
Perraud plus fort que Trauco ?
21/11 09:10

Suivi au printemps 2019 par l'ASSE, qui avait finalement jeté son dévolu sur l'international péruvien Miguel Trauco (28 ans), Romain Perraud (23 ans) brille avec le Stade Brestois. Défenseur le plus décisif des 5 grands championnats européens cette saison (3 buts + 3 passes dé), le latéral gauche est à l'honneur aujourd'hui dans Le Télégramme avant d'affronter les Verts. Extraits.
"Cette saison il a des stats à en faire saliver plus d’un en L1, à commencer par Darío Benedetto, Dimitri Payet et Moussa Dembele, attaquants du championnat français qui, tous les trois réunis, ne font pas mieux, ni même aussi bien. Acheté deux millions d'euros par Brest, il en vaut maintenant entre sept et dix selon le Centre International d’Étude du Sport. L’actuel entraîneur de Guingamp Mecha Bazdarevic, qui l'a eu sous ses ordres au Paris FC, évoque "une personne humble, avec de l’éducation. Il a une bonne détente pour un joueur de sa taille, je dirais qu’il a un profil à la Bixente Lizarazu. Je me souviens aussi de ce pied gauche qu’il travaillait très souvent. Il bouffait les séances de centres et de frappes, il adorait ça."
"J’ai toujours été attiré par le but, depuis tout petit, nous confiait l’intéressé il y a quelques semaines. Ça peut paraître un peu bizarre mais quand je suis aux avant-postes, avant de recevoir le ballon, je pense à tirer pour marquer. Ma technique ? Le pied d’appui assez proche du ballon, le corps en avant pour le frapper plein fer coup du pied. Quand j’étais petit, on disait que j’avais une frappe comme les Allemands. J’ai très vite été caractérisé par cette frappe de balle assez puissante mais je n’ai pas envie d’être vu que par ça", sourit le latéral gauche du Stade Brestois. Il aura mis un an pour éclore en Ligue 1, en net progrès aussi dans sa maîtrise défensive et sa gestion des émotions, sans doute aidée par sa récente découverte du yoga."
RPG veut retrouver son niveau de Sainté
21/11 08:32

Ronaël Pierre-Gabriel s'est confié à Ouest-France avant de défier son club formateur ce samedi en fin d'après-midi à Francis-Le Blé. Extraits.
"A même pas 16 ans, j'aurais pu m'engager avec l'Inter de Milan mais j'ai préféré le cocon vert, plus rassurant. Mon papa est fan de Saint-Etienne, ça a pesé dans ma décision. A cet âge-là, j'aurais pu me perdre en Italie. Je ne voulais pas être trop loin de ma famille.
A l'ASSE, c'est allé tellement vite ! J'ai fait mes débuts en équipe première à 17 ans. Quand j'ai commencé avec les pros, j'avais des manques tactiques, je crois qu'il me manquait encore des matches de CFA. Christophe Galtier m'accordait une énorme confiance, il m'a fait entrer dans la rotation, enchaîner les matches, et m'a permis de progresser. Je vais retrouver ce samedi Sainté, où je me suis construit en tant qu'homme, où on m'a éduqué, où on a joué un peu le rôle de parent pour moi et où on m'a appris des valeurs car il y en a là-bas.
Ma carrière a été contrariée par des pépins physiques, c'est comme ça, j'espère que c'est derrière moi. Je fais pourtant tout ce qu'il faut au niveau de l'hygiène de vie, du sommeil... J'ai eu pas mal de galères, mais je suis fort mentalement. Mon but inscrit lors de la dernière journée contre Lille, ça met en confiance. Je suis un latéral mais je manque de stats comparé à Romain Perraud qui est en feu en ce moment.
Je suis content d'avoir été rappelé en équipe de France Espoirs. Sylvain Ripoll ne m'a pas oublié, il prenait des nouvelles. J'ai eu raison de venir à Brest. Je savais qu'en venant ici, je pouvais retrouver mon niveau. Je ne ne suis pas encore au top de ma forme. J'entends retrouver le niveau que j'avais en quittant Saint-Etienne."
Wesley colossal
21/11 07:43

La Pravda de ce samedi met à l'honneur Wesley Fofana. Extraits.
"Fofana n'a beau avoir que 19 ans, il n'a pas de temps à perdre. Il se trouve en mission, en Angleterre. Issu d'un milieu social difficile, il veut réussir pour sa famille. Après avoir été élevé par son grand-père dans le quartier les Pinchinades à Vitrolles, il s'occupait de sa mère et de ses deux soeurs cadettes, à Saint-Étienne. Elles le rejoindront pour le Boxing Day, en fin d'année. Il en ira de même de sa soeur aînée de 26 ans et de sa petite amie, Vitrollaise comme lui, qu'il connaît depuis gamin.
Dès son arrivée dans les Midlands de l'Est, Calvin, un de ses cousins basés à Londres, est venu habiter avec lui. Entre deux matches, Fofana s'est déjà rendu à Londres pour rendre visite à ses deux tantes, les soeurs de sa mère. N'étant toujours pas titulaire du permis de conduire, il s'est attaché les services d'un chauffeur privé qui, en dehors des jours de match, le conduit tous les matins au centre d'entraînement, où le Marseillais de naissance déjeune avant de repartir vers 16 heures.
Avec Fofana sur la pelouse, l'actuel leader de Premier League n'a encaissé que 3 buts en 7 sorties. Il a fini sa prestation aboutie contre Wolverhampton avec une grosse frayeur. Le genou droit enflammé, il craignait une rupture du tendon rotulien, comme il y a deux ans. Il souffrait déjà du genou gauche avant de quitter Saint-Étienne, mais il n'en est rien. Venu à Clairefontaine la semaine passée pour faire constater son forfait pour les matches de qualification à l'Euro Espoirs, l'IRM français a confirmé le diagnostic anglais : syndrome rotulien, dû au positionnement trop haut des rotules. Leicester le savait avant de l'engager. Des étirements spécifiques et de la musculation devraient régler le problème. Dur au mal, Fofana devrait reprendre sa place à Liverpool, dès demain soir.
Son entraîneur, Brendan Rodgers, est emballé : "Quand on s'était renseignés sur lui et qu'on avait observé tous les montages, on avait vu son anticipation, sa vitesse, son agressivité, et sa capacité de défendre en avançant, tout ce qu'on aime, ici. La chose surprenante, si on regarde ses sept matches avec nous et le niveau de nos adversaires, c'est qu'il s'est adapté à tout. Il est absolument colossal pour un gars aussi jeune. Je suis sûr qu'à terme tout le monde trouvera que c'était une bonne affaire. C'est un grand, grand talent. Mais, bien sûr, il ne faut pas oublier qu'il a seulement 19 ans, même s'il joue comme un gars de 29 ans. Vu son âge, il fera forcément des erreurs, sur le terrain et en dehors, mais il faudra juste qu'on fasse en sorte de le soutenir, et qu'il apprenne"
La perception des débuts de Fofana dans la presse anglaise n'est pas différente. Henry Winter, la plume du Times, avoue : "Il est exceptionnel. On dirait qu'il joue en Premier League depuis des années. Je pense que le système à trois l'aide à s'intégrer, et qu'il tire profit de l'expérience de Fuchs, Morgan et Evans. Sa qualité athlétique et sa détente comptent tellement, dans le football anglais. Et il est calme avec le ballon. Le staff de Leicester souligne qu'il a une très bonne attitude. Il va rester deux saisons à Leicester, et il rejoindra un plus grand club ensuite."
Luis Sanchez Cali'fié
20/11 22:36

Grâce à un curieux tir au but de l'ancien milieu de terrain stéphanois Luis Sanchez (0 pion en 10 matches de N2 avec l'équipe réserve de l'ASSE la saison dernière), l'America Cali s'est qualifié hier pour les quarts de finale de Coupe de Colombie.
Nadé buteur, Ghezali titulaire
20/11 21:33


Deux joueurs sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2022 et prêtés à des clubs de National 1 se sont illustrés ce soir lors lors des matches en retard de ce championnat.
Associé à Sami Belkorchia, Mickaël Nadé n'a laissé aucune chance à Maxime Cassara à Robert-Diochon en le trompant à la 67e minute d'une reprise de volée sur coup franc le second but de la victoire (2-0) de QRM contre le Foot Bourg-en-Bresse Péronnas 01. Le solide défenseur central n'avait jusqu'alors claqué qu'un seul pion dans un championnat séniors, avec la réserve stéphanoise le 21 janvier 2017 en CFA2 sur le terrain de Clermont.
Pendant ce temps-là, la lanterne rouge (SC Lyon) a concédé un match nul et vierge à domicile contre Cholet malgré les efforts de Lamine Ghezali. Alors qu'il n'avait joué que 40 minutes en équipe première cette saison, il a enfin été titularisé. Remuant en première période et moins en vue après la pause, il a été remplacé à l'entame du dernier quart d'heure.
Finie la loose avec Debuchy et Boudebouz ?
20/11 20:22

Mathieu Debuchy, qui a remporté les trois matches qu'il a disputés cette saison, et Ryad Boudebouz, appelé pour la première fois de la saison après avoir été le héros de la dernière victoire de la saison passée, font partie des 21 joueurs retenus par Claude Puel pour mettre un terme à cette horrible série de six défaites demain à Brest.
Moulin, Bajic, Green - Debuchy, Sissoko, Moukoudi, Kolodziejczak, Sow, Trauco - Camara, Gourna, Mouefek, Youssouf, Neyou, Aouchiche, Boudebouz - Nordin, Bouanga, Rivera, Abi, Krasso.
Francky varie
20/11 18:53

Après s'être confié à notre site puis au Progrès, Franck Honorat s'est exprimé sur France Bleu Breizh Izel avant d'affronter son ancien club demain à 17h00 à Francis-Le Blé. Extraits.
"Certains joueurs s'adaptent vite, d'autres mettent plus de temps. C'est mon cas. Jespère que maintenant la saison est lancée pour moi. Je joue, je suis plus libéré. Quand on est à 100% et qu'on est libéré, on joue notre propre foot. C'est du bonheur et de la réussite.
Au début, je pense qu'on s'était un peu mal compris avec le coach. Quand je rentrais dans l'axe, j'étais trop bas. Là, je suis plus haut, j'alterne, je vais à l'intérieur, à l'extérieur, je varie. C'est nouveau pour moi de repiquer à l'intérieur. Petit à petit, je prends du plaisir et je vois que ça marche. Je vois que ça peut déstabiliser l'adversaire.
Notre début de saison est mitigé. On perd, on gagne, on perd, on gagne, etc. Il faut réussir à faire les mêmes matchs que face à Lille. Ce qui nous manque, c'est la régularité et les petites sautes de concentration. Cela dit, il y a eu pas mal de recrues et il faut que les automatismes se mettent en route. Petit à petit, ça prend forme."
Il se donne, Cardona !
20/11 18:34

Auteur du troisième but de la victoire de Brest contre Lille, l'attaquant Irvin Cardona espère confirmer demain face à Sainté, comme il l'a expliqué au Dauphiné Libéré. Extraits.
"Deux buts en neuf matches et quatre titularisations cette saison... je dois faire mieux ! Je me suis fixé l’objectif d’inscrire au moins dix buts dans un système où le coach m’utilise plus dans l’axe que sur un côté. Brest me correspond bien car c’est une vraie famille. Ça n’a rien à voir avec les autres clubs que j’ai connus. Il y a une véritable cohésion de groupe et ça se voit sur le terrain. On n’est pas une grande équipe mais on arrive à battre des adversaires comme Lille.
Je rêve d’aller jouer en Angleterre ou en Espagne. Mais avant cela, ma priorité c’est de me faire un nom en France et de pouvoir partir avec des bases solides. Cela passera par des bonnes performances pour être reconnu pour le joueur que je suis. J'admire depuis tout jeune Edinson Cavani. Il m’a toujours inspiré pour sa rage de marquer, son côté battant. C’est ce que j’essaie de faire sur un terrain et qu’on m’a toujours appris."
Rony et Francky contre les Verts
20/11 18:16

Un temps incertain en raison d'une douleur à un mollet qui l'a empêché de jouer avec les Bleuets, Ronaël Pierre-Gabriel est comme Franck Honorat dans le groupe brestois qui tentera d'infliger à Sainté sa 7e défaite consécutive demain en fin d'après-midi. A l'instat de Romain Philipotteaux (adducteurs) et Denys Bain (genou), Christophe Hérelle est encore forfait. Comme Brendan Chardonnet est suspendu, Lililan Brassier devrait donc être associé à Jean-Kévin Duverne en défense centrale.
Cassara l'a payé cash
20/11 16:46

Ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE (de 2005 à 2009), le gardien tiulaire de Bourg-en-Bresse (N1) Maxime Cassara (29 ans) évoque ses vertes années dans la dernière édition du Progrès.
"J’ai connu l’OL, de débutant au moins de 13, puis des 14 fédéraux jusqu’à mes 18 ans j’étais à Sainté. J’y ai été surclassé et à cet âge-là, quand tu passes des 16 ans nationaux à la réserve d’un tel club, tu te sens un peu arrivé et tu arrêtes de bosser. À ce niveau-là, tu le payes cash. J’ai appelé mes agents, je voulais tout arrêter. J’avais fait des essais un peu partout, j’étais un peu écœuré de ne pas signer pro à Sainté. Après avoir quitté le centre de formation de l'ASSE, j'ai bossé avec mes parents dans un bureau de tabac à Villeurbanne. C’était un retour à la vie réelle, c’est une étape de vie qu’on ne regrette pas, je sais ce que c’est de se lever à 6 h 30 pour un Smic. On est encore plus heureux de faire ce métier après, on mesure la chance."
Brest reste modeste
20/11 15:24

Si son équipe compte deux points d'avance sur des Verts qui ont perdu leurs six derniers matches, Olivier Dall'Oglio reste modeste et méfiant avant de défier l'ASSE demain après-midi, comme l'atteste ses déclarations relayées aujourd'hui par France Bleu Breizh Izel.
"La dernière fois qu'on a pensé comme ça [que ça serait facile à cause, ndp2], c'était contre Strasbourg. Et ça ne s'était pas bien passé...Même si les résultats ne sont pas bons, Saint-Etienne ne méritait pas de perdre à Lyon où l'équipe a fait un très bon match. C'est une équipe jeune, en construction mais avec des qualités et notamment beaucoup de courses. A Lyon, c'était une équipe différente des dernières semaines. Beaucoup plus solide, beaucoup plus agressive, déterminée, avec un petit manque d'expérience en lien avec la jeunesse du groupe. Mais l'équipe s'est relevée par rapport à ce qu'on voyait le mois dernier.
Ce serait une grossière erreur [de croire que ça va être facile, ndp2]. Nous, on est Brest. On essaye d'avancer, on a besoin de prendre des points et de confirmer certaines choses. Notamment ce qu'on a vu contre Lille. On doit confirmer et s'améliorer. Même si on peut avoir quelques soucis dans la compo de départ, il faut qu'on reste sur une certaine progression. On ne peut pas, à chaque fois, gagner puis perdre, gagner puis perdre, etc. Il faut qu'on trouve une ligne de conduite, je l'ai dit aux joueurs, et une certaine régularité dans nos résultats et nos performances."
On aura noté que le Stade Brestois n'a pas encore fait le moindre match nul cette saison.
Galette a déjà la tête à Geoffroy
20/11 15:02

S'il va d'abord retrouver Papy Lemoine après-demain soir, Christophe Galtier a déjà évoqué ce vendredi en conférence de presse le déplacement des Dogues à Geoffroy-Guichard programmé le dimanche 29 novembre à 21h00.
"On a pour habitude de dire que lorsqu’on est engagé dans une compétition européenne, on y laisse de l’énergie, des forces et parfois des points. C’est vrai, c’est un constat, c’est très souvent comme ça. Mais on ne doit pas être sur cette fatalité-là ! Si on veut être performant, on doit l’être le jeudi ET le dimanche. On va enchaîner les matches pendant un mois, je n’ai pas le droit de dire en tant qu’entraîneur qu’on va perdre des points le dimanche. On se doit d’être performant. On ne l’a pas été à Brest pendant 37 minutes.
Jusqu’à la 37e minute, on a été complètement absent. Il n’y a pas un joueur qui a été à son niveau pendant cette période-là et on a été lourdement sanctionné. J’en ai encore parlé aux joueurs ce matin. On peut perdre des matches, les adversaires jouent pour nous battre, mais on n’a pas le droit d’être absent des débats. C’est là où on doit progresser, ce sera d’actualité après le match contre le Milan AC [trois jours avant le déplacement des Dogues à Sainté, ndp2]. Force est de constater que derrière nos trois matches européens, on a deux matches nuls et une défaite. La progression à faire, elle est là ! »
Loïc aime Loïc
20/11 14:25

Convoité en vain par Claude Puel au printemps dernier, le défenseur central Loïc Badé (20 ans) a joué en tant que titulaire 7 des 8 matches disputés cette saison par le RC Lens. L'ancien Havrais a eu droit aujourd'hui aux éloges de Loïc Perrin sur la chaîne Téléfoot.
"Lens ça ma parle car c'est là que j'avais fait mon premier match titulaire en L1 avec les Verts. On avait perdu 3-0 et j'avais été remplacé à la mi-temps. Loïc a joué au milieu de terrain avant de se reconvertir en défense centrale avec les U17 nationaux du Paris FC. Moi non plus à la base je n'étais pas défenseur central même si en jeune il m'était arrivé d'occuper ce poste pour dépanner. On sent que Loïc est un milieu de formation, ça se voit dans sa relance. Il ne panique jamais, est souvent serein. Loïc fait plus d'1m90, il a des facultés physiques au-dessus de la moyenne. J'aime sa sérénité dans la relance. Aujourd'hui les défenseurs sont les premiers relanceurs. Moi j'aime ce genre de défenseur."
Touché là, Celik !
20/11 13:58

Galette a annoncé à la mi-journée en conférence de presse que Zeki Celik sera indisponible plusieurs semaines en raison d'une grosse entorse à la cheville contractée dimanche dernier lors de la victoire de la Turquie contre la Russie. Titularisé 10 fois cette saison dont 8 en championnat, le latéral droit des Dogues sera donc forfait pour le match de clôture de la 12e journée de L1 qui opposera l'ASSE au LOSC à GG le dimanche 29 novembre à 21h00.
L'entraîneur lillois a par ailleurs laissé planer le doute en ce qui concerne Renato Sanches, victime d'une lésion musculaire à l’ischio-jambier en sélection lusitanienne. Le redoutable milieu de terrain, qui recourt depuis trois jours, caresse l'espoir de retrouver un stade où il avait disputé son premier compétitif avec le Portugal (contre l'Islande, lors de l'Euro 2016).
Jacky pas surpris par Wesley
20/11 09:52

Principal adjoint de Claude Puel à l'ASSE, Jacky Bonnevay évoque la réussite en Angleterre de Wesley Fofana dans la dernière édition du quotidien Ouest-France.
"Je ne suis pas surpris de son intégration. Je l’ai eu tous les matins pendant un an, je savais qu’il allait s’imposer rapidement. Wesley est un défenseur complet avec une vitesse exceptionnelle et un jeu de tête de très bon niveau. Il a encore du travail mais il peut faire partie des meilleurs défenseurs français dans les années à venir."
Sélectionneur des Bleuets, Sylvain Ripoll ne tarit pas d'éloges sur l'ancien défenseur central stéphanois dans le même journal.
"Il a déjà pris beaucoup de place en un mois dans cette défense de Leicester avec des performances de très haut niveau. Il est sur une dynamique impressionnante avec beaucoup de régularité. Il était dans un secteur hyper concurrentiel, c’est pour ça que je ne l’avais pas appelé avant. Quand on est régulier dans les bonnes performances, on s’ouvre des portes."
Trauco traqué
20/11 09:33

Aperçu en galante compagnie après sa nouvelle défaite avec le Pérou dans la nuit de mardi à mercredi, Miguel Trauco est traqué par les paparazzi, comme l'atteste le reportage publié hier par le média péruvien Libero.
Bamba lauréat
20/11 08:56

Jonathan Bamba a été élu hier joueur du mois d'octobre en L1. Avec 41% des voix, l'ancien attaquant stéphanois a devancé Kylian Mbappé (36%) et Wissam Ben Yedder (23%).
"Systématiquement titularisé par Christophe Galtier quelle que soit la compétition depuis la reprise, il participe activement à l’excellent début de saison du LOSC, deuxième du championnat et leader de son groupe de Ligue Europa" souligne aujourd'hui La Voix du Nord.
Auteur de 4 buts et de 4 passes décisives en championnat cette saison, le numéro 7 des Dogues fera son retour à Geoffroy-Guichard le 26 novembre dans le Chaudron, trois jours après sa réception d'un Milan AC qu'il a battu 3-0 il y a 15 jours à San Siro.
Gabard in ?
20/11 08:35

Ayant tapé dans l'oeil de Claude Puel lors du match amical remporté 3-2 contre le GF 38, Baptiste Gabard sera comme Mathieu Debuchy et Arnaud Nordin dans le groupe stéphanois qui défiera Brest ce samedi à 17h00 au stade Francis-Le Blé selon Mohamed Toubache-Ter. Vainqueur de la Coupe Gambardella en 2019, le milieu de terrain de 20 ans a marqué avec la réserve de l'ASSE la saison dernière contre le Stade Bordelais (victoire 4-0) et cette saison contre Montluçon (victoire 3-0).
Roro attendu à Sucs et Lignon
20/11 08:20

Le site altiligérien La Commère 43 nous donne des nouvelles de Roro.
"Le club de foot Sucs et Lignon (Yssingeaux/Saint-Maurice-de-Lignon) a monté un club entreprises. Le premier USSL Business Club devait se faire ce jeudi 19 novembre avec la venue de Roland Romeyer. Le confinement a évidemment annulé cette rencontre mais la venue du président de l'ASSE n'est que partie remise. Roland Romeyer interviendra le jeudi 28 janvier à 19 heures (sous réserve des conditions sanitaires) à la salle des fêtes de Saint-Maurice-de-Lignon. Il tentera un parallèle entre le monde du sport et le monde des entreprises."
Les verts mots de Momo
20/11 08:06

Après s'être longuement confié à nous hier, l'ancien milieu de terrain stéphanois Maurice Bouquet parle à nouveau de sa passion pour les Verts dans la dernière édition du Télégramme. Extraits.
"Gamin, ce club m’a pris aux tripes. C’était obligé que je devienne supporter des Verts ! C’était l’épopée de 1974-1976, l’équipe de 1981… J’étais un fan inconditionnel ! C’est surtout la valeur du collectif affichée qui me plaisait. C’était l’équipe, même si j’aimais beaucoup Hervé Revelli et que j’ai eu Christian Sarramagna comme coach à Martigues. L’équipe, ses valeurs, le phénomène Vert, les remontées de scores, l’entraîneur Robert Herbin, le public. Tout cela, c’était de grandes émotions pour le gamin que j’étais.
Le Chaudron, il te donne des frissons. C’est un public d’ouvriers, des mineurs. Il est fabuleux car, pour eux, tout part du cœur. Dans un Geoffroy-Guichard rempli, tout peut arriver et à Sainté, tu peux être mauvais mais si tu donnes tout, tu seras respecté. C’est l’esprit de la mine : se battre pour réussir ! Y’a que le « Manufrance » qui compte pour moi. J’ai porté le « Casino » mais le seul maillot Vert, c’est le « Manufrance ». « Manufrance » c’est Saint-Étienne, et vice-versa ! C’est aussi l’image des ouvriers. Mon premier vélo, c’était un « Manufrance » !
À Saint-Étienne, tu sens le poids de l’Histoire en rentrant sur le terrain. La première fois que je suis entré sur cette pelouse de Geoffroy-Guichard avec le maillot Vert, l’Histoire était en moi. Cela aurait été un manque pour moi si je n’avais jamais porté ce maillot et émotionnellement, j’ai vécu des moments jamais ressentis ailleurs. Pourtant, à Brest, ça a été très très fort aussi. Mais là, c’était chez moi. Il ne me manque rien dans ma carrière car j’ai porté ce maillot Vert ! J’ai atteint mon rêve.
C’est un club de légende. On ne peut pas parler des Verts sans frissons. Toute ma passion footballistique, ce but de devenir footballeur professionnel, je le dois à l’ASSE ! Aujourd’hui encore, je les suis, je regarde leurs résultats. À Saint-Étienne, tu suis le club, de génération en génération, du grand-père au petit-fils. C’est un club qui ne laisse pas indifférent, c’est le seul qui a défilé sur les Champs-Élysées, bien que battu ! Avec Saint-Étienne, il y a la notion de passion, ça ne peut être autrement !"
Batlles a redonné la joie de vivre à Maïga
19/11 23:02

Faisant aujourd'hui le bonheur du FC Metz, l'ancien miieu de terrain Habib Maïga revient sur ses vertes années dans Libération à paraître ce vendredi. Extraits.
"La voie consacrée, c’est le club qui ouvre la porte à la sélection nationale. J’ai vécu l’inverse. Adolescent, j’ai d’abord été sans club, dans un centre de formation peu huppé ce qui ne nous empêchait pas de caracoler quand même. Puis, je me suis installé à la capitale dans l’équipe réserve du Afad d’Abidjan, avant de me retrouver dans l’équivalent de la Ligue 2 ivoirienne. Parallèlement, je faisais mon chemin en sélection ivoirienne : U16, U17... J’ai disputé le tournoi de Montaigu avec le U16 et c’est parti de là. La Coupe du monde des U17 aux Emirats arabes unis, la Coupe d’Afrique des nations U17 remportée en 2013 au Maroc...J’ai obtenu un stage de deux semaines à l’AS Saint-Etienne.
À aucun moment je ne me suis dit que j’étais arrivé à quelque chose : ni en sélection, ni à la signature de mon premier contrat, ni même aujourd’hui. Le foot ne repose pas sur des acquis. Certes, tu peux dormir sur tes deux ans de contrat quand tu signes enfin mais ce premier contrat, tout le monde peut le signer. Tout le monde. C’est la prolongation de ce contrat qui est compliquée à obtenir, c’est-à-dire susciter l’envie – par ton niveau de performance – à un club de te faire confiance une deuxième fois : c’est sur la régularité que ça se joue, c’est cette régularité qui te définit en tant que joueur.
Quand j’ai débarqué à Saint-Etienne depuis la Côte-d’Ivoire pour mon stage de deux semaines, la pression sur moi était énorme. Tu sais dans quelle galère tu as laissé ta famille. Il te faut un contrat coûte que coûte : un contrat pro, un contrat stagiaire mais un contrat de toute façon. Vous n’imaginez pas à quel point c’est difficile. Je suis venu à Paris en avion, j’ai pris le train tout seul pour Saint-Etienne et je n’avais pas la carte SIM pour appeler chez moi, pas de connexion. Quand je suis passé à côté du stade Geoffroy-Guichard en arrivant... Je l’avais vu à la télé mais là... Je parle de pression mais elle n’était pas négative pour autant.
C’était simple, clair : j’étais face à mon destin et c’était le moment de donner tout ce qu’il était possible de donner. Le froid n’a pas été simple à appréhender, tu passes du foot par 25°C l’hiver au foot par -2°C et tu as mal aux pieds mais pour autant, tu savoures, tu vis pleinement. Je n’étais pas surpris. Sur ces deux semaines, il n’y avait pas grand monde en stage et je me suis lié avec Hassim Traoré, un Burkinabé, ou encore Erin Pinheiro, qui venait du Cap-Vert. C’est après que j’ai retrouvé des Ivoiriens comme Axel Kacou, par exemple : j’ai bénéficié de beaucoup de solidarité, j’avais l’impression d’être rien moins qu’un frère. On t’explique les codes. Être à l’heure au petit-déj’, saluer tout le monde, montrer du respect : une bonne base, des axes de conduite qui t’ouvrent les portes de n’importe quel vestiaire parce que les gens sont gentils en retour. Si tu n’en fais qu’à ta tête et que tu t’en fous...
Quelque chose m’a fait drôle à mon arrivée en France : le ballon fuse. Car les terrains sont bons. Pas comme en Côte-d’Ivoire où ils sont bosselés et où ça va lentement : là, j’ai eu une impression de vitesse. Y compris collective, avec deux ou trois joueurs qui te "cadrent" en un clin d’œil. Là, j’en rigole mais sur le coup... A Saint-Etienne, on m’a demandé de faire simple. Tu assimiles les exercices que l’on te propose le plus rapidement possible et tu ne sors pas de ton registre : un défenseur gagne ses duels, un milieu défensif comme moi gratte les ballons dans les pieds de l’adversaire... Tu peux progresser sur le reste : un défenseur peut et doit travailler sur sa relance, par exemple. Mais tu ne le sors pas en match tant que ce n’est pas acquis et maîtrisé.
Août 2015 : il me reste un an de contrat stagiaire, l’entraîneur de la réserve stéphanoise Laurent Batlles a fait de moi son capitaine et je me fais une fracture aux cervicales lors du dernier match amical avant la saison. Après les radios, le verdict tombe : saison blanche. Terminée. Bien sûr que tu doutes : fin de contrat, rien derrière et des pépins physiques qui ne m’ont pas permis avant ça de montrer des qualités, ou pas autant que... Bref. Mais le club a été bien. Ils ont en quelque sorte reconnu que je n’avais pas pu m’exprimer et ils m’ont proposé un contrat amateur : pas de salaire et le chômage pour vivre, 700 euros mensuels, ou 800, ou 900, avec ton loyer, les charges et les sous que tu envoies chez toi. Là, il a fallu être entouré des bonnes personnes. Mon agent, Aboubakar Koné, parce qu’un agent doit être là dans ces moments-là. Et Batlles, qui m’a redonné la joie de jouer et même la joie de vivre. Je n’exagère pas. On évoquait la souffrance, les galères. J’ai senti qu’il savait. Le contrat amateur a été cassé au bout de quatre mois. C’était un contrat pro qui m’attendait derrière."
Puel loue Neyou
19/11 17:48
Si l'ASSE a acheté Neyou, Puel, lui, loue ses qualités. En conférence de presse ce midi, il a dit tout le bien qu'il pensait de notre milieu de terrain : "Yvan devient quelqu'un d'important. Il ne va pas révolutionner tout tout seul, mais avec lui on a plus de certitudes. C'est quelqu'un qui est en découverte, frais, plein d'humilité.
(Lever l'option d'achat) C'était lui montrer notre confiance, qu'on est content de lui et qu'on est heureux de l'accueillir durablement dans le club. Quand on le voit sur le terrain, il prend ses responsabilités, ne se cache pas il demande les ballons, il les remonte il joue la verticalité. S'il faut pousser il pousse. C'est un joueur qui a une humilité bien placée qui lui permet de se remettre en question et d'avoir une certaine régularité dans ses matchs."
Raveyre a de qui tenir
19/11 16:57

Le portail altiligérien Zoomdici a publié aujourd'hui un sympathique article sur le très prometteur gardien international de l'ASSE Noah Raveyre, récemment appelé en équipe de France U16. Extraits.
"Il faut dire que Noah a grandi dans une famille de footeux : le grand-père a gardé les buts du Val-Vert dans les années 1970, son oncle aussi, une génération plus tard. Quant à son père, qui évoluait dans le champ sous le maillot du Val-Vert, il a également terminé sa carrière dans les buts. Plus qu'une famille de footeux, c'est même une famille de gardiens de buts ! Noah avait déjà été repéré par de nombreux clubs, dont le PSG, l'Olympique Lyonnais ou encore l'ASSE. C'est le club de la Loire qui parviendra à le faire signer : Noah a toujours revendiqué être fan des Verts (comme beaucoup de personnes en Haute-Loire, du fait de la proximité avec Geoffroy Guichard).
Jean-Charles Pradier, responsable de l'école de foot du Puy à l'époque : "On a mis des spécifiques gardiens à l'école de foot, notamment pour luiJ"il faisait de très gros progrès dans sa qualité technique de gardien, et il était déjà très très grand et la taille, c'est aujourd'hui indispensable pour percer à ce postel ne passait pas inaperçu, il écoeurait les adversaires. Il pesait fort dans les matchs et nous rapportait beaucoup de points, en plus de donner une grande confiance à tout le groupe. Saint-Etienne, c'était la meilleure solution, pour garder une certaine proximité avec la famille car il était encore très jeune, et en plus ils ont une excellente école de gardiens de but."
Christophe Mourier, le responsable technique du club ponot de U14 à senior à l'époque : "Pour s'être imposé chez les Verts et surclassé depuis deux ans, c'est qu'il a un mental d'acier et puis il est déjà dans un centre de formation, déjà en équipe de France, déjà bien repéré et dans le circuit. Tellement que des clubs étrangers se sont déjà positionnés sur lui. Il avait une qualité athlétique hors norme, il prenait beaucoup de place dans la cage et il avait un jeu au pied au-dessus de la moyenne pour son âge. Il allait vite au sol, avait des capacités avancées et il était très bon sur sa ligne. Il est prêt pour le très haut niveau, techniquement, mentalement et physiquement."
Beric dans le onze type en Amérique
19/11 15:18

Fort de ses 12 pions claqués cette saison, Robert Beric est dans le onze type de la MLS selon World Football Index.
Turner (New England Revolution) - Tinnerholm (New York City), Chanot (New York City), Pines (DC United), Adnan (Vancouver Whitecaps) - Judson (San Jose Earthquakes), Aaronson (Philadelphia Union), Pozuelo (Toronto FC) - Namli (Colorado Rapids), Beric (Chicago Fire FC), Morris (Seattle Sounders).
Comme Alan Pulido (Sporting Kansas City) et Lucas Zelarayan (Columubus Crew SC), l'ancien attaquant stéphanois fait par ailleurs partie des trois joueurs nommés pour le titre de meilleur nouveau venu de l'année 2020 en MLS.
The revelation for The Guardian
19/11 14:05

Commentaire à l'appui, le prestigieux quotidien britannique The Guardian met Wesley Fofana dans le onze type des meilleurs joueurs de cette saison de Premier League.
"Acheté pour 32 M£ à Saint-Étienne, le jeune homme de 19 ans est une révélation. Rapide et agressif, sa lecture astucieuse du jeu dément ses tendres années et ses interceptions contre les Wolves ont été décisives pour envoyer son équipe au sommet avant cette trêve internationale."
Darlow (Newcastle) - James (Chelsea), Coady (Wolverhampton), Fofana (Leicester), Digne (Everton) - Philipps (Leeds), Ward-Prowse (Southampton), Barkley (Aston Villa) - Salah (Liverpool), Kane (Tottenham), Son (Tottenham).
La Bûche est de retour !
19/11 13:03

S'il a laissé plané le doute au sujet de Ryad Boudebouz, Claude Puel a confirmé à la mi-journée en conférence de presse que Mathieu Debuchy devrait être dans le groupe contre Brest contrairement à Panagiotis Retsos (en phase de reprise) et Kévin Monnet-Paquet (adducteurs). Arnaud Nordin est incertain, son cas sera tranché demain.
L'entraîneur des Verts a ajouté que Harold Moukoudi et Miguel Trauco ne sont pas encore rentrés de sélection comme le rapporte Le Progrès. Faisant référence au dernier match amical, il a confondu Grenoble et Clermont, comme Johnny avait naguère confondu Saint-Etienne et Clermont.
On rappellera que Romain Hamouma et Wahbi Khazri sont suspendus pour ce match de la 11e journée.
Dall'Oglio met les Verts et Honorat à l'honneur
19/11 11:56

Comme le rapporte Ouest-France, l'entraîneur brestois a parlé des Verts et de leur ancien numéro 14 aujourd'hui en conférence de presse.
"Saint-Etienne n’est pas sur une bonne série, mais reste sur un très bon match à Lyon. Ils ne méritaient pas de perdre là-bas. C’est une équipe très jeune, en construction, mais il y a de la qualité. Contre Lyon, j’ai vu une équipe différente des dernières semaines, beaucoup plus solide, beaucoup plus agressive et déterminée. Franck Honorat a mis certaines choses dans l’ordre dans sa tête. On a vu qu’il pouvait être efficace, et c’est pour ça qu’on l’a recruté. Il va passer un cap, il avait besoin de digérer sa venue ici, d’adhérer à nos principes de jeu. C’est un autre joueur aujourd’hui."
Mounié sera-t-il aligné ?
19/11 10:48

Pisté en vain par l'ASSE l'été dernier, l'Ecureuil du Bénin Steve Mounié (2 buts en 8 titularisations cette saison en L1) sera-t-il aligné contre Sainté ? Olivier Dall'Oglio se pose la question, comme il l'a expliqué aujourd'hui à France Bleu Brest.
"Ronaël Pierre-Gabriel n'a pas joué avec les Espoirs car il a ressenti une petite douleur à un mollet, aucun risque n'a été pris. On va voir pour samedi. Haris Belkebla est revenu hier, il a fait des soins et reprend l'entraînement ce jeudi. Steve Mounié est attendu ce jeudi après-midi. Les voyages fatiguent beaucoup. Il rentre du Lesotho, ce n'est pas évident car les vols ne sont pas directs. On doit avoir une gestion de ces joueurs. On sait qu'il n'est pas blessé, on va voir avec lui".
A Brest, la défense en souffrance
19/11 10:15

Le Stade Brestois, qui a la plus mauvaise défense du championnat, sera en outre amoindri dans ce secteur pour recevoir les Verts, comme le déplore aujourd'hui Olivier Dall'Oglio dans Ouest-France.
"Brendan Chardonnet est suspendu. Christophe Hérelle a fait son retour à l’entraînement mercredi, mais il n’a pas encore tout fait, il revient tout juste. J'ai donné du temps de jeu à Lilian Brassier vendredi dernier en amical face à Guingamp. Mais il a des petits tiraillements au niveau des adducteurs à l’entraînement. C’est plus une gêne qu’une douleur. Il faudra peut-être trouver des solutions, c’est toujours pareil, ce n’est pas la première fois que cela nous arrive. On a parfois des soucis au milieu, parfois des soucis derrière…"
Grax prend très à coeur le poker
19/11 09:48

Devenu un joueur professionnel de poker, l'ancien attaquant stéphanois Sébastien Grax parle avec passion et détermination de sa reconversion sur le site de Winamax. Extraits.
"C'est mon père qui m’a appris le poker à sept ans. On jouait le midi pour s’amuser en rentrant de l’école, et je me suis très vite piqué, je voulais jouer tous les jours ! J’ai senti de suite que ça me prenait vraiment aux tripes... Après j’ai zappé parce que ma mère voyait que ça prenait trop d’ampleur, mais j'ai gardé ça en moi. Je n'ai jamais lâché ce jeu, il m'a toujours suivi. Comme c’est quelque chose qui me passionnait et que je ne savais pas trop quoi faire de ma vie au moment d'arrêter le foot, je me suis dit : pourquoi ne pas s'y mettre sérieusement ?
J’ai acheté des bouquins, maté des vidéos, j'ai cherché tout le contenu disponible, et j’ai commencé à bosser mon jeu comme ça. Je voulais prendre mon temps, voir si ça me plaisait vraiment et si ça n'allait pas me lasser. J'allais jouer à côté de chez moi, à Monaco ou à Cannes, je faisais les tournois annexe de l'EPT à Barcelone ou Prague, j’ai essayé de voir ce que ça donnait un peu partout. Je n’ai jamais réfléchi à une autre reconversion.
Et puis il y a quatre ans, comme je m'emmerdais un peu à Cannes, j’ai décidé de partir à Las Vegas tout seul pendant un mois et demi, pour me mettre en immersion. J'ai loué l'appart, la voiture, et j'ai fait du cash-game en 1/2 $. Je voulais grimper les paliers petit à petit, et savoir si j’étais capable de m’investir à 100 % dans le poker. Je faisais mes gammes, mes propres erreurs. Au final, ça m’a vraiment plu, et après quelques années en tant qu'amateur où le poker n'était qu'un plaisir, j'ai décidé de me lancer et d'en faire mon métier début 2020.
Je profite du confinement pour étudier beaucoup plus le jeu. Aujourd'hui, je dirais que je passe 60 % de mon activité poker à travailler mon jeu, et 40 % à jouer online. Je joue sur trois tables pour être concentré à 200%, car j’ai plus de mal avec le multitabling. J'essaie de trouver le maximum d'infos, j'ai vu tous les épisodes de "Dans La Tête d'un Pro" plusieurs fois, je regarde aussi tous les énormes tournois à 300 000 $ sur PokerGo, et j'essaie de comprendre les raisonnements des meilleurs même si ce n'est pas toujours facile. J'ai dû regarder 500 heures de vidéos, je suis mordu.
Il faut être passioné à la base, puis devenir un acharné, ne penser qu’à ça, et avoir la niaque. Me concernant, si j’arrive à faire ressortir ces qualités dans le poker, c’est justement parce que je ne l’ai pas fait durant ma carrière de footballeur. J’avais du talent, mais je n'ai pas eu la motivation de me dire que je voulais aller toucher les sommets. J’ai joué avec mes qualités sans vraiment forcer, et à l’arrivée je fais une carrière très moyenne par rapport à ce que j’aurais pu espérer. Je me dis que j’ai loupé quelque chose dans le foot, et je n’ai pas envie de revivre ça dans le poker.
Mon plus beau coup de poker, c’était pendant le heads-up du Highroller : dans un pot limpé, je finis par call trois barrels avec une troisième paire (à partir de 2"52"12 dans le replay de la TF, même Nanonoko est impressionné aux commentaires). Celui-là fait partie de mes plus beaux, c’est celui qui me fait gagner le tournoi. Concernant mes buts, je n'en ai pas mis 10 000, hein ! Mais je retiens un coup-franc avec Troyes contre Saint-Étienne. J’avais 21 ans."