
Kolo frustré et déçu
09/11 01:21

Timothée Kolodziejczak s'est confié au Figaro à l'issue du derby perdu en banlieue.
"Il y a beaucoup de frustration et de déception. Nous avons livré un gros match, cohérent notamment avec une bonne première période. L'équipe s'est quand même lâchée, en jouant simple. Nous avons joué en équipe. Lyon a opéré des changements payants. Nous concédons deux buts évitables. Nous avons eu des occasions et il aurait fallu les concrétiser. Il faut forcer cette réussite que nous n'avons pas actuellement. Nous avons joué avec nos principes après des matches que nous avons livrés sans y être totalement. Sans avoir fait un grand match, Lyon a su être décisif. Nous restons sur six défaites, c'est une période très compliquée. Nous avons livré un match solide mais nous ne devons plus descendre en dessous de ce niveau pour inverser la tendance et prendre des points car il est temps après six défaites."
Pierre-Gabriel et Honorat à l'honneur
09/11 01:08

Premiers tombeurs des Dogues cette saison et prochains adversaires des Verts (le 21 novembre à 17h00 à Francis-le-Blé), les deux anciens Stéphanois de Brest sont dans l'équipe type de la 10e journée de L1 selon la Pravda. RPG est récompensé pour son but, ses 3 tacles, ses 4 interceptions et ses 8 ballons récupérés ; sur le même flanc droit, son ailier est mis en avant pour sa passe décisive et ses 6 centres.
Navas - Pierre-Gabriel (Brest), Traoré (Angers), Balerdi (OM), Perraud (Brest) - Herrera (QSG), Fofana (Monaco) - Honorat (Brest), Di Maria (QSG) - Bahoken (Angers), Dia (Reims).
Moulin, victime et coupable ?
09/11 00:40

Jérôme Alonzo a évoqué sur la chaîne de la Pravda le cas de Jessy Moulin, auteur de deux arrêts décisifs en banlieue mais pas exempt de tout reproche sur le but victorieux des vilains.
"Le niveau de Jessy Moulin est ni celui qu'on a vu sur ce but, ni celui qu'on a vu sur ses premiers matches. Il est le niveau d'un gardien de milieu de tableau de Ligue 1 voire d'une très bonne doublure. On se prive de Stéphane Ruffier qui est passé un peu à côté un mois ou trois matches, il a payé un lourd tribut par rapport aux dix ans qu'il a faits avant. Quand tu te sépares d'un joueur qui t'as fait gagner tellement de points et qui avait un tel poids sur le terrain quand il jouait, l'héritage n'est pas facile. Jessy Moulin, match après match, est-ce que que ce n'est pas en train de le rattraper ? Je me mets souvent à sa place, ce qu'il est en train de vivre, c'est vraiment chaud ! C'est la victime d'un truc qu'il n'a pas demandé ? Ce soir, je l'ai trouvé fautif sur le but, moyen au pied. Il n'a pas fait un grand derby. Le problème du gardien de Saint-Etienne, j'espère vraiment que ça ne va pas leur pourrir la saison car c'est un vrai dossier."
Au classement des gardiens de la Pravda, le portier stéphanois (4,9) est antépénultième ex aequo avec le Girondin Benoît Costil devant le Lorientais Paul Nardi (4,8) et le Starsbourgeois Bingourou Kamara (4,75).
Puel positive
09/11 00:14

Claude Puel, qui a concédé ce dimanche en banlieue sa 19e défaite lors de son 42e match sur le banc stéphanois, reste positif malgré ce 6e revers consécutif.
"Nous avons su nous hisser au niveau du derby et bouger cette équipe de Lyon, être entreprenants, être bien dans tous les domaines, avec et sans ballon. Nous avons eu beaucoup d'occasions. Lopes fait de beaux arrêts et nous sommes malheureux de repartir sans point.
Le positif est d'avoir affiché ce visage et dans notre situation compliquée de savoir être bien organisés et avoir su se lâcher. Nous étions sans doute plus proches de la victoire que les Lyonnais. Il y a beaucoup de déception. Il fallait montrer ce potentiel car ce groupe a du potentiel alors que nous sommes en perte de vitesse. Il ne faut donc pas descendre en dessous d'un certain niveau. Nous avons les qualités.
Le deuxième but me paraît chanceux et sur le premier, nous aurions peut-être dû être plus attentifs sur le coup franc joué par Depay. Maintenant, à l'avenir, il faudra aller chercher chaque point sur les prochains matches. Nous avons montré sur ce derby que les premiers matches n'étaient pas des accidents mais nous avons eu beaucoup d'absents et notamment en défense, ce qui nous a fait perdre de la confiance."
Déterminés, entreprenants mais encore perdants !
08/11 23:31

Déterminés et entreprenants à l'image d'un épatant Yvan Neyou, les Verts ont concédé une rageante sixième défaite consécutive ce soir en banlieue.
Sauvés par Jessy Moulin trentes secondes plus tôt, Sainté a logiquement ouvert le score cinq minutes avant la pause sur un centre de Denis Bouanga détourné dans ses propres filets par Anthony Lopes.
Sur un coup franc concédé par le combatif et prometteur mâtru Lucas Gourna (17 ans), les vilains ont égalisé à la 64e minute grâce à Tino Kadewere, qui a inscrit le but victorieux dix minutes plus tard.
Denis Bouanga a raté le péno égalisateur à la 88e après que Jean Lucas a touché de la main un ballon d'Yvan Neyou. L'ASSE est donc 15e avec 10 petits points à l'issue de cette 10e journée.
Wesley prédit une victoire des Verts !
08/11 21:05
Elu homme du match remporté par les Foxes contres les Wolves et désormais leader de Premier League, Wesley Fofana s'est confié en direct sur Téléfoot juste avant le derby.
"Le meilleur entre Diony et Vardy ? Joker ! (rires) Diony est un très, très grand buteur, il a eu moins de réussite avec Saint-Etienne mais c’est un très grand joueur. Je n’ai joué qu’un derby en pro mais en jeune j’en ai joué beaucoup. Dès qu’on arrive à Saint-Etienne, le premier match, c’est le derby, c’est le plus important. Je garde de très bons souvenirs de Jean-Louis Gasset. C’est lui qui m’a lancé chez les pros. C’est un souvenir incroyable que je vais garder en moi toute ma vie. C’est un coach très protecteur. C’est un très bon coach pour les jeunes car il nous conseille beaucoup, il a une expérience incroyable. Il fait tout pour nous, c’est un très grand coach.
A l’ASSE, on joue très jeune. On est une bande de potes. Après, il y a des anciens qui nous entourent, qui nous encadrent. Mais c’est avant tout une bande de potes, une bande de jeunes. C’est pour ça que ça marchait bien, on ne se prenait pas la tête et tout allait bien. C’est vrai que j’étais à la base du projet de Claude Puel mais des choses ont fait que j’ai dû partir. Je souhaite le meilleur aux Verts, j’espère que ça va marcher. Il y a une très bonne équipe avec de très bons jeunes.
Depuis que je suis parti ils ne gagnent plus mais ça ne me fait pas culpabiliser. Je regarde tous leurs matches, je regarde mes potes. C’est sûr que ça m’affecte un peu mais j’ai confiance en eux, je parle avec eux. Avant le derby je leur ai envoyé un message. Ils ont un mental d’acier. On a connu une situation pareille l’année dernière et on a su se relever donc ils vont en faire de même. Mon prono pour le derby ? Une victoire des Verts !"
Romain et Wahbi sur le banc
08/11 20:09
C'est la surprise du chef !
Romain Hamouma et Wahbi Khazri commenceront le derby sur le banc, tandis que Charles Abi, Miguel Trauco et Denis Bouanga vont débuter.
A noter également la titularisation de Lucas Gourna Douath.
Le 11 titulaire :
Moulin, Camara, Moukoudi, Kolo, Trauco, Youssouf, Neyou, Gourna, Aouchiche, Bouanga, Abi.
Allez les Verts !
Makhtar marque mais Ostende craque
08/11 19:40

Makhtar Gueye a claqué cet après-midi son 4e pion sous les couleurs d'Ostende lors de la 12e journée du championnat belge. Malgré son but égalisateur, Bruges s'est imposé 3-1.
Batlles porte chance à Le Roy
08/11 18:42

A 22 ans, l'ancien gardien stéphanois Killian Le Roy [avec la casquette aux côtés de Mickaël Panos sur la photo, ndp2] commente dans Le Parisien ses débuts professionnels réussis hier avec Chambly, qui a arraché le nul en infériorité numérique à Troyes.
"Dès que j'ai vu l'action où Simon Pontdemé a touché du bras en dehors de la surface, j'ai enlevé ma doudoune et je suis descendu pour m'échauffer un peu. Je n'ai même pas aperçu le carton rouge. Je n'ai pas eu le temps de me poser des questions, j'ai été balancé. Vincent Planté m'a dit de rester calme, que je faisais de bonnes choses à l'entraînement et qu'il n'y avait pas de raison que ça se passe mal. J'ai tapé dans la main de Simon, qui sortait, et j'y suis allé...
Entrer en cours de match, c'est un mal pour un bien. Quand tu sais que tu vas jouer, tu risques de faire le match avant dans ta tête. Là, il y a eu un petit coup d'adrénaline, j'avais un peu les genoux qui tremblaient, mais c'était du bon stress. C'est allé très vite. Pour une première, c'est sans doute mieux comme ça. Je suis satisfait de ma rentrée, sachant que ce n'était pas facile. Le fait de ne pas prendre de but rend la chose encore plus belle.
J'ai eu quelques sorties aériennes à négocier, un peu de jeu au pied aussi. Et à la fin, je suis sauvé par ma barre. Je me suis dit que les choses tournaient dans mon sens... La dernière fois que j'étais entré en cours de jeu, c'était en N2 avec la réserve de Saint-Etienne, entraînée à l'époque par Laurent Batlles. A la fin du match, je suis allé le voir et lui ai dit : "Décidément, coach, vous me portez chance." Il a rigolé..."
Diony a croqué les Crocos
08/11 17:20

Loïs Diony, qui n'avait plus trouvé le chemin des filets depuis le pion qu'il avait claqué pour Sainté lors d'un match perdu à Brest le 16 février dernier, a marqué sur penalty le 4e but de l'écrasante victoire (5-1) du SCO d'Angers aux Costières. Nantes s'étant imposé à Lorient mais Lens ayant arraché le nul contre Reims, les Verts démarreront le derby à la 15e place.
Pendant ce ce temps, Wesley Fofana, encore monstreux lors de la victoire de Leicester contre Wolverhampton, est désormais leader de Premier League... "Mon Dieu, quel joueur ça va devenir/il est déjà" s'est exclamé Gary Lineker sur son compte twitter.
RPG et Honorat battent Bamba
08/11 15:13

Ayant livré de beaux duels avec son ancien coéquipier stéphanois Jonathan Bamba, Ronaël Pierre Gabriel aura attendu son 59e match en pro (toutes compétitions confondues) pour inscrire son premier but ce dimanche contre Lille. Grâce à son ouverture du score de la tête et à la première passe décisive de la saison de Franck Honorat (sur le but du break breton), le Stade Brestois a battu 3-2 des Dogues qui étaient jusqu'ici invaincus. Les Finistériens, qui recevront les Verts le 21 novembre à 17h00, comptent désormais deux points d'avance sur les protégés de Claude Puel. A Sainté de remettre les Bretons dans le rétro en gagnant ce soir en banlieue !
Penalty pour Lyon ?
08/11 14:31

Selon Opta, les vilains ont marqué 5 buts sur penalty cette saison, aucune équipe n’en ayant inscrit davantage après 9 journées de championnat sur les 70 dernières saisons. Espérons que nos Verts ne permettront pas aux banlieusards de faire gonfler cette stat...
Un derby particulier et très étrange
08/11 11:29

Bourreau des Verts il y a 16 ans, l'ancien vilain Sidney Govou donne son avis sur le derby de ce soir dans la dernière édition du Dauphiné Libéré. Extraits.
"Il faudra jouer. Et il faudra un gros mental. Normalement, un derby, ça se joue sur l’envie, sur les valeurs morales, avec les supporters qui t’aident à tout donner, à faire le sprint qu’il faut à la 90e minute malgré la fatigue, déroule l’ancien ailier droit. Mais là, avec le huis clos, ça va être un derby encore plus particulier et très étrange.
L’OL de Rudi Garcia est clairement une équipe de contres. On n’est pas sur de la transition comme pouvait le proposer Bruno Genesio, dont les équipes étaient différentes en termes de qualité de joueurs, d’enchaînement par des passes au sol, qui cassaient les lignes. Là, on est sur du jeu direct, par les côtés. Ça va nettement mieux dans les résultats, on sent une équipe un peu plus impliquée, cohérente. Mais il y a pas mal de choses à revoir au niveau du jeu.
Claude Puel a écarté des joueurs d’expérience et a incorporé des jeunes, mais il a dû faire face à pas mal de pépins. Ce qui marchait bien dans les premiers matches, c’était l’assise défensive des Verts. Petit à petit, à force de perdre des éléments derrière et au milieu et sans richesse de l’effectif, ils ont été en grande difficulté. Mais un derby reste un match particulier."
Loïc espère un déclic (2)
08/11 10:55

Loïc Perrin s'est confié au Parisien avant le derby de ce soir. Extraits.
"C'est le genre de match qui peut être un déclic. Les Verts n'ont pas grand-chose à perdre. Car, depuis des années, jamais Saint-Etienne n'est le favori d'un derby. Même quand on en a gagné, ce n'était pas le cas. Lyon est programmé pour jouer la Ligue des champions. Pas l'ASSE. A un moment, il faut être lucide. Je ne sais pas si c'est l'objectif officiel mais Saint-Etienne doit d'abord assurer un bon maintien cette saison. Ce n'est pas du Guy Roux mais de la lucidité.
Franchement, la pression du derby est toujours plus sur Lyon qui est, sur le papier, meilleur. Donc obligé de gagner à chaque fois. Quand Saint-Etienne gagne, c'est un exploit. Quand c'est l'OL, c'est presque logique et normal. Le derby, on le sent une semaine avant le match avec la pression des supporters à l'entraînement puis avec le stade plein. Là, cela n'aura rien à voir. Le derby, c'est le bruit. Là, ce sera un derby sans saveur.
Chaque derby remporté reste un grand souvenir car on rend vraiment les gens heureux. L'ambiance est devenue malsaine autour de ce match. Cela n'est plus un jeu et on est passés à de la haine entre supporters. Sur le terrain, c'est moins le cas car des joueurs ont déjà joué ensemble ailleurs. J'ai l'exemple de Bafé Gomis, mon ami depuis mes 12 ans qui a ensuite joué à Lyon. Il est toujours resté mon pote. On était juste adversaires 90 minutes mais jamais je n'aurai pu le détester sous prétexte que c'était le derby."
Janot savait exciter les vilains
08/11 10:04

Toujours aussi chambreur, Jérémie Janot régale en parlant du derby dans la dernière édition de la Pravda. Extraits.
"Mon premier souvenir du derby date du 30 septembre 1995. Greg blessé au biceps, Gilbert Ceccarelli le remplace. J'ai 17 ans et je me retrouve sur le banc. À l'échauffement, Pascal Olmeta adresse un doigt d'honneur aux supporters stéphanois. Je me suis juré que le jour où je reviendrais à Gerland, comme titulaire, je le rendrais. C'est ce que j'ai fait, en 2000. Et même plus : j'ai montré mon cul. Les Lyonnais, je savais les exciter.
Ma plus grande provoc ? Toujours à Gerland, en 2006, quand l'OL a fêté son cinquième titre de champion. Je suis rentré avec un maillot floqué du 10, comme le nombre de nos titres de champions. Après, il fallait assurer. On n'en a pris que quatre. Les Lyonnais étaient tellement dans leur match que j'aurais pu mettre le maillot de Bozo le clown, cela n'aurait rien changé.
Le geste que je n'ai jamais osé faire ? En 2005, à Geoffroy, on avait imaginé un stratagème pour contrarier les coups francs de Juninho : Fred Piquionne porterait un petit sur ses épaules, dans le mur. On a renoncé et à la fin du match, Élie nous a dit : "Pourquoi vous ne l'avez pas fait ?"
La plus grosse performance, c'est celle de Dimitri Payet lors du 100e. Il a été extraordinaire de la première à la dernière minute. En plus de sauver deux fois sur ma ligne, sur une tête de Toulalan, puis de Briand, Dim a inscrit le coup franc d'un hold-up phénoménal. Je lui ai juré : "Toi, je ne pourrai jamais rien te dire. Je pensais être le chat noir et tu m'as fait gagner un derby." Surtout qu'on a quitté Gerland en restant leaders et en laissant l'OL relégable. Un moment rare.
Dans le bus nous conduisant au 100e, "Galette" nous a passé en boucle une vidéo de Jolan42, un supporter. Aussi forte qu'une causerie, elle nous a fait grimper aux rideaux. Puis, en passant devant le vestiaire des Lyonnais, on a vu des caisses de champagne. Ça nous a mis les boules. On s'est dit : "On ne va pas passer pour des cons, les gars !"
Mon plus grand regret ? L'OL vient de se faire éliminer par l'AC Milan en quarts de finale de la C1. Un joueur me glisse : "Jé, il faut que tu mettes un maillot du Milan." Adidas, qui était aussi l'équipementier du Milan, m'en confectionne un. Je ne sais toujours pas comment, mais ça a fuité. Aulas et Houllier ont prévenu que si je le mettais à Gerland et qu'il y avait des débordements et des blessés, j'en serais responsable. Je n'ai donc pas pu le porter. C'est dommage. Ça aurait été beau de voir la réaction des Lyonnais.
Le derby de ce dimanche ? Les Lyonnais vont être avantagés, car ils sont habitués à jouer sans public, ni ambiance. Les Verts, eux, ne savent pas ce que c'est."
Pas de leader chez les Verts ?
08/11 09:38

Sur le site de France Football, Christian Lopez donne son avis sur les difficultés actuelles de l'ASSE.
"On est vraiment dans le dur. Le départ de Wesley Fofana a fait mal, c'était un atout important. Quand on bâtit une équipe, on essaye de la bâtir sur un axe central où ça va amener de la solidité. L'enchaînement des blessures n'a pas aidé le club non plus. On ne peut pas avoir des résultats au sommet du jour au lendemain avec des jeunes même s'ils ont du potentiel. Il y a une perte de confiance. Il faut faire part aux joueurs de leur qualité mais je pense que c'est également aux joueurs de se prendre en charge. Il doit y avoir une révolte mais il manque de leader dans cette équipe. Quand j'ai démarré en pro, on avait un leader par ligne : Ivan Curkovic, Osvaldo Piazza, Jean-Michel Larqué, Hervé Revelli... Chose que les Verts n'ont pas actuellement. Ce que je souhaite, c'est de retrouver une équipe combattante et solidaire après le match de Lyon."
Relevez la tête !
08/11 09:23

Alors que l'ASSE était l'équipe de l'élite qui avait marqué le plus de buts de la tête la saison dernière à la même époque, les Verts n'ont pas réussi à faire rimer caboche et filoche cette saison. Deux autres équipes sont dans ce cas selon Opta : les Crocodiles... et les vilains, qui n'ont encaissé aucun but de la tête depuis le début du championnat. Qui se dévoue pour imiter Robert Beric ce soir ?
Rudi se méfie
08/11 08:57

Rudi Garcia met en garde ses joueurs contre tout excès de triomphalisme avant de défier les Verts ce soir en banlieue.
"Ce derby est dangereux car tout le monde pense qu’on a déjà gagné parce qu’on reste sur six matches sans défaite, et sept points sur neuf, alors qu’eux sont sur cinq défaites consécutives. Le danger serait de trop écouter ce qui peut se dire. Claude n’est jamais meilleur que dans la difficulté, vous pouvez compter sur lui pour remonter ses troupes et les envoyer au combat."
Il se lâche, le Chauveau !
08/11 08:39

Le vilain Yves Chauveau, qui aura encaissé pas moins de 17 buts contre les Verts la saison 1969-1970, évoque ses souvenirs de derbys dans la Pravda du jour. Extraits.
"Les joueurs stéphanois les plus forts que j'ai affrontés ? Rachid Mekloufi, quand j'ai débuté, puis Salif Keita, plus tard. L'autre jour, je discutais avec mon ami "Fanfan" Chevat, et il se souvenait avoir été au marquage de Keita, en 1970, sous la neige, le jour où on a perdu 6-0. C'était quelque chose, les Verts, cette année-là. À l'aller, on en avait pris sept. Alors avant le retour, pour plaisanter, j'avais dit qu'au sixième je quitterais le terrain. Mais je suis resté.
Raymond Domenech n'allait pas forcément pour faire mal, mais il était très agressif. À Lyon, on disait que quand Sarramagna venait jouer le derby, il le jouait sur la piste d'athlétisme, tellement il craignait Raymond. Il faut dire qu'on prenait de telles volées contre eux, à l'époque ! Jean Baeza pouvait être dur. Contre lui, on avait vu Keita mettre deux paires de protège-tibias, une devant, une derrière. Il avait raison de se protéger ! Mais le plus méchant, quand même, c'était Mihajlovic. Il en a mis, des semelles... Je le revois choper Hervé Revelli, c'était quelque chose. Louba y allait vraiment pour faire mal.
On s'entendait bien avec Patrick Revelli, ou Georges Bereta, qui est vraiment un brave mec. Avec Roland Mitoraj et Georges Carnus. En dehors du terrain, dans le derby, ce n'était pas la même animosité qu'aujourd'hui, même si, quand on passait en car entre Givors et St-Chamond, sur les ponts de l'autoroute ou au bord de la double voie, les supporters des Verts nous faisaient des grands signes qui n'étaient pas très amicaux. Il n'y avait pas de caillassage. Les supporters se crevaient les pneus, mais ça n'allait pas plus loin. Quand on pense qu'il a fallu que des Lyonnais volent au secours de Georges Bereta quand il s'est fait agresser, à Lyon, il y a quelques années..."
Martin-Pichon fan de Rivera
08/11 08:16


Dans la dernière édition du Dauphiné Libéré, Cyril Martin-Pichon se réjouit de la réussite d"un autre berjallien, Maxence Rivera, dans le groupe stéphanois retenu pour le derby de ce soir.
"Quand il a débarqué à l’ASSE à 13 ans, je ne savais pas qu’il venait du FCBJ. C’est un éducateur du club qui m’en a parlé à l’époque. J’ai commencé à aller suivre ses entraînements quand il était en U14 ou U15. C'est un joueur super vif, rapide avec des petits appuis qui lui permettent de faire la différence. Il fait partie des rares joueurs de Saint-Etienne à ne pas être passé trop longtemps par l’équipe réserve. Je trouve ça bien que Claude Puel fasse confiance à des jeunes comme lui, surtout à son poste. Ce n’est pas vraiment la norme au club."
Juninho juge Puel
07/11 23:17

Le directeur sportif des vilains juge l'entraîneur des Verts dans Le Progrès.
"Claude Puel n’est pas un entraîneur qui préfère le jeu, mais il a une capacité mentale pour entraîner ses joueurs à faire déjouer l’adversaire. Il est capable d’élever le niveau d’agressivité de son équipe et on l’a vu avec la finale de la Coupe de France. Il est capable de monter une stratégie, l'OL doit se méfier. Je pense que Saint-Etienne a perdu beaucoup avec le départ de Fofana qui était son chef de défense. Après on doit respecter l’adversaire, et surtout être plein d’humilité."
Kenny claque mais Nancy craque
07/11 21:32

Kenny Rocha Santos, qui n'avait jamais marqué en pro à l'exception de son pion claqué avec les Verts contre la modeste équipe de l'Olympique de Strasbourg en Coupe de France, a ouvert le score sur coup franc ce soir sur le terrain de Caen. Malgré sa supériorité numérique lors de la dernière demi-heure, Nancy s'est incliné dans les dernières secondes du temps additionnel.
Cette 10e journée de L2 a également été marquée par la première apparition en pro de Killian Le Roy, qui avait joué 7 matches de N2 avec la résrve de l'ASSE entraînée à l'époque par Laurent Batlles. Clin d'oeil de l'histoire, c'est sur le terrain de l'Estac que le portier costarmoricain est entré en jeu à la 55e minute suite à l'expulsion du gardien numéro un de Chambly. Il n'a pas encaissé de but et à même vu son équipe arracher un nul méritoire pour une lanterne rouge réduite à dix.
Troyes reste deuxième mais compte désormais 7 points de retard sur le Paris FC de Morgan Guilavogui, passeur décisif sur l'unique but de la victoire de son équipe à Dunkerque.
À 22 sans le 22 en banlieue
07/11 20:29

Claude Puel a dévoilé la liste des 22 joueurs qui défieront les vilains en banlieue. Aux absences déjà connues de Maçon, Retsos, Debuchy, Nelson Sissoko et Nordin, se rajoute celle du numéro 22 des Verts. Si demain soir on va gagner, ce ne sera pas grâce à Monnet-Paquet.
Moulin, Bajic, Green - Moueffek, Moukoudi, Kolodziejczak, Souici, Sow, Silva, Trauco - Camara, Gourna, Youssouf, Neyou, Aouchiche, Benkhedim - Hamouma, Bouanga, Khazri, Rivera, Abi, Krasso.
Honorat peut mieux faire
07/11 19:26

Auteur d'un début de saison moyen avec le Stade Brestois (8 matches, 3 titularisations, 2 buts, 0 passe décisive), Franck Honorat s'est confié à Ouest-France avant de défier les Dogues demain dans un stade Francis Le Blé où il retrouvera les Verts après la trêve internationale le 21 novembre à 17h00.
"Je veux revenir au niveau que j’avais à Clermont quand j’ai enchaîné un an et demi et où j’étais top, je marquais des buts et je faisais des passes décisives. À Clermont aussi, j’ai dû mettre cinq – six mois à bien m’adapter. À Saint-Etienne aussi, j’ai mis un peu de temps et j’avais commencé à jouer début novembre. Je ne sais pas si c’est un signe. Mais j’espère que ça va être comme les années précédentes, je mets un peu de temps, puis tout marche bien.
Je suis arrivé au Stade Brestois avec le statut de plus gros transfert de l'histoire du club. J’étais heureux. C’est une fierté. C’est magnifique. Petit, jamais je ne me serais douté qu’un jour je serai le plus gros transfert d’un club. Peut-être que je n’imagine pas, mais je n’y fais pas trop attention, moi je suis là pour prendre du plaisir, jouer avec mes coéquipiers. Les supporters attendent beaucoup de moi, mais je ne vais pas marquer cinq buts par match, ce n’est pas si facile que ça.
En Ligue 2, ma première saison à Sochaux avait été compliquée, à, Clermont aussi les six premiers mois, puis j’ai réussi à enchaîner. À Saint-Etienne, ma première année en Ligue 1 aussi ça a été compliqué avec les blessures et je devais voir comment tout ça se passait, l’intensité des matchs, la qualité technique, le placement etc... Je veux petit à petit me fondre là-dedans et qu’on dise au final : "Franck Honorat, c’est un vrai bon joueur de Ligue 1, il a les qualités pour y jouer".
Dieu ne hait pas les vilains
07/11 18:58

Loïc Perrin a longuement parlé du derby sur Téléfoot, la chaine dont il est consultant.
"En catégories jeunes, les résultats étaient plutôt équitables. J'ai disputé mon premier derby lors de la saison 1997-98 en U13. Aborder des matches comme ça, c'est formateur même si heureusement, on ne ressent pas la haine qu'il peut avoir au niveau supérieur. On parle de suprématie régionale mais perdre un derby en jeunes, ça ne change pas la face du monde. Je ne sais d'ailleurs pas si c'est le résultat qui est le plus important ou si c'est de se former pour être prêts en professionnels.
L'atmosphère est particulière la semaine qui précède un derby. J'ai vécu plein de situations différentes : les supporters qui venaient au centre d'entraînement. D'autres fois où ils ne voulaient pas venir pour nous laisser tranquille. D'autres fois encore où ils étaient le matin avec des fumigènes pour nous voir partir à Lyon car ils étaient interdits de déplacement. Quand un nouveau joueur arrivait, je n'avais pas forcément besoin de lui expliquer ce qu'était un derby car il s'en rendait rapidement compte à l'approche du derby où l'atmosphère était différente.
Aujourd'hui, ce qui m'embête, c'est de voir le climat et les proportions que le derby peut prendre entre supporters. Le foot est un jeu. On doit aller au stade pour prendre du plaisir et après, que le meilleur gagne ! Mais aujourd'hui, ça dépasse les limites et c'est pour cela que les groupes de supporters ont été interdits de part et d'autre parce que ça va trop loin. C'est dommage. Il peut y avoir une grande rivalité entre deux clubs mais sans haine. Ça doit rester du sport.
Les meilleurs souvenirs que je garde des derbies, c'est la communion avec le public quand on a gagné. Je n'en ai d'ailleurs pas gagné un chez les pros de 2004 à 2010. J'ai dû attendre 2010 pour la centième pour remporter une victoire. A notre retour au centre d'entraînement de l'Etrat, c'était n'importe quoi avec les supporters ! Lors du premier derby que l'on regagne à Geoffroy-Guichard 3-0 , ça reste également un souvenir très marquant. Mais je me souviens également d'un derby chez les jeunes : mon coach avait prédit le score de 2-1 pour nous avec une boulette du gardien. Et on avait gagné à la Plaine des Jeux à Gerland 2 à 1 avec une boulette du gardien ! Ça m'est resté !
Je ne sais pas si le mot est "conditionné", je ne sais pas comment ça se passe à Lyon même si je sais pour en avoir discuté avec certains Lyonnais que c'est un cran au-dessus, même quand on a 13 ans. En tout cas chez les pros, quand le calendrier de Ligue tombe 1 en début de saison, c'est automatique : on regarde d'abord le derby, puis Paris, les gros matches, savoir quand c'est. Et depuis que je joue, c'est incroyable, c'est toujours en octobre-novembre. Ce n'est jamais en début de saison. Ça rend les conditions de jeu encore plus âpres.
Quand j'ai retrouvé sous le même maillot à Saint-Etienne des anciens Lyonnais comme Jérémie Clément ou François Clerc, ou d'autres Lyonnais encore lors des rassemblements en équipe de France, on a pu échanger au sujet du derby et c'était plutôt sympa. Il faut savoir faire la part des choses. Les Lyonnais étaient mes adversaires. Quand je rentrais sur le terrain, j'avais envie de gagner, de mener un combat mais je n'ai jamais haï un adversaire. C'est l'histoire d'un moment où l'on rencontre une certaine équipe.
Le derby d'aujourd'hui n'a plus rien à voir avec ceux d'avant, où il y avait plus de la moitié des deux effectifs qui avaient été formés et formatés pour ce Derby. Même si je ne suis pas le bon exemple, c'est le foot actuel. Ça n'existe plus un joueur qui reste toute sa carrière dans le même club. En tout cas, pour moi, ça aurait été inconcevable de jouer à l'OL. Ce n'était pas possible. Je n'ai rien contre Lyon, c'est une super équipe, mais ça ne m'a jamais effleuré l'esprit."
Bafé n'est pas inquiet
07/11 13:48

Dans un entretien accordé à But !, Bafé Gomis ne s'inquiète pas pour les Verts à la veille de leur derby en banlieue.
"Les Verts n'ont pas grand chose à perdre. Ce sera à l'extérieur. Avec l'absence de public pour cause de Covid, le climat peut jouer en faveur des Stéphanois. Vous l'avez dit, l'équipe est très jeune et certains joueront leur premier derby en pro dimanche. Il y a pas mal de jeunes formés à L'Etrat. Ils ont grandi dans cette rivalité, dans cette culture du derby et je pense qu'il y aura beaucoup d'envie. Ne serait-ce que pour faire briller la formation stéphanoise.
Même si les Verts sont un peu dans le dur actuellement, je ne m'inquiète pas pour eux. Saint-Etienne est parti sur un nouveau projet, un projet qui impose de lancer beaucoup de jeunes. Avec les blessures et l'absence de certains cadres, cela a été un peu plus compliqué dernièrement mais je reste persuadé que le projet de Claude Puel portera ses fruits sur la durée. Ce choix de rajeunissement a déjà fait du bien au club avec la vente record de Wesley Fofana. Espérons que d'autres joueurs suivront son chemin..."
Une question d'honneur pour Néry
07/11 12:26

Avant de défier Le Havre cet après-midi avec Grenoble lors de la 10e journée de L2, l'ancien défenseur stéphanois Loris Néry a évoqué dans Le Dauphiné Libéré le derby de demain soir.
"Cette rivalité avec Lyon nous a été inculquée depuis tout petit. Quand on est en plus de la région, la notion de derby nous est transmise par nos parents. On va au stade, on baigne dedans. Impossible d’y échapper. À notre époque en jeunes, les éducateurs venaient vraiment de la région. Et les joueurs aussi. On savait vraiment ce que représentait le derby. Chez les pros, il y a moins de joueurs du cru donc peut-être que ça se perd un peu…
Tout le monde voulait jouer ce match. Cela donnait un contexte particulier. Sans parler des parents. Le derby, c’est une question d’honneur plus que de foot. Un jour, j’ai pris quatre matches de suspension dans un derby en U18. L’attaquant adverse avait taclé mon gardien. Il y a quelques coups qui étaient partis. Mon coach avait écopé de six mois. Ça fait partie du truc. On est dans l’ambiance, on est plus chaud que d’habitude. Parfois, ça dérape un peu…
C’est marrant, quand on parle du derby avec les Lyonnais, ils n’en ont jamais perdu un ! Cela s’appelle la mémoire sélective. On est tombé sur une génération à Lyon qui était très forte avec Lacazette, Grenier, Tafer… C’était une vraie joie de gagner car on était inférieur à eux en terme d’effectif. On compensait beaucoup par les valeurs de Saint-Etienne, l’agressivité, la générosité… Pour le centième derby, j’étais sur le banc. Celui-là, on le retient. Sainté c'est mon club de cœur et ça le restera. Dimanche je vois un petit 2-2, ce serait déjà un bon résultat."
Diomandé contre Sainté
07/11 09:04

Alors que l'ancien Vert Ismaël Diomandé (28 ans) est porté disparu en Turquie (aucune apparition cette saison avec Rizespor), son jeune compatriote ivoirien Sinaly Diomandé (19 ans) devrait être titularisé contre les Verts demain soir selon la Pravda :
Lopes - Dubois, Diomandé, Denayer, Cornet - Paqueta, Thiago Mendes - Kadewere, Aouar, Toko Ekambi - Depay.
Cornet a les dents qui rayent le parquet
07/11 08:31

Le vilain Maxwel Cornet s'est confié au Progrès avant de défier les Verts demain soir en banlieue. Extraits.
"On doit tout donner. C’est le match de l’année pour nos supporters, pour le staff et nous aussi. L’essentiel reste de gagner le match, quelles que soient les conditions. On doit offrir aux fans une victoire et un beau spectacle. Dans le derby, il faut avoir les dents qui rayent le parquet. Gagner, c’est primordial. On a accroché des lettres de supporters dans le vestiaire car elles démontrent le soutien et l’amour que les supporters nous portent. Cela nous donne envie de tout donner sur le terrain. Il ne faudra pas se rater.
On a vu une très bonne équipe de Saint-Etienne en début de championnat. Elle est moins bien en ce moment mais il ne faut pas lui enlever ses qualités. On se devra d’être attentif, et ne pas se dire qu’il suffit de rentrer sur le terrain avec le maillot de l’OL pour gagner ce derby. Les Verts vont avoir une motivation supplémentaire, alors il ne faudra pas prendre ce match à la légère. Les Verts ont beaucoup de jeunes, et des joueurs décisifs comme Hamouma ou Bouanga. Mais on les attend de pied ferme."
Moukoudi prêt pour le derby
07/11 08:16

En conférence de presse, Harold Moukoudi a évoqué hier le derby de demain soir, comme le rapporte aujourd'hui Le Progrès.
"Clairement, j’ai envie d’en découdre. C’est le bon mot à utiliser. S’il y a un match qui peut nous permettre de sortir de cette mauvaise série, c’est bien le derby. Il y a beaucoup de joueurs formés au club, c'est sûrement un plus dans un derby. C’est quelque chose qu’ils vivent tout au long de leur formation. C’est vrai qu’ils nous transmettent aussi cette électricité particulière. On le sent dans les attitudes. Il y a peut-être plus de concentration, d’impact à l’entraînement.
L’attitude, l’envie de gagner, même à l’entraînement, est permanente ; ça crie quand ça perd. Cela prouve que le groupe est connecté, a envie de remonter la pente. À aucun moment, le groupe ne baisse la tête. Notre groupe a énormément de potentiel. Il y a vraiment de très bons joueurs. On doit d’abord recommencer à gagner des matchs, à prendre des points et ce dès dimanche dans le derby. Après, au fur et à mesure, on parlera du classement."