La réserve chute chez sa bête noire

18/02 08:10

Comme la saison passée, la réserve aura perdu ses deux matches de N3 contre Bourgoin-Jallieu. Les protégés de Razik Nedder se sont en effets inclinés sur le plus petit des scores hier soir en ouverture de la 15ème journée du groupe Auvergne Rhône-Alpes de National 3.

Dans un match retardé à cause du décollage d’un hélicoptère aux abords du stade à la suite d’un problème à l’extérieur de l’enceinte sportive, Abdoulaye Sidibé se procure la première occasion, sans malheureusement réussir à concrétiser. L’état du terrain indigne d’un match de football, est à l’origine de nombreuses fautes de nos joueurs. Sur l'une d’elles Anas Namri prend un carton jaune et concède un coup franc fatal à son équipe. Le défenseur Matéo De Jacob dépose le ballon la tête de Serigne Fallou Niang, qui trompe Nabil Ouennas à la 34 ème minute. Les locaux prennent alors le jeu à leur compte mais à la fin de cette première période hachée par de nombreuses fautes de part et d’autre, Anas Namri a l'occasion d'égaliser d'une frappe aux 20 mètres mais le gérdien isérois bloque le ballon sans problème.

Dès le retour des vestiaires, El Hadji Dieye remonte tout le terrain et obtient un corner qui ne donne rien. A la lutte avec un défenseur berjallien, Lucas Calotat rentre dans la surface de réparation et s’écroule dans la surface. Mais l’arbitre siffle un coup franc contre le joueur stéphanois et le gratifie d’une biscotte pour simulation juste avant l'heure de jeu. Deux minutes plus tard, Yanis Lhery se procure une nouvelle occasion mais son tir enroulé n'attrape pas le cadre. Les deux équipes se rendent coup pour coup mais les occasions des locaux sont plus tranchantes à l'image d'un ballon lobé sorti avec brio par Nabil Ouennas. Les Verts domient la fin de match et se montrenbt dangereux sur des coups francs à répétition bien tirés par Antoine Gauthier. A la 93ème minute, Mathys Saban élimine 3 adversaires et centre sur Abdoulaye Sidibé qui rate l'égalisation en ne cadrant pas sa frappe.

Les Verts, qui ont désormais 11 points de retard sur le leader berjallien, on fortement compromis leurs chances de retrouver un championnat de N2 qu'ils ont quitté en 2020. Les protégés de Razik Nedder risquent d'être boutés hors du podium ce week-end car Ain Sud, comptant actuellement 24 points comme Sainté, reçoit la lanterne rouge Montluçon.

La compo : Ouennas - Calodat, Nokoué, Maïga, Owusu (Gauthier, 53') - Fall, Namri, Amougou (Sagan, 65') - Sidibé, Lhery (Aiki, 75'), Dieye (Bile, 75').

La réaction de Razik Nedder :

"La haine de la défaite doit nous permettre d’arracher la victoire dans ces matchs que l’on domine. J’ai la haine, on a dominé ce match en se créant des occasions. Bourgoin marque sur un CPA mais rien d’autre. Bien évidemment le terrain n’a pas aidé et à mon avis, l’arbitrage n’a pas été à la hauteur de l’enjeu de la rencontre. Le football ne sort pas grandi de ce style de rencontre pour un passionné que je suis. Les garçons ont fait les efforts et une prestation intéressante. On a manqué un peu de précision dans le jeu et malgré le terrain difficile, j’aurais préféré qu’on essaie un peu plus de jouer à l’intérieur. On doit ouvrir le score sur notre entame de match.

On mérite mieux. Je suis un compétiteur, on aura été meilleur dans le jeu que notre adversaire à l'aller comme au retour, mais sans prendre le moindre point. C’est la singularité des équipes réserves dans ces championnats, mais je refuse de m’en contente,r on se doit d’aller chercher l’efficacité qui bonifie notre domination. On ne l’a pas fait, bravo aux Berjalliens. Le temps de jeu effectif, j’en parle depuis quelque temps. Aujourd’hui c’est un fléau pour la formation du joueur, l'adversaire joue son football mais l’arbitre doit en être le garant. Aujourd’hui quand tu enlèves les fautes qui stoppent toutes les offensives et les arrêts de jeu interminables, il ne reste pas grand chose en jeu effectif. C’est un problème récurrent et pénalisant pour la formation des jeunes joueurs qui ont besoin de rythme et d’intensité."

Le quatre à la suite ?

17/02 20:43

Attendus dans trois jours lundi soir dans le Gard en match de clôture de la 24e journée de L2, les Verts restent sur trois succès à Nîmes, acquis aux dépens d'un certain Anthony Briançon !

Le 29 septembre 2019, Ghislain Printant y avait entraîné pour la huitième et dernière fois les Verts en Ligue 1. De la tête, Mathieu Debuchy avait trompé Paul Bernardoni sur un corner de Wahbi Khazri.

Deux mois et demi plus tard, les protégés de Claude Puel s'y étaient imposés 2-1 en Coupe de la Ligue grâce à des buts de Bilal Benkhedim et Edmilson Injai Correia (auteurs de leur seul pion en pro à ce jour).

Le dernier match des Verts chez les Crocodiles, remporté 2-0 le 4 avril 2021 grâce à des buts de Denis Bouanga et Wahbi Khazri, est resté dans les mémoires pour les débuts incroyables d'Etienne Green, qui avait arrêté un péno de Renaud Ripart.

 

Beccu raccroche les gants

17/02 20:17

Alors qu'il avait joué 11 matches de N3 cette saison avec Aix-les-Bains (le premier remporté 2-1 contre les Verts le 28 août dernier au centre Robert-Herbin malgré l'ouverture du score de Jibril Othman), l'ancien gardien du centre de formation de l'ASSE (de 2008 à 2012) Louis Beccu (28 ans) a annoncé hier au Dauphiné Libéré qu'il venait de raccrocher les gants.

"Devoir arrêter, ce n’est pas évident, surtout lorsque l’on fait du foot depuis l’âge de cinq ans. Mais aujourd’hui, mes priorités ont changé. Ma vie de famille et ma vie professionnelle passent avant. J’avais décidé de quitter le GFA Rumilly Vallières, parce que le rythme était trop élevé en National 2 avec les déplacements et le nombre d’entraînements. Sauf que derrière, le coach aixois avait su se montrer convaincant pour m’enrôler. Ma femme était enceinte, elle ne pouvait pas faire grand chose et moi, je tournais en rond dans la maison. Sans compter qu’on habitait à côté du stade Forestier et qu’en Régional 1, les déplacements étaient moins contraignants.

J'étais parti pour faire une seule saison et dépanner, car Aix n’avait pas de gardien à l’aube de la saison 2021-2022. Mais nous sommes montés, et la tentation de rejouer en National 3 était tellement forte que je n’ai pas pu résister. Nous avons eu une petite fille. Ma femme a repris le travail et de mon côté, j’ai aussi pris une astreinte contraignante. J’ai voulu tirer sur la corde, mais c’était l’année de trop. Au final, c’était compliqué de tout gérer. Concernant le foot, je pense que j’ai fait mon temps. Depuis mon départ de la maison familiale à 14 ans, j’ai fait beaucoup de sacrifices pour atteindre mes objectifs et franchir les différents paliers.

Des bons souvenirs, j’en ai beaucoup. Il y a bien sûr le centre de formation à l’ASSE, avec en point d’orgue la finale de la Coupe Gambardella 2012 au stade de France contre l’OGCN Nice [il était resté sur le banc, Abdel Bouhama ayant titularisé Jérémy Vachoux, ndp2]. Mais aussi les différentes montées obtenues, deux avec Chambéry (en R1 et N3), une avec le GFA (en N2) et donc une avec Aix-les-Bains (en N3). Globalement, je suis fier de mon parcours. Et partout où je suis passé, j’ai essayé de laisser une bonne image."

Benezet est véner

17/02 18:43

A trois jours du déplacement des Verts au stade des Antonins, le milieu de terrain offensif et capitaine nîmois Nicolas Benezet a évoqué auprès du site Objectif Gard l'absence probable des ultras nîmois :

« Ça nous énerve un peu car ça nous pénalise nous les joueurs, mais pas le président ou d’autres supporters. Ce n’est surtout pas l’année où on veut jouer sans eux. J’en avais parlé au président en début de saison en lui disant que l’on avait besoin de nos supporters et ça s’est vu à l’extérieur contre Rodez. Sans fumigènes, ils sont quand même capables de faire ce qu’il faut pour mettre l’ambiance. C’était génial, les joueurs se sont régalés ! Dans la vie, il y a des compromis à faire que ce soit des deux côtés comme dans une vie de famille. À un moment donné, il faut que les deux parties arrivent à trouver un terrain d’entente. » 

Pas si Smart ?

17/02 14:36

Dans le cadre d’un long entretien avec Tony Parker, président de l’ASVEL, la Pravda évoque ce matin le poids grandissant que le Smart Good Things de Serge Bueno (par ailleurs sponsor principal des Verts et candidat éphémère à leur reprise) va prendre dans le club historique du basket français : Parker, président en titre et actionnaire majoritaire de l’ASVEL depuis 2014, souhaite effectivement céder ses actions Asvel contre des actions Smart Good Things et installer ainsi à la tête du club la start-up, laquelle a déjà fortement investi au titre de partenaire cette année, puisque l’on évoque une participation globale de près de 7 millions d’euros.

La Pravda rappelle au passage que l’ASVEL a d’autres partenaires, dont OL Groupe qui se montrerait réservé pour l’instant quant à la viabilité du montage. Les Vilains possèdent en effet 33% du club dont ils ont (élégamment) obtenu qu’il lâche ses couleurs historiques (le … vert) pour un un maillot noir depuis quelques années.

On peut s’interroger sur la possible cohabitation de Serge Bueno, qui deviendrait l’actionnaire majoritaire de l’ASVEL avec les Vilains alors qu’il soutient en parallèle leur ennemi historique. On peut peut-être trouver un début de réponse dans cette interview il y a un peu plus d'un an au Progrès Vous savez, les gens opposent, moi, je réconcilie et c’est ce que je fais de mieux.

Rappelons qu’il avait ajouté : Je vais rassembler les gens et les fonds nécessaires pour racheter l’ASSE. Je vais mobiliser les entreprises, les décideurs locaux. Manifestement sa faculté de mobilisation a parfois des limites…

De son côté Parker, qui a acheté l’ASVEL 2M€ en 2014, estime (sans rire) qu’il vaut désormais 40M€, et que Smart Good Things peut l’aider à aller le plus haut possible, en particulier satisfaire son envie d’être champion d’Europe.

Laval fait avec les moyens du bord

17/02 07:19

Le Nîmes (17e, 23 points) - Sainté (16e, 24 points) programmé dans 3 jours ne sera pas le seul match de la 24e journée qui opposera deux concurrents directs pour le maintien. Demain soir, Pau (15e, 27 points) reçoit Laval (14e, 28 points). "Nous n'avons pas les moyens financiers de recruter des joueurs à tour de bras comme le fait Saint-Etienne. On fait avec les moyens du bord mais on est dans la course" rappelle aujourd'hui l'entraîneur des Tango Olivier Frapolli dans La République des Pyrénées.

N3 : les Verts défient ce soir le leader

17/02 06:50

Initialement prévu demain au stade Pierre-Rajon, le match de la 15e journée de N3 que l'équipe réserve de Razik Nedder (3e avec 24 points) jouera chez le leader berjallien (32 points) aura lieu ce soir à 20h00 au stade Chantereine. Entraîneur d'une équipe invaincue cette saison (9 victoires, 4 nuls), Eric Guichard évoque ce choc dans la dernière édition du Dauphiné Libéré. "Je demande à ceux qui aiment le foot et le FCBJ de venir en nombre nous supporter. On joue à Chantereine, un stade de proximité, ce serait génial de faire le plein ! On a besoin d’un soutien populaire. Le public est le 12e homme et peut avoir une influence sur le match. Les garçons le méritent, ils sont allés chercher les victoires une par une cette saison."

Les Verts feront le plein aux Antonins

16/02 23:04

Comme l'a indiqué le site Objectif Gard ce jeudi après-midi, la venue des Verts à Nîmes pourrait battre le record d'affuence du stade des Antonins lundi prochain en match de clôture de la 24e journée de L2. Extraits.

"Forcément, la billetterie en ligne est plus animée que lors des précédentes rencontres puisque 2500 billets ont déjà été vendus. Un chiffre déjà supérieur aux trois dernières réceptions contre Metz (1800 spectateurs), Niort (1400) et Grenoble (2100). Bien que les deux formations s'affrontent désormais pour leur survie en Ligue 2, le duel attire. Le point noir c'est évidemment l'absence des Gladiators jusqu'à la fin de la saison, la tribune Sud sonnera donc creux. Il faut aussi ajouter aux 2 500 places déjà commercialisées, les 400 supporters stéphanois qui prendront place en parcage visiteur. À quatre jours du match, le chiffre devrait encore largement augmenter pour peut-être dépasser le record d'affluence des Antonins. C'était lors du match inaugural contre Guingamp avec la barre des 5 000 spectateurs franchie."

Lucas Gourna bat la Roma

16/02 22:13

Auteur d'une très bonne prestation, Lucas Gouna (19 ans) a joué ce soir en Autriche l'intégralité du match remporté 1-0 par le Red Bull Salzbourg contre l'AS Roma en huitième de finale aller de l'Europa League.

 

Pour rappel, l'ancien milieu de terrain stéphanois avait déjà joué 6 matches de Ligue des Champions cette saison dont 3 en tant que titulaire (contre le Dinamo Zagreb, Chelsea et le Milan AC).

 

Effacez la claque sur le terrain du HAC !

16/02 21:52

Sans surprise, beIN Sports diffusera en ouverture de la 28e journée de L2 le match entre le HAC et l'ASSE le samedi 18 mars à 15h00. Pour leur premier match de leur histoire au stade Océane, les Verts auront forcément à coeur d'effacer la claque du match aller (0-6).

Diousse enfonce Lamia

16/02 21:34

Sur le terrain de lanterne rouge Lamia, l'ancien milieu de terrain stéphanois Assane Diousse a marqué il y a trois jours d'une frappe du gauche le 3e but de la nette victoire (4-1) de l'OFI Heraklion, qui reste malgré tout dans la seconde partie de tableau.

 

Alors qu'il n'avait gagné que 11 matches de Ligue 1 avec les Verts en 61 matches, Harold Moukoudi a remporté (3-0 contre Levadiakos) son 14e match de Super League avec l'AEK Athènes en 16 apparitions. Le Sergent est plus que jamais en lutte pour le titre de champion que l'Aigle à deux têtes n'a pas décroché depuis 2018.

Si son club est actuellement devancé d'un petit point par le leader (Panathinaikos), le défenseur central camerounais de 25 ans a un match en retard à jouer sur le terrain d'Atromitos (ex-club d'Alexandros Katranis). L'Olympiakos de Pape Cissé et Yann M'Vila complète le podium mais compte 5 longueurs de retard sur le premier.

2023, l'année des Stéphanois !

16/02 20:55

Le site de la L2 a mis aujourd'hui en exergue la bonne dynamique des Verts depuis le début de l'année.

L'ASSE est l'équipe qui compte le plus de victoires (4) en 2023 et celle qui a engrangé le plus de points (12), ex aequo avec Metz et Le Havre.

En 2022, Sainté n'avait décroché que 18% de victoires et de clean sheets. Depuis le début de l'année, la formation de Laurent Batlles affiche 67% de succès et 50% de matches sans prendre de but.

Fort de ses 3 buts et de ses 2 assists, Jean-Philippe Krasso est le joueur de L2 le plus décisif de 2023 ex aequo avec le Guingampais Baptiste Guillaume et le Messin Georges Mikautadze. L'international ivoirien des Verts est le joueur le plus impliqué dans les buts inscrits par son équipe depuis le début de l'année (56%).

 

La vista de Fofana (3)

16/02 10:11

De retour dans le groupe hier pour la première fois depuis octobre, Wesley Fofana n'est pas sorti du banc lors de la défaite de Chelsea (0-1) à Dortmund.

Nous vous proposons le 3ème et dernier extrait de son interview à la chaîne Youtube Vista, dans lequel le Wes' raconte les conditions et les raisons de son départ de Sainté :

"A Saint-Etienne, j’ai pas une saison complète encore. Leicester arrive après cette finale contre le PSG. Je suis encore un petit jeune. C’était pas le moment, je ne m’y attendais pas. Une offre arrive sur la table, c’est un club anglais, y a un bon projet et financièrement tu vois que ça y est, on va dire qu’il n’y a plus de problème. A Saint-Etienne, je gagnais bien ma vie, faut pas s’mentir. Mais à Leicester tu rentres dans une dimension, où tu investis, tu peux acheter des maisons pour ta famille, tu peux mettre tout le monde à l’abri. Tout le monde c’est vraiment tout le monde : ma famille proche, mes amis, ceux qui sont là depuis le début, qui m’ont aidé : le taf il est fait, reposez vous maintenant, moi je prends tout sur mon dos.

C’est ça que j’ai essayé d’expliquer. Les gens le prennent comme il veulent, ça ne m’a pas touché que les gens disent que je ne pense qu’à l’argent. Je suis joueur de foot, c’est ma passion, c’est aussi mon travail. Quand tu n’as pas de père…tout repose sur moi, je suis le seul espoir. Tu te dis, si tu dis non et si l’année prochaine tu te blesses il se passe quoi ? Ok tu vas rester avec ton salaire de Saint-Etienne. Si tu te blesses à Leicester, c’est pas pareil, tu te blesses avec le salaire de Leicester. C’est comme ça qu’il faut réfléchir. Faut pas dire mercenaire...

J’me suis beaucoup affirmé, avec beaucoup d’ambition. Je veux faire ci, mon rêve c’est ça, j’l’ai beaucoup dit, il faut assumer après. Quand il y a eu cette blessure à Leicester, ça a été dur. Tu sors d’une saison aboutie, complète. La saison de la confirmation. Avant que je me blesse il y avait beaucoup de rumeurs de transferts, beaucoup de rumeurs autour des sélections, je prends un nouveau statut au club, il y a des discussions pour un nouveau contrat, et là y a la blessure, tu te retrouves à zéro. Quand tu vois la blessure, tu te dis ouais, il est bien amoché… Mais direct je me dis, je ne peux pas revenir dessus. Qu’est-ce qu’on fait pour revenir plus fort ? J’ai connu des moments de galère plus jeune, j’ai vécu pire. Ca fait partie du jeu, c’est le foot. J’ai fait en sorte de rester positif. Mon entourage a enlevé tout l’aspect football, pour m’aérer. Mon agent m’a appris à garder ma motivation et ma confiance en moi : dis toi que tu vas réussir. Y a des trucs qui vont être durs, il ne faut pas subir, toujours avoir confiance en soi, ne jamais douter."

Une victoire tachetée de noir

16/02 07:14

Comme le rapporte le site MaLigue2, Anthony Briançon est intervenu en début de semaine sur RMC.

"J’ai enlevé une partie des points de suture vendredi, il ne m’en reste plus que 11 sur 21. J’enlève la totalité ce mardi. Cela ne fait pas mal car la plaie est cicatrisée, c’est un petit coup de scalpel ça va vite. J’ai fait une séance collective la semaine dernière lors du tennis-ballon. J’ai eu un programme spécifique avec pas mal de courses, de travail aérobie et en salle. Si j’ai l’aval du docteur pour reprendre normalement, je pourrai revenir bientôt. La blessure de Charbo ? C’est très compliqué, on est dégoûtés. Au-delà de ce qu’il apporte sur le terrain, c’est un leader dans le vestiaire. On va l’accompagner, tous l’aider pour qu’il se soigne le plus rapidement possible.

S’il faut retenir quelque chose de notre week-end, c’est que la victoire est tachetée de noir car on perd un élément fort de notre groupe… Sortir de la zone rouge, c’est sûr que cela nous apporte de la confiance. Il fallait bien négocier les deux derniers matchs, c’est chose faite mais ce n’est pas une fin en soi car deux nouveaux matchs importants arrivent. On sait d’où on vient et le chemin qu’il reste à parcourir. C’est un championnat homogène, Niort a réussi à battre Bordeaux. Il n’y a aucun match facile, on voit que le dernier est à 21 points, c’est quand même signe que le championnat est relevé ! "

Larsonneur pas au niveau des meilleurs

16/02 07:03

Comme le rapporte Objectif Gard, l'entraîneur nîmois a évoqué le cas du gardien stéphanois.

"Hormis le football, Frédéric Bompard a une deuxième grande passion, le padel. Ce sport, un mélange de tennis et de squash, fait de plus en plus d’adeptes. Le coach des Crocodiles en fait partie et il lui arrive de s’exercer du côté du carreau de Lanes. À Nîmes, il trouve des adversaires à sa mesure : « Benoit Poulain se débrouille bien », confie le technicien. La venue de l’AS Saint-Étienne, lundi pour le compte de la 24e journée de Ligue 2, sera l’occasion pour Frédéric Bompard de retrouver un autre amateur de la discipline en la personne de Gautier Larsonneur.

Le gardien de but stéphanois et le coach nîmois se sont croisés sur un court quand ils étaient en Bretagne. « C’est un bon joueur », explique l’entraîneur. Mais de l’aveu de Frédéric Bompard, le portier des Verts n’a tout de même pas le niveau des « meilleurs ».  Aux yeux de l’entraîneur du NO, c’est Anthony Lombardo qui est le plus performant. Pas étonnant, quand on sait que le kiné Nîmois est un tennisman qui a des années de pratique. Malgré tout, il n’est pas sûr que tout ce petit monde évoque ses souvenirs de raquette lundi soir, lors d’une rencontre où l’ASSE à l’occasion de faire le break sur les Crocodiles."

Anto a perdu quinze kilos

15/02 23:21

Nouvel entraîneur du RC Strasbourg de Jean-Eudes Ahoulou (premier relégable à un petit point du 16e troyen), Frédéric Antonetti s'est confié aux Dernières Nouvelles d'Alsace. Extraits.

"Je n'ai pas beaucoup dormi les deux dernières nuits, mon cerveau est en ébullition depuis que Mark Keller m'a invité à reprendre l'équipe. J'ai commencé ma carrière d'entraîneur à 33 ans, en octobre 1994 à Bastia. J'ai longtemps été le coach le plus jeune de France. Maintenant, je dois être le plus vieux ! Je sais surtout que l'expérience ne peut qu'aider. Je n'ai que des bons échos du groupe. J'y crois dur comme fer.

Au-delà du clin d'oeil - c'est à la Meinau que j'ai joué mon premier match en pro avec Bastia en 1982 - je n'ai pas hésité à replonger car je ne peux pas rester inactif. En un an, j'ai perdu 15 kilos, j'ai retrouvé l'énergie et j'ai envie, tout simplement, de faire. Et ce que je sais faire, c'est entraîner. J'arrive dans un club historique, très populaire et exemplaire où, de l'extérieur, ça transpire le travail bien fait.

Je suis d'autant plus déterminé que j'ai une revanche personnelle à prendre par rapport à une situation d'échec. J'ai vécu trois saisons correctes au FC Metz mais ça s'est mal terminé. Quand on subit un échec, il faut se remettre en question. Cette expérience va me servir énormément. J'entends apporter quelques corrections, en mettant mes idées en place sur le terrain, avec les joueurs. Je veux être un guide et indiquer le bon chemin. Avec moi, deux mots vont revenir souvent : comportement et attitude.

Plus de 200 supporters strasbourgeois m'attendaient pour échanger quelques mots ou prendre des selfies. Je ne suis pas surpris car je connais bien les clubs populaires, ça me correspond. Moi, j'aime bien. Ici, il y a cette passion autour du club, encore plus ces dernières années depuis le dépôt de bilan. C'est une vraie place forte du football français. J'aurais préféré entraîner en CFA2 que d'aller certains clubs de D2, ça veut tout dire. Quand j'ai dit ça, j'ai tout résumé."

Charbonnier, meilleur joueur de L2 du mois de Janvier

15/02 22:54

Maigre consolation pour notre attaquant, victime samedi d’une rupture des ligaments, lors de la dernière rencontre face à Dijon, pour qui la saison est déjà terminée, mais notre buteur (3 réalisations ) vient d’être récompensé du titre de meilleur footballeur de Ligue 2 du mois de Janvier, (https://www.tropheesunfp.com/)

Avec 42% (joli clin d’œil au département) des voix, Gaëtan Charbonnier devance Moise Sahi Dion (Annecy) 39% et Tony Mauricio (Sochaux) 19%

Après Jean-Philippe Krasso au mois d’Août, c’est le second stéphanois lauréat cette saison. En attendant que ses coéquipiers prennent la relève ces prochains mois ?

Sur les traces de Fofana

15/02 21:11

Né en 2010, Naoufan Mnemoi a signé un Accord de Non Sollicitation avec l'ASSE qu'il rejoindra donc en 2025. Comme Wesley Fofana, il occupe le poste de défenseur central, Comme Wesley Fofana, il évolue au SC Air Bel, club partenaire de ....l'Olympique de Marseille. De là à dire qu'il aura un destin identique à celui de l'actuel joueur de Chelsea, il y a un pas que nous ne franchirons pas. Il a été repéré par Kaisse Hannachi, recruteur de l'ASSE dans le Sud de la France, qui a été menbre du comité directeur du club de Marignac Gignac Côte Bleue FC.

A noter qu'un autre futur pensionnaire du centre de formation de l'ASSE porte le même nom que lui : Mnemoi Elfayed (génération 2008), qui arrivera à l'ASSE cet été, est également passé par des clubs de la banlieue marseillaise : l'AS Busserine, l'AS Cheminots Marseille et l'Olympique Rovenain. Il était lui aussi promis à l'OM !!

Oswaldo à l'ASSE

15/02 19:19

Avec un tel prénom et un tel nom, son destin était tracé : il ne pouvait que signer à l'ASSE. C'est ce qu'il a fait très récemment : Oswaldo Mendy (génération 2010) va rejoindre les Verts lorsqu'il sera U16, pour la saison 2025-2026. Evoluant à l'US Grigny (91) en U13, mais aussi avec les U14, il a signé un Accord de Non Sollicitation avec l'ASSE. 
Son prénom nous fait évidemment penser à Osvaldo Piazza, le défenseur central argentin des Verts qui étaient dans les années 75-76 sur le toit de l'Europe. Mendy, ce nom nous rappelle les frères Etienne et Bernard (1988-1994), Frédéric (2001-2006), mais aussi Joris (champion de France U17 aux côtés de Léo Pétrot), qui avait affronté son club formateur le 19 décembre 2021 en Coupe de France avec La Duchère.

Repéré par les scouts franciliens Hamdane Karouni et Jean-Claude Anquetil, Oswaldo Mendy, c'est un gagneur, un meneur qui est capitaine des U13 de l'US Grigny. Il joue milieu axial et se distingue par une qualité de passe déjà intéressante.
Oswaldo Mendy est la 5ème recrue de la génération 2010, après Isaac Seydi (FC Montfermeil), Paolo Freychet (AS Béziers), Howard Cuozzi (Paris FC Alesia) et Lohoré Gobe (US Torcy).

Un autre jeune de l'US Grigny, né en 2009, Mady Gary rejoindra les rangs de l'ASSE dès l'été 2024.

Interdits pas présents ?

15/02 13:34

En déplacement, les Verts sont bien évidemment l'équipe qui fait le plus recette. Le match à Nîmes pourrait faire exception si on en croit une info du site Objectif Gard :

Alors que de ce côté-là c'était calme depuis quelques semaines, l'extra-sportif reprend le dessus. Le conflit entre Rani Assaf (ndp² : président nîmois) et les Gladiators a repris de plus belle avec l'assaut des Gladiators le 3 février dernier. Une quarantaine de fumigènes avait été craquée par le groupe ultra nîmois lors de la défaite face à Grenoble (0-2). Il n'en fallait pas plus pour remettre le feu aux poudres avec un président en guerre contre l'utilisation des engins pyrotechniques. Comme cela s'était déjà produit au stade des Costières, Rani Assaf a décidé de sévir en prononçant une interdiction commerciale de stade à l'encontre d'une quinzaine de membres jusqu'à la fin de la saison. De plus, le groupe n'a plus le droit de faire entrer son matériel (bâche, banderoles, drapeaux...) mais la tribune Sud des Antonins n'est pas fermée. En réaction, les GN91 ont décidé de ne plus se rendre au stade. Alors que l'on était enthousiaste avant le match face à Saint-Étienne, un choc de bas de tableau, lundi prochain à 20h45 avec un stade qui s'annonçait bien rempli et une belle ambiance, il n'en sera rien. L'enceinte sonnera creux côté nîmois. 

Côté supporters stéphanois, si toutes les places du parcage sont déja vendues, un début d'embrouille est aussi apparu : tous les groupes ont publié hier un communiqué demandant à la préfecture du Gard d'assouplir ses contraintes, en particulier de reculer l'horaire du rendez-vous pour être escorté jusqu'au stade. Selon les informations d'Objectif Gard, leur demande a très peu de chances d'aboutir. Alors que nos sups se déplacent en nombre et sans incident depuis le début de saison, l'excès de zèle de la préfète Marie-Françoise Lecaillon semble totalement déplacé.

La vista de Fofana (2)

15/02 10:01

Ce soir, Wesley Fofana fait son retour dans le groupe avec Chelsea pour aller défier le Borussia Dortmund en Ligue des Champions, ce 4 mois après sa blessure au genou.

Pour fêter ça, nous vous proposons le 2ème extrait de sa longue interview accordée à la chaîne Youtube Vista dans lequel Le Wes' explique comment il va se relever après s'être fait  virer du centre de formation :

"Impossible que je reste là... Je suis parti m’entraîner à Air Bel, suis parti à Vitrolles. Et puis on m’appelle pour un essai à Bastia. Pas de souci, on y va. On arrive à l’aéroport, le téléphone sonne, le directeur du centre de formation de Saint-Etienne appelle pour dire que mon contrat n’est pas encore résilié, car je n’ai pas fait de faute grave, et que je n’ai pas le droit de faire un essai à Bastia. On négocie : soit vous nous donnez de l’argent pour résilier, soit je reviens, et même si vous me faites pas jouer, je ne reste pas à Marseille. Ce que ma grand-mère me disait c’est : va là-bas, va apprendre le foot, va à l’école. A Marseille y a beaucoup de tentations.

Tout ça se passe en deux mois. Quand je reviens à Saint-Etienne, là j’ai compris pourquoi je me suis fait virer. Je suis une autre personne. Je me parle à moi-même, je ne suis jamais en retard à l’école. Ca m’avait mis une vraie baffe. Pendant un mois ½ je m’entraîne seul, je ne touche même pas le ballon. Je rentrais dans ma chambre, je regardais le plafond, je pleurais. Mais je me disais que c’était la seule solution. Je pensais à ma grand-mère, à ma mère. J’ai une mentalité chien. La course, la course... On ne lâche pas, il faut que je reste nickel, irréprochable. Il va y avoir un moment. Ce moment arrive, je m’entraine avec les U16 le mercredi, je joue le samedi avec les U16. 4-5 matchs passent. Et là arrive un match contre Evian Thonon Gaillard en U17 nationaux. La veille du match le coach vient dans ma chambre et me dit, demain tu joues avec les U17 nationaux. Il sort de ma chambre ... Pouaahhhhhh, ça y est je suis de retour dans le game ! C’est une deuxième chance. On n’oublie pas pourquoi on est là. Je fais le match, ça se passe très bien. Là on enchaîne, on finit premiers de notre championnat, on joue la finale contre le PSG on perd. Je sais que l’année suivante je serai surclassé avec les U19. Je rencontre coach Sablé, qui est entraîneur des U19. Cette année-là il se passe beaucoup de choses. J’ai 15-16 ans. A 16 ans le coach Garcia me convoque à un premier entrainement pro. Tu commences à te rapprocher de tes objectifs réels. Tout s’est suivi petit à petit jusqu’à décrocher la Gambardella et le premier contrat Pro."

Thual et les Verts

15/02 07:54

Si les Verts vont découvrir un nouveau stade (Les Antonins) lundi prochain, ils seront arbitrés par une vieille connaissance : le vétéran Olivier Thual (46 ans). C'est lui qui officiait cette saison quand les Verts se sont inclinés à Metz et ont battu Laval. Heureux présage ? Le natif de Brest a déjà arbitré un match entre Sainté et le Nîmes Olympique le 7 janvier 2018. Les Verts s'étaient imposés 2-0 dans le Chaudron en Coupe de France grâce à des buts de Robert Beric et Jonathan Bamba contre l'équipe de Baptiste Valette et Anthony Briançon.

César rend à Galette ce qui appartient à Galette

15/02 07:24

Ayant quitté l'ASSE pour le Stade Rennais en 2021 après 8 ans de bons et loyaux services, l'ancien analyste vidéo des Verts César Arghirudis rend hommage à Galette dans le livre de Cyril Collot et Maxime Brigand Christophe Galtier, les marches du succès paru il y a une semaine aux éditions Marabout.

"Un jour, à J-3 ou J-2 d’un derby, Christophe arrive et nous enferme dans un bureau. Il commence à lister : « Ça, c’est les points forts du losange de l’OL. Quelqu’un en voit d’autres ? Nous, nos manques, c’est ça, ça et ça. » En termes de zones et de profils de joueurs, leurs points forts épousaient nos lacunes, donc il décide de modifier notre animation et de passer en 3-5-2. Quand il le met en place, on se rend compte que les joueurs sont quand même à leur poste, mais qu’on n’a plus de points faibles au niveau des points faibles de Lyon. Ça cogite, mais Christophe est sûr de son coup. Il veut surprendre et c’est pour ça qu’il n’en parle qu’aux cadres. Au début du coup d’envoi de ce match de mars 2014, si on regarde bien on voit qu’on réussit à tenir la surprise en ne s’alignant pas à cinq derrière. Ça fonctionne et on gagne 2-1 à Gerland. Cette préparation de match est la preuve du management participatif de Christophe, qui s’attache toujours à ce que chacun se sente important, impliqué et heureux à ses côtés, mais aussi de sa richesse tactique. Autour de lui, il recherche des personnes à son image : des personnes qui veulent évoluer, qui refusent le confort.

Au cours de nos années ensemble à Saint-Etienne, notre méthode a énormément progressé. Au départ, on récupérait des stats assez basiques. On avait des dossiers prématch qui venaient s’ajouter à l’analyse vidéo. Puis on a ensuite mis en place de l’analyse en live. On communiquait via les adjoints et on essayait de faire un point statistique toutes les quinze minutes. On ne cumulait pas les données pour pouvoir comparer les quarts d’heure de jeu, noter des évolutions : qu’est-ce qu’il s’est passé de la minute 0 à 15 ? Et de la minute 15 à la minute 30 ? Est-ce que les chiffres confirment un problème vu en live ? Est-ce que nos ajustements ont eu un impact ? On a tous évolué avec le football moderne et Christophe est un entraîneur moderne. Il me disait toujours : "Regarde toujours ce qui se fait dans les grands clubs pour pouvoir évoluer chez nous en fonction de nos moyens."

On n’était pas le Real Madrid ou Manchester United, mais on était dans une forme de pointe. On a vite mis en place un séquençage de matches pour les joueurs, soit de manière chronologique, soit de manière thématique. On faisait aussi des debriefs par ligne de jeu, ce qu’il a gardé ensuite dans ses différents clubs car c’est très intéressant. Pourquoi ? Car quand tu as tous les joueurs, tu n’en as que quelques-uns qui vont être intéressés. Quand tu n’en as qu’un en individuel, le joueur peut se sentir un peu agressé. Par contre, en regroupant une ligne de jeu, tu regroupes la petite communauté des défenseurs, des milieux ou des attaquants, sans statut, et tu peux avoir un échange participatif. En faisant ça, le joueur est intégré au projet de jeu, et c’est ce qu’a toujours voulu Christophe. Saint-Etienne a été son premier laboratoire et quoi qu’on ait pu dire, j’ai vu des choses très modernes grâce à l’ouverture d’esprit du coach. Et être ouvert d’esprit, c’est aussi un grand signe de modernité. "

Testud a adoré jouer à GG

15/02 07:10

L'attaquant annécien Kévin Testud, qui découvre le monde professionnel cette saison à l'âge de 30 ans, revient aujourd'hui sur son récent passage à Geoffroy-Guichard dans Midi Libre. Extraits.

"J'ai raconté à un mec comme Vincent Pajot, mon capitaine qui compte 300 matches en L1, quand je travaillais à La Poste ou que je faisais la plonge. Ce sont toujours des moments sympas quand on partage nos expériences et les parcours parfois très différents que nous avons tous connus. Et puis cela montre aux plus expérimentés, à ceux qui on les plus belles carrières, qu'il n'y a pas que le foot et que l'on est parfois obligé de faire autre chose pour vivre quand même notre passion.

Récemment j'ai joué à Geoffroy-Guichard, j'y ai pris énormément énormément de plaisir. Le déplacement à Saint-Etienne, c'est le premier match que j'avais coché quand le calendrier est sorti cet été (rires). Sincèrement, c'est énorme ! Quand tu as toujours été habitué à jouer dans des petits stades et que tu arrives là-bas, devant ce public, tu es forcément impressionné. Mais nous avons vraiment fait un bon match et nous sommes passés près de ramener quelque chose. Je m'en souviendrais pendant longtemps !"

 

 

On sera toujours là

14/02 17:01

S'ils seront privés de Cafaro (suspendu) et de Charbonnier (out jusqu'à la fin de saison), les Verts ne manqueront pas de soutien lundi 20 février en clôture de la 24ème journée de L2 à Nîmes (20h45).

En effet, le club a annoncé hier que le parcage visiteurs (400 places) du nouveau stade des Antonins était déja plein. Sachant que la capacité du stade est de 8 200 places, on devrait, comme d'habitude, surtout entendre les supporters stéphanois...

La vista de Fofana (1)

14/02 16:22

Après sa blessure au genou en octobre dernier, Wesley Fofana semble enfin sur le chemin du retour avec les Blues de Chelsea. Il pourrait ré-intégrer le groupe ce mercredi pour le 1/8è de finale de C1 contre Dortmund.

Durant son absence il a eu le temps d'accorder une longue interview vidéo à la chaîne Youtube Vista. Après s'être confié dans une première partie sur sa jeunesse marseillaise, il évoque sa découverte du centre de formation à Sainté, et son premier échec : 

"Saint-Etienne ça a été la bagarre, parce que je suis arrivé dans un environnement, au centre de formation, un environnement cadré, avec beaucoup de règles. C’était dur de m’acclimater à tout ça. Tout le monde est là pour réussir, c’est la guerre. T’as pas forcément direct des amis, faut se faire respecter. Quand tu arrives et que tu es un petit nouveau, on essaye de te marcher dessus. Quand je suis arrivé j’ai eu la chance d’avoir Mahdi Camara et William Gomis, qui est décédé. Sa photo est dans le salon. Toujours. Toujours... Les jours de match j’ai toujours son tee-shirt dans mon sac. C’est important, c’est des mecs du Sud. Je suis arrivé j’étais le petit jeune, pas un rond dans les poches, une fausse paire de chaussures. Ils m’ont pris sous leur aile. J’étais souvent dans leur chambre. Ils avaient la play, la télé. Quand tu marches avec les grands, direct on te regarde d’une autre façon. Ils m’ont permis d’être plus confiant. De connaître les endroits dans la ville, le « barber » ... les cheveux c’est important.

L’aspect scolaire joue beaucoup. Si ça se passe mal à l’école, t’es puni, ou t’es viré. C'est une école privée, très stricte. Pas de jeans troués, pas de truc sur la tête, pas de capuche. C’est la guerre, mais y a des règles à respecter. Faut respecter. Au début c’était très dur, ça s’est mal passé. J’étais loin de Marseille. C’est un mode de vie, faut s’y faire. Mes bêtises, je les ai payées cash. J’ai même été viré. J’arrive à Saint-Etienne à 14 ans, et dans mon contrat j’étais payé qu’à partir de 15 ans. J’ai pas d’argent, mes parents peuvent pas m’envoyer de sous. C’est la galère. Heureusement Mahdi Camara et William Gomis m’ont aidé. Aussi d’autres anciens. Tout le monde a des paires, moi je n’en avais pas, j’étais le seul à avoir des fausses. C’était dur.

J’me fais virer à cause de mon mauvais comportement à l’école. T’es loin de ta famille, je n’avais connu que Marseille. Quand un enfant arrive en centre d formation, y a des attentes. Ta famille t’appelle, moi je dis que tout va bien, que je joue. Je ne jouais pas du tout... A l’école je ne comprenais rien. Mes notes, elles étaient éclatées. A ce moment-là, j’avais la dalle uniquement à l’entrainement sur le terrain. Je ne prenais pas le truc dans sa globalité. Quand je me suis fait virer, au bout de 4-5 mois, le retour à Marseille, ça a été un choc pour moi, ça a été un choc pour ma famille. Ma grand-mère est convoquée à une réunion, elle fait la route depuis Marseille et elle apprend que je me suis fait virer. Ma grand-mère pleure. Ca marque des trucs comme ça. Le retour à Marseille tout le monde me regarde en mode « tu nous as déçu, tu as eu ta chance, et tu as tout foiré ». Ca a été le moment le plus dur de ma vie. Tu reviens à zéro aussi rapidement. Ca m’a fait un éléctrochoc.

Mais après, je l’ai pris de la bonne manière. Je  ne l’ai pas pris en mode « c’est bon, pour moi le foot c’est fini » comme beaucoup de mes potes l’ont fait."

 

 

Le Ney rouge

14/02 12:48

Les joueurs prêtés par l'ASSE ont passé un sale week-end. Entrés en jeu en début de seconde période vendredi soir à Châteauroux, les relégables ponots Abdoulaye Bakayoko et Maxence Rivera avaient sombré 4-1 chez Nolan Roux.

Samedi, le défenseur du Paris FC Yvann Maçon n'a pas pu affronter l'Amiens SC, la rencontre ayant été reportée à cause de l'état déplorable de la pelouse de Charléty, que les Verts sont censés fouler le 8 avril lors de la 30e journée.

Convaincant les matches précédents, Mahdi Camara n'a pas pesé lourd à la Mosson dimanche contre le MHSC (victorieux 3-0) de Falaye Sacko et Arnaud Nordin (remplacé à la 71e par Wahbi Khazri). "Souvent en retard, il n’a pas réussi à contenir Leroy ni Savanier" pointe Ouest-France. "On a très peu vu le milieu de terrain qui n'a jamais réussi à casser les lignes comme il sait le faire. Décevant" ajoute Le Télégramme.

Dix minutes après son entrée en jeu, Yvan Neyou a vu rouge hier sur la pelouse du Racing Santander lors du match de clôture de la 27e journée de la L2 espagnole. Défait 2-1, l'ancien protégé de Claude Puel a mis un petit coup de boule à un adversaire.

 

Galtier et Tessier étaient les vrais boss de Sainté

14/02 09:08

Si Nanard et Roro se félicitent que Sainté ait joué l'Europe plusieurs années consécutives durant leur interminable (et de plus en plus minable) présidence, Christophe Galtier et Stéphane Tessier étaient les vrais patrons de Sainté quand les Verts ont surperformé. Bossant à l'OM depuis bientôt un an, l'ancien DG de l'ASSE (de janvier 2010 à septembre 2015) revient sur sa collaboration avec Galette dans le livre de Cyril Collot et Maxime Brigand Christophe Galtier, les marches du succès paru il y a six jours aux éditions Marabout.

"Lors de mes premiers mois à l’AS Saint-Etienne, je ne suis quasiment jamais sorti de mon bureau et je n’ai peut-être jamais aussi peu vu de football. Puis un jour, pour me vider l’esprit, j’ai voulu assister à un entraînement : une séance à huis clos, au stade Geoffroy-Guichard. J’y suis allé, je me suis installé en tribunes, et derrière, je suis retourné dans mon bureau. C’est là que j’ai vraiment échangé avec Christophe pour la première fois. Il est venu me voir, s’est assis et m’a expliqué tout l’impact que pouvait avoir la présence d’un dirigeant à un entraînement en pleine lutte pour le maintien, toute la fragilité que cela pouvait générer pour le groupe, toutes les interrogations que cela pouvait faire naître. Soyons honnêtes : il n’a pas été très content que je passe à cette séance, mais notre collaboration a commencé ainsi.

Derrière, j’ai passé plusieurs mois à capter les codes du football professionnel et je me suis mis au service de Christophe. L’ASSE est devenue une bataille de tous les instants, qui a occupé vingt heures de nos journées, on n’a jamais déconnecté et on a construit un cadre fort en s’associant, en se soudant, pour se renforcer mutuellement. On devait trouver des solutions par nos propres moyens et ça a été très, très intense. On a misé sur des anciens capitaines, avoir été capitaine étant souvent le marqueur d’une capacité à fédérer autour de soi. On s’est appuyé sur des pères de famille, majoritairement plus structurés qu’un jeune célibataire. Et on a parié sur des joueurs habitués à la L1 et en capacité physique d’enchaîner les matches. C’est le seul moyen de gagner du temps et de ne pas multiplier les contrats lorsque vous n’avez pas beaucoup d’argent.

Au départ on voulait simplement faire sortir le club des batailles de bas de tableau. Finalement, ça a été au-delà de nos espérances, et petit bout par petit bout, pièce par pièce, on a su créer un esprit fort et ramener progressivement la lumière sur l’AS Saint-Etienne. J’ai vu progressivement naître un monstre de management. Sa sensibilité le pousse à avoir toujours trois coups d’avance, et dès les premiers mois, on sent que pour y arriver, il ne va pas y avoir le moindre secret. On découvre vite la machine de travail qu’est Christophe : celle qui anticipe tout, encaisse tout et peut tout absorber sur son passage. Il a la capacité à de donner aux personnes qui travaillent à ses côtés une grande envie de se défoncer, un désir d’aller puiser au fond d’elles-mêmes des ressources parfois inconnues.

La semaine de la finale de la Coupe de la Ligue a certainement est la plus intense de toute ma vie. Sans mentir, je pense que Christophe m’appelle une centaine de fois entre lundi matin et la journée du match. Tout devient sujet à stress : une personne qui entre dans le vestiaire ou dans un bâtiment de l’Etrat, un billet à récupérer, la température des douches, celles du vestiaire, les détails du voyage... Tout, tout, tout. Je sais que Christophe a mal vécu mon départ en 2015. Sur le moment, il l’a même pris comme une trahison, une forme d’abandon. Je n’ai pas été invité pour ses 50 ans, et après mon départ de Saint-Etienne, on ne s’est pas vus pendant quelque temps. Puis un jour, Régine, sa femme, m’a appelé pour m’inviter à manger chez eux. On s’est finalement retrouvés et il a compris mes raisons de quitter l’ASSE."

Crédit photo : Le Progrès

 

Luan Gadegbeku a battu Gabriel Silva

13/02 21:02

Titulaire lors de l'écrasante victoire de l'Allemagne (5-1) mercredi dernier, remplaçant et buteur avant-hier lors du succès (3-0) contre les Pays-Bas, Luan Gadegbeku a retrouvé une place dans le onze titulaire de l'équipe de France U16 ce lundi.

Le milieu de terrain stéphanois, qui a cédé sa place à la 73e minute, a terminé le tournoi de développement UEFA au Portugal par une victoire 4-2 contre le pays hôte malgré l'ouverture du score de Gabriel Silva, parfait homonyme de l'ancien latéral stéphanois.

Juju a beaucoup appris dans la défaite

13/02 20:43

En tant qu'adjoint de Didier Digard à Nice, Julien Sablé n'a pas encore connu la défaite (5 victoires et 1 nul concédé sur le terrain d'une bonne équipe de Reims). Ça lui change de Saint-Etienne...

"J'ai passé huit ans à Saint-Etienne dans différentes missions J'ai connu des très bons moments où on a été européens. Ça a été plus compliqué sur la dernière saison. On apprend beaucoup dans la défaite" a déclaré aujourd'hui Juju sur le plateau de BFM Nice. "On apprend tous les jours, plus facilement dans la défaite que dans la victoire même si on devrait apprendre tout le temps. Ça m'a forgé une carapace et ça m'a permis de progresser aussi dans des contenus d'entraînement pour garder les gens impliqués et leur donner du positif dans une période difficile."

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