Après 16 journées de L2, les Verts comptent 24 points de retard sur les Havrais et ont encaissé 24 buts de plus ! Comme l'ASSE, le HAC a changé d'entraîneur cet été et a un directeur sportif débutant à ce poste. Mais force est de constater que le club doyen est cinq fois plus solide que Sainté. Il y a pourtant eu aussi beaucoup de mouvements dans ce domaine défensif en Seine-Martime à l'intersaison, comme l'a rappelé hier Paris-Normandie.

"Il a fallu revoir ce secteur dans son intégralité, ou presque, puisque seul Sangante fait figure d'"ancien" du haut de ses 20 ans. Nouveau gardiej (Desmas), nouveau létaral droit (El Hajjam), nouveau latéral gauche (Opéri), des joueurs très peu vus la saison passée dans le "onze" de leurs clubs respectifs. Rappelons qu'en juillet le HAC avait encaissé 11 buts en 5 matches de préparation. La métarmorphose n'est est que plus éclatante."

Certes, Laval a encore 5 points d'avance sur le premier relégable (Nîmes) et 9 sur la lanterne rouge (Saint-Etienne). Mais le premier adversaire de 2023 des Stéphanois viendra très amoindri dans le Chaudron le 10 janvier. Les Tango seront en effet privés de leur charnière Yohan Tavares - Bryan Goncalves mais aussi de leur latéral gauche Rémy Duterte. Ce dernier sera lui aussi suspendu car il a mangé en début de semaine une biscotte à Dijon or il avait déja été averti le 10 septembre contre Pau et le 29 octobre en Coupe de France contre Orvault.

Dans la dernière édition mayennaise du quotidien Ouest-France, Olivier Frapolli indique que deux autres défenseurs centraux sont incertains pour ce match de la 18e journée de L2. "Yasser Baldé n'a toujours pas repris l'entraînement collectif et Djibril Diaw n'en est qu'à la course. On espérait leur retour pour cette reprise, au final ils sont incertains pour Saint-Étienne."

Out jusqu'à la fin de saison pour s'être fait les croisés en amical contre Saint-Brieuc il y a cinq semaines, le meilleur joueur offensif lavallois Julien Maggiotti n'a toujours pas été remplacé. Actuellement hospitalisé car touché par un virus, le milieu de terrain Ryan Ferhaoui (photo) n'est pas sûr de pouvoir jouer dans un stade Geoffroy-Guichard où son père Kader a brillé en tant que capitaine des Verts.

L'entraîneur mayennais réclame des renforts rapides en attaque. "On n’avance pas vite, les matchs s’enchaînent rapidement mais on ne récupère personne. On ne peut pas attendre fin janvier pour recruter des joueurs. On travaille sur deux dossiers, j’espère avoir une réponse positive début janvier, à l’ouverture du mercato."

Selon la dernière édition rhodanienne du Progrès, Helton Dos Reis vient de s'engager avec Neuville-sur-Saône, antépénultième de son groupe en R1 (6e division). Pour rappel, celui que Roro avait traité de "boulet" au moment de le vendre à Grenoble contre un chèque de 5 000 euros a beaucoup bourlingué depuis son passage en Isère.

Agé désormais de 34 ans, celui qui a joué 5 matches officiels en équipe première avec les Verts a successivement porté les maillots d'Apollon Limassol (Chypre), Saint-Pierre (La Réunion), Lyon Duchère, Lokomotiv Sofia, Litex Lovetch, FC Shenzen (Chine), FC Septemvri de Sofia, FK Ordabasy Chimkent (Kazakhstan) et Jeddah FC (Arabie Saoudite).

Contrairement à Annecy qui était diminué pour la réception des Verts, Caen devrait venir à Geoffroy quasiment au complet.

C'est ce qu'annonce Ouest France ce matin en précisant que seul le défenseur Obiang (6 titularisations) blessé au mollet pourrait rater la match (vendredi, 19h5).

En attendant le point presse de Batlles, on sait déja que Krasso sera de retour après sa suspension, contrairement à Giraudon.

Fort de ses 11 points après 16 matches de L2 (pénalité de 3 points comprise), Sainté vient d'égaler d'après Opta le plus faible total pour une équipe reléguée de Ligue 1 à ce stade de la saison sous la poule unique (Grenoble en 2010/11 et Monaco en 2011/12).

On rappellera que les protégés d'Yvon Pouliquen n'avaiant pas réussi à inverser la tendance. Malgré les efforts désespérés de Jody Viviani, Helton Dos Reis, Daisuke Matsui et Yoric Ravet, les Isérois avaient fini bon derniers de L2 avec 33 points.

Mais la saison suivante, sous les ordres de Marco Simone, l'équipe de Valentin Eysseric et Dennis Appiah avait bouclé sa remontada à la 8e place avec 52 points ! Assurément un exemple à suivre pour Sainté, même si on saura se contenter d'une 16e place...

Navré de voir ce que l'ASSE est devenue, le journaliste Thierry Bretagne s'est payé Nanard et Roro hier soir sur Europe 1.

"Saint-Etienne a innové, a inventé dans le football des années 1962-1982. Personnellement, comme reporter, j'accompagne Pierre Garonnaire qui va chercher dans un avion bimoteur Johnny Rep, qui joue un match avec l'équipe des Pays-Bas à Rotterdam. On va le chercher et on le ramène à Saint-Etienne, ce qui était extraordinaire à l'époque. Il y avait des dirigeants comme Garonnaire et le père Rocher, ils ont inventé les rudiments du football moderne.

Le problème, c'est que depuis 40 ans, cet énorme bateau est en train de s'affaisser et c'est la fonte des pôles. A part Christophe Galtier - et à un niveau moindre Jean-Louis Gasset- ils ont déjà frôlé le drame. On avait connu ce genre d'alerte. En 1995, les Verts sont sauvés de la D2 simplement car on interdit à l'OM de remonter. En 1997, ils sont derniers de la D2 et se sauvent par miracle.

Ce club a souffert de la caisse noire, ça a été terrible ce moment-là. Il y a eu des querelles internes, ils se sont en quelque sorte dévorés les uns les autres. Mais on a de tels souvenirs fantastiques de Robertt Herbin dit "le Sphinx", de ces joueurs fabuleux comme Janvion, Zimako, les frères Revelli, Synaeghel, Piazza, Bathenay, Rocheteau, Curkovic, Platini... C'est extraordinaire !

Cette légende-là, elle est inscrite dans notre musée personnel pour toujours. Je ne crois pas que l'A.S. Saint-Etienne mourra mais il lui faut des hommes nouveaux ! Parce que les deux inénarrables qui le président, à part monter du stand-up, ils ne sont capables de rien et ils découragent les acheteurs par leurs palinodies, pas leur manie du secret et par leurs antagonismes permanents."

S'il n'a pas encore signé (le mercato ne démarrant officiellement que le 1er janvier), Dennis Appiah est considéré par Ouest-France comme déja parti. Dans son édition du jour, le quotidien précise qu'il n'est pas dans le groupe pour affronter Troyes et rappelle que le défenseur avait joué (en tant que titulaire ou en sortie de banc) les 25 derniers matchs du FC Nantes.

Comme l'indique Patrice Garande dans l'interview qu'il a accordée à P², Appiah (32 matchs de championnat la saison dernière) présente les stats d'un joueur fiable, très rarement blessé.

Défait la veille à Bastia dans le temps additionnel après avoir raté un péno à la 78e, le Stade Malherbe de Caen s'est fait virer hier de la Coupe de France par la FFF pour avoir aligné un joueur suspendu (Dieudonné Gaucho) lors de son 8e tour remporté 3-0 face à Vire mercredi dernier.

Son directeur sportif Yohan Eudeline s'exprime aujourd'hui dans Ouest-France.

"C’est un match qui a dû être reporté deux fois. Malheureusement, une erreur administrative a été commise de notre part. En tant que directeur sportif, j’en prends la responsabilité. On doit être plus vigilants à l’avenir. Il y a des conséquences derrière car on était qualifiés pour jouer un super match à Nantes, il y a aussi une part financière qu’on ne touchera pas (30 000 € pour une qualification en 32^e de finale). Pour les supporters, pour tout le monde, on s’excuse.  Ce Vire – SM Caen a été une belle fête pour les Bas-Normands et malheureusement pour nous, elle est gâchée par cette erreur. Maintenant, on doit aller faire un gros match à Saint-Etienne."

Comme le rapporte aujourd'hui Le Dauphiné Libéré, l'entraîneur annécien Laurent Guyot a démarré sa conférence de presse d'après-match par un coup de gueule avant-hier malgré sa victoire contre les Verts.

"Il est temps de se rendre compte qu’on a une pelouse indigne du niveau où on évolue. Je sais que ce n’est pas facile mais l’état de la pelouse est catastrophique et ça devient dangereux. Jusque-là, j'en parlais de façon plus compréhensive. Je sais qu’il y a de la bonne volonté mais c’est insuffisant. Il faut mettre des choses en place de manière urgente pour avoir une pelouse de meilleure qualité.

Je ne demande pas un billard, mais là ce n’est pas possible, honnêtement.  Ça ne peut pas durer comme ça. Il faut que les responsables politiques prennent conscience qu’on donne une image d’Annecy, au-delà du football, qui n’est pas bonne. On reçoit des clubs comme Saint-Etienne, des clubs prestigieux… Les gens regardent et on renvoie l’image qu’on n’a pas les structures qu’il faut."

Après avoir eu dans ses rangs Lamine Ghezali (23 ans), qui a marqué 2 buts en 16 matches (13 comme titulaire) cette saison toutes compétitions confondues avec le Dinamo Bucarest (D2 roumaine), l'ASSE s'intéresse au milieu offensif de Concarneau Amine Boutrah (22 ans) selon la dernière édition du Républicain Lorrain. Le quotidien régional ajoute que Montpellier, Bordeaux et Metz suivent également ce prometteur milieu offensif, auteur de 8 buts et 5 passes décisives pour le leader du National 1.

Ancien défenseur du PSG et des Girondins, Alain Roche a commenté la situation actuelle de l'ASSE ce soir sur Europe 1.

"L’ASSE est un club, je peux vous le garantir, qui n’a pas de problème d’argent. Tous les plus gros salaires sont partis en fin de saison dernière, ils ont réalisé de très belles ventesv, il y a encore des rentrées qui vont arriver suite à ces ventes-là. L’ASSE est un club qui est sain financièrement. Le problème, c’est qu’à un moment il y a des dirigeants qui n’ont pas bien géré ce club. A des moments des gens ont voulu acheter le club, les présidents n’ont pas voulu le vendre. Bernard Caïazzo souhaitait vendre le club mais continuer à y rester pour avoir un poste toujours à la Ligue. Les deux présidents ne s’entendent plus et ne se parlent plus. Bernard Caïazzo vit à Dubaï mais il est renié par tous les supporters. Romeyer c’est la même chose, il est lui aussi renié par les supporters même s’il est toujours à Saint-Etienne. A partir du moment où vous n’avez pas de patron, ça part à vau-l’eau.

Les dirigeants à un moment ont fait venir Jean-Louis Gasset, ce club est alors reparti sur de bonnes bases. Gasset a terminé la saison à la 7^e place alors que le club était aux portes de la relégation à la trêve. Il a redressé la barre est faisant venir des joueurs importants avec des gros salaires. Derrière, tout le monde a voulu péter plus haut que son cul, a eu des ambitions démesurées. Ce club qui a bercé mon enfance ne peut pas rivaliser, ne peut pas être européen, n’a pas le tissu économique pour pouvoir lutter pour les trois ou quatre premières places. A un moment les présidents ont affiché ces ambitions-là mais ce n’est pas possible. A un moment, vous faites des conneries ! Les conneries sont arrivées : des mauvais recrutements, des salaires abominables qui vous plombent car vous ne pouvez pas vous en séparer. Vous faites tous pour les vendre mais personne n’en veut et les joueurs ne veulent pas baisser leur salaire.

Je regrette que Laurent Batlles se retrouve dans cette galère-là. Il avait envie d’y retourner mais je pense qu’il a fait une grosse erreur de rentrer là-dedans. Il n’est pas soutenu par ses présidents car ils ne sont pas aimés par les supporters. Jean-François Soucasse est un magnifique directeur général mais je ne sais pas s’il est capable de pouvoir gérer aussi ça. Loïc Perrin est un mec super mais c’est un jeune directeur sportif. C’est une accumulation. Derrière on a aussi des supporters qui n’ont pas aidé non plus leur club. Il ne faut pas oublier que les Verts sont partis avec trois points de retard et quatre huis clos. Sans compter tous les huis clos qu’il y a eu les saisons précédentes.

On sait très bien pourtant que le soutien populaire est capital, on le voit à Lens et à Strasbourg. Les présidents sont responsables, les joueurs bien sûr car ce sont eux qui jouent, il n’y a pas de secret, ils ont le ballon entre leurs pieds. Je suis vraiment très inquiet pour ce club. Cette année il y a quatre descentes. Les Verts ont déjà 7 points de retard sur le premier non relégable, ce n’est pas rien ! Ce club a pourtant un public incroyable, une ferveur extraordinaire."

Christophe Ohrel, qui a porté le maillot vert la saison de l'antépénultième descente de l'ASSE en L2 (1995-1996), évoque la situation du club dans la dernière édition du quotidien suisse Le Matin. Extraits.

"Pour moi, ce n’est pas une surprise. Depuis mon passage là-bas, il y a toujours eu des combats internes et politiques pour la direction qui ont coulé le club. À part quelques petits moments d’euphorie, sur ces trente dernières années, il y a toujours eu des hauts et des bas. J’ai le sentiment que depuis l’affaire de la caisse noire en 1982, le club ne s’en est jamais relevé. Cela me fait mal de voir qu’un club aussi mythique, qui a écrit l’histoire du championnat de France, tout en sortant de nombreux talents, se retrouve aussi bas. À vrai dire, c’est le néant et ça pour les gens là-bas, ça doit être incompréhensible.

La colère des supporters après le barrage perdu contre Auxerre ? Quand j’y étais encore, nous avons vécu ce genre de scènes même si ce n’était pas aussi extrême. Notre terrain avait été suspendu plusieurs fois, notamment après nos derbies avec Lyon. Je me rappelle aussi que notre bus avait été caillassé à Gueugnon. Il faut bien comprendre que là-bas, dans cette région sinistrée où il n’y a pas grand-chose si ce n’est du chômage, les gens, qui viennent de toute la France, avaient besoin de rêver avec nous et ce n’était pas le cas.

Toutes proportions gardées, c’était comme l’Argentine au Qatar, la victoire en Coupe du monde a fait du bien à tout un peuple. Lorsque j’étais gamin, c’est un club qui m’a forcément marqué. J’ai toujours été un fan des Verts. Je me souviens d’ailleurs que mes parents m’autorisaient à voir leurs matches de Coupe d’Europe à la télé. Quand je pense à cette époque, je me dis que c’est bien dommage d’en être arrivé là, que Saint-Étienne et même Bordeaux n’ont pas été capables de s’adapter économiquement à cette situation."

France Bleu est revenu dès potron-minet sur l'imminente arrivée à Sainté du latéral droit nantais Dennis Appiah. Extraits.

"C'est ce dimanche 25 décembre, en fin de journée, qu'un accord total a été trouvé pour le recrutement de Dennis Appiah. En fin de contrat avec le FC Nantes l'été prochain, les dirigeants nantais n'ont pas retenu leur joueur, sensible aux approches de l'ASSE entamée en novembre dernier. Un contrat de deux ans et demi attend le défenseur de 30 ans capable de jouer sur les côtés et dans l'axe d'une défense. Les Verts ayant déjà recruté un joker (Gaëtan Charbonnier), le contrat de Dennis Appiah ne pourra être réellement signé qu'au 1er janvier."

Alors que l'ASSE n'en finit plus de creuser, Philippe Gastal nous rappelle qu'il y a du charbon sous le Chaudron dans un reportage diffusé hier par France 3 Auvergne Rhône-Alpes pour mettre en exergue la belle exposition au musée des Verts consacrée aux 90 ans du stade Geoffroy-Guichard.

Attendu ce vendredi soir à Geoffroy-Guichard, le Stade Malherbe de Caen n'est que la 17e équipe à l'extérieur alors que c'est la 3e meilleure formation à la maison. Cruellement défaits dans le temps additionnel hier soir à Bastia après avoir raté un péno à la 78e, les Normands n'ont plus gagné hors de leurs bases depuis la première journée à Nîmes. Patrice Sauvaget, qui supplée un Stéphane Moulin absent en raison de graves problèmes familiaux, a évoqué en conférence de presse d'après-match le déplacement de son équipe dans le Chaudron.

"Il va vite falloir aller chercher ce déclic à l’extérieur. Mais nous ne sommes pas loin malgré tout. Il nous manque ce petit brin de réussite pour valider nos prestations à l’extérieur. On a joué jusqu’au bout. On ne doit pas concéder le corner qui amène le but, on fait une petite erreur. On doit être capable de mieux gérer nos temps forts. Et sur nos temps faibles, de se montrer encore plus solide et vigilant. La priorité maintenant, c’est de bien récupérer et de bien se préparer pour aller jouer à Saint-Etienne. Malgré leur position au classement, on sait que ce ne sera pas forcément un match facile."

Ouest-France revient aujourd'hui sur la manita prise à Dijon par Pierrick Cros et ses coéquipiers, qui ont perdu hier soir 4 places au classement de la L2 mais qui comptent toujours 9 petits points d'avance sur la lanterne rouge stéphanoise.

"Il ne faut sans doute pas crier au feu, non. Malgré ce match plié en 38 minutes, ce lundi 26 décembre, chez une équipe qui n’avait plus gagné depuis dix journées, quand le temps était au soleil d’août. Au classement, Laval va mille fois mieux que Saint-Étienne, par exemple. Mais il faut se rendre compte, aussi, qu’un Stade lavallois privé de quatre titulaires, de trois tauliers en défense et de son maître à jouer Maggiotti, est fragile dans cette Ligue 2.

Les soucis, ce sont que Tavares et Bryan Goncalves manqueront encore deux matches importants, contre Amiens, vendredi, puis à Saint-Étienne. Que le retour de Baldé n’est pas assuré, vendredi. Et que Maggiotti ne rejouera pas de la saison. Il ne faut pas crier au feu, donc, ni sortir l’extincteur. Mais se convaincre qu’il va falloir sortir le chéquier, se renforcer offensivement notamment, dans un secteur où Adeoti, n°6 de carrière, a tenté de dépanner."

A l'issue de cette 16e journée de L2, l'ASSE compte désormais 7 points de retard sur le premier non relégable Dijon, qui a écrasé 5-0 le Stade Lavallois de l'infortuné Pierrick Cros, qui a ouvert le score contre son camp. Toujours avants-derniers, les Chamois Niortais de Dylan Durivaux (titulaire) comptent désormais deux points d'avance sur Sainté suite à leur bon match nul et vierge sur le terrain du FC Metz d'un Habib Maïga resté sur le banc.

Battus respectivement par Guingamp (dans le Gard) et à Sochaux, Nîmes et Rodez n'ont pas su s'extirper de la zone rouge et consolider leur avance sur les Verts (4 points). Le SC Bastia compte désormais 10 points d'avance sur l'ASSE après avoir arraché la victoire à la maison dans le temps additionnel aux dépens du Stade Malherbe de Caen, attendu vendredi dans le Chaudron pour clôturer l'année la plus catastrophique de l'histoire des Verts....

Journée de reprise après la longue trêve due à la Coupe du Monde, dans la continuité de celles qui ont précédé, du moins pour les Stéphanois, battus à Annecy (2-1), des Stéphanois ont les mots pour mettre sur les maux mais pas les solutions pour les panser. Les Hauts-Savoyards n'ont pas eu besoin de Romain Spano et Zakaria Bengueddoudj, mais ont profité de l'expérience de Vincent Pajot. Les Verts ont laissé passer une chance de recoller aux autres relégables. C'est inquiétant à la veille de recevoir, vendredi prochain, un "cador", le SM Caen, battu toutefois à Bastia (1-0) à l'ultime minute. 
A l'autre bout du classement, les Bordelais de David Guion, battus (1-0) au Havre laissent s'échapper en tête leur rival du soir dont le dauphin est désormais Sochaux, petit vainqueur de Rodez (1-0) où Nassim Ouammou a remplacé le capitaine Rémi Boissier à la 89ème. 
Le Paris FC de Thierry Laurey l'a emporté (0-1) chez les Palois de Didier Tholot et d'Henri Saivet, encore une fois muet. C'est Morgan Guilavogui qui a inscrit le but parisien. Setigui Karamoko a fait son retour en entrant à l'ultime minute, et la dernière recrue, Yvann Maçon, forfait pour blessure, n'a pu apporter sa pierre à l'édifice.
Metz, qui a laissé Habib Maïga sur le banc, a été tenu en échec à domicile (0-0) par les Chamois niortais de Dylan Durivaux, titulaire, des Chamois qui ont désormais deux points d'avance sur les Verts. 
A la faveur de son écrasant succès sur Laval (5-0), Dijon, bien aidé par Pierrick Cros qui a marqué contre son camp, s'extirpe de la zone des relégables. 
Quevilly Rouen, avec Nelson Sissoko titulaire au poste de latéral droit, a battu (2-0) les Grenoblois de Vincent Hognon, des Grenoblois qui restent à la 4ème place. 
Enfin, Valenciennes, avec Gautier Larsonneur (futur Vert ?) et Mathieu Debuchy, a fait match nul avec Amiens (1-1).


 

Pourtant privé de son habituelle charnière Bissenty Mendy - Kevin Mouanga, le FC Annecy a battu la vincible armada stéphanoise. Du haut de son mètre quatre-vingt onze, Gaby Jean a su s'imposer dans l'expérimentale défense des promus hauts-savoyards, qui ont relégués à huit la lanterne rouge stéphanoise. Il n'a pas caché sa joie au Dauphiné Libéré à l'issue de la rencontre.

"C’est une victoire qui fait plaisir, contre Saint-Etienne. On le mérite. Ça nous permet de reprendre la deuxième partie de saison sur une bonne dynamique. On a très bien entamé le match comme l’avait demandé le coach avant d’être solide contre une équipe qui n’est pas à sa position dans ce championnat. On a su être costauds pour tenir le résultat même si on aurait pu se mettre à l’abri avant. A la pause, le coach nous a poussés à aller inscrire ce deuxième but. La défense expérimentale ? On avait déjà joué ensemble en amical (contre le Servette) pendant 45 minutes mais aussi sur les entraînements où l’on a développé des automatismes. Ce soir, cela s’est bien passé. Plus le match passait, plus on sentait qu’on était solide."

Laurent Batlles a commenté sa 8e défaite de la saison de L2 comme le rapporte Le Dauphiné Libéré. Extraits.

"Vu ce qu’on a fait lors des matches amicaux, je pensais qu’on était un peu mieux défensivement. Vu ce que j’ai vu ce soir au bout d’une minute, il y a des choses dans la tête des joueurs qui ne sont pas établies alors que ce n’était pas très compliqué de défendre sur le premier but. Ils se pénalisent tout seul en ayant des actes défensifs qui ne sont pas à la hauteur de ce que l’on veut.

Il y avait près d'un millier de supporters stéphanois, franchement, je les remercie. Il pleut, ils sont là, ils nous encouragent. On ne peut que les féliciter. Je suis le premier déçu pour eux de ce qui arrive. J’espère qu’on va rester dans une forme de solidarité et qu’on arrivera à se sortir de ce pétrin car personne ne mérite ça. Mais il faut qu’on fasse autre chose, qu’on mette autre chose. On va se remettre au travail. Aujourd’hui, à part un joueur, on joue toujours avec les mêmes joueurs donc on a les mêmes maux.

Pour sa première apparition, j’ai trouvé que Gaëtan Charbonnier a pesé, qu’il a été assez propre techniquement malgré un terrain compliqué. Il va peser sur les équipes adverses, ça a fait un peu reculer le bloc d’Annecy. Il a une ou deux occasions qu’il peut peut-être mettre mais ça vient aussi de son manque de temps de jeu qui l’empêche d’être au top physiquement et devant le but."

L'attaquant annécien Kévin Testud a livré sa réaction au Dauphiné Libéré après avoir battu les Verts.

"On travaille depuis début décembre pour ce match. On parvient à mener 2-0 avant de prendre un petit but sur des petites erreurs de dégagement mais on est content du résultat. C’est bien de gagner pour la confiance avant vendredi (réception de Nîmes) et un gros mois de janvier. L’an dernier déjà, on réalisait de grosses entames pour se rendre les matches faciles. Cette saison, c’était moins vrai. Ça fait donc du bien de retrouver ça. L’envie a fait la différence ce soir. Saint-Etienne c’est spécial quand même même si on s’était mis dans la tête d’aborder le match calmement. On savait qu’ils allaient jouer un peu leur tête avec le mercato annoncé, la pression du public… On a su marquer rapidement et attendre sur un terrain qui est devenu de la gadoue en deuxième période avec la pluie. C’est magique de jouer un match comme celui-là contre Saint-Etienne et ses supporters. A nous de trouver cette motivation à tous les matches car on a l’équipe pour faire quelque chose cette saison."

Le Dauphiné Libéré a recueilli les propos du capitaine stéphanois Anthony Briançon après la défaite Annecy qui assure aux Verts de rester dans la zone rouge cette annus horribilis 2022 quoi qu'il arrive vendredi contre Caen.

"On est forcément déçu alors qu’on a travaillé pendant un mois des choses à mettre en place mais malheureusement on prend un but après une minute de jeu qui nous met en difficulté. Après, on a eu les situations pour revenir et même passer devant contre une équipe qui n’est pas dangereuse à part sur quelques pertes de balles de notre part. On a fait preuve de maladresse et d’un manque de réussite. Avec deux entames de mi-temps catastrophiques, c’est compliqué d’obtenir un résultat. C’est une erreur collective et un manque de concentration. A ce niveau-là, cela ne pardonne pas.

On ne peut pas démarrer les matches avec un but de retard à chaque fois. On a travaillé des choses très cohérentes toute la semaine et au final, on bâcle tout en l’espace d’une minute, ce n‘est pas normal. Il ne faut pas lâcher et rester concentré car un match arrive très très vite. On va rentrer bien sur déçu pour nous comme pour les spectateurs venus ici en masse. Malgré des conditions pareilles, ils nous ont supportés jusqu’au bout, je suis donc dégoûté pour eux. Aujourd’hui, on est en mission pour maintenir le club en L2. On doit faire en sorte de trouver des solutions car on ne peut pas faire des erreurs comme ça à ce niveau-là."

En ce jour de la Saint-Etienne, Le Télégramme est revenu sur la renversante et écrasante victoire des Merlus contre les Verts le 8 avril dernier.

"Sous les ordres de Christophe Pélissier, le FC Lorient a rarement enflammé le Moustoir. Pourtant, le 8 avril 2022, il nous a offert une rencontre dont on se souviendra très longtemps. Le match de l’année, sans aucun doute. De la décennie, peut-être. Menés 2-0 à trois minutes de la mi-temps, les Merlus ont renversé la vapeur d'une manière incroyable. En revenant à 2-2 à la pause, puis en l’important 6-2. Un scénario dingue, une avalanche de buts et un score de tennis ! Bref, du bonheur à l’état pur pour les supporters du FCL."

Tout de noir vêtus, les Stéphanois se sont à nouveau inclinés pour la reprise de la Ligue 2. Le mini-derby contre Annecy a tourné en faveur des Hauts-Savoyards (2-1).

Une victoire acquise sans grande difficulté pour les hommes de Laurent Guyot qui ont ouvert le score dès la 2e minute de jeu. Anas Namri pris comme un débutant a laissé un boulevard à Bastian qui a centré pour Sahi qui a ajusté Matthieu Dreyer d'une talonnade aux 6 mètres (1-0). Un but qui n'a pas semblé ennuyer les hommes de Laurent Batlles qui ont joué sur leur faux rythme habituel. Quelques occasions de Ibrahima Wadji et une tête de Victor Lobry ont fait passer quelques frayeurs aux joueurs d'Annecy.

En deuxième période, il aura fallu 5 min aux Hauts Savoyards pour doubler la mise. Sahi lancé en profondeur frappait sur Matthieu Dreyer qui repoussait la balle. Le gardien stéphanois pensait que le ballon allait doucement rouler dans ses filets mais Léo Petrot revenu en catastrophe tentait de dégager le ballon sur sa ligne ... il ne trouvait que la cuisse de son gardien qui semblait se désintéresser du sort du ballon. Sahi en profitait pour pousser le ballon au fond (2-0).

Malgré l'entrée de Gaëtan Charbonnier et la réduction du score de Léo Petrot, les Verts n'ont jamais été en mesure de ne remporter ne serait-ce qu'un point. Et après cette trêve, où les Verts avaient su rester invaincus, le quatuor magique et leurs joueurs perdus sur le rectangle vert pointent inexorablement à la dernière place de L2.

Entraîneur du VAFC, Nicolas Rabuel évoque ce lundi dans La Voix du Nord le cas de son gardien Gautier Larsonneur, convoité par l'ASSE mais titulaire ce soir contre Amiens.

"C'est un débat qui a déjà été mis sur la table et je ne suis pas le seul technicien à être contre. Ce mercato d'hiver me fait chier car je trouve que chacun fait son marché à droite et à gauche quand tu as mis des choses en place. Ceux qui ont le plus de moyens viennent se servir, c'est un peu facile. Je vois Gautier tous les jours depuis son arrivée, et depuis le jour où on se parle, il n'a rien changé dans le travail, rien changé dans la bonne humeur. Il est comme il est, c'est un professionnel, il a des sollicitations comme il y en a pour d'autres. Gautier est conditionné pour la réception d'Amiens. Il sait qu'en parallèle il y a cette sollicitation, mais ça n'a rien changé pour lui."

Le ch'ti quotidien rappelle le statut contractuel du protégé de Jéremie Janot.

"Le gardien de 26 ans appartient à Brest où il a prolongé juste avant d'être prêté. Ce n'est pas la première fois que le VAFC se retrouve avec le cas de figure d'un prêt qui pourrait être cassé en cours de saison. Le feuilleton Lebo Mothiba avait connu de multiples rebondissements en janvier 2018. L'attaquant avait été prêté au VAFC par le LOSC. Mais cet hiver-là, Lille est interdit de recrutement et Christophe Galtier, à peine arrivé, souhaite réintégrer le Sud-Africain. Le joueur est partant, mais Eddy Zdziech souhaite une compensation financière et entame un bras de fer avec la direction lilloise, qui cèdera le dernier jour du mercato avec un chèque d'un millions d'euros. Brest et Saint-Etienne sont prévenus..."

Antépénultième et relégable avec 4 petits points d'avance sur la lanterne rouge stéphanoise, le RAF a aujourd'hui un déplacement qui s'annonce plus ardu que celui de l'ASSE. Privés de 7 joueurs (4 blessés et 3 suspendus), les Ruthénois vont en effet affronter à Bonal des Lionceaux quasiment au complet qui ambitionnent de chiper la deuxième place aux Girondins (en déplacement au Havre).

S'il reste sur une manita infligée par le MHSC en amical, le nouveau coach de Rodez Didier Santini espère quand même créer la surprise dans le Doubs, comme il l'explique dans Centre Presse Aveyron. "Le fait de quasiment recommencer un championnat après une longue trêve, ça peut rebattre les cartes. Les dynamiques peuvent changer pour tous les clubs. Sochaux ne sera plus le même adversaire. On n'a rien à perdre, il faut jouer, tout est possible. Le niveau moyen de mes joueurs, c'est ce qu'ils ont montré en gagnant 2-0 à Saint-Etienne. Il ne faut pas aller plus bas."

Prêté sans option d'achat au Paris FC mais sorti sur blessure en en amical contre Troyes au bout d'une demi-heure de jeu, Yvann Maçon est forfait à Pau, comme le déplore son nouvel entraîneur Thierry Laurey dans la dernière édition du Parisien. "Il arrivait pour nous aider, sa blessure nous plombe un peu, mais on n’est pas là pour se plaindre, plutôt pour trouver des solutions."

Comme l'a révélé Ouest-France à la mi-journée et comme l'a confirmé dans la foulée Antoine Kombouaré en conférence de presse, Dennis Appiah est sur le point de signer à Sainté. Capitaine de l'équipe de Monaco qui a remporté la finale de Coupe Gambardella en 2011 aux tirs au but face aux Verts, ce latéral droit de 30 ans passé par le Stade Malherbe de Caen et Anderlecht évolue depuis plus de trois ans au FC Nantes. En fin de contrat dans six mois, il a pris part cette saison à tous les matches de L1 (9 titularisations sur 15) et à tous les matches de Ligue Europa (2 titularisations sur 6) des Canaris. Un renfords de poids dans l'opération remontada !

Responsable du service des sports du quotidien Ouest-France dans le Finistère, David Guézennec donne son avis au Progrès sur le joker des Verts.

"Il a mis 27 buts en 2018-2019 sous les couleurs de Brest. C’était l’artisan principal de la montée, le mec au-dessus du lot.  Balle au pied, il est au-dessus de la moyenne. Il adore décrocher, combiner, c’est plus un neuf et demi qu’un neuf. Il n’est jamais aussi bon que lorsqu’il a de la liberté. C’est un râleur mais parce que c’est un gagneur. Il est capable de booster un groupe. Il peut faire du bien en étant un leader technique."

Le milieu de terrain annécien Yohan Demoncy évoque la réception des Verts dans Le Dauphiné Libéré. "Ils sont derrières nous donc bien sûr qu’il s’agit d’un adversaire direct, il faut faire attention ! Entre nous, on ne parle pas de prestige mais d’un match parmi tant d’autres contre un adversaire que nous souhaitons laisser derrière nous."