Cueillis à froid à Geoffroy dès la deuxième minute, les Verts ont fini par avoir la peau de Crocos accrocheurs au terme d'un match riche en occasions des deux côtés (7 parades de Paul Bernardoni, 5 de Stéphane Ruffier !). Rémy Cabella a profité d'une perte de balle du vilain Jordan Ferri pour égaliser d'un petit ballon piqué à la 24e minute. Grâce à la VAR, qui n'a pas sanctionné un pied haut de Neven Subotic sur Umut Bozok dix minutes plus tôt, Robert Beric a inscrit le but victorieux à la 79e sur une passe de Valentin Vada. Les Verts profitent de ce renversant et précieux succès pour chiper à l'OM la quatrième place.

Le potonaute Lindeni nous résume sur le forum le week end peu dynamique des joueurs prêtés par l'ASSE.

Pas de match ce weekend pour Maïga ni pour Vagner, tous les deux suspendus pour accumulation de cartons jaunes. Metz s'est imposé 2-1 contre Lorient alors que Nancy a perdu à domicile 2-0 contre Valenciennes. Metz conforte sa place de leader après le match nul de Brest alors que Nancy rétrograde à la 18ème place. Brest justement a été tenue en échec 0-0 par Honorat. Clermont est venu obtenir le match nul sur la pelouse bretonne et reste 8ème.

En National 1, nouveau clean sheet pour Guendouz. Pau s'est montré intraitable en dominant Bourg-en-Bresse 4-0, remonte à la 10ème place et prend un peu d'air dans la lutte pour le maintien. Défaite en revanche pour Camara 1-0 avec Laval à Dunkerque pourtant classé 18ème avant le match. Les Tangos sont toujours 3èmemais perdent du terrain sur Chambly et la montée directe. Défaite aussi pour Souici sorti arpès 70' de jeu. Sannois Saint-Gratien a perdu 2-1 à Marignane dans un match entre relégables et pointe désormais à 7 unités du premier non relégable.

Diousse a de nouveau connu la défaite lors du match contre Cagliari, le Chievo s'inclinant 3-0 à domicile. Diousse a été remplacé à la 77ème alors que le score était déjà de 3-0. Il n'a pas encore connu la victoire avec son équipe depuis son arrivé fin janvier et Chievo reste bon dernier de Serie A avec 6 points de retard sur le 19ème.

Entré en jeu à la mi-temps, Jorginho a vu son équipe du CSKA Sofia s'imposer 1-0 contre Cherno More.

Pas de match à Bochum pour Lacroix qui n'est pas sorti du banc pour la 4ème fois consécutive (match nul et vierge, Hambourg reste deuxième). Pas de match non plus pour Tannane évidemment, non inscrit sur la feuille de match (victoire 3-2 d'Utrecht contre Feyenoord). Katranis n'a pas été retenu dans le groupe d'Atromitos pour affronter l'Olympiakos.

Les Amazones (photo de Pascal Souchon, page Facebook "Les Amazones Stephanoises") se sont imposées hier 1 but à 0 face aux Grenobloises (5e) au stade Salif Keita.
Une match face à un adversaire coriace qui s'était payé le luxe de s'imposer dans le Forez la saison dernière (0-1) et qu'il ne fallait pas prendre à la légère.
Ajoutez à cela le fait que les 2 des 3 derniers matchs à l'extérieur se sont soldés par des nuls (face à Toulouse et Metz) et ont permis à leurs concurrentes de Marseille et de Yzeure de recoller au classement, et vous avez des Amazones sous pression et dans l'obligation de gagner (rappelons que seule la 1ère place est synonyme de montée).

Ce sont donc des vertes remontées à bloc et revanchardes qui ont entamé le match, mais comme trop souvent cette saison, leur domination sur l'adversaire s'est révélée stérile, s'exposant même parfois aux contres des Grenobloises.
Malgré des tentatives de Laura Condon, Courtney Strode ou encore Laury Jesus et un retour in extremis de Morgane Martins pour sauver ses coéquipières, le score à la pause reste désespérément nul et vierge.

Parfois il faut savoir oser et surprendre pour gagner, et la surprise est donc venu du banc de touche avec la sortie de Laury Jesùs pour Audrey Chaumette en attaque (61e) et surtout de l'entrée de la jeune Gwladys Debbache au milieu de terrain à la place de Candice Gherbi (68e). 
Des entrées qui font suite à la plus grosse action Grenobloise du match,  Mallory Geurts ayant du s'employer en deux temps sur une frappe à bout portant, un magnifique arrêt réflexe du bout du pied qui permettait aux vertes de garder la tête hors de l'eau.
Pour son premier match de la saison avec l'équipe première, Gwladys Debbache déborda donc son adversaire côté gauche pour servir Audrey Chaumette au premier poteau pour le seul et unique but du match (78e).

De son côté Marseille écartait Yzeure (2-0) dans un duel à mort. Les Yzeuriennes n'ont plus que les yeux pour pleurer, puisque cette défaite fait fondre leurs espoirs de montée.

A 3 journées de la fin du championnat, il faudra 3 victoires aux Amazones pour rester devant les Marseillaises, leur dernier adversaire pour la montée. Pour le moment, elles sont leader avec un point d'avance sur les Phocéennes. 

Retrouver le résumé complet du match sur le topic dédié et fidèlement tenu par franck42 ici
La célébration des filles en fin de match est disponible sur la page facebook "Un an avec les Vertes" ici

La compo :  Mallory Geurts – Charlotte Gauvin (cap), Leonie Multari, Julie Marichaud, Morgane Martins – Candice Gherbi (Gwladys Debbache 68ème), Laura Condon - Laury Jesùs (Audrey Chaumette 61ème), Marion Blanc-Gonnet, Kelly Gago - Courtney Strode (Coralie Digonnet 86ème).

Ayant mangé hier contre Amiens leur troisième biscotte en moins de dix matches, le défenseur Vukasin Jocanovic et l'attaquant Nicolas De Préville seront suspendus pour la déplacement des Girondins à Saint-Etienne programmé le dimanche 14 avril à 17h00.

Le milieu défensif amiénois Alexis Blin compte bien avoir au moins 31 points à l'issue de la 31e journée, comme l'atteste cet extrait d'entretien paru aujourd'hui dans Le Courrier Picard.

"On aurait peut-être mérité mieux contre Bordeaux. Maintenant, on ne va pas cracher sur ce point. Encore une fois, on fait tourner le compteur. On ne perd pas. On est sur une série de cinq matches sans défaite. C’est positif. Trente points en trente matches, ça fait un point de moyenne par match. Les équipes derrière nous avancent un peu moins vite, même si Caen s’est imposé à Monaco. Elles vont gagner des rencontres d’ici à la fin de la saison, donc il faut qu’on se concentre sur nous-mêmes et qu’on continue de prendre des points dans les matches importants, dont le prochain samedi face à Saint-Étienne, à domicile, où on aura une nouvelle occasion de capitaliser. Ce sera compliqué contre une très belle formation, mais on est une équipe dure à bouger et il y a moyen de bien faire."

Dominique Rocheteau se confie dans la dernière édition du Parisien. Extraits.

"Geoffroy-Guichard me fait toujours vibrer. Même si le stade a évolué, le Chaudron reste le Chaudron. Il y a toujours cette ambiance particulière, ce public très proche, un peu à l’anglaise. Le seul équivalent en France, c’est Lens. Populaire, dans le sens non péjoratif. Les joueurs de L1, qui n’ont pourtant pas connu la grande époque de Saint-Etienne, aiment jouer à Geoffroy-Guichard. Je regarde les matches toujours à la même place, entre Roland, Bernard s’il est là ou Fred Paquet, tous les quatre. Et sinon, c’est vestiaire avant-match, vestiaire à la mi-temps et vestiaire après-match. Je ne vais pas dans les salons.

Il faut être à la fois ambitieux et réaliste. Être européen, c’est important mais c’est difficile : beaucoup de prétendants et peu d’élus. Ce qu’on fait est déjà plus que pas mal, au regard de notre budget. Roland et Bernard, que je côtoie depuis dix ans, portent le club en maintenant ses valeurs. Jean-Louis Gasset et Ghislain Printant se sont coulés dans le moule de Saint-Etienne et font un boulot magnifique. Je pense qu’on fait du bon travail à tous niveaux. En termes de notoriété, on est encore très bien. Partout, Saint-Etienne est envié.

Est-il concevable à terme que ce club grossisse, de sorte de pouvoir jouer les places en Ligue des champions ? Un jour, peut-être. Bien sûr qu’on veut grandir, concurrencer les bonnes équipes. Mais au gré d’une politique de formation et d’un travail de longue haleine. Et tout en préservant notre identité propre : ancrage régional, identification public-équipe, indépendance. Pour l’instant, on reste sur ces principes."

Opta nous rappelle quelques stats à confirmer ce soir à Geoffroy-Guichard :

- Sainté n’a perdu aucun de ses 18 derniers matches face à Nîmes en Ligue 1 (10 victoires, 8 nuls), sa plus longue série d’invincibilité face à un club actuel de l’élite. 

- Les Verts ont remporté 11 de leurs 12 dernières matches à la maison contre Nîmes en Ligue 1. Seule exception : un match nul le 22 mai 1981 (0-0).

- L'ASSE n’a perdu aucune de ses 20 dernières réceptions d’une équipe promue en Ligue 1 (14 victoires, 6 nuls), son dernier revers à Geoffroy-Guichard face à un promu dans l’élite remontant au 3 mars 2012 face à Evian-TG (0-2).

- Nîmes a perdu 4 de ses 5 derniers déplacements en Ligue 1 (1 victoire), c’est autant que lors de ses 10 précédents (4 victoires, 2 nuls).

Suivi par Sainté depuis plusieurs années et buteur contre les Verts le 27 novembre dernier, le Nîmois Denis Bouanga évoque le match de ce soir sur le site Objectif Gard.

"J'étais de la sélection du Gabon qui n'est pas parvenue à se qualifier pour la CAN. Il faut savoir passer à autre chose même s'il y a beaucoup de regrets. Je me remets directement dans le bain de la L1. C'est bien que ce match contre les Verts arrive vite pour oublier. Et pourquoi pas aller chercher la victoire à Geoffroy-Guichard ! Finir dans les dix premiers serait bien. Mon objectif personnel, c'est de toujours vouloir plus. Plus tu termines haut, plus t'es vu, plus l'équipe est vue aussi. Ça serait intéressant pour le club, moi et tout le monde. Chaque équipe que l'on a vue au match aller était à notre portée.

Il y a eu peut-être des petites erreurs mais on a progressé. On sait très bien tenir nos matches. C'est sûr que cette équipe-là est plus forte qu'en début d'année. J'ai été blessé et j'ai eu du mal à revenir. Néanmoins, j'ai su marquer à Dijon, contre Amiens et faire des passes. Cette confiance doit revenir et c'est justement comme ça que j'apporterai plus au Nîmes Olympique. Ça va revenir, il manque ce petit but pour déclencher à nouveau la confiance. Mon but c'est de terminer correctement la saison à Nîmes. Après je verrai si j'ai l'opportunité d'aller au-dessus. J'espère que le club ne me bloquera pas. Quoi qu'il arrive, la priorité c'est laisser une bonne image ici."

Dans la dernière édition du Midi Libre, l'entraîneur nîmois Bernard Blaquart s'attend à un match compliqué pour ses protégés dans le Chaudron.

"Il faudra mieux repartir qu'après notre dernière trêve forcée. Suite au report de la rencontre contre Rennes, on avait manqué de rythme lors de notre défaite à Amiens début mars. Et nous, on est une équipe qui a besoin d'en mettre, justement. Et il faudra en mettre face à des Verts très matures et bien organisés. On a fait deux séances très rythmées mercredi et jeudi. Mais comme la semaine était très longue jusqu'à lundi, j'ai laissé le vendredi aux joueurs. Je crois que c'est la première fois de ma carrière d'entraîneur que je donne un jour de repos à trois jours d'un match ! Ce sera notre troisième match de la saison contre les Verts. Les deux premiers, c'était chez nous, on est revenus à 1-1. Mais dans le Chaudron, ce sera autre chose. Sainté est l'une des meilleures équipes de l'élite à la maison. On a pris autant de points que les Verts à l'extérieur, mais ils en ont pris neuf de plus que nous à domicile."

Probablement titulaire ce soir à Geoffroy-Guichard, l'attaquant nîmois Renaud Ripart évoque ce match de la 30e journée de L1 dans la dernière édition gardoise du Midi Libre.

"Nos supporters étaient plus d'un millier dans le Chaudron l'an dernier en Coupe de France. Ils ne seront pas là cette fois à cause du report du match à lundi. On est triste avec eux car ils ont été importants pour nous dans la lutte pour la montée. Quand ils sont là, ils nous aident. On sera seuls contre tous, mais on va essayer de leur ramener un exploit. Tout le monde a un peu ras-le-bol des reports. Joueurs, staff, on est pénalisés dans la préparation de nos matches, et je crois que le football est aussi pénalisé. On a l'impression de réattaquer un nouveau championnat. Inconsciemment, on fait peut-être un petit complexe d'infériorité contre les équipes de haut de tableau. A Saint-Etienne, il faudra lâcher les chevaux pour ne pas avoir de regrets. On a rien à perdre !"

Ancien attaquant de l'ASSE et du Nîmes Olympique, Loïc Chavériat s'est confié au Progrès avant le match qui opposera ce soir les deux clubs dans le Chaudron. Extraits.

"C’était l’année ou jamais pour décrocher cette 3e place. Malheureusement, on a perdu beaucoup de points contre nos concurrents directs. J’aurais pu penser avec leur bon recrutement, avec l’arrivée de Khazri qui a fait du bien offensivement, que les Verts auraient pu faire la saison de Lille. J’ai vu du beau football, des buts mais aussi de la nervosité et parfois un manque d’ambition, ou plutôt de confiance. Même face aux concurrents directs, il faut se dire"on peut y arriver". Le strict minimum pour l’ASSE, c’est la 5e place, pas au-delà. Et je pense qu’il faut aller chercher la 4e. Il y a vraiment moyen. Il faut que les Verts se mettent dans la tête que ça va être compliqué ce lundi soir, qu’il va s’agir d’un combat physique. Ils ne doivent surtout pas prendre les Nîmois à la légère. Nîmes est une équipe très compliquée à jouer qui a accroché du monde à l’extérieur. Elle est rigoureuse, veut imposer son impact physique. À Saint-Etienne, Hamouma est l’homme en forme du moment. Il faudra être patient. Dès qu’on aura marqué le premier but, les Nîmois seront obligés de se découvrir."

Ex-capitaine des Crocodiles, Daniel Sanlaville nous avait donné son avis après le match nul à l'aller aux Costières. L'ancien défenseur stéphanois évoque dans Le Progrès du jour le match retour qui aura ce lundi soir à 20h30. Extraits.

"Les Nîmois ont le mérite de jouer avec leurs qualités et ont un bon entraîneur. Il y a de la jeunesse, de l’insouciance. Ce qui fait que leurs adversaires, dont certains sont installés en Ligue 1 depuis pas mal de temps, se font bouger par cette équipe qui court pendant 90 minutes. C’est un petit peu du hourra football, même s’ils sont bons techniquement. Autrement, il ne serait pas à ce niveau. Ils sont solidaires.

L’équipe actuelle ne craint personne. Ce n’est pas une équipe facile à jouer, y compris à l’extérieur, parce qu’ils jouent, justement. Bernard Blaquart fait du bon boulot et les joueurs adhèrent. C’est un groupe complémentaire qui se sent bien actuellement. L’ASSE est imprévisible, intermittente, difficile à cerner. Saint-Etienne porte un nom, c’est un grand club bien structuré, avec un bon centre de formation, des jeunes prometteurs.

J’avais tout prévu pour venir avec des gens de ma famille. Sauf que le match a été décalé. Donc, je ne viendrai pas finalement. Je vois un match difficile pour l’ASSE car Nîmes a aujourd’hui 37 points et va jouer les coups à fond. Nîmes est capable de faire un résultat là-bas. Ça va être équilibré en tout cas. Il devrait y avoir des buts. Ce qui est sûr, c’est que Nîmes n’aura pas peur."

Ancien gardien des Verts et actuel portier des Nîmois, Baptiste Valette nous a livré ses impressions ce soir avant de faire son retour dans le Chaudron demain lors de la 30e journée de L1.

"Tu me dis qu'on n'a plus rien à craindre ni à espérer mais on ne vient pas en touristes, ce n'est pas notre état d'esprit. Notre maintien n'est pas encore acquis mathématiquement, on doit encore prendre des points. Notre équipe est dans l'état d'esprit de retrouver de la confiance et un bon rythme. On espère faire un gros match à Geoffroy. Ça fait super plaisir de revenir dans le Chaudron. J'avais déjà eu l'occasion d'y faire mon retour l'année dernière en Coupe de France, c'était pour moi un match chargé d'émotions. Malheureusement cette saison je ne suis pas titulaire, on ne sait pas de quoi le match sera fait. Je me prépare comme tous les matches à rentrer si vraiment il y a besoin. Quoi qu'il en soit, ça fait toujours plaisir de revoir des anciens collègues.

J'aurais dû jouer contre Sainté en Coupe de la Ligue l'automne dernier mais le match a été reporté à cause des orages. Et la veille de la nouvelle date de cette rencontre, je n'étais pas bien du tout. J'ai eu des sueurs froides. Le lendemain matin, j'ai fait le point avec le médecin, j'avais une très grosse angine. Moi j'ai tout fait pour pouvoir jouer. Je ne me suis pas dopé comme les cyclistes, loin de là, mais j'ai essayé de prendre le maximum de médicaments pour soigner ça. Mais le club a décidé de ne pas me faire jouer pour ne pas prendre de risques. Avec le recul, je me dis que c'était écrit, ce match il ne fallait peut-être pas que je le joue. C'est le destin.

On s'apprête à affronter une des grosses équipes du championnat. Sainté a une belle équipe. Cette année je trouve qu'elle a vraiment le niveau pour décrocher une place européenne. Mais de notre côté on est aussi déterminé à faire un bon résultat, on espère faire bonne figure. On a toutefois conscience que cette équipe de Saint-Etienne est difficile à accrocher, surtout à la maison. On aura fort à faire pour ramener un résultat positif. Un petit nul demain et tout le monde sera content, ma famille, mes amis. Je signe direct pour un point demain. Ce soir je suis avec des supporters stéphanois venus me rendre visite à l'hôtel et avec ma cousine originaire de Sainté. Eux ils veulent les trois points ! On se chambre un petit peu, ça envoie des balles ! (rires)

L'ASSE reste sur une écrasante victoire à Caen, qui a créé la surprise cet après-midi en s'imposant à Monaco. Comme l'OM a été accroché par Angers hier soir, ça peut donner un surcroît de motivation aux Verts. Mais ça peut aussi leur mettre une certaine forme de pression. On verra si ça nous permettra de tirer notre épingle du jeu. Je souhaite aux Verts d'être quatrièmes en fin de saison, pas demain soir ! Sainté sera encore privé de Loïc, son capitaine emblématique, et de Wahbi Khazri, le joueur "plus" de cette équipe". Mais les Verts ont largement gagné sans ces deux joueurs la journée précédente. L'ASSE n'est pas dépendante d'un ou deux joueurs. Il y a un groupe étoffé à Sainté, de nombreuix joueurs très bons comme Rémy Cabella et Yann M'Vila par exemple.

C'est dommage que le match n'ait pas pu avoir lieu cet après-midi. Les supporters patissent de ces changements de dernière minute, je comprends qu'ils aient exprimé leur colère, que ce soit à Nîmes ou à Sainté. Ce report est vraiment dommageable. Il y a des décisions qui sont prises par les préfets, peut-être pour des raisons de sécurité, je ne sais pas trop. Ce qui est regrettable, c'est qu'il y aura certainement moins de spectateurs à Geoffroy-Guichard que si la rencontre avait pu se dérouler aujourd'hui. Il n'y a pas beaucoup de nos supporters qui pourront se déplacer comme ça en semaine. Beaucoup travaillent, c'est délicat.

Les groupes de supporters avaient prévu un déplacement avec des bus, ils se retrouvent dans la panade. Je trouve qu'on ne pense pas assez à eux. Organiser un déplacement, c'est compliqué. On est de tout coeur avec eux, on les soutient dans leurs démarches. Ce week-end ils ont fait une manifestation à Nîmes pour dénoncer toutes les décisions qui sont prises à leur encontre. On espère que ça se passera mieux à l'avenir, qu'ils seront écoutés, aussi bien pour la fin de saison que pour les saisons à venir. "

Kaïs Bendriss, auteur d'un but bizarre ! (photo de Thomas99)

Les U17 régionaux de Sylvain Gibert voguent vers la montée en championnat régional 1, avec huit points d'avance sur leur dauphin, Rhône Crussol 07, qu'ils recevaient aujourd'hui sur le terrain synthétique Georges Bereta de l'Etrat. Alors qu'ils restaient sur six victoires victoires consécutives, chacune ponctuée d'un clean sheet, ils ont été stoppés dans leur élan devant concéder le nul (1-1).

L'entame du match a été équilibrée, et les Verts avaient la maîtrise du match, restant malgré tout, sous la menace d'un adversaire, prompt à se lancer dans de rapides contre-attaques. Ils allaient ouvrir la marque à la demi-heure sur une action un peu bizarre : Kaïs Bendriss héritait d'un un ballon bien reparti de l'arrière et voyait le bon appel dans la profondeur de Rossi Bozi. Il l'alertait dans le dos de la défense, le gardien se trouait, glissait et, surpris par le rebond manquait son intervention. Le ballon finissait dans la cage sans être touché de sorte que le but pouvait être attribué à Kaïs Bendriss. (1-0, 30ème).
Par la suite Victor Monteiro et Ibrahim Lamrabtine se créaient de belles situations sur des frappes lointaines, Clément Moulineau se signalait par une belle parade sur une frappe sous la barre. La mi-temps survenait donc sur ce score de 1 à 0.
La deuxième période était assez équilibrée avec pas mal de déchet des deux côtés. Les visiteurs allaient égaliser à la suite d'un centre venu de la droite, dégagé de la tête, dans l'axe, par Franck Boli et récupéré par un adversaire qui plaçait une belle frappe sous la barre. (1-1, 55ème). Rhône Crussol, qui baissait de pied, était reboosté par cette égalisation et restait dangereux en contre-attaque. Clément Moulineau s'interposait dans un face-à-face. Les Verts réagissaient par Eros Mongelli qui centrait fort devant la cage, mais Rossi Bozi était trop court pour marquer. Le match pouvait basculer des deux côtés mais se terminait finalement sur ce score de parité.

La composition : Moulineau - Boli (Ahmane 60ème), Bendriss (cap), Yahiaoui - E.Mouton, Monteiro (M.Moueffek 80ème), M.Moueffek (Sarr Camara 60ème), Diallo, Lamrabtine (Marwan Ouroui 45ème) - Bozi, Mongelli (Lamrabtine 75ème). -

La réaction de Sylvain Gibert : "Nous avons eu une bonne opposition. Nous, malheureusement, avons un peu été dans la continuité des semaines précédentes contre l'Olympique de Saint-Etienne et Echirolles. Notre match n'a pas été satisfaisant au niveau du contenu. J'avais demandé à mes joueurs de jouer un peu plus dans la profondeur, ce que nous avions très peu fait la semaine dernière. Nous avons été mieux dans la maîtrise, mais nos adversaires se projetaient rapidement vers l'avant dès que nous perdions le ballon.Nous avons réussi à ouvrir le score et, à la mi-temps, j'ai demandé aux joueurs de la patience, de jouer à l'opposé, dans le dos des défenseurs adverses. La deuxième période a été un peu débridée, et les visiteurs ont égalisé. Nous sommes capables de faire mieux, mais c'est vrai, qu'en ce moment, nous sommes un peu moins bien dans la maîtrise et dans la capacité à nous créer des occasions.  Ceci dit, nous sommes tombés sur un adversaire de qualité. Nous allons essayer de repartir du bon pied pour les quatre derniers matchs."  

Dans un reportage diffusé ce soir au Canal Football Club, Jürgen Klopp a révélé qu'il supportait Sainté !

"Je suis le championnat de France, bien sûr ! Surtout Saint-Etienne car Neven Subotic joue là-bas. Je l'ai eu comme joueur dès ses 17 ans. Nous sommes amis pour la vie. Je suis son équipe et je suis ravi de voir que les Verts sont performants. Je crois que lorsqu'il est arrivé, ils étaient seizièmes. Désormais ils sont prétendants à l'Europe. Dans le foot français mon coeur est vert, c'est logique."

Ce sont 21 joueurs que Jean-Louis Gasset a convoqué pour la réception de Nîmes ce lundi 1er avril. Si Debuchy et Diony sont de retour, ce ne sont pas le cas de Khazri, toujours suspendu, ni de Perrin ou Salibur. Benkhedim fait, lui, sa troisième apparition dans le groupe cette saison, la première pour un match de championnat.

Ruffier, Moulin, Vermot

Subotic, Saliba, Kolodziejczak, Debuchy, Polomat

M'Vila, Aït-Bennasser, Cabella, Vada, Kenny, Benkhedim

Beric, Diony, Hamouma, Nordin, Gueye, Abi, Ghezali

Comptant désormais 14 points de retard sur les Lillois, les Verts ont sans doute dit adieu à la deuxième place ce soir. Menés 2-0 à la Beaujoire, les Dogues ont en effet battu les Canaris 3-2, Jonathan Bamba (auteur de son 10e pion de la saison de L1) ayant inscrit le but victorieux à la 69e minute sur un caviar de Nicolas Pépé. Valentin Eysseric, qui a ouvert le score sur penalty, a raté à la 82e l'égalisation en tirant au-dessus un péno qu'il a luii-même obtenu.

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum grâce au potonaute thomas99, envoyé spécial au complexe sportif des Gavranches : les U17 nationaux se sont facilement imposés 3-0 cet après-midi sur le terrain de l'AS Montferrand.

Dominateurs et appliqués, les Verts ont rapidement n'ont pas tardé à plier le match. Dès la 9e minute, Saidou Sow a ouvert le score sur un corner de son capitaine Louis Mouton. Suite à un bon travail de Mathys Saban sur le côté, Marie-Gaël Mukanya (photo) a inscrit le but du break à la 20e. Mathys Saban et Yvann Bonnemain ont eu l'occasion d'aggraver le score avant la pause. Les Stéphanois, qui ont tranquillement géré la seconde période, ont corsé l'addition à la 81e grâce à Yanick Venus après que Yanis Lhery a buté sur le portier bougnat. Alors que Yanis Bourbia a sorti une grosse parade sur la seule occase des locaux,  Jordan Morel et Mathys Saban auraient pu saler un peu plus l'addition en fin de match.

Toujours troisième, l'ASSE compte un point de moins que le FC Lyon (vainqueur 4-2 à Valence) et n'est devancé qu'à la différence de buts par les vilains (qui ont battu 4-3 l'AJA).

La compo : Bourbia - Khoutri, Sow, Vernet, Ah. Sidibé - Mouton, Gourna (Morel, 86'), Saban - Bonnemain (Fethidinne 7é'), Lhery, Mukanya (Venus, 65').

La réaction de Christophe Chaintreuil : "On a bien maîtrisé ce match. On avait mis en garde les garçons sur le match difficile qui pouvait nous attendre sur un terrain pas très bon. On a été très sérieux, très disciplinés, très rigoureux. On n'a pas pris de risques derrière et on a été efficace devant. On a affiché une maîtrise totale pendant tout le match. On n'a jamais été mis en difficulté. On a gagné nettement, une fois encore sans prendre de but. C'est notre neuvième succès consécutif, on est sur une bonne série. Nos deux concurrents ont gagné. Il y a une dernière marche à franchir, contre Annecy la semaine prochaine, avant de défier coup sur coup nos deux voisins lyonnais."

Buteur hier contre West Ham, le défenseur d'Everton Kurt Zouma est revenu sur ses vertes années dans un entretien diffusé ce dimanche sur beIN Sports.

"Si je devais résumer Saint-Etienne en trois mots ? Chaudron, unis, début. C'est là où j'ai commencé, c'est là où j'ai grandi. Ils m'ont vu tout petit. Je suis arrivé là-bas, j'avais 14 ans. C'est là-bas que j'ai fait mes classes. Mon meilleur souvenir avec les Verts, c'est la victoire en Coupe de la Ligue. Cela faisait longtemps que l'ASSE n'avait pas gagné un trophée. Avec la génération qu'on avait, on avait une super équipe. On est allé au bout. Franchement c'était une super saison pour nous, on s'est qualifié pour l'Europa League. C'était vraiment une saison très aboutie, ça reste dans les mémoires des supporters stéphanois. Moi aussi ça reste dans ma mémoire, c'est mon premier titre en tant que professionnel. J'étais très jeune. Je l'ai savouré. J'étais vraiment très heureux !

Mon modèle chez les pros quand j'étais au centre de formation, c'était John Terry. J'ai eu la chance de pouvoir jouer avec lui à Chelsea. C'est un grand leader, un grand homme en dehors et sur le terrain. Il m'a beaucoup inspiré. Mon surnom KFC ? C'était avec Max Gradel, Guilavogui, Aubameyang. J'aimais beaucoup le poulet, j'en mangeais beaucoup. C'est vrai qu'ils m'ont surnommé KFC, ça allait bien, "Kurt Friend Chicken". L'ami du poulet, ça m'allait bien, c'était un petit délire qu'ils faisaient sur moi. Je suis encore en contact avec Aubameyang, qui n'est pas très loin. Je l'ai vu en vacances surtout. Je parle aussi un peu avec Josuha Guilavogui, avec tous ceux qui sont un peu partis en fait. C'est bien de parler avec eux, de prendre des nouvelles.

Le joueur le plus fou avec lequel j'ai joué à Sainté, c'est Max-Alain Gradel. Sur le terrain il est capable de faire des gestes que seul lui peut faire. Et en dehors il charriait tout le monde, il amenait de la joie. Il mettait de la musique, il dansait. Tout le mond rigolait, c'était vraiment un bon gars de vestiaire. Aujourd'hui il est capitaine à Toulouse. Je ne sais pas s'il a mûri, je pense qu'il doit faire rire tout le monde pareil. Je pense que c'est le même ! Je suis les résultats des Verts, ils sont cinquièmes au classement. Ils ont la possibilité de faire l'Europe. Comme toutes les années, je sais qu'il y a de la qualité, on est toujours proche de l'Europe. J'espère qu'ils vont le refaire cette année. Revenir un jour à Sainté ? Honnêtement, je ne sais pas. Mais c'est le club où j'ai commencé, le club à qui je dois beaucoup, vraiment. J'aime ce club."

Discret dans les médias, l'attaquant lillois Jonathan Bamba évoque sur le site Goal ses vertes années et sa relation avec Galette.

"J'ai connu des moments plus difficiles, comme à Saint-Etienne où j'ai été beaucoup critiqué par rapport à ma situation. Je me suis forgé un mental et le fait d'être au LOSC, avec un groupe qui peut me protéger, m'aide aussi beaucoup. Maintenant, c'est à moi d'être bon sur le terrain pour être le moins critiqué possible. je pense que j'ai réussi à me faire un petit nom en Ligue 1. Quand on dit Bamba aujourd'hui, les gens réagissent. Ils me connaissent un peu plus, mais le football c'est une perpétuelle remise en question Je suis quelqu'un d'ambitieux et je pense que le fait d'être au LOSC va me permettre de franchir un cap afin d'arriver au plus haut-niveau. Je travaille pour ça.

J'ai une bonne relation avec Christophe Galtier. Les gens pensent que c'est compliqué parce qu'à Saint-Etienne il ne m'a pas fait beaucoup jouer, mais il y avait une grosse concurrence avec Max Gradel, Yohan Mollo et j'en passe... Sincèrement, il n'y a jamais eu de conflit entre lui et moi. C'est une bonne chose que je le retrouve ici. Ça a été un choix fort parce que je connaissais sa manière de travailler. C'est quelqu'un qui m'aide beaucoup au quotidien. Il me parle, il me conseille souvent, et je pense qu'il a plus de facilité avec moi qu'avec d'autres pour dire les choses si je fais de mauvaises prestations. C'est bien pour ma progression.

Il y a beaucoup de très bons jeunes joueurs au LOSC. Je dirais qu'on est tous dans le même délire. On se comprend tous très bien, on rigole beaucoup, il y a une très bonne ambiance et ça nous aide à être performants. La saison est réussie, c'est sûr. On a déjà atteint l'objectif du début de saison qui était de finir dans les dix premiers. On se retrouve deuxième à neuf journées de la fin. C'est vraiment du bonus même si on est des compétiteurs et qu'on veut tenir cette place jusqu'à la fin. Tout ce que je veux c'est conserver la deuxième place."

Comme prévu, l'ancien latéral stéphanois François Clerc a été hier officiellement intronisé nouveau président de l'ASF Andrézieux-Bouthéon pour le plus grand bonheur de l'édile de la ville Jean-Claude Schalk, qui affiche l'objectif de monter en Ligue 2. Le Progrès du jour revient sur cet évènement. Extraits.

"À l’enthousiasme du maire, le défenseur qu’il était encore il n’y a pas si longtemps a répondu par la prudence. "On ne va pas fixer de calendrier d’accession, juste progresser étape par étape. Il faudra faire preuve d’humilité". On sait cependant que François Clerc, Jean-Louis Desjoyaux et deux autres investisseurs posséderont 70 % des parts de la SASP tandis qu’un pôle de huit partenaires locaux (Beaulaigue, Super, SBN, RS Finances, Khoel…) emmené par Christophe Pereira, qui a laissé son fauteuil de président de l’association à Philippe Pradier, détiendra les 30 % restants. L’identité locale sera donc forte, à l’image d’une équipe que la nouvelle direction souhaite voir renforcer par des joueurs qui n’auraient pas percé dans les centres de formation. À l’ASSE par exemple, dont l’ASF est partenaire. Ce serait la preuve que deux clubs pros peuvent cohabiter à moins de 20 km de distance."

Dans un long et intéressant papier paru aujourd'hui dans Le Journal du Dimanche, on apprend que Christian Larièpe, ancien directeur du centre de formation de l'ASSE et ex-directeur technique des Verts, bosse désormais en Afrique pour la cellule de recutement du LOSC. Extraits.

"Les adolescents du continent rassemblés par Lille au Sénégal sont une trentaine, issus de quatorze pays, la plupart âgés de 16 ou 17 ans. Ils ont quatre jours pour convaincre. La séquence, qui s’écoule à Saly la balnéaire, n’a rien d’anodine non plus pour le club nordiste, dont le modèle repose sur le trading joueurs – l’acquisition et la valorisation d’éléments à fort potentiel. Il s’agit de brasser les profils dénichés ici et là par Christian Larièpe, le "Monsieur Afrique" du Losc, de les opposer à des sélections du Sénégal, à une académie malienne et aux moins de 19 ans lillois.

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Déplacer ses propres joueurs pour mieux comparer et évaluer les potentielles recrues : la démarche est unique. Échafaudée l’an passé au Maroc avec trois signatures à la clé, elle porte l’empreinte de Luis Campos, grand ordonnateur de la politique sportive du club depuis deux ans après avoir régi celle de l’AS Monaco. " Durant nos six premiers mois, on n’a pas obtenu un seul visa pour faire venir des joueurs africains à l’essai. Alors on s’est dit qu’on devait aller vers eux. Car il y a de l’or ici."

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Christian Larièpe fait un peu de coaching mais relaie surtout les consignes : "Le défenseur central gaucher passe latéral gauche ? OK." Luis Campos explique : "On ajoute des difficultés à ceux qui nous semblent les meilleurs. En les changeant de poste, en modifiant le système. On voit ainsi comment ils réagissent à différentes situations." Au terme de la détection, un onze idéal sera établi par la cellule Scoutly, filiale londonienne de Victory Soccer, le holding de Gérard Lopez, le propriétaire du club.

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La recherche précise d’un joueur devient aussi facile que celle d’un appartement sur Internet : on entre les filtres, et d’un clic une liste apparaît. Utile quand on doit réagir à un départ soudain. Pour être efficace, le Portugais dit avoir besoin de se sentir "très proche de l’entraîneur, pour bien comprendre sa sensibilité". "Et c’est le cas désormais à Lille avec Christophe Galtier" précise-t-il. Lors des réunions mercato avec le technicien et Gérard Lopez, il se présente avec neuf profils pour chaque poste, répartis selon trois fourchettes de prix."

Roby, qui a fêté hier ses 80 ans avec Roro, l'Ange Vert, Jojo de Montreynaud et Philippe Gastal, s'est confié dans la foulée au Progrès. Extraits.

"Je n’ai rien gardé, ni même un maillot ou une coupe. J’ai tout donné à part le trophée qui m'a été remis à l’issue de la finale perdue de Glasgow. Cette défaite, je ne l’ai pas digérée. Je n’ai jamais revu ce match. J’étais outré par l’arbitrage et ce coup franc. À l’époque, le Bayern Munich rayonnait et avait une emprise sur tout. Ça m’a profondément marqué. La plaie n’est pas cicatrisée. Il m’est arrivé d’en rêver. J’ai toujours été très attaché à Saint-Étienne. J’avais envie de faire progresser l’équipe en tant que joueur puis entraîneur. Mon seul échec, c’est ce truc-là.

La rupture avec Roger Rocher ? Quelques années après, on s’est retrouvé avant un match à Geoffroy-Guichard et nous nous sommes donné une franche accolade. Je ne lui en veux pas du tout. J’étais exigeant, lui aussi. Je fumais un gros cigare et, lui, la pipe. Ça ne me gênait pas qu’il soit à mes côtés pendant le match. C’est dans ma nature de ne pas montrer mes sentiments. Tout se passait à la mi-temps. Je poussais un coup de gueule parfois. Mais il n’y avait pas de gros problèmes. C’était une belle époque et chaque fois à la fin de saison, on était invité par Roger Rocher à Saint-Genest-Malifaux, dans sa maison de campagne. C’était un moment très agréable.

La meilleure équipe stéphanoise de tous les temps ? Ma préférence va à celle dont je fus capitaine avec dans ses rangs Keita, Bereta, Bosquier, Carnus, Mekloufi… Elle est belle, cette équipe. Superbe. Je me suis régalé. On était imprégné de cette idée de gagner encore et toujours. C’était jouissif, oui. Si je n’avais pas connu cette blessure grave au genou, je crois que je jouerais encore… Après ce tacle du milieu de terrain anglais Nobby Stiles lors de la coupe du Monde 1966, je n’ai jamais retrouvé l’intégralité de mes moyens. Quand je vois le défenseur central de Montpellier qui joue à 40 ans, je me dis que j’aurais pu en faire de même jusqu’à 40, voire 45 ans ! (rires)

Ma chronique dans Le Progrès me permet de garder un lien avec le football, de faire l’analyse d’un match comme je la faisais lorsque j’étais entraîneur. Je devine les maladresses des joueurs avant qu’elles ne se produisent. Mais j’essaie d’être indulgent. Je suis partisan des joueurs qui ont du talent mais le mettent au service du collectif. La principale qualité d’un footballeur doit être le sens du collectif. Matuidi, c’est un bonheur. Je trouve aussi que Mbappé grandit bien. Dans l’ensemble, mes mérites ont été reconnus. Je regrette de n’avoir jamais marqué un but d’un ciseau retourné. J’ai toujours la flamme."

Malgré les absences de Benjamin Corgnet (pas sur la feuille de ce piètre match nul et vierge) et d'Idriss Saadi (blessé), le RC Strasbourg a gagné ce samedi soir aux tirs au but la finale de la Coupe de la Ligue aux dépens de l'En-Avant de Guingamp de Nolan Roux (titulaire mais sorti sur blessure à un oeil suite un coup de coude du rugueux ex-futur Vert Stefan Mitrovic) et de Franck Tabanou (écarté depuis plusieurs mois). Ancien joueur (1990-1991) et ex-recruteur (de février à novembre 2011) à l'ASSE, Thierry Laurey remporte ainsi le premier trophée de sa carrière. Le club qu'il entraîne est le premier non qatari à gagner cette compétition depuis Sainté en 2013.

Mis à l'écart depuis le début de l'année par le HAC pour avoir refusé de prolonger son contrat avec le club doyen, Harold Moukoudi ne déprime pas. L'ASSE va lui verser une belle prime comme le rapporte ce soir Le Parisien.

"Saint-Etienne tient sa première recrue. Mercredi dernier, Harold Moukoudi s’est engagé en toute discrétion avec l’ASSE. Nous sommes en mesure de préciser que le bail court sur les quatre prochaines années. Courtisé par de nombreux clubs en France (Rennes, Bordeaux) et à l’étranger (Naples, Villarreal, Séville), il a adhéré au discours tenu par Jean-Louis Gasset. Ce dernier lui a présenté des garanties sportives en termes de temps de jeu. L'ancien international U20 empochera une prime à la signature d'un million d’euros pour son nouveau contrat."

Patrice Carteron, qui a remporté hier à Doha la Supercoupe d'Afrique avec le Raja Casablanca aux dépens de l'Espérance de Tunis, a comparé son club à l'ASSE dans un entretien accordé au site 360°sport.

"LE grand club du Maroc, c'est le Raja ! Il n'y en a pas d'autres. Quand j'étais en France, le Raja Casablanca, ça parle à tout le monde. Venir ici, relever le défi de rejoindre un club aussi populaire, c'est quelque chose de formidable. J'ai eu la chance de vivre des choses supers avec les Verts de Saint-Etienne. Je me reconnais beaucoup dans l'identité du Raja. Les Verts du Raja, c'est la même ferveur populaire."

Encore un doublé pour Jibril Othman

Pour le compte de la 18ème journée, les U15 de Jean-Philippe Primard recevaient Bourg en Bresse, une équipe qui les avait battus à l'aller, un peu contre le cours du jeu. Les Stéphanois ont pris largement leur revanche (3-0) et c'est mérité même si tout n'a pas été facile pour eux. Les voilà installés à la 2ème place à trois points des vilains qui se déplacent demain chez le 3ème, Chambéry.

Les Verts entamaient la partie pied au plancher. L'arrière droit Alex Hospital montait, faisait semblant de décaler vers l'extérieur et rentrait à l'intérieur du jeu. Il se faisait faucher alors qu'il était dans la surface de réparation. L'arbitre désignait le point de penalty et Jibril Othman ouvrait la marque (1-0, 10ème).
Quelques minutes plus tard, Youssef N'Joya N'Gapout, du côté droit, tirait un corner sortant, corner que Jibril Othman reprenait d'une superbe volée qui terminait superbement sa course à mi-hauteur dans le petit filet. (2-0, 18ème).
Mais les Verts, par la suite, perdaient un peu leur football, laissaient les Burgiens revenir dans le match et se procurer plusieurs occasions. Mais le gardien Alexandre Jammes veillait au grain et permettait à son équipe d'arriver au repos avec cette avance de deux buts.
Les Stéphanois, en deuxième période, reprenaient le dessus même si Alexandre Jammes devait s'employer dans un face-à-face avec un attaquant adverse. Mais la maîtrise du jeu était globalement stéphanoise et se concrétisait par un troisième but : Youssef N'Joya N'Gapout, du milieu de terrain, lançait parfaitement, dans la profondeur, Keryann Merat qui fixait côté gauche, entrait dans la surface et croisait sa frappe au sol. (3-0, 51ème).
Les Verts géraient ensuite parfaitement la fin de la rencontre pour s'imposer sur ce score de 3 à 0.

La composition : Jammes - Hospital, Abdellaoui, Fenkrouz (N'Gongar Christ 55ème), N'Gongar Alpha (Herek 63ème) - Marmorat (Besson 59ème), Jetishi, N'Joya N'Gapout (Marmorat 70ème) - Seda Mfukumoko, Othman, Merat.

La réaction de Jean-Philippe Primard : "La victoire est, dans l'ensemble, méritée. Mais le match n'a pas été aussi simple que l'on pourrait le penser, notamment, dans la deuxième partie de la première mi-temps, lorsque nous avons joué moins simplement, en nous compliquant la tâche et que Bourg a été très près de revenir dans la rencontre en se créant quelques occasions. Heureusement notre gardien Alexandre Jammes a fait trois arrêts qui ont empêché notre adversaire de revenir à 2-1, ce qui autait pu changer le cours du match. A la mi-temps, j'ai remobilisé les joueurs pour qu'ils reviennent sur de meilleures bases. On a ensuite retrouvé un peu de notre solidité défensive et inscrit rapidement un troisième but. Cependant Bourg n'a pas lâché et le match est resté intéressant jusqu'à la fin. 3-0 donc, mais aussi un tir de Jibril Othman sur la barre en première mi-temps et deux tirs sur les poteaux en deuxième mi-temps par Keryann Merat et Beni Seda Mfukumoko. Je n'oublie pas également la performance d'Alexandre Jammes, signe que cela n'a pas été aussi facile qu'on pourrait le penser." 

De la tête, Kurt Zouma a marqué dès la 5e minute de jeu le premier but de la victoire (2-0) des Toffees sur le terrain des Hammers lors de la 32e journée de Premier League. Pour rappel, l'ancien défenseur stéphanois avait déjà trouvé le chemin des filets cette saison, le 13 janvier dernier contre les Cherries.

Marvin Tshibuabua (n°4), Clément Roubat (n°3), Josué Gago (n°6) et Maxence Rivera (n°11) ont été décisifs

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum : renversants, les U19 stéphanois se sont imposés 3-1 cet après-midi sur le terrain de Castelnau Le Crès. Ils prennent la tête du classement avec un point d'avance sur Montpellier, qui joue demain à Monaco.

Si les Verts se sont procurés la première occasion à la 5e minute sur un centre côté droit de Tyrone Tormin repris de la tête à côté par Zakaria Bengueddoudj, les locaux ont profité du manque de mordant de l'arrière-garde stéphanoise pour ouvrir le score à la 10e sur leur première incursion de la rencontre. Sur corner bien tiré par Josué Gago côté gauche, Marvin Tshibuabua a égalisé six minutes plus tard d'un coup de tête imparable. Dominateurs mais peinant à pratiquer un jeu léché sur un terrain bosselé, les Verts ont eu l'occasion de prendre l'avantage à la demi-heure de jeu mais Tyrone Tormin a raté le ballon seul face aux cages. Sur un centre du remuant Maxence Rivera, l'international U18 a eu une autre occase avant la pause mais sa tête est passée juste à côté du poteau.

En seconde période, les Verts ont accentué leur domination sans parvenir à se procurer de franches occasions. Alors que Zakaria Bengueddoudj aurait pu bénéficier d'un penalty à la 52e, Baptiste Gabard a tenté en vain sa chance de loin à la 57e. Alors qu'il était bien lancé, Tyrone Tormin a poussé trop loin son ballon juste avant l'heure de jeu. Sur un corner tiré côté droit par Maxence Rivera, une tête puissante de Clément Roubat a permis aux Verts de prendre l'avantage à la 76e minute. En renard des surfaces, Marvin Tshibuabua a profité d'un tir d'Abdoulaye Sidibé repoussé par le poteau pour tuer le match à la 85e. Les locaux, qui n'auront jamais réussi à inquiéter le capitaine Nathan Crémillieux, ont terminé la rencontre à dix suite à une faute sur Alan Urie.

La compo : Crémillieux - Djile, Tshibuabua, Fofana, Roubat - Gago, Gabard (Sidibé, 63'), Mersel - Tormin (Urie, 85'), Bengueddoudj, Rivera (Aymar, 76').

La réaction de Razik Nedder :

"Ce n'était pas un match facile. Nos adversaires ont besoin de points pour se maintenir, ils auraient signé pour un nul. Ils ont attaqué avec une défense à cinq à trente ou quarante mètres de leurs buts. On avait peu d'espace sur un terrain peu évident à jouer. Dans le contenu on a été cohérent mais on a manqué de rigueur technique. Il y a eu pas mal de déchets dans des transmissions simples, c'est ce qui nous a empêchés de nous faciliter ce match. On a eu du mal à mettre du rythme, parfois on tardait trop à lâcher le ballon. Comme on manquait de rapidité dans les transmissions, leur bloc avait le temps de coulisser. On a essayer de renverser, on a eu quelques situations. Sur le but qu'on concède, on manque d'agressivité, on a peur de faire faute. C'est sur ces actions-là qu'on se dit que certains ont peut-être la Gambard en tête. On a peur du penalty, du carton. Heureusement qu'on égalise rapidement parce qu'ensuite ça peut être un match qui tourne en notre défaveur. En deuxième mi-temps, c'était sûr que nos adversaires allaient fatiguer. Cela nous a libéré des espaces mais c'est encore sur coup de pied arrêté qu'on a fait la différence. Sur des matches comme ça, les matches peuvent se décanter sur les coups de pied arrêtés. On a de bons joueurs dans ce domaine comme Clément.

On est satisfait, on va se coucher en leader ce soir. Dans le contenu, on a été globalement satisfaisant sur ce match un peu piège. J'avais dit aux garçons dans ma causerie de jouer libérés, de ne pas penser à la Gambard'. Hormis sur l'ouverture du score, c'est ce qu'ils ont fait. On va maintenant avoir le temps de préparer cette demi-finale contre Bordeaux. On regarde beaucoup de vidéos des Girondins depuis deux ou trois semaines. On les connaît. Ce n'est pas une équipe facile à jouer. Quand je vois leur style de jeu, ça ne m'étonne pas qu'ils n'aient pas encore concédé de but dans cette compétition. Il va falloir faire un grand match pour se qualifier, c'est une certitude ! Il y aura sûrement du monde pour nous encourager dans huit jours. On va préparer cette semaine tranquillement. Je ne serai pas là car je suis en fomation toute la semaine. J'ai grandement confiance en notre staff au centre de formation pour prendre le relais."