Razik Nedder nous a livré sa réaction suite au match nul concédé ce soir par ses protégés face à une équipe de Chamalières réduite à dix dès la 13e minute.

"On a bien attaqué ce match, on a ouvert le score suite à un super travail de Loïs Diony. Malgré notre supériorité numérique, on a eu du mal à poser le jeu. Malgré ça, Chamalières n'était pas dangereux et on a eu les opportunités pour doubler la mise, notamment sur le face à face de Samy Baghdadi en fin de première mi-temps. On aurait dû se mettre à l'abri, je pense qu'on a loupé le coche. Derrière on a fait une seconde mi-temps bien dans l'esprit mais avec beaucoup d'approximation dans l'utilisation du ballon. C'est dû à notre manque de confiance vu la période qu'on traverse en ce moment. Ils égalisent sur un coup franc excentré mal géré par notre gardien.

C'est frustrant de se faire rejoindre par un adversaire qui n'a pas frappé au but, qui ne nous a pas déséquilibrés. Ensuite on a encore des occasions de l'emporter mais on manque d'efficacité. Il y a quand même du positif, j'ai vu mon équipe avec un meilleur état d'esprit et des performances individuelles de meilleure qualité. Des jeunes garçons comme Dylan Durivaux et Bilal Benkhedim sont en train de s'affirmer. C'est sûr qu'on n'est très déçu aujourd'hui car on mérite de mieux faire. Vu la physonomie de la rencontre, on doit gagner et mettre cette équipe de Chamalières au classement. Maintenant, c'est vrai qu'on est loin d'avoir un football bien huilé."

 

Vous avez pu suivre cette rencontre de la 11e journée de National 2 en direct sur notre forum grâce à nos envoyés spécaux au Complexe Sportif Claude Wolff : en supériorité numérique pendant 77 minutes, les Verts n'ont pu faire mieux qu'un triste match nul sur le terrain de l'antépénultième.

Auteurs d'une bonne entame de match, les Verts ont ouvert le score dès la 13e minute de jeu : sur une ouverture de Dylan Durivaux, Loïs Diony (photo de thomas99) a provoqué l'expulsion d'un Chamaliérois et un penalty transformé par Bilal Benkhedim. Cinq minutes plus tard, ce dernier a failli réaliser le doublé sur une passe de Samy Baghdadi consécutive à une belle percée de Dylan Durivaux, mis le tir du numéro dix stéphanois est passé juste à côté du poteau. Manquant cruellement de maîtrise malgré leur supériorité numérique, les Verts auraient pu doubler la mise juste avant la mi-temps si Samy Baghdadi avait cadré sa frappe enroulée.

Auteurs d'une entame de seconde période très poussive, les Stéphanois ont eu une nouvelle balle de break à la 55e mais Bilal Benkhdim a vainement tenté sa chance alors que Loïs Diony était démarqué. Les locaux ont égalisé à l'heure de jeu sur un coup franc excentré concédé par Jordan Halaimia, qui a mangé une biscotte à cette occasion. Médiocres dans le jeu malgré l'impact apporté au milieu par l'entrée du revenant Aïmen Moueffek, les Verts ont été à deux doigts de reprendre l'avantage à la 78e sur une frappe de ce dernier mais le portier bougnat a sorti une parade décisive. Sainté reste donc avant-dernier de son groupe avec la dernière attaque (5 buts marqués).

La compo : Vermot-Durivaux, Roubat, Kouyaté, Halaimia- Petit (Moueffek, 56'), Gabard, Valbon (Martin-Pichon, 74), Benkhedim -Diony, Baghdadi (Porsan-Clémenté, 58').

Wesley Fofana, qui s'était blessé au genou droit juste avant le début de saison et avait raté les huit premières journées de L1, souffre à nouveau au tendon rotulien et sera forfait demain à Nantes comme le rapporte le journaliste du Progrès Macky Diong sur son compte twitter.

Pour rappel, deux autres vainqueurs de la Coupe Gambardella touchés au 5e métatarse rateront ce classique du championnat de France : William Saliba et Charles Abi. Pour rappel, Yohan Cabaye, Yann M'Vila et bien sûr Kévin Monnet-Paquet sont eux aussi indisponibles pour ce match de la 13e journée de L1.

"Nantes-Saint-Etienne, c’est un classique, un match qui a une grande histoire. Maintenant entre supporters il y a toujours de la rivalité. Ce match est important pour nous les joueurs, d’autant plus que c’est les 20 ans de la Brigade Loire donc on va tout faire pour gagner ce match. En jeunes, on a déjà affronté Saint-Etienne en play-offs et on parlait déjà de cette rivalité. Depuis les catégories jeunes on nous inculque ces valeurs, celle d’un classique. Je connais l’histoire des poteaux carrés et je sais aussi que Michel Platini a joué là-bas, on le connaît tous."

Crédit photos : Nathalie Bourreau, Presse-Océan

Ancien directeur du centre de formation du FC Nantes et actuel adjoint de Claude Puel, Jacky Bonnevay s'est confié à Ouest-France avant de faire son retour chez les Canaris demain après-midi. Extraits.

"Claude prépare les entraînements, on anime… Il y a du boulot. Ce rôle me plaît beaucoup. Je me sens très épanoui. C’est agréable. J’ai de la chance de travailler avec quelqu’un de bien. Claude est un bâtisseur. C’est quelqu’un qui s’inscrit dans la durée, fait progresser les joueurs, avec une vision globale du club dans lequel il travaille. Quand il s’en va, il le laisse en superbe état, à l’image de Leicester doté d’une équipe fantastique.

Les résultats obtenus depuis notre arrivée à Saint-Etienne, c’est le fruit de la mobilisation des joueurs et de Claude qui met un cadre. C’est passionnant car il y a de très bons jeunes. Il y a un beau challenge. Ce dimanche, j'aurai plaisir à revoir l’environnement nantais. Mais, moi, je ne fais pas un pèlerinage ! Je viens prendre des points. Nantes restant sur trois défaites, ça va être plus que compliqué, en sachant qu’on vient de jouer en Ukraine.

Dieu sait si c’est dur de prendre des points ! Nantes est troisième et a fait un très bon choix avec Christian Gourcuff. Il est en train d’effectuer un travail formidable. Je serai heureux de saluer le président Kita et Franck, avec qui j’entretiens d’excellentes relations. Je les apprécie. Ils ont eu un comportement à mon égard d’une élégance rare. Et ils souhaitaient ardemment recruter Claude Puel pour succéder à Vahid, dont j'ai été l'adjoint au Japon…"

Avant-dernière avec 6 petits points pris en 10 matches, l'équipe réserve affronte ce samedi à 16h00 dans le Puy-de-Dôme l'antépénultième Chamalières (8 points). Razik Nedder évoque cette rencontre de National 2 dans la dernière édition du Progrès.

"C’est un concurrent direct pour le maintien, nous avons préparé ce match comme un match de coupe. Nous devrons avoir encore plus de rigueur et éviter de faire des cadeaux à notre adversaire. Une défaite, et ce sont des points irrécupérables. Nous avons réussi ce challenge face à Bordeaux grâce à Nordin. Contre Romorantin, nous avons affronté une équipe joueuse. Cette fois les Auvergnats auront sans doute une approche plus pragmatique, avec une défense à cinq."

L'ASSE a calé (pas Kanga) un match amical contre le Servette FC le vendredi 15 novembre à 17h30 à l'Envol Stadium d'Andrézieux. Sixième de Super League, le club genevois (pas Romain) entraîné par Alain Geiger vient de battre 3-0 sans Rayan Souici les jeunes garçons de Berne, toujours leaders de l'élite suisse.

Directeur du centre de formation de l'ASSE, Philippe Guillemet s'est ouvert à Ouest-France. Extraits.

" A L'Etrat on a un beau site où sont regroupées toutes les équipes, des U12 jusqu’aux pros. Il y a une vraie proximité, une vraie vie de club. On ne perd pas de temps. Quand les petits viennent pour les détections, ça marque les esprits. Ce n’est pas parce qu’on a gagné la Gambardella qu’on est les meilleurs de France, loin de là. La Gambardella, c’est fragile. On a joué des matches couperet qui auraient pu basculer de l’autre côté mais on savait qu’on avait des jeunes à potentiel. On est content de les voir éclore mais il ne faut pas s’endormir.

Les trois joueurs qui évoluent en pro et qui ont gagné la Gambardella représentent bien notre zone de recrutement. Charles Abi arrive du Clermont Foot 63 et il a fait 2 ans au Pôle de Vichy. Il est d’Auvergne. Le petit Wesley Fofana est arrivé du SC Air Bel (Marseille). Comme Charles, c’est sa 5e saison au club. Ils sont tous arrivés en U16, comme le préconise la DTN. William Saliba, il venait de Montfermeil, club partenaire, qu’il avait rejoint après Bondy. Il est dans sa 4e saison au club. Méditerranée, Auvergne-Rhône-Alpes et Ile de France sont nos secteurs de recrutement. 

On a obtenu plus de moyens de la part du club depuis 2017. On gratte des choses. Ça part d’un responsable scolarité à mi-temps, des surveillants en plus, une préparatrice mentale, quelques heures de diététicien, des binômes chez les entraîneurs, un responsable technique du centre. On cherche à s’améliorer dans les trois secteurs : scolarité, socio-éducatif, entraînement. Après, en termes de jeu, on recherche des choses précises : il faut que le joueur ait l’habitude de travailler sous pression dans le cœur du jeu, qu’il ne soit pas surpris quand le niveau commence à s’élever. Tout le monde est imprégné de ça de l’école de foot à la formation. Il faut aussi garder la notion de solidarité. On recrute des entraîneurs qui y sont sensibles. "

Les Verts ont trouvé le moyen d'être tenus en échec hier par Oleksandria alors qu'ils menaient 2-0 à la 84e minute. Deux jours plus tôt, le Dinamo Zagreb a fait encore plus fort face à un autre club ukrainien grâce à un ancien latéral stéphanois. 

Passeur décisif sur l'égalisation du champion croate à la 25e minute, Kévin Théophile-Catherine menait 3-1 contre le Shakhtar Donetsk à la 93e avant de se faire rejoindre à la 98e sur un penalty qu'il a concédé en donnant un coup de coude au gardien visiteur !

Le geste de KTC coûte cher à son équipe, qui a perdu la deuxième place du groupe C de Ligue des Champions au profit de son adversaire d'avant-hier à cause du goal average particulier (il y avait eu 2-2 à l'aller...)

Titularisé hier pour la 67e fois en 98 matches disputés sous le maillot vert, Robert Beric fait partie des 24 joueurs slovènes retenus pour affronter la Lettonie (le 16 novembre à 18h00 à Ljubljana) et la Pologne (le 19 novembre à 20h45 à Varsovie) lors des éliminatoires de l'Euro 2020. Le numéro 27 des Verts n'a quasiment plus aucune chance de se qualifier car sa sélection compte cinq points de retard sur le deuxième autrichien, qui reçoit la Macédoine avant d'aller chez la faiblissime lanterne rouge lettonne (0 point et 27 buts en 8 matches).

Troisième de L2 après 13 journées à égalité de points (25) avec le leader lensois entraîné par Philippe Montanier et avec le dauphin ajaccien coaché par Olivier Pantaloni, le Troyen Laurent Batlles est encensé dans L'Est Républicain par son directeur sportif Luis de Souza avant de retrouver Kenny Rocha Santos, Vagner Dias et Makhtar Gueye ce soir à Marcel-Picot.

"Laurent, c’est plus de 500 matches de Ligue 1.  Comme son papa qui travaille à la formation à Toulouse, il était prédisposé à devenir entraîneur. Même étant jeune, cela se sentait. Il a toujours respiré le foot. Il a eu l’intelligence et la lucidité de faire les choses par étapes en repartant de zéro au niveau du cursus d’entraîneur. Il a appris son métier chez les jeunes en prenant des U15, des U17, l’équipe réserve de Saint-Étienne avant de devenir l’adjoint de Christophe Galtier. C’est vrai que l’ESTAC a souvent eu des entraîneurs chevronnés, mais Alain Perrin a aussi commencé chez nous. Daniel Masoni et Laurent ont passé une demi-journée ensemble. Tous les arguments que j’avais avancés se sont vérifiés. Je n’étais pas inquiet. J’ai un président parfois culotté. La fraîcheur de Laurent est un atout. C’est un peu tôt pour faire un bilan. On a un projet sur trois ans. Même si le départ avait été moins bon, cela ne changerait rien."

Où ? Ben en D2 chinoise.

15ème sur 16 à trois journées de la fin du championnat, le Shenzen d’Ole Selnaes reste relégable après son nul 4-4 concédé à domicile lors de la dernière journée.
S’il semble illusoire d’imaginer qu'elle rattrape le club classé 13ème, qui possède 9pts d’avance, l’équipe de Roberto Donadoni peut encore espérer se sauver en rattrapant le club classé 14ème, 2pts devant elle.
Pour cela il faudra néanmoins être solide, sachant que 2 des 3 derniers matchs des coéquipiers de notre ex-milieu se joueront à l’extérieur, dont la dernière journée chez le second du championnat, Shangaï SIPG.

Rappelons qu'Ole Selnaes avait brillé en début de championnat en marquant 4 pions en mars et avril, mais il est resté muet depuis et la dernière victoire de son équipe remonte à août.

A 48 heures d'un vrai classique du championnat, en conférence de presse ce jour, l'homme que Sainté n'impressionne jamais, Christian Gourcuff, a confirmé les absences des défenseurs Fabio (9 matchs) et Appiah (6 matchs) et le retour dans son groupe de Traoré (5 matchs) et Khrin (1 match). Il a rappelé le besoin pour son groupe de retrouver les valeurs collectives perdues à Bordeaux le week-end dernier : 

« On a fait une semaine studieuse. Il faut revenir toujours sur les fondamentaux dans ces périodes compliquées. On a retravaillé les fondamentaux sur le plan collectif. Après c’est une question d’état d’esprit. Il y a du doute. Il ne faut pas que ça soit de la nervosité. Il ne faut pas non plus dramatiser. Evidemment c'est une situation préoccupante. La véritable ambition, c'est de gommer les insuffisances que l’on a dans la gestion du ballon, les pertes de balle, c’est de vouloir aller plus loin ! Bordeaux, surtout dans la deuxième partie du match, c’est la première fois qu’on a vu une forme de découragement, de montée d’individualisme qu’on ne ressentait pas avant. Mais Bordeaux, on reprend la première mi-temps… Si on marque les premiers, c’est peut-être un autre match. Mais ça n’excuse pas notre fin de match. Saint-Etienne, ça reste une bonne équipe. Mais je ne connais pas de matchs faciles en L1. Il faut retrouver les valeurs collectives perdues à Bordeaux, c’est la préoccupation majeure pour dimanche. C’est urgent de prendre des points pour se sécuriser, pour rester dans le haut. »

Principal adjoint de Claude Puel, Jacky Bonnevay s'est confié à 20 Minutes. Extraits.

"J’aurais bien voulu rester à Leicester car Claude avait fait une équipe formidable là-bas. D’ailleurs, actuellement, le club est 3e du championnat anglais avec beaucoup de joueurs recrutés par Claude. Après mon expérience à Niort, j’avais dit que je ne souhaitais plus être l’entraîneur principal d’une équipe professionnelle. Je voulais prendre du recul. J’avais décidé que je travaillerais soit à la formation, soit comme assistant. En tant que numéro deux, il faut s’adapter et si ça ne convient pas, on s’en va. Je n’avale pas beaucoup de couleuvres car j’ai un caractère qui fait que j’ai ma liberté. Ce sont des choix de vie de travailler avec quelqu’un. Soit on est un assistant béni-oui-oui qui n’apporte rien et qui est toujours d’accord pour avoir la paix sociale, ou on donne son avis s’il nous sollicite en intégrant bien que le coach peut avoir un avis différent.

Je suis très épanoui dans ce métier d’assistant. Ne pas être dans la lumière me va très bien. Je suis toujours derrière l’avis de l’entraîneur car je connais la difficulté et la fragilité du poste. La plupart des gens compliqués sont ceux qui n’ont jamais entraîné et qui pensent qu’ils savent. Trop échanger peut-être intrusif pour un entraîneur. Il y a un minimum de discrétion à avoir. Par exemple, je n’ai jamais demandé la composition d’équipe à l’entraîneur principal. S’il ne m’en parle pas, je la découvre sur le tableau noir comme les joueurs, et ça ne me dérange pas du tout. Vous savez, j’ai été entraîneur. Un adjoint en donnant son avis peut mettre le doute dans la tête du coach. Si Claude veut mon avis, je lui donne. S’il ne me demande pas, c’est que c’est fluide dans sa tête et qu’il n’en a pas besoin."

Auteur hier soir de son 17e but en vert (en 49 matches), Wahbi Khazri fait partie des 25 joueurs tunisiens retenus pour les rencontres des éliminatoires de la CAN 2021, le 15 novembre à Radès face à la Libye et le 19 à Malabo contre la Guinée équatoriale. Le numéro 10 de l'ASSE n'avait plus été appelé chez les Aigles de Carthage depuis la CAN en Egypte, qu'il avait fine à la 4e place le 17 juillet dernier.

Le président, l'entraîneur et le capitaine des Verts commentent dans la dernière édition du Progrès le match nul concédé hier en Ukraine.

Roland Romeyer : "C’est dommage. Les Ukrainiens ont poussé en deuxième mi-temps. Ce n’est pas perdu, on n’est pas morts."

Claude Puel : "On prend deux buts sur des situations difficiles à maîtriser, ça rebondit là où il ne faut pas. Il y a de la frustration mais je considère qu’on est toujours vivants. Il faudra battre La Gantoise pour aller jouer une finale à Wolfsburg. Je pense qu'on a la possibilité de se qualifier."

Loïc Perrin : "C'est frustrant de se faire rejoindre en fin de match. On a perdu la bataille du deuxième ballon. Ils ont mis plus de pression. On a encore notre destin entre nos mains. Onsait qu'on doit gagner nos deux derniers matches. On reste dans la course à la qualification."

Les Verts ont concédé un rageant match nul hier soir à Lviv contre Oleksandria lors de la 4e journée de l'Europa League. Ils avaient pourtant ouvert le score dès la 24e minute grâce à un penalty obtenu et transformé par Wahbi Khazri. Malgré leur manque de maîtrise dans le jeu, les Stéphanois ont fait le break à la 72e grâce à Mahdi Camara, idéalement servi par Denis Bouanga. Mais Denis Bezborodko a profité d'une faute non sifflée sur Mathieu Debuchy pour réduire le score à la 84e minute. Maksym Zaderaka a égalisé à la 91e suite à un dégagement du poing pas assez lointain de Stéphane Ruffier.

Pendant ce temps-là, La Gantoise s'est imposée 3-1 sur le terrain de Wolfsbourg, défait pour la troisième fois d'affilée malgré l'ouverture du score du Brésilien Joao Victor sur une passe de Maximilian Arnold. Après l'égalisation de Roman Yaremchuk à la 50e, Laurent Depoitre a permis à son équipe de prendre l'avantage à la 65e grâce à une passe de son capitaine Vadis Odjidja-Ofoe. Servi par le latéral international suédois Mikael Lustig, le Lion Indomptable Michael Ngadeu-Ngadjui a tué le match à l'entame du dernier quart d'heure au grand dam de Josuha Guilavogui, qui a joué l'intégralité de la rencontre. 

Attendus à Sainté le jeudi 28 novembre à 18h55, les Buffalos (8 points) prennent la tête du groupe devant les Loups (5 points), les Verts (3 points) et Oleksandria (3 points).

Alors qu'il avait sélectionné Jean-Eudes Aholou le 29 août dernier pour affronter le Bénin et la Tunisie, le sélectionneur ivoirien Ibrahim Kamara a préféré retenir l'ancien Vert et actuel Grenat Habib Maïga pour les matches que les Eléphants joueront les 16 et 19 novembre contre le Niger et l'Ethiopie dans le cadre des éliminatoires de la CAN.

Troisième joueur le plus capé de l'actuelle équipe de France U19 derrière les Monégasques Benoît Badiashile et Arthur Zagre, Stefan Bajic fait partie des 20 joueurs retenus pour le premier tour des éliminatoires de l'Euro 2020 du 13 au 19 novembre au Danemark. Le protégé de Razik Nedder et Jean-Luc Vannuchi affrontera successivement les Iles Féréoé (le mercredi 13 novembre à 14h30), la Finlande (le samedi 16 novembre à 13h00) et le pays hôte (le mardi 19 novembre à 14h00).

Grand ami de Platoche, Jacques Vendroux a déclaré hier sur France Info que l'ASSE voulait comme président l'ancien numéro 10 des Verts et des Bleus. Questionné à ce sujet par Thomas Sotto ce soir sur RTL , l'ex-boss de l'UEFA a botté en touche. "Je ne répondrai ni par oui ni par non. Je sais que ça buzze à Saint-Etienne. Je continue de suivre les Verts, les clubs ukrainiens leur ont réussi par le passé, on croise les doigts pour ce soir."

Comme Arnaud Nordin, Zaydou Youssouf fait partie de la liste des appelés en équipe de France Espoirs par Sylvain Ripoll pour les deux prochains matchs qualificatifs pour l'Euro 2021, contre la Géorgie (15/11) et la Suisse (19/11).

Il faut espérer que cette première sélection, largement méritée pour l'ex-bordelais au vu de ses prestations depuis août, ne le fatigue pas trop, car les solutions au milieu de terrain pour Puel se réduisent comme peau de chagrin suite aux blessures de Cabaye et M'Vila.

 

Comme le rapporte RMC, des supporters stéphanois ont été interpellés hier à Lviv, où les Verts affronteront ce soir Oleksandria.

"Conscients de l’accueil qu’ils pourraient recevoir à Lviv, berceau du nationalisme ukrainien, les Ultras stéphanois ont convié quelques supporters de groupes amis: une vingtaine d’Ultras du Torcida Split et autant du Commando Cannstatt de Stuttgart, ainsi que quelques représentants des Ultramarines de Bordeaux sont venu gonfler les rangs stéphanois.

Les affrontement ont débuté dès ce mercredi soir en plein centre de Lviv. Un groupe d’une centaine de supporters français, bruyants mais calmes, ont été la cible de projectiles vers 22h30, à proximité de la place centrale de Lviv. Les esprits se sont échauffés et quelques altercations ont eu lieu.

La police locale est rapidement intervenue, procédant à cinq interpellations côté français. Les supporters stéphanois ont ensuite été contenus dans deux établissement du centre-ville, étroitement surveillés par la police ukrainienne. En conséquence, la sécurité aux abords du stade sera renforcée ce jeudi soir à Lviv."

Le journaliste de Canal Plus Laurent Jaoui n'a pas tari d'éloges sur l'actuel entraîneur des Verts hier sur Europe 1.

"Il fait partie des techniciens les plus sous-estimés en France. Puel a la réputation d’être un vrai bétonneur, d’être trop défensif, alors qu'il a des vraies idées sur le jeu. C'est quand même le seul gars en France qui a su faire briller Ben Arfa en Ligue 1. Avant son arrivée à Saint-Etienne, le club était un bateau ivre, il faut dire les choses telles qu'elles sont. Puel est capable de fixer un cap. Il a des idées sur le foot, il l'a prouvé par le passé avec des effectifs pas toujours identiques. Il a un projet.

C'est un bosseur. À l'entrainement, il arrive le premier et repars le dernier. Je me souviens à Lille quand ils étaient encore dans les pré-fabriqués lorsque le domaine de Luchin n'était pas totalement installé, c'était le premier qui arrivait à 7h30, il repartait à 21h30. L'adjoint de Claude Puel, Jacky Bonnevay, vit un enfer, il faut travailler quinze heures par jour. Souvent quand vous interrogez les joueurs, ils vous diront que Puel l'ont marqué. Il sait faire de l'individuel, du personnalisé. Il est capable de remonter les joueurs un par un."

Le Progrès comme la Pravda prédisent le retour à une défense à quatre pour ce soir. Mais les deux quotidiens n'annoncent pas le même onze départ.

La compo du quotidien régional : Ruffier - Debuchy, Perrin, Kolodziejczak, Silva - Aholou,Youssouf - Bouanga, Boudebouz, Hamouma - Khazri.

La compo du quotidien sportif : Ruffier - Debuchy, Perrin, Fofana, Trauco - Aholou, Camara - Bouanga, Khazri, Nordin - Beric.

Comme les deux premiers matches de poule et contrairement au match pour du beurre contre Haïti, Marvin Tshibuabua n'a pas joué la nuit dernière à Goiânia (Brésil) lors de la large victoire (4-0) de l'équipe de France U18 contre l'Australie, qui a joué 35 minutes en infériorité numérique. En quart de finale de cette Coupe du monde U17, les petits Bleus défieront l'Espagne le lundi 11 novembre à 20h30 au stade Olympico Pedro-Ludovico de Goiâna. Cette rencontre sera à suivre en direct sur Canal Plus Sport.

La dernière édition de la Pravda évoque le match que les Verts joueront ce soir en Ukraine.

"Le CSC Nika Stadium (7 000 places) ne répondant pas aux normes UEFA, l'actuel cinquième de la Premier-Liha (sur douze) accueille en Ligue Europa à l'Arena Lviv (34 915 places), où 8 000 supporters, dont 254 Stéphanois, sont attendus, ce soir. Puisqu'il se passe toujours quelque chose quand les Verts visitent l'Ukraine, il va, il doit, se passer un truc, ce soir. "Cette équipe d'Oleksandria est prenable. Rien n'est fini dans ce groupe et on va essayer d'attraper les trois points" assure Denis Bouanga."

 

Comme il l'avait fait avant le match aller, l'entraîneur d'Oleksandria Volodymyr Sharan a cité le numéro 20 des Verts aujourd'hui en conférence de presse comme le rapporte le site ukrainien Footall 24.

"C’est un plaisir d’être de retour à Lviv, car c'est là que nous avons remporté notre premier point en Europa League. Nous espérons que demain nous pourrons montrer le même football que lors de notre match à domicile contre La Gantoise. Nous pensons pouvoir jouer sur un pied d’égalité avec cette équipe de Saint-Etienne. L'ambiance est bonne, presque tous les joueurs en bonne santé, sauf des joueurs aussi importants que Sitalo, Shendryk, Zaporozhan et Protasov. On s'est préparé comme d’habitude, Banada semble remis mais on décidera demain s'il est apte pour ce match d'Europa League.

J'ai regardé les matches de Saint-Etienne contre Amiens et Monaco. Nous avons vu que les Verts ont différentes tactiques. Ils ont joué différemment contre nous et ils étaient en 3-4-3 lors de ces matches. Il y a eu de la rotation. J'ai aimé l'organisation de leur jeu défensif, cette équipe est capable de bien défendre et de mener des contre-attaques. J'ai aimé Bouanga lors de ce ces deux matches, il se distingue dans cette équipe. Nous avons un calendrier assez complexe, mais nous avons pu faire de la rotation. Cependant, je vois sérieusement qu'il y a de la fatigue. Mais l’essentiel est que psychologiquement, nous sommes en bonne santé."

Comme nous l'indique le fidèle potonaute franck42, les Amazones se déplaceront dans l'Hérault pour affronter l'ASPTT Montpellier (4ème du championnat Régional 1) le dimanche 24 novembre à 14h30 pour le 1er tour de la Coupe de France féminine.

Souffrant d'une fissure du cinquième métatarse, William Saliba devrait être absent pendant un mois selon L'Équipe. A noter que la Pravda annonce la même indisponibilité pour Yann M'Vila.

Crédit photo : Le Dauphiné.

En conférence de presse, Claude Puel s'est exprimé sur l'absence de William Saliba avant d'évoquer la rencontre de demain :

"C'est difficile pour lui, d'abord, car il était très bien et en progression constante. Cela l'est ensuite pour nous, comme à chaque fois que l'on perd des joueurs. Mais on a un groupe qui vit bien et qui, depuis mon arrivée, a relevé le challenge, et on a réussi à avancer. À nous de mettre les ingrédients nécessaires pour continuer à avancer."

"On enchaîne des matches à haute intensité. Dire que ce sera exactement la même équipe, je ne sais pas encore. Depuis mon arrivée à Saint-Étienne, on ne peut pas dire que j'ai dégagé une équipe type. Je n'ai pas encore arrêté mon onze de départ pour jeudi. On a un groupe homogène, qui donne satisfaction. On n'a pas un statut de favori dans la mesure où on va affronter une équipe structurée, bien en place, rigoureuse, dotée d'une bonne transition, capable de jouer de très bons contres. Ce n'est pas pour rien si elle a réussi un bon match nul chez nous. Je sais qu'on aura beaucoup de difficultés à gagner, demain soir. Il n'y a pas d'équipe plus favorite qu'une autre. Je ne sais pas la différence entre une finale et ce match de demain qui sera prépondérant, décisif ou, du moins, qui doit nous permettre de continuer à espérer dans ce groupe. On est à mi-Championnat et ce match revêt une réelle importance. Mais en face, on aura une équipe déterminée et dans la même logique que nous."

Présent aux côtés de son entraîneur, Stéphane Ruffier a souligné l'importance du match de demain afin de continuer l'aventure européenne :

"On n'a pas le choix, si on veut continuer à exister dans cette compétition. Depuis l'arrivée du coach, on a su retrouver un certain équilibre. C'est déjà beaucoup mieux sur le match aller. Je pense qu'aujourd'hui, on a retrouvé une assise défensive. On est très difficiles à manoeuvrer. Mais si on veut gagner ce match, il faut marquer des buts et c'est dans ce secteur de jeu où on manque encore un peu d'efficacité. Mais c'est mieux. Ça commence à venir. Marquer des buts est primordial. C'est le plus dur dans le football mais il faut en passer par là. Si on veut sortir de cette poule, ça passe par une victoire. On a deux points, on est derniers et si on veut continuer à vivre de belles époques comme Saint-Étienne en a vécu, on doit l'emporter. Après, comme le dit le coach, ce n'est pas forcément une finale mais un match très important pour nous."