Auteur de son 10e pion de la saison de L1, Franck Honorat a inscrit cet après-midi à la Mosson le second but de la victoire (2-1) de Brestois qui comptent désormais 11 points d'avance sur les barragistes stéphanois à 8 journées de la fin du championnat. Pour rappel, les Finistériens sont les prochains adversaires des Verts à se rendre dans le Chaudron (le 16 avril à 17h00).

Dominateur dans tous les compartiments du jeu et bien aidé par de grossières erreurs défensives stéphanoises, l'OM s'est imposé 4-2 à Geoffroy-Guichard cet après-midi.

Profitant d'une offrande de Sead Kolasinac puis d'une énorme boulette de Pau Lopez, Denis Bouanga avait pourtant ouvert le score dès la 9e. L'international gabonais pensait même avoir réussi le break à la 42e mais son but a été annulé après recours à la VAR, encore fatale aux Verts la minute suivante. Dimitri Payet a ainsi pu égaliser juste avant la pause sur un penalty bêtement concédé par Eliaquim Mangala, auteur d'un ceinturage sur Duje Caleta-Car.

Complètement dépassés après le retour des vestaires, les Verts ont fini par craquer à l'heure de jeu sur un incroyable but contre son camp de leur capitaine Timothée Kolodziejczak. Les Phocéens ont tué le match 8 minutes plus tard sur un nouveau penalty concédé cette fois par Arnaud Nordin et transformé par Bamba Dieng. Amine Harit a enfoncé le clou à la 73e. D'une belle frappe du droit, le capitaine de l'équipe de France U19 Lucas Gourna-Douath a réduit le score.

Les Verts restent barragistes et comptent toujours quatre points d'avance sur les avant-derniers Grenats, défaits à domicile par Monaco. S'ils ont encore un petit point de moins que Clermont (battu à domicile par Nantes), les Stéphanois ont désormais 5 longueurs de retard sur Troyes, qui a remporté dans le temps additionnel son derby champenois contre Reims.

Maxime Pérard, auteur de l'égalisation

Les U18 de Kevin De Jesus se déplaçaient, cet après-midi, pour affronter DOMTAC FC, le club du nord-ouest lyonnais des villes de Dommartin et la Tour de Salvagny. Ils avaient à coeur d'enrayer cette spirale négative dans laquelle ils se trouvent depuis trois matches. Face à une équipe classée dans le haut du classement, on peut considérer qu'ils y sont parvenus puisqu'ils ont obtenu un match nul méritoire (2-2), ce qui leur permet de rester leader avec quatre points d'avance sur leur suivant. . 

Ce sont les Verts qui ont ouvert le score à la 35ème minute : une magnifique une-deux entre Prince N'Geleka et Ilan Solvery qui concluait. (0-1, 35ème).
Malheureusement, ils ne gardaient pas longtemps cet avantage puisque, cinq minutes plus tard, suite à une perte de ballon stéphanoise en milieu de terrain, l'adversaire trouvait la profondeur pour égaliser. (1-1, 40ème).
Dans la foulée, fâcheuse habitude, les Verts encaissaient un nouveau but consécutivement à un coup-franc lointain qui surprenait la défense dans son dos. (2-1, 43ème). Survenu juste avant le repos, ce but aurait pu assommer les Verts, mais ces derniers allaient réagir.
En effet, dans le second acte, ils jouaient beaucoup plus haut et se montraient plus dangereux, ce qui laissait néanmoins des espaces à DOMTAC. Ils allaient trouver la récompense de leurs efforts en toute fin de match par un but de Maxime Pérard : superbement servi dans la profondeur par Illan Ramirez, il éliminait le gardien pour égaliser. (2-2, 88ème). Les Verts auraient même pu l'emporter sur une tête de ce même Maxime Pérard.

La composition : Sabathié - Achour, Benramdane (Venière-Jusseron, 45ème), Fernandes, Makengo - Sissoko (Ramirez, 52ème), N'Geleka (Pérard, 60ème), Mimoun - Solvery, Mayilla, Agesilas.  

La réaction de Kevin De Jesus : "Nous avons stoppé notre mauvaise série en faisant un match intéressant. Mais il nous a manqué un peu de tranchant dans le dernier tiers adverse en première mi-temps pour nous créer plus de situations, et donc plus d'occasions. Nous avons ouvert le score mais avons encaissé deux buts avant la mi-temps, deux buts qui auraient pu nous enfoncer. Mais, après le repos, nous avons monté notre bloc et avons été plus dangereux. Cela s'est concrétisé en fin de rencontre où nous avons trouvé les ressources pour égaliser. J'ai senti dans mon équipe la volonté de ne pas subir le jeu adverse. C'est très positif et de bon augure pour les derniers matchs. "

Alors qu'il a fréquemment été ciblé (vocalement et par boules de neige interposées) par les deux kops malgré un souvenir éternel laissé dans nos mémoires vertes, Dimitri Payet a eu des mots sympas pour son ancien club après le match : "Je suis attristé parce que j’ai passé quatre saisons ici. J’espère qu’ils ne feront pas partie des relégués, parce que Saint-Étienne dans le Chaudron, c’est toujours un déplacement qu’on aime. Je leur souhaite le maintien. De tout cœur. Ils ont pris pas mal de points depuis le début de la phase retour et j’espère que ça va aller mieux pour eux.

A l'issue de la lourde défaite subie face à Marseille (2-4), Pascal Dupraz avait conscience du poids des erreurs individuelles et de la supériorité de l'adversaire. Mais il garde confiance en la faculté de réaction de l'ensemble de son groupe :

"Nous sommes tombés sur meilleurs que nous, tout simplement. Il y a de la déception car de manière heureuse nous menions au score. Ensuite, on subit. En jouant mieux certains coups, on aurait pu marquer un deuxième but. Et puis il y a ce penalty justifié au mauvais moment. Ça nous pénalise.  On a toujours été en retard cet après-midi. Mais nous affrontions Marseille aujourd’hui. L’écart au classement s’est confirmé. C’est un coup d’arrêt car nous voulions faire tourner le compteur… Quand vous courez derrière le ballon, c’est toujours plus délicat. On sentait qu’on allait craquer. Comment s’en relever ? En faisant appel à nos souvenirs ! Car, il y a quelques semaines, au soir de la 21e journée, on était derniers. Certes nous avons perdu contre Marseille mais nous allons continuer à marquer des points. Nous reprenons l’entraînement dès demain. Nous allons faire en sorte de redevenir un peu plus pertinents défensivement. On attaquera mieux lorsqu’on défendra mieux. On va revoir notre copie et surtout, on ne va pas paniquer. On est ni derniers, ni avant-derniers, ni décrochés."

Les U19 se sont imposés 2-1 sur le terrain du Nîmes Olympique cet après-midi.

Les Stéphanois ont d'entrée pris les choses en main et imposé leurs rythme. Sur un corner d'Antoine Gauthier repris de la tête par Jibril Othman, Beres Owusu a repris de près le ballon repoussé par le gardien gardois et a logiquement ouvert la marque (0-1, 20e). C'est sur ce score que s'est achevée la première période malgré plusieurs autres situations intéressantes pour les Ligériens.

Les Verts ont poursuivi leur domination au retour des vestiaires et ont doublé la mise peu après l'heure de jeu. Sur une ouverture de Jebryl Sahraoui, Youssef Njoya a remis dans l'axe pour Jibril Othman (photo) qui a trouvé le chemin des filets (0-2, 62e). Baissant de pied par la suite, les Stéphanois ont concédé un but en fin de match sur un ballon en profondeur (1-2, 89e) et se sont offert quelques frissons sur les dernières poussées nîmoises durant le temps additionnel.

Les Verts qui ont conforté aujourd'hui leur place dans le top 4, recevront le Téfécé le dimanche 10 avril à 12h00 dans un choc au sommet du Groupe D.

LA composition : Raveyre - Nzuzi (Meyer, 80e), Makhloufi, Owusu, Bladi - Njoya (Kies, 73e), Watel, Gauthier - Bile, Othman, Mukanya (Sahraoui, 20e).

La réaction de Jean-Luc Dogon : "On a fait une bomme première période durant laquelle on a maîtrisé notre sujet. On a eu la possession assez haut et on s'est créés des situations intéressantes. Le début de deuxième période était intéressant également. On a pressé, on a récupéré des ballons assez haut mais on s'est précipités et on a manqué de présence devant le but. On se met en danger en prenant ce but en fin de match alors qu'on arait dû se mettre à l'abri plus tôt. On a eu les occasions pour mais on a péché dans la finition." 

Après plus de deux années d'abstinence, les ultras pailladins vont enfin redonner de la voix cet après-midi à l'occasion de la réception du Stade Brestois. Dans la dernière édition du Midi Libre, l'entraîneur montpelliérain Olivier Dall'Oglio s'en réjouit.

"La Mosson aura un nouveau son. Quand on va à Lens, Strasbourg ou récemment à Saint-Etienne, on sent que cela impacte. Le soutien des supporters efface les périodes de fatigue ou de découragement. Il faut capter cette énergie qui vient des tribunes."

Comme l'a relevé Opta, Saint-Etienne est 11e de Ligue 1 avec 15 points en 11 matches depuis l’arrivée de Pascal Dupraz lors de la 19e journée, après avoir récolté seulement 12 points en 18 matches avant ça (2 victoires, 6 nuls, 10 défaites).

La Pravda du jour indique que la reprogrammation du match entre l'ASSE et l'OM pourrait impacter la VAR.

"Comment expliquer que la LFP a autant tardé à officialiser la reprogrammation de ce match à aujourd’hui, 15 heures? À cause des cars-régies de télévision. Trois se trouvaient mobilisés hier soir. Le problème, c’est que tous devaient repartir aujourd’hui. Le premier, pour retourner à Paris. Le deuxième, servir pour le match Clermont-Nantes, et le troisième, pour Lyon-Angers. Si ce casse-tête logistique a été réglé, « seuls des moyens simplifiés pourront être acheminés par le prestataire de production», a déploré Canal +, diffuseur de cette rencontre sur Canal Décalé. Faute d’un nombre suffisant de caméras (il y en aura 6 au lieu des 12 habituelles), la chaîne cryptée a averti qu’elle n’était pas sûre d’être en mesure d’assurer le VAR cet après-midi. Hier dans la soirée, elle cherchait à régler le problème.

La problématique des diffuseurs s’est également retrouvée au cœur de l’affaire alors que les relations entre Canal et la Ligue sont des plus glaciales actuellement. Il n’était pas possible de jouer sur Canal Décalé à 17heures, au moment où Canal +Sport diffuse Lyon-Angers. La case de 20h45 demeure protégée pour Prime Video (même si Canal a tenté de proposer cet horaire) alors que le créneau de 13heures n’a étonnamment pas été envisagé durant les négociations. Va donc pour 15heures, moment de la journée où les routes s’annoncent moins verglacées. Reste à savoir si après tant d’atermoiements, les 41278 supporters attendus vont tous les emprunter."

Après Loïc Perrin et Pascal Dupraz, Jean-François Soucasse a réagi calmement hier soir à l'antenne de RTL au papier du polémiste de la Pravda Bernard Lions.

"Ce serait presqu’une insulte à l’intelligence de Pascal où à celle du club pour imaginer que ce sujet soit le meilleur moment pour être abordé. Il reste le maintien à atteindre, il reste 9 matches de championnats à commencer par Marseille, avec un calendrier plutôt délicat : on va à Lorient, on va à Bordeaux, on va à Nice, on va à Rennes. Imaginer que ce sujet serait déjà au centre des préoccupations, et de Pascal, et du club, c’est faire une erreur. Même si je sais que certains nous prêtent des agacements éventuels (sourire), on n’est absolument pas agacé.

Le sujet du maintien ou pas de Pascal, de la prolongation de son contrat ou pas, n’est absolument pas au cœur des sujets, y compris pour lui. Il a trop d’expérience et moi aussi, peut-être un peu trop, pour imaginer que ce sujet-là doive être abordé au cours d’une opération qui est justement en cours. Je n’ai pas besoin de rassurer Pascal parce qu’il n’est pas inquiet (rires). J’ai déjà travaillé avec Pascal en bonne intelligence dans un club précédent du Sud-Ouest. On se connaît suffisamment pour savoir que le moment n’est pas venu d’avoir ces discussions-là. Ces discussions auront lieu bien évidemment quand le maintien sera acquis.

Que se diraient les joueurs, que se dirait l’environnement du club, que se dirait Loïc qui bien évidemment prendra part à cette décision de manière très active… Que se diraient ces gens-là plus certains du staff, plus beaucoup de joueurs. Ils sont en fin de contrat et il y a quelqu’un qui serait traité différemment ? Non. Il n’y a pas une seule personne dans ce club qui aurait un intérêt direct ou indirect à ce que le maintien ne soit pas acquis. On va tous travailler à arriver à cette première étape. Quand nous aurons franchi ce premier col, on s’occupera des suivants."

Pourtant réduits à 10 dès la 35e minute suite à l'expulsion d'Enock Kwateng, les Girondins ont tenu en échec les Dogues dans le Nord hier soir. De loin la plus mauvaise défense de L1 (70 pions encaissés), Bordeaux n'a pas encaissé de but pour la première fois de la saison. Entré en jeu à dix minutes de la fin, l'ancien Vert Paul Baysse croit encore au maintien de son équipe, comme il l'a expliqué en zone mixte.

"C'est un bon point, et ça sera un très bon point si fait le taf à la maison... Mais vu les circonstances, c'est un point important qui fait du bien dans les têtes. C'est le point de la solidarité, de l'union. On a montré que Bordeaux était loin d'être mort. À titre personnel, j'ai apprécié le fait de pouvoir rejouer un match avec les pros. Grave ! Ça faisait presque 11 mois. Quand on est en rééducation, on se lève tous les jours avec l'idée de reporter ce maillot. C'est un kiff.  Il fallait envoyer le message aux autres qu'on est là, qu'il reste 8 matches et qu'il ne faut pas nous enterrer."

Avec sa différence de buts catastrophique (-32), Bordeaux reste dernier à 4 points de l'ASSE, qui reçoit cet après-midi l'OM. Pour rappel, les Verts se rendront en Gironde le 20 avril lors de la 33e journée.

Sur l'antenne de RTL, Jean-François Soucasse a parlé hier des finances de l'ASSE. Extraits.

"Financièrement, il n’y avait pas d’inquiétude pour l’ASSE avant la création de la société commerciale. Il y en a en encore moins maintenant. Ce n’est pas une forme d’agacement, mais quand on prête à Saint-Etienne une situation qui n’est pas la sienne… Pour être très pragmatique, Saint-Etienne a clôturé au 30 juin 2021 sa 11^e saison consécutive de résultats positifs et finira le 30 juin 2022 avec des fonds propres positifs significatifs et de la trésorerie positive. Je sais que par bienveillance des gens veulent être certains que tout va bien mais je tiens à rassurer les inquiets. Saint-Etienne comme bien d’autres clubs a dû retourner son modèle économique avec la Covid et Mediapro qui n’a pas aidé. Mais Saint-Etienne traverse la crise au moins aussi bien que beaucoup d’autres clubs de Ligue 1. Cela fait 14 mois que je suis arrivé, j’ai des collaborateurs de grande qualité. Saint-Etienne aura divisé par deux son endettement par exemple. On était monté à 47 M€ il fut un temps, il y a 18 mois, et on ne sera même pas à la moitié en juillet 2022.

Beaucoup d’actions ont été mise en œuvre : quand vous baissez votre masse salariale, quand vous vous rendez éligibles à des aides, quand vous remettez en place un salary-cap, quand vous mettez une certaine orthodoxie… Bien évidemment vous ne pouvez pas être un acteur majeur sur le marché des transferts mais on a prolongé 12 joueurs l’été dernier, on a continué à investir dans le centre de formation. On a continué à développer notre marque, nos revenus commerciaux n’ont jamais été aussi bons. L’ASSE est un club dynamique, qui bouge, qui évolue, et qui surtout se donne les clés, les atouts pour être performant dans ce monde du foot post-Covid. 

Le club a aujourd’hui un modèle qui me semble particulièrement sain et adapté aux nouveaux enjeux du foot français post-Covid. On a beaucoup d’atouts : un très bon centre de formation, l’un des meilleurs de France, des jeunes joueurs talentueux, des jeunes avec des contrats assez longs. C’est vrai qu’on a des joueurs en fin de contrat mais on a aussi la capacité contrairement à d’autres clubs à pouvoir – pas repartir d’une feuille blanche, car on a encore une vingtaine de joueurs sous contrat l’année prochaine avec des jeunes joueurs, des internationaux…

Je rappelle que la saison dernière on a fini à la 11^e place avec une vingtaine de joueurs qui avaient moins de 20 ans.  Il y a un potentiel. Le club a une capacité enviée par beaucoup d’autres clubs de reconstruire une équipe, un modèle post-Covid, c’est-à-dire qu’on a plus de joueurs avec des contrats très longs avec un salaire qui correspondait à un autre moment… Je crois que c’est une opportunité pour le club, on compte la saisir pour poser les bases d’un modèle particulièrement vertueux pour la suite.

Saint-Etienne a dû retourner un modèle économique comme d’autres clubs de manière un peu violente. Mais vous ne pouvez pas m’empêcher d’être enthousiaste et optimiste. Moi je suis persuadé qu’une parenthèse va se fermer et qu’une nouvelle page va s’ouvrir. Avec son centre de formation, avec Loïc Perrin à la tête de ce projet – c’est quelqu’un qui incarne ce club, qui connaît ses valeurs, et qui a une idée claire de ce que l’ASSE du futur doit être, je crois que Saint-Etienne est vraiment doté de nombreux atouts. Aujourd’hui le football a changé, c’est devenu un football de milliardaires, il y a des clubs qui ont une autre structuration capitalistique. Ce n’est pas le cas de Saint-Etienne jusqu’à présent.

Nous travaillons avec Loïc , Samuel et toutes les équipes pour faire de ce club le club le plus performant possible même si on sait qu’on ne part pas à armes égales avec d’autres clubs. Autant que faire se peut, on va essayer d’éviter de vendre les meilleurs joueurs comme Saint-Etienne a pu être dans l’obligation de le faire. Aussi, comptez sur nous pour avoir une vision claire. Nous avons la conviction que Saint-Etienne est plus armé que d'autres clubs pour affronter les futures saisons.

Avec la création de la société commerciale de la Ligue et grâce au deal conclu avec CVC, l’ASSE touchera 33 M€ si on se maintient au terme de cette saison, et 16,5 M€ si Saint-Etienne par malheur ce que je n’envisage pas devait être en Ligue 2 la saison prochaine. Tous les clubs, Saint-Etienne avec, ont eu une démarche intelligente, qui a consisté à privilégier l’intérêt supérieur du foot français au détriment parfois, c’est le cas de nombreux clubs, de l’intérêt particulier. Avec CVC, notre produit football se donne les moyens d’être sur le podium européen dans dix ans.

Le PSG va toucher 200 M€, l’ASSE 33 M€. Sachez que le PSG pèse plus de 35% des revenus du football français. Le PSG a accepté au final de percevoir moins de 20% de ses droits. Ce serait malvenu de contester au PSG cette capacité de faire grandir le football français et à développer nos revenus. Combien pèse Saint-Etienne en pourcentage ? Je ne le dirai pas car ça n’a pas été calculé comme ça. Réjouissons-nous que certains aient fait des efforts au nom de l’intérêt général, Saint-Etienne avec. Nous en sommes ravis."

Sur penalty, Bafé Gomis a marqué ce samedi son 5e but en 7 matches de L1 turque disputés sous le maillot de Galatasaray, deux mois après officialisé son come-back dans le club stambouliote. Son équipe s'est imposée 2-0 contre le Fatih Karagümrük de Yannis Salibur, qui est resté scotché sur le banc.

L'ancien flop offensif de l'ASSE n'a plus marqué depuis trois ans et demi. Grâce à son seul but en vert, l'ex-Guingampais avait scellé la victoire (3-2) des hommes de Jean-Louis Gasset à Toulouse. Le premier match en pro d'un certain William Saliba.

Galatasaray 1 Fatih Karagümrük 0 Dk 4 Bafetimbi Gomis Penaltı Attı @GalatasaraySK #BugünGünlerdenGALATASARAY #BEN23RSİZ #Hedef23 #GSvKG #KON2ANTRA3YON 🏆 pic.twitter.com/5hwkj0dxgB

— Davut Özmen (@DavutOzmen1905) April 2, 2022

Ricky Van Wolfswinkel (33 ans) a marqué ce soir les deux premiers buts du spectaculaire match nul (3-3) de Twente contre le PSV Eindhoven. L'ancien avant-centre stéphanois a claqué 14 pions cette saison en L1 néerlandaise, seul l'international ivoirien de l'Ajax Sébastien Haller a fait mieux (20 réalisations) !

Ricky Van Wolfswinkel! pic.twitter.com/h6SrBebADr

— GoncaloDias17 🇺🇦 (@goncalo_diass17) April 2, 2022

⚽️GOOOOOOOOOOOOOLLLLLL!
🇳🇱 Ricky van Wolfswinkel
Twente 2-0 PSV#TWEPSV

📽️@burakzihni61 pic.twitter.com/sRDVcSQo4e

— Hollanda Ligl #Eredivisie 🇳🇱🇹🇷 (@hollandaligleri) April 2, 2022

Auteur de son 12e but de la saison de L1 belge, l'ancien avant-centre stéphanois Makhtar Gueye (24 ans) a permis ce soir à Ostende d'arracher l'égalisation sur penalty à la 92e minute contre le RFC Seraing de Yahya Nadrani.

De la tête (!), le petit poulet d'Abidjan a marqué aujourd'hui contre Giresunspor son 6e but de la saison. Malgré ce break réalisé juste avant la mi-temps, Sivasspor a concédé le nul et reste donc dans la seconde moitié de tableau de l'élite turque.

GOL | Giresunspor 0-2 Sivasspor

⚽️ 44' Gradel#Sivasspor #Giresunspor

pic.twitter.com/j9zB7wQ4xO

— ♥️🔃 FutbolBey ⚽ Haber, İçerik, Video... (@1FutbolBey) April 2, 2022

Comme le rapporte la Pravda, la bien nommée chaîne Canal Plus Décalé a réagi suite à la reprogrammation du match ASSE-OM à ce dimanche 15h00.

"Ce report est une décision unilatérale de la Ligue qui nous contraint à diffuser le match avec des moyens simplifiés en raison des délais nécessaires pour que notre prestataire puisse les acheminer. Canal+ ne pourra être tenu pour responsable d'une diffusion dégradée."

Reporté pour cause de neige, le match entre l'ASSE et l'OM entre dans l'Histoire comme l'explique Le Parisien :

"C’est une première dans l’histoire. Jusqu’ici, jamais un match de Ligue 1 n’avait été reporté pour des chutes de neige au mois d’avril. Si les reports en raison de trop fortes chutes de flocons sont fréquents en France lors de la période hivernale, il est bien plus rare d’en connaître après le mois de février. Le 4 mars 2006, une rencontre entre Sochaux et Bordeaux avait cependant était replanifiée en raison de la neige. Il s’agissait alors de la 29e journée de Ligue 1, contre la 30e cette saison."

Prévue ce samedi soir à 21h, la rencontre entre l'ASSE et l'OM est reportée à demain dimanche selon le site officiel en raison des chutes de neige à Saint-Etienne. L'horaire définitif n'est pas encore connu.

Dans la dernière édition du quotidien Ouest-France, deux anciens joueurs de Pascal Dupraz parlent de l'actuel entraîneur des Verts. Extraits.

Cédric Cambon (qui l'a connu à l'ETG) : "Je ne suis pas étonné de ce qu'il fait à Sainté, c’est la personne idéale pour ce genre de situations. Il arrive à galvaniser un groupe, remettre les têtes à l’endroit. Tous les joueurs de Saint-Etienne doivent aujourd’hui se dire qu’ils sont les meilleurs de L1. Mais les joueurs sont vite usés de son discours, attendent plus tactiquement pour progresser. Quand l’objectif est atteint, il n’y a plus de joueur cadre. On a le sentiment d’être trahis. Avant-dernier match de la saison 2014/2015, si on perd à domicile contre Saint-Etienne, on est relégués. Sa compo n’avait rien à voir avec ce qu’on avait bossé toute la semaine à l’entraînement. On a perdu ce match et on est descendus en L2. C’est un peu à son image, il pense tout maîtriser. Mais ce n’est pas toujours le cas. C’est un entraîneur qui marque quoi qu’il arrive, que ce soit positivement ou négativement."

Etienne Didot (qui l'a connu au TFC) : "J'avais été relégué sur le banc de Toulouse en mars 2016, car les dirigeants avaient accepté la descente en Ligue 2 et voulaient mettre les jeunes en avant. Lors de sa première causerie, il a dit de manière virulente devant le directeur général Jean-François Soucasse que c’était inacceptable qu’on lui parle d’un projet Ligue 2. Il était transcendé. Son discours et sa façon d’aborder le foot m’ont tout de suite plu. C’était simple, on discutait avant l’entraînement et après. On rigolait, on faisait des paris. Il était très minutieux, pragmatique, Imposant lors des entraînements et présent derrière chaque joueur. J’étais lassé de la gestion des dernières années et il m’a redonné goût au foot. Il avait une énergie communicative."

De retour ce soir à Geoffroy-Guichard, les deux anciens Verts de l'OM ont le même point faible.

"Un axe de progression majeur, c'est le jeu de tête, surtout offensivement. Je suis grand, un peu costaud, il faut que je me bouge" déclare William Saliba dans la Pravda du jour. "Je n'ai marqué qu'une fois de la tête dans ma carrière, contre Lyon en mai dernier. Je dois être plus agressif, avoir plus la niaque."

"J’ai dû en mettre un but de la tête en professionnel. C’était contre Nice à la maison. J’en ai mis à l’entraînement, mais sans défenseur c’est plus simple. Mon jeu de tête, c’est vraiment une catastrophe. Je suis plutôt là pour jouer les deuxièmes ballons" a avoué hier Dimitri Payet lors d'un live twitch.

Eliaquim Mangala, qui s'était confié à 20 Minutes en début de semaine, en fait de même aujourd'hui dans Le Progrès. Extraits.

"Pascal Dupraz sait très bien ce qu’il veut mettre en place. On fait du travail tactique, il nous dit comment il veut qu’on joue. Mais son point fort, c’est meneur d’hommes. On a pas mal de points communs. Il donne beaucoup d’importance au côté humain. Je me souviens m’être dit le soir après la visite médicale, après avoir observé, parlé avec le staff, les joueurs : “Je suis à l’endroit où je dois être.”  Quand j’arrive au mois de janvier, on doit jouer les matches pour les gagner. Quand tu joues le titre à cette période, tu dois jouer les matches pour les gagner. Donc il n’y a pas de différence. Les matches t’amènent à ton objectif final. Il nous reste 9 matches à gagner. Il faut juste ne pas jouer le milieu de tableau, c’est chiant (rires). 

Le côté humain est, pour moi, le plus important. Tu peux être le meilleur tacticien du monde, si tu n’as pas les hommes pour le mettre en place, ça ne sert à rien. Si tu arrives à rassembler tes joueurs pour aller dans une direction, tu peux en faire ce que tu veux. Ils iront à la guerre pour toi. Quand je suis arrivé à l’ASSE, on a essayé de mettre en place avec le staff l’accompagnement des défenseurs quand on attaque. C’est dans cette situation que l’équipe est la plus vulnérable. Si on est tous bien en place, dès que l’adversaire relance, on tamponne : faute ou un mauvais contrôle et on récupère la balle. Si le samedi à 21 heures, tout le monde est connecté sur la même fréquence, il ne peut rien t’arriver."

La Pravda du jour met en exergue la délicate gestion du ramadan.

"Homme de grande tolérance, Dupraz a prêté un espace à ses joueurs de confession musulmane avant le match contre Troyes. Quatorze, sur les vingt inscrits sur la feuille de match, ont ainsi pu faire la prière. Le technicien stéphanois va également devoir s'adapter au ramadan, qui débute ce samedi. Une grande partie de son groupe souhaite voir les entraînements décalés à l'après-midi. L'autre souhaite un maintien le matin, moment de la journée durant lequel il s'estime plus performant. Un consensus devra être trouvé, afin de maintenir l'harmonie et l'équilibre du vestiaire mais aussi l'état de forme de tous les joueurs en cette période de lutte pour le maintien, également éprouvante pour les organismes de ceux qui font le ramadan."

Falaye Sacko étant blessé, la Pravda annonce que l'ancien capitaine de Claude Puel le remplacera axe droit dans un 3-4-3 :

Bernardoni - Camara, Mangala, Nadé - Thioub, Gourna, Youssouf, Kolodziejczak - Nordin, Boudebouz, Bouanga.

On aura noté que le quotidien sportif annonce la titularisation de Luan Peres dans le camp d'en face alors que le défenseur brésilien de l'OM est suspendu...

D'après Le Progrès, le numéro 8 des Verts jouera à son poste habituel, dans l'entrejeu :

Bernardoni - Moukoudi, Mangala, Nadé - Thioub, Camara, Gourna, Kolodziejczak - Boudebouz - Nordin, Bouanga.

Auteur de son 8e pion de la saison de National 1, l'ancien réserviste stéphanois Romain Spano (27 ans) a marqué ce soir sur penalty le 4e but de la victoire (4-1) du FC Annecy contre Avranches. Concarneau et Bourg-Péronnas s'étant neutralisés dans le Finistère, les Hauts-Savoyards consolident leur deuxième place, à deux points du Stade Lavallois de Pierrick Cros, qui recevra les Sangliers lundi pour clôturer la 28e journée.

Le tirage au sort de la Coupe du Monde a été effectué ce soir à Doha. Dans le groupe D, la France affrontera le Danemark, la Tunisie et très probablement le Pérou (qui affrontera en barrage le vainqueur du match Australie - Emirats Arabes Unis). On aura noté que le Cameroun jouera dans le groupe G contre le Brésil, la Suisse et la Serbie.

Le numéro 10 des Verts et des Aigles de Carthage est ravi de défier les tenants du titre, comme il l'a expliqué à l'antenne de RMC.

"J’en parlais avec ma femme et mes frères, c’est ce que je souhaitais. Je suis super content. Ce sont les favoris. Nous, on en est loin. Mais en jouant dans le championnat de France, en ayant grandi ici, c’est le rêve de beaucoup de joueurs de les affronter en Coupe du monde. C’est un rêve qui va se réaliser, j’espère. La France est largement favorite. Les autres adversaires sont des équipes à notre portée, estime Khazri. Il peut se passer beaucoup de chose. J'ai confiance en notre équipe. On est capable de faire de belles choses. On a un super groupe. On n'est pas favoris mais on va jouer notre chance à fond et j’espère qu’on pourra sortir de cette poule avec la France en tête."

Compte tenu des joueurs annoncés absents pour la réception de Marseille, le groupe convoqué par Pascal Dupraz ne comporte pas de réelle surprise. On notera néanmoins qu'Enzo Crivelli fera sa première apparition avec le maillot Vert et que Saïdou Sow, pourtant pas annoncé indisponible, n'y figure pas.

Maxence Rivera et El Hadji Dieye sont aussi présents pour pallier les absences en attaque. Les deux ont fait plusieurs apparitions dans les groupes de l'actuel entraîneur stéphanois entre fin décembre et fin janvier. Mais si le premier n'est jamais entré en jeu (ses seules minutes en pro cette saison sont sous Claude Puel), le deuxième a foulé les pelouses à 4 reprises...

Le groupe :

Bernardoni, Green - Thioub, Moukoudi, Mangala, Nadé, Kolo, Silva - Camara, Gourna, Youssouf, Dioussé - Boudebouz, Bouanga, Crivelli, Aouchiche, Nordin, Sako, Rivera, Dieye

Passeur décisif lors du dernier match des Chamois Niortais (gagné 2-0 contre QRM), l'ancien milieu des U19 stéphanois Brahima Doukansy (22 ans) s'est confié aujourd'hui dans Le Courrier de l'Ouest. Extraits.

"Je pense avoir beaucoup évolué mentalement. Je suis plus sérieux, plus assidu, plus concentré, grâce à mon agent, William Fekraoui, qui m’a beaucoup conseillé. Avant, je ne faisais pas d’effort, je ne considérais pas le foot comme un travail. À l'OM et à l'ASSE, je manquais de discipline. Depuis que je suis arrivé ici, le foot est devenu mon métier. J’ai appris de mes erreurs, j’ai pris conscience de ce qu’il fallait faire pour réussir, j’ai eu besoin de ça pour grandir.

On me dit depuis tout petit que je dégage parfois une impression de nonchalance. Mais je suis juste normal. Quand je joue, je donne le meilleur de moi-même. J’essaye d’apporter le maximum à l’équipe. Je suis en fin de contrat à la fin de la saison mais mon avenirn je ne m’en occupe pas, je laisse faire mon agent. Moi, j’ai envie de jouer au foot, d’en faire mon métier le plus longtemps possible."​

En conférence de presse, l'entraîneur des Verts a fait cet après-midi un point sur l'état de santé de ses joueurs.

"Pour ce qui est Sacko, on considère que la saison est terminée même si j’espère le revoir avant… Il est costaud, on peut toujours espérer ! Wahbi est forfait. Il y a une bonne chance qu’il soit là pour le prochain match contre Lorient. Yvann Maçon va très bien, à tel point que je pense qu’on le reverra avant la fin de saison. Romain Hamouma a été autorisé à recourir. Il va se réathlétiser sur le terrain à partir de la semaine prochaine. J’ai bon espoir de le voir disputer la fin de saison haletante de l’ASSE. Yvan Neyou réintègre le groupe dès lundi, il en a fini de la réathlétisation.

Aïmen Moueffek a des douleurs récurrentes au quadriceps, j’ai décidé de ne pas l’intégrer dans le groupe contre l’OM. Enzo Crivelli sera là. Il était en délicatesse avec ses ischio-jambiers mais il est de retour et en pleine forme. Sera-t-il titulaire contre Marseille ? Je n’ai pas donné le onze, j’en réserve la primeur aux joueurs. Joris Gnagnon est à l’infirmerie. Il avait repris mais il a rechuté au même endroit, il a toujours un problème musculaire aux ischio. Trauco rentrera de sélection aujourd’hui donc par la force des choses il n’est pas apte à jouer contre Marseille."

En conférence de presse, Pascal Dupraz a remis à sa place le polémiste de la Pravda cet après-midi.

"Le problème c’est qu’on défait du contexte les phrases qu’on utilise. Il serait de bon ton d’aller voir l’ensemble de la phrase. Quand j’ai dit que j’aimerais voir un match dans un des kops, c’était pour ne froisser personne et surtout en respectant tout le monde. Quand je dis que j’espère que l’ASSE sera maintenue en Ligue 1 pour que j’assiste à un match dans le kop, bien entendu je ne suis pas en train de dire qu’on va se maintenir à coup sûr. Je sais que l’ASSE n’est pas maintenue, il n’empêche que c’est mon droit le plus absolu d’espérer vivre un jour un match dans le kop de l’ASSE y compris la saison prochaine puisque je serai sans contrat.

Quand je dis que je suis sans contrat la saison prochaine, ce n’est uniquement que la vérité. Je ne pousse personne à me faire signer. Mon deal, il me va très bien. C’est kiffant comme disent les jeunes aujourd’hui de savoir que je suis dans un challenge avec l’ensemble d’un club : tenter de conduire les joueurs de l’ASSE au maintien. Voilà ma mission. Je le sais depuis le jour où j’ai signé. Et en fait je ne fais que répondre à des questions. On me pose sans cesse la question : « et l’année prochaine, qu’allez-vous faire ? » Je répète tout simplement, sans froisser qui que ce soit, sans mettre de pression, c’est uniquement de la sémantique : « Je suis en fin de contrat au 30 juin. »

Après, une chose, c’est Bernard Lions… Je ne sais pas s‘il est là Bernard ? Je lui ai envoyé un texto et il n’a pas répondu. C’est dommage, d’habitude il m’envoie des textos pour avoir des infos… Et comme moi je ne fais jamais de off, je ne réponds pas. Je l’adore ce montagnard mais j’aimerais simplement m’adresser à lui puisqu’il n’est pas là. Pour lui dire que peu importe si ça froisse des gens que je dise que je suis en fin de contrat. Ce n’est pas trop grave, à l’extérieur de surcroît. Mais à l’intérieur du club, je suis sûr d’une chose. Je rends compte à trois personnes ici : à Jef Soucasse, à Loïc Perrin et à Samuel Rustem. Aucune de ces trois personnes ne se sent froissée sous prétexte que je réponds à vos questions.

Il n’y a qu’une seule prolongation de contrat qui m’importe : la prolongation du contrat de l’ASSE en Ligue 1. C’est ce pour quoi on m’a choisi. Tant que nous aurons cet espoir-là, je vais défendre les couleurs de l’ASSE pour espérer le voir en Ligue 1 la saison prochaine. J’ai comme l’impression que les joueurs adhèrent. J’ai comme l’impression que mes dirigeants adhèrent. J’ai comme l’impression que les supporters adhèrent. Voilà. Nous ne sommes pas maintenus, nous avons bon espoir de réaliser ce maintien et c’est tous ensemble qu’on le réalisera. L'article de Bernard Lions ne représente pas ce qui se passe à l'ASSE. Comme si on voulait nous chercher des poux dans la tête... "