Rossi Bozi, auteur du but peu avant la mi-temps (photo de Thomas99)

Après la lourde défaite de la semaine dernière contre Ain Sud (1-5), les U18 de Sylvain Gibert effectuaient aujourd'hui le déplacement chez un cador de la poule, Lyon Croix Rousse, un bel adversaire qui vient d'éliminer Clermont-Foot en coupe Gambardella. Après un début de match très difficile, les Verts (dont il faut rappeler qu'ils rendaient deux ans à leurs opposants) sont revenus dans la partie pour finalement s'incliner sur le petit score de 2 à 1.

Après un round d'observation équilibré, les Stéphanois avaient la malchance de perdre leur capitaine, Halifa NGongolo sur blessure. Dans la continuité, Youssef N'Joya N'Gapout, qui venait d'entrer, perdait un ballon en milieu de terrain, et un attaquant adverse, puissant et rapide, partait en contre pour conclure, dans un angle fermé, d'une superbe frappe dans la lucarne. (1-0, 11ème).
Quasiment dans la foulée, les Verts, trop spectateurs, se faisaient facilement éliminer par un attaquant lyonnais qui centrait un retrait pour son collègue esseulé, lequel concluait sans peine. (2-0, 13ème).
Lyon, euphorique, continuait à attaquer durant la première demi-heure et obtenait un penalty à la 35ème minute, mais Lenny Montfort, d'une superbe parade, stoppait le tir puissant adverse, permettant aux Verts de rester dans le match, des Verts qui se ressaisissaient et qui allaient réduire la marque avant le repos : Mohamed Ali Diadie récupérait un ballon bien ressorti en milieu de terrain, alertait, dans la profondeur, Rossi Bozi qui, d'une frappe croisée du gauche sortait vainqueur de son face-à-face avec le gardien. (2-1, 43ème).
En deuxième période, les Verts se montraient plus présents et auraient pu égaliser si un poteau, à la 63ème minute, n'était venu annihiler la frappe enroulée de Youssef N'Joya N'Gapout, qui venait d'éliminer deux adversaires. Cinq minutes plus tard, sur un corner, le ballon, après une erreur du gardien, longeait la ligne sans entrer dans le but. Les Lyonnais, quant à eux, jouant plus bas, procédaient par contres, utilisant la vitesse de leurs attaquants, mais Lenny Montfort, excellent, veillait au grain. L'arbitre mettait fin à la confrontation en sifflant la fin du match à la 88ème minute ! 

La composition : Montfort - Zarzour (Moyo, 46ème), Ahmane, Christ N'Gongar, Gonnet - T.Diallo, NGongolo (cap) (N'Joya N'Gapout, 10ème), M.Moueffek - Ali Diadie (Bozi, 80ème), Bozi (Othman, 55ème), Merat. 
   
La réaction de Sylvain Gibert : "Nous savions que nous allions affronter un bel adversaire qui obtient de bons résultats en championnat et en coupe Gambardella. Nous avons joué dans un contexte pas facile contre une équipe soutenue par tout le quartier. Après une entame équilibrée, nous avons perdu notre capitaine sur blessure, et, sur le flottement qui a suivi, nous encaissons deux buts en trois minutes. C'est un peu notre faiblesse, ce manque de moral et cette déconcentration dès que nous prenons un but. Ensuite, nous avons subi mais laissé passer l'orage face à une équipe en pleine confiance. Notre gardien, nous a maintenus dans le match en arrêtant un penalty. C'est sûrement le tournant de la rencontre, car nous commencions à relever la tête, et cela s'est concrétisé par notre réduction du score peu avant la mi-temps. J'ai demandé aux joueurs de se montrer plus présents dans les duels, c'était nécessaire face à une équipe aussi athlétique. Notre deuxième mi-temps a été plus maîtrisée avec plusieurs opportunités de conclure, dont une s'est terminée sur le poteau. Il faut aussi convenir que Lenny Montfort a été extrêmement efficace devant les contres adverses. Les joueurs étaient déçus, mais cela fait partie de l'apprentissage face à des équipes du haut du classement qui nous dominent sur le plan athlétique. On doit apprendre de ces matchs."         

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum grâce au potonaute franck42, envoyé spécial au stade Salif Keita de l'Etivallière : poursuivant leur parcours sans faute (8 victoires pour auant de journées disputées), les Vertes ont battu 3-1 une faible équipe de Grenoble cet après-midi.

Devant près de 150 spectateurs, les Amazones se sont mises à l'abri dès la première mi-temps grâce à un doublé de Laury Jesus puis un pion de Pilar Khoury. Un peu trop faciles en seconde période, les protégées de Jérôme Bonnet ont permis aux visiteuses de réduire le score sur penalty.

Selon Sky Sports, Zinedine Zidane aimerait attirer au Real Madrid William Saliba, actuellement sous contrat avec Arsenal jusqu'en 2024. Reste à savoir si le numéro 4 de l'ASSE, souvent comparé à Raphaël Varane, jouera un jour comme lui sous le maillot merengue...

Pour la 17e fois depuis la saison 2011-2012, les Verts ne pourront pas compter sur le soutien de leurs kops ce soir. Pas sûr que cette déplorable absence ait une incidence sur le résultat si l'on se référe aux stats des potonautes clements et toon.

2011-2012: 1-0 Dijon (KN & KS)
2012-2013: 0-0 Bordeaux (GA en HP absents)
2013-2014: 0-0 Rennes (KN)
2014-2015: 2-0 Lorient (KN)
2016-2017: 1-0 Guingamp (KN)
2016-2017 (CDL): 0-1 Nancy (KN)
2016-2017: 1-1 Rennes (KN & KS)
2017-2018: 1-0 Nice (KN & KS)
2017-2018: 1-1 Nantes (KN & KS)
2017-2018: 0-4 Monaco (KN & KS)
2017-2018: 2-1 Troyes (KS)
2018-2019: 2-1 Guingamp (KN & KS)
2018-2019: 0-0 Amiens (KN)
2018-2019: 2-1 Strasbourg (KN & KS)
2019-2020: 1-1 Brest (KN)
2019-2020: 2-2 Amiens (KN & KS)

Bilan des saisons 2011/2012 à 2018/2019 uniquement à domicile : 55,27% de victoires, 25,66% de nuls et 19,07% de défaites.

Bilan des matches sous huis clos sur cette même période : 56,25% de victoires, 31,25% de nuls et 12,5% de défaites.

Comme le rapporte aujourd'hui Nice-Matin, l'entraîneur monégasque a eu des mots sympathiques pour son homologue stéphanois avant de le défier ce soir à Geoffroy-Guichard.

"Claude, c'est un ancien du club, je l'admire beaucoup, il a déjà fait beaucoup de bon travail. Je crois qu'il va faire aussi du bon boulot à Saint-Etienne, mais je n'espère pas ce dimanche. L'ASSE joue les places européennes, a gardé l'ossature de la saison passée qu'elle a fini à la quatrième place. C'est un match très important pour nous, l'objectif est de le gagner.

Slimani est forfait mais Augustin et Baldé sont capables de faire du très bon boulot, je suis serein. Augustin a fait un gros match contre l'OM mais les deux sont performants. Je compte beaucoup sur l'intensité qu'ils peuvent mettre, sachant que celui qui ne débutera pas pourra rentrer en cours de match.

Ben Yedder est un finisseur, il peut frapper des deux pieds, il a la technique du buteur, il comprend bien la stratégie de l'équipe. Le jeu de tête n'est pas son principal atout mais il est très capable de décrocher et de jouer en deuxième attaquant.

Nous avons remporté cinq de nos six derniers matches. Je pense que nous sommes plus solides, plus équilibrés, l'équipe joue plus en bloc, c'est important d'avoir cette solidité collective. Je ne pense pas que l'erreur de Lecomte face à l'OM traduise un manque de sérénité. C'est notre numéro un, on a confiance en lui."

Crédit photo : L'Equipe

Harold Moukoudi, qui avait fait sa première apparition en sélection du Cameroun le 12 octobre dernier lors d'un match nul et vierge contre la Tunise à Radès, n'est qu'en liste d'attente pour le match des éliminatoires de la CAN qui opposera les Lions Indomptables aux Requins Bleus le 13 novembre prochain. N'ayant pas joué la moindre minute depuis l'arrivée à l'ASSE de Claude Puel, le numéro 2 des Verts n'aura probablement pas l'occasion de défier Vagner à Yaoundé...

Fabio Frasconi, qui a entraîné William Saliba à Bondy puis à Montfermeil, ne tarit pas d'éloges sur le numéro 4 des Verts dans un entretien accordé à Eurosport. Extraits.

"Je n’ai jamais vu un gamin qui avait autant envie de signer professionnel : il connaissait tous les recruteurs de la région, même ceux qui n’avaient pas la parka du club qu’il représentait. Il joue comme un sénateur. Je ne l’ai vu qu’une fois sous pression : pour son premier match avec l’équipe de France U16. Il n’a pas été bon du tout mais il a rejoué trois jours plus tard, le coach lui a fait confiance. Ça a agi sur lui comme un déclic. Il a compris que chaque match n’agissait pas forcément comme un couperet.

Ce qui plaît, c’est que même s’il a signé à Arsenal cet été, même s’il gagne beaucoup d’argent, même s’il est appelé régulièrement en équipe de France, il n’a jamais changé et c’est un signe énorme de maturité. Regardez-le après le derby : c’est lui qui met l’ambiance, c’est lui qui lance le cri de guerre. Il joue comme s’il s’inscrivait dans le très long terme avec les Verts alors qu’il jouera chez les Gunners en fin d’année. Il a un état d’esprit incroyable.

William, c’est Dragon Ball Z. Quand le niveau s’élevait, quand l’équipe était en difficulté, il se transformait. Une fois, lors d’une partie de Five, il restait dix secondes à jouer et il fallait absolument marquer pour franchir le tour. Alors, il a pris le ballon, il a dribblé quatre joueurs pour marquer. A l’inverse, quand c’était plus facile ou plus faible en face, il était mois bon."

Dans la dernière édition du Parisien, deux ailiers stéphanois se réjouissent de travailler sous les ordres de Claude Puel.

Arnaud Nordin : "Il s’appuie beaucoup sur des détails tactiques. On a davantage de repères avec lui.  Il est très à cheval sur la vie de groupe, la  ponctualité, les prééchauffements en salle de musculation. Il n’a pas peur de faire confiance à des joueurs moins expérimentés. Ça nous donne envie de nous battre pour lui."

Denis Bouanga : "Quand il nous parle, tout le monde écoute. On est tous concernés. Il nous apporte de l’exigence, de la confiance."

Crédit photo : Nicolas Tucat - AFP

En conférence de presse, Claude Puel a tenté hier d'expliquer pourquoi l'ASSE est avant-dernière à domicile cette saison.

"Ici, les équipes viennent surtout pour défendre. Elles mettent un bloc en face, elles jouent bas, et on a une équipe, comme beaucoup en France, plus à l'aise en contre que sur des attaques placées. On doit progresser dans le jeu et être en capacité de jouer, de bouger un bloc adverse. Pour avoir de la régularité, il faut avoir un jeu complet."

Crédit photo : L'Equipe

Ancien milieu de terrain de l'ASSE et ex-coéquipier de Claude Puel à Monaco, le recruteur des Aiglons Serge Recordier parle de l'actuel entraîneur des Verts dans la dernière édition du Progrès.

"Il aime s’amuser mais ne fait pas n’importe quoi. Il n’a jamais dévié là où certains se sont peut-être laissés aller. Il avait des objectifs. Il n’était peut-être pas surdoué mais il avait un mental extraordinaire. Il était très fort tactiquement et dans la compréhension du jeu. Le premier nom que l’entraîneur devait mettre, c’était le sien. Marcel Dib et lui étaient très complémentaires."

La Pravda et Le Progrès n'ont pas encore trouvé un onze de départ de Puel depuis que ce dernier entraîne les Verts. Et si leur cinquième tentative était la bonne, les absences de Perrin, M'Vila et Khazri leur facilitant la tâche ?

Le quotidien sportif annonce un 4-2-3-1 avec Boby la pointe :

Ruffier - Debuchy, Saliba, Kolodziejczak, Silva - Cabaye, Youssouf - Hamouma, Boudebouz, Bouanga - Beric.

Le quotidien régional prédit quant à lui un 3-4-2-1 avec notre gai Luron en 9 :

Ruffier - Fofana, Saliba, Kolodziejczak - Debuchy, Cabaye, Youssouf, Silva - Boudebouz, Bouanga - Hamouma.

Comme prévu, Marvin Tshibuabua a fait ses débuts en Coupe du Monde U17 ce soir à Goiania (Brésil) lors du match pour du beurre entre des Français déjà qualifiés pour les huitièmes de finales et des Haïtiens déjà éliminés.

Le protégé de Razik Nedder a joué l'intégralité de la rencontre, remportée poussivement 2-0 par les Bleus grâce à un doublé réalisé par l'avant-centre rennais Georginio Rutter dans le dernier quart d'heure.

Auteur de son premier pion avec la Roma lors de la 11e journée de Série A, l'ancien milieu de terrain stéphanois Jordan Veretout a marqué aujourd'hui sur penalty le second but de la victoire (2-1) des Giallorossi contre un Napoli privé des anciens latéraux des Verts Kévin Malcuit et Faouzi Goulam. 

Victime d'une lésion du ligament croisé antérieur et du ménisque du genou droit dimanche dernier face à la SPAL, le premier a été opéré mercredi. Le second, qui ne semble plus entrer dans les plans de Carlo Ancelotti, a fait venir cette semaine 36 enfants algériens dans le cadre de sa fondation. Selon Mundo Deportivo, il pourrait rebondir à l'Atlético Madrid au mercato d'hiver.

Razik Nedder nous a livré sa réaction suite à la défaite concédée à domicile par la réserve ce soir face à Romorantin (1-3).

"Je trouve qu'on fait une entame de match correcte, la première mi-temps était plutôt équilibrée. Mais a eu un problème de gestion de la profondeur, notre charnière centrale n'a pas réussi à régler ce problème soit par le placement, soit par les jambes face à des adversaires ayant de la vitesse. On a été en grande difficulté dans ce domaine. Bien sûr, ou pourrait jouer plus bas et ne pas laisser d'espace dans notre dos. Mais ça n'a jamais été notre philosophie, notre projet de jeu. Si tu te mets bas et que tu subis, c'est difficile.

On n'a pas très bien fini la première mi-temps, on a commencé à perdre un petit peu le fil après le but qu'on a pris à la demi-heure de jeu. Ce qui m'a le plus embêté, c'est l'état d'esprit. Je n'ai pas vu une équipe assez déterminée. On n'a pas été assez conquérants. T'es chez toi, tu joues ta peau, tu joues le maintien, il faut envoyer plus que ça ! A la mi-temps on a eu des mots, on a dû secouer un peu les garçons. Se battre, ça fait partie de mes valeurs, ce manque de combativité m'embêtait beaucoup. Je trouve qu'on est revenu avec de bien meilleures intentions. On a pressé haut, on a récupéré les ballons, on a rapidement égalisé.

Mais derrière il y a cette erreur individuelle qui nous plombe. Ce deuxième but de Romorantin nous a fait très mal. Après on a essayé de pousser, d'égaliser. Mais encore une fois on s'est fait prendre dans la profondeur alors qu'on avait un petit peu d'avance au départ de l'action. Je regrette que nos joueurs cadres n'aient pas été au niveau aujourd'hui. J'ai trouvé les plus jeunes plutôt intéressants : on est en train de retrouver Bilal Benkhedim, il a fait un match encourageant. Le petit Dylan Durivaux aussi a fait son match, l'entrée de Tyrone Tormin a apporté un plus, Jérémie Porsan a fait des choses intéressantes également. Même Alex Valbon. Mais on attend plus de nos cadres, des joueurs les plus âgés. Ces garçons doivent former une certaine ossature pour accompagner les plus jeunes. Aujourd'hui ils n'ont pas été à la hauteur de la mission qui leur est confiée.

On est une réserve, avec tout ce que ça comporte : on donne du temps de jeu à certains pros quand ils n'en ont pas au-dessus et on prépare nos jeunes joueurs à intégrer l'équipe professionnelle. Bien sûr, c'est important de se battre pour rester en National 2 car ça permet de mieux préparer les jeunes. Le National 2 est d'un niveau bien supérieur au National 3. Il faut essayer de redresser la barre, c'est important de se maintenir pour le club. Maintenant, il faut rester focus sur notre objectif, emmener nos joueurs les plus prometteurs en Ligue 1. C'est ce qui se passe actuellement avec trois joueurs vainqueurs de la Gambardella qui se sont imposés en équipe première. Il faut performer en N2 pour se maintenir. On est inquiet, bien sûr, car quand tu ne gagnes pas, ça peut devenir compliqué. Mais on a quand même de la qualité et des ressources, je suis optimiste sur notre capacité à remonter au classement en faisant une série. Mais il va falloir que les joueurs sensés encadrer les plus jeunes répondent à nos attentes."

    

Pour la première fois de la saison, Franck Honorat, lancé en L1 il y a six ans à Nice par Claude Puel, est retenu dans le groupe des Verts à l'occasion de la réception de la bande à Ruben Aguilar programmée ce dimanche soir.

On notera les absences de Loïc Perrin (suspendu) mais aussi de Yann M'Vila (joueur de champ le plus utilisé cette saison) et de Wahbi Khazri (auteur du doublé victorieux contre Monaco la saison dernière à GG).

Selon La Pravda, le numéro 6 des Verts a une douleur à la cheville et est ménagé en vue du déplacement à Oleksandria, jeudi, en Ligue Europa. D'après le quotidien sportif, le numéro 10 s'est blessé au mollet à l'entraînement cet après-midi.

Le groupe contre Monaco : Ruffier, Moulin, Vermot – Debuchy, Moukoudi, Saliba, Fofana, Kolodziejczak, Gabriel Silva, Trauco – Camara, Aholou, Youssouf, Cabaye, Boudebouz – Honorat, Nordin, Bouanga, Hamouma, Beric.

Vous avez pu suivre cette rencontre de la 10e journée de N2 en direct sur notre forum (grâce aux potonautes star99 et Jelp) ainsi que sur le compte twitter de Judicaël Bissardon : le SOR (Sologne Olympique Romorantin) s'est imposé 3-1 contre l'équipe réserve en début de soirée à L'Etrat.

Sous les yeux de Claude Puel, Jacky Bonnevay et Timothée Kolodziejczak, les visiteurs ont ouvert le score à la 28e minute sur un csc de Dylan Durivaux suite à un dégagement hasardeux de Léo Lacroix. Le défenseur central suisse, qui a égalisé à la 48e sur un centre tir de Bilal Benkhedim, a hélas raté un contrôle deux minutes plus tard sur le deuxième but des Romorantinais. Anthony Payet (petit frère de Dimitri), qui évoluait l'an dernier avec la réserve du SCO entraînée par Abdel Bouhazama, a tué le match à la 63e avec l'aide du poteau de Stefan Bajic, auteur d'une parade décisive deux minutes plus tard...

La compo : Bajic - Durivaux, Lacroix, Nadé, Llort (Baghdadi, 80')- Diousse, Martin-Pichon (Halaimia, 73'), Valbon, Benkhedim - Edmilson, Porsan-Clémenté (Tormin, 60').

Si les Gunners ont été tenus en échec par les Wolves aujourd'hui lors de la 11e journée de Premier League et comptent déjà 14 points de retard sur le leader Liverpool, Pierre-Emerick Aubameyang en a profité pour marquer son 50e but toutes compétitions confondues avec Arsenal.

Comme le souligne BT Sport, l'ancien attaquant stéphanois n'aura eu besoin que de 78 matches pour atteindre cette barre, soit 26 matches de moins qu'un certain Thierry Henry.

Sacré champion de France avec l'AS Monaco en 2000 sous la houlette de Claude Puel, l'ancien latéral de l'ASSE Christophe Pignol s'est brièvement exprimé sur France Bleu avant le match qui opposera ses deux anciens clubs demain soir dans le Chaudron.

"J'étais au stade Geoffroy-Guichard contre Amiens le week-end dernier. J'ai trouvé les Verts fragiles, notamment défensivement. Je pense que les Stéphanois doivent faire plus s'ils veulent accrocher une place honorable en championnat. Mais on sait qu'avec la coupe d'Europe ce sera plus compliqué que la saison dernière. Je trouve que l’entraîneur de Monaco, Leonardo Jardim, a un petit temps d'avance sur Puel dans le sens ou on voit que son message commence à passer. Il était déjà au club mais il est parti et revenu. Entre temps, de nouveaux joueurs sont arrivés dans l'effectif et son message a l'air de concerner l'ensemble de l'effectif. Monaco va monter en puissance."

En difficulté avec Newcastle (17e de Premier League) Allan Sant-Maximin (0 but et 0 passe décisive en 6 matches avec les Magpies) s'est confié hier dans The Telegraph. Extraits.

"Pourquoi aucun autre joueur n'a réussi autant de dribbles que moi en Europe à ce stade de la saison ? Parce que j'ai appris à jouer dans la rue. J'ai commencé là-bas... Je pense qu'un peu de moi joue encore dans la rue. Quand je reçois le ballon, je veux battre mon vis-à-vis, dribbler, jouer avec liberté pour m'exprimer au mieux. Quand je suis sur le terrain, je suis le plus heureux, comme quand je jouais petit avec mon frère et ses amis. Cela m'est venu naturellement. J'ai taquiné la balle partout, à l'école, à la maison, j'étais comme un chien qui joue avec une balle tout le temps. Je n'étais pas coaché. Je joue au football de cette façon parce que c’est ainsi que j’ai toujours joué, avec rapidité et habileté.

Dans les centres de formation, ils s'entraînent à jouer en une ou deux touches de balle. J'ai été élevé différemment. J'ai beaucoup dribblé contre des garçons plus imposants et plus forts. Les jeux de rue, c’est là que j’ai appris à les battre et à ne pas me faire botter. Mon frère était plus âgé que moi. Même quand je suis allé à Saint-Etienne, j'ai joué avec des gars qui avaient deux ou trois ans de plus que moi. Vous devez être capable de faire des choses que les autres joueurs ne peuvent pas faire pour survivre dans cet environnement. Je connais mes qualités. On travaille collectivement pour jouer plus haut et faire en sorte que je me retrouve en un contre un avec mon défenseur car si ça se produit, je vais le tuer.

Mes adversaires le savent déjà. Regardez, il y maintenant deux joueurs sur moi, parfois trois. Cela me rend heureux car je sais qu'en mobilisant plusieurs joueurs il y aura plus d'espace pour mes coéquipiers. Si vous me mettez en un contre un, je vais créer beaucoup de dégâts. Les défenseurs devraient avoir peur de moi. Je suis rapide et technique. Ils doivent faire attention. C'est ce que j'ai dit au coach : "laissez les venir vers moi je passerai le ballon à mes partenaires." Steve Bruce est différent des autres entraîneurs, il est old school à bien des égards mais je l'aime beaucoup. Il me parle beaucoup, après chaque match on débriefe ce que j'ai bien fait et ce que je dois améliorer. Il m'est d'une grande aide, je n'ai jamais eu ça avant."

Dans une interview accordée à So Foot, Robert Nouzaret évoque le cas de son ancien adjoint Rudi Garcia, devenu entraîneur des vilains. Extraits.

"Si Lyon a des résultats, les supporters arrêteront de l’emmerder par rapport à l’ASSE et à l’OM. En revanche, si ça ne marche pas, il est mort... Ce contexte me rappelle mon arrivée à Saint-Étienne, à une époque où il y avait moins de communication : les supporters se souvenaient que j’étais né à Marseille, que j’avais joué puis entraîné à Lyon. Mais finalement, les choses s’étaient arrangées.

Rudi est un mec intelligent mais il va falloir qu’il apprenne à travailler avec Jean-Michel Aulas. Ce n’est pas évident. Il parle beaucoup, parfois trop. Il reste trop présent. Il a fait de Lyon un grand club, mais ce n’est pas simple de bosser avec lui. Moi, j’étais déjà en place quand il est arrivé. Et rapidement, il voulait que je fasse jouer Eugène Kabongo. Je lui ai dit que c’est moi qui décidais qui jouait ou pas. On perd un match, et il en profite pour me virer. Aulas, comme d’ailleurs presque tous les présidents, a une cour autour de lui, pour le conseiller, le rassurer...

Quand Rudi est arrivé à Saint-Etienne, c’était pour s’occuper de la préparation physique notamment. Mais j’ai assez vite compris qu’il me serait encore plus utile dans un rôle d’adjoint numéro 1. Car il s’intéressait beaucoup au contenu des séances, au management, aux compositions d’équipe. On voyait bien que c’était quelqu’un d’investi, de passionné. Il avait toutes les aptitudes pour gravir les échelons.

Je me souviens qu’un jour, alors qu’il était mon adjoint, on s’apprêtait à recevoir Nancy. Arrivé deux mois plus tôt, Alex était catastrophique. Mais on sentait que c’était plus psychologique qu’autre chose. Et Rudi m’avait conseillé de prendre Alex dans le groupe et de le faire entrer si on était en difficulté. On est mené 1-0 à la mi-temps, et je fais entrer Alex, qui fait basculer le match, grâce à sa vivacité. Rudi avait vu juste. Et à la fin, j’avais failli étrangler Alex."

Crédit photo : L'Equipe

Entraîneur des Verts de Romorantin, l'ancien milieu de terrain auxerrois Yann Lachuer évoque dans La Nouvelle République le match que son équipe jouera ce soir à L'Etrat contre l'équipe réserve de l'ASSE dans le cadre de la 10e journée de N2.

"Je suis à Romorantin, je connais les limites financières, alors je m’adapte. C’est dommage que les absences concernent souvent un même secteur de jeu. C’est plus dur de trouver des solutions. Compte tenu des absences, ce n’est pas difficile de deviner mes équipes. Nos adversaires ont bien étudié notre jeu et adoptent leur tactique sur la nôtre. Ce qui explique que nos derniers résultats soient moins bons, alors que sur le contenu je continue à penser qu’on fait encore de bonnes choses. 

Il y a deux constantes dans cette équipe stéphanoise : l’ossature repose sur le groupe qui a remporté la Coupe Gambardella en avril dernier, et elle a un milieu très technique avec un bloc qui presse assez haut. Ça ferait du bien de gagner pour la première fois en déplacement et ça nous donnerait l’occasion de nous replacer dans le groupe des prétendants. Et puis, ça permettrait de bien aborder la prochaine réception de Bergerac qui est une très belle équipe.

Avant de disputer son premier combat de MMA (le 21 décembre prochain), l'ancien milieu stéphanois Piotr Swierczewski a évoqué hier sur le site Polsat Sport le coup de boule que lui avait mis Zizou en janvier 1995 à Geoffroy-Guichard.

"C'était le meilleur joueur du monde, il y a eu un court-circuit entre nous. J'étais un jeune joueur stéphanois à l'époque, et lui jouait à Bordeaux. Il m'a mis un petit coup de tête et j'ai répliqué d'un coup de coude, comme un highlander. Et le coude, en l'occurrence, est allé haut. Aujourd'hui, je m'en souviens avec un sourire, parce que dans cette situation stupide, je me suis un peu fait connaître."

Avant-dernière du groupe C de National 2 avec 6 petits points en 9 matches, l'équipe réserve de l'ASSE reçoit ce samedi à 18h00 Romorantin, 9e avec 12 points. En grande difficulté depuis le début de saison (seulement 3 buts marqués), l'attaque stéphanoise devrait selon Le Progrès enregistrer pour ce match les retours de blessure de Jérémie Porsan-Clémente et de Tyrone Tormin. Pour rappel, ce dernier n'a pas joué le moindre match cette saison car il s'est fait opérer d'une pubalgie il y a quatre mois.

S'il espère que ses protégés vont remporter leur deuxième succès de la saison, Razik Nedder se méfie dans le quotidien régional de l'équipe du Loir-et-Cher. "Il y a une envie de réussir à rebondir, et les garçons avancent. Je suis très confiant pour la suite. Romorantin joue un des meilleurs football de la poule. Ils cherchent toujours à sortir le ballon proprement, et possèdent un très bon milieu de terrain. De notre côté, je pense que l’on reste une équipe difficile à analyser puisque notre onze de départ change régulièrement."

Dans la dernière édition du Progrès, Claude Puel commente la saison actuelle de L1. Extraits.

"J’avais dit qu’à part Paris et Lyon, qui devrait se situer beaucoup plus haut compte tenu de son effectif, il pourrait y avoir des surprises. Ce championnat peut être un peu tout fou. L’équipe qui va avoir un minimum de régularité va se retrouver devant. Une majorité d’équipes ont vendu leurs meilleurs joueurs. Certaines ont recruté au dernier moment. Les effectifs sont chamboulés. On construit pour une saison puis tout tombe par terre.

Il n’y a pas de stabilité, de cohérence et de régularité car il faut recommencer le travail de base. Beaucoup de clubs clôturent leur budget en vendant leur meilleur joueur. Quand on fait ça, on ne peut pas laisser penser qu’on s’améliore et qu’on va être compétitif dans les joutes européennes par exemple. Dans le recrutement, les Lillois ont bien travaillé en faisant les efforts financiers. Mais dans un championnat beaucoup plus solide, ils auraient pris beaucoup plus de retard."

Crédit photo : L'Equipe

De retour de suspension, Moustapha Bayal Sall a marqué ce soir sur penalty à la 61e minute le troisième but de la victoire de Lyon Duchère sur le terrain du Gazelec Ajaccio lors de la 12e journée de National 1.

L'équipe de Laurent Roussey en profite pour remonter à la quatrième place à quatre points de l'USL Dunkerque de Claude Robin (vainqueur 2-0 de Concarneau), trois du Pau FC d'Alexis Guendouz (fautif sur le premier but concédé par son équipe, tenue en échec 3-3 par Créteil après avoir mené 3-0) et deux sur le Villefranche FC de Clément Cabaton et Samy Belkorchia, neutralisés pas le Stade Lavallois (1-1).

Toujours avant-dernier et relégable devant la lanterne rouge ponote (privée de Kamel Chergui et battue par le Red Star), le Sporting Toulon a été tenu en échec à domicile par le Bastia Borgo de Pierrick Cros (forfait car blessé). Après avoir égalisé à la 65e, Morgan Guilavogui s'est fait découper dix minutes plus tard par un charcutier corse (expulsé dans la foulée) et a dû être évacué sur civière.

Comme le souligne Le Figaro, Yohan Cabaye a inscrit 4 buts contre Monaco, l'adversaire qui lui réussit le mieux dans l'élite. On espère que le numéro 29 des Verts marquera le cinquième ce dimanche et que cette fois il ne trompera pas Stéphane Ruffier, sa victime préférée...

Alors que Claude Puel s'apprête à recevoir dimanche ce qu'il appelle aujourd'hui dans la Pravda son "club de coeur", Opta dévoile une stat un peu inquiétante : l'actuel entraîneur des Verts n’a remporté que 25% de ses matches contre Monaco en Ligue 1 (6/24), son pire ratio contre un même adversaire dans l’élite affronté au moins 2 fois !

Comme le rapporte France Football, Timothée Chalamet portait un maillot de l'ASSE hier sur le plateau du "Late Night with Seth Meyers" pour la promotion de son futur film "Le Roi".

Révélé par le film "Call Me By Your Name", l'acteur franco-américain avait déjà affiché son soutien aux Verts successivement sur France Inter et RTL en 2018 puis au 20 heures de TF1 l'hiver dernier avant d'en remettre en couche dans Le Progrès du 19 juin.

 

Une indisponibilité certes assez longue mais un moindre mal quand on se remémore ce qui était arrivé à KTC il y a quatre ans. L'ancien latéral droit des Verts, qui s'était fracturé le cinquième métatarsien, avait dû passer sur le billard et avait mis près de quatre mois à s'en remettre...

Dans la dernière édition du Progrès, Claude Puel donne quelques précisions sur les missions confiées à Laurent Huard.

"Il suit les adversaires et travaille sur les vidéos avec Cesar Arghirudis. Il s’occupe également des entraînements supplémentaires des joueurs non retenus."