Tarak nostalgique des années Galette

20/03 07:32

Dans le livre de Jérémy Clément Pour le plaisir paru il y a trois jours aux éditions Amphora, le responsable du département médical de l'ASSE Tarak Bouzaabia se souvient avec nostalgie de l'ère Christophe Galtier.

"Je suis né à Paris mais j’ai fait ma scolarité secondaire dans un lycée à l’étranger. À 20 ans, j’ai choisi la fac de médecine de Saint-Etienne pour la simple et bonne raison que j’étais fan des Verts. Je n’y avais pas de connaissance ni d’attache, mais je n’ai jamais quitté cette ville depuis. Après mon internat, je me suis installé comme médecin généraliste. Je n’ai pas voulu choisir de spécialité. Ce qui le plaisait, c’était cette notion de médecin de famille : suivre les personnes au quotidien, leurs enfants, leurs évolutions. Ce côté proximité et humain m’a toujours motivé. Savoir écouter. Je m’étais dit qu’après 40 ans, je ferais autre chose, comme de la philo ou des études de lettres.

C’est alors que l’ASSE est venue me chercher. C’est encore une fois le côté humain qui m’a décidé à entrer dans l’équipe. En signant au club, j’ai dû complètement me désintéresser du foot que j’aimais pour me focaliser uniquement sur les hommes. Être médecin de footballeurs, ce n’est plus vraiment être médecin : concrètement, vous passez vos journées à ausculter des personnes en excellente santé. Les traumas sont souvent les mêmes, sans grande gravité, la plupart du temps. Vous développez donc le côté bien-être mental. Vous devenez confident, psy, conseiller : une réelle relation de confiance s’installe.

Lorsque je suis arrivé, Christophe Galtier était l’adjoint d’Alain Perrin. Une belle relation s’est créée entre nous deux. Nous étions sur la même longueur d’ondes. Nous nous sommes construits ensemble. Il est devenu un entraîneur très intelligent, qui écoutait et associait tout le monde avant de trancher et de prendre une décision. Il a emmené Saint-Etienne au plus haut niveau, et cette longue ascension a été une aventure merveilleuse. Ces années-là ont été les plus belles. Aujourd’hui encore, il ne s’écoule pas une semaine sans que j’en parle avec mon kiné chef, Hubert Largeron.

Il existait une ambiance et une entente incroyables au sein du collectif. Les choses étaient simples, franches et vraies. Je prenais un réel plaisir à m’intéresser aux familles, aux environnements, à l’environnement des joueurs. Le groupe était exceptionnel. Il y avait une réelle symbiose entre les joueurs et le staff technique et médical. Une confiance, un respect. Il n’y avait pas de faux semblant ni de langue de bois. Le vestiaire respirait la sérénité.  Une intelligence de tout le monde pour écouter l’autre et s’enrichir de l’autre. On ne s’en rend pas compte de l’extérieur, mais c’est quelque chose de plus en plus dur dans le milieu du football.

À cette époque, nous étions une vraie famille à l’intérieur comme à l’extérieur du stade. Quand Christophe Galtier et plusieurs « anciens » qui composaient le ciment de ce beau groupe ont quitté l’ASSE, les choses ont commencé à changer. Aujourd’hui, tout est un peu différent. J’ai parfois le sentiment que l’humain s’est quelque peu effacé face à l’argent. Il m’arrive d’avoir du mal à créer des liens avec la nouvelle génération de footballeurs. Ils se confient moins à moi. Les rencontres de leurs familles deviennent plus rares.  J’ai plus de mal à les amener à se livrer avec moi. Est-ce moi qui suis trop vieux ? Ou cette nouvelle génération qui distille sa vie de façon contrôlée sur le Net est-elle devenue méfiante des relations humaines ?

Maintenant, les réflexions se mènent dans l’instant présent, dans l’urgence. Il devient donc difficile au coach et au staff de créer une émulation qui donnera des fondations solides au groupe. La confiance se construit sur le temps, et cette notion n’est plus en adéquation avec la société de consommation dans laquelle nous évoluons. Je pense toujours que le rôle du médecin au sein d’un club pro est primordial. En 15 ans, j’ai réussi à mettre en place ce que je voulais, et je l’ai maintenu avec difficulté. Je pense avoir donné au football tout ce que j’avais à lui donner, et il me l’a bien rendu."

Les U15 fortes têtes

19/03 23:51


Maxence Tatuszka, auteur de deux passes décisives.

 

Autour du synthétique Georges Bereta, bon nombre de spectateurs ont sûrement longtemps cru à l'exploit des Andréziens dans le derby ligérien qui opposait donc les U15 de Jean-Philippe Primard à Andrézieux-Bouthéon FC. En effet, il restait quatre minutes à jouer, et les joueurs de la plaine étaient en train de damer le pion à l'incontestable leader stéphanois en défendant, bec et ongles, l'avantage pris dès l'entame du match. Mais les Verts trouvaient les ressources pour s'imposer 2-1, avec deux buts inscrits de la tête dans les ultimes minutes du match.

Les Stéphanois se faisaient cueillir dès les premières minutes. Une mauvaise relance était interceptée et un centre venu de la gauche permettait à un attaquant adverse, prenant le dessus sur une défense pourtant au marquage, d'ouvrir la marque. (0-1, 6ème). 
Ce sera le score au repos, les Verts n'étant pas parvenu à mettre leur jeu en place. 
Dès la reprise ils prenaient enfin le contrôle du match, retrouvant possession de balle et justesse technique. Ils se créaient des occasions : Djylian N'Guessan butait sur le gardien, Hani Guerroudj voyait sa belle frappe enroulée sortie de la tête , sur la ligne, par un défenseur, Quentin Prud'homme, d'une belle frappe enroulée, trouvait la transversale. Mais , à cinq minutes de la fin, le score était toujours en faveur d'Andrézieux. C'est alors que Maxence Tatuszka, côté droit, centrait au deuxième poteau pour Quentin Prud'homme, qui plaçait une tête victorieuse sous la barre. (1-1, 76ème).
Trois minutes plus tard, un coup franc, côté droit, tiré par Maxence Tatuszka, d'une frappe enroulée au point de penalty, trouvait Mathis Grillot qui, bien lancé, décochait une tête qui touchait la transversale et terminait au fond des filets. (2-1, 79ème). En quatre minutes, les Verts venaient de renverser une situation bien compromise.  


La composition : Ricignuolo - Cros U14 (Granier, U14, 65ème), N.Mouton U14, Gardant, Grillot - Tatuszka, Depalle, Poble (Moulin, U14, 32ème) - Prud'homme, Guerroudj (Ben Tiba, 60ème), N'Guessan. 

La réaction de Jean-Philippe Primard"Cette victoire n'a pas été facilement acquise. Nous n'avons pas fait une bonne première mi-temps : relances approximatives, jeu collectif pas mis en place, pas de présence dans les duels, niveau technique très moyen. En face, une équipe d'Andrézieux qui a joué son jeu et qui a ouvert rapidement le score pour mener 1-0 à la mi-temps. Pendant le repos, j'ai insisté sur le fait que nous ne pouvions pas faire pire, qu'il fallait relever la tête et retrouver notre jeu habituel. C'est ce que nous avons fait : nous avons eu la possession, avons été plus juste techniquement et avons fait reculer notre adversaire. Nous nous sommes créés des occasions. et nous avons fini par trouver la faille en toute fin de match. Au vu de la deuxième mi-temps, notre victoire est méritée. Mais sûrement pas au vu de la première où nous nous sommes mis en difficulté. Mais notre envie d'aller chercher la victoire, comme souvent cette année, nous a permis d'arracher cette victoire dans les dernières minutes."

Quant aux U14 de Frédéric Dugand, ils ont, eux aussi, remporté leur derby par 2 à 0, victoire qui leur permet de conforter leur place de leader avec cinq point d'avance sur St Priest.

La composition : Colombet - Vacher, Maisonneuve, Laplume, Favier (Patry, 25ème) - Poyet, Mical, Aini (Nativoha, 15ème) - Teillol, Ploton, Chakroun (Charros, 30ème)

 

Allée s'est régalé

19/03 22:37

Auteur de 12 apparitions sous le maillot vert en N3 lors de son unique saison verte (2016-2017), le milieu de terrain de Saint-Brieuc Ahmad Allée (25 ans) a réalisé un doublé victorieux contre les Caladois hier lors de la 26e journée de National 1.

Guillou tacle Dupraz

19/03 22:29

Dans Le Progrès, Patrick Guillou glisse un tacle à Pascal Dupraz. Extraits.

"Un brin de suffisance  ? Un manque d’humilité  ? Comment interpréter les propos du coach stéphanois ? Quel est le message envoyé aux joueurs quand le Haut-Savoyard déclare en conférence de presse : "Si on est maintenu avant la fin du championnat, j’irai en tribunes." Il semble que l’opération séduction a atteint son paroxysme." Propos stupéfiants pouvant être perçus comme une forme d’irrespect envers les autres pensionnaires de L1 dans la course au maintien. Aujourd’hui, à 9 journées de la fin, notre ASSE a 27 points au compteur. C’est la réalité du moment. Le compte n’y est pas. Loin de là !"

Krasso et Abi ont gagné

19/03 22:01

Si les Verts ont été tenus en échec hier soir à Geoffroy-Guichard, les deux attaquants prêtés par l'ASSE en L2 ont gagné à domicile ce samedi.

Titularisé pour la 7e fois par Olivier Pantaloni et remplacé à la 74e après une prestation correcte malgré une tête ratée en début de seconde période à 0-0, Jean-Philippe Krasso s'est imposé 1-0 contre Nîmes et remonte à la 3e place (à un point du Paris FC, qui a arraché le nul contre le Pau FC en trompant Stefan Bajic sur penalty).

De son côté, Charles Abi a joué au Roudourou les 20 dernières minutes de la facile victoire de Guingamp contre Nancy (3-1). Entré en jeu à 3-0, le natif de Clermont n'a pas réussi à scorer contre la lanterne rouge. Buteur dès sa première apparition avec l'EAG à Charléty, il n'a plus marqué en L2 depuis plus de 6 mois...

 

Gourna dacquois

19/03 21:16

Ayant joué hier son 53e match en L1 (le 26e en tant que titulaire), Lucas Gourna Douath fait partie des 20 joueurs retenus en équipe de France U19 pour le Tour Elite de l'Euro qui se déroulera dans les Landes. Comptant déjà 7 sélections dans cette catégorie d'âge, le matru des Verts affrontera successivement la Suède (le 23 mars à Dax), la République tchèque (le 26 mars à Saint-Paul-lès-Dax) et la Bosnie-Herzégovine (le 29 mars à Dax). Si les protégés de Landry Chauvin remportent cette triangulaire, ils joueront la phase finale de la compétition au début de l'été en Slovaquie.

Oleksiak salue l'élégance de Ribar

19/03 17:34

En pleine préparation de l'important match que les Aiglons joueront demain soir contre l'OM au Vélodrome, Thierry Oleksiak (debout à gauche) a pu se libérer quelques minutes pour saluer la mémoire de son ancien coéquipier Jean-Luc Ribar (à cacasson au milieu), décédé avant-hier à l'âge de 57 ans.

"Quelle tristesse et quel choc ! Jean-Luc était un garçon absolument charmant. C'était un très bon camarade. Jean-Luc était quelqu'un de fiable. Je n'ai jamais eu le moindre problème avec lui et ça m'étonnerait qu'il ait eu le moindre problèmes avec les autres. C'était un garçon de qualité, très agréable dans le travail. J'ai beaucoup apprécié toute cette période où j'ai partagé à ses côtés tous ces moments de football, entre autres, car on se voyait aussi en dehors des terrains.

On a joué trois saisons ensemble. La première, c'était en D1, il faisait ses débuts en pro. On a vécu une saison très compliquée, ponctuée par une descente. Cette relégation a été très difficile à vivre. Mais loin d'être une punition, les deux années de D2 ont été plaisantes et intenses. Il y avait énormément de monde au stade, on a eu de bons résultats, notamment grâce à des joueurs comme Jean-Luc qui ont apporté un vent de fraîcheur et de nouveauté. La doublette qu'il formait avec Jean-François Daniel a fait beaucoup de bien à notre équipe. On avait un groupe enthousiaste et dynamique.

Jean-Luc était un joueur très fluide, assez rapide. C'était un gaucher assez complet sur le plan offensif. Assez vertical. Il avait des qualités de pied, j'appréciais beaucoup sa façon d'orienter le jeu vers l'avant. Il faisait parfaitement le lien entre le milieu et l'attaque. Jean-Luc jouait avec justesse, délivrait des passes dans le bon tempo et et il avait le sens du but. C'était un joueur élégant. L'élégance, c'est que je retiendrai de Jean-Luc. Il était élégant dans la vie et sur le terrain."

Les Isséennes écrasent Saint-Etienne

19/03 16:20

Les Amazones, qui avaient réussi l'exploit de tenir en échec les Gorgones samedi dernier à Sainté, ont hélas sombré cet après-midi à Issy.

Sur une passe de Manon Uffren, Esther Okoronkwo avait pourtant ouvert le score dès la 13e minute de jeu. Mais les Isséennes ont égalisé à la 34e avant de prendre l'avantage dès le retour des vestiaires. Emily Burns a encaissé coup sur coup deux autres buts à l'entame du dernier quart d'heure.

Cette défaite (la 13e de la saison en 17 matches) face à un concurrent direct qui les avait déjà battues à l'aller enfonce un peu plus les protégées de Jérôme Bonnet. Les Vertes, qui comptent toujours 4 points de retard sur l'avant-dernier Soyaux, en a désormais 5 sur le premier non relégable (Guingamp, balayé 6-0 à Montpellier).

La compo : Burns - Bonet, Blanchard, Multari, Bornes (Carchio, 70') - Uffren (Vidal, 85'), Condon - Caputo, Pantelic (Gago, 62'), Jesus (Chaumette, 85')- Okoronkwo. 

Le Pau FC est Bajic fan

19/03 15:32

La République des Pyrénées met une nouvelle fois à l'honneur Stefan Bajic, devenu avant-hier le premier joueur de l'histoire du club béarnais (qui a vu passer Xavier Gravelaine, André-Pierre-Gignac, Edouard Cissé ou Adrien Rabiot) convoqué en équipe de France Espoirs (il affrontera à Calais avec William Saliba les Iles Féroé puis l'Irlande du Nord les 24 et 28 mars). Extraits.

"Le gardien numéro deux Benjamin Bertrand a bien accueilli l'arrivée de l'ancien portier stéphanois : "La chose qui nous a très vite rapprochés, c'est que nous avons eu le même entraîneur des gardiens : André Biancarelli, qui l'entraînait à l'ASSE, a été mon coach pendant 6 ans. Je savais quel serait son profil, la manière dont il travaillait. C'était un premier lien. On est passé par les mêmes séances. Puisqu'on a été formé de la même manière, on voit beaucoup de choses de la même façon. Stefan travaille beaucoup pour son âge. Il est aussi très mature, avec un discours posé, réfléchi. Il sait ce qu'est le haut niveau, il sait ce qu'est la pression, les enjeux. Il est formaté pour le haut niveau. Et il se prépare en fonction pour réussir. Il met beaucoup d'énergie pour réussir. Il prouve qu'il a l'étoffe pour devenir un très, très bon gardien. Il a un très bel avenir."

Le latéral droit Erwin Koffi l'adoube : "Stefan nous aide beaucoup. Il nous a sauvés plusieurs fois, notamment contre Valenciennes avec un super arrêt, pareil contre Amiens. Il nous soulage dans les airs. J'espère qu'il va nous aider ainsi jusqu'à la fin de la saison. Il dit ce qu'il faut et il parle quand il faut. Il est juste, pas du genre à crier pour rien et à partir dans tous les sens. S'il doit nous dire des choses, il va le faire sans hésiter mais il ne va pas non plus abuser du statut de gardien. Il a le bon équilibre. En plus il est jeune et il va encore progresser." Son entraîneur Didier Tholot ne s'en étonne pas : "Il a été très bien intégré et les premiers matches l'ont mis en confiance. Mais ses qualités, on les connaissait. Nous, on était persuadé d'avoir un très bon gardien jusqu'à la fin de saison."

 

Jean-Louis et Ghislain rongent leur frein

19/03 15:03

Ghislain Printant s'est confié hier soir sur France Bleu Hérault. Extraits.

"On s'est ressourcé auprès de la famille. Quand le terrain est absent, c'est très, très long. On va voir les matches, notamment à la Mosson. Je rentre de Paris où j'ai séjourné 3 jours au centre de formation du PSG. J'étais au Parc dimanche pour voir Bordeaux et j'ai assisté mercredi au match de Youth League contre Salzbourg. Je souhaite retrouver un banc, l'odeur du vestiaire, pouvoir partager avec un staff. C'est important, ça fait 30 ans que je fais ce métier-là. Il me manque. Le football, c'est une véritable passion. C'est un amour. J'aime regarder, j'aime comprendre, j'aime essayer d'analyser tout ce qui peut se passer dans le football. Je pense qu'on apprend à tout âge et de tout le monde.

Jean-Louis va très bien, on est en relation permanente. Je pense qu'il a fait comme moi, il s'est bien ressourcé. Je pense que le football lui manque également. Je sais qu'il a quelques projets dans la tête et qu'il a envie de revenir dans le football. Si je retrouve un banc, à l'heure actuelle, ce sera avec Jean-Louis. Je pense qu'on a une parfaite osmose tous les deux. Je souhaite d'ailleurs qu'il retrouve rapidement un rojet pour qu'on puisse aller prendre beaucoup de plaisir et essayer surtout d'en donner. Que ce soit en France ou l'étranger, Jean-Louis est ouvert à tout ce qui peut se présenter."

Souvent menés, rarement bredouilles !

19/03 10:24

"Vendredi soir à Geoffroy-Guichard, à l’occasion de la 29e journée de Ligue 1 (1-1), l’ASSE a glané un nouveau point après avoir été menée au score. Son huitième en 2022, plus que toute autre équipe du championnat sur l’année civile" souligne aujourd'hui le quotidien Ouest-France.

Bafé remercie Lacombe et Roussey

19/03 09:41

Dans un entretien paru avant-hier sur le site Foot Mercato, Bafé Gomis remercie deux anciens attaquants stéphanois qui l'ont aidé à devenir un remarquable buteur, de loin le meilleur formé à l'ASSE au XXIe siècle. Extraits.

"En France, pour être honnête, ils n’aiment pas le style d’attaquant que je suis. À l’étranger, j’ai souvent été plus reconnu qu’en France. Prenez l’exemple de Giroud, dans ce style, il est fréquemment critiqué alors qu’il fait une carrière extraordinaire. Finalement, on est plus reconnu par les joueurs qui jouent avec nous parce qu’on est des joueurs d’équipe, on défend, on ne rechigne pas au duel.

J’ai eu la chance de travailler avec Bernard Lacombe et Laurent Roussey. Ils m’ont beaucoup aidé. Si j’ai marqué autant de buts, c’est que j’ai pu bénéficier de nombreux conseils de leur part. J’ai essayé de les appliquer toute ma carrière. Bernard me répétait sans cesse « n’est pas attaquant qui veut » et c’est vrai. Laurent me disait souvent « premier poteau, premier servi ». Aujourd'hui, je m’aperçois qu’après chaque entraînement je répète mes gammes comme si je débutais malgré les nombreux matchs et buts que j’ai mis.

Quand on voit notre Ligue 1 qui rajeunit, parce que c’est la conjecture du football qui veut ça, il n’y a plus ces attaquants d’expérience. Par exemple moi quand j’étais à Saint-Etienne, j’étais avec Piquionne ou Feindouno. À Marseille, tu avais Pagis, Maoulida ou Niang. Ces joueurs n’ont pas fait des grandes carrières internationales, mais ils étaient des grands attaquants de Ligue 1 qui sentaient les coups. Notre Ligue 1 perd de ce genre de joueur parce que soit ils sont retraités ou ils partent vite à l’étranger.

A Lyon, j’ai pu faire des entraînements spécifiques avec Anthony Martial, Nabil Fékir ou Lacazette. Le fait, pour ces jeunes joueurs qui sortaient de la CFA, de faire des spécifiques avec Lisandro Lopez, Jimmy Briand et moi, ça leur fait gagner du temps. Ils n’hésitaient pas à demander des conseils et après, ils savent très tôt utiliser la bonne surface pour tirer. Avoir la bonne position du corps et des épaules. Ils savent quand aller au premier poteau, quand rester en retrait etc. Aujourd’hui, je suis content de les voir réussir dans leurs clubs respectifs. Moi, je n’ai pas eu un joueur de niveau international avec qui je puisse m’entraîner et qui me donne des conseils parce que la façon de penser d’un attaquant n’a rien à voir avec celle d’un milieu ou un autre joueur.

On a des responsabilités et ce côté égoïste. On doit l’avoir. Si tu ne l’as pas, tu ne peux pas être un grand attaquant. Il faut accepter d'être égoïste dans son jeu. J’ai mis du temps à passer ce pallier, moi. Aujourd’hui, je me lève, je pense au but, je dors, je pense à ça. Toute ma vie est calée sur la performance : il faut marquer. Tu regardes des vidéos de tes adversaires. Même quand je jouais en Arabie Saoudite. Ce n’est pas un niveau comme celui de la Ligue des champions, c’est clair. Je ne jouais pas contre Sergio Ramos, mais je le faisais toujours.

Même à mon retour en Ligue 1, je connaissais chaque défense que j’allais affronter, j’avais vu les 15-20 derniers buts qu’ils avaient encaissés. C’est un détail, mais c’est ce qui fait ton travail. C’est ce qui va dicter ta semaine, tu parles avec les ailiers et les milieux pour parler des faiblesses de ton futur adversaire, tu travailles sur des zones ou l’adversaire est en difficulté, tu fais du spécifique sur le jeu de tête parce que tu sais qu’ils ont du mal sur les duels aériens etc…"

Cabella ne reviendra pas ? (2)

19/03 08:55

Après s'être livré à la Pravda il y a trois jours, Rémy Cabella s'est confié hier à France Bleu Hérault. Extraits.

"Je suis en pleine rééducation, je me remets bien physiquement. Aujourd'hui, je ne peux pas jouer. Mais c'est pour bientôt. Après, j'ai parlé avec ma famille. Jouer loin de l'Europe, on refuse, même s'il y a des bonnes propositions. Ce n'est pas grave. Aujourd'hui, je veux rester en Europe, je veux me régaler et je veux que ma famille viennent me voir jouer. Ça, c'est important pour moi. Là, je suis en train de discuter avec des clubs. Et après, je prendrai ma décision quand tout sera fait.

Je refuserai le Golfe, la Chine, le Qatar. Pourtant, ils viennent. Ils viennent et continuent à venir. Mais non. Je préfère rester en Europe. Quitte à baisser mon salaire. Mais ça, c'est pas grave, c'est normal. Ça fait partie du jeu. Et si je dois refuser de grosses offres, ça ne me dérange pas. Je veux qu'il y ait ma famille pas loin, qu'elle puisse venir me voir jouer, puisque maintenant, je ne suis plus tout jeune, je n'ai plus 20 ans et j'ai envie qu'ils viennent au match, pour ressentir les émotions. Cela m'a manqué, quand même. 

J'ai toujours gardé contact avec Laurent Nicollin et j'ai toujours pensé à Montpellier. Parfois, on ne me pose pas la question, alors je n'en parle pas. Mais c'est vrai que j'ai toujours eu Montpellier dans un coin de la tête. C'est d'ailleurs ici que je me prépare, à Montpellier, parce que c'est là où j'ai mon docteur, où je me sens bien, où je connais un peu tout le monde. Et puis le club m'autorise aussi à pouvoir m'entraîner avec l'équipe, le jour où je peux m'entrainer. La porte n'est pas fermée.

Il y a un dilemme entre les clubs européens mieux armés auxquels je peux prétendre et les clubs chers à mon coeur mais moins ambitieux financièrement et sportivement. Il faut que j'arrive dans un club qui est stable, avec des joueurs avec qui je peux bien m'entendre, avec qui je peux jouer au football. Et c'est vrai qu'en ce moment, à Sainté, il y a des joueurs, en fin de contrat, avec qui je m'entends bien et que je connais très, très bien. Mais tout n'est pas encore réglé, même par rapport à la vente du club.

Il faut attendre que Sainté soit vraiment stable pour prendre une décision par rapport à ce club. Je ne veux pas prendre de décision aujourd'hui, surtout que là, ils tentent de se maintenir. Par rapport à ça, s'ils étaient vraiment dans le dur, s'ils avaient besoin de moi, et ce n'est pas le cas parce que je pense qu'ils ont l'équipe pour le faire, j'irais. J'irais pour rien, je m'en fous, juste pour jouer au foot et pour aider, c'est tout.

Montpellier, c'est vrai que ce n'est pas la Russie ou les gros clubs européens. Mais quoi qu'il arrive, je dois baisser mon salaire, et je vais le faire. Même le diviser par deux. Bon, il faut quand même un petit minimum, surtout pour ces années là. Plus tard ? Je m'en fous. Comme j'ai dit à ma famille, si je peux faire 2 ou 3 années encore... ensuite, c'est pas grave par rapport à l'argent. Je préfère jouer au foot et être dans un endroit qui me plait. Ça ne me dérange pas. Moi, je joue pour le plaisir, pour le plaisir de gagner.

Si je suis dans une équipe comme Montpellier, je vais tout faire pour retrouver la la Ligue des champions. Après, c'est vrai que jouer dans un club qui joue l'Europe comme en Grèce [ndp2 : il est convoité notamment par l'Olympiakos où évolue Yann M'Vila] ou comme j'ai connu en Russie, ça me dit bien, parce que c'est la Ligue des champions et c'est le très haut niveau. Et moi, c'est ça que je cherche aussi. Si on me donne la chance, je vais tout faire pour la jouer. J'aime le haut niveau, j'aime jouer au foot, j'aime la compétition. 

J'ai joué seulement deux ans à Sainté, mais j'avais l'impression d'y jouer depuis dix ans. J'ai été bien accueilli. Pourtant, la première année, j'étais prêté. J'appartenais à Marseille. On sait que Sainté et Marseille ne sont pas trop en accord, mais j'ai été accepté de suite. Ils ont vu que j'étais quelqu'un de bien et que je donnais tout sur le terrain, peu importe si j'appartenais à Marseille ou pas. Sainté, c'est donc une place particulière, parce que j'ai fait de belles années, même si la première année a été un peu difficile collectivement. Mais la deuxième fois, avec un groupe extraordinaire, je me suis régalé, dans le vestiaire. Le coach, tout le monde, même les supporters et les gens autour, ce sont de belles années, donc je suis content d'avoir joué à Sainté."

Bellus rend hommage à Ribar

19/03 08:22

A l'instar de son ancien entraîneur Henryk Kasperczak, Eric Bellus nous a livré sa réaction après avoir appris le décès de Jean-Luc Ribar, inoubliable milieu de terrain du renouveau stéphanois au mitan des années 80.

"Jean-Luc était un garçon intelligent, fin, blagueur. C’est quelqu’un qui aimait aller chercher l’autre avec des réflexions, toujours dans l’aspect convivial. Jean-Luc aimait bien allumer les autres. Il était calme, réservé et toujours de bonne humeur. Il avait quatre ans de moins que moi. Quand il est arrivé, il a amené beaucoup d’enthousiasme dans notre équipe. Il y a eu un renouveau du club avec son arrivée, celles de Jean-François Daniel, de Patrice Ferri. Ces garçons ont amené de la fraîcheur.

Jean-Luc était intelligent et avait une technique supérieure à la plupart d’entre nous. Il ne travaillait pas spécialement à l’entraînement, ce n’était pas un gros travailleur. Il a beaucoup joué sur ce talent qu’il avait. Je me souviens d’un derby qu’on avait remporté 5-1 contre L’OL à Gerland. Il avait éclaboussé le match de son talent. C’était un garçon vif et sur le terrain un très bon coéquipier, agréable.

C’était un gaucher fin et technique, très bon dans ses contrôles orientés, dans son accélération, dans sa vision du jeu. Il jouait numéro 10, quelque part il était le dépositaire de notre jeu. Il était là pour nous donner les ballons à Roger Milla et à moi devant. Jean-Luc a délivré beaucoup de passes décisives et il avait aussi le sens du but. Il a dû en mettre une quinzaine la première saison de D2.

Jean-Luc était précieux par son intelligence de jeu, sa capacité à se déplacer dans les intervalles, ses dribbles chaloupés. Il avait un centre de gravité assez bas, il était solide dans ses appuis et assez vif dans ses changements de direction. C’était un joueur élégant qui donnait d’excellents ballons et qui a mis aussi de jolis buts.

Je me souviens qu’il s’était illustré non seulement en championnat mais en Coupe de France. Jean-Luc avait mis un doublé en 16e de finale contre Nice et c’est lui qui avait marqué en fin de match en 8e de finale le but de la victoire contre Lens. Jean-Luc a été l’un des acteurs majeurs de ce renouveau stéphanois, qui a permis au club de retrouver l’élite deux ans après le traumatisme de la descente. Il n’y avait pas de star dans notre équipe, à part Roger qui était notre fer de lance et Jean Castaneda.

On formait une équipe solidaire dans laquelle les supporters se sont retrouvés. On a ressenti un élan, une ferveur populaire. Il y avait un vrai enthousiasme autour de l’équipe. Le club a atteint des records d’affluence à cette période-là. Plus de 35 ans après, les gens qui ont connu cette époque nous en parlent encore avec émotion. Et nous aussi, les joueurs, on n’a pas oublié le plaisir qu’on a pris ces années-là.

Quand j’ai entraîné Roanne, où j’ai vécu dix ans, j’ai eu l’occasion de recroiser Jean-Luc, il avait monté sa société de nettoyage. On s’est revu quelques fois et c’était toujours empreint d’amitié. C’est un sport dans lequel même si on ne s’appelle pas tous les jours on garde un lien tellement fort… On nous enlève une part de nous quand l’un de nous part. Jean-Luc va rester dans notre cœur. Je pense à sa famille et à ses proches."

Falaye ne blessera pas Wahbi

19/03 00:15

Au micro de Prime Video, Pascal Dupraz est revenu sur la blessure au genou de Falaye Sacko, contraint de céder sa place après dix minutes de jeu contre Troyes.

"Apparemment, le ligament latéral interne est touché. C'est dommage car c'était un pion essentiel. C'est aussi dommage pour lui, car il allait disputer avec le Mali les barrages pour la Coupe du Monde, une double confrontation très importante contre la Tunisie. Au moins Falaye ne blessera pas Wahbi. Ma plaisanterie est vraiment de mauvais goût. J'espère qu'on va le récupérer surtout car on en a besoin."

On peut craindre que le défenseur malien, meilleure recrue du mercto hivernal stéphanois, ait fait ce vendredi soir sa dernière apparition sous le maillot vert.

On ne méritait pas mieux

19/03 00:05

Au micro de Prime Video, Pascal Dupraz a commenté le poussif match nul concédé par son équipe contre Troyes dans le Chaudron.

"Ce qui nous a empêché de gagner ce soir, c'est tout simplement un problème technique. On a eu du mal dans les enchaînements, on a fait des contrôles intempestifs. Notre assise était moyenne en première mi-temps face à un bloc bas. Cette équipe de Troyes a eu le mérite de nous mettre très vite en difficulté. On s'est repris après la pause mais par à coups. Félicitations néenmoins à nos joueurs et à notre public ! Je suis de ceux qui pensent que ce soir notre public nous a permis de revenir au score.

Notre équipe a manqué de liant, devant on n'a pas été performant. On a manqué de simplicité. ceci a fait qu'objectivement, même si ça commençait à être délicat pour les Troyens sur la fin, on ne méritait pas mieux ce soir. En 5-4-1, nous voulions que Ryad soit derrière la ligne de quatre comme nos milieux de terrain. On a démarré à 5 derrière mais c'était hybride parce que Thioub était plus haut.

Nous trouvions que c'était suffisant que l'on ressorte le ballon avec nos trois défenseurs centraux face à une seule pointe. Mais on ne s'est fait que des passes latérales, que des passes d'ennemis. Ensuite on n'a pas réussi à faire ce qu'on voulait, à savoir trouver notre milieu de terrain organisateur un cran plus haut dans la ligne de quatre des Troyens au milieu.

Je n'ai absolument rien à reprocher aux joueurs depuis le 15 décembre car ils s'investissent. il faut reconnaître que nous comptions que 12 points alors que nous allions joueur à Angers, soit 21 journées déjà. Depuis on est sur un rythme très intéressant, qui nous apermis de recoller au peloton des cancres, en produisant un football bien meilleur que celui que nous avons développé ce soir. C'est un coup d'arrêt mais nous sommes préparés à lutter jusqu'au bout. On se maintiendra en continuant d'être solide, mieux que ce soir, et surtout à faire valoir nos qualités offensives. On se maintiendra en mettant le danger face à des équipes adverses."

Un point contre Troyes

18/03 23:40

En match d'ouverture de la 29e journée de L1, les Verts ont été tenus en échec par Troyes ce soir à Geoffroy-Guichard. Perturbés par la sortie sur blessure de Falaye Sacko dès la 10e minute de jeu (son ligament latéral interne serait touché d'après Pascal Dupraz), les Verts ont concédé l'ouverture du score à la 18e minute.

Très approximatifs et trop peu tranchants en première période, les Stéphanois ont été meilleurs après la pause. S'il a refusé d'accorder deux pénos à Wahbi Khazri aux 36e et 62e minutes, Romain Lissorgue en a sifflé un moins évident à la 67e pour une faute sur Mahdi Camara, transformé par Ryad Boudebouz à la 68e.

Maladroit, Denis Bouanga n'a pas réussi à convertir ses occases. Devancée à la différence de buts par des Merlus qui reçoivent Strasbourg ce dimanche, l'ASSE reste barragiste et compte 5 points d'avance sur la lanterne rouge Bordeaux (qui reçoit Montpellier) et 4 sur Metz (qui va à Rennes).

 

Gare à Touzghar !

18/03 20:42

Les Verts devront se méfier de Yoann Touzghar ce soir à Geoffroy-Guichard, même si ce dernier démarrera la rencontre sur le banc troyen. Comme le rappelle Opta, le compatriote de Wahbi Khazri a inscrit son unique doublé en Ligue 1 lors de sa seule rencontre au stade Geoffroy-Guichard, avec Lens le 6 février 2015 (3-3).

Mais l'Estac est l’équipe actuelle de L1 que Saint-Étienne a le plus reçue sans s’incliner dans l’élite (7 fois – 6 victoires, 1 nul). Pas d'affolement si Troyes marque le premier. L'Estac est l’équipe qui a perdu le plus de points après avoir ouvert le score en L1 cette saison (21) en compagnie de Bordeaux, alors que Sainté affiche le 2e meilleur total de points glanés après avoir encaissé le 1er but du match (14 – derrière Paris à 21).

 

Le vendredi, c'est merlu au menu !

18/03 14:45

Le vendredi, les fidèles (chrétiens) mangent du poisson !

Ca tombe bien, la Ligue (qu'on adule) nous invite à déguster du Merlu au Moustoir vendredi 8 avril à 21h pour la 31ème journée pour un nouveau cancrico !

Les Ultramarines ne sont pas les ultras stéphanois

18/03 07:12

Président des Ultramarines Bordeaux 87, Clément alias Francis s'est confié à Sud-Ouest. Extraits.

"Il reste dix matchs, dix batailles et on est au bord du précipice. Il faut ce supplément d’âme que les joueurs n’ont pas pour l’instant. On n’est pas là pour les mettre plus bas que terre, ça ne servirait à rien. Après la nouvelle défaite à Paris, le discours du capitaine Josuha Guilavogui a été très bon. Ils n’ont plus envie de parler mais d’agir et de gagner des points. Avant, on pouvait voir des joueurs qui baissaient la tête et qui ne disaient rien. Là, on sait qu’ils ne sont pas au top, mais la prise de parole du capitaine a été à l’image de ce qu’ils ressentent. On a pris des toises bien pires. Il y avait peut-être un peu plus d’envie au Parc… Mais on ne se repose pas là-dessus. Il ne faudra pas se louper contre Metz, Saint-Étienne et Lorient. Contre Montpellier ce week-end non plus.

Être plus virulent avec eux, comme ont pu l’être les ultras stéphanois, est-ce une option ? Je ne pense pas que ce soit très productif. Il n’y a qu’à voir le nombre de déplacements où les Stéphanois ont été interdits… On ne veut pas comparer. On a notre mentalité, on n’est pas là pour jeter des fumigènes sur la pelouse. À Sainté, je dirais plutôt que c’est l’arrivée de Dupraz qui a changé les choses. Nous, l’entraîneur a changé aussi, mais la mayonnaise a du mal à prendre. C’est pour ça qu’on est retournés au Haillan. Nécessairement, un déclic va arriver. S’il nous manque un point à la fin de la saison pour nous sauver, on s’en voudra toute notre vie. C’est un devoir pour nous d’être là et de soutenir. On ne peut pas lâcher. Si on lâche maintenant, qu’est-ce qu’il nous restera ?"

Les Troyens avec Chambost mais sans Moulin

18/03 06:54

Jessy Moulin étant toujours blessé (comme Karim Azamoum), un seul ancien Vert fait partie du groupe troyen attendu ce soir à Geoffroy-Guichard :

Gallon, Rénot - Biancone, Conté, El Hajjam, Koné, Larouci, Palmer-Brown, Rami, Salmier - Chambost, Chavalerin, Dingomé, Kouamé, Tardieu - Baldé, Mothiba, Ripart, Touzghar, Ugbo.

 

31 000 supporters attendus ce soir à Geoffroy-Guichard

18/03 06:38

Directeur général adjoint de l'ASSE en charge du marketing et des revenus, Arnaud Jaouen s'est confié au Progrès avant le Sainté-Troyes qui ouvrira ce soir la 29e journée de L1. Extraits.

"La guerre en Ukraine et la flambée des prix des matières premières mettent à mal nos sympathisants. On se doit d’avoir une politique tarifaire attractive et populaire. On l'avait déjà initiée contre Nantes. Ça a très bien marché, donc on a réitéré l’opération contre Metz : tout le stade à 10 €, avec des produits couplés où on fait travailler le musée et le merchandising. Tous les étages du club sont impliqués dans cette stratégie attractive.

On est un des clubs de L1 où l’abonnement est le moins cher avec différents avantages pour les abonnés. On est dans une opération maintien et on a besoin du 12e homme. On est l’ASSE, on est une marque et aussi des intermittents du spectacle. À Geoffroy-Guichard, le spectacle est sur la pelouse mais également en tribune. Pour Troyes, on va finir à environ 31 000 personnes, ce qui est beaucoup pour un vendredi soir !"

Aubame élimine Bafé

18/03 00:22

Ayant claqué ce jeudi soir son 7e pion en 10 matches disputés sous les couleurs du Barça, Pierre-Emerick Aubameyang a marqué en Turquie le but de la qualification de son équipe contre le Galatasaray de Bafé Gomis, lui aussi titulaire. "Aubameyang est un cadeau du ciel. pas seulement par ses buts mais par ses entraînements, son professionnalisme" s'est réjoui sont entraîneur Xavi à l'issue de la rencontre.

Auteur d'un très gros match, Kurt Zouma s'est lui aussi qualifié pour les quarts de finale de l'Europa League en sortant après prolongation le FC Séville, club le plus titré dans cette coméptition (6 fois). On aura noté que l'AS Monaco de Ruben Aguilar (entrée jeu à la 84e contre Braga) et l'Etoile Rouge de Belgrade de Loïs Diony (écarté) ont été éliminés.

RIP Ribar

17/03 23:52

Le Progrès nous a appris ce soir la mort subite de l'ancien milieu offensif stéphanois Jean-Luc Ribar à l'âge de 57 ans. Ayant inscrit 24 buts pour l'ASSE (total atteint par Denis Bouanga grâce à son but du 6 mars contre Metz), le natif de Roanne avait évoqué ses vertes années sur le site officiel du club en octobre 2018. Extraits.

"Les derbies étaient toujours des moments particuliers pendant la saison. Une ou deux semaines avant le match, on sentait la ferveur des gens monter… Et puis, quand on se déplaçait à Gerland, il y avait les motards pour nous escorter tout au long du parcours. Pendant le voyage, le silence s'installait dans le car, c'est quelque chose qui vous met forcément dans le match. Je me souviens aussi du bon millier de supporters qui étaient au départ du car pour nous encourager. Ce sont des souvenirs forts, j'en ai encore des frissons quand je vous en parle.

Mon meilleur souvenir en Vert ? Puisqu'on parle de derby, il y a ce doublé que j'ai marqué à Gerland. C'est peut-être anecdotique parce que ce n'était qu'un match de Ligue 2 mais c'était quelques jours avant mes 20 ans. Il y a aussi la montée que j'ai connue avec l'ASSE, c'était l'aboutissement de toute une saison, de toutes les victoires à enjeu. Une sorte d'extase après la tension extrême.

Ma plus grande fierté, c'est d'avoir joué devant la meilleure affluence à Geoffroy-Guichard ! C'était un quart de finale de Coupe de France contre Lille en 1984. Aujourd'hui, il y a une ambiance extraordinaire mais à l'époque il y avait 48000 spectateurs, c'était la pleine ferveur et ça faisait du bruit ! Les supporters suivaient le match différemment, l'intensité de leurs encouragements étaient calquée sur ce qui se passait sur le terrain. Les supporters vivaient beaucoup plus le match."

Wesley élimine les Rennais

17/03 23:32

Sept mois et demi après sa fracture du péroné, Wesley Fofana s'est distingué ce soir pour son grand retour à la compétition. Sur corner, l'ancien défenseur central stéphanois a marqué au Roazhon Park le but égalisateur de Leicester en Conference League contre des Rennais vainqueurs 2-1 mais élimininés car défaits 2-0 à l'aller en Angleterre.

"Je suis très heureux de la qualification et de mon but après sept mois d’absence. L’ambiance était incroyable ! Rennes a fait un très bon match mais après la demi-finale avec Saint-Etienne, je me dis que cela me réussi de jouer contre Rennes" a déclaré en conférence de presse le numéro 3 des Foxes à l'issue de la rencontre.

Lui aussi titulaire, son ancien acolyte William Saliba s'est lui aussi qualifié pour les quarts de finale de la C4 grâce à sa victoire 2-1 avec l'OM contre le FC Bâle dans le Parc Saint-Jacques de sinistre mémoire. Ayant retrouvé une place de titulaire dans l'entrejeu de la Roma, Jordan Veretout peut lui aussi espérer remporter cette compétition après avoir sorti Vitesse Arnhem.

Crivelli toujours pas là !

17/03 19:33

Pascal Dupraz l'avait annoncé en conférence de presse, "Enzo Crivelli postule pour une place dans le groupe. Hamouma, Sow, Neyou et Gnagnon sont encore forfaits". Pourtant, l'attaquant recruté lors du dernier mercato d'hiver ne figure pas dans le groupe de 20 joueurs convoqués pour la réception de Troyes demain soir. Il faudra attendre au moins jusqu'en avril pour le voir évoluer avec le maillot vert...

 

Le groupe:

Bernardoni, Green - Thioub, Sacko, Mangala, Nadé, Kolo, Moukoudi, Silva - Camara, Gourna, Zaydou, Moueffek, Dioussé - Boudebouz, Bouanga, Khazri, Aouchiche, Nordin, Sako

Dupraz n'est pas Madame Irma

17/03 16:29

Le coach stéphanois a fait le point sur son effectif avant la rencontre contre Troyes demain à Geoffroy-Guichard :

"Yvan Neyou est blessé donc il ne peut pas être sélectionné avec le Cameroun. Pareil pour Saïdou Sow. Enzo Crivelli postule quant à lui pour une place dans le groupe. On dénombre donc quatre joueurs forfait : Hamouma, Sow, Neyou et Gnagnon. Si on verra Joris Gnagnon avant la fin de saison ? Je ne suis pas madame Irma ! Wahbi Khazri va retrouver son brassard et il va démarrer la rencontre."

Troyes quasiment au complet contre Sainté

17/03 14:01

Comme le rapporte la dernière édition de L'Est-Eclair, l'Estac sera quasiment au complet demain soir à Geoffroy-Guichard. Extraits.

"A Saint-Etienne, Bruno Irles pourra avoir à sa disposition tous les défenseurs de son effectif. Un doute subiste encore sur la participation d'Adil Rami (mollet) mais sinon les huit autres sont aptes. Depuis son arrivée à Troyes, le technicien de l'Estac a relancé deux joueurs qui n'entraient pas dans les plans de son prédécesseur : Erik Palmer-Brown et Yacer Larouci. L'Américain, après un léger passage à vide, est reparti sur les bases de son mois de janvier. Samedi, dans le couloir gauche, la première titularisation de Larouci s'est transformée en un festival. Sur la base de cette performance (surtout offensive) qu'il devra confirmer, l'ancien de Liverpool est entré dans la ronde de la concurrence.

Si on ajoute Koné et Biancone (de retour de suspension), Conté, Salmier, Kaboré et El Hajjam, qui a disputé huit minutes contre Nantes ce week-end, le secteur défensif affiche complet. Yoann Touzghar s'est entraîné mardi et a remis ça mercredi : les indicateurs sont bons pour l'attaquant troyen, auteur du but égalisateur contre l'OM, avant de manquer le déplacement à Bordeaux et la réception de Nantes à cause d'une gêne à l'adducteur. Après le retour de Renaud Ripart la semaine dernière, celui de la Touz vient muscler le secteur offensif. Le retour de Mama Baldé (grippe) n'est pas assuré car il ne s'est pas encore entraîné cette semaine. "

 

Henri Plein !

17/03 11:57

Après le Kop Nord, c'est au tour de la tribune Henri Point d'afficher complet dans sa partie inférieure comme supérieure pour Sainté-Troyes (demain 21h).

Il reste des places en vente en Kop Sud et dans les trois angles du stade.

Après le bonheur ensoleillé face à Metz, tous à Geoffroy pour une ivresse nocturne !

Un soutien de Marc pour les Socios Verts !

17/03 11:19

Dans une vidéo postée hier sur la chaîne Youtube des Socios Verts, Marc Zanotti, aujourd'hui salarié du SC Toulon, après être revenu sur son parcours a longuement expliqué son attachement au club (et ses "six mois exceptionnels" vécus à Sainté) et les raisons de son soutien au projet.

Premier ex-Vert à rejoindre le collectif, Marc Zanotti devrait faire des émules afin d'accélérer le développement de cette belle aventure des Socios Verts !

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