Un nouveau chaudron dans le Finistère ?

01/04 14:17

Coprésidents du Stade Brestois (13e de L1 avec 8 points d'avance sur le barragiste stéphanois), Gérard et Denis Le Saint ont présenté avant-hier en conférence de presse le projet de nouveau stade, au Froutven à Guipavas, dont l'inauguration est prévue en 2026.

"Le stade aura une capacité de 15 000 places, dont 10 800 réservées au grand public. Une tribune pourra accueillir 7 000 personnes, les deux derrière le but 2 000 chacune et l’autre grande tribune 4 000. Nous voulons un stade de caractère, un stade à l’anglaise, avec le public proche des pelouses, un chaudron.

Un bateau rouge et blanc dans un océan de verdure. Le stade est en forme de bateau, avec six accro-mâts et ses voiles hissées aux couleurs du club, l’architecture est baignée par la culture maritime bretonne. L’objectif est de pouvoir le remplir à 95 % les jours de matches en L1, à 70 % si le club est en L2. Dans un intérêt financier, Il nous faudra le namer dès le début."

Le Télégramme s'amuse aujourd'hui de ce dernier point.

"Une entreprise paiera pour accoler son nom à l’équipement, dès la première saison, assurent les dirigeants du club. Et pas question d’en trouver un d’ici là, qui pourrait rester dans les têtes, au détriment du sponsor. On peut quand même, un instant, se plaire à imaginer ce qu’il aurait pu être, et pas forcément un nom bateau pour cet équipement qui ressemblera à un navire. Genre Olivier de Kersauson. Pour le naming, les magasins But ?

Pas « Vélodrome de Guipavas », comme à Marseille, puisqu’il y en a déjà un pas loin. Comme on parlait en conférence de presse, d’un chaudron et d’un projet verdi, on en était presque à imaginer des poteaux carrés mais Geoffroy-Guichard, c’est déjà pris. « Vert le jardin » eut été un brin exagéré et c’est déjà le nom d’une asso. Pas de « Parc des Princes de Bretagne », qui ferait trop penser à un concurrent du groupe Le Saint. Pas « Le Saint » non plus, nous affirme en riant le même Gérard, qui ne rêve pas de pareille auréole.

Un nom du domaine du football ? Un ancien dirigeant (François Yvinec ?) comme à Madrid avec Santiago Bernabeu ? Un ancien joueur comme Giuseppe Meazza à Milan (Drago Vabec, Roberto Cabanas…) ? Une référence historique ? L’Armoricaine, comme le premier nom de Le Blé, inauguré il y a presque un siècle ? Lapérouse, pour ne plus perdre la boussole ? Le « Stat’», avec l’accent local ?

Ou bien un nom politique, comme Pierre Mauroy à Lille ? La modestie de François Cuillandre en souffrirait trop. Pierre Maille ? Rien de tout cela car, aujourd’hui, à Brest comme ailleurs, c’est l’aspect financier qui prédomine. Pourtant, passer de Le Blé à Maille pour une histoire de sous, ça aurait pu le faire."

 

 

Innocent absent ?

01/04 13:39

Recruté au mercato d'hiver par les Merlus, le milieu défensif nigérian Bonke Innocent est forfait ce dimanche au Parc des Princes et n'est pas sûr d'être rétabli pour le Lorient-Sainté qui ouvrira la 31e journée de L1 vendredi prochain.

"Il rentrera ce soir blessé de sélection. Il est touché aux adducteurs et n’a pas pu jouer le deuxième match contre le Ghana. On attend son retour pour faire le point sur son état et connaître la durée de son indisponibilité" a déclaré aujourd'hui Christophe Pélissier en conférence de presse. "Il nous amène une grosse sécurité défensive. On verra si on le remplace poste pour poste ou si on met en place une organisation différente."

A moins d'une nouvelle rechute, Fabien Lemoine devrait avoir du temps de jeu contre son ancien club et peut-être même contre le QSG, comme l'a expliqué son coach. "On prendra la décision demain après le dernier entraînement. On en discute depuis quelques jours avec Fabien. Il monte en puissance et sera peut-être capable de jouer quelques minutes à Paris."

C'est enneigé mais ça devrait jouer à GG

01/04 12:04

Selon Activ Radio, "les installations sportives municipales et les terrains de sport stéphanois sont impraticables jusqu'à lundi 8h en raison de la neige. Annonce faite par la mairie de Saint-Etienne. La mesure ne s'applique pas à Geoffroy-Guichard."

"Pas d’inquiétude pour le match entre l’ASSE et l’OM de demain. La pelouse est chauffée à son niveau maximum. 20 agents sont mobilisés pour du déneigement et 15 personnes seront d’astreinte cette nuit s’il y a d’autres averses de neige" ajoute le journaliste de TL7 Adrien Blettery.

Montpied n'est pas Geoffroy

01/04 11:37

Dans la dernière édition de La Montagne (pas Patrick), le président du Clermont Foot (17e avec 1 point d'avance sur le barragiste stéphanois) Ahmet Schaefer aimerait que le public de Montpied s'inspire de celui de GG. Extraits.

"Je veux toucher l'orgueil des joueurs. Je veux leur dire : « Les gars, être monté en Ligue 1, c'était super. Mais si vous êtes vraiment des combattants, rester en Ligue 1, c'est encore autre chose. » Il faut qu'ils comprennent ça. Il faut oublier le club, l'argent. Certains visent des grands clubs et pour ça, ce qui compte, c'est aussi d'avoir su rester en Ligue 1... J'essaie de les réveiller pour leur faire comprendre que le jour où ils vont partir, ils pourront le faire en souriant.

Les sifflets d'une partie du public, contre Johan Gastien face à Lorient, ça m'a touché dans la mesure où certains oublient vite d'où on vient. Je veux leur dire d'arrêter de siffler. Il faut se rappeler d'où on vient. On a un budget de 21 millions, alors il faut y aller mollo. On est à neuf journées de la fin, on a notre destin en mains, et c'est maintenant ou jamais qu'il faut soutenir l'équipe. Les joueurs en ont besoin !"

La double réception de Nantes et Paris est-elle plus importante que les trois matchs qui vont suivre ? Non, pour moi les trois matchs contre Metz, Troyes et Angers vont être décisifs. Mais rien ne sera fini et il ne faudra pas se dire qu'après cette semaine, tout sera décidé. On reste sur trois défaites mais je ne suis pas forcément inquiet. J'ai plus d'inquiétudes avec les blessures qui touchent le groupe."

Dupraz n'agace pas Perrin

01/04 10:14

Loïc Perrin était ce matin l'invité de France Bleu Saint-Etienne Loire. Il a évoqué le match contre Marseille et ses nouvelles fonctions de coordinateur sportif avant de réagir au nouvel article polémique de Bernard Lions sur la situation de Pascal Dupraz.

"Cette affiche contre l’OM est spéciale car Saint-Etienne et Marseille sont deux grands clubs de l’histoire du foot français de par leur passé, de par leurs titres aussi. Ça fait longtemps que Geoffroy-Guichard n’avait pas été plein, ça fait du bien de revoir notre stade comme ça. Les Green Angels fêtent leurs 30 ans. J’espère que la fête sera aussi sur le terrain, on est persuadé qu’elle sera dans les tribunes. Après, à nous de faire ce match pour que la fête soit encore plus belle. Je me souviens avoir marqué un but contre Marseille. Ce n’était pas le plus beau de ma carrière, j’avais juste poussé le ballon au fond des filets sur une passe de Brandao. On avait gagné ce match, c’est un bon souvenir.

Nous on a l’habitude de jouer avec la neige, je pense que les Marseillais ont un peu moins l’habitude. Le terrain sera plutôt bon malgré la neige qui est tombée cette nuit. Les terrains maintenant sont chauffés. Maintenant, s’il tombe encore 30 centimètres de neige, ça va être compliqué. Mais logiquement le terrain sera dégagé et plutôt en bon état. Il reste encore 9 matches, c’est sûr que c’est important de prendre des points, de mettre la pression aussi sur nos concurrents qui joueront pour la plupart dimanche.

On a besoin de faire tourner le compteur points, je pense qu’on est plutôt sur une bonne dynamique même si le match contre Troyes n’a pas été forcément celui qu’on espérait. Peut-être que cette fois la trêve internationale est arrivée au bon moment, ça a permis de se remobiliser et de travailler pour bien préparer ce match. Forcément, on est loin d’être les favoris quand on voit le classement, quand on voit les effectifs. C’est encore un peu tôt pour dire quand Romain et Wahbi vont revenir. Ils se soignent.

Forcément, on espère qu’ils reviendront le plus tôt possible pour nous aider dans cette mission mais on a quand même la chance d’avoir un effectif étoffé. Est-ce qu’Enzo Crivelli sera titulaire ? On verra ça demain mais en tout cas il sera disponible. On a des joueurs qui se blessent, d’autres qui reviennent. C’est la chance qu’on a par rapport à notre effectif, même si on aimerait avoir tout le monde de disponible. Malheureusement, ce n’est pas le cas.

Cette nouvelle vie de coordinateur sportif me plaît beaucoup. Je prends vraiment du plaisir à travailler tous les jours, aussi car je suis bien entouré avec des personnes compétentes qui m'aident et qui m'épaulent parce que c’est allé vite pour moi. Je suis content au quotidien, c'est un métier qui est intéressant et excitant malgré la situation dans laquelle je suis arrivé. En tout cas je trouve que c’est quelque chose qui me correspond. Est-ce que j’ai envie de rester dirigeant à Sainté ? En tout cas je me projette, on verra ce qu'il se passera mais oui je me projette à rester, bien sûr !

Pascal Dupraz est sous contrat jusqu’au 30 juin et j'ai lu hier soir le papier de L’Equipe comme quoi il le rappelle et que dans les couloirs du club ça agacerait. Je me suis empressé de lui envoyer un message pour lui dire que je n'étais pas agacé. Donc si ça agace en interne comme c'est marqué en tout cas, ça ne vient pas de la direction... Après, l'interne, c'est assez large... En fait la prolongation de Pascal, ce n'est pas du tout le sujet, il n'a pas été demandeur, on n'en a jamais parlé. L'objectif était clair quand il a signé, c’était le maintien. Mais disant ça, ça ne veut pas dire que ce ne sera pas lui l’année prochaine, mais aujourd’hui ce n’est pas du tout l’objectif, on ne l'a pas du tout évoqué."

Bruel veut imiter Springsteen et Sting

01/04 09:20

"Mon prochain défi, ce serait de faire une tournée des stades. Je ne l'ai encore jamais fait. Je me suis déjà produit au stade Pierre-Mauroy de Lille" déclare Patrick Bruel dans la dernière édition du Courrier Picard. "Je me disais que ce serait sympa de faire une tournée dans des stades mythiques comme Geoffroy-Guichard, à Saint-Etienne." L'occasion de rappeler que Bruce Springsteen (le 25 juin 1985) et Police (le 11 juin 2008) ont déjà eu l'honneur de donner un concert dans le Chaudron.

Difficile à supporter pour Traverse

01/04 08:52

Ancienne préparatrice mentale des Verts et compagne de l'actuel coach auxerrois Jean-Marc Furlan depuis près de 20 ans, Cécile Traverse s'est longuement confiée à Ouest-France. Extraits.

"Quand nous nous retirerons du monde du foot avec Jean-Marc, un tas de choses me manqueront. Mais s’il existe bien une chose que je ne regretterai pas, ce sont les absurdités que je peux entendre dans les tribunes. Vous le savez comme moi : dans un stade, vous trouvez autant de spectateurs que d’entraîneurs. C’est la règle du jeu. Je le sais. Je l’accepte. Mais je m’en protège. C’est épuisant d’assister à un match depuis les tribunes quand vous êtes un(e) proche d’entraîneurs ou de joueurs. Je trouve même que c’est parfois un moment extrêmement violent. Certains soirs, vous entendez votre mari, votre enfant, votre frère, votre ami, se faire insulter pendant 90 minutes. N’imaginez pas qu’il soit aisé de le supporter.

C’est un phénomène propre au football. Par mon travail d’intervenante en psychologie du sport, j’ai assisté à des Jeux olympiques, des Mondiaux d’athlétisme, à Roland-Garros, des matches de rugby, des rencontres de handball. L’ambiance y est totalement différente, bien plus fraternelle. Et je le regrette amèrement. Au foot, très souvent, le bonheur inonde la tribune quasi exclusivement lorsque l’équipe supportée mène deux buts à zéro. Dans le cas inverse, les critiques, sifflets et insultes ne sont jamais bien loin. J’exagère à peine. Des nuances existent en fonction des stades et des résultats « en cours », je l’avoue. Il n’en demeure pas moins que j’ai du mal à comprendre comment il est possible de s’installer pour suivre une équipe et passer le plus clair de son temps à critiquer les joueurs qui la composent. Ça me dépasse. Je refuse de m’y habituer, de le banaliser.

À mes yeux, le pire ne réside pas dans une phrase, une insulte ou un sifflet en particulier. C’est leur accumulation, ce flot quasi incessant pendant 90 minutes : une petite pique par ci, une petite insulte par là… En vingt ans de stades, j’ai entendu de sacrées choses… Jeune, il m’arrivait d’intervenir. Quand Jean-Marc entraînait Strasbourg, il y a bientôt quinze ans, excédée par les remarques d’un monsieur sur la faible prestation d’un joueur, alors que sa femme et sa maman étaient assises près de moi, je lui avais demandé de se taire. J’étais mal tombée. Ce monsieur s’est levé, est monté en agressivité. Mais, lui aussi était mal tombé… Pierre Ducrocq, un joueur de l’équipe, n’était pas loin. Il est intervenu et l’a fait se rasseoir… Dans ce même stade, j’ai dû regarder, impuissante, la fille de Jean-Marc, alors âgée de seize ans, quitter la tribune les yeux remplis de larmes tant les insultes dirigées contre son père devenaient insupportables. Tout ça pour une simple rencontre de football.

Je me souviens aussi d’un autre match, il y a de nombreuses années, au Parc des Princes. Un homme, derrière moi, ne cessait de critiquer et d’insulter Blaise Matuidi, avec des propos racistes. Là, c’était trop. Je me suis retournée et je lui ai dit : « Mais vous plaisantez ? Blaise Matuidi est un Français pur jus. Comme moi, comme vous peut-être. Lui, en plus, défend son pays avec le maillot de l’équipe de France en jeunes. Quel est votre problème ? » Parfois, vous êtes vraiment confronté à de la bêtise à l’état pur dans les tribunes. D’autres fois, la haine n’est pas loin."

Le référent supporters strasbourgeois marqué par Geoffroy

01/04 08:33

Ancien capo de la tribune Ouest de la Meinau et actuel référent supporters strasbourgeois, Arnaud Szymanski s'est confié sur le site officiel de la Ligue 1. Extraits.

"Un référent suppoorters, c'est un médiateur entre toutes les composantes du football : les associations de supporters, le club, la police, les préfectures, les ministères, la LFP, la FFF… Le référent supporters fait tampon entre tous. Le principal enjeu du métier, c’est de réussir à rassurer tout le monde. Le meilleur exemple est ce qu’il se passe pendant la réunion délégués, il n’y a pas de surprise. Même chose avec la police.

Je me souviens de mon premier déplacement en tant que référent supporters à Saint-Etienne. Je m’étais mis une grosse pression. En arrivant à l’aire de repos, j’ai laissé mon numéro au gérant de la station-service pour qu’il le remette à la police quand elle passerait. Un policier m’appelle un peu plus tard et me remercie car c’était la première fois que quelqu’un fonctionnait ainsi avec lui. Il m’a dit : « J’ai votre contact. Ne vous inquiétez pas, tout se passera bien ».

Ce petit échange a permis de désamorcer une situation car les supporters avaient 45 minutes de retard et la police a été prévenue. Le plus important, c’est de rassurer. Mais ce n’est pas parce que ce travail a été fait qu’un abruti ne va pas lancer un objet sur la pelouse. Je ne suis pas magicien non plus. Il peut arriver qu’il y ait des couacs mais on minimise leur nombre, on se donne un maximum de chances pour que tout se déroule bien.

J’ai pu profiter des bons résultats sportifs pour mettre des choses en place. Prenez l’organisation des déplacements à l’extérieur et le système de contremarques. La priorité est donnée aux associations mais les déplacements sont ensuite ouverts au grand public. Avec une réservation en ligne, les supporters hors assos obtiennent cette contremarque. Ils la présentent à l’espace visiteurs, leur identité est vérifiée et ils récupèrent leur billet. On ne le fait pas par obligation, nous l’avons proposé avec le club et ça a été accepté.

Lors du déplacement à Saint-Etienne il y a un mois, il y avait 700 Strasbourgeois. Un record pour le club à Geoffroy-Guichard. Si on ne se prépare pas, il n’y aura pas suffisamment de stadiers, 150 voitures… Qu’est-ce qu’on fait ? On veut que ce soit carré. On veut montrer que si on prépare les choses en amont, on peut se déplacer à beaucoup. On m’a dit qu’à Geoffroy-Guichard, les supporters stéphanois mettaient le feu. C’était le cas mais on est venus à 700, on a mis une belle ambiance et on est repartis, sans qu’il n'y ait le moindre problème."

 

Un match indécis pour Bobosse

01/04 00:25

Ancien défenseur central de l'ASSE et de l'OM, Bernard Bosquier nous a brièvement livré ses impressions avant le match qui opposera ses deux anciens clubs ce samedi soir à Geoffroy-Guichard.

"Cela fait pas mal de temps que je ne vais plus au Vélodrome, je regarde les matches de l'OM à la télévision. Ce n'est pas la même chose, on se fait une idée plus précise quand on est au stade, on analyse les choses différemment. Les Verts, je ne regarde pas leurs matches mais je m'intéresse bien sûr à leurs résultats. Ils ont l'air d'aller mieux depuis deux ou trois mois mais quand on voit leur classement, ce n'est pas jojo. L'OM est deuxième mais ça ne veut pas dire pour autant qu'il va l'emporter à Geoffroy-Guichard. Les matches entre Saint-Etienne et Marseille sont toujours prenants, on ne sait pas qui va l'emporter.

Depuis quelques temps, je trouve que les Marseillais jouent normalement, comme on doit jouer quand on est en forme. Ils ont un collectif, je vois des mouvements intéressants, des passes redoublées et tout. J'estime qu'ils ont fait des progrès dans le jeu en équipe. Derrière, William Saliba montre qu'il a toutes les qualités requises pour jouer au très haut niveau à ce poste de défenseur central. Il a la vision du jeu, la vitesse d'exécution qui lui permet de couvrir ses camarades lorsqu'ils sont débordés, le placement. Et avec l'expérience il va encore progresser dans la capacité à commander les joueurs."

Roro et Dupraz à Saint-Ferréol

31/03 23:37

Comme le rapporte Le Progrès, Roland Romeyer et Pascal Dupraz étaient samedi dernier à Saint-Ferréol d'Auroure pour fêter les 40 ans du club altiligérien cher au président de l'ASSE. Proche de l'entraîneur haut-savoyard, Roro a donné le coup d'envoi d'une rencontre de l'équipe fanion qui joue également en vert. "La soirée a continué autour d’un bar à bières, suivie d’un repas assuré par Hum C Bon et d’une soirée dansante jusqu’au bout de la nuit" ajoute le quotidien régional.

Turpin remplace Delerue

31/03 22:47

Amaury Delerue étant malade, c'est finalement Clément Turpin qui sera au sifflet ce samedi soir à Geoffroy-Guichard. Ce sera la quatrième fois qu'il arbitrera une rencontre opposant l'ASSE à l'OM. On espère que ce sera la bonne !

La première, les Verts avaient perdu 1-0 le 25 avril 2010 au Vélodrome. Mathieu Valbuena avait inscrit l'unique but de la rencontre dès la 6e minute grâce à une passe décisive d'un certain Brandao.

La deuxième, Sainté avait arraché le nul 2-2 le 22 février 2015 dans le Chaudron. Max Gradel avait ouvert le score sur un péno obtenu par Romain Hamouma, Michy Batshuayi avait réalisé un doublé et Mevlut Erding avait égalisé à la 91e.

La troisième, l'OM avait gagné 2-0 à Marseille le 3 mars 2019. Mario Balotelli avait ouvert le score et Florian Thauvin avait inscrit le but du break sur un penalty concédé par Mathieu Debuchy.

Allez, le ski est le plus fort !

31/03 22:14

Dix mois après avoir invité le cofondateur de Poteaux Carrés Christophe Verneyre, auteur de La Passion selon Saint-Etienne (éditions En Exergue), la Librairie de Paris (6 rue Michel Rondet à Saint-Etienne) accueille ce vendredi 1er avril de 16h00 à 19h00 l'ancien milieu de terrain Jérémy Clément, qui dédicacera son Livre Pour le Plaisir, paru il y a deux semaines aux éditions Amphora. Dans son intéressant bouquin, l'ancien numéro 6 des Verts parle notamment de sa passion du ski. Extraits.

"J’ai commencé le ski tout petit, avec mes parents, comme tout Isérois qui se respecte. Toute ma carrière aura été un rapport de force entre mes coaches et ma passion du ski. Si j’avais eu un accident, cela aurait été la porte pour faute grave. Je le savais, et j’aurais assumé. Tous ces moments au ski en famille inoubliables ont forgé ma détermination à ne jamais céder devant le respect de certaines clauses des contrats d’assurance. Rien n’aurait pu m’empêcher de prendre les skis. C’était une question d’équilibre.

Durant ma carrière, j’ai eu plusieurs fois des discussions avec les coaches sur la notion de plaisir, en particulier lorsque je ne voulais pas renoncer à skier. À Saint-Etienne, j’avais une énorme admiration pour Dominique Rocheteau, alors directeur sportif du club. Il était l’Ange Vert que toute personne qui s’intéresse un peu au football connaît. Il a fait rêver des millions de personnes avec son style si particulier. Il planait réellement au-dessus des terrains tellement il était doué, mais il possédait, en plus, des qualités humaines de modestie et d’écoute.

Un jour, il a évoqué le sujet du ski avec moi, en présence des kinés. Il m’a parlé des risques de ce sport et rappelé que sa pratique était interdite, que cela figurait dans le règlement intérieur du club et que je n’avais pas le droit de faire des sports à haut risque. Je lui avais expliqué que je skiais depuis tout petit, que c’était une passion, et que me priver de cette activité serait beaucoup plus contre-productif que de me l’autoriser, malgré les risques.

Il m’avait regardé étonné, avait réfléchi et m’avait dit que ce serait une faute grave si je me blessais au ski : « C’est mon rôle de te prévenir. Prends tes décisions en toute connaissance de cause. » J’avais simplement répondu que si, par malchance, je me blessais, j’assumerais. Je connaissais les risques, mais le plaisir que je prenais à skier valait beaucoup plus que les conséquences en cas de blessure : ne pas être payé et éventuellement être limogé.

Dominique n’avait rien dit et clos la discussion, qui s’était déroulée sans aucune élévation de voix : un échange d’opinions entre gens intelligents, respectueux l’un de l’autre, avec des avis opposés. Dominique a cette intelligence humaine des situations. Aujourd’hui, lorsque j’y repense et que je réfléchis aux risques que j’ai pris, je ne regrette rien et reste convaincu de la pertinence de mes choix.

Je voulais absolument faire du ski avec ma famille et mes potes. Ma volonté était inébranlable tellement je savais le plaisir que j’y prendrais et les effets positifs que ce plaisir aurait sur moi dans les semaines suivant sa pratique. Je ne me serais jamais imaginé un seul instant attendre ma famille et mes amis en bas des pistes. Je serais revenu totalement déprimé. Doc, forcément, skier ne pouvait qu’être la bonne solution, et rien ne pouvait m’arriver de mal."

Lions tacle Dupraz

31/03 18:41

Comme l'avait fait son ami Patrick Guillou dans Le Progrès le 19 mars, Bernard Lions tacle Pascal Dupraz dans la Pravda. Extraits.

"Le deal a pourtant été clair d'entrée : sa mission maintien court sur six mois. De plus, Dupraz est loin d'être le seul Stéphanois à devoir vivre avec un futur immédiat incertain. Quinze des trente joueurs composant son effectif se retrouveront également sans contrat au 1er juillet. Il en va de même de Loïc Perrin, de Julien Sablé; Or personne n'en fait état. Sauf lui. L'entendre rabâcher qu'il ne sera plus là en juillet commence dès lors à agacer. Aussi bien en interne qu'en externe.

En déclarant avant le match contre Troyes qu'il comptait « aller assister à un match dans les kops », Dupraz a laissé entendre que l'ASSE serait maintenue avant la fin de saison. Il s'agit d'un drôle de message de démobilisation générale envoyé. Le résultat d'un match étant souvent la conséquence de tout ce qui le précède, cette opération de charme auprès des ultras lui est revenue comme un boomerang. Il se l'est prise en pleine face. Après avoir raté leur semaine d'entraînement, ses joueurs se sont loupés contre Troyes.

Trop sûr de lui Dupraz ? Trop dans la communication séduction et personnelle, c'est sûr. Après avoir obtenu qu'il mette entre parenthèses sa participation à l'émission de RMC, les Grandes Gueules du sport, ses dirigeants n'ont également guère goûté son règlement de comptes avec Pascal Gastien. Le reverront-ils après le 1er juillet ? Perrin, qui l'a choisi de préférence à Frédéric Hantz, ne serait plus contre cette idée. Mais Laurent Batlles est libre. Depuis cet hiver et son départ de Troyes, il est même revenu vivre à Veauche, dans la banlieue stéphanoise."

L'Abi ne fait pas Lemoine

31/03 17:51

Prêté par l'ASSE à l'EAG, Charles Abi vit décidément une saison compliquée. N'ayant joué que 599 minutes toutes compétitions confondues depuis qu'il a rejoint les Côtes d'Armor, l'attaquant bientôt âgé de 22 ans (le 12 avril) aura passé plus de temps sur le banc ou à l'infirmerie que sur le terrain. Stéphane Dumont ne pourra pas compter sur lui après-demain à Nîmes, comme il l'a expliqué aujourd'hui en conférence de presse. "Charles a été victime d’un choc à la tête lors de la dernière journée contre Nancy. Il a d’abord dû suivre le protocole commotion. Et lorsqu’il a pu reprendre, il s’est fait mal au psoas. Il a une lésion, il est donc à l’arrêt."

Toujours en Bretagne, Fabien Lemoine a quant à lui quitté l'infirmerie et repris cette semaine l'entraînement collectif avec les Merlus. Papy, qui a fêté il y a 15 jours ses 35 ans, a davantage joué cette saison que Charles Abi alors qu'il a été indisponible presque 5 mois à cause de son mollet. Le natif de Fougères, out en novembre et en décembre, était entré en jeu en janvier lors des défaites à Lille et à Nantes avant de rechuter à l'entraînement. S'il a des chances d'être dans le groupe de Christophe Pélissier comme Léo Pétrot dimanche soir au Parc des Princes pour le match de clôture de la 30e journée, il espère surtout rejouer dans huit jours contre l'ASSE au Moustoir.

Sampaoli parle pour ne rien dire

31/03 16:57

En conférence de presse cet après-midi, l’entraineur marseillais Jorge Sampaoli a fait un point qu’on qualifiera d’interrogation sur son effectif avant le match dans le Chaudron :

« On s'est entrainé avec un groupe restreint vu le nombre de joueurs en sélection. On a travaillé sur la correction des erreurs individuelles. Les internationaux ont réalisé de bonnes performances, ils ont un bon état d'esprit, avec le Mondial qui se rapproche proche, mais le côté négatif, c'est qu'ils ont eu pas mal de temps de jeu donc on ne sait pas sur qui on pourra compter samedi à St Etienne.

Pour Saliba et Guendouzi, jouer avec l'Equipe de France en étant aussi jeunes, c'est une grande joie. Pour Pape (Gueye) et Bamba (Dieng) avec le Sénégal ça va être quelque chose de très positif d'être qualifié pour le Mondial. Mais c'est aussi un problème pour samedi. Milik s'est blessé, Kolasinac et Bakambu ne sont pas habitués à jouer deux matches d'affilée, donc on ne sait pas trop sur qui on va pouvoir compter. C'est difficile de préparer un match avec seulement un entrainement complet avant.

Il faut voir comment ils sont. Under par exemple va arriver plus tard et a joué deux matchs. Il faut prendre beaucoup de précaution, on a un effectif court, il ne faut pas prendre de risque. Il n'y a pas que le match de samedi, il y a d'autres matchs derrière. »

Saliba se la joue Piazza

31/03 16:00

Ancien Vert et néo-Bleu, William Saliba a multiplié les chevauchées cette saison sous le maillot de l'OM. Selon Opta, il est le seul joueur de Ligue 1 à avoir progressé sur plus de 4 kilomètres balle au pied depuis le début de la saison (4256 mètres). Gageons qu'on ne lui laissera pas trop de boulevards samedi soir pour son retour à Geoffroy-Guichard !

Neyou est un Lion blessé

31/03 10:33

Comme le rapporte le site Actu Cameroun, Yvan Neyou a adressé un message aux Lions Indomptables, qualifiés pour la Coupe du Monde  : "Je suis un Lion, certes blessé, mais je reste un Lion. Rendez-vous au Qatar. Bravo à mes frères pour la qualification." Le milieu de terrain stéphanois de 25 ans n'avait pas été convoqué pour ces matches de barrage contre l'Algérie.

Pour rappel, l'ancien protégé de Claude Puel n'a joué que 45 minutes (contre Nantes, le 22 décembre dernier) depuis l'arrivée de Pascal Dupraz et n'est plus apparu sur une feuille de match de l'équipe pro depuis cette défaite contre les Canaris. Il a seulement joué il y a trois semaines un match de N3 avec la réserve, perdu à domicile contre Chambéry...

Touzghar voulait la victoire à Geoffroy-Guichard

31/03 09:17

Avant de recevoir le Stade de Reims ce dimanche lors du derby champenois de la 30e journée, l'attaquant troyen Yoann Touzghar revient aujourd'hui dans L'Est-Eclair sur le dernier match de l'Estac, qui compte actuellement deux points d'avance sur le barragiste stéphanois.

"On a joué face à une équipe qui a un superbe public. Sur la physionomie de ce match à Geoffroy-Guichard, c'est tout de même une frustration de ne pas rentrer avec la victoire. On a fait beaucoup d'efforts pour tenir le résultat et on a été déçus de concéder l'égalisation sur un penalty. On reste devant cette équipe au classement et si on relativise, c'est toujours un point de pris."

Saadi veut finir en Beauté

31/03 08:44

Ayant claqué 4 pions en 20 matches de L2 cette saison et comptant 6 points d'avance sur l'antépénultième et barragiste QRM, l'ancien avant-centre stéphanois de Bastia Idriss Saadi (30 ans) se confie dans la dernière édition du Dauphiné Libéré. Extraits.

"On est la seule équipe invaincue à domicile. Je pense que le public y est pour beaucoup. L’ambiance est incroyable. Ça rend le climat un peu hostile et on en profite ! On maîtrise l’environnement, et on joue sur nos forces. Le tout nous rend peut-être le match un peu plus facile et pousse l’adversaire à faire plus d’erreurs.

Dans ma carrière, j’ai eu de graves blessures. Parfois, je pensais même ne plus pouvoir jouer au football. Cette saison, même si j’ai eu une petite contracture au mollet, je trouve qu’elle est intéressante. Je suis revenu à un bon rythme. J’ai envie d’être décisif pour l’équipe. J’espère faire encore mieux les prochaines saisons.

Je suis en fin de contrat dans trois mois mais je pense que mon cas personnel passera après le collectif. Il faut d’abord assurer le maintien et après on verra. Mais je me plais bien à Bastia. J’avais déjà connu la Corse, au Gazelec Ajaccio, lors de la saison 2012-2013, donc je savais où je mettais les pieds."

 

Payet, vrai 10 et faux 9

31/03 08:22

Selon la dernière édition de La Provence, le numéro 10 de l'OM Dimitri Payet devrait jouer en faux 9 après-demain soir pour son retour à Geoffroy-Guichard.

"Personnellement, j’aimerais aligner 10 milieux de terrain et un gardien, pour avoir 10 joueurs qui savent manier le ballon et trouver leurs partenaires", avait avoué Jorge Sampaoli le mois dernier. De la parole aux actes, il a réussi contre Nice (2-1), juste avant la trêve internationale, à titulariser 6 milieux de terrain dans son 11 de départ (avec un système en 3-2-4-1) : Boubacar Kamara, intercalé dans une défense à 3, Valentin Rongier et Pape Gueye, associés à la récupération, Gerson, en piston gauche, ainsi que Dimitri Payet et Mattéo Guendouzi, positionnés en soutien de Milik.

Totem du système de Sampaoli, Guendouzi a disputé tous les matches de l’OM cette saison (43) et cumule 3556 minutes de jeu, totalisant 4 buts et 8 passes décisives toutes compétitions confondues. Depuis le début de sa collaboration avec l’entraîneur argentin, il a évolué à tous les postes du milieu de terrain. Leader par la parole, quitte à forcer sur les contestations et les gesticulations, mais aussi par son abattage sur le terrain, il vit à 22 ans le meilleur exercice de sa carrière. Ses convocations et ses premières capes en équipe de France, auréolées par une passe décisive vendredi au Vélodrome contre la Côte d’Ivoire et un but mardi contre l’Afrique du Sud, le prouvent.

Numéro 10 par excellence, Payet s’est découvert un vrai rôle de leader et, aussi, une passion pour le poste de faux 9 en l’absence de Milik en début d’exercice. "Le meilleur poste de Payet, c’est numéro 9", confessait ainsi le coach de l’OM. Un avis qui ne fait pas forcément l’unanimité, mais que le principal intéressé a partagé. "J’apprécie beaucoup ce poste de faux 9, il me permet d’être assez libre. Quand Milik était blessé, une alchimie s’est faite avec cette composition, ce faux 9 que j’étais", jugeait le Réunionnais au début du mois de mars. Le Polonais s’étant blessé en sélection (ischios), il y a fort à parier que "Dim" retrouve cette position pour coller à "la forme de jeu" de Sampaoli. Cela devrait être le cas dès samedi à Saint-Étienne.

 

La mise au banc est bénéfique

31/03 07:47

Dans la dernière édition du Progrès, Jacky Bonnevay souligne que la mise au banc peut être bénéfique.

"A Sochaux, je commençais à perdre ma place car je jouais petit bras. Pierre Mosca m’avait dit un truc incroyable : “ Je vais t’enlever du onze pour que tu passes d’un statut où tu dois conserver ta place à un autre où tu dois la récupérer.” Sur le coup, je me dis :  “C’est quoi cette connerie ?” Au final, cela m’a totalement libéré psychologiquement. On s’en rend compte plus tard mais ça fait du bien de passer par le banc.

Quand tu entraîneur adjoint, ce n’est pas à toi de donner des explications sur la non-titularisation d’un joueur.  A l'ASSE, je leur disais d’être bien concentrés et d’étudier le match. Quand on est sur le banc, surtout pour les plus jeunes, on apprend beaucoup. Et quand on rentre, on est là pour apporter, que ce soit 30 ou 2 minutes. Aujourd’hui, leur rôle est déterminant, notamment depuis le Covid-19 et l’instauration de la règle des 5 changements."

Forfait contre l'OM, incertain à Lorient ?

31/03 07:35

"Victime d'une lésion musculaire à un ischio-jambier contre l'Estac, Khazri va rater le match au sommet de samedi contre l'OM" rappelle aujourd'hui Le Progrès"Pour le revoir, il faudra malheureusement attendre le déplacement à Lorient du vendredi 8 avril, voire la venue de Brest une semaine plus tard" ajoute le quotidien régional.

Coco en avait plein le dos

30/03 23:52

Recalé par l'ASSE après sa visite médicale passée à l'Etrat lors de l'été 2007, l'ancien latéral gauche Francesco Coco a évoqué son passage éclair dans le Forez lors d'un entretien paru aujourd'hui sur le site Pianeta Milan.

"J'avais déjà décidé d'arrêter Saint-Etienne m'a appelé et m'a dit qu'il me voulait. Je n'étais pas au top physiquement mais j'ai quand même décidé de faire la visite médicale, qui je vous l'assure était très poussée. Et en fait je me suis rendu compte qu'il n'était plus possible physiquement de supporter certains efforts. J'avais mal au dos, mais aussi physiquement je ne pouvais pas faire des choses que je pouvais faire auparavant la clope au bec. J'ai réalisé que ma carrière de footballeur était vraiment finie.

Les couvertures de magazines à potins ne font pas de mal, ce n'est pas ce qui vous fait du mal. Mais elles sont une arme qui peut être utilisée pour vous attaquer. J'ai fait la couverture des journaux depuis l'âge de 19 ans, mais jusqu'à 26 ans, personne ne pouvait rien dire. Après la mauvaise opération qui m'a empêché de jouer pendant deux ans, ils m'ont massacré, on a raconté et écrit tellement de mensonges.... Même que j'avais mal au dos parce que je baisais trop !"

Puel a pris cher chez les Chamois

30/03 23:12

Sous les yeux de Dominique Rocheteau, qui a retrouvé à cette occasion Patrick Parizon, une équipe d'anciens Chamois a écrasé le Variétés Club de France 6-1 ce soir à Niort. Associé à Mathieu Bodmer et Florent Sianama-Pongolle, Frédéric Piquionne a marqué le seul but d'une équipe dont le capitaine était Claude Puel, titularisé au poste de numéro 10 par son ami Jacques Vendroux.

Falaye parti pour rester ?

30/03 20:05

Selon O Jogo, la blessure au genou de Falaye Sacko est moins grave que redoutée et le défenseur malien pourrait rejouer d'ici la fin de saison. Le quotidien sportif portugais ajoute que l'ASSE a entrepris des démarches auprès de Guimaraes pour conserver le protégé de Fousseni Diawara en cas de maintien, quand bien même son prêt n'était pas assorti d'option d'achat à la base.

Contaminé par Lacombe et barré par Puel

30/03 18:34

L'ancien gardien de la réserve des vilains Joan Hartock s'est confié au site Olympique et Lyonnais. Extraits.

"Quand un nouveau joueur arrive à l’OL, il est, de suite, mis au parfum de la rivalité avec l’ASSE. Quand j’ai vu Bernard Lacombe, c’est l’une des premières choses dont il m’a parlé. Il m’a dit, peu importe les circonstances, tu ne porteras jamais de vert. J’ai rapidement été mis dans le bain de cette rivalité. Même en équipe réserve, les derbys étaient les rencontres où il y avait le plus d’affluence. Le terrain n°10 de la Plaine des Jeux était plein à craquer. C’était vraiment une belle expérience. Même à ce niveau-là, on sentait que l’on avait une obligation de résultat. On devait leur mettre cher. C’est vraiment le plus gros derby en France. Dans la suite de ma carrière, j’ai connu des Brest/Guingamp mais c’était à des années lumières d’un Lyon/Saint-Etienne.

A la fin de mon aventure lyonnaise, les rapports se sont vraiment dégradés avec Claude Puel, le coach de l’époque. Je voyais que je stagnais donc j’ai demandé à être prêté. Il y avait Boulogne-sur-Mer qui était prêt à m’accueillir. Il n’a pas voulu que je parte. Je suis resté et je suis retombé dans mon quotidien de numéro 3. Puis un jour, il est venu me voir en me disant qu’il voulait faire monter Mathieu Gorgelin en numéro 3. Il avait davantage d’appétence pour lui que pour moi ou que pour Anthony Lopes par exemple. J’ai vraiment mal réagi. Il a eu un vrai clash entre nous car il m’a bloqué et il a freiné ma progression. Pour quoi au final ? Me dire qu’il ne comptait pas sur moi. Je pense qu’il n’a jamais cru en moi…"

 

Les mois d'avril sont meurtriers ?

30/03 16:37

La Ligue qu'on adule a programmé le Rennes-Sainté de la 35ème journée : le match aura lieu samedi 30 avril, à 21h. D'ici là, après Marseille, les Verts iront à Lorient, recevront Brest, iront à Bordeaux et recevront Monaco. C'est donc un mois d'avril décisif avec 6 matchs qui s'annonce pour les Verts.

Un bon trio pour Alonzo

30/03 12:38

Dans un entretien publié aujourd'hui par Le Quotidien du Sport, Jérôme Alonzo souligne l'importance du trio Soucasse-Perrin-Dupraz dans le redressement des Verts. Extraits.

"Les saisons 2000/2001 et 2021/2022, c’est incomparable. Nous sortions de deux très belles saisons, celle de la remontée et une terminée à la 6ème place de L1, on avait l’effectif pour jouer le top 5 dans la même dynamique. Sauf que l’affaire des faux-passeports a évidemment tout remis en cause avec le départ de Nouzaret, l’arrivée… et le départ de Toshack, le 2 janvier au matin, pour un stage à Biarritz que nous avons fait sans entraîneur, avec les débuts de deux jeunes coachs, Wallemme et Garcia, qui ne pouvaient pas s’encadrer ! C’était surréaliste.

Aujourd’hui, si on sent depuis deux ou trois ans que le club est en souffrance, qui n’a été sauvé que par l’interruption du championnat à cause de la crise sanitaire en 2020, la situation n’est pas comparable. La situation était clairement inquiétante avant l’arrivée de Pascal Dupraz qui a rejoint Loïc Perrin et Jean-François Soucasse pour un trio qui fonctionne bien, et qui, depuis qu’il est en place, a tout de même permis à l’équipe de redresser la barre.

Je les connais tous les trois, ce sont de bons mecs, qui connaissent bien le club, le football. Chacun dans leur domaine de compétence, ils apportent une vraie plus-value dans un esprit sain et constructif. Les joueurs leur font confiance, c’est le plus important. Les péripéties de la vente ? Franchement, je pense que les joueurs sont passés à autre chose. Au bout d’un moment, ils ont vu qu’en coulisses c’était n’importe quoi ; et qu’il valait mieux se concentrer sur le terrain.

Ils sont payés à la fin de chaque mois, ont comme interlocuteurs des mecs à qui ils font confiance Soucasse et Perrin, dans ce contexte, peu importe qui préside. Ils ne voient plus Caïazzo depuis longtemps. Romeyer non plus… et même si le club était vendu, ils continueraient à bosser de la même manière. De toute façon, l’ASSE ne mourra jamais. C’est une marque internationale tellement connue qu’on ne peut pas imaginer de la voir disparaitre. Et pour les avoir vu jouer souvent ces derniers temps. Je crois les Verts parviendront à mettre trois ou quatre équipes derrière eux."

Trauco vainqueur et barragiste

30/03 08:52

La nuit dernière, le Pérou a battu le Paraguay à Lima (2-0). S'il n'a pas été impliqué sur les deux buts de son équipe, Miguel Trauco a joué l'intégralité de la rencontre. Terminant les éliminatoires sudaméricains de la Coupe du Monde à la 5e place, le latéral gauche stéphanois affrontera en barrage le 13 ou le 14 juin à Doha le vainqueur du match qui opposera les Emirats Arabes Unis à l'Australie le 7 juin.

Popote et ses potes prenaient des binouzes avec le Nouz

30/03 07:34

Capitaine de l'équipe qui a écrasé l'OM 5-1 à GG le 12 décembre 1999, Lionel Potillon parle de ses potes et de son entraîneur de l'époque dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Très exigeant et même parfois colérique, le coach était tellement attachant et attendrissant humainement qu’il savait fédérer son groupe. On a passé deux années incroyables. Il était capable de piquer la plus grosse des colères et un quart d’heure après d’aller boire un coup avec toi pour passer à autre chose. Il n’était pas rancunier. Du coup, au niveau relationnel, il n’y avait pas de tension même avec les remplaçants. C’était franc. 

Kvrame est mon ami. On a une relation particulière car on était très proches. On l’est d’ailleurs toujours. En plus, après, on a joué ensemble à la Real Sociedad. Bjorn, c’était la force tranquille. Il ne faisait pas de bruit dans la vie de tous les jours mais, sur le terrain, c’était un compétiteur hors normes. Il avait la mentalité des joueurs nordiques, c’est-à-dire qu’il était à 150 % du lundi matin au dimanche soir. 

Steph, c’était mon pendant à gauche. On avait une belle complicité sur et en dehors du terrain. Grâce aux automatismes, on se trouvait les yeux fermés. Je savais exactement comment il jouait et la réciproque était vraie. Tant et si bien que Luis a fait revenir Stéphane de Lens pour recréer le duo à Paris."

 

Partager