Jean-Louis Gasset n'a pas aimé l'état d'esprit de ses joueurs hier lors du match nul arraché à Amiens, comme l'attestent ces extraits de sa conférence de presse.

"Il va falloir mettre d’autres ingrédients si on veut arriver à notre objectif élevé. Ce soir, on a joué contre une équipe qui a lutté, qui se bat les uns pour les autres. Nous, on a joué un peu entre nous, limite arrogants à certains moments. Il va falloir qu’on réagisse au niveau de l’état d’esprit. On avait le ballon mais on le faisait transiter tellement lentement, que notre supériorité numérique ne se voyait pas.

On a joué avec beaucoup de suffisance. J’ai trouvé qu’on a joué un petit peu facile face à une équipe qui avait faim alors que nous, on donnait l’impression de ne pas avoir envie. Ce n’est pas dans nos habitudes. Il va falloir remédier à ça. On a 50 points, on va recevoir quatre fois. Mais il va falloir se ressaisir au niveau de l’état d’esprit alors que ce soir on a été largement insuffisant sur ce plan."

Impliqué dans la société Onze Leader qui s'occupe de joueurs, ayant investi dans la start-up Digitalize, et venant de rejoindre le pool de consultants de la chaîne de la Pravda, l'ancien latéral gauche stéphanois Benoît Trémoulinas raconte dans le quotidien sportif une anecdote qui démontre le sens du management de l'actuel entraîneur des Verts.

"Un jour, je ne me suis pas levé pour l'entraînement, parce qu'on avait fait une soirée avec le club, tous les joueurs, à Bordeaux. Mais ce qui est bizarre, c'est que les deux seuls joueurs à avoir séché l'entraînement étaient Soulé Diawara et moi (rires). Moi, j'étais jeune, c'était une de mes premières soirées. Jean-Louis Gasset m'a dit : "Voilà, t'as voulu suivre le grand, et voilà ce qui s'est passé..." J'ai essayé de dire que j'étais malade, mais ça n'a pas marché, les autres joueurs ont dit que j'étais en pleine forme dans la nuit (sourires). Laurent Blanc et Jean-Louis Gasset ont été top, ils m'ont dit que j'avais grillé mon joker, et qu'on n'en parlait plus. Et je n'ai plus raté d'entraînement. En fait, mon principe était de ne sortir que les soirs de victoire et d'être sérieux le reste du temps. Le problème, en 2009, c'est qu'on gagnait tout le temps (rires) !"

Dans les ultimes secondes du temps additionnel, les Verts ont arraché ce soir un point précieux en Somme, qui leur permet de conforter leur quatrième place avec deux points d'avance sur le cinquième phocéen.

Les Stéphanois, qui ont ouvert le score à la 16e minute grâce à une tête de Timothée Kolodziejczak sur un corner de Wahbi Khazri, ont joué plus d'une heure à onze contre dix suite à l'expulsion de Jordan Lefort, dernier défenseur fautif sur une percée d'Arnaud Nordin. Mais les Picards ont failli être fatals à cause du doublé de Moussa Konaté aux 23e et 61e minutes. Heureusement, Rémy Cabella a égalisé à la 95e d'une belle frappe enveloppée consécutive à un une-deux avec Wahbi Khazri. Un nul somme toute mérité pour des Verts qui ont tiré à trois reprises sur les montants (deux fois par Robert Beric, une fois par Wahbi Khazri).

Un triplé pour Yanis Lhéry, après une petite période de disette

Pour les U17 nationaux de Christophe Chaintreuil, il n'y avait aucune alternative à la victoire pour pouvoir garder les cartes en main avant les deux finales qui se profilent en vilaine terre le 28 avril et contre le FC Lyon, à l'Etrat, le 5 mai, un FC Lyon qui venait de conforter sa place de leader en s'imposant à Auxerre (0-3) quelques heures avant que les Verts ne reçoivent, et ne battent largement le FC Annecy sur le score de 5 à 0.

Ce ne sont pas les absences de Louis Mouton, Ahmed Sidibé et Bryan Djile, partis tous les trois à Bergerac avec la N2 de Laurent Batlles, qui ont perturbé un onze invaincu depuis le 20 octobre dernier, venant d'obtenir 8 victoires consécutives, les 7 dernières sans encaisser de but. 
Les Verts attaquaient pied au plancher, inscrivant un but suite à une action de Lucas Calodat qui mettait un ballon dans l'intervalle, ballon légèrement dévié sur Yanis Lhéry lequel, opportuniste, marquait de près, en une touche de balle, du gauche. (1-0, 8ème).
Peu après, Yanis Fethedine, après une belle combinaison au milieu, donnait un ballon à Marie-Gaël Mukanya, qui s'en allait battre le gardien d'un beau tir du gauche au ras du poteau opposé. (2-0, 15ème).
A la demi-heure, Yanis Lhéry, alerté à 25 mètres des buts, se retournait, fixait les défenseurs, rentrait dans la surface de réparation et enveloppait une frappe dans le petit filet, sur la gauche du gardien impuissant. (3-0, 27ème).
Dès la reprise, les Verts gardaient l'emprise sur le match. Lucas Gourna-Douath récupérait un ballon en pressant un défenseur qui faisait faute dans la surface. Il se faisait justice lui-même en transformant le penalty. (4-0, 48ème).
A l'entame du dernier quart d'heure, Saidou Sow, d'un ballon bien dosé par-dessus la défense, trouvait Yanis Lhéry qui, dans le bon timing, lobait le gardien avancé, inscrivant un triplé, signe d'une efficacité retrouvée. (5-0, 75ème).

La composition : Bourbia - Khoutri, Sow (cap), Vernet, Calodat - Fethedine, Morel (Fakhili, 70ème), Gourna-Douath (Bonnemain, 58ème) - Mukanya, Lhery, Saban (Vénus, 63ème)

La réaction de Christophe Chaintreuil : "Les résultats s'enchaînent bien, mais les autres ne laissent pas de points en route non plus. On a fait ce qu'il fallait.Je répète aux jeunes que, pour qu'on ait deux finales à jouer, il faut faire un sans-faute. Ce sans-faute, nous l'avons fait et c'est déjà une satisfaction. Aujourd'hui, le match était quasiment bouclé à la demi-heure puisqu'il y avait 3-0 à la 27ème minute. J'avais demandé de partir fort pour les presser et marquer rapidement. Annecy ne jouait plus rien. Face à de telles équipes, il ne faut pas laisser un espoir quelconque et faire la différence rapidement. C'est ce que nous avons fait et c'est très bien."

Comme à l'aller, l'équipe réserve a battu Bergerac ce soir lors de la 23e journée de National 2. Une performance d'autant plus remarquable que les Périgourdins étaient invaincus à domicile cette saison et que Laurent Battles a dû aligner une équipe inédite en ce week-end de Gambardella.

Après une première demi-heure équilibrée, les Verts ont ouvert le score à la 34e minute sur un penalty obtenu par Adrien Fleury (fauché dos au but à gauche de la surface) et transformé par Makhtar Gueye. Les locaux ont égalisé dans le temps additionnel de la première période sur un penalty discutable, l'attaquant ayant frappé dans Léo Pétrot.

En seconde période, les Stéphanois ont mal négocié de nombreux contres mais ont su marquer le but victorieux à l'heure de jeu grâce à une tête d'Augustin Bangoura (photo) sur un coup franc obtenu et tiré par Adrien Fleury. Remis de sa grave blessure au genou survenue dès la première journée le 11 août dernier à Mont-de-Marsan, Samy Baghdadi a joué les vingt dernières minutes de la rencontre.

La compo : Le Roy - Djile, Nadé, Pétrot, Panos- Valbon, Bangoura (Baghdadi, 70'), Chambost - Ghezali, Gueye, Fleury.

Laurent Batlles : "C'était un match équilibré. On est un peu malheureux sur l'égalisation juste avant la mi-temps. Mais ce coup du sort ne nous a pas abattus. Je suis très heureux. J'avais un groupe remanié avec deux U17 nationaux sur le banc, Louis Mouton et Ahmed Sidibé et un dans le onze de départ, Bryan Djile. Les garçons ont fait un gros match dans l'abnégation et dans l'envie. Le seul bémol, c'est qu'on a mal joué les contres et qu'on aurait pu aggraver le score. On n'a pas vraiment été mis en danger et de notre côté on n'a pas eu non plus de franches occases. On gagné chez une équipe qui était invancue chez elle. C'est un exploit. J'avais dit aux garçons avant le match qu'il fallait ne penser qu'à la victoire. Je leur ai dit qu'on était là pour gagner. On a gagné ! C'est bien sûr un très bon résultat mais le maintien n'est pas encore acquis. Il y a encore six matches à jouer, beaucoup de points à prendre. Ce championnat ets très serré, il ne faut pas de relâcher. On a encore beaucoup de travail à mettre en place."

L'ASSE continue de faire fonctionner le partenariat avec Roannais Foot 42. Après la signature du U12 Valentin Depalle, c'est maintenant Illan Ramirez, un U13 (né en 2006) qui rejoindra les Verts dès la saison prochaine, convention de deux ans à la clé, ainsi que l'annonce le site officiel du club roannais.

Le manager général, Vincent Decaluwe ne cache pas sa satisfaction : « C’est une excellente nouvelle pour le club avec l’officialisation de la signature d’un deuxième joueur à l’ASSE en l’espace d’une semaine. Pour Illan, comme pour Valentin, c’est totalement mérité car il a réalisé de nombreuses détections en deux ans, il était temps que cela se concrétise pour lui avec un club professionnel.
Nous sommes très heureux qu’ils rejoignent notre club partenaire, c’est une grande marque de confiance de miser sur lui, car il possède un gabarit atypique mais compense par des qualités techniques et une vision du jeu largement au-delà de la moyenne à cet âge.
Il part sur une convention de deux ans, et nous lui souhaitons bonne chance, en espérant qu’il réussisse.
La formation au RF42 se porte à merveille, puisque trois joueurs nous quitteront en fin de saison pour signer en club professionnel.
Pour le cas d’Illan, nous ne tirons pas la couverture qu’à nous, mais également à son premier club formateur, Rhin Trambouze Foot, pour le travail effectué lors de son passage avec eux. »

Convoité par Sainté l'été dernier, l'attaquant amiénois Moussa Konaté a affiché hier sa volonté de battre les Verts lors d'une conférence relayée par le site sénégalais Wiwsport.

"On sait que Saint-Etienne pourrait aller chercher une place en Europa League mais je sais surtout que l’on veut garder notre place en L1. J’ai confiance en mes coéquipiers et on jouera le match pour gagner. L’année dernière, on avait réussi à accrocher le PSG. Je ne pense pas que beaucoup de personnes auraient misé sur nous à ce moment-là et je suis persuadé que l’on peut faire un gros match contre n’importe quelle équipe avec ce groupe. Il faudra rester concentré sur chaque détail à chaque match. Toutes les rencontres seront importantes jusqu’à la fin de saison.

Il faut toujours rester méfiant, tout en gardant confiance en nos capacité. On doit continuer à aller de l’avant et garder cette ambition. Chaque week-end, je retrouve un peu plus mes sensations. Il y avait un peu de fatigue face à Bordeaux en raison des voyages durant la trêve mais je me sens bien cette semaine. J'avais trouvé une bonne complémentarité avec Serhou Guirassy. Mais on sait que l’on peut également être performant quand il n’est pas là et toute l’équipe contribue bien offensivement depuis plusieurs matchs."

Pisté par Sainté selon Le Progrès du 3 avril dernier, le jeune attaquant clermontois Florian Ayé (17 buts et 3 passes décisives cette saison en L2) ne manque pas de prétendants selon la dernière édition de L'Est Républicain.

"Pascal Gastien sait déjà qu’il aura du mal à le conserver car il est courtisé de tous les côtés. En France, on parle surtout de Saint-Etienne, mais de nombreux clubs étrangers sont également sur le coup."

Selon le site turc Bursada Bugün, le Fenerbahce de Damien Comolli convoite Neven Subotic, dont le contrat avec l'ASSE prend fin le 30 juin prochain. 

Sur le site Le 11 amiénois, le président du club picard Bernard Joannin se réjouit d'accueillir les Verts ce soir lors de la 31e journée de L1.

"Cela va être une grande fête sportive. Saint-Etienne est un magnifique club et le quatrième du championnat cette saison. On a une équipe très motivée et je suis persuadé qu'on va voir un très beau match de football. Je ne vais pas changer mon discours, il reste huit finales. Je n'ai pas donné d'objectif de points au coach et aux joueurs. Le seul objectif que j'ai donné, c'est celui d'aller chercher le maximum de points et de victoires sur cette fin de saison. Les joueurs ont montré contre Bordeaux qu'ils étaient prêts à aller au biut d'eux-mêmes. Ils vont jouer les huit derniers matches à fond. Je leur ai aussi promis une grande sérénité de la part des dirigeants. Il peut se passer n'importe quoi. On sera derrière eux à partir du moment où ils font les efforts les uns pour les autres."

Mené 2-0 sur le terrain d'Al Hazm lors de la 26e journée du championat saoudien, Al Hilal s'est finalement imposé 3-2 avant-hier grâce à un doublé de Bafé Gomis.

Resté mutique lors du mois de mars et battu la semaine dernière lors du match au sommet contre Al Nasr Riyadh, l'ancien attaquant stéphanois n'est plus que deuxième aussi bien collectivement (à un point du leader) qu'individuellement au classement des buteurs (19 pions soit 6 de moins que le Marocain Abderrazak Hamdallah).

Dans la dernière édition du Courrier Picard, l'entraîneur amiénois Christophe Pélissier évoque la réception des Verts (coup d'envoi ce soir à 20h00 au Stade de la Licorne).

"Notre objectif est de marquer des points à chaque match et avec notre organisation, notre cœur et notre envie d’aller de l’avant, on peut les gêner. Certes, Saint-Étienne est un gros morceau mais ce ne sera pas plus facile d’aller à Dijon samedi prochain. Ce n’est pas parce que c’est une équipe du Top 5 qu’on doit se recroqueviller. On doit tout mettre en œuvre pour dicter le rythme du match avec l’ambition d’aller de l’avant et de faire ce qu’on fait depuis quelques matches. Wahbi Khazri sera de retour. S’il n’y avait que lui... Bien sûr qu’il y a des individualités dont Cabella, Khazri ou M’Vila, un axe très important de leur équipe. Mais il faut répondre à ça de manière individuelle mais surtout de manière collective. Il ne faut pas de distance entre nos lignes, avoir un bloc compact pour les empêcher de prendre de la vitesse et c’est souvent le cas contre ce genre d’équipe."

Disposant d'un groupe une nouvelle fois amputé de nombreux jeunes retenus chez les pros et/ou en Gambardella, Laurent Batlles évoque le périlleux déplacement de son équipe à Bergerac dans la dernière édition du Progrès (coup d'envoi ce soir à 18h30).

"Comme d’habitude, nous allons tenter de trouver des solutions avec le groupe de joueurs restants, malgré les pépins rencontrés dans la semaine. Vogt et Sagun se sont blessés, mais Nadé est de retour de suspension. Nous ne jouons pas pour essayer de ne pas perdre, mais pour gagner. C’est une formation dure à battre chez elle qui a fait un gros parcours en Coupe de France, et qui possède des joueurs de talents qui ont connu le niveau professionnel. Nous devrons nous montrer costauds tout en essayant de marquer plus pour se mettre à l’abri, et s’éviter la même fin de match que face à Sète. Nous ne venons pas pour cadenasser le match, nous avons deux matchs à domicile qui vont suivre, et l’objectif est de se mettre dans la meilleure position avant. Pour cela, nous avons travaillé notre efficacité dans le dernier geste, mais aussi à la récupération du ballon, pour contrarier cette équipe."

Alors que Roro a seulement évoqué hier un "intérêt" pour le défenseur central du Havre Harold Moukoudi, la Pravda du jour assure que le joueur "a signé un contrat de quatre ans avec l'ASSE. Si les Verts ne devraient pas officialiser la venue de l'ancien international de l'équipe de France U20 avant une huitaine de jours, une source proche du dossier le considérait comme bouclé hier soir. Cela faisait pratiquement un an que la cellule de recrutement dirigée par David Wantier creusait cette piste."

Dans Le Progrès du jour, l'actuel directeur du centre de formation et un ancien pensionnaire de la maison verte (de 1999 à 2006) ne tarissent pas d'éloges sur l'entraîneur des U19 nationaux Razik Nedder, qui était encore sableur à l'usine quand il a rejoint le club il y a huit ans pour encadrer les U12.

Philippe Guillemet : "Acharné de travail, rigoureux dans la préparation de ses séances, Razik a su se construire un parcours atypique grâce à son engagement et à sa passion. Il a joué à l’ASSE, il est issu dun quartier de La Rivière où il n’y a que des supporters des Verts. Il a ça en lui. C’est plus facile pour le transmettre. C’est un vrai entraîneur, avec l’exigence du haut niveau chez les jeunes. Il fait également preuve de bienveillance avec ses joueurs."

Tony Basciu : "Razik est déterminé, il se donne les moyens de réussir. Son ascension à l'ASSE n'est pas une surprise et c’est mérité pour lui. Quand Julien Sablé l'a intégré dans le staff des pros, il s’est donné à 100 % en se disant : “Si ça doit durer, tant mieux, sinon j’aurais emmagasiné de l’expérience.” Il n’a pas calculé et ne s’est pas enflammé. C’est quelqu’un de plutôt réservé mais il a le cœur sur la main. Il peut paraître froid et hautain au premier abord mais c’est peut-être une carapace qu’il se donne. Il aime rire, est droit, juste et fidèle."

Roland Romeyer a assisté hier à Roanne au derby ligérien remporté par la Chorale contre Saint-Chamond. A la mi-temps de ce match de Pro B, le président du directoir de l'ASSE s'est brièvement confié au Progrès.

"Je viens régulièrement à la halle Vacheresse, quatre, cinq fois par an. J’ai des amis ici. Mais j’irai à Saint-Chamond. On est voisins aussi. Aujourd’hui, je suis supporter de Roanne parce que ça fait longtemps que je viens ici. C’est un match important pour eux. Ils ont raté la montée de peu la saison passée. Les joueurs de Roanne vont être invités à assister à un match à Geoffroy-Guichard. Mais j’ai des affinités avec Saint-Chamond aussi. Je suis plus footeux quand même. Je suis supporter de l’ASSE depuis 1957 ! Mais j’aime tous les sports, surtout les sports collectifs. Le basket, ça va très vite. C’est physique. Est-ce que j'ai pensé un jour diriger un club de basket ? Je ne me voyais même pas être président d’un club de foot !"

Timothée Kolodziejczak donne longuement son avis sur la VAR dans la dernière édition de la Pravda. Extraits.

"Quand on fait une faute que l'arbitre ne voit pas, l'assistance vidéo peut nous "couper la tête". C'est un outil nécessaire mais pas toujours utilisé à bon escient. Même les arbitres ne savent pas, notamment sur les mains. Ça va à 10 000 à l'heure, on défend les mains comme ça, et si une frappe arrive à deux mètres de toi, elle va atterrir sur ta main, tu n'as pas le temps de l'enlever. Quand tu tacles et que le centre vient sur ta main, comment tu fais ? Je ne vais pas défendre les mains dans le dos ! Franchement, c'est emmerdant. Je ne le fais pas car j'ai besoin de mes bras pour mon équilibre et me retourner. Mais c'est une histoire sans fin, qui dépend de l'interprétation des arbitres.

Je joue comme s'il n'y avait pas le VAR sauf sur les coups de pied arrêtés : avant, on prenait plus de risques, sur les tirages de maillot. Aujourd'hui, on fait plus attention, c'est plus compliqué de faire de petites fautes. Mais grâce au VAR, on voit également des petites fautes d'attaquant, des contrôles de la main ou sur les hors-jeu... Et cela simule beaucoup moins aussi. Le coach Gasset me le dit souvent : "Avance sur l'attaquant et va au contact avant qu'il n'entre dans la surface." Mais le foot reste un sport de contact. Parfois, on a l'impression qu'on n'a plus le droit d'aller au charbon. Sur le moment, ça va vite, tu gardes les réflexes d'avant et tu te fais "couiller " par le VAR.

Il faut être plus malin, avoir moins de vice. Je pousse moins, j'essaie en tout cas. Et les arbitres nous disent : "Attention, les gars, il y a la vidéo, ne mettez pas les mains ni les bras." Et je les ai déjà entendus dire aux gars qui gèrent l'assistance vidéo : "Attention au numéro 5, surveillez-le." Quand tu entends ça, tu sais qu'au moindre petit truc, c'est pour ta poire. Mais tu es obligé d'être proche de ton mec, de le pousser, et certains arbitres ne sifflent pas toujours car ils savent la particularité de ce sport. Mais inconsciemment tu fais plus attention. À l'avenir, cela va peut-être devenir plus simple pour un défenseur, avec une vision de jeu qui est plus dans l'anticipation, que pour un autre plus dans le corps-à-corps.

Quand sur un fait de jeu que tout le monde voit, il ne va pas demander le VAR par exemple, on se pose des questions. J'ai l'impression qu'ils ont peur que là-haut, on leur dise : "Tu as fait une erreur." Ils restent sur leur décision coûte que coûte. Dans ce cas, le VAR ne sert à rien. Ce n'est pas forcément parce qu'ils se sont trompés mais parce qu'ils n'ont pas vu, en raison de leur positionnement. Et puis cela va tellement vite ! Même nous, on estime qu'il y a penalty et, avec le recul, on se rend compte que non. Ils font des erreurs comme nous sur le terrain, c'est humain.

Tout le monde pensait que la vidéo allait révolutionner le football, qu'il n'y aurait plus d'erreurs et, au contraire, il y a plus de débats ! Pour vraiment juger la vidéo, il faut lui laisser plus de temps pour qu'elle se bonifie, que les arbitres apprennent à mieux la gérer, à l'apprivoiser. Pour le hors-jeu, les petites fautes dans la surface, c'est top, mais le foot reste un sport spontané, et les arbitres sont assez compétents pour gérer seuls, quitte à ce qu'ils fassent des erreurs. C'est une année de transition pour le football, mais le VAR doit être amélioré."

Auteur du but victorieux des Girondins au match aller le 5 décembre dernier, Pablo sera suspendu le dimanche 14 avril à Geoffroy-Guichard. Le défenseur central brésilien a en effet été expulsé ce soir lors de la victoire de Bordeaux contre l'OM pour avoir donné un coup d'épaule à Mario Balotelli. Pour rappel, Vukasin Jocanovic et Nicolas De Préville rateront également cette rencontre de la 32e journée pour avoir mangé trop de biscottes.

Trois joueurs sous contrat avec l'ASSE étaient titulaires ce soir au stade Gabriel-Montpied lors de la 31e journée de L2. Malgré la première mi-temps très percutante de Franck Honorat et la prestation encourageante de Nelson Alpha Sissoko (remplacés tous les deux à la 74e minute), l'ASNL de Vagner (décevant, non décisif et remplacé à la 82e) s'est imposée 3-2.

Nancy reste barragiste mais compte désormais cinq points d'avance sur Béziers, qui s'est incliné 3-1 à Lorient malgré un but de Julien Cétout. Un autre ancien Vert a fait trembler les filets ce soir : Anthony Le Tallec, auteur d'un doublé lors de l'écrasante victoire d'Orléans à Grenoble (4-0).

Entraîneur de Bergerac (12e sur 16, 29 points), Nicolas Le Bellec s'est confié au quotidien Sud-Ouest avant de recevoir l'équipe réserve de l'ASSE (11e, 30 points) ce samedi à 18h30 lors de la 23e journée de National 2.

"Il reste sept journées, le sprint final est lancé. La lutte pour le maintien concerne beaucoup d'équipes, dont Saint-Etienne et nous. Comme toutes les équipes réserves, les Stéphanois ont des joueurs athlétiques et puissants, qui vont vite vers l’avant, qui ont des qualités naturelles, sont techniques. On s’attend à une équipe insouciante. On est la troisième meilleure équipe à la maison, à nous de confimer notre belle série à domicile en étant solides derrière et efficaces devant. On a encore fait des piqûres de rappel sur l’état d’esprit, car dès que l’on relâche un peu, c’est dangereux. On a pris le parti de rester là-dessus et de ne pas forcément aller plus loin. Il y a des groupes comme celui de cette année où il faut aller à l’essentiel et ne pas s’éparpiller."

Privé d'Aït-Bennasser, en plus des blessés sérieux, et comme il l'avait annoncé, Jean-Louis Gasset a bel et bien appelé des jeunes puisque ce sont 4 joueurs pouvant postuler à la Gambardella qui figurent dans ce groupe de 20 joueurs : Saliba, Kenny, Abi et Benkhedim qui enchaine une deuxième présence dans le groupe. Comme prévu, Khazri et Perrin sont là

Ruffier, Moulin, Vermot

Perrin, Subotic, Kolodziejczak, Debuchy, Saliba, Polomat

M'Vila, Vada, Cabella, Kenny, Benkhedim

Khazri, Beric, Hamouma, Diony, Nordin, Abi

Sur une passe de Cheikh Mbengue, , Ole Selnaes a marqué aujourd'hui d'une somptueuse frappe du gauche en pleine lucarne le but de Shenzhen contre Luneng, qui a finalement égalisé grâce à pion de l'ancien international italien Graziano Pellè.

Licencié hier par l'ASSE après 31 ans de bons et loyaux services, Gilles Rodriguez (59 ans) revient pour nous sur ses vertes années.

" J'aurai passé plus de trente ans à l'ASSE. Je suis entré au club en 1987 en tant que joueur. C'est Gérard Fernandez qui est venu me chercher à L'Etrat. J'ai joué de 1987 à 1992. J'étais un modeste milieu de terrain, j'ai fait quelques matches en D3 avec la réserve. Je n'ai pas hérité des qualités de buteur de mon père qui a lui joué en équipe première de l'ASSE. De 1992 à 1995, j'ai été éducateur à l'école de foot. De 1995 jusqu'à hier, j'étais au centre de formation. Je suis juste parti la saison 2006-2007 car j'étais en désaccord total avec mon directeur de l'époque, Luc Bruder. Je ne retiens que de bonnes choses de mes vertes années. Avoir appartenu à cette institution qu'est l'ASSE, c'est très valorisant. J'ai voyagé, j'ai traversé la France du Nord au Sud et d'Est en Ouest. On est même parti aux Bermudes une année avec Romain Revelli. Tu ne peux pas faire ça n'importe où ! J'ai beaucoup apprécie de travailler avec toutes ces générations de jeunes joueurs, j'ai encore des contacts avec certains d'entre eux. J'ai connu de très bons moments, d'autres un peu plus difficiles. C'est le lot d'une carrière, parfois ça barde, on s'engueule. Je suis également resté en contacts avec des collègues formateurs. Avec Lionel Vaillant notamment, car j'ai beaucoup aimé notre collaboration. On a co-entraîné les U17 qui ont été champions de France en 2013 et finalistes en 2016.

J'aurai eu la chance pendant ma carrière de former de belles générations. J'ai notamment eu celle des 85 avec les Loïc Perrin et les Bafé Gomis, de belles personnes et de grands joueurs. Mais j'ai aussi de très bons souvenirs de garçons qu'on n'a pas gardés car humainement, c'étaient des mecs supers. Tu apprends de tout, dans la résussite comme dans l'échec. J'aurais aimé que ça se finisse autrement mais j'ai eu des problèmes de santé et de toute façon j'étais proche de la retraite, en bout de course. Je me suis fait poser une prothèse au genou il y a un an. J'ai eu des grosses complications suite à cette opération au niveau de l'anesthésie. Je ne peux toujours pas rester longtemps debout. Ma prothèse est bien posée, c'est un problème d'ordre neurologique. Je ne reprenais pas de muscles, mon quadriceps ne se développait pas. En principe ça devrait revenir dans six mois. Je fais essentiellement du vélo. J'espère que tout sera revenu en ordre d'ici la fin de l'année. Je devais reprendre début février mais la médecine du travail m'a déclaré inapte. Le club n'a pas pu me reclasser. Ils n'ont pas trouvé de poste pour moi donc j'ai été licencié hier. Avec le club on se quitte bons amis, y'a pas de souci. Ils m'ont remplacé par un jeune, Sylvain Gibert. C'est bien."

Merci pour tout Gillou et prends soin de ton genou !

C'est la mauvaise nouvelle du jour annoncée en conférence de presse par Jean-Louis Gasset :

"On retrouve Khazri et Perrin. On perd Aït Bennasser qui ressent une gêne quand il joue du pied gauche. Chaque semaine il faut composer avec quelque chose."

Le coach se réjouit néanmoins du retour de Wahbi Khazri :

"il reste 8 matchs on récupère notre meilleur buteur, c’est positif. J’espère que Khazri aura pris conscience qu’il ne doit plus prendre de carton et qu’on aura besoin d’un grand Khazri pour finir au mieux cette saison. C’est le meilleur buteur de l’équipe. On espère qu’avec lui on va arriver à l’objectif."

Il fixe également les objectifs sur la fin de saison :

"Je n’aime pas trop regarder le calendrier des autres. Je regarde le chemin qu’il nous reste à faire. Il nous reste huit finales. On jouera les 8 pour les gagner. Pensons à Amiens d’abord.

Il semble que l’équipe d’Amiens a trouvé un équilibre et que l’entraîneur a trouvé une base. Ils sont dans une bonne passe. On sait à quoi s’attendre.

La Gambardella est importante. Mais le match de L1 est prioritaire. Il y a aussi la CFA qui doit encore aller chercher 2/3 victoires. Des jeunes seront dans le groupe pro pour demain"

Gasset a également tiré des enseignements des 2 précédentes victoires :

"Le match face à Nîmes ça a été tout l’inverse de Caen. Quand on n’a pas la maîtrise technique au milieu et qu’on se fait ouvrir le score ça devient encore plus dur. On a souffert en deuxième en frisant la correctionnelle une ou deux fois."

Enfin, il a évoqué le mercato et les arrivées prévues :

"Dans le mercato de janvier on avait creusé quelques pistes. On avait trouvé de bonnes idées pour étoffer le groupe. Ça s’est concrétisé cette semaine, tant mieux. On verra où on est en fin de saison. C’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens."

Après avoir éliminé les Dogues en quart, les protégés de Razik Nedder recevront les U19 girondins en demi-finale de Coupe Gambardella ce dimanche à 15h00. Entraîneur des U19 bordelais, Jean-Luc Dogon (photo) évoque cette rencontre dans la dernière édition du quotidien Sud-Ouest.

"Bien sûr, j’aurais préféré jouer à domicile. Nous risquons en plus de rencontrer une équipe qui va faire redescendre des jeunes pros pour forcer la décision, une formation assez physique et solide, sans faille dans toutes ses lignes. Mais on peut se dire aussi qu’ils auront une pression supplémentaire sur les épaules pour ne pas se louper à la maison. Et puis, nous pouvons nous appuyer sur quelques arguments. Mon groupe se montre défensivement très solide. Depuis le début de notre parcours en Gambardella, nous n’avons d’ailleurs encaissé qu’un but. De toute façon, notre force c’est le collectif. Ça cogite peut-être un peu mais je n’ai pas trouvé mon collectif perturbé. Ce week-end, j’ai fait tourner pour économiser quelques joueurs et ne prendre aucun risque. Je sens mes garçons déterminés, ils attendent ce match à Saint-Étienne. Une finale au Stade de France, ce n’est quand même pas rien. Pour le formateur que je suis, j’estime en plus que nous gagnons du temps sur l’apprentissage d’un joueur. Ce n’est que du positif."

Pour rappel, le match sera à suivre en direct sur la chaîne youtube de la FFF :

Sur le site de So Foot, Benoît Trémoulinas donne son avis sur Bordeaux, attendu à Sainté le dimanche 14 avril à 17h00 lors de la 32e journée. Au détour de cet entretien, l'ancien latéral des Girondins et des Verts rend un hommage inattendu au président des vilains. Extraits.

"Bordeaux est le club qui m'a tout donné, j'y ai passé 19 ans. J'ai gagné deux coupes d'Europe avec Séville, mais ce titre de champion avec Bordeaux restera le plus beau trophée de ma carrière. Je regarde les matchs des Girondins, même si ce n'est pas toujours évident. C'est une saison difficile, avec un coach qui n'avait pas le droit de se lever, le préparateur physique qui donnait les consignes... Inconsciemment, c'était peut-être un peu compliqué pour les joueurs. Paulo Sousa est arrivé avec de nouvelles méthodes, on espère que ça ira mieux. Bordeaux doit être au moins dans le top 5, ça fait mal de les voir dans le ventre mou.

Cette équipe à un mal fou à inscrire des buts. C'est paradoxal, parce qu'il y a quand même des bons joueurs. Briand a du vécu, c'est un vrai buteur, Kamano a bien démarré la saison, mais cette histoire au mercato l'a touché psychologiquement, Karamoh est très talentueux mais irrégulier... Cette équipe avait peut-être besoin d'un nouvel entraîneur, avec une autre approche tactique. Jouer à 3 derrière quand l'équipe a le ballon, et à 4 quand elle le perd, c'est un système compliqué à maîtriser, c'est pour cela que ce n'est pas plus mal que Paulo Sousa soit arrivé en cours de saison. Cela va lui permettre de jauger son effectif, et de mettre en place ses méthodes.

Elie Baup dit que Lyon a une cohérence depuis toujours, ils sont à l’unisson, de la formation jusqu’aux pros .Aulas est quelqu'un que j'admire énormément, parce qu'il a toujours réussi à maintenir son club en haut du classement, en investissant dans un centre de formation qui lui permet de vendre des joueurs très cher, comme Lacazette ou Tolisso. Au niveau des infrastructures, Bordeaux n'a pas trop changé. Mais le club est en phase descendante depuis le départ de Laurent Blanc. Sagnol et Gourvennec ont échoué. Seul Francis Gillot s'en est sorti, en remportant une Coupe de France et en atteignant les huitièmes de finale de l'Europa League.

Pour être en haut du classement, il faut un effectif complet et cela coûte cher. Bordeaux n'a pas les moyens de s'offrir un buteur à 15 millions d'euros, contrairement à d'autres équipes du championnat. Le nouveau stade de Bordeaux est très beau, très design, mais il est également très impersonnel. On a besoin que ce stade vive, que les sièges soient bleu, que le scapulaire soit dans les tribunes. Ce gris, là, c'est embêtant, surtout qu'il est rarement plein. Je suis nostalgique deu Parc Lescure à 100%, comme beaucoup de supporters. J'y ai passé tellement de bons moments, même si le tunnel était très long.

Heureusement que les Ultramarines ne lâchent rien. D'ailleurs, j'en profite pour les saluer. Ils nous ont soutenu lorsqu'on avait besoin d'eux, à domicile comme à l'extérieur, même en coupe d'Europe. Quand on est allé jouer à Tampere, en Finlande, ils étaient dix, mais ils étaient là. Je leur tire mon chapeau, parce que c'est important qu'ils soient toujours là dans la période compliquée que traverse le club. Le public fait gagner des points, c'est sûr. Je l'ai bien senti l'année du titre, ou en Champions League. Il nous aide, nous revigore, nous permet de trouver notre second souffle. J'ai ressenti la même chose à Séville, où les supporters sont très importants."

Un mois et demi après son coéquipier stéphanois Wahbi Khazri, Yann M'Vila sera l'invité du Canal Football Club ce dimanche soir.

Déjà averti contre Lille le 10 mars, Yann M'Vila a mangé lundi une biscotte face aux Crococodiles. Comme Wahbi Khazri, le numéro 6 des Verts est donc sous la menace d'une suspension. Merci au potoanute ozzy pour la mise à jour de son incontournable tableau des cartons !

.... le tableau complet des suspensions (depuis le début de saison) .... ici

quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

Ayant marqué lundi dernier son 29e but sous le maillot vert, Robert Beric se confie dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Je me sens très bien ici. J’aime ce stade, ce club, ces supporters. J’ai eu la chance au cours de ma carrière de jouer dans des clubs où il y avait une belle osmose avec les supporters. Mais je dois dire qu’ici, je suis comme un poisson dans l’eau. Avec les meilleurs supporters de France derrière moi. Dès le premier jour, quelque chose s’est passé que je ressens encore. Je ne sais pas pourquoi mais la connexion est bonne entre nous. J’essaie toujours de donner le maximum sur le terrain et c’est peut-être pour cela que les fans m’apprécient autant.

Je me sens beaucoup plus à mon aise dans les 16 mètres. C’est là où je me sens le plus épanoui. À titre d’exemple, au Rapid de Vienne, sur les 27 buts que j’avais marqués en une saison, celle précédant mon arrivée ici, j’en avais mis 26 depuis l’intérieur de la surface et un seul d’en dehors. Je dépends beaucoup de l’équipe. La surface, c’est ma maison, mon jardin. Je voudrais avoir plus d’explosivité. C’est ma priorité. Avoir le coup de rein tout de suite. C’est quelque chose que je travaille.

Quand nous sommes dominateurs dans un match, c’est là que j’arrive à m’exprimer le mieux. Si notre équipe défend et procède en contres, ce n’est pas le meilleur contexte pour faire valoir mes qualités. Je préfère quand on a le ballon pour faire parler la poudre. Le plus important est d’être prêt quand on fait appel à vous. Même pour deux ou trois minutes. Pour ma part, je ne veux jamais abandonner. Je viens d’un petit village de Slovénie et j’ai dû me battre pour arriver jusqu’ici. Jouer dans un des cinq plus grands championnats au monde. Je suis un privilégié.

Mon idole, c'était le Brésilien Ronaldo et j'étais fan de tous les clubs dans lesquels il a évolué. Mais celui qui m'a inspiré par son style, c'est l'attaquant italien Pippo Inzaghi. C'est quelqu'un qui vivait pour le but, qui avait faim de buts et chaque fois qu'il marquait, on avait l'impression que c'était le dernier but de sa carrière. C'était le meilleur attaquant au monde dans les 16 mètres. C'était son jardin. J'essaie de m'inspirer de lui."

A bientôt 38 ans, Daisuke Matsui joue encore à Yokohama en D2 japonaise, où il a comme coéquipier Kazu Miura (52 ans), plus vieux footballeur professionnel du monde. L'ancien flop stéphanois espère offrir prochainement un cadeau à celui ayant inspiré le personnage d'Olivier Atton dans "Olive et Tom". "Je continue grâce à lui. J'ai commencé avec lui à 19 ans, il m'inspire. Je suis allé en stage avec lui à Guam, j'ai vu comment il s'entraînait, c'est incroyable. Il a la passion pure, on dirait un gamin. Je veux obtenir un penalty pour qu'il le tire et puisse marquer un but" déclare dans la Pravda de ce vendredi l'ex-numéro 22 des Verts.