Consultant du grand quotidien belge Le Soir pendant cette Coupe du Monde, Jean-Michel Larqué distribue les tacles depuis le début de la compétition. Sa dernière chronique en est l'illustration. Extraits.

"Je connais très bien Arsène Wenger qui est un ami. Il y a dans ses paroles de dire que “les équipes prêtes mentalement ne se sont pas occupées de politique”, le discours insupportable de la Fifa. Arsène Wenger reprend tout simplement la communication de la Fifa, y compris celle de Noël Le Graël, le président de la Fédération française, qui dit qu’un joueur est là pour jouer et non pour penser. Si tous ces gens voulaient réduire les footballeurs à des poulets sans tête, ils ne s’y prendraient pas autrement.

Désolé de prendre un exemple personnel, mais j’ai pu mener une carrière universitaire tout en étant footballeur professionnel. L’un n’a pas empêché l’autre. Et vice versa. De temps en temps, même dans le football, c’est bien que la tête fonctionne. Pour en revenir aux propos de Wenger, je ne pense pas que réfléchir prenne de l’énergie aux sportifs. C’est une nouvelle preuve que les gens de la Fifa sont dans le déni. Là-bas, on véhicule l’idée qu’un footballeur doit être des jambes sans cerveau. C’est inacceptable."

Louis Pama était de retour (Photo : site officiel ASSE)

Les U16 de Kevin De Jesus, exempts en championnat, recevaient hier, à l'Etrat, en match amical, les U18 de l'International Center of European Football Academy, une académie de football basée sur les rives du lac Léman, à Publier exactement entre Evian et Thonon. Les Verts avaient déjà rencontré cette équipe le 5 mars dernier (victoire 3-1). Cette même Académie avait fait match nul (2-2), la semaine dernière, contre les vilains. C'était l'occasion pour Kevin De Jesus de faire tourner son effectif, de donner du temps de jeu à ses joueurs, et de permettre à Enzo Mayilla, suspendu en compétition officielle, de conserver le rythme de la compétition.

C'est Louis Pama, retrouvant les terrains après une longue absence, qui ouvrait le score dès la 1ère minute sur une passe d'Enzo Mayilla. 
Jawad Bouderbane, qui avait joué 28 minutes (et marqué) le matin avec les U19 contre Blagnac, doublait le score à la 33ème, bien servi par Albion Jetishi.  Les Verts menaient donc 2-0 au repos. 
C'est ensuite Enzo Mayilla qui inscrivait le 3ème, à la 65ème, de la tête après un bon travail de Bradley Ruiz. Les Académiciens réussissaient à réduire l'écart à la 67ème.
Quasiment sur l'engagement, Enzo Mayilla, encore lui, récupérait une talonnade précise de Malo Poble pour marquer le 4ème à la 68ème.
Il récidivait quelques minutes plus tard, bien servi par Noam Fajr, permettant aux Verts de s'imposer sur le large score de 5 à 1. 

La composition : Masse (U15) - Ben Rahem (U16), Ali Ahamada (U17), Tenniche (U18), Ruiz (U16) - joueur à l'essai, Tatuszka (U16), Jetishi (U18) (Fajr (U17), 60ème) - Bouderbane (U18) (Poble (U16), 45ème), Pama (U18) (Venière-Jusseron (U17), 45ème), Mayilla (U17)

Ce dimanche 11 Décembre verra l’entrée en lice des jeunes Verts dans l’édition 2022-2023 de la 69^ème Coupe Gambardella (l’équivalent de la Coupe de France pour les seniors).

A l’occasion de ces 64^ème de finale, l’équipe coachée par Jean-Luc Dogon, se déplacera chez le voisin Clermont Foot 63, actuel 10^ème de la poule B en U19 National (15 points).

L’an passé, l’aventure s’était arrêtée dès ce niveau de compétition. Les  Verts, tenants du titre, puisque vainqueurs de l’édition 2019 (notre photo) (pas de gagnant en 2020 et 2021, en raison de la pandémie), avaient chuté face au futur vainqueur de l’épreuve (Asse-Lyon 1-2).

On rappellera que notre club compte 4 victoires dans l’épreuve pour 10 finales disputées. Victorieux en 1963,1970, 1998, 2019, finalistes en 1958, 1964, 1971,1999, 2011, 2012.

La génération 2005-2006 ajoutera- t-elle une ligne au riche palmarès stéphanois ?

Première réponse dimanche et, on l’espère, au soir du 29 Avril 2023.

Sans club depuis son cuisant échec chez les Verts, Claude Puel a parlé des Bleus ce soir sur Sud Radio. Extraits.

"Notre première mi-temps contre la Pologne a été insuffisante. On s’en sort bien car on ouvre le score contre le cours du jeu. Kylian Mbappé est le Monsieur Plus de cette équipe, encore faut-il qu’elle soit homogène, qu’elle soit solide, qu’elle soit entreprenante, ce qui a été le cas. Kylian Mbappé bonifie ce collectif, donne confiance à ce collectif. Même quand il n’est pas trop bien, Mbappé peut faire la différence et il la fait. On est dépendant de Kylian, tous les adversaires nous l’envient.

Les Bleus font plaisir à voir parce que c’est une équipe qui se donne, qui lutte, qui réagit, qui a du caractère et qui a un bonhomme au-dessus de tout le monde et qui valorise ce collectif. Cette équipe de France fait plaisir car c’est une équipe qui se bat, qui est solidaire, qui donne tout. Même quand elle est dans des moments difficiles, elle ne périclite pas, elle se reprend et elle s’impose. Didier a trouvé l’équilibre pour cette équipe.

On est compétitif en reculant Griezmann dans un nouveau rôle. Théo Hernandez, qui a remplacé son frère blessé, donne finalement beaucoup plus d’élan offensif et d’équilibre général dans l’équipe. Pour le moment les planètes sont alignées. Le seul petit bémol, c’est qu’on n’a pas un fond sur le banc. On n’a beaucoup de techniciens sur le banc, on n’a pas beaucoup de créateurs comme Griezmann au milieu. On a beaucoup de joueurs de devoir, des milieux défensifs et des défenseurs centraux mais pas des joueurs qui peuvent avoir l’étincelle pour faire la différence.

Notre équipe n’est pas loin de son maximum, de son meilleur niveau. Moi ce qui me fait un petit peu peur, c’est si elle a besoin de renfort, d’un élément du banc avec assez de qualité technique, assez de créativité pour aller forcer une décision. On est armé pour renforcer la sécurité si l’équipe est en train de mener mais pour faire la différence. Même Coman, qui est peut-être le plus à-même de faire des différences par ses percussions, n’a pas démontré contre la Tunisie ses meilleures dispositions.

L’équipe d’Angleterre, qu’on va affronter en quart, a un banc mieux fourni, plus qualitatif, avec trois ou quatre joueurs capables de rentrer et de faire des étincelles, d’amener un plus à cette équipe. Nous ne les avons pas, nos meilleurs éléments créatifs sont sur le terrain. Je pense que l’Angleterre va jouer avec un bloc bas. La France aime également jouer dans ce dispositif pour prendre les espaces avec Kylian et Dembele notamment. La première équipe qui va marquer va sûrement prendre l’ascendant. Il faudra marquer les premiers, pour moi le match va se jouer là-dessus.

Les Saka, les Rashford, les Bellingham au milieu, les Mount, Kane, Foden, Grealish, Maddison… Ça fait beaucoup d’éléments offensifs, beaucoup de joueurs avec des pieds, qui sont créatifs, capables de donner des dernières passes, de dribbler, de faire des différences. Nous, au milieu, on a des bons joueurs, des récupérateurs, on a quelques animateurs. Mais à part Griezmann qui apporte sa touche technique et met de la fluidité dans le jeu, on n’a pas d’autre milieu qui est capable d’être créatif.

On a une équipe type séduisante, qui a du caractère, qui a pris beaucoup de confiance et qui compte un élément au-dessus de tous les autres. Mais il faut être préservé des blessures, des fatigues musculaires et qu’on n’ait pas besoin en fin de match de faire rentrer des joueurs pour faire la différence. J’espère me tromper…"

Ancien adjoint de Galette, Alain Blachon regrette dans Le Progrès l'époque où l'ASSE avait a sa tête un vrai président respecté et respectable...

"Aujourd’hui, l’équipe est en perdition. Ce n’est plus la technique qui parle, c’est la tête. L’équipe a besoin de quelqu’un qui remobilise les troupes. Un président comme André Laurent, quand il rentrait dans le vestiaire, les joueurs savaient que ça allait chauffer et personne ne bougeait une oreille. Après lui, il y a eu des présidents, qui, quand ils descendaient voir les joueurs, on savait d’emblée que ça n’allait pas produire l’effet escompté (rires) "

Séléctionneur de l'équipe marocaine qui va défier l'Espagne demain en 8e de finale de Coupe du monde, Walid Regragui a confié à So Foot qu'il s'était inspiré de deux anciens entraîneurs stéphanois.

"Dans ce métier, on n’invente rien, on reproduit ce que les autres font en essayant d’apporter sa touche personnelle.  Je suis allé voir Rudi Garcia quand il exerçait à la Roma, pour observer comment il travaille. Je me suis inspiré de Rolland Courbis pour mes causeries, du temps passé avec Alain Giresse, Robert Nouzaret, Dominique Bijotat…"

Aussi sympathique en tant que consultant pour TF1 au Mondial qu'il est exaspérant sur le banc, l'ancien acolyte de Jean-Guy Wallemme valide dans Ouest-France le travail de celui qu'il a eu sous ses ordres à Corbeil-Essonne et qui a succédé à Vahid Halilhodzic sur le banc des Lions de l'Atlas.

"Walid mérite ce qui lui arrive. En allant observer la 3e équipe junior, je vois un attaquant rapide, élégant, technique, je demande : "Mais qu’est-ce qu’il fait dans la troisième équipe ?" Je le prends avec moi avec la Une en DH, il devient titulaire et on monte en CFA2. C’est un garçon intelligent. Je pense qu’il a un sens inné de la psychologie, il sait gérer les individus et le collectif. Je pense qu’il parle vrai, il dit les choses, y compris individuellement à ses joueurs. C’est inné."

Abderraouf Guechi, auteur d’un doublé.

Invaincus depuis 5 journées, les Verts espéraient profiter de la réception du dernier Blagnac (8 points) pour renouer avec la victoire, après 2 nuls face aux clubs Corses d’Ajaccio (0-0) et Bastia (3-3).

Dominateurs en première mi-temps, les protégés de Jean-Luc Dogon trouvent la faille à la 23^ème minute, avec une première réalisation d’Abderraouf Guechi (1-0). Malgré de nombreuses occasions, c’est seulement avec 2 buts d’avance que se termine la première mi-temps, et la réalisation de Noa Benramdane (43^ème, 2-0) 

L’entame de la seconde période, voit les jeunes Verts se faire prendre à défaut et concéder une réduction du score évitable (51^ème, 2-1)

L’espoir ne va durer que 4 petites minutes pour Blagnac, le temps de concéder un pénalty, que transforme, sans trembler, Abderraouf Guechi, qui signe au passage un doublé et son 4^ème but de la saison (55^ème, 3-1). Continuant à se créer des situations offensives, les stéphanois vont donner un peu plus d’ampleur au score, en marquant par deux fois, dans les dernières minutes, avec des buts signés des « entrants » Beni Seda M Fukumoko (82^ème, 4-1) et Jawad Bouderbane (86^ème, 5-1).

Avec cette victoire, les Verts (6^ème, 23 points) restent au contact des premiers (6 points de retard sur le leader Montpellier). La compétition reprendra mi -janvier, avec un déplacement chez le 8^ème, Colomiers (20 points).

Composition :  Boustouler – Benramdane, Bladi, Makhloufi, M Bemba (Kinunga 83^ème) – N Gongolo (Jetishi 82^ème), Meyer, Mouton – Kies (Bouderbane 62^ème), Guechi, N Joya N Gapout (Seda Mfukumoko 58^ème ) Non entrés en jeu : Houngbo-Civier

Buts : Guechi (23^ème, 55^ème), Benramadane (43^ème), Seda M Fukumoko (82^ème), Bouderbane (86^ème)

La réaction de Jean-Luc Dogon : "On a été plutôt sérieux, on a eu beaucoup d’occasions en première mi-temps. Il y avait moyen de mener sur un score plus large. On n’a pas fait un début top en seconde période, on a encore fait 2,3 petites erreurs défensives que l’on doit gommer. Au-delà de ça on a vu des choses intéressantes offensivement, on a quand même réussi à marquer 5 fois. C’est plus l’aspect défensif où on doit être plus rigoureux. Avant la coupure, ils nous restent le match de Gambardella, qui va concerner les générations 2005 et 2006."

Loevan Charros, auteur du 2ème but

Jean-Philippe Primard étant malade, c'est Frédéric Dugand, habituel coach des U14 qui le remplaçait sur le banc des U15. L'on savait que ce match ne serait pas une sinécure face à une bonne équipe de Oullins qui restait sur un large succès à Bourg en Bresse et qui occupait la 4ème place au classement, à 6 points du leader stéphanois. Le match nul obtenu par les Verts (2-2) n'en a que plus de valeur.

Ce sont les Verts qui ont ouvert la marque par Brandon Nativoha, mais les Oullinois égalisaient avant le repos.
Les Verts reprenaient l'avantage dès le début de la seconde période par Loevan Charros, à la réception d'un centre en retrait de Tom Teillol. Oullins égalisait de nouveau avant de pousser en fin de match. Mais la défense stéphanoise veillait, à l'image du gardien Alexis Colombet qui stoppait un penalty, permettant à son équipe de repartir avec un match nul assez heureux qui permet aux vilains de repasser en tête du classement. 

La composition :  Colombet - Favier (Cros, 39ème), Mical, N.Mouton, Granier - Eymard, Charros, Nativoha - Ploton (N.Moulin, 41ème), Patry (Chakroun, 41ème), Teillol. 

Quant aux U14, coachés aujourd'hui par Philippe Durieu, ils se sont inclinés par 2 à 1.
La composition : Bouyahiaoui - Akil, Jolivet (Bagelli, 23ème), Lengi, Marliac - Lebrun, Ngindu (Shabani Pont, 23ème, Ducreux 60ème), Mallard - Castro, Royet, Piskor.

Les U13, qui ne jouent que des rencontres amicales, après avoir battu les vilains (1-0) en octobre à l'Etrat, se déplaçaient outre A47 pour le match retour. Ils ont obtenu un nul 2-2, découvrant ainsi la saveur du derby.

Patrick Moreau, sûrement satisfait de ses jeunes.

Pour les U17, c'était le début de la phase retour du championnat avec LE match au sommet en terre monégasque qui voyait s'affronter le leader asémiste et son suivant immédiat l'ASSE, bien calé dans sa roue à un point au classement. Au match aller, les Verts l'avaient emporté sur le petit score de 1 à 0, mais ayant perdu quelques points en route (contre Grenoble, l'OGC Nice, Castelnau le Crès), ils se trouvaient aujourd'hui dans la peau du challenger. Un challenger pas inhibé par l'ampleur de la tâche, et ce, malgré l'absence du buteur Enzo Mayilla, suspendu, un challenger qui l'a emporté avec brio sur le large score de 5 à 1, qui lui permet de voir arriver la trêve avec le doux sentiment du devoir accompli. 

Patrick Moreau alignait une équipe  "traditionnelle", mais il devait faire avec les absences de Enzo Mayilla et Rayan Boukadida, blessé la semaine dernière, une équipe jeune avec, dans l'équipe de départ, trois 2007 (Helmi Ben Tiba, Luan Gadegbeku et Axel Dodote) et un 2008 (Djylian N'Guessan). Le début du match ressemblait à un round d'observation lorsque, sur une accélération, Helmi Ben Tiba mettait à mal la défense monégasque et obtenait un penalty que Djylian N'Guessan transformait en deux temps. (0-1, 28ème).
Dix minutes plus tard, Ewan Hornech, sur son côté gauche débordait et offrait la balle du 2-0 à Djylian N'Guessan qui ne se privait pas de réaliser le doublé. (0-2, 38ème).
Ce n'était pas fini, il fallait battre le fer quand il était chaud. Suivant cet adage, Samy Achour faisait son numéro côté droit pour enfoncer le clou avant la pause. (0-3, 40ème).

On peut imaginer le discours de Patrick Moreau durant le repos : ne pas s'enflammer, garder sérieux et concentration, maintenir la pression. Les Verts, en bons élèves, allaient suivre ces consignes, et Yanis Mimoun, dès la reprise, d'une frappe magnifique dans la lucarne, évitait au gardien du stade local le nettoyage des cages. (0-4, 47ème).
Patrick Moreau faisait des rotations, permettant à Quentin Prud'homme, Moussa Sissoko et Romain Lunetta d'entrer dans un match sûrement plaisant à jouer. Les Monégasques, sûrement sonnés, réagissaient néanmoins et réduisaient l'écart d'une tête de Pape Cabral consécutive à un coup franc. (1-4, 69ème).
Mais les Stéphanois tenaient à avoir le dernier mot, à l'image de Samy Achour, dont la remarquable frappe de loin faisait mouche, douchant par là-même les espoirs monégasques d'une remontada improbable. (1-5, 71ème). Il ne restait plus qu'à rester vigilant jusqu'au coup de sifflet final qui mettait un terme à une rencontre aboutie de la part des Verts, une rencontre qui risque bien d'être la rencontre référence pour les échéances à venir.
Au classement, alors que la trêve arrive, l'ASSE pointe en tête devançant le rival du jour de deux points alors que l'OGC Nice pointe à la troisième place à trois petits points. Rien n'est donc fait. Espérons que les promesses de cette 14ème journée ne resteront pas lettre morte. 

La composition : Sabathié - Achour, Pedro, Gallo, Hornech - Fernandes, Dodote (Sissoko, 56ème), Mimoun (Lunetta, 66ème) - Ben Tiba, N'Guessan (Prud'homme, 52ème), Gadegbeku. 

Jacques Dutronc l'a clamé avant nous, mais cette saison plus que jamais on aime les filles.

Celles de Laurent Mortel en particulier qui continuent à redorer notre blason, et qui ont accompli en ce début d'après-midi l'exploit de remporter leur 10ème victoire consécutive en championnat lors de la 10ème journée du groupe B de D2.

Grâce à Blanchard, De Priest, Caputo, Browne et Marty elles ont croqué Montauban (4ème) 5-0 et continuent leur course en tête.

La Dépêche du Midi revient, ce matin, sur le match que les Montalbanaises vont livrer contre les Vertes à 13 heures à l'Etivalière : 

"Si les Verts ont mis leur lanterne en veilleuse depuis belle lurette, les filles de de l’ASSE ont pris brillamment le relais dans leur championnat de D2 avec, au bout de la lunette, une possibilité d’un retour éclair à la Division 1. Et les chiffres de la formation de Jérôme Bonnet (NDLR : petite coquille du quotidien régional qui veut sûrement parler de Laurent Mortel) doivent faire froid dans le dos du staff montalbanais : leader de la poule B, 9 matchs, 9 victoires, 29 buts marqués (1er rang, 3 encaissés (2e place), tout roule pour les anciennes pensionnaires de la D1. Soraya Belkadi ne va assurément pas s’arrêter à cette première vision d’une situation lunaire : elle a dû remarquer sans grande difficulté que les Stéphanoises ont amélioré leurs statistiques sur quelques matchs où les défenses adverses étaient venues à Salif Keita les mains dans les poches : Nîmes (10-0), Yzeure (6–0), Clermont (6-0, ou encore ce déplacement sur la Côte d’Azur où les cadeaux de bienvenue étaient de circonstances (1-7). L’ancienne internationale s’attardera sans doute un peu plus sur ce succès récent des Vertes à domicile devant Le Puy (1-0) ; certes à Salif Keita, le danger vient de partout : Peyron de Priest (1ère 8 buts), Jésus Laury (7 buts), Cindy Caputo (4), Anaëlle Anglais et Manon Blanchard (3) ou encore Phoenela Browne (3)…. 

Rien n’effraie l’ancienne internationale dont l’expérience de technicienne à ce niveau commence à porter ses fruits : les résultats s’enchaînent, le groupe a su resserrer la garde et réussit des performances de choix, justifiant pleinement sa 4e place derrière les trois pros, Saint-Étienne, OM, Nice… La progression est là, les résultats suivent, et le plaisir de travailler ensemble semble être un dénominateur commun à la réussite. Face à cette grosse pointure, les coéquipières de Clhoé Mouly et Charlotte Fromantin ont la possibilité de monter le curseur, de croire un peu plus en leur étoile plutôt scintillante. Pour l’exploit ? La peur n’empêche pas le danger, autant alors entrer sur le rectangle vert de Saint-Étienne avec le cœur bien trempé, les jambes solidement accrochées au sol ; un défi ? Oui, mais un challenge si beau à relever : essayer de faire fléchir les Stéphanoises pour la première fois. Chiche !"

Comme l'indique le site de la SaintéLyon, c'est sans surprise Dieu qui a porté son équipe lors du relais sur 78km cette nuit.

Placé en premier, Loïc Perrin est en effet arrivé après 1h35 de course et 17km (à 10,8km/h) en 26ème position au moment de passer le relais à Jérémy Clément qui a fini sa portion de course à la 48ème place (à 7,3 km/h). Ce dernier a transmis à François Clerc qui a transmis à la 61ème place (8,8 km/h) à Govou, qui, vilain jusqu'au bout de la frontale, a franchi la ligne àla 113ème place (7,3km/h).

Le buteur du jour, Edmilson Correia

Avec les expulsions de Beres Owusu et de Bryan Djile Nokoué, la semaine dernière contre Hauts Lyonnais, c’est une équipe réserve très jeune qui a affronté l’équipe de Lyon-La Duchère ce samedi après-midi .

Pas ou peu perturbés dans le jeu, nos réservistes réalisent une bonne entame de match, multipliant les occasions. Ce sont Darnell Bile, Edmilson Correia, Jibril Othman et encore Edmilson Correia qui sont prêts d'ouvrir le score, mais face à de solides “Vilains Bis”, ils n’y parviennent pas. La mi-temps est sifflée sur un score nul et vierge.

De retour des vestiaires les Verts repartent avec les mêmes dispositions. Malheureusement suite une perte de balle évitable, La Duchère ouvre le score sur une belle frappe. (ASSE-La Duchère : 0-1, 54ème). La physionomie du match change alors et ce sont les visiteurs qui se montrent de plus en plus dangereux. Le score ne change pas grâce, en particulier, à de multiples interventions du gardien Nabil Ouennas, en réussite pour son deuxième match d’affilée avec la réserve.

Rassuré par son dernier rempart, l’équipe reprend le jeu à son compte. Après les changements effectués par Razik Nedder afin de dynamiser l’équipe, ce sont Kenzo Kies et Youssef N’Joya N'Gapout qui mettent la pression sur La Duchère. Les attaques se précisent et sur l’une d’elles Edmilson Correia trouve l'ouverture dans la défense adverse. (ASSE-La Duchère : 1-1, 79ème).

Malgré une bataille âpre durant les 10 dernières minutes du match, le score n’évoluera plus. La réserve termine son dernier match à domicile avant la trêve sur un match nul. Au classement, les Verts restent en 3ème position avant d'aller défier la lanterne rouge, Montluçon Football, sur ses terres samedi prochain, à 18 heures.  Ils croiseront sur leur route un ancien du Centre de Formation de l'ASSE, Jonathan Perot (génération 1987)

ASSE - Lyon-La Duchère : 1-1 (Mt : 0-0)
Composition : Ouennas - N'Zuzi, Maïga, Ah. Sidibé, Calodat (75e J. Mouton - Sahraoui (65e Bladi), Fall, Amougou (75e N'Joya N'Gapout) - Edmilson Correia, Bile, Othman (61e Kies)
Buts : Sanogo pour La Duchère, Edmilson Correia pour l'ASSE

La réaction de Razik Nedder : “Ce résultat nul est tout de même rageant, malgré le fait d’avoir été mené, on avait à cœur de bien faire pour la dernière à L’Etrat. On a fait 25 à 30 minutes de jeu d’un très bon niveau, et l’on doit ouvrir le score. J’ai trouvé l’équipe en difficulté à la fin de la première mi-temps. Notre jeune équipe découvre encore l’intensité de la réserve qui n’est pas la même que dans leurs championnats. On reprend bien la seconde mi-temps mais on se fait punir sur une sortie de balle mal négociée. Nous avons eu une dizaine de minutes de flottement avant de reprendre le fil du match. Cela nous a permis de revenir au score. Je suis tout de même satisfait notamment des trois petits au milieu qui ont su se trouver dans le jeu. Ce sont de vrais joueurs de foot et je me régale avec eux malgré les déficits physiques dans le cœur du jeu. On attend beaucoup de très jeunes joueurs. Aujourd’hui j’ai 10 garçons U19 et U17 qui ont participé à la rencontre. Cela n’est pas anodin. Il nous manque quelques joueurs matures pour être plus compétitif. Nous avons encore un match important avant la trève la semaine prochaine à Montluçon”

Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2024 et prêté sans option d'achat à Leganés (L2 espagnole) cette saison, Yvan Neyou n'a joué que 62 minutes depuis qu'il a rejoint le club dont l'actuel latéral stéphanois Sergi Palencia a défendu les couleurs de septembre 2020 à juin 2022.

S'il est entré en jeu contre Eibar et Las Palmas en septembre, contre Carthagène et Malaga en octobre et contre Grenade le week-end dernier, le milieu de terrain camerounais de 25 ans est encore resté sur le banc hier lors du nul et vierge de son équipe contre la réserve de Villarreal.

Ancien défenseur des Verts et ex-international polonais, Damien Perquis évoque dans la dernière édition de Sud-Ouest le 8e de finale de Coupe du monde programmé ce dimanche à 16h00. Extraits.

"L'équipe polonaise veut d'abord bien défendre, ne pas prendre de but, et jouer les contres. On ne peut pas dire qu'ils font comme ils peuvent, vu les joueurs à disposition. Zielinski passe son temps à défendre alors qu'il a besoin d'avoir le ballon dans les pieds, idem pour Cash alors que c'est un super contre-attaquant. C'est frustrant ! Zielinski a besoin du ballon pour faire des différences dans les dernières passes et peser dans la construction. Il ne peut pas montrer son talent car le plan de jeu ne lui permet pas de s'exprimer.

Lewandowski est la star mais il ne peut pas porter la sélection à lui tout seul. On ne peut pas lui demander de dribbler les dix joueurs adverses et de marquer. J'aime beaucoup le central gauche Kiwior, c'est le futur de la défense, un très bon joueur, intelligent. Szczesny, je l'ai toujours considéré comme un gardien hyperfiable, ses performances ne me surprennent pas du tout. Attention aux coups de pied arrêtés polonais, ils les frappent bien et ont de bons joueurs de tête."

Pourvu qu'ils ne les tirent pas aussi bien que Juju pour Damien...

Dernier match de championnat de l'année 2022 pour les filles de l'ASSE qui reçoivent Montauban dimanche 4 Décembre à 13h à l'Etivallière.

Les Vertes peuvent ainsi obtenir une 10ème victoire consécutive cette saison et passer sereinement les fêtes de fin d'année en tête du championnat.

Même si elles étaient proches de partager les points lors du dernier match à Thonon (pénalty arrêté dans les arrêts de jeu), les Amazones font figure de favorites dans ce championnat. Nul doute que les montalbanaises, 4ème du classement et invaincues lors de ses 4 derniers matchs de championnat, voudront accrocher le leader sur ses terres.

En espérant une victoire de nos Vertes pour préparer au mieux THE rendez-vous de début 2023, le choc face à Marseille.

ASSE - Montauban 

Dimanche 5 Décembre - 13h

Stade Salif Keita - L'Etivallière

William Saliba, qui a joué 42 minutes mercredi contre la Tunisie lors de son 8e match avec les Bleus, a arboré hier comme Kylian Mbappé un maillot vert. Celui de l'AS Bondy (93), premier club amateur des deux joueurs qui défieront demain à 16h00 la Pologne en huitième de finale de Coupe du Monde.

"Nous sommes très content d'organiser Investopia à Dubaï les 7 et 8 décembre. Tous les clubs, toutes les Ligues seront représentés à cet évènement lié au sport, les gens viendront de toute la planète football" avait déclaré Bernard Caïazzo à la mi-octobre. "Par exemple tous les clubs espagnols viendront, tous les présidents des clubs espagnols seront là, ils organiseront leur assemblée générale à Dubaï" avait ajouté le co-président de l'ASSE.

Mais le Real Madrid et le Barça ont fait savoir ce mercredi qu'ils boycotteraient ce voyage au Emirats Arabes Unis. Comme le rapporte OK Diaro, ils reprochent au président de la Liga Javier Tebes d'avoir manigancé avec notre inénarrable Nanard une convocation dont ils n'ont été informés que la semaine dernière. Le media espagnol qualifie l'évènement vanté par le dirigeant stéphanois comme un "congrès coûteux et sans importance" et ajoute qu'aucun club de Premier League et de la Bundesliga n'y assistera.

A défaut de parader devant les cadors du football mondial, Nanard se consolera sans doute avec son ami Waldemar Kita, qui s'est confié ce samedi à Presse-Océan.

"J'ai vécu en Pologne jusqu’à 15 ans. Mais à titre personnel je suis contre la double nationalité. et je ne suis que Français. Déjà, je suis pour le football parce que j’adore ce sport. À un moment, il faut qu’on comprenne que j’aime le jeu. Après, je suis pour la France.  Demain la France va gagner 2-0 ou 3-0. Elle est beaucoup plus solide dans tous les compartiments du jeu.

Je vais regarder ce match chez moi, tranquillement. On m’a proposé d’aller le voir mais j’ai beaucoup de travail. Je suis très pris. Au Qatar, j’ai vu trois matches : Arabie saoudite – Argentine, Pologne-Mexique et FranceèAustralie. Je vais peut-être y retourner car une réunion est organisée prochainement à Dubaï par Bernard Caïazzo."

Au lendemain de la nomination de Benjamin Guy au poste de préparateur physique des Verts, l'entraîneur adjoint du FC Annecy Rémi Dru s'est confié hier soir au Dauphiné Libéré. Extraits.

"On a repris l'entraînement ce vendredi matin sans Phliponeau, Spano, Mouanga (blessés au genou) ni Farade, dont la cheville va mieux et qui reprendra bientôt la course. On a trois semaines de préparation, cette période n'est pas évidente.  Il faut à la fois être prêt à jouer rapidement - dès la réception de Saint-Etienne qui marquera la reprise du championnat - et tenir jusqu’en juin.

Nos bonnes performances au mois de novembre font qu'on est est parti en vacances plus légers, maintenant il faudra toujours être hors de la zone rouge début juin. On a retrouvé de la fraîcheur mais on était plutôt bien quand on a fini avec notre victoire contre Sochaux et notre nul à Caen. On s'est également qualifié pour les 32èmes de finale de Coupe de France. On est tous focus sur l’objectif maintien, les joueurs, le staff et tout le club.

Dès lundi on va filer en Espagne, près de Gérone, au nord de Barcelone, où ça va être assez costaud. L’idée était de se donner des garanties pendant la préparation. On a un seul terrain en herbe, donc quand on double les séances à cette période de l’année dans notre région c’est compliqué. On aura de bonnes infrastructures et on préservera notre terrain car on est un peu justes ici."

Comptant actuellement 5 points d'avance sur la lanterne rouge stéphanoise, les Hauts-Savoyards ont calé 3 matches amicaux avant l'importante rencontre de la 16e journée programmée le jour de la Saint-Etienne à 17h00 : le 10 décembre en Espagne (sans doute contre Brentford), le 17 décembre contre Grenoble à Saint-Marcellin (Isère) et le 21 décembre contre le Servette.Genève à Divonne-les-Bains (Ain).

Faisant équipe avec Loïc Perrin, Jérémy Clément et François Clerc la nuit prochaine pour la SaintéLyon, Sidney Govou a évoqué la situation actuelle des Verts dans 20 Minutes.

"Ce sont mes meilleurs ennemis mais je n’ai jamais détesté de joueurs stéphanois. J’ai toujours été plus chambreur que violent sur le terrain. D’ailleurs, François, Jérémy ou Bafé Gomis ont toujours été des amis, même quand ils n'étaient pas à l’OL mais à l’ASSE. Ce n’est pas parce qu’on était amis que je risquais de lever le pied face à eux, c'était presque le contraire (sourire). Aujourd’hui, je suis peiné de voir ce que vit Sainté en Ligue 2. D’ailleurs, ceux qui se réjouissent qu’il n’y ait pas de derby en L1 cette saison n’aiment pas le football."

Nouveau préparateur physique des Verts, Benjamin Guy s'était confié au Bien Public il y a deux ans et demi quand il officiait au DFCO. Extraits.

"La préparation physique est en perpétuel mouvement. Je lis les revues spécialisées fréquemment, je recherche les nouveautés pour essayer de les appliquer. J'aime incorporer dans mon travail une partie ludique ou de compétition entre joueurs. En construisant un exercice, je me pose la question : est-ce que j'aimerais faire cette séance ? Après les matches, j'aime bien aller boire une binouze, peu importe le résultat."

Jérémy Clément, qui s'apprête à faire la SaintéLyon, se confie dans la dernière édition du Dauphiné Libéré. Extraits.

"La SaintéLyon est une course mythique, qui existe pas loin de chez nous et on court pour une association. Ça coche toutes les cases. L’idée, avec une année sans derby en plus, c’était de la faire avec des Lyonnais et des Stéphanois. J’en ai parlé avec Loïc Perrin, François Clerc et Sidney Govou et ils ont tout de suite adhéré. On va faire les 78 kilomètres en relais. Symboliquement, Loïc, qui a fait toute sa carrière chez les Verts, va partir de Saint-Étienne, Sidney va faire le dernier tronçon jusqu’à Lyon puisqu’il est Lyonnais. François et moi, on a joué dans les deux clubs, donc on sera au milieu…

L'OL et l'ASSE n’ont pas les résultats espérés. Lyon est un club programmé pour la Ligue des champions mais il n’y a jamais de certitudes. Il y a un nouveau coach, un nouveau projet. Il faut être patient car le foot est cyclique. Quant à Sainté, ça me rend triste. La situation est compliquée, préoccupante même. Les Verts m’inquiètent plus que l’OL. Après, on n’a pas toutes les données. Il faut prendre du recul pour analyser ce qui se passe dans les deux clubs."

S'il est toujours relégable, Le Puy s'est imposé hier lors de la 14e journée de National 1 sur le terrain d'Orléans, jusqu'alors invaincu à domicile. S'il n'a toujours pas ouvert son compteur but cette saison en championnat, Maxence Rivera s'est encore illustré selon la dernière édition altiligérienne du Progrès. "A la 32e minute, l’attaquant prêté par l’ASSE a obligé Viot à un énorme arrêt pour sortir le ballon de sa lucarne (...). En fin de matches les Ponots ont été héroïques, à l’image de Rivera et Bouriaud au four et au moulin."  Ancien gardien numéro 3 des Verts, Théo Vermot n'était pas sur la feuille de match. S'il s'est assis 10 fois sur le banc cette saison en N1, le natif de Fréjus n'a pas joué la moindre minute dans l'équipe première orléanaise.

Le site officiel de la Ligue 2 nous a appris hier que Benjamin Bouchouari (1m65) est sur le podium des plus petits joueurs du championnat. Le numéro 6 des Verts ne toise que le Girondin Marvin De Lima (1m64) et le Dijonnais Yanis Chahid (1m62). On aura noté que l'ASSE (comme Valenciennes et Nîmes) fait partie des 3 clubs ne comptant aucun joueur de champ dépassant 1m90.

Manager de l’ensemble des sélections de jeunes du Portugal (des U15 aux Espoirs), l'ex-futur attaquant stéphanois Pedro Miguel Pauleta, qui aura claqué 329 pions en 655 matches de football, a accordé un intéressant entretien à Ouest-France. Extraits.

"Je n’étais pas un grand joueur. J’étais un grand buteur. Et je n’ai aucun problème avec ça, puisqu’un but rend les gens heureux et fait gagner une équipe. C’est le plus important dans le foot. Donc la sensation de marquer devant un public me manque. Il faut respecter ce que représente un but. Aujourd’hui, quand je vois certains joueurs qui marquent un but et qui ne font pas un geste de célébration, je ne l’accepte pas. Je ne le comprends pas. Un but rend des milliers de gens heureux. Fais la fête avec eux ! 

Mario Balotelli a dit : "Je ne célèbre pas mes buts parce que c’est mon travail. Tu as déjà vu un facteur sauter de joie quand il vient de livrer un colis ?" Ça, ce n’est pas un joueur de football. C’est un joueur qui a eu la chance d’avoir des prédispositions pour jouer au football, mais qui n’aime pas ce sport. Ce genre de mentalité ne représente pas le football. Pour moi, il ne mérite pas de gagner un euro de ce sport, puisqu’il ne le respecte pas. Je rapproche ça de la mentalité de certains jeunes en sélection aujourd’hui. Quand ils arrivent, ils vous disent que c’est un immense honneur, un rêve ultime. Puis, au bout de quinze matches, ils ne sont pas contents quand le coach les change de poste.

Il y a de plus en plus de footballeurs qui n’aiment pas le foot. Aujourd’hui, chez les jeunes, il y a beaucoup de parents qui préfèrent le football à leur enfant… Enfin, qui aiment surtout l’argent que le football génère. Et ils transmettent cette vision à leurs enfants. Aujourd’hui, beaucoup de jeunes veulent avant tout une belle montre, une belle voiture, pas être le meilleur sur le terrain. Ils ne connaissent pas le football, ni son histoire. Mais je suis persuadé qu’à un moment de leur carrière, ils seront pénalisés par cette absence d’amour du football. Pour durer, il ne suffit pas d’avoir des qualités. Il faut la passion de ce sport."

Adjoint du sélectionneur de l'équipe du Cameroun, l'ancien milieu de terrain stéphanois Augustine Simo espère que les Lions indomptables battront ce soir des Brésiliens déjà qualifiés. Avant ce match crucial pour l'avenir des compatriotes de Bryan Djile, Joseph-Antoine Bell s'est confié au Parisien.

"On ne s’est d’ailleurs jamais demandé comment on avait pu atteindre les quarts de finale en 1990. On se contente de répéter nos erreurs au lieu de se demander comment, il y a 32 ans, on avait su les surmonter. Depuis, on se dit que ce n’est pas grave de mal se préparer… On se dit qu’on va dupliquer le passé, mais sans le comprendre. Regardez le grand Roger Federer en tennis. Quand il rencontrait, par exemple, Ljubicic, alors 14e mondial, il disait que ce dernier était un joueur coriace avec un bon coup droit. Mais à la fin cela faisait 6-1, 6-1, 6-2 pour Federer ! Eh bien nous, on est un peu dans la peau de Ljubicic et on est contents d’entendre dire qu’on est coriaces. Sans comprendre vraiment ce qui nous sépare des meilleurs. Mais la vérité, elle n’était pas dans les mots de Federer vis-à-vis des adversaires, elle est dans son travail. Ce qui me fait peur, ce sont les gens, en Afrique et même en Europe, qui croient au maraboutage, à la sorcellerie et à la chance. Moi, mon maraboutage, c’est mon cerveau. Et il me parle avec des statistiques : en sept participations, le Cameroun a été sorti six fois au premier tour."

Ancien défenseur des Verts et ex-international polonais, Damien Perquis évoque dans Le Figaro le 8e de finale de Coupe du monde programmé ce dimanche à 16h00. Extraits.

"Depuis le début de la Coupe du monde, c’est compliqué de relever des points positifs dans cette équipe polonaise... Aujourd’hui, le meilleur joueur, c’est le gardien Wojciech Szczesny, ça veut tout dire… La Pologne concède beaucoup d’occasions et marque peu. Forcément, c’est qu’il y a un problème… Lewandowski et Zielinski sont des joueurs qui sont un peu sous-utilisés. Et ce n’est pas que ça. On ne voit pas assez les latéraux, Bartosz Bereszynski, qui va très vite, et Matty Cash, parce qu’ils passent leur temps à défendre et qu’ils perdent rapidement le ballon en cherchant Lewandowski très vite en profondeur. Cela manque de liant.

Le sélectionneur Czeslaw Michniewicz est assez intrigant. Après le 0-0 contre le Mexique, il a expliqué que son plan était de ne pas perdre… Contre l’Arabie saoudite, il ne faut pas oublier que Szczesny sort un penalty. Même si vous touchez la barre et le poteau derrière, ça reste assez fébrile… Et contre l’Argentine, on n’a joué que pour ne pas prendre une valise. Son plan de jeu est ultra défensif. C’est un ancien gardien, ça aide peut-être à comprendre son plan tactique… Mais j’ai aussi vu d’anciens portiers opter pour des plans de jeu beaucoup plus offensifs, à l’image de Philippe Montanier. C’est assez surprenant.

Les Bleus sont sur une dynamique positive, avec un collectif retrouvé, un rouleau compresseur dès qu’il se met en marche, et ils vont affronter une équipe qui voudra défendre. La Pologne défend d’ailleurs très bien dans l’axe, mais a souvent été mise en difficulté sur les côtés, point fort de la France. Soit le sélectionneur change quelque chose tactiquement et les Polonais peuvent espérer quelque chose. Encore que, il ne faudrait pas qu’il y ait un grain de sable, un but, parce que ça pourrait vite se transformer en partie de boules…"

Wahbi Khazri a annoncé hier soir sur beIN Sports qu'il prenait sa retraite internatinale.

"Je l'ai dit au groupe hier à l'issue du match, à l'hôtel, dans une grande réunion. Je pense que c'est le bon moment. J'ai fait 5 Coupes d'Afrique et 2 Coupes du Monde. J'ai rendu fier mes parents, ma famille, ma femme et mes enfants. Jouer pour mon pays, c'était exceptionnel. J'ai rendu fier, je pense, le peuple tunisien, la boucle est bouclée. Terminer par un but victorieux contre l'équipe de France, c'est l'un des plus beaux moments de ma carrière. Je remercie tout le peuple tunisien qui a été derrière moi, les joueurs qui ont été à mes côtés dans les bons comme dans les mauvais moments."

L'ancien capitaine stéphanois aura claqué 25 pions en 74 rencontres disputées sous les couleurs tunisiennes. Le natif d'Ajaccio est le deuxième meilleur buteur de l'histoire des Aigles de Carthage derrière l'ancien attaquant lensois Issam Jemâa (36 réalisations).

Comme prévu, les Verts ont repris l'entraînement ce jeudi après une dizaine de jours de vacances. Le Progrès évoque sur cette rentrée des crasses.

"Quatre éléments ont travaillé en marge du groupe et se sont contentés de courir. Parmi eux, Thomas Monconduit et Mathieu Cafaro reprendront l’entraînement collectif lundi. Antoine Gauthier (vertèbre) repassera lui par la case réserve avant de réintégrer le groupe pro tandis qu’Aïmen Moueffek, blessé, devra encore patienter… Seuls Matthieu Dreyer et Gabriel Silva n’ont pas participé à ces retrouvailles sur la plaine du centre Robert-Herbin."

Midi Libre a commenté fraîchement ce soir la nomination de Benjamin Guy au poste de préparateur physique de l'ASSE.

"Il occupait les mêmes fonctions dans le club montpelliérain jusqu'au 17 octobre, date de l'éviction d'Olivier Dall'Oglio, comme entraîneur du club pailladin. Benjamin Guy faisait partie du staff du coach cévenol et il avait quitté le club en même temps que lui. C'était un de ses fidèles adjoints puisqu'il avait accompagné à Brest et à Dijon où il s'était connu. La nouvelle de sa signature est surprenante car un problème de préparation physique a été pointé à Montpellier depuis le début de la saison. Et donc par ricochet, c'était lui et ses méthodes qui étaient remis en cause..."

Le quotidien régional avait déjà pointé en mai dernier les problèmes physiques des Pailladins.

"Sur la longueur, on s’est essoufflés, voilà." Olivier Dall’Oglio pose le constat d’une formation qui n’a pas tenu la distance. Au point de dilapider depuis janvier 2022 la forme et la dynamique d’une première phase de promesses. Et de susciter la question d’un physique défaillant. "On a ressenti moins de fraîcheur, c’est ce qui faisait notre force", traduit Valère Germain. Le MHSC n’a pas été épargné par les blessures. En cours de saison et surtout depuis plusieurs semaines, avec une cascade de pépins, en majorité musculaires (Chotard, Savanier, Cabella, Omlin, Wahi, Ferri, Mavididi)."

S'il a été le préparateur physique des équipes de l'élite ayant le plus sombré en seconde partie des deux dernières saisons (Brest et Montpellier), Benjamin Guy aura à coeur d'inverser la tendance en L2 avec les Verts et de faire fermer quelques bouches dans l'Hérault.