S'il a été le meilleur joueur de sa faible équipe, le capitaine girondin Josuha Guilavogui a été défait hier à domicile par l'Estac de Dylan Chambost (titulaire). A l'issue de la rencontre, il a livré sa réaction sur Prime Video.

"Honnêtement je préfère ne rien dire, quand on se fait conspuer comme ça à la maison, c'est terrible, mais il faut dire la vérité, ils ont raison ! Ils viennent, ils encouragent, et on fait un match ou l’on ne marque pas de but. On s'est dit qu'on voulait être costaud à la maison, qu'on voulait commencer notre opération conquête et voilà ! Encore une fois, ils vont dire la même chose, c'est que des mots, ils ont raison ! Je suis énervé, frustré, déçu, il n'y a pas de mots.

On joue au football pour gagner, on avait deux matchs moyens ou l’on avait pris un point et aujourd'hui on devait gagner pour sortir de la relégation et faire un pas en avant, mais on fait trois pas en arrière. Troyes s'éloigne, Saint-Étienne s'éloigne, ça commence à être compliqué. Il ne faut pas dire qu'on n’y croit pas, il reste encore des matchs. Je croyais qu'on allait gagner.

Il faut une victoire maintenant, comme on le sait, on peut se parler, se dire des belles choses, se charmer mais à la fin quand il n'y a pas de victoire ça ne reste que des mots. Franchement, quand vous faites un match comme ça, c'est mieux de fermer sa bouche et de rentrer."

Récompensé pour ses 79 ballons joués, ses 14 ballons récupérés et ses 2 tacles réussis contre les Grenats, le numéro 3 de l'ASSE est dans l'équipe type de la 27e journée de L1.

Bizot (Brest) - Vanderson (Monaco), Aguerd (Rennes), Nadé (ASSE), Merlin (Nantes) - Kouamé (Troyes), Bellegarde (Strasbourg), Faivre (vilains), G.Martins (Monaco) - Laborde (Rennes), Dembele (vilains).

Le Dauphiné Libéré revient sur la défaite (0-2) concédée ce dimanche par l'équipe réserve de l'ASSE.

"Chambéry a enfin décroché sa première victoire à l’extérieur, depuis deux saisons, grâce à un match fait d’abnégation, de talent et d’opportunisme des joueurs de Cédric Rullier. Sur leur première incursion en terre stéphanoise, les Chambériens allaient faire mouche, le défenseur stéphanois Bakayoko (photo) relançait inexplicablement sur Bury qui, calmement éliminait Trauco pour tromper Fall et ouvrir le score (1-0, 14^e ).

Les Savoyards allaient crucifier les Stéphanois à l’ultime minute, sur un contre, Scarantino déposait un caviar à Kebani qui, d’une reprise de volée du plat du pied trompait Fall (2-0, 90+5^e ). Cédric Rullier : "Parfois, il faut savoir être costaud, solide, opportuniste et réaliste. Tout au long de la saison nous avons laissé passer des points contre le cours du jeu. Aujourd’hui nous avons récupéré trois points grâce à une belle solidarité."

Yanis Mimoun, buteur et passeur décisif.

Hier, sur le terrain synthétique de Chasse sur Rhône, où les Stéphanois sont toujours remarquablement accueillis, les U18 de Kevin De Jesus, exemps en championnat, meublaient ce repos forcé par un match amical contre l 'ICEF (International Center of Européan Football) de Thonon Evian Grand Genève. Ils se sont imposés avec la manière, sur le score de 3 à 1, restant donc toujours invaincus depuis le début de cette saison.

Malgré de belles situations et à cause d'un pressing efficace de l'adversaire, les Verts n'ont pas réussi à scorer en première mi-temps. 
Le pressing était moins intense en seconde période et, peu après la reprise, sur un corner joué à deux, Yanis Mimoun centrait pour Ewan Hornech qui plaçait une tête victorieuse. (1-0, 54ème). 
Peu après, d'une belle passe en profondeur, Ewan Hornech rendait la pareille à Yanis Mimoun qui s'en allait battre le gardien adverse. (2-0, 61ème).
Beni Seda Mfukumoko profitait d'un petit ballon aérien pour ajouter un nouveau but. (3-0, 80ème).
Enfin, les hauts Savoyards réduisaient le score en toute fin de match, d'une demi-volée. (3-1, 88ème).

La composition : Houngbo-Civier (U15) - Gonnet, Taiar, Boukadida (U15), Hornech (Makengo, 65ème) - Sissoko, Fernandes, Seda Mfukumoko - Mimoun, Bouderbane, Venière-Jusseron.

La réaction de Kevin De Jesus : "C'était un match intéressant et assez équilibré contre une belle équipe qui comptait, comme nous, des joueurs U18 et U17. La première mi-temps, terminée sur le score de 0-0, ne nous a pas permis de tirer profit de belles situations. L'adversaire a exercé un pressing assez serré. Malgré cela, nous avons réussi à sortir de bons ballons, mais sans possibilité de concrétiser. La deuxième mi-temps nous a permis de prendre l'ascendant pour finalement l'emporter logiquement."

Prochain adversaire des Verts (vendredi prochain au stade Pierre-Mauroy en match d'ouverture de la 18e journée), le LOSC a écrasé le Clermont Foot 4-0 en fin d'après-midi. Alors qu'il n'avait pas réussi à trouver le chemin des filets ses 49 matches précédents, Jonatan Bamba a mis fin à 411 jours de disette. L'ancien attaquant stéphanois a en effet ouvert le score de la tête dès la 3e minute.

Ayant été averti par Jeremy Stinat cet après-midi contre Metz, Lucas Gourna-Douath est en sursis pour la réception de Marseille, le premier weekend d'avril, après la trêve internationale. En effet, un autre carton jaune pris lors des deux prochains matchs (à Lille ou contre Troyes) serait son troisième en dix rencontres, avec celui pris lors du dernier Derby.

Bouanga et Nordin, eux aussi avertis contre Metz, n'ont pas d'autres cartons actifs à leur compteur. 

Titularisé ce soir pour la 36e fois de la saison toutes compétitions confondues, William Saliba s'est vite imposé dans la défense de l'OM, qui reçoit l'AS Monaco de Ruben Aguilar (remplaçant) en match de clôture de la 27e journée. Mais il peut encore mieux faire selon deux de ses anciens entraîneurs stéphanois interrogés par la Pravda.

Jean-Louis Gasset : "Il a une grande confiance en sa vitesse, alors quand le joueur décroche il n'y va pas toujours. Il se dit : si tu te retournes, je gagnerai. Il doit progresser là-dessus. Tout semble facile pour lui dans la relance. Mais il n'y a pas de ballon facile au très haut niveau, il faut qu'il soit vigilant. on jeu de tête est très moyen par rapport à sa taille, notamment sur les coups de pied arrêtés offensifs. Il devrait mettre cinq ou six buts par an. Souvent, il fait la bonne course d'élan, il la touche mais la dévie seulement. Il n'est pas assez méchant, mais il sait qu'il doit travailler là-dessus.

Razik Nedder : "Il est plus embêté avec des joueurs en reprise d'appuis, quand il doit se retourner dans les 16,50 m. Cela viendra avec l'expérience. Il a déjà fait de gros progrès, il ne se jette plus pour intervenir trop tôt, il est patient. Ce qui nous plaisait en lui, c'était cette volonté d'être ambitieux dans l'utilisation du ballon malgré les différences athlétiques qu'il pouvait faire. On lui a fait travailler la relance, on a banalisé la pression pour qu'il ne panique jamais. Contre Troyes, je l'ai trouvé très prudent dans ce secteur. Je ne veux pas qu'il perde cette audace dans les sorties de balle. C'est ce qui le démarque des autres. En jeunes, il était tellement grand qu'il n'avait pas besoin de beaucoup pour gagner les duels aériens. Mais quand tu joues en pro, avec des gars de ta taille ou plus costauds que toi, le timing, le jump et l'intensité doivent être parfaits."

Les U17 se sont facilement imposés 4-1 contre Clermont ce dimanche sur le terrain annexe du stade Gabriel-Montpied.

Après un premier quart d'heure poussif, Jebryl Sahraoui a ouvert le score à la 17e minute de jeu. L'avant-centre Louis Pama Djobo (photo) a inscrit le but du break deux minutes avant la pause, avant de clions deux autres pions en début de seconde période. Les Clermontois ont réduit les score juste avant le triplé de l'avant-centre stéphanois.

L"ASSE est en tête mais son dauphin, l'AC Ajaccio, qui a remporté son derby contre le Gazelec, n'a que deux points de moins et un match en retard. Longtemps leader, Saint-Priest a aussi un match de moins mais est désormais à huit longueurs des petits Verts suite à sa défaite à Nice.

La compo : Raveyre - Meyer, Lemb, Gallo (Pedro, 59'), Makhloufi - Amougou, Cateland, Sahraoui - Zemangui (Agesilas, 59'), Pama, Mayilla (Solvery, 67').

La réaction de Patrick Moreau : "On a eu un peu de mal à entrer dans le match mais au final notre victoire est assez nette. On a fait une bonne fin de première mi-temps et on a très bien démarré la seconde, on a su se mettre à l'abri assez tôt. Hormis notre entame de match qui a été un peu délicate, il ne faut pas que ça devienne une habitude, je suis globalement satisfait de ce que les garçons ont produit. On s'est créé pas mal d'opportunités, on a mis quatre buts. A nous de poursuivre sur cette dynamique dimanche prochain contre Air Bel."

Pourtant "renforcée" par Miguel Trauco et Yvan Neyou,  l'équipe réserve a concédé cet après-midi à Aimé-Jacquet face à Chambéry sa troisième défaite consécutive.

Les Savoyards, qui ont ouvert le score au quart d'heure de jeu sur un cadeau stéphanois, ont inscrit le but du break à la 91e minute. Désormais 4e à 9 points du leader, la réserve a encore amenuisé ses chances de monter en N2.

La compo : Fall - Djile, Bakayoko, Llort (Gheali, 79'), Trauco - Petit, Mouton (Edmilson, 63e), Neyou - Ab. Sidibe, Lhery (Rivera, 52'), Dieye.

La réaction de Razik Nedder :

"Cette défaite est frustrante, j’ai le sentiment qu’on entame le match par le bon bout, on a essayé de produire du jeu, on a fait circuler le ballon avec de la qualité technique. On est resté focus sur le jeu sans trop se disperser sur l’esprit du match. Évidemment ce but offert à l’adversaire tôt dans le match dans nos 16 mètres sur une de nos sorties de balle nous plombe le match. Il faut l’accepter, notre volonté de joué est audacieuse.

C’est le risque mais ce but a surtout renforcé les intentions de notre adversaire d’éviter au maximum de jouer. Le temps de jeu effectif aujourd’hui est une catastrophe pour la formation du jeune joueur, le football n'en sort pas grandi en tout cas c’est mon sentiment pour ce JEU qui me passionne. Malgré ca on arrive à se créer des situations mais il nous manque la justesse, le coup pour débloquer la situation.

L'adversaire a joué regroupé avec 10 joueurs valeureux et combattants dans leur moitié de terrain, je les félicite pour leur victoire. On a eu du mal à trouver des solutions et on a manqué de réussite par moment. J’aurais  aimé plus de volonté à forcer le destin, plus de justesse dans la passe de déséquilibre pour sortir de cette impasse. Le rôle d’une réserve est de faire avancer les plus jeunes et remettre sur pied les plus expérimentés.

Il va falloir continuer à travailler. On traverse une période difficile, on manque d’efficacité malgré les occasions qu’on se crés et on se fait sanctionner pas nos adversaires par une efficacité maximum. C'est le football, on va renverser les choses car dans le jeu on fait les choses avec qualité."

Devant 35 706 supporters (record d'affluence de la saison), les Verts ont remporté un court mais très précieux succès contre les Grenats dans le Chaudron.

Sur un centre de Falaye Sacko parfaitement dévié de la tête par le défenseur messin Kiki Kouyaté, Denis Bouanga a inscrit l'unique but de la rencontre à la 52e minute sur un magnifique enchaînement glissade demi-volée.

Le Gabonais, qui s'était vu invalider un but en première période pour avoir fait une main, n'a pas réussi à convertir ses quatre balles de break, l'une d'entre elles ayant fini sur le poteau. A la 85e minute, Nicolas De Préville a obtenu un penalty pour avoir été accroché par Falaye Sacko mais le péno a été annulé grâce à la VAR, Pape Sarr ayant fait fait faute sur Mahdi Camara.

Désormais 17e et seulement devancé à la différence de buts par Troyes (vainuqur à Bordeaux),  Sainté sort de la zone rouge. Ne comptant plus que trois points de retard sur les Clermontois, les protégés de Pascal Dupraz ont un point d'avance sur le barragiste lorientais et trois sur les relégables granats et girondins.

L'entraîneur adjoint du FC Metz Benoît Tavenot a voulu dédramatiser la défaite face aux Verts qui prennent 3 points d'avance sur les Grenats au classement :

"On n'est pas mort ce soir et Saint-Étienne n'est pas maintenu. Quand on joue le maintien, il faut un engagement total de tout le monde, c'est long et difficile. C'est un état d'esprit. Je suis trop frustré par le match qu'on a livré. Notre engagement, notre volonté de jouer n'ont pas été suffisants. Le rendu a été meilleur du côté de Saint-Etienne. On n'a pas pour habitude de fuir. Maintenant on va faire face, avec les gens qui veulent se battre. Il reste des matches, il faut avancer. Il faut battre Lens maintenant."

C'est le message qu'a voulu faire passer Pascal Dupraz en conférence de presse après la victoire contre Metz :

"Le seul reproche que je peux faire à l'équipe, c'est de ne pas avoir matérialisé la domination. On a manqué d'efficacité. On se crée des occasions de but. Il a fallu la vidéo-assistance pour invalider un penalty alors que l'ASSE régnait sans partage sur la deuxième période et on a failli se retrouver en difficulté. Cette équipe montre que c'est un groupe uni. On a une mission, c'est de rendre les gens heureux. Je trouve que les joueurs sont généreux parce qu'ils donnent du bonheur aux gens. Mais avec 25 points, on ne se maintient pas. On s'est juste octroyé le droit de perdre quelques finales. On envoie quelques signaux mais il faut rester humble. Il faut que l'on reste dans cette dynamique-là."

Jibril Othman a inscrit un triplé.

Les U19 ont largement dominé l'AS Cannes ce midi à l'Etrat sur le score tennistique de 6 buts à 3.

Dominateurs d'entrée, les Verts ont logiquement ouvert la marque en première période par Jibril Othman (1-0, 30e). L'avant-centre stéphanois a doublé la mise dès le retour des vestiaires (2-0, 47e) avant que Ayman Aiki ne fasse un break définitif à l'heure de jeu (3-0, 61e).

Le match est alors devenu plus décousu, les Cannois profitant de plusieurs moments de déconcentration pour réduire la marque mais subissant également de tranchantes réactions des Stéphanois. Cannes a ainsi réduit la marque sur une perte de balle de la défense forézienne (3-1, Batshoy, 65e) avant d'encaisser deux nouveaux buts inscrits par Jibril Othman (4-1, 67e) et Kylian Watel (5-1, 75e). Les Azuréens ont ensuite inscrit deux coups-francs directs assez improbables (Pichaud, 4-2, 81e; El Asri, 6-3, 83e) entrecoupés d'une dernière réalisation stéphanoise de Abderraouf Guechi (6-2, 83e) durant trois minutes un peu folles.

Les Verts remontent provisoirement à la deuxième place du Groupe D. Ils se déplaceront en Corse le dimanche 20 mars pour affronter à 14h30 de redoutables Ajacciens.

La composition : Boustouler - Haon, Abdellaoui, Owusu, Bladi - Gauthier, N'Joya (Watel, 65e), Ngongolo (Guechi, 72e) - Bile, Othman, Aiki.

La réaction de Jean-Luc Dogon : "On a fait une partie assez intéressante sur le plan offensif. On s'est créé beaucoup d'occasions et on en a converti un certain nombre. On prend par contre 3 buts très évitables qui gâchent un peu le plaisir de la victoire. Il est nécessaire d'être plus rigoureux, plus exigeants défensivement. On a dominé, on a été peu en difficulté, c'était bien dans le jeu en première période mais on s'est relâché à 3-0. On donne des buts et puis on réagit très vite derrière avant de manquer à nouveau de concentration dans la foulée. Le haut-niveau demande plus de rigueur que ça."

Comptant actuellement 9 points de retard sur le leader (Thonon-Evian, tenu hier en échec à Montluçon) et n'ayant pris qu'un petit point lors de ses trois derniers matches, la réserve de l'ASSE devra renouer avec le succès cet après-midi pour conserver ses chances de monter en N2.

Razik Nedder évoque cette rencontre dans Le Progrès du jour. "On a fait de bonnes choses dans le contenu à Evian. On doit tout de même passer un cap pour se faciliter les matches. Chambéry reste une équipe bien en place, bien organisée, qui ne donne pas grand-chose à ses adversaires. Ils ont une ligne d’attaque performante avec des ailiers qui ont de bons pieds."

Son homologue chambérien Cédric Rullier (photo) s'exprime dans Le Dauphiné Libéré. "A Sainté nous nous devons de retrouver notre identité de jeu. C'est une équipe qui a beaucoup de vitesse et qui impose son rythme, avec une grosse envie dans les duels. Cela va être un beau défi pour nos joueurs."

Même si son équipe pointe à une piètre 10e place (sur 14 équipes) et compte 9 points de retard sur les Verts, le défenseur Alexis Matias ne désespère pas de faire un bon résultat dans le Forez. "Cela n’a pas été fameux la semaine dernière. Dans une rencontre rude, nous nous devons de faire beaucoup mieux. C’est un bon match qui nous attend contre une réserve professionnelle. À l’aller, nous les avons bousculés, c’est donc possible de ramener un résultat positif de ce déplacement et de prendre des points."

On aura noté que Chambé enregistre le retour de son inoxydable attaquant Nassim Akrour. A 47 ans et demi, l'ancien buteur de l'ESTAC, du HAC, du GF38 et du FC Istres pourrait être le père de tous les joueurs stéphanois qui joueront cet après-midi à Aimé-Jacquet !

Comme le souligne Opta, Metz est l’équipe contre laquelle Sainté s’est le plus souvent imposé en Ligue 1 (55 victoires en 103 confrontations). Les Verts n’ont cependant gagné que 2 de leurs 9 derniers matches face aux Grenats dans l’élite (3 nuls, 4 défaites). Et l'ASSE est l’équipe contre laquelle l’entraîneur de Metz et ancien coach des Verts Frédéric Antonetti s’est le plus souvent imposé en Ligue 1 (13 succès en 30 matches).

Dans la dernière édition du Progrès, Patrick Guillou revient sur ses relations avec Frédéric Antonetti. Extraits.

"Il était très directif. Le courant n’est pas passé entre nous. J’ai toujours eu des soucis avec les entraîneurs qui étaient très autoritaires.  Lors d’une séance d’entraînement, il y a eu un clash. Il n’a jamais pu être résolu du temps où j’étais joueur. Après ça, je ne m’entraînais plus du tout avec le groupe, j’évoluais avec l’équipe réserve. Je lui en ai voulu parce que c’est quasiment comme ça que s’arrête ma carrière.

On s’est croisé un jour à l’hôtel. À l’époque, il était consultant. Il m’a proposé de prendre le petit-déjeuner avec lui. On s’est expliqué longuement. Je m’en veux d’avoir été aussi con. Sa façon de fonctionner était trop rigide pour moi mais les intérêts du joueur sont centrés sur lui-même alors que l’intérêt du coach est centré sur tout le monde, sur le club. Fred Antonetti se battra toujours pour le bien de l’équipe.

Il a refusé la prolongation de contrat qui lui avait été proposée, il ne se voyait pas travailler sans Christian Villanova. Les dirigeants ont largement contribué au fait qu’il ne puisse pas profiter du travail qu’il avait effectué. On l'a sacrifié sur l’autel du pouvoir. C’est dommage car Antonetti et Saint-Etienne, ça avait super bien matché. Dans la mémoire verte, il a une place parmi les entraîneurs qui ont laissé une trace positive indélébile. C’était un fédérateur."

Principal groupe ultra messin, la Horda Frenetik a expliqué avant-hier sur sa page facebook pourquoi elle a décidé de boycotter le déplacement à Geoffroy.

Mené 2-0 à Vaulx-en-Velin à 20 minutes de la fin, Bourgoin-Jallieu a remporté hier (3-2) un quatrième succès consécutif. Consolidant sa deuxième place de la poule Auvergne Rhône-Alpes de N3, l'équipe de Cyril Martin-Pichon et Elian Tack n'a plus que 5 points de retard sur le leader Thonon-Evian (tenu en échec à Montluçon) et compte 3 points d'avance sur le 3e Ain Sud (neutralisé hier par La Duchère) et 4 sur la réserve de l'ASSE, qui reçoit cet après-midi Chambéry.

Bourreau des protégés de Razik Nedder (battus à l'aller comme au retour), Jérémy Clément évoque la bonne dynamique actuelle de l'équipe première de l'ASSE dans la dernière édition du Progrès.

"Tout le monde disait que c’était mission impossible pour Pascal Dupraz. Il reste du chemin mais ils ont redressé la barre. J’espère de tout cœur qu’ils vont se sauver. Je n’imagine pas l’ASSE en L2. Le fait d’avoir recollé a été un bon bol d’air. Avec Claude Puel, il n’y avait pas tout à jeter mais là, on sent qu’ils ont réussi à inverser la tendance. Il y a un bel effectif, de l’expérience. Sur ce que j’ai vu à Paris, ça va être compliqué de les jouer. C’est cohérent."

Avant de défier les Grenats, Eliaquim Mangala s'est confié à la Pravda. Extraits.

"Il faut gagner. Il n'y a pas à calculer. Il n'y a que les points qui peuvent te sauver. Je joue donc tous les matches comme si je jouais le titre. Pour les gagner. Au niveau mental et de la motivation, c'est la même chose. Je joue avec les copains, entouré de jeunes de talent, dans une ville qui vit le football, pour un club historique et pour réussir quelque chose de bien en sauvant un patrimoine du football français. Il n'y a rien de plus beau, comme challenge.

Je sais d'où je viens. Je dois passer par un processus d'adaptation. J'en ai parlé avec le staff : il faut gérer l'aspect physique et, surtout, éviter la blessure. Ma préparation, ce sont les matches et jongler entre récupération et donner un peu plus à l'entraînement. Même en temps normal, j'ai toujours dit qu'il me faut quatre matches pour vraiment prendre le rythme et trouver des repères. C'est parti. Ma présaison est finie.

J'ai hâte d'évoluer devant près de 35 000 supporters dans le Chaudron. Cela montre que les gens se rappellent et veulent revivre les grands moments qu'ils ont connus. Si l'étoile est là, sur ce maillot vert, ce n'est pas pour rien. Ce qu'on retient, c'est ce qu'on a ressenti. Tu vis des choses incroyables dans le football. Aujourd'hui, elles passent par le maintien. Toutes les équipes vont se battre pour l'obtenir mais notre force, c'est nous-mêmes.

Si on fait les choses bien, ça ira. La question ne consiste pas à se dire : "Ils ont fait quoi, les autres ?" Non. C'est de se demander : "Qu'est-ce qu'on veut créer comme dynamique, comme collectif fort, dans lequel tout le monde a son importance et les mêmes envies ?" Ça part de l'entraînement. Si tout le monde a un bon comportement, c'est déjà un pas de fait. Et le match du week-end est la conséquence de tout ce que l'on a réalisé dans la semaine."

Dans la Pravda du jour, Lionel Potillon replonge dans ses souvenirs de joueur stéphanois avant d'évoquer ses missions actuelles. Extraits.

"Le plus drôle, c'était Aloisio. Blagueur, fédérateur, convivial et toujours en train de tirer les autres vers le haut, José respirait une joie de vivre communicative. Une très, très bonne personne, que je n'ai plus vue depuis notre passage commun au Paris-SG. Le plus sympa ? Kvarme. On était ensemble en chambre et c'est le joueur avec lequel je me suis le mieux entendu à Saint-Étienne, puis à la Real Sociedad.

Le plus fou ? Patrick Guillou. Souvent dans la démesure, il était capable de faire ce que peu de joueurs sont capables de faire pour fédérer un groupe. Lors de notre remontée en D1, aidé de « Juju et de Marc Zanotti, il a réalisé une série de clips parodiques sur les joueurs et dirigeants. Robert Nouzaret apparaissait en sumo. Gérard Soler dans un pastiche de « La vérité si je mens ». Pape Sarr, qui venait de passer le permis, dans la carcasse d'une voiture brulée. Et ainsi de suite. On s'est bien marrés.

La consigne d'entraîneur la plus déroutante ? On perd 4-0 à Bastia. Le président Bompard pète les plombs. Nouzaret donne alors une carte bancaire à Kader : "Partez, je ne veux plus vous voir, ni rien savoir ! Vous avez carte blanche mais revenez différents !" On a tous pris un TGV pour Paris, où on n'a pas dormi du week-end. À notre retour, on n'a perdu qu'un seul de nos neuf derniers matches de la saison et fini sixièmes. C'est impossible de faire ça, aujourd'hui. Tout serait repris, commenté et détourné sur les réseaux sociaux.

Le plus gros regret de ma carrière ? Que nous, joueurs, ne nous soyons pas portés parties civiles dans l'affaire des faux passeports. Comparé à Metz et Monaco, Saint-Étienne a été le seul club autant pénalisé. Si nous l'avions fait, je pense que les juges en auraient tenu compte pour éviter des dommages collatéraux. Au lieu de cela, beaucoup d'entre nous ont vu leur carrière ralentie, engluée en D2. Pour ne pas dire brisée. 

Depuis onze ans, je m'occupe d'ASSE Coeur-Vert. Cette association rattachée au club fonctionne comme une fondation. On met en place des actions sociales et caritatives au profit de gens qui en ont besoin. Également nommé RSE (responsable sociétal de l'entreprise) en mars 2021, j'ai notamment réalisé le bilan carbone complet de l'ASSE et signé un partenariat avec l'ONU, à l'occasion de la COP 26 de Glasgow, en novembre. L'objectif consiste à avoir une empreinte carbone nulle au club à l'horizon 2040."

Mathis Grillot, Fares Ben Rahem et Malo Poble, auteur de deux passes décisives et de deux buts

C'était, cet après-midi,  la reprise du championnat pour les U15 de Jean-Philippe Primard, après une trêve d'un mois. Ils avaient meublé cette interruption par un match amical, la semaine dernière, à Chasse sur Rhône contre leurs homologues de l'Olympique Valence, match qui s'était terminé sur un score nul : 2-2 avec des buts de Quentin Prud'homme et Mathis Grillot sur penalty. Aujourd'hui, ils recevaient les U15 de Clermont Foot 63, pour le compte de la 14ème journée. Ils ont largement confirmé leur victoire du match aller en s'imposant sur le score sans bavure de 7 à 1, confortant ainsi leur place de leader. 

Les Verts entraient rapidement dans ce match et un corner de Maxence Tatuszka était repris au 2ème poteau, de la tête par Quentin Prud'homme. (1-0, 9ème).
Un quart d'heure plus tard, à la suite d'une erreur de relance clermontoise, Malo Poble anticipait, récupérait le ballon dans la surface et marquait de près. (2-0, 24ème).
Peu avant le repos, Malo Poble alertait, d'un petit ballon piqué, Djylian N'Guessan qui scorait d'un tir au sol. (3-0, 37ème). 
Le second acte débutait par quelques approximations dans le jeu stéphanois. Une passe était interceptée et les Clermontois, sur un 2 contre 2, trouvaient la faille pour réduire le score. (3-1, 41ème).
Peu après, Malo Poble récupérait le ballon dans son camp et trouvait Quentin Prud'homme dans la profondeur, à la limite du hors-jeu. Ce dernier terminait victorieusement en lobant le gardien. (4-1, 45ème).
Dix minutes plus tard, c'était au tour de Djylian N'Guessan d'alerter de nouveau Quentin Prud'homme, à la limite du hors-jeu pour aggraver le score, après avoir fixé le gardien. (5-1, 57ème).
Un quart d'heure plus tard, Valentin Depalle s'engouffrait dans la surface. Malo Poble récupérait le ballon au point de penalty, s'enfonçait dans la défense en dribblant et terminait d'un petit pointu. (6-1, 71ème).
A quelques minutes de la fin, Fabio Flores reprenait un ballon mal renvoyé à l'entrée de la surface de réparation, d'une demi-volée qui terminait dans le petit filet. (7-1, 74ème). C'est sur ce score, lourd mais logique, que se terminait ce match. 

La composition : Ricignuolo - Gardant, Ben Rahem, Lunetta, Grillot - Tatuszka (Mical, U14, 50ème), Depalle (Tatuszka, 60ème), Poble (Depalle, 70ème) - Prud'homme (Flores, 60ème), Flores (Nativoha U14, 50ème), N'Guessan (Prud'homme, 70ème). 

 La réaction de Jean-Philippe Primard :  "Nous avons pris le match par le bon bout, et nous avons affiché une bonne maîtrise collective quasiment tout au long de la rencontre. Nous avons eu la possession, effectué de belles sorties de balle et une intéressante progression vers le but adverse. Le score de 3-0 à la mi-temps était logique. Après quelques minutes de flottement, après le repos, Clermont est un peu revenu dans le match et a essayé de jouer. Mais nous avons été efficaces sur les sorties de balle et les projections rapides vers l'avant qui ont mis nos adversaires en difficulté. Nous avons profité des espaces dans le dos de leur défense qui ont permis à nos véloces attaquants d'exploiter leurs qualités et de faire mouche à plusieurs reprises."

Quant aux U14 de Frédéric Dugand, ils ont du concéder le nul face à leurs homologues clermontois (4-4), après un match à rebondissements. Menant 2-0, ils se sont fait rejoindre à 2-2, puis ont été menés 2-4 avant d'égaliser à 4 partout. 

A nouveau blessé selon Le Télégramme, Charles Abi n'était pas dans le groupe guingampais qui s'est incliné ce soir à Sochaux. Mais Jean-Philippe Krasso a encore brillé lors de cette 27e journée de L2 à Niort. Si Tyrone Tormin n'a pas réussi à ouvrir son compteur but pour les Chamois et a été remplacé à l'heure de jeu, le numéro 17 de l'AC Ajaccio a donné la victoire à son équipe à la 86e minute.

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— ASSE - Sainté Clem (@SainteClem) March 5, 2022

L'équipe d'Olivier Pantaloni en profite pour consolider sa 3e place et revenir à un petit point du dauphin parisien, tenu en échec par les Crocodiles malgré la titularisation de Morgan Guilavogui par Thierry Laurey. On aura noté que le Pau FC a renversé Amiens grâce à Stefan Bajic décidément excellent depuis qu'il joue sous les ordres de Didier Tholot. Il a notamment sorti une parade décisive sur un face à face qui aurait permis aux Picards de faire le break.

Vincent Hognon, qui a titularisé Loris Néry et laissé Yoric Ravet sur le banc, a réussi un retoour gagnent à Nancy au grand dam de Baptiste Valette. Alors que l'ASNL, plus que jamais lanterne rouge, est bien partie pour descendre en National 1, le GF38 remonte à l'antépénultième place avec un point d'avance sur l'USL Dunkerque de Romain Revelli, qui comptera sur Jérémy Vachoux pour tenter de créer l'exploit après-demain sur le terrain du leader toulousain.

Annoncé comme incertain, le capitaine stéphanois est finalement apte pour la réception de Metz. Un retour qui tombe à pic pour ce match "à 6 points", dans un Chaudron qui s'annonce bien rempli (autour de 35000 supporters attendus).

En plus des joueurs à l'infirmerie (Maçon, Sow, Gnagnon, Hamouma et Crivelli), on notera que Trauco et Neyou ne sont toujours pas convoqués par Pascal Dupraz...

Le groupe :

Bernardoni, Green - Thioub, Sacko, Mangala, Nadé, Kolo, Moukoudi, Silva - Camara, Zaydou, Gourna, Moueffek, Dioussé - Boudebouz, Bouanga, Khazri, Aouchiche, Nordin, Sako

A 5 jours de ses 36 ans, Anthony Losilla a marqué aujourd'hui le but victorieux de Bochum contre les trèfles de Greuther Fürth.

Anthony Losilla, 35 ans, première saison dans l'élite : l'or dans les pieds. Du pain béni pour le maintien de Bochum. pic.twitter.com/HtYNHUJPFA

— Le Football en VOD LXI (@lelxiaja) March 5, 2022

Pour rappel, l'ancien réserviste stéphanois avait déjà été le bourreau de la lanterne rouge de la Bundesliga au match aller.

Aligné à un poste de piston droit qu'il avait connu à Sainté, le numéro 9 du Stade Brestois a marqué aujourd'hui l'unique but de la victoire de son équipe à Bollaert. Franck Honorat a déjà claqué 9 pions cette saison. Il rejoint provisoirement Wahbi Khazri à la 10e place du c:lassement des meilleurs scoreurs de l'élite. Une belle performance pour un joueur ne tirant pas les pénos (contrairement au capitaine stéphanois, qui en a converti 3).

Dans une interview accordée au Figaro pour promouvoir son livre Pour le plaisir à paraître le 10 mars aux éditions Amphora, Jérémy Clément encense à nouveau Christophe Galtier.

"Mes relations avec lui n'ont pas été toujours super bonnes (rires) mais il avait compris comment je fonctionnais. Je raconte dans le livre la fois ou je lui explique que je me suis emmerdé durant sa séance, devant tout le monde, et la manière dont il a réglé le problème. Il aurait pu me sanctionner dès le lendemain pour l'avoir pris à partie devant tout le monde. Or, pas du tout, Il a été très fort en me convoquant pour me dire qu'il comprenait que j'avais voulu m'exprimer pour le groupe. On a réglé ça tous les deux. Christophe Galtier est un entraîneur très fin dans son analyse des joueurs, avec un management exceptionnel. Sa capacité d'analyse de la situation est unique. J'ai eu une relation sincère et honnête avec lui.

Les résultats parlent pour lui, non ? Que ce soit à Saint-Etienne avec nous, Lille, ou Nice, il réussit partout. À Sainté, on avait un budget de milieu de tableau et on était régulièrement européen. Sur le management, j'ai lu quelques livres, notamment sur Carlo Ancelotti, je n'ai pas assez d'éléments de comparaison avec d'autres coaches mais il a une capacité à faire en sorte que les gars sont toujours concernés, à les impacter dans des causeries super fortes, à faire comprendre aux joueurs pourquoi met untel ou untel sur le banc. Il peut être dur, piquer, c'est vrai, mais il sait le faire quand c'est nécessaire, au moment où il faut, en en évaluant le risque de voir le joueur plonger ou au contraire, rebondir."

Sourire aux lèvres, Fred Antonetti est revenu sur le but de Damien Bridonneau qui a offert le titre de L2 aux stéphanois en 2003 - 2004

#ASSEFCM #FCMetz #ASSE

Le jour où Frédéric #Antonetti a vu Geoffroy-Guichard donner des ailes à Damien Bridonneau… @ASSEofficiel pic.twitter.com/tuCpcGehNo

— Florian Tonizzo (@ftonizzo) March 4, 2022

Bien avant de se faire Pascal Gastien, l'actuel entraîneur des Verts s'était payé il y a neuf ans un autre apôtre du beau jeu qui l'avait débiné, comme le raconte aujourd'hui l'ancien attaquant de l'ETG Yannick Sagbo dans Le Républicain Lorrain.

"Pascal Dupraz, c'est un entraîneur avec de la poigne, qui sait faire passer ses messages. J'ai eu des embrouilles avec lui mais c'était pour mon bien. Je me remémore ses discours bien tranchants. Je me souviens de la demi-finale de Coupe France qu'on avait gagné 4-0 avec Evian contre Lorient. Avant le match, Christian Gourcuff avait dit qu'on était une équipe qui balançait, qui ne jouait pas au foot. On a mangé du Gourcuff toute la semaine, Dupraz ne parlait que de lui. Résultat : 3-0 pour nous à la mi-temps. Au final, on a gagné 4-0 et il criait "Et alors, le pofesseur du football ?" On était mort de rire et Gourcuff était dégoûté !"

En marge d'un Rennes-Toulouse, Pascal Dupraz s'était à nouveau payé Christian Gourcuff trois ans et demi plus tard dans un entretien accordé à Eurosport. "Il existe une grande différence entre Gourcuff et Guardiola : Guardiola gagne des trophées. Gourcuff, l’apôtre du beau jeu ? Je savais que le foot était né en Angleterre, je ne savais pas qu’il était né à Lorient..."

Privé de cinq joueurs demain après-midi à Geoffroy-Guichard (Fabien Centonze, Matthieu Udol, Habib Maïga, Vincent Pajot et Lenny Lacroix), Frédéric Antonetti s'est exprimé hier en conférence de presse comme le relaye aujourd'hui Le Républicain Lorrain. Extraits.

"Est-ce que ce match est un tournant ? Est-ce que c’est un tournant ? Tous les matches désormais, sont des tournants. Il en reste douze et 36 points en jeu. Si on gagne à Saint-Étienne, c’est très bien, il faut continuer. Si on perd, il faut continue quand même... Il y a un match à jouer avec l’ambition d’être bien organisé, discipliné et de poser des problèmes à notre adversaire. Parce qu’on pose des problèmes à tout le monde ! Mais on n’est pas assez efficace dans le domaine offensif. Être solide est une condition nécessaire pour se maintenir. Il fallait régler ce problème. Maintenant, il faut résoudre un autre souci, plus difficile : se créer un peu plus d’occasions et être plus efficaces. Il faut améliorer nos faiblesses et garder nos atouts. On est toujours dans le coup et on va essayer de se maintenir.

Je pense que notre principal problème, c’est la confiance : on ne se lâche pas. On n’y va pas parce qu’on a peur de se faire contrer. Peut-être que si on était plus haut au classement, on oserait plus, on tenterait plus. C’est de notre faute si on est dans cette situation. Les Verts ont redressé la barre parce qu’ils ont réussi à gagner des matches 1-0 ou à retourner des situations en fin de match. C’est un bon exemple à suivre. On va jouer devant près de 35 000 spectateurs à Geoffroy-Guichard mais on a joué devant 65 000 personnes à Marseille et on a fait un bon match. Personnellement, je suis toujours content de jouer dans des stades pleins. En plus, j’ai de très bons souvenirs de ce public stéphanois même s’il ne nous a pas toujours ménagés. C’est un vrai public de football qui est derrière son équipe."

La Pravda du jour publie tout un article sur notre inénarrable Nanard. Extraits.

"Bernard Caïazzo fête un curieux anniversaire, ce samedi. Cela fait deux ans jour pour jour, et la demi-finale de la Coupe de France face à Rennes, qu'il n'a plus mis les pieds à l'AS Saint-Étienne. Il en reste pourtant son copropriétaire majoritaire avec Roland Romeyer. Mais s'il garde "une passion intacte pour les Verts et le football depuis soixante ans", il préfère désormais le mot  "actionnaire" à celui de "président".