Bodmer ne regrette pas Charbo

11/02 14:02

Directeur sportif du HAC, leader de L2 attendu ce soir par son dauphin sochalien à Bonal, l'ancien milieu de terrain stéphanois Mathieu Bodmer revient sur le récent mercato hivernal dans un entretien paru aujourd'hui sur Foot Normand. Extraits.

"Etienne Kinkoué, Oussama Targhalline, Nassim Chadli et Samuel Grandsir nous ont rejoints ce mois de janvier. Pour les trois premiers, on est dans de la post-formation. Pour différentes raisons, ils n’ont pas encore fini leur développement. Gaëtan Charbonnier et Kapit Djoco se sont finalement engagés en faveur de Saint-Etienne et Bastia ? Il n’y a pas de regret. On a tenté des choses mais ce n’est pas passé. Economiquement, on ne peut pas faire n’importe quoi. On ne peut pas donner les salaires que certains réclament ou payer des indemnités de transfert.

D’ailleurs, sur la quinzaine de garçons recrutés depuis le mercato 2022, tous sont arrivés libres. C’est aussi une question d’équilibre d’effectif. On ne peut pas avoir un joueur hors catégorie niveau salaire, niveau transfert. On n'a pas recruté d'avant-centre cet hiver mais ça nous a permis de faire des excentrés comme Samuel et Nassim. Quand il sera rétabli de blessure, Nabil Alioui jouera plus souvent en pointe. Et Antoine Joujou aura du temps de jeu. Il évolue sur un côté chez les jeunes mais pour moi, c’est un axial. Il est capable de faire beaucoup de choses.

J’étais très content que le mercato se termine. On a eu beaucoup d’appels, de propositions, de sollicitations…  J’explique à mes interlocuteurs, quand ils m’appellent en premiers, que ce n’est pas bon signe pour eux. Nos cibles sont identifiées bien en amont. On sent que le club est plus attractif qu’il y a six mois où les gens se posaient des questions autour de notre projet. On bosse déjà sur le prochain mercato. On travaille sur un scénario L1 et sur un autre en L2. Il y a des joueurs qu’on pourra prendre aussi bien dans une division que dans une autre."

Pajot, la sangsue

11/02 13:41

C'est le titre d'un papier paru aujourd'hui dans Le Dauphiné Libéré avant le match des promus qui opposere ce soir en Mayenne le Stade Lavallois (14e, 27 points soit 6 de plus que Sainté) au FC Annecy (11e, 28 points).

"Il a le physique de l’emploi. Avec sa dégaine longiligne de coureur de demi-fond, l’ex-Stéphanois, arrivé l’été dernier et joueur le plus expérimenté du vestiaire annécien, impressionne par son volume de courses à chaque match. Avec 1,4 km (2e total en L2) de moyenne couru à haute intensité sur les 12,1 (3e en L2) qu’il parcourt par match, Vincent Pajot (32 ans) est toujours une référence dans le domaine athlétique.

À Annecy, posté en relayeur droit, il est celui qui se projette le plus, notamment pour aller presser aux côtés de son attaquant de pointe. S’il a mis un but magnifique à Saint-Etienne (défaite 3-2) et scoré en Coupe de France (5 buts en 4 matchs), les supporters s’attendaient sans doute à un plus grand impact technique sur le jeu du promu de la part de celui qui a été lancé en pro à Boulogne (L2) par Laurent Guyot y a dix ans.

"Cela n'a jamais été mon profil de mettre des buts ou de faire des passes décisives" rappelle celui qui a pourtant ouvert le score à Geoffroy-Guichard samedi dernier avant de servir Alexy Bosetti sur l'égalisation annécienne. "On m’a toujours dit que lorsque tu as une qualité forte, il faut la travailler et qu’elle ressorte. Christophe Galtier, à Saint-Etienne, regardait mon nombre de sprints, mes kilomètres parcourus et le nombre de ballons que je récupérais. Il n’allait jamais m’en vouloir si je ratais une grosse occasion car il ne m’attendait pas là-dessus."

Le fils Pagis veut faire comme son père

11/02 11:32

Que ce soit avec Sochaux, Strasbourg, Marseille ou Rennes, Mickaël Pagis a plusieurs fois battu les Verts. On se souvient notamment de son doublé victorieux (fatal à Laurent Roussey) inscrit en rouge et noir à Geoffroy-Guichard en novembre 2008. Son fils Pablo, qui a joué 4 matches de N2 avec Léo Pétrot la saison dernière avec la réserve lorientaise sous les ordres de Régis Le Bris, caresse l'espoir de s'imposer à son tour contre l'ASSE, le 20 février au stade des Antonins. C'est ce qui ressort de l'interview du jeune attaquant des Crocodiles diffusée hier par Objectif Gard.

"La mayonnaise a mis un peu de temps à prendre avec le nouveau coach mais au final on a réussi à remonter et à gagner deux matches d'affilée contre Niort et à Guingamp où on a arraché la victoire dans les derniers instants. Celle-ci nous a fait beaucoup de bien. On reste sur une défaite contre Grenoble, mais on reste en confiance. C'était notre troisième match de la semaine, je pense qu'il y a eu un peu de fatigue. On va s'accrocher.

On joue à Rodez ce samedi et la prochaine journée on reçoit les Verts. Je pense que ça peut être un tournant de la saison. Si on arrive à faire deux bons résultats contre ces deux concurrents directs, ça ne peut être que bénéfique pour la suite. On a déjà réussi à faire deux victoires d'affilée, c'est le moment de récidiver. Si on ne gagne pas contre nos concurrents directs, on n'arrivera pas à se maintenir. Il faut gagner impérativement contre Rodez et Saint-Etienne."

Clément a emmerdé Galtier

11/02 10:18

Nouvel entraîneur d'Andrézieux (actuellement relégable en N2), Jérémy Clément évoque ses relations avec Galette dans le livre de Cyril Collot et Maxime Brigand Christophe Galtier, les marches du succès paru il y a trois jours aux éditions Marabout.

"Au cours de mon aventure à l’ASSE, j’ai parfois eu l’opportunité de partir, notamment début 2013, mais j’étais trop bien dans ce projet. J’ai adoré travailler avec Christophe. J’ai quasiment joué tous les matches et on a développé une relation très forte. Pourtant, j’étais chiant. Quelquefois, en toute humilité, je me dis qu’à ses débuts, mon caractère de merde a dû l’aider à se construire dans son management. Je sais que je l’ai vraiment emmerdé. Un jour où Loïc ne pouvait pas jouer, j’ai refusé de porter le brassard de capitaine car j’estimais ne pas avoir cette légitimité. Un autre jour, j’ai estimé que son approche ne fonctionnait pas avant un match, j’ai dit que la vidéo nous avait pris la tête et il a arrêté la séance. On se disait toujours les choses, en fait, et le lendemain de ma blessure contre Nice, à 7 heures du matin, il était dans ma chambre d’hôpital. Il m’a regardé et m’a dit : « Putain, Jérémy, je n’ai pas dormi de la nuit ! » Il a été mon coach de mes 27 à mes 33 ans, soit à la période où l’on se pose le plus de questions, où on analyse le plus, et il pouvait me dire d’aller n’importe où : je l’aurais suivi."

Bordeaux-Sainté en ouverture de la 26e journée

11/02 09:28

 

Sans surprise, beIN Sports a choisi de diffuser le samedi 4 mars à 15h00 Bordeaux-Sainté en ouverture de la 26e journée de L2. Aux Girondins de saisir l'occasion de devenir la première équipe de la saison à prendre 0 point sur 6 face aux Verts !

Gadegbeku victorieux et buteur contre les Bataves

11/02 08:43

Ecrasé 5-1 trois jours plus tôt par l'Allemagne, Luan Gadegbeku a marqué hier dans le temps additionnel le 3e but de la victoire (3-0) de l'équipe de France U16 contre les Pays-Bas lors de la 2e journée du tournoi de développement UEFA qui se déroule actuellement au Portugal. Le milieu de terrain stéphanois affrontera le pays hôte après-demain.

Tchomogo veut imiter Sainté

11/02 08:33

Nouvel entraîneur des Chamois Niortais, derniers de L2 avec un petit point de moins que l'antépénultième stéphanois, Oumar Tchomogo espère dans Le Courrier de l'Ouest réussir ce soir ce que les Verts avaient fait il y a 5 mois : battre les Girondins à la maison.

"J’ai confiance en mon effectif, je pense qu’ils en ont vraiment conscience. Ils ont un potentiel énorme, ils sont capables de décrocher une victoire. On n’a rien à perdre, donc on a tout à gagner. Il faut vraiment lâcher le frein à main et jouer sans pression. Les Girondins ne sont pas infaillibles. Deux de leurs trois défaites à l’extérieur de la saison sont d’ailleurs intervenues chez des mal classés, Saint-Etienne et Nîmes. Jamais deux sans troi !. Si les Bordelais ont déjà perdu contre des adversaires comme ceux-là, c’est que ça peut se reproduire."

Rivera et Baka sombrent chez Nolan Roux

11/02 07:55

Si leur club prêteur peut espérer quitter la zone rouge dès aujourd'hui (en cas de victoire contre Dijon et de non-succès de Nîmes à Rodez), Maxence Rivera et Abdoulaye Bakayoko s'y enfoncent. Entrés en jeu dès le début de seconde période à Châteauroux alors que leur équipe ponote était menée 1-0 à Châteauroux, les deux joueurs de la génération 2002 se sont inclinés 4-1 face à Nolan Roux (entré en jeu à la 79e). Les Altiligériens sont désormais à 6 points du premier non relégable (Avranches).

Cette 20e journée de National a permis au FC Versailles de Papy Lemoine (passeur décisif sur le deuxième but de la victoire contre Orléans) et de Pierre-Yves Polomat (lui aussi titulaire) de reprendre la tête du championnat, Martigues (à Saint-Brieuc) et le Red Star (contre Le Mans) ayant concédé un match nul et vierge. Affaiblie depuis que Samy Baghdadi s'est blessé, l'USL Dunkerque de Romain Revelli recule à la 7e place suite à sa défaite chez la lanterne rouge Bastia-Borgo.

Wadji ou Charbo ?

11/02 07:35

Selon la Pravda, Laurant Batlles va reconduire cet après-midi le onze de départ victorieux contre Annecy : Larsonneur - Appiah, Sow, Pétrot - Cafaro, Monconduit, Moueffek, Bouchouari, Nkounkou - Wadji, Krasso.

D'après Le Progrès, Gaëtan Charbonnier sera titularisé aux dépens d'Ibrahima Wadji.

On prend presque les mêmes et on recommence ?

10/02 22:05

Laurent Batlles a communiqué le groupe chargé de faire monter la moutarde au nez des Dijonnais, demain, à 15 heures, à Geoffroy Guichard. Un groupe quasiment identique à celui convoqué la semaine dernière contre le FC Annecy.

Le seul changement concerne les attaquants : Gaëtan Charbonnier est de retour après sa blessure au dos, ce qui évince Lenny Pintor du groupe. 
Les blessés, Anthony Briançon et Kader Bamba devront patienter encore pour retrouver les terrains. Quant à Mateo Pavlovic, qui n'a pas joué depuis de longues semaines, il n'est pas apte, pour l'instant, à retrouver la compétition. 

Brandao rend hommage à Galette

10/02 15:38

Brandao rend hommage à Galette dans le livre de Cyril Collot et Maxime Brigand Christophe Galtier, les marches du succès paru avant-hier aux éditions Marabout.

"Au-delà de la victoire en Coupe de la Ligue ou du tarot – que j’ai appris à Saint-Etienne, où on a parfois joué jusqu’à se mettre en retard pour l’entraînement – je garde le souvenir d’un entraîneur très ouvert. C’est un coach qui a la volonté d’apprendre des autres, qui a une capacité d’écoute et sait tout mettre en œuvre pour que son groupe ne se repose jamais sur ses acquis. Avec lui, j’ai appris qu’un bon coach est un coach qui dit les choses, qui est honnête, droit.

Il m’a aussi aidé à un moment où une personne avec qui j’avais certains contrats a essayé de faire jouer certaines clauses de mon contrat en sa faveur. Christophe m’a ouvert les yeux et m’a dit de me méfier. Derrière, j’ai cessé ma collaboration avec cette personne. En passant il y a quelques mois mon diplôme d’entraîneur au Brésil, je me suis rendu compte que le plus difficile est peut-être avant tout de gérer les gars qui sont sur le banc plutôt que ceux sur le terrain. Lui le faisait très bien, tout était transparent."

Dijon espère une réaction

10/02 14:49

Entraîneur d'une équipe en perdition depuis plusieurs mois au point de compter aujourd'hui le même nombre de points que les Verts, Omar Daf espère une réaction de son équipe demain après-midi dans le Chaudron, comme l'attestent ses propos tenus aujourd'hui en conférence de presse et relayés par Le Bien Public. Extraits.

"Ousseynou Thioune sera indisponible plusieurs semaines. Christopher Rocchia est incertain. Il risque d’être trop juste. On prendra une décision après l’entraînement. Roger Assalé s’est entraîné normalement, il sera disponible.  On est très frustré de la semaine qui s’est écoulée. L’objectif était de faire beaucoup mieux, malheureusement on a manqué de réalisme. Ce n’est toujours pas digéré. Mais il a fallu se réfugier dans le travail pour préparer le match qui arrive. 

On joue au football pour jouer ce genre de matches dans ce genre de stades. Tant mieux si le stade Geoffroy-Guichard est plein. Mais on va focaliser sur nous, on va là-bas pour faire notre match. Ce sont des équipes qui étaient en L1 il y a quelques saisons. Saint-Etienne est une équipe qui s’est beaucoup remaniée. Beaucoup de joueurs de L1 qui sont arrivés. Ils ont mis énormément de moyens.

Notre manque d’efficacité offensive nous fait mal. A Laval on a un but valable qui est refusé à tort. Contre Niort, on domine tout le long. Même s’il y a des choses à améliorer, parce qu’on n’est pas satisfait de ce match, on s’est créé des situations. A nous de prendre plus de risques. Ces joueurs en sont capables. On a beaucoup travaillé cela cette semaine à l’entraînement.

Il reste 16 matches de championnat, il reste plus de 45 points à prendre. Ce sera un marathon, mais on est prêt pour cela. On va faire le maximum pour prendre le plus de points. Cette semaine à trois matches a permis à des équipes de prendre un peu d’avance. Mais à nous d’aller chercher les points que nous avons perdus.

On a travaillé pour essayer de créer d’autres automatismes entre les joueurs, pour amener plus d’incertitudes. Maintenant, aux joueurs de s’exprimer, de se lâcher. J’ai vu de bonnes choses. Sur une rencontre, la vérité se situe dans les deux surfaces."

Joly veut arrêter d'être moche

10/02 14:21

Défenseur au sein de la plus mauvaise équipe de L2 de l'année 2023, le Dijonnais Paul Joly a évoqué aujourd'hui en conférence de presse son déplacement proagrammé demain après-midi à Geoffroy.

"On s’est dit les choses. On a discuté avec le coach et entre nous. On sait ce qu’on a fait de mal et ce qu’on a bien fait. On s’est concentré sur le terrain, pour corriger les détails entre nous et être prêt pour le match de demain. Il faut être uni, rester soudé. On voit qu’on a du mal à se procurer des occasions. L’ambiance de Geoffroy-Guichard doit être un plus pour nous. On doit être capable de résister à cela. On va essayer de stopper cette hémorragie en déplacement. Il reste 16 matches, c’est très long, on n’est qu’à un point de sortir de cette zone rouge."

Violeau évoque les Verts

10/02 12:47

Formé chez les Chamois, champion de France avec l’AJA et les vilains et actuellement président de l’ES La Rochelle tout en co-gérant avec Romain Battiston (fils de Patrick) un cabinet de gestion en patrimoine basé à Bordeaux, Philippe Violeau évoque la situation des Verts dans un entretien paru aujourd’hui dans Sud-Ouest.

"Les Girondins, c’est un club phare du football français et j’espère qu’ils vont remonter en Ligue 1. L’équilibre d’un club est fragile sportivement mais la structure de direction fait vivre le sportif. Quand elle est instable ou défaillante, c’est compliqué. On l’a vu à Lyon : il y a un chef de file, Jean-Michel Aulas, mais les personnes autour de lui ont été les mêmes du premier au dernier titre. Il faut une cohésion interne (…) Il y a un dicton qui dit : on sait quand on descend, on ne sait jamais quand on remonte. On l’a vu avec Auxerre qui a mis dix ans pour retrouver l’élite, on le voit avec Saint-Etienne qui se retrouve même à lutter pour ne pas descendre en National."

Clerc fier d'avoir été vert

10/02 10:25

Président d'Andrézieux, relégable en N2 désormais entraîné par son ami et ancien coéquipier Jérémy Clément, François Clerc revient sur ses vertes années dans le livre de Cyril Collot et Maxime Brigand Christophe Galtier, les marches du succès paru avant-hier aux éditions Marabout.

"Je trouve que la force de Christophe est vraiment de réussir à emmener les joueurs dans son chemin, mais ne jamais le faire en passant en force. Il le fait avec subtilité. Je me souviens, par exemple, de la première fois où il a voulu tenter son 3-5-2 avec Sainté, en mars 2014 à Lyon. Il n’a averti que les cadres de son système pour que l’on se prépare pour voir s’il avait l’adhésion. Il n’a jamais foncé contre l’avis de son groupe et c’est comme ça qu’il a réussi à créer du lien, à ne jamais perdre son groupe. C’est aussi de cette manière qu’on a pu faire des performances, même si on a d’abord abordé les derbys en surjouant ou en étant trop timides.

Il y a ensuite eu un déclin et on a réussi à exister sans être les mecs les plus talentueux de la Ligue 1. Au début de l’ère QSI, on a d’ailleurs souvent embêté le PSG. Bon, ils se sont ensuite énervés et nous ont enchaînés, mais on a longtemps su maintenir notre pacte social. Je n’ai pas vu un tricheur, pas vu un mec refuser de faire un repli, et c’est le signe que chacun se retrouvait dans ce projet monté par Christophe et Stéphane Tessier. On avait une âme, on dégageait une image, on a incarné un truc, et j’en suis fier."

Ça va Mousset ?

10/02 07:33

Pisté en vain par l'ASSE le mercato d'hiver 2021-2022 (les Verts s'étaient finalement rabattus sur le fragile Enzo Crivelli, qui n'a joué que 7 matches de L1 suisse cette actuelle saison au Servette), Lys Mousset a été prêté par Bochum au Nîmes Olympique le 31 janvier dernier et jusqu'à la fin de saison. Il devrait être dans le groupe gardois qui défiera Rodez demain soir dans l'Aveyron avant de recevoir l'ASSE dans 10 jours.

Ayant rejoint le premier non relégable de L2 (avec un petit point de plus que les deux équipes qui s'affronteront ce samedi dans le Chaudron), l'ancien buteur havrais se confie aujourd'hui dans Midi Libre. Extraits.

"Le Havre, Bournemouth, Sheffield United, Salernitana, Bochum... Il s'est passé beaucoup de choses, je sais que mon parcours est bien garni. Des fois tu fais des erreurs et tu te retrouves en L2 après, mais bon... Je suis revanchard, j'ai besoin de rejouer et de remontrer que je peux marquer des buts. J'ai trop laissé le temps passer mais à 27 ans, je suis encore jeune. Je suis puissant, rapide, avec le sens du but. Je me sens bien physiquement.

Je viens six mois en prêt, et après, on verra comment ça se passe. Il y a le coach qui m'a bien convaincu. C'est un nouveau challenge d'aider l'équipe à se maintenir et à faire plus. Car ce n'est pas le maintien qu'il faut viser, mais plus haut. Je suis reveni pour prendre une grosse boufée d'air mais j'aspire aussi à jouer à un niveau plus haut, quand même... Mes objectifs ? Faire des passes ou marquer le plus de buts possibles."

Briançon de retour à Nîmes ? (2)

10/02 06:52

Il l'avait dit il y a une semaine juste avant le match contre Annecy, il le répète aujourd'hui dans Le Progrès : Anthony Briançon, qui se fera enlever aujourd'hui ses 21 points de suture posés suite à sa blessure à la jambe contre Sochaux, espère faire son retour contre son ancien club à Nîmes le 20 février en clôture de la 24e journée de L2.

"C’est dur de se retenir. J’ai tendance à vouloir aller vite, à faire les choses comme avant ma blessure. Je n’ai qu’une hâte, c’est revenir avec les copains. J’avais peur d’avoir un peu d’appréhension mais je n’en ai pas.  Si je fais une semaine normale d’entraînement, il n’y a pas de raison que je ne sois pas à Nîmes."

Dans le même quotidien régional, Laurent Batlles évoque le cas de son capitaine.

"Je suis obligé de le freiner un petit peu. Le risque, c’est comment ça va se passer une fois les points enlevés afin que ça ne se rouvre pas et que ce soit bien cicatrisé.  C’est un match très particulier pour Antho mais on ne fera pas n’importe quoi non plus."

Pour rappel, l'ancien Crocodile avait raté le match aller. "Ce n'est rien de bien méchant. C'est juste une blessure de fatigue due à une préparation intense mais je suis dégoûté de manquer ce match" avait pesté alors le défenseur central stéphanois dans Midi Libre.

 

Romain dépeint un Galtier entier

09/02 22:36

Actuellement antépénultième et relégable en L1 comme son précédent club l'est en L2, l'attaquant ajaccien Romain Hamouma évoque ses relations avec Galette dans le livre de Cyril Collot et Maxime Brigand Christophe Galtier, les marches du succès paru hier aux éditions Marabout.

"Avant de signer à l’ASSE, je sentais de l’extérieur que ce groupe vivait bien et Christophe a eu les mots pour me donner envie de le rejoindre alors que d’autres clubs me voulaient. Il a voulu que je vienne passer des étapes avec lui. Il a aussi insisté pour que je me sente bien en tant qu’homme, que jeune père de famille. Après mon arrivée, on est rapidement partis en stage de préparation et on y a vécu un premier drôle de moment tous les deux lors d’un match amical face au Sporting Portugal, que j’ai débuté sur le banc. Pendant la rencontre, il a appelé des noms. Je n’ai pas entendu le mien donc j’ai attendu, sauf qu’il s’est retourné et m’a dit : « Mais qu’est-ce que tu fais ? Va t’échauffer ! »

Dans la foulée, il m’a pris à part et m’a dit de me réveiller. J’ai tout de suite compris son exigence, et c’est quelque chose que j’ai retrouvé tout au long de nos années passées ensemble : avec lui, il n’y a aucune place pour l’à-peu-près. Il m’a toujours poussé à refuser la moindre erreur, m’a appris à prendre soin de chaque geste. En parallèle, il a également pris soin de nous. C’est quelqu’un de très sensible, qui a veillé à notre équilibre. Quand il est revenu jouer à Saint-Etienne avec Nice, il avait reconnu mes enfants et était venu les voir avec un grand sourire.

Je garde aussi en mémoire un match à Lille, en novembre 2014. C’est une période où il avait tendance à me demander comment je me sentais en fin de match, où je disais que ça allait, mais où il me sortait quand même. Ça m’énervait ! Lors de ce match à Lille, on perd 1-0, j’obtiens un péno, que Max Gradel rate, et derrière je suis de nouveau remplacé. Je bougonne, ça ne lui plait pas, et en revenant dans le vestiaire, il hurle : « Tu ne me fais plus jamais ça ! » Je réponds : « Ouais, ouais, pas de souci. » Sauf que le ton monte crescendo. « Tu te prends pour qui ? » « Je ne me prends pour personne ! » « Tu vas regarder les matches à la télé ! »

Des bouteilles finissent par voler, certains doivent calmer Christophe, d’autres doivent me calmer, sa chemise s’arrache… Bref, la semaine d’après a été très tendue, sauf que le jeudi on doit jouer un match de Ligue Europa contre l’Inter donc Loïc Perrin m’appelle pour me demander d’aller voir le coach. Il insiste et je finis par aller toquer à son bureau, sauf qu’il me dit : « Non, pas maintenant. » Finalement, le mardi on o une séance vidéo et il prend la parole en évoquant l’incident. Je décide donc de me lever, de le couper pour m’excuser devant tout le monde. Il s’excuse à son tour et tout est rentré dans l’ordre. On a simplement pété un câble dans un moment de tension et j’ai été titularisé contre l’Inter.

Je trouve que ce moment montre toute la passion que peut avoir Christophe, qui, une autre fois, a frappé dans une cafetière pleine de café chaud lors d’un match à Auxerre. C’est ce même Christophe qui peut faire le « Harlem Shake » avec ses joueurs. C’est quelqu’un d’entier en fait, et c’est pour ça que ma seule déception est la fin de son mandat avec cette défaite 0-5 à domicile contre le PSG. On voulait lui offrir un match à la hauteur de tout ce qu’il a fait pour le club, mais on a échoué. L’important reste le tableau d’ensemble : avec lui, on a volé plus haut que ce que l’on aurait imaginé faire. Dans le foot, le plus dur est de créer une équipe. Christophe, lui, a su faire mieux que ça : il a construit une bande de potes, à qui il a su coller des frissons, qu’il a même parfois fait pleurer. Ça, c’est gravé à vie."

Othman à la CAN

09/02 19:13

Apparu trois fois cette saison en équipe première (les deux premières en L2 contre le Paris FC et à Amiens, la troisième en Coupe de France contre Rodez), Jibril Othman (18 ans) a été sélectionné hier pour la 22e CAN U20 qui se déroulera en Egypte.

Auteur de 4 buts en 10 matches de N3 cette saison, l'attaquant stéphanois affrontera successivement la Gambie (le 21 février), le Bénin (le 24 février) et la Zambie (le 27 février) dans le groupe C.

Les deux premiers des trois groupes se qualifieront pour les quarts de finale ainsi que les deux meilleurs troisièmes. Les Aiglons de Carthage n'ont jamais remporté la compétition et n'ont disputé qu'une finale (en 1985).

Nanard encense Galette

09/02 14:59

Notre inénarrable Nanard encense Galette dans le livre de Cyril Collot et Maxime Brigand Christophe Galtier, les marches du succès paru hier aux éditions Marabout.

"Christophe est quelqu’un qui imprime, qui capte tout, tout le temps. Chaque expérience est à ses yeux une leçon. On a toujours eu une relation affective très forte. On vient tous les deux d’une famille de pieds-noirs, on partage des valeurs communes, et il y a un fait : c’est un entraîneur d’une espèce assez rare, qui a passé son temps à faire des miracles à Saint-Etienne. Il a su tirer 150% de l’équipe en étant à 150% dans sa mission, jour et nuit, en s’entourant de façon toujours très malicieuse. Pour un président, c’est un régal, car il protège toujours l’institution quelle que soit la situation.

C’est ce que l’on recherche tous : un coach qui permet de dormir tranquille, et Christophe permet à ses présidents de dormir tranquille. C’est lui qui a refait de l’ASSE un club européen avec peu de moyens, en tenant le club sur ses épaules, en masquant les failles de l’institution, en bouchant les mauvais choix et en ne perdant jamais de vue que le foot est une remise en cause de tous les jours. Le football est un univers extrêmement dangereux pour les ego, mais lui a toujours su rester vrai. Il ne va jamais être obséquieux. Il vit pour sa passion, et jusqu’ici, je pense qu’elle le lui a plutôt bien rendu."

En clair contre les Picards

09/02 14:53

La journée 27 vient d'être programmée : les Verts recevront Amiens dans le Chaudron le samedi 11 mars à 19h en direct sur la chaîne L'Equipe.

Krasso n'exclut pas de prolonger

09/02 14:05

Meilleur buteur et passeur stéphanois de la saison, Jean-Philippe Krasso s'est exprimé en conférence de presse :

"Notre problème le plus flagrant c'était notre manque d'agressivité. Il faut qu'on essaie d'en faire plus. C'est mon rôle en tant qu'ancien, avec ou sans le brassard. J'ai pris la parole avant Annecy même si ce n'est pas trop dans mes habitudes. 

Avec Ibrahima Wadji qui prend la profondeur, les postes sont bien définis. On peut tourner sur tous les postes avec Wadji et Charbonnier. 

Le public joue un rôle important, il nous pousse. J'aime le contact avec les supporters. Ma prolongation ? Elle est au point mort en ce moment mais je n'exclus pas de rester. Je me concentre d'abord sur ce maintien. Mon agent gère le reste."

Pavlovic encore un hic ?

09/02 14:00

Laurent Batlles a donné des nouvelles de ses joueurs avant la réception de Dijon samedi à 15h :

"Gaëtan Charbonnier a repris l'entraînement. Dennis Appiah a la grippe. Kader Bamba et Anthony Briançon sont en phase de reprise mais on avance. Anthony espère être présent à Nîmes mais c'est le doc qui donnera son feu vert, il ne faut pas reprendre trop vite. On va voir si Mateo Pavlovic peut nous rejoindre dans le groupe, il part de très loin, il n'a pas joué depuis très longtemps."

Recruté à l'origine - selon Loïc Perrin - pour pallier l'absence d'Anthony Briançon, il est probable que le capitaine revienne avant que son palliatif ne soit disponible.

Luan écrasé par l'Allemagne

09/02 10:58

L'Allemagne a écrasé 5-1 l'équipe de France U16 hier au tournoi du développement UEFA qui se déroule actuellement au Portugal. Titulaire lors de cette déroute, le milieu de terrain stéphanois Luan Gadegbeku tentera de relever la tête demain contre les Pays-Bas, avant de défier le pays hôte lundi prochain.

Papy fête les dix ans du déneigement

09/02 07:33

Il y a dix ans pile-poil, l'ASSE écrasait 4-1 le MHSC dans un Chaudron enneigé. Actuellement 3e de National 1, le milieu de terrain versaillais Fabien Lemoine évoque ce match dans Christophe Galtier, les marches du succès, livre de Cyril Collot et Maxime Brigand paru hier aux éditions Marabout.

"Avec Christophe, les choses ont toujours été simples. C’était : si tu es remplaçant, comme-moi des doutes ; si tu es titulaire, montre-moi que tu mérites de le rester ; si tu enchaînes trois ou quatre matches, montre-moi que tu es indispensable. Il fallait toujours faire plus, mais son bureau a été ouvert au quotidien pour obtenir des réponses à toutes nos interrogations. Ce bureau, on a d’ailleurs souvent eu l’impression qu’il dormait dedans.

Christophe sait justifier tous ses choix, ce qui est rare, et ne va jamais te faire une promesse en l’air. On pouvait aussi lui confier nos soucis personnels sans craindre qu’il utilise cette parole contre nous derrière. Selon moi, il a un vrai art du management et sait se mettre à la hauteur de l’équipe. Même si la fin a été un peu plus compliquée, on en a bien profité et on savait que ça ne pourrait pas durer 15 ans de plus.

Le bilan est quand même fort : on n’a jamais eu le meilleur effectif de France, mais grâce à un état d’esprit collectif hors norme, on a su surperformer tous les ans, et ce avec des profils de joueurs assez différents. Tu avais aussi bien un Aubame, un Gradel, un Hamouma ou un Brandao, que des soldats comme nous, au milieu, que des monstres derrière ou qu’un mur comme Ruff’ dans le but.

S’il fallait garder une image, ce serait le match contre Montpellier, en février 2013. On fait une super première mi-temps, on mène, mais il neige et on ne voit plus les lignes. Il est question d’arrêter le match, sauf qu’on ne veut pas repartir à 0-0, alors on va prendre des pelles et déneiger tout le terrain. En face, les joueurs de Montpellier sont fous, mais on gagne 4-1, et derrière, on part fêter cette victoire tous ensemble en boîte. Cette scène, c’est quand même le symbole d’un certain état d’esprit."

Arnaud sera masqué contre Mahdi

09/02 07:03

"Arnaud Nordin, sorti pour commotion dimanche lors de la défaite à Montpellier, soigne une fracture de la pommette. Il sera opéré en début de semaine prochaine mais est disponible pour jouer face à Brest avec un masque étrenné hier à l'entraînement" nous apprend aujourd'hui Midi Libre.

Ce match de la 23e journée de L1 opposant deux clubs situés deux points au-dessus de la zone rouge permettra au numéro 7 du MHSC de retrouver Mahdi Camara, son pote de la génération verte 1998. L'occasion de rappeler que le numéro 45 du Stade Brestois portait un masque quand il avait marqué en Coupe de France contre le SAS Epinal de Jean-Philippe Krasso.

Ruffier encense Galtier

08/02 22:28

25 mois après son licenciement et 3 ans après son dernier match, Stéphane Ruffier revient pour la première fois sur ses vertes années pour encenser Galette dans le livre de Cyril Collot et Maxime Brigand Christophe Galtier, les marches du succès paru aujourd'hui aux aux éditions Marabout.

"Ma première rencontre avec Christophe en juillet 2011, ça a été assez simple. Il me dit : « Steph, si je t’appelle, c’est parce que j’ai deux grands objectifs. Le premier, c’est de ramener durablement l’ASSE sur le devant de la scène. Le second, c’est d’emmener le peuple vert au stade de France. Pour ça, j’ai besoin d’un grand gardien, et ce grand gardien, je veux que ce soit toi. Est-ce que tu veux relever le défi ? » Quand un coach te tient un discours comme ça, tu as naturellement envie de te donner pour lui, de faire des choses que tu ne ferais peut-être pas pour un autre. Je sens en plus très vite que Christophe ne me ment pas, qu’avec lui, aucun mot n’est jeté en l’air et ce qu’il te dit dans un moment comme ça, il le pense sincèrement. Dans mon cas, ça passe d’abord par une grande clarté au niveau de la hiérarchie. Dès ma présentation, il dissipe le flou : Stéphane Ruffier numéro un, point barre. Avec lui, les choses sont très claires, tout de suite !

Christophe est un entraîneur qui recherche avant tout la performance, qui est très pointilleux, et avec moi, il voulait tout simplement une chose : un gardien qui lui assure des points. Au final, je n’ai fait qu’une boulette : celle au Parc en août 2014. A la base, je ne dois venir que pour deux ans afin de réussir le défi fixé : emmener le peuple vert au stade de France. On réussit à le relever, mais finalement, malgré plusieurs offres et parce que l’AS Saint-Etienne m’a aussi parfois bloqué, je suis resté plus longtemps. Avec Christophe, notre relation a toujours été très forte parce qu’on partage des valeurs communes. Il est très honnête, ne triche pas, sait reconnaître ses erreurs, les corriger et possède aussi une qualité : c’est un coach qui aime sincèrement ses joueurs.

Il a presque parfois été un peu «papa poule » avec nous. Il s’est toujours intéressé à nos vies et a toujours tout fait pour que l’on soit dans les meilleures dispositions pour être performants. Je l’ai vu rencontrer les femmes de certains joueurs quand il sentait qu’ils n’allaient pas bien. C’est grâce à cette attention qu’il a réussi à développer un état d’esprit collectif fort. Tous les joueurs ont des ego très développés, mais lui a réussi à les « gommer » pour qu’on avance en meute, à réaliser une synergie de personnalités, et c’est un vrai tour de force. C’est un homme qui sait en emmener d’autres dans son sillage. Dans ma vie, je n’ai connu que deux entraîneurs comme ça : lui et Jean-Louis Gasset."

Clément pense que ça va tourner pour Sainté

08/02 21:32

Après avoir étrenné le week-end dernier ses nouvelles fonctions d'entraîneur d'Andrézieux (relégable dans son groupe N2) par un match nul et vierge à Trélissac, Jérémy Clément a évoqué la situation des Verts dans Le Progrès.

"Je ne pense pas être la meilleure personne pour commenter parce que je ne suis pas dedans et mon objectif désormais, c’est Andrézieux. C’est le côté ancien joueur qui parle. Je crois à l’humain, en Loïc Perrin, en Laurent Batlles et aux personnes que j’ai côtoyées. Je crois que ça va tourner pour Sainté, j’espère en tout cas. Les personnes en place sont compétentes pour redresser la barre."

Galette promu à Sainté, Favre était le plan B

08/02 21:18

Dans Christophe Galtier, les marches du succès, livre de Cyril Collot et Maxime Brigand paru aujourd'hui aux éditions Marabout, Damien Comolli revient sur la promotion de Galette à Sainté.

"Le jour où j’ai quitté Tottenham pour revenir à Saint-Etienne, les présidents m’ont demandé de licencier Laurent Roussey. J’ai refusé car c’est eux qui l’avaient choisi. Je ne voulais pas arriver et licencier quelqu’un, donc ils ont finalement pris cette décision et le nom d’Alain Perrin est sorti naturellement. Je connaissais très bien son travail, ce qu’il avait fait à Sochaux, à Lyon, et on savait aussi très bien la force de son binôme avec son adjoint Christophe Galtier. Pour que ça fonctionne avec Alain Perrin, il fallait qu’il y ait Christophe. On savait qu’il jouait un rôle très important dans la réussite de leur tandem et on en a vite eu la confirmation. C’était assez simple : Alain a rapidement eu un management extrêmement abrasif, qui a fait son succès pendant un temps, et le rôle de Christophe, au-delà de son travail sur la vidéo et l’analyse des adversaires, a été de gommer les aspérités, d’éteindre les feux que le management d’Alain Perrin pouvait allumer de manière régulière.

Quand Alain Perrin est licencié, on a tellement de doutes que Christophe accepte de reprendre le poste de numéro un que je fais tout pour organiser un rendez-vous avec un autre entraîneur. Sur le moment, on le garde entre nous pour que ça reste secret, mais un matin, on doit partir très tôt à Genève avec le président Roland Romeyer pour rencontrer Lucien Favre, qui n’a plus de poste depuis quelques mois. Puis la veille, tout bascule : je reçois un coup de fil de Jean-Pierre Bernès, qui nous dit que c’est bon, que Christophe a eu une discussion avec Alain Perrin, qui le pousse à prendre le poste et qu’il est prêt. A minuit, on annule donc le rendez-vous avec Lucien Favre et on nomme Christophe le lendemain.

On est alors intimement convaincus que ses qualités humaines, qui ressortaient de manière évidente en tant qu’adjoint, vont amener du calme au club et à des joueurs qui ont besoin de confiance, de chaleur, et d’unité. On a très vite senti qu’on avait un leader qui savait dans quelle direction il voulait nous emmener, mais aussi un buvard, constamment sur le qui-vive, constamment en alerte, toujours à la recherche du détail lui permettant de compléter ses manques. Dès le premier jour, j’ai vu un homme en contrôle, même s’il est parfois passé par des moments de frustration énormes, et j’ai essayé de l’accompagner du mieux possible, le plus longtemps possible. On a eu un engagement moral l’un envers l’autre et c’est certainement le seul entraîneur, Arsène Wenger mis à part, avec qui j’ai développé une relation aussi forte."

Les supporters des Verts dans le big four des parcages français

08/02 13:58

Prime Vidéo a divulgué aujourd'hui le classement des parcages de cette saison en France. Avec 539 supporters de moyenne, l'ASSE se classe 4e derrière le RC Lens (861), l'OM (776) et le QSG (759). Une perf d'autant plus remarquable que Sainté est dans les bas-fonds de la L2 depuis le début de saison et que la capacité moyenne des parcages en Ligue 2 est bien moindre qu'en Ligue 1.

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