L'ASSE n'appartient pas à ses supporters
16/11 21:56
La Pravda a recueilli les propos de Maître Olivier Martin, avocat d'un club ayant réclamé un euro symbolique à chacun des onze prévenus qui ont comparu aujourd'hui au tribunal correctionnel de Sainté suite à leurs actes commis lors du barrage contre Auxerre.
"C'est un exercice difficile de se constituer face à des individus qui clament leur amour au club. Il y a aussi un sentiment assez étrange du décalage entre la violence caractérisée, ces images d'insurrection, de guerre, pratiquement, et cette rentrée des classes. Parle-t-on vraiment de ces mêmes individus totalement insérés, éduqués, et qui gagnent leur vie, stable ? Cela laisse perplexe.
L'ASSE n'appartient pas à ses supporters. Que le club ait des supporters, avec une histoire collective construite grâce et avec eux, c'est une réalité. Mais on ne peut pas aller au-delà. Les faits sont graves et doivent être absolument sanctionnés. La position de l'ASSE est très claire : il n'y a eu ni complicité bienveillante ni négligence. Nous sommes la victime directe de ces agissements. Cela ne peut plus être accepté."
Sur RMC, l'avocat a déploré que les débordements des supporters stéphanois pénalisent le club financièrement.
"Ce qui s'est passé la saison 2021-2022, ça s'est traduit par 338 000 euros d’amendes, six matches à huis clos avec 500 000 euros par match de manque à gagner et six fermetures partielles. Au total, près 3,5 millions d'euros de préjudices... Oui, moi, le club, je suis victime. La passion qu’ils ont, elle est sincère. Elle doit être mise au service du club, pas au service de mouvements de protestation".
Krasso et Gradel marquent contre les Hirondelles
16/11 21:45
Les Eléphants de Côte d'Ivoire ont écrasé les Hirondelles du Burundi 4-0 ce mercredi à Marrakech. Jean-Philippe Krasso a ouvert le score dès la 10e minute, son capitaine Max Gradel a inscrit le but du break juste avant la mi-temps. On aura noté que le meilleur buteur et passeur de L2 a cédé sa place à Nicolas Pépé à l'heure de jeu.
Onze types en correctionnelle (4)
16/11 21:32
Comme le relate la Pravda, 11 supporters stéphanois ont pu s'expliquer aujourd'hui au tribunal correctionnel de Saint-Etienne pour leurs actes commis lors du barrage face à Auxerre. Extraits.
"La majorité a reconnu et regretté les faits. « C'est difficile à expliquer, a témoigné le premier appelé à la barre. Ma tête a vrillé. J'ai voulu exprimer mon mécontentement, certes pas de la meilleure des façons. C'est pour cela que je me retrouve ici. » Déjà incarcéré dans le passé et interdit de stade à plusieurs reprises, ce membre des GA92, qui a échappé à la détention provisoire, a d'abord été vu en train de saisir et jeter une barrière sur la pelouse, puis de frapper un agent de sécurité, plus tard, à l'extérieur. « Avec le recul, dit-il, je suis allé trop loin. Mon coup de folie a dépassé les limites. » Une obligation de soins psychologiques lui a été ordonnée depuis. « Cela m'aide sur plein de choses. Je n'allais plus trop aux matches et je m'y suis retrouvé ce jour-là, après un repas de famille. Je pensais arriver à me contrôler, mais il faut que j'arrête d'aller au stade. J'ai envie de comprendre pourquoi j'en suis arrivé là, alors que ce n'était pas du tout mon objectif premier. Il y a sûrement un petit problème quelque part. Peut-être même un gros. »
« J'ai toujours du mal à voir comment quelqu'un comme vous, bon père de famille, a pu arriver à commettre ce genre de choses », lui a rétorqué la présidente Stéphanie Perrin, au discours ferme, directif et parfois piquant. « Mesurez-vous la dangerosité ? », a-t-elle demandé au suivant, un autre GA92, anciennement responsable des animations. Réponse, assumée : « C'était un excès de passion et de déception, très bête de ma part. J'en ai conscience. J'ai perdu la raison et je vais le payer cher, je le sais... » Pour le coup, Green Angels et Magic Fans ont fait cause commune autour d'un mea culpa. Ils ont successivement parlé d'« erreur », d'« énorme coup de colère », de « mouvement de folie ». « Il y avait beaucoup de frustration, sur un laps de temps assez court et dans une atmosphère déjà très tendue. C'était un acte complètement absurde qu'on aurait pu éviter, a reconnu le capo des GA92. Il aurait pu y avoir des blessés graves. Sur le moment, on ne l'a pas mesuré. »
« Sur la seconde-même, mon intention n'était pas de blesser quelqu'un. Cela ne reflète pas du tout ce que je suis », s'est aussi défendu un fidèle des MF91 et du kop nord. « Au stade, je suis un autre homme, différent », a appuyé un sympathisant du kop sud, celui des GA92. Ce qui a amené l'un des juges à s'interroger sur cette « transformation » entre la vie civile et celle en tribunes. « Toute ma vie tourne autour de l'ASSE. Cela faisait six ans que je n'avais pas raté un match. Mes jours de congé sont pris pour le club », a tenté de se justifier le trésorier des Magic Fans.« Le club a coulé, et tout le monde a pété les plombs », a résumé un autre. « C'est le moins que l'on puisse dire », lui a fait remarquer la présidente, peu convaincue. Au fil des auditions, elle lève les yeux et glisse dans une pointe d'ironie : « Donc, en fait, tout le monde tire sur une tribune sans viser personne et trouve des fumigènes au sol ? Cela pousse, comme le gazon. C'est fou ! »
Elle a vite repris son sérieux et sa rigidité, notamment au moment d'interroger le président des Magic Fans, le moins coopératif. Il a nié sa présence sur certaines images de vidéosurveillance diffusées. Quid des fumigènes sortis après le coup de sifflet final ? « Je ne sais pas comment ils étaient là, a-t-il assuré. Au coup de sifflet final, on est tous dépités. Et chacun a sa façon de réagir. On n'a rien demandé à personne, on n'est pas les papas et les mamans de tout le monde. Le groupe n'a rien à voir avec les agissements. » « Vous auriez aimé être en face ? », lui a alors opposé la présidente. « Non. »« Ignorez-vous la gravité des faits ? », a-t-elle insisté. « Non. » Son avocate, Me Solange Viallard-Valezy, a ensuite réclamé sa relaxe, quand, avant elle, le procureur Amel Jakupovic avait fustigé un « positionnement particulièrement lâche et dérangeant ».
Dans l'ensemble, le représentant du ministère public a parlé de « faits inadmissibles ». « Il faut que les passions excessives soient mises de côté, sans tomber dans une volonté de faire d'eux des exemples. » Le magistrat a requis des peines allant de quatre mois de prison avec sursis à un an de prison ferme - aménageable en détention sous surveillance électronique - dont quatre mois avec sursis, ainsi que des interdictions de stade de deux jusqu'à cinq ans, avec obligation de pointage. La décision du tribunal sera prononcée mercredi prochain."
Curko jouait pour l'amour du maillot
16/11 20:28
Nice-Matin a publié aujourd'hui une interview d'Ivan Curkovic, qui a assisté le 27 otobre à l'Allianz Riviera au succès des Aiglons contre le Partizan Belgrade, club dont il est le président d'honneur. Extraits.
"D’habitude, je ne me déplace plus pour les matches européens. Mais Nice, la France, je ne pouvais pas ne pas y aller. J’ai passé 22 ans de ma vie en France. Après le foot, comme j’avais une formation d’architecte, j’ai travaillé 4 ans pour une société d’assainissement à Roanne, puis ensuite Paris. J’ai longtemps eu aussi un pied-à-terre à Cannes.
Nenad Bjekovic m’a mené la vie dure sur le terrain. Quand vous pensiez buteur, vous pensiez à lui. Mais toujours très correct. Nice-Saint-Etienne, à l’époque, c’était le sommet du championnat de France. Dans le stade du Ray, le public était très proche, très passionné. Il y avait aussi une grosse rivalité mais aussi beaucoup de respect entre les joueurs. Je ne me souviens pas d’un mauvais geste. Nice avait de la technique, les Guillou, Huck, Jouve… Avec Nenad, nous sommes restés très proches [Quand Curko présidait le Partizan, Bjeko était son directeur sportif, ndp2].
La force des Verts à mon époque ? L’amitié ! on n’avait pas les moyens du PSG d’aujourd’hui, loin de là ! Mais un cœur énorme. On jouait pour l’amour du maillot. Pour Saint-Etienne, une ville ouvrière, et pour toute la France. Ça nous donnait une foi incroyable. C’est tout le pays qui nous soutenait devant la télé le mercredi soir. Nous n’avions droit alors qu’à deux étrangers dans l’équipe. A Saint-Etienne, Garonnaire avait choisi Osvaldo Piazza et moi. Chaque année on se revoit, comme deux vieux copains. Si on ne le fait pas, on est malheureux.
Il y a trois semaines, j’ai passé la soirée à l’Allianz Riviera avec Christian Lopez, venu en voisin du Cannet. C’est l’homme qui éleva le tacle au rang de la suprême élégance lors d’un quart de finale retour contre Kiev resté dans les mémoires. Blokhine attendait que j’attende sa frappe, à droite ou à gauche. Je n’ai pas bougé. Jeannot est revenu comme un éclair. Et sur le contre, Hervé Revelli a ouvert le score.
Avant d’entrer sur la pelouse de Hampden Park contre le Bayern en finale de Coupe d’Europe, Robert Herbin nous avait dit : « Faites contre Eindhoven. » On a été malchanceux, c’est indéniable. Mais on aurait pu gagner quand même. En étant plus forts mentalement. Nous n’avions pas l’expérience des finales. Pour le Bayern ou le Real, une finale, c’est presqu’une habitude, juste un match à gagner coûte que coûte.
La saison précédente, nous avions été éliminés en demie, et tout le monde nous répétait, il faut aller en finale. Le football français n’avait plus connu ça depuis le Reims de 59. Le fait d’y arriver, cela sonnait déjà comme une victoire. On s’était peut-être légèrement relâché, inconsciemment, dans les têtes.
Notre dernier titre fut celui de 1981. Nous sommes restés le club le plus titré de France pendant 41 ans ! C’est ma plus grande fierté. Nantes, Marseille, Nice… Il fallait les battre ! En 1980-1981, Michel Platini, rayonnant, nous avait donné le sacre. Mais c’était déjà une autre époque. Saint-Etienne voulait acheter des grands joueurs pour rester au sommet. L’âme du club n’était plus la même. Michel Platini est un ami cher, qui a été un grand président de l’UEFA. Après tout ce qu’il a apporté au football, cela m’attriste qu’il doive se battre dans des procédures. Il n’a rien fait de mal, rien. Mais quand vous occupez un poste aussi important, tout le monde ne nous veut pas que du bien.
Un jour, le conservateur du musée des Verts, mon ami Philippe Gastal, m’appelle pour me demander ce qu’était devenue ma vieille Mercedes 300-D. Je me l’étais offerte à l’époque avec la prime de qualification contre Eindhoven. Je ne savais pas ce qu’il allait faire. Je l’ai retrouvée exposée au milieu du Musée des Verts. Il paraît qu’elle a toujours du succès. Une voiture verte ! J’avais osé, moi qui n’étais pas du genre tape à l’œil. C’était Saint-Etienne. La couleur de mes plus belles années."
Délibéré le 23 novembre
16/11 18:57
Le procès en correctionnelle de 11 supporters stéphanois poursuivis pour les violences après le barrage retour contre l'AJ Auxerre se tenait aujourd'hui. Le délibéré a été fixé au 23 novembre comme le rapporte France Bleu :
"Le procureur a requis des interdictions de stade et même de la prison ferme pour l'un des prévenus. Ces hommes âgés de 21 à 34 ans sont poursuivis pour les violences commises lors du match de barrage face à l'AJ Auxerre au stade Geoffroy-Guichard le 29 mai. La pelouse avait été envahie après la défaite des Verts, synonyme de descente en Ligue 1. Des fumigènes et des projectiles avaient été lancés dans les tribunes et le bilan lourd : 41 blessés légers et environ 500.000 euros de dégâts. Dans cette affaire, l'AS Saint-Étienne, Saint-Etienne Métropole et la Ligue de Foot Professionnelle se sont constituées parties civiles. La peine la plus lourde requise est pour un membre des Green Angels : 12 mois de prison dont 4 avec sursis, et obligation de soins et interdiction de stade pendant 5 ans."
Annecy sans charnière contre les Verts
16/11 10:38
Si les Verts devront faire sans Krasso (dont le sursis va sauter suite à sa biscotte de samedi) et Giraudon à Annecy, les haut-savoyards ne seront pas non plus au complet pour la reprise du championnat après la trêve (le 26 décembre).
En effet, lors du nul ramené de Caen samedi (0-0), six joueurs ont été avertis dont les défenseurs Bissenty Mendy et Kevin Mouanga. Ces deux derniers (respectivement 12 et 11 matchs cette saison) seront suspendus pour la réception des Verts.
Cette absence n'est pas anodine s'agissant de deux joueurs qui formaient la charnière centrale de l'équipe lors des 6 derniers matchs de championnat.
Les revers des Verts rendent le championnat plus ouvert
16/11 07:06
Capitaine de Lionceaux troisièmes de L2 avec 16 points d'avance sur les Verts, Gaëtan Weissbeck s'est exprimé avant-hier sur France Bleu Belfort Montbéliard. Extraits.
"Sur certains matchs on aurait pu et dû mieux faire. Il nous manque 3 ou 4 points pour être satisfaits de notre classement. Il faudra vraiment bien reprendre le 26 décembre face à Rodez. Ensuite on enchaînera avec Le Havre, Bordeaux puis Caen. On sait que l’année dernière contre ce type d’adversaires on a eu du mal. C’est ce qui nous a coûté beaucoup de points pour monter en Ligue 1.
Si on veut arriver le plus haut possible, il faudra gagner ces confrontations directes. Le Havre n’a pas énormément changé son effectif mais le nouveau coach a amené un nouvel élan, ils sont très soudés. Le championnat est plus ouvert cette année, alors qu’on pensait qu’avec Saint-Étienne et Bordeaux, ce serait plus difficile. Les équipes avancent un peu moins vite que l’année dernière : tout est jouable.
Les Verts sont derniers mais il ne faut pas les dénigrer. Contre nous à Bonal ils ont perdu mais ils ont fait un très bon match. On sait que ça va être difficile d'aller jouer là-bas fin janvier."
Onze types en correctionnelle (3)
16/11 06:47
Avocat de 5 des 11 prévenus jugés aujourd'hui par le tribunal correctionnel pour leurs actes commis dans le Chaudron à l'issue du barrage contre Auxerre, Maître Laurent Verilhac s'exprime dans Le Progrès du jour.
"Est-ce que les Magic Fans et les Green Angels avaient planifié ces débordements ? Evidemment que non ! D’ailleurs le parquet n’a engagé aucune poursuite pour des faits commis en réunion ou en bande organisée. J'espère que les peines seront individualisées et qu’elles tiendront compte du contexte. J’en ai un poursuivi pour une intrusion sur la pelouse ; un autre pour détention de fumigènes ; un pour jet de projectile sur les CRS mais c’est une bouteille d’eau… Certes les faits sont répréhensibles mais ce n’est pas une horde sauvage qui a planifié son coup."
Ça, c’est du lourd ?
15/11 23:12
Pressenti l'automne 2021 pour prendre les commandes de l'ASSE aux côtés de Mathieu Bodmer, Jean-Michel Roussier et l'ancien milieu de terrain stéphanois s'éclatent au HAC, leader de L2 avec 21 points d'avance sur la lanterne rouge stéphanoise. Dans Paris-Normandie, le président du club doyen savoure mais ne s'enflamme pas. Extraits.
"Si j’en crois ce qu’il se disait en début de saison, on a déjà joué du lourd, non ? Saint-Étienne, Caen, Dijon, Metz, Amiens, Guingamp, tous ces clubs faisaient au départ partie des favoris si je ne me trompe pas... Maintenant, il n’y a pour le moment aucune fierté à être devant tout le monde. Fiers, nous pourrons l’être à la 38e journée si notre position est la même
On pouvait espérer un tel début de parcours, mais l’imaginer, non. Lorsqu’on arrive dans un club, c’est pour gagner, bien sûr, mais que les choses aient été mises en place si rapidement, c’est inattendu. Irrationnel même, inexplicable. Il y a une telle cohésion, une telle osmose, une telle fluidité à tous les étages. Le HAC est un vrai club, un grand club, et il fallait revenir à ses valeurs.
La direction sportive est présente à tous les matches de jeunes. Ce qui me paraît d'ailleurs être une évidence, quand vous savez que le HAC s'appuie sur le deuxième centre de formation de France derrière celui de l'Olympique Lyonnais [l'ASSE complétant le podium, ndp2]. C'est la preuve que la matière première est là, sous nos yeux. Mais ça, en arrivant, nous le savions. On n'a pas découvert le club au mois de juin."
Alain Bompard tacle Nanard et Roro
15/11 21:34
Alain Bompard évoque les problèmes de l'ASSE dans la dernière édition du Progrès. Extraits.
"Ce qu’il faut, ce sont des combattants, une épine dorsale, avec un grand défenseur, un bon milieu et un grand attaquant. La charnière centrale est primordiale. Loïc Perrin n’a pas connu la Ligue 2. Et puis, président de club, c’est un métier sérieux. Vous ne pouvez pas le faire autrement que comme un chef d’entreprise. À l’époque, je m’investissais comme un fou. J’avais une implication H24. J’adorais le sport et j’ai épousé une Stéphanoise."
L'ASSE victime de sa représentation
15/11 21:24
Journaliste à l'AFP, Emmanuel Barranguet a livré son analyse sur la situation de l'ASSE hier soir sur Europe 1.
"Cette saison, il y a eu une première erreur de stratégie, c’est de jouer la montée. Ils ont mis du temps à se dire qu’il faut jouer le maintien. Il faut être raisonnable. Là, on perd du temps. C’est déjà arrivé par le passé. En 1978, l’OM avait une équipe monstrueuse, des internationaux, Trésor, Six, etc. Ils ont raté le début de saison, ils ont passé leur temps à se dire « ça va venir, on est une grosse équipe. » Et bien ils sont descendus… Les Verts payent les erreurs des années passées avec ces deux présidents qui ont des profils qui ne matchent pas très bien. Romeyer est un vrai fan mais peut-être un peu trop fan, Caïazzo est un peu trop loin.
J’ai travaillé cinq ans en Italie, je ne vais pas comparer mais ça ressemble un peu à l’AS Roma. Il y a des clubs qui sont victimes de leur représentation. Ils pensent encore aux poteaux carrés de Glasgow, à l’époque où ils avaient la meilleure équipe de France, l’une des meilleurs équipes d’Europe. C’est encore dans toutes les mémoires, dans tous les discours. Ils entendent toujours parler de ça et ça pèse beaucoup trop. Ils sont très loin d’une finale de Ligue des Champions ! Ils ont un pied en National et l’autre sur une peau de banane…
Il ne faut pas oublier une chose, c’est que Saint-Etienne a commencé la saison de Ligue 2 avec un handicap de trois points. Ça, déjà, si ça se goupille mal, si les premiers résultats ne sont pas bons, ça vous met encore plus la tête sous l’eau. Il faut non seulement commencer à prendre des points, à mettre la machine en route, mais une fois que vous l’avez fait vous n’êtes pas à +2, +3, +6, vous êtes à -1 et à 0. Et il faut que les joueurs se rendent compte que lorsqu’ils vont à Quevilly ou à Pau, pour ces clubs c’est le match de l’année. Les clubs qui jouent les Verts sont à fond.
Le public est en théorie un énorme atout, aucun club ne L2 n’a un soutien populaire et une ferveur comme Saint-Etienne. Si ça tourne mal, vu le passif énorme qu’il y a entre les supporters et les dirigeants… Il y a un manque de dialogue, ça ne fonctionne pas. Or un club c’est une sainte trinité : c’est les joueurs, l’entraîneur et les supporters. Les dirigeants, ils sont là pour signer les chèques. Si la partie supporters ne fonctionne pas, le club il marche sur une jambe, surtout à Saint-Etienne. Ça, c’est grave ! Ils sont très bien organisés en plus les supporters : il y a des groupes, des instances de dialogue. Mais de l’autre côté il n’y a pas de répondant."
Hernani se gondole à Venise
15/11 19:58
Cinq jours après avoir inscrit le but victorieux de Reggina contre son ancien club Genoa, l'ancien milieu brésilien des Verts Hernani a récidivé le week-end dernier sur le terrain de Venise lors de la 13e journée de Série B.
Ils baissent Libbra
15/11 12:28
L'ancien attaquant marseillais Marc Libbra a commenté hier sur Europe 1 le terrible déclin des Verts.
"J'ai connu la rétrogradation avec l'OM. Le choc est d’une violence absolue. Vous êtes en Ligue 1, vous passez sur Canal, vous faites le beau de partout et d’un coup vous vous retrouvez en Ligue 2. Ce n’est plus le même diffuseur, ce n’est plus les mêmes images, ce n’est plus les mêmes vestiaires, ce n’est plus le même bus, ce n’est plus les mêmes hôtels… Tout est différent ! C’est la fête, où que vous allez, c’est guinguette ! Si vous n’êtes pas prêts à faire la fête dans des trous perdus, avec tout le respect que j’ai pour ces clubs-là qui ont du mal à remonter… Si vous n’êtes pas prêts mentalement, vous vous faites rouster malheureusement. Ça vous fait de la peine, c’est dur, vous n’arrivez pas à vous relever.
Ils font déjà des préparations où ils passent à travers lors des matches amicaux. Il faut attendre la 6e journée pour les voir gagner un match. Ils battent Bastia 5-0, on se dit « ouais, super ! » Après, il y a Pau, 2-2, c’est sympa. Ensuite il y une victoire contre Bordeaux et après ça retombe… Cette équipe-là, elle ne s’est pas préparée quoi qu’il arrive à la Ligue 2. La L2, c’est difficile. J’ai joué en National une saison, j’ai joué en Ligue 2 et en Ligue 1. Plus vous descendez, plus le football est difficile. Qu’est-ce que c’est difficile en National et en Ligue 2. Je peux vous assurer que c’est plus facile de jouer en Ligue 1 !
Entre avoir des joueurs habitués à jouer en Ligue 2 et avoir des patrons… Nous quand on remonte avec l’OM, et on prend aussi l’exemple de Bordeaux qui avait aussi connu une époque difficile, ils remontent avec de vrais patrons. Nous quand on remonte avec Marseille, il y a des Bernatrd Casoni, des Marcel Dib, des patrons qui ont un certain âge et qui sont là dès que ça va mal pour nous taper dessus. Peut-être que même sans entraîneur on s’en serait sorti. On a vécu des périodes très difficiles où à la 15e ou à la 16e journée, c’est pareil, on était dans la charrette.
Si les Verts ne se réveillent pas… Il reste 23 journées, il y a encore beaucoup de points à prendre. Ce n’est pas complètement fini. Quand j’entends « le plan, c’est de remonter en deux ans », oui, c’est gérable. Cette année ça paraît compliqué… A un moment donné, il va falloir que les joueurs se mettent au niveau. Il faut se dire que les supporters sont là. Si les joueurs ont peur de jouer devant ce public exceptionnel comme à Bollaert et au Vélodrome... Geoffroy-Guichard, c’est un appui, ils ne peuvent pas dire «j’ai peur ».
Au départ on se dit « on est en L2, c’est bien, on va mettre le maillot vert, tout va bien on va s’éclater et le public va nous pousser. » Certes les Verts ont commencé par plusieurs matches à huis clos et des points de pénalité mais dès les matches amicaux, on a vu dans les attitudes que ça ne va pas quelque part. Sans cadres, ça va être compliqué. La Ligue 2, c’est compliqué… Ils ne s’attendaient pas à se faire rentrer dans la gueule tous les week-ends."
Panos a claqué d'un joli plat du pied
15/11 07:10
Cadre de l'équipe réserve (entraînée à l'époque par Laurent Batlles) qui est montée en N2 en 2018 et s'y est maintenue en 2019, le latéral droit Mickaël Panos (25 ans) a marqué il y a trois jours d'un lointain plat du pied lors de la renversante victoire de son équipe Csikszereda sur le terrain de Unirea Constanta lors de la 14e journée de D2 roumaine.
Les bons résultats reviendront
15/11 06:55
Comme le rapporte aujourd'hui Le Progrès, la ministre des sports Amélie Oudéa-Castéra a évoqué la situation des Verts hier à l'occasion de son passage à Villars (Loire), où le député Renaissance Quentin Bataillon et le maire sans étiquette de la ville Jordan Da Silva lui ont remis un maillot de l'ASSE floqué à son nom.
"La Loire est un département qui porte très haut les couleurs du sport. Le fait que des matchs de la coupe du monde de rugby et des Jeux olympiques se déroulent au stade Geoffroy-Guichard est une façon de reconnaître le passé extraordinaire, la vitalité et le goût qu’a cette ville de Saint-Etienne pour le sport. l’ASSE est un élément important du patrimoine sportif français. Ayez confiance dans ce club ! Les bons résultats reviendront."
On a eu Sako, on n'aura pas Sagbo ?
14/11 22:23
Ancien attaquant de l'ETG de Pascal Dupraz (il avait marqué deux buts contre les Verts la saison 2011-2012), Yannick Sagbo (34 ans) évoque ses contacts avec Sainté dans la dernière édition du Dauphiné Libéré. Extraits.
"En 2005, je sortais d’Angleterre et j’avais envie de rentrer en France. J’avais un bon salaire là-bas mais pas fou non plus. Saint-Étienne était intéressé mais on n’a pas trouvé d’accord. À Lille, il fallait attendre le départ de Nolan Roux et, finalement, l’entraîneur Hervé Renard a préféré Junior Tallo qu’il avait eu en sélection. Les propositions se réduisaient pour moi et celle d'Umm Salal est arrivée. Je connaissais le Qatar car ils avaient racheté le PSG mais sinon je ne savais même pas où c’était précisément. Je suis allé sur place voir comment ça se passe et j’ai tout de suite kiffé. J’ai signé directement et je suis resté 7 ans au Qatar. J'ai évolué longtemps à Umm Salal, puis à Al-Shamal et Al-Mesaimeer, j'ai tourné à une moyenne d’un but tous les deux matchs. Je suis rentré en France début novembre, à la recherche d’un projet en France ou à nouveau au Qatar. "
Les premiers tacleurs, les derniers intercepteurs
14/11 21:06
Selon Opta, l'ASSE est le club de L2 qui a réussi le plus de tacles cette saison (68%), trois autres mal classés complétant le podium ; Dijon (66%), Nîmes (63%) et Niort (63%).
Sainté est de loin l'équipe qui a fait le moins d'interceptions (125), Metz étant le premier dans ce domaine (194).
Lanterne rouge au classement du fair-play (44 jaunes, 7 rouges), les indisciplinés protégés de Laurent Batlles ont commis 237 fautes (seul Caen en compte plus, 249).
Batlles toujours à la barre
14/11 19:34
Dans un communiqué, le club a confirmé Laurent Batlles et le triumvirat Soucasse - Rustem - Perrin dans ses fonctions :
"Face à la situation très préoccupante du club, une réunion s’est tenue ce lundi matin à la demande de Roland Romeyer, co-actionnaire du club et Président du Directoire, et à laquelle ont participé Jean-François Soucasse, Laurent Batlles, Loïc Perrin et Samuel Rustem.
Roland Romeyer a fait part de ses vives inquiétudes face au classement actuel de l’équipe professionnelle et a souhaité, qu’après analyses et discussions, lui soit exposé un plan d’action à court et moyen termes visant à redresser la situation.
Sur la base de ces échanges, au vu des engagements pris et du plan d’action déjà enclenché par le renforcement de la cellule de recrutement pour réaliser un mercato hivernal ambitieux, Roland Romeyer a réitéré sa confiance à la direction sportive en place.
Plus que jamais, les forces vives du club doivent être unies et solidaires pour assurer le redressement sportif de l’AS Saint-Étienne dès la reprise des compétitions."
Les Verts sur le podium !
14/11 10:19
Pas de fausse joie, notre équipe ne vient pas de récupérer les 16 points qui la séparent du podium de Ligue 2, mais le site Franceinfo Sport, à quelques jours de l’ouverture de la 22ème Coupe du Monde au Qatar, dresse la liste du nombre d’internationaux français sélectionnés par club et nous apprend que Saint-Etienne est, depuis 1904 et le premier match de l’équipe de France, le 3ème club « pourvoyeur » de sélectionnés pour notre pays.
L’ Olympique de Marseille avec 85 joueurs appelés à défendre le maillot tricolore est en tête, avec 14 unités de plus que Monaco, quand Sainté monte sur le podium, pour un joueur de plus que le voisin lyonnais…
Très « verte » dans les années 70, la sélection française l’est de moins en moins. Le dernier appelé stéphanois est Stéphane Ruffier en 2015 (3 sélections), succédant à Blaise Matuidi (photo, 84 sélections dont 3 pendant son passage à Sainté), Dimitri Payet (38 sélections, dont 3 en Vert), Josuha Guilavogui (7 sélections dont 3 en Vert) et Bafétimbi Gomis (12 sélections dont 4 en Vert), seuls joueurs verts à avoir porté le maillot bleu dans les années 2000. Loïc Perrin, sélectionné comme réserviste pour la Coupe du Monde 2014, n'a jamais pu honorer une première cape, à l'inverse d'un autre réserviste stéphanois lors de ce Mondial brésilien, Benoît Trémoulinas (5 sélections, mais aucune sous le maillot vert).
Hamouma contre les Verts ?
14/11 10:12
C'est ce que croit savoir la Pravda qui annonce ce matin la tenue d'un match amical Ajaccio-ASSE le 14 décembre prochain, soit 12 jours avant la reprise du championnat prévue le 26 décembre à Annecy.
C'est peu dire qu'on n'a pas hâte...
Bompard n'a pas le temps
14/11 08:37
Alexandre Bompard a réagi sur RTL à son tweet après le match de Rodez et à l'éventualité de devenir président de son club de coeur :
"C'était un message de fervent supporter. Je suis né à quelques centaines de mètres de Geoffroy-Guichard, je suis allé au stade quand j'avais 5 ans. Le petit garçon de la photo est vraiment très triste, comme je l'étais moi-même devant ma télévision. Je m'occupe de Carrefour, ça prend beaucoup de temps, c'est une belle maison qui prend 200% de mon temps. Pour s'occuper d'un club de football, il faut beaucoup de temps. Aujourd'hui je ne l'ai pas. Et aujourd'hui, ce dont a besoin Saint-Etienne c'est d'un beau projet, avec des gens qui s'en occupent à plein temps. Et aujourd'hui car la situation est sérieuse pour ne pas dire grave."
Les Verts bientôt en vacances
14/11 07:14
"L'effectif stéphanois reprendra le chemin de l'entraînement toute cette semaine avant un match amical vendredi face au GOAL FC, équipe rhodanienne de National 2" nous apprend aujourd'hui Le Progrès. "Les Verts seront ensuite libérés pour quasiment deux semaines de vacances, la reprise à l'Etrat étant programmée le jeudi 1er décembre."
Cabella ne nous oublie pas
14/11 07:01
Troisième meilleur joueur de la L1 cette saison (derrière Neymar et Lionel Messi) selon le classement de la Pravda, Rémy Cabella a marqué 3 buts et délivré 5 passes décisives cette saison en 9 matches disputés avec les Dogues.
Tout cœur avec le peuple vert 🙌🏻
— Remy Cabella (@RemyCabella) November 12, 2022
Une réunion de crise dans le bureau de Roro
14/11 06:47
Selon la dernière édition de la Pravda, une réunion de crise va se tenir dans le bureau de Roro ce lundi matin. Extraits.
"Jean-François Soucasse, Loïc Perrin, Samuel Rustem et Laurent Batlles sont attendus dans le bureau de leur président. Le fait qu'elle ait été ordonnée par Romeyer confirme son retour effectif à son poste de président du directoire de l'ASSE. L'inattendue dernière place des Verts l'aurait convaincu que sa reprise en main du club représentait la meilleure solution en cette période de crise ouverte.
Bien qu'exilé volontaire à Dubaï, Bernard Caïazzo aura également son mot à dire en tant que président du conseil de surveillance et coactionnaire majoritaire des Verts. Cela risque de freiner d'autant le processus de prise de décision. Pas de le bloquer. Plusieurs entraîneurs sur le marché ont déjà été sondés ou se sont proposés. Il en va ainsi de Patrice Garande, dont la candidature est appuyée par des proches de Romeyer, qui l'étudierait.
S'il la retient - ce qui est encore loin d'être acté -, Batlles, sous contrat jusqu'au 30 juin 2024, pourrait ne pas être le seul à être limogé. Soucasse pourrait servir de fusible. Mais il y a un obstacle financier : Batlles émarge à 35 000 € brut mensuels, Soucasse a des émoluments inférieurs (25 000 €) mais disposerait d'un parachute doré estimé à 600 000 €. De plus, l'ancien Toulousain se révèle être un coriace négociateur."
Veretout et Payet à la fête
13/11 23:16
Mené 2-1 à Monaco en match de clôture de la 15e journée de L1, l'OM s'est imposé 3-2 suite à l'entrée en jeu de Dimitri Payet, auteur de deux passes décisives : la première à la 83e minute pour Jordan Veretout, la seconde à la 98e sur coup franc.
M'Vila et Moukoudi se quittent bons amis et avertis
13/11 21:54
Harold Moukoudi, qui avait remporté jusqu'ici tous ses matches avec l'AEK Athènes (2e du championnat grec) se satisfera du nul et vierge obtenu ce soir par son équipe sur le terrain de l'Olympiakos, son plus proche poursuivant qui reste à 4 longueurs.
Comme son ancien coéquipier stéphanois Yann M'Vila, le défenseur central camerounais a joué l'intégralité de la rencontre et a mangé une biscotte sous les yeux de Panagiotis Retsos (resté sur le banc) et de Pape Abou Cissé (relégué dans dans les tribunes).
Les Chamois y croient
13/11 21:31
Soulagé d'avoir cédé aux Verts sa place de lanterne rouge juste avant la trêve internationale, Niort croit dur comme fer en ses chances de maintien en L2, comme l'attestent les propos tenus par le défenseur central des Chamois Bryan Passi dans Le Courrier de l'Ouest.
"On a un peu de déception, d'avoir été tenu en échec vu la maîtrise dont on a fait preuve. On retient surtout qu’on a fait du jeu, montré de l’engagement, on s’est procuré des occasions. Et c’est très encourageant pour la suite. Il nous a manqué peu de chance en première mi-temps, cette chance qu’on n’a pas quand on est derniers. Les Nîmois ont deux occasions et sur celle où ils marquent, le ballon tape trois joueurs de chez nous avant de repartir dans l’autre sens.
Mais on a vraiment livré une belle prestation, on a eu énormément d’occasions, on a délivré énormément de centres. On est proches de ce qu’on veut réaliser. Il nous manque un peu de régularité. Il faut qu’on arrive à trouver une constance dans nos performances. Si on joue tous les matches comme ça sur la deuxième partie de championnat, il est certain que ça va tourner. Et on va continuer à avancer. On n’est pas loin, on n’est vraiment pas loin !
La saison dernière, les joueurs avaient connu les barrages, beaucoup étaient conscients de la difficulté de se maintenir Cette année, le groupe a énormément changé, il y a beaucoup de nouveaux joueurs, ils commencent à prendre conscience de l’ampleur de la tâche. Quand on voit des écuries comme Saint-Etienne qui galèrent, Dijon… Seulement 15 matches ont été joués. On a encore le temps de prendre beaucoup de points. Tout le monde peut battre tout le monde."
Sidibé, c'est du but !
13/11 20:01
Si l'équipe première aura été incapable de claquer le moindre pion dans le Chaudron en 180 minutes contre Rodez, Abdoulaye Sidibé a marqué hier à Chambéry un superbe pion avec la réserve (tenue en échec 1-1 lors de la 8e journée de N3).
— COMPIL42 (@Compil42) November 13, 2022
Un audit qui irrite
13/11 19:29
Proche de Roro, ex-préparateur physique des pros et désormais directeur de la cellule d'aide à la performance, Thierry Cotte mène selon Le Progrès un audit qui irrite au centre Robert-Herbin
"Les coachs du centre de formation ne savent pas de quoi leur avenir sera fait au-delà de la saison en cours, alors que certains bruits de couloir évoquent déjà des noms pour leur succéder. Condamnés à travailler avec des groupes toujours plus jeunes, ceux-ci, comme d’autres salariés, doivent également composer avec la mise en place, depuis le début de la saison, d’un audit chapeauté par Thierry Cotte. Une supervision du travail qui fait grincer des dents au centre de formation."
Krasso toujours leader mais partageur
13/11 19:07
C'est une première dans l'histoire du football professionnel à ce stade de la saison (15 journées disputées) : une lanterne rouge (l'ASSE) a dans ses rangs un joueur (Jean-Philippe Krasso) qui est à la fois le meilleur buteur et le meilleur passeur de son championnat.
Le numéro 17 des Verts partage désormais son statut de meilleur réalisateur avec Ibrahima Sissoko. L'attaquant sochalien, que Sainté a cherché vainement à attirer lors du dernier mercato, a en effect claqué son 8e pion hier contre Bastia.
L'international ivoirien de l'ASSE a délivré quatre passes décisives. Personne n'a fait mieux mais trois autres joueurs ont été aussi généreux : le Messin Georges Mikautadze, le Lavallois Kader N'Chobi et le Bastiais Miguel Alfarela.