Dans un entretien accordé à Gazeta Sportula, Banel Nicolita (38 ans) a dévoilé son rêve d'entraîner le Steaua Bucarest, dont il a défendu les couleurs de 2004 à 2011 avant de porter le maillot vert. Extraits.

"Je rêve d'entraîner le Steaua Bucarest, et je ne m'arrêterai pas d'y croire avant d'y parvenir J'assiste à chaque match du club, j'ai joué là-bas, j'y ai écrit l'histoire. J'aimerais de tout mon cœur devenir son entraîneur mais je vais y aller étape par étape, je ne ferai pas les erreurs que j'ai commises par le passé.

J'ai eu des problèmes personnels, je suis passé par la Suisse, puis par l'Amérique parce que j'essayais de me tirer d'affaire. J'ai perdu beaucoup d'argent et j'ai vécu un divorce qui a été très difficile pour moi. J'avais besoin d'une pause, de trois, quatre mois pour me détendre, récupérer physiquement et mentalement. Plutôt que d'aller faire une bêtise, de devenir fou, mieux vaut se détendre. Je me suis calmé et maintenant je suis Banel Nicoliță.

J'ai perdu ma famille. C'est plus important pour moi que tout l'argent du monde. L'argent va et vient. Je suis né pauvre. Je n'ai honte de rien. J'ai commencé ma vie à partir de zéro, et maintenant j'ai ouvert une école de football à laquelle je crois beaucoup. Nous avons déjà 60 enfants et c'est la plus grande joie. En face d'eux, ils ont un homme qui a marqué l'histoire du football roumain. Je songe à devenir entraîneur, y compris en Ligue 1."

Ayant marqué le week-end dernier contre QRM son premier but de la saison en 23 titularisations en L2 avec le FC Metz (4e à deux points de Bordeaux et un point de Sochaux), l'ancien milieu de terrain stéphanois Habib Maïga se confie dans la dernière édition du Républicain Lorrain avant d'affronter en amical le RFC Seraing de Marvin Tshibuabua et Vagner, bons derniers de l'élite belge. Extraits.

"Cette course à la montée en L1 est usante mais c'est ce qui fait la beauté de la chose. Comme dans la vie, il faut souffrir pour obtenir gain de cause. Si on veut obtenir cette 2e place - et pourquoi pas la 1ère car rien n'est encore terminé - il faut galérer. Pour l'instant on n'est pas décroché. On avait la possibilité de passer devant Bordeaux et Sochaux, ça ne s'est pas fait mais il faut se réfugier dans le travail. Et j'espère que ça va payer.

Je n'ai pas été retenu en sélection ivoirienne, c'est sûr que c'est une déception. C'est toujours une tristesse de ne pas être convoqué en équipe nationale car elle représente beaucoup pour moi. Mais je ne me décourage pas. Comme on dit chez nous, "découragement n'est pas ivoirien". On continue de travailler et le jour où ça viendra, on va l'accepter avec joie.

Le 1er avril contre Laval, je pourrais dépanner au poste d'arrière droit en l'absence de Koffi Kouao et probablement Sofiane Alakouch ? Je suis comme un militaire : je suis prêt à obéir aux ordres du coach. S'il veut m'utiliser à un poste qui n'est pas le mien pour aider l'équipe, je le ferai avec plaisir. Le plus important, ce n'est pas moi, c'est nous !

Je suis en train de retrouver mon meilleur niveau. Compte tenu de la saison dernière, des 5 voire 6 mois de blessure... J'ai raté la préparation estivale, j'ai un peu galéré à me retrouver physiquement. Maintenant, je commence à être bien et j'espère que je vais continuer à l'être pour apporter à l'équipe.

C'est ma 5e saison en grenat. Il y a bien longtemps que je suis un Messin, depuis le premier jour où j'ai foulé la pelouse de Saint-Symph' ! Dans ma tête, je ne suis pas venu pour faire un passage éclair mais pour apporter à l'équipe. Tant qu'on me fait confiance, je serai là. Je suis fidèle et dans ma tête, je vais au bout de mon contrat (juin 2024)."

Pour rappel, le grand frère de l'actuel réserviste stéphanois Koimizo Abdul Abass fera son retour dans le Chaudron dans un mois lors de la 32e journée de L2.

Léo Pétrot a écopé d'un unique match de suspension ferme ce soir pour son rouge direct pris samedi dernier au Havre. Mais comme il a pris aussi un match de suspension avec sursis, le  natif de Firminy devra se tenir à carreau les matches suivants, à commencer par celui contre le Paris FC à Charléty. L'occasion de rappeler que Niels Nkounkou et Jean-Philippe Krasso sont toujours sous la menace d'une suspension.

Mathis Amougou, qui avait jusqu'alors disputé 5 matches amicaux en équipe de France U17, a démarré le Tour Elite de l'Euro U17 ce mercredi à Tirana par une écrasante victoire contre l'Albanie (4-0).  Le milieu de terrain stéphanois, qui a joué l'intégralité de la rencontre, défiera la Lettonie ce samedi à 11h30 avant de défier la Suisse mardi prochain à 17h00.

Kees Rijvers, qui fêtera dans deux mois ses 97 ans, s'est vu remettre aujourd'hui dans sa ville natale Breda le titre le chevalier de la KNVB (fédération néerlandaise de football). Comme le rappelle cette dernière sur son site officiel, cet ancien meneur de jeu surnommé Trottinette a remporté deux trophées avec l'ASSE : le championnat de France en 1956-1957 et la Coupe de France en 1962.

Eliminé 3 fois par les Verts (les deux premières en Coupe d'Europe des Clubs champions en 1976, la dernière en Coupe UEFA en 1979), Kees Rijvers a été le sélectionneur des Pays-Bas de 1981 à 1984.  A ce titre, il a lancé des joueurs comme Marco van Basten, Frank Rijkaard, Ruud Gullit et Ronald Koeman, qui lui rend hommage.

"Je me souviens de Kees Rijvers comme d'un homme très agréable et sympathique. Il était calme et traitait ses joueurs de manière presque paternelle. Bien sûr, vous n'oublierez jamais l'entraîneur qui fait vos débuts en orange, donc Rijvers restera toujours dans ma mémoire. C'est une bonne initiative de la KNVB de lui rendre hommage de cette manière, il le mérite."

Just Spee, président de la KNVB, a eu également des mots sympathiques pour le doyen des anciens Verts.

"L'histoire de la vie de Kees Rijvers raconte l'histoire du football néerlandais dans une large mesure. Au cours de sa période active, il a joué un rôle important dans les développements du paysage du football qui ont eu un impact durable sur le football interclubs et l'équipe nationale. Je pense aussi que la carrière de Kees Rijvers n'est pas seulement colorée par ses connaissances et ses réalisations professionnelles, mais aussi par sa loyauté paternelle envers les joueurs et son caractère modeste et parfois têtu. Tout ça le rend très apprécié dans le monde du football. Le titre de chevalier fédéral est une distinction appropriée vu la manière dont il a représenté le football néerlandais."

Gautier Larsonneur est le gardien de L2 qui a affectué le plus de sauvetages cette saison : 95 (60 pour le VAFC, 35 pour l'ASSE) devant le portier niortais Mathieu Michel (91). On aura noté que le gardien breton a encaissé 20 buts de moins que son homologue des Chamois (26 contre 46).

Invaincus en championnat depuis 7 matchs (4 victoires et 3 nuls), les hommes de Batlles ont égalé la perf de l’équipe de Puel (1 victoire et 6 nuls lors de la saison 2021).

La réception de Niort dans 9 jours sera l'occasion d'un huitième match consécutif sans défaite, mais il restera alors de la marge pour aller chercher le précédent record qui appartient aux hommes de Gasset : lors de sa première saison, JLG et ses belles recrues avaient enquillé 13 matchs sans défaite (8 victoires et 5 nuls) à partir de la victoire contre Caen (2-1). Leur folle remontée avait permis d'espérer décrocher l'Europe avant une cruelle défaite lors de la 36ème journée contre Bordeaux (1-3) dans le Chaudron.

Pour parvenir à une telle perf, les Verts version 2023 devront après Niort, tenir tête au Paris FC, à Grenoble, à Metz, à Rodez et à Guingamp. (Aou)chiche ?

De la tête, l'ancien attaquant stéphanois Gonzalo Bergessio (38 ans) a marqué le week-end dernier à la 93e minute le but de la victoire de Tristan Suarez contre Chaco For Ever lors de la 6e journée de L2 argentine.

🇦🇷 | Segunda División

Gonzalo Bergessio marcó a los 93' y Tristán Suárez superó a Chaco For Ever por 2 a 1 🥅pic.twitter.com/uN0v7IaaAn

— Pases Ex Racing (@PasesExRacing) March 19, 2023

La chaîne de télé de la fédération ivoirienne de football a immortalisé les retrouvailles entre Jean-Louis Gasset et Jean-Philippe Krasso, arrivé hier à Abidjan peu après Max Gradel, en même temps que Jean-Eudes Aholou mais sans Jonathan Bamba, qui a déclaré forfait pour blessure.

Au moment de faire une accolade au meilleur buteur et meilleur passeur de L2, le sélectionneur des Eléphants a fait allusion à l'égalisation de l'ASSE au Havre. "Tu as égalisé, heureusement!" a lancé tout sourire l'ancien entraîneur des Verts.

Reste à savoir si l'homme à la casquette titularisa JP contre les Comores, ce vendredi à 17h00 à Bouaké et/ou mardi prochain à 21h00 à Moroni, cette double confrontation s'inscrivant dans les éliminatoires de la CAN.

Ouest-France met aujourd'hui en exergue l'avenir incertain de l'ancien entraîneur des U19 stéphanois Abdel Bouhazama. Extraits.

"Initialement prévu ce mercredi 22 mars, le passage de l’ex-entraîneur d’Angers Sco devant la commission de discipline de la LFP pour les propos déplacés qu’il a tenus devant son groupe avant la rencontre contre Montpellier, le 5 mars, est reporté au mercredi 5 avril. C’est le Conseil National de l’Ethique de la Fédération Française de Football qui a saisi la LFP après la fuite de ces propos.

"Il convient de qualifier les déclarations d’Abdel Bouhazama comme inappropriées, sexistes et misogynes, portant une atteinte grave à l’image du football et manquant au devoir d’exemplarité dont sont tenus tous les acteurs du football, et tout particulièrement les entraîneurs", explique le CNE de la FFF pour se justifier, invoquant la Charte d’éthique et déontologie du football.

En retrait depuis cette affaire, Bouhazama est représenté par l’avocat du sport Maître Samuel Chevret, également conseil de l'ancien directeur juridique Valentin Harribey et l'ex-directeur sportif Sébastien Larcier, actuellement en procès aux Prud’hommes avec le Sco.

Toujours salarié du club, l’ancien coach est censé revenir de deux semaines de vacances, prises après sa mise en retrait, ce mercredi. Le renvoi au 5 avril de son passage devant la commission de discipline de la LFP pourrait retarder son rendez-vous avec le président Chabane pour évoquer son avenir. Au Sco, plusieurs voix s’élèvent pour que l’aventure avec Abdel Bouhazama s’arrête là."

Quand elle n'évolue pas en infériorité numérique, l'ASSE de Laurent Batlles est l'équipe de L2 qui a le plus souvent le ballon. Ayant pris 8 cartons rouges (soit 3 de plus à elle toute seule que les trois équipes actuellement sur le podium réunies), Sainté (53,98%) est 4e au classement de la possession derrière Le Havre (55,56%), Sochaux (55,23%) et Bordeaux (54,60%).

Plombés par les expulsions d'Anthony Briançon (31'), Mathieu Cafaro (37') et d'Etienne Green (66'), les Verts ont eu le moins souvent le ballon (36,1%) contre le Havre dans le Chaudron lors de la 4e journée le 20 août dernier. Mais c'est face aux Stéphanois que le club doyen a connu il y a trois jours sont plus faible taux de possession (41,9%) malgré l'expulsion de Léo Pétrot (79')...

Le club a annoncé aujourd'hui que le Kop Nord était déja complet pour la réception de Niort (20è) prévue dans 11 jours (samedi 1er avril).

On peut imaginer que l'affluence dépassera de nouveau 20 000 spectateurs pour un match qui doit permettre aux Verts de (re)prendre leurs distances avec la zone rouge.

Fort de ses 2 buts et de ses 5 passes décisives en 10 matches joués sous le maillot vert, Niels Nkounkou a été appelé aujourd'hui en équipe de France Espoirs suite au forfait du Pailladin Joris Chotard.

A l'instar de Stefan Bajic, le piston stéphanois prêté par Cardiff City va retrouver la Grande-Bretagne pour affronter l'Angleterre à Leicester le samedi 25 mars à 18h00, à Leicester City avant de défier l'Espagne à Vannes le mardi 28 mars à 18h30.

Niels Nkounkou compte déjà une sélection en équipe de France U18, deux sélections en équipe de France U19 et une sélection en équipe de France Olympique.

Comme le rapporte El Watan, Nabil Ouennas fait partie des 26 joueurs actuellement en sélection algérienne pour disputer une double confrontation avec le Ghana (les 24 et 28 mars) lors des éliminatoires de la CAN U23 dont la phase finale se déroulera en juin prochain au Maroc.

Sa dernière entrée en jeu le 19 février, lui avait permis d’augmenter sensiblement son temps de jeu, en disputant 16 minutes face à Ajaccio (3-0).

Un mois plus tard, Adil Aouchiche a eu de nouveau l’occasion de transpirer un peu, en rentrant ce week-end à la 85^ème à Nice (1-1). Néanmoins, à 10 journées de la fin de la saison, son bilan reste édifiant : aucune titularisation en championnat, 8 entrées en jeu pour un maigre total de 100 minutes, soit respectivement 10 fois mois que l’an dernier avec les Verts, et 17 fois mois que sa première saison sous les ordres de Puel, lors de laquelle il avait participé à 34 matchs de championnat, pour 21 titularisations.

Aouchiche est encore très jeune, il n'aura que 21 ans en juillet prochain et il a la chance d'avoir signé pour trois ans chez les Merlus. Mais il est clair que l'ex-pépite arrachée au QSG par Puel aura besoin de faire les bons choix cet été pour se relancer.

DG de la lanterne rouge niortaise, attendue le 1er avril prochain dans le Chaudron, Mikaël Hanouna a donné hier une conférence de presse relayée aujourd'hui par Le Courrier de l'Ouest.

"On a dépensé de l’argent avec la promesse d’un bail emphytéotique. Ne voyant rien arriver, on a décidé d’abandonner le site. On continue de s’entraîner dans des conditions indignes d’un club professionnel, malgré les efforts des services de la ville. On est surtout lésés en termes sportifs et de développement du club. Les conditions de travail sont importantes, on voulait les améliorer, et on reste à la traîne.

Perdre le centre de formation serait un gros coup dur. Je n’ai pas l’intention de le perdre. Si on continue dans cette voie-là, c’est-à-dire, si la subvention de la municipalité n’est pas versée, une vingtaine de personnes vont perdre leur emploi. On va sans doute mettre en place un plan social, car on ne peut plus verser les salaires.

Le stade René-Gaillard ne sera plus homologué pour accueillir des rencontres de Ligue 2, à partir du 30 avril, en raison de travaux non effectués dans le parcage visiteurs. Je ne sais pas où on jouera après. Je vais chercher et je trouverai. La seule raison pour laquelle on joue encore à René-Gaillard en Ligue 2 aujourd’hui, c’est parce qu’on a des dérogations d’année en année. À Niort, le temps s’est arrêté.

Notre objectif c’est de rester dans la division. Le maintien se jouera jusqu’à la dernière minute du dernier match. Et si jamais on devait descendre, le club ne va pas disparaître. Ce serait un coup d’arrêt, car cela fait onze ans qu’on est en Ligue 2 et que le club est riche historiquement et humainement pour jouer la première partie de Ligue 2. On devrait être dans les 25 premiers clubs français. C’est notre ambition, mais on ne peut pas dans les conditions actuelles. Le miracle permanent, à un moment, ça va s’arrêter."

Kévin Mirallas a marqué il y a trois jours d'un péno et d'une somptueuse frappe sous la barre les deux premiers buts de la victoire (3-2) de l'AEL Limassol sur le terrain de Nea Salamis, où un autre ancien Vert né lui aussi en 1987 était également titulaire : Eric Bauthéac.

Pour rappel, un troisième ex-attaquant stéphanois (un an plus jeune) joue actuellement les préretraités en Chypre : Kévin Monnet-Paquet. Mais ce dernier n'a joué que 85 minutes toutes compétitions confondues cette saison sous le maillot de l'Aris Limassol.

Fort de ses 14 pions claqués en 28 journées, Jean-Philippe Krasso est actuellement le meilleur buteur de L2 avec le Grenat Georges Mikautadze. Dans sa dernière édition, Le Progrès rappelle que l'international ivoirien des Verts pourrait succéder 53 ans après à Hervé Revelli.

Le grand frère de Patrick est en effet le seul joueur de la riche histoire de l'ASSE à avoir fini meilleur buteur d'un championnat professionnel, en 1966-1967 (31 réalisations) et en 1969-1970 (28). Une performance d'autant plus remarquable qu'elle a été réalisée en L1, à l'époque où l'ASSE dominait l'élite au lieu de se battre pour le maintien en L2 avec son international ivoirien.

Plusieurs joueurs stéphanois ont terminé à la deuxième place au classement des buteurs : le grand Salif Keita (en 1970-1971 avec 42 pions et en 1971-1972 avec 29 buts) et Patrice Garande (en 1987-1988 avec 17 buts) en D1; Samba N'Diaye (en 1996-1997 avec 19 buts) et Didier Thimothée (en 1997-1998 avec 19 buts).

Les Verts pourraient mettre à profit les deux premiers matches qui suivront la trêve internationale pour assurer encore plus leurs chances déjà très élevées de se maintenir en L2. Après la réception de la lanterne rouge Niort privée de ses trois cadors, l'ASSE ira en effet à Charléty, où le Paris FC s'est déjà incliné 7 fois cette saison.

Présentant le plus faible ratio de fréquentation de tous les stades de L2 (17%), l'enceinte parisienne habituellement sans ambiance va changer d'atmosphère le 8 avril prochain. Comme tous les clubs qui ont eu l'honneur d'accueillir les Verts depuis le 30 juillet dernier, le Paris FC devrait battre à cette occasion son record d'affluence de la saison.

Le club entraîné par Thierry Laurey a d'ailleurs communiqué sur cette affiche dès vendredi dernier. La billetterie sera ouverte au grand public le lundi 27 mars à 17h00. Une marée verte est d'ores et déjà annoncée. Comme l'a souligné hier Le Parisien, "le Paris FC aura certainement l’impression de jouer à l’extérieur."

Pour rappel, les Verts ont gagné le seul match qu'ils ont joué jusqu'ici à Charléty. Menés deux fois au score par les hommes de René Girard, les protégés de Claude Puel s'étaient imposés 3-2 en 16e de finale de Coupe de France grâce à des buts de Wahbi Khazri, Charles Abi et Mathieu Debuchy.

Ayant vu rouge pour la 8e fois alors que le Pau FC a fini tous ses matches à 11, les Verts ont conforté avant-hier leur statut de club le moins fair-play du football professionnel français cette saison.

Si l'ASSE est le seul club de L2 à compter autant d'expulsions, le MHSC de Wahbi Khazri (expulsé il y a deux mois contre Nantes) a fait encore pire avec 9 rouges !

Mais les Pailladins ont pris 19 cartons jaunes de moins que les Verts. Sainté a mangé en effet pas moins 71 biscottes soit 43 de plus qu'Adil Aouchiche et ses coéquipiers lorientais...

Invité de RMC, Jean-Michel Aulas a eu quelques mots pour les Verts aujourd'hui.

"Est-ce que je déteste Saint-Etienne ? Non, je ne pense pas parce que, bon, on a tous été plus jeunes supporters de Saint-Étienne, quand Saint-Étienne était au plus haut du championnat français. Ceci étant, à partir du moment où on s'engage comme président de Lyon, on devient obligatoirement plus agressif, plus défenseur de ses valeurs. Dans mes vies professionnelles j'ai toujours eu de très, très bons clients à Saint-Étienne. Moi je pense que le derby en Ligue 1 est le plus beau derby de France donc il faut que les Verts remontent en première division."

Battu sur le fil à Bordeaux, comptant 5 points de retard sur le premier relégable (donc 7 sur Sainté) à égalité de points avec la lanterne rouge niortaise, l’entraîneur nîmois Frédéric Bompard veut croire que les Crocodiles vont se sauver, comme il l’explique dans la dernière édition de Midi Libre.

"On n’a pas su négocier le dernier virage avant la dernière ligne droite. Je pense qu’on devra remporter 5 des 10 derniers matches. Il faut y croire. On est 19^e, il faudra doubler 3 équipes. On est à égalité de points avec Dijon, à 5 longueurs de Laval et Rodez. S’ils ont un peu plus de marge, Pau, Valenciennes, Annecy voire Saint-Etienne ne sont pas irrattrapables. En tout cas beaucoup d’équipes sont encore concernées par le maintien."

Selon le décompte paru ce jour sur le site Foot Amateur, l'ASSE est le club de L2 qui compte le plus de licenciés (598) derrière le Paris FC (861) et le VAFC (643).

En L1, 6 clubs dénombrent plus de licenciés que Sainté : le QSG (906), Monaco (718), les vilains 686), l'OM (678), Clermont (634) et Nice (629).

Après avoir tenté en vain d'attirer Gaëtan Charbonnier il y a quelques mois, le directeur sportif du HAC Mathieu Bodmer reconnaît aujourd'hui dans Paris-Normandie que son effectif manque d'un Jean-Philippe Krasso.

"C'est un de nos limites aujourd'hui. Quand on a des tops situations, il est bon de marquer, mais c'est comme ça. Nous on ne peut pas s'appuyer sur un joueur qui va nous sortir de la difficulté. Ici, on a aucun tricheur, mais tout le monde doit être à 100, 110% car nous n'avons aucune marge. On le voit lors des gros matches. Il va donc falloir aller au bout comme ça... A part Samuel Grandsir, un joueur d'expérience, notre mercato d'hiver était celui de l'anticipation. On n'avait pas les moyens de faire autrement. Pour les autres joueurs qui nous ont rejoints en janvier, peu ou pas vus, ça va venir, ils vont se mettre petit à petit dans le moule."

Déjà privé de leur leader technique et meilleur buteur Boutobba (27 matchs, 10 buts) suspendu pour Sainté-Niort (1^er avril), les Chamois devraient se déplacer à Sainté sans deux autres tauliers de leur équipe.

En effet, s’ils ont trouvé les capacités mentales de renverser Laval (3-2) lors d’un choc de bas de tableau samedi, le match a été tendu, au point que le défenseur central Ibrahima Conté (19 matchs cette saison) a été exclu en fin de match pour un 2^ème carton jaune, alors qu’il avait été remplacé. Auparavant le vétéran du milieu de terrain, Charles Kaboré (35 ans, 21 matchs), passeur décisif ce week-end, a pris son 8^ème jaune de la saison, ce qui lui vaudra également d’être suspendu pour la virée dans le Chaudron.

Au total ce sont donc 3 titulaires de ce Niort-Laval que Simondi ne pourra pas aligner contre les Verts.

L'an dernier, de retour dans le 11 après avoir été écarté suite à son coup de sang, Mahdi Camara avait battu Brest à lui tout seul (2-1) à Geoffroy.

Hier, c'est avec le maillot brestois sur le dos que Camara a refait le coup du retour décisif : remplaçant au coup d’envoi après avoir purgé 2 matchs de suspension, il est entré en jeu à la 32è minute de Troyes-Brest (2-2) suite à la blessure de Belkebla.

Sa plus value est soulignée par Ouest-France qui lui a accordé la meilleure note des Bretons (6). Selon le quotidien, Mahdi Camara a fait parler sa capacité de percussion dans la surface troyenne pour obtenir un pénalty logique. Pénal commenté ainsi par Mahdi : « je me dis que si je rentre dans la surface, c’est ou il me touche, ou je peux frapper. C’est pour ça que je fais cette course vers l’intérieur. »

Le nul obtenu dans l'Aube permet à Brest, 16è, de garder un tout petit point d'avance sur la zone rouge. En cas de maintien des Bretons, l'option d'achat de Camara sera automatiquement levée par le Stade Brestois.

Venant d'enchaîner deux victoires et deux clean sheets contre Al Merreikh (Soudan) et Zamalek (Egypte) en Ligue des Champions de la CAF (Confédération Africaine de Football), l'ancien gardien stéphanois et actuel portier du CR Belouizdad (Algérie) Alexis Guendouz s'est qualifié pour les quarts de finale de cette compétition comme la JS Kabylie (Algérie), l'ES Tunis (Tunisie), le Wydad AC (Maroc), le Raja Casablanca (Maroc), le Mamelodi Sundowns FC (Afrique du Sud), Al Hilal Omdurman (Soudan) et le Simba SC (Tanzanie).

Une semaine après avoir pointé dans une compilation vidéo "les chants homophobes de supporters de Saint-Etienne", le collectif Rouge Direct a interpellé hier un dirigeant stéphanois dans Le Parisien par l'intermédiaire de son porte-parole Julien Pontes. Extraits.

"Nous faisons le constat suivant : en quel honneur n’y a-t-il pas une tolérance zéro contre l’homophobie dans le football ? Existe-t-il une tolérance contre des jets de bananes ou des cris de singe ? Pourquoi l’homophobie, toujours, reste une discrimination peu ou pas sanctionnée et méprisée ?

Nous accusons la LFP et les clubs de se moquer ouvertement du respect des LGBT dans le football français. Par leur attitude, ils portent une responsabilité très grave de banalisation de l’homophobie dans l’ensemble de la société. L’homophobie tue, on le rappelle. En ne faisant rien, la LFP laisse le problème s’envenimer.

C’est de pire en pire. On est à un niveau de harcèlement homophobe et d’intensité de l’homophobie dans les stades qui est intolérable et insupportable. Il faut des amendes dissuasives, des huis clos en cas de récidive et des retraits de points. Si la LFP va au bout, cela va provoquer une prise de conscience.

Il faut que la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra convoque d’urgence l’INS (Instance nationale du supportérisme). On a demandé à son cabinet de participer à cette réunion. Il faut discuter. La poignée d’individus au comportement homophobe, il faut l’identifier et la mettre dehors. 

Un dirigeant comme Jean-François Soucasse, président exécutif de l’ASSE, aurait sans doute la possibilité de prendre la parole et d’engager derrière lui d’autres présidents de clubs. Il est très difficile de le faire de manière isolée. Des joueurs comme Jules Koundé, Jonathan Clauss ou Kylian Mbappé auraient des choses à dire sur ce thème."

Vous avez pu suivre en direct cette rencontre de la 18e journée de N3 sur notre forum grâce à notre fidèle potonaute zimako, envoyé spécial à L'Etrat : l'équipe réserve a concédé sur le plus petit des scores sa 6e défaite de la saison face au modeste club de Domérat, basé dans la banlieue de Montluçon.

D'une frappe détournée par le gardien, Darnell Bile s'est procuré la première occasion sur une frappe de Louis Mouton contrée par un défenseur. Malgré une possession de balle verte de plus en plus importante et une succession de corners qui n'ont rien donné, la première mi-temps s'est terminée sur un coup du sort. A la 45ème minute, les visiteurs ont obtenu un coup franc détourné par Darnell Bile dans le but de Nabil Ouennas.

En seconde période, les Verts ont eu des occasions d'égaliser. Mais Ahmed Sidibé n'a pas cadré pas son coup de tête et Yanis Lhery, bien servi par Louis Mouton, a trop écrasé son tir. La seconde période est à sens unique. A la 85ème minute, El Hadji Dieye sur une percée plein axe a heurté un défenseur domératois. Ce dernier s'est tordu de douleur et l'attaquant des Verts a mangé dans un premier temps une biscotte. Le joueur touché étant sorti du terrain porté par ses coéquipiers, l’arbitre a finalement expulsé le Sénégalais. Quelques secondes plus tard, sa "victime" a repris son poste sans problème... Décision incompréhensible pour le staff stéphanois qui a protesté avec véhémence.

La compo : Ouennas - Calodat, Namri (Aiki 75’), Ah. Sidibe - Maiga, Mouton (Owusu 85’), Gauthier (Saban 55’), Fall - Lhery (Dieye, 55’), Ab. Sidibé, Bile

A l'issue de cette 18e journée, les Verts rétrogradent à la 6e place à 11 points du leader berjallien, 5 de Rumilly (leur prochain adversaire), et 3 d'un trio constitué de Clermont, Ain Sud et Vaulx-en-Velin.

La réaction de Razik Nedder :

“On subit le hold-up parfait et c’est très énervant… L’adversaire marque sur un coup franc injustement obtenu, notre joueur glisse pour dégager et cela fait csc… On se doit tout de même d’être plus tueur vu le nombre d’occasions franches qu’on se procure aujourd’hui. Défensivement et dans la circulation du ballon on a été intéressant. Mais je suis très déçu de mes joueurs qui n’ont pas réussi à déséquilibrer l’équipe adverse. Ils en sont capables et dans ce type de match on avait besoin d’un joueur qui déclenche quelque chose pour forcer le jeu.

Aujourd’hui c’est insuffisant dans la percussion j’attend plus de nos attaquants. Sans joueur plus mature dans ce type de rencontre, la percussion et la vélocité de notre jeunesse doivent être une arme. Nous n’en avons pas profité. Avec des joueurs d’expérience nous n’aurions pas subi des décisions d’arbitrage contraires. Nous nous sommes fait piéger par le manque de rythme de notre adversaire qui n’a eu cesse de casser le jeu. Aujourd’hui nous avons joué avec nos armes, mais cela n’a pas suffit pour gagner. Nous allons aller à Rumilly pour récupérer les points perdus chez nous afin de vivre une fin de championnat sereine.”

Tom Teillol, auteur du penalty

Après leur victoire de la semaine dernière contre Le Puy, les U15 de Jean-Philippe Primard s'étaient relancés et ils entendaient bien confirmer ce redressement, hier, à Grenoble. Menant logiquement à la pause, ils se sont fait piéger dans les dernières minutes pour finalement s'incliner 2 à 1.

Les Verts allaient effectuer une belle première mi-temps, se créant beaucoup d'occasions, cependant pas toujours bien terminées, mais dans les même temps les Grenoblois ne se contentaient que de miettes. Les Stéphanois ouvraient la marque à la demi-heure : Tom Teillol s'échappait côté droit, longeait la surface de réparation avant d'y pénétrer et de se faire faucher. Il obtenait donc un penalty qu'il transformait lui-même. (Grenoble-ASSE : 0-1, 30ème).

Le démarrage après le repos a été plus difficile, avec une moindre maîtrise affichée. Cela redonnait quelque peu epoir aux Grenoblois qui se créaient des occasions. Malgré tout, les Verts auraient pu faire le break à plusieurs reprises, mais des mauvais choix de finition ne permettaient pas de se mettre à l'abri. A la 70ème minute, les Isérois récupéraient le ballon en milieu de terrain, et par un jeu long, direct, dans l'axe, ils prenaient à défaut la défense des Verts qui avait mal géré la profondeur. (Grenoble-ASSE : 1-1, 70ème).

Les Stéphanois réagissaient, poussaient pour reprendre l'avantage, les Grenoblois ne se créant plus guère d'occasions. Mais dans le temps additionnel, les Verts encaissaient un deuxième but, le clone du premier : récupération en milieu de terrain, long ballon dans l'axe et un attaquant adverse donnait la victoire à ses couleurs. (Grenoble-ASSE : 2-1, 80ème+2).

La composition : Masse - Favier, Mical, Granier, Cros - Eymard, Moulin (Ploton, 65ème), Charros (Yvars, 72ème) - Ploton (Patry, 40ème), Yvars (Poyet, 50ème), Teillol. 

Les Verts chutent à la 4e place, à 10 points du vilain leader, 4 d'Oullins-CASCOL et à une longueur de son ancien club partenaire Saint-Priest.
 
La réaction de Jean-Philippe Primard :  "J'aurais préféré féliciter les joueurs pour le match que nous venions de faire plutôt que l'inverse. Les deux buts encaissés à la fin nous plombent car, par ailleurs, le contenu avait été bon, notamment en première période. Nous avons ouvert le score, avons été solides défensivement et avons proposé de belles choses dans le jeu. Après le repos, cela a été plus difficile. Nous avons affiché moins de maîtrise et les Grenoblois sont revenus dans le match. Nous nous sommes créés des occasions mais ne les avons pas concrétisées. C'est le scenario de Valence qui s'est répété : nous menions au score mais n'avions pas réussi à faire le break malgré plusieurs occasions. Ca a été pareil aujourd'hui. Nous avons cédé en fin de match sur deux actions similaires. J'éprouve beaucoup de regrets car nous aurions dû nous mettre à l'abri avant la fin. Nous n'avons pas été bons sur deux actions anodines et ces deux buts viennent de notre négligence, de notre manque de concentration, de notre mauvais positionnement dans la gestion de la profondeur. Je suis déçu du résultat, on n'a pas le droit de perdre un tel match, mais cela ne doit pas occulter le bon match que nous avons fait dans l'ensemble."