Au terme d'un match très terne, l'ASSE a pris 3 points qui font beaucoup de bien à la tête comme au classement en battant Laval 1 but à 0.

Positionnés en 4-1-4-1 au début du match avec Ibrahima Wadji et Mathieu Cafaro sur les côtés de l'attaque, en soutien de Gaëtan Charbonnier, les Verts n'ont pas été dangereux en première période. Un acte à peine éclairé par une frappe de Benjamin Bouchouari à la 44e minute.

En seconde période, Laurent Batlles a décidé de changer de système et de basculer en 4-4-2 avec Wadji et Charbonnier en pointe. C'est Victor Lobry qui a dû couvrir le flanc gauche au milieu de terrain tandis que Mathieu Cafaro conservait la droite. L'entrée de Jean-Philippe Krasso a été déterminante à la 54e minute. Remplaçant un faible Wadji, le rentrant a dynamité la défense lavalloise. A l'heure de jeu, une combinaison à 3 permettait à Krasso de lancer centrer pour Cafaro qui concluait d'une reprise du plat du pied aux 6 mètres (1-0, 60e).

Krasso est rentré, Krasso a regalé, Krasso a passé, et Cafaro a marqué !

1-0 pour les Verts face à Laval !pic.twitter.com/oFNrCmSFao

— Alex (@Alex_InDaHouse2) January 10, 2023

La dernière demi-heure a consisté en une bouillie de football où chaque équipe a tenté d'attaquer sans succès. Si Gautier Larsonneur n'a eu qu'un seul arrêt à faire, avant l'ouverture du score, les Verts auraient pu verrouiller la rencontre notamment par Charbonnier qui frappait à côté sur une belle passe en profondeur d'Aimen Moueffek.

Finalement, les Verts n'ont pas été rejoints et entament 2023 par une victoire, la 4e de la saison. Au classement, l'ASSE reste 20eme mais reprend 3 points à Dijon (battu sur le fil par le Paris FC) et Nîmes (battu par Metz) ainsi que 2 à Rodez et Niort (qui ont fait match nul), mais aussi à Annecy et Pau (13e à 7pts des Verts). Le premier non-relegable est donc à 4 points ce soir.

Jean-Philippe Krasso : "J'ai tenté de faire au mieux pour aider mon équipe. Les entrants ont été importants pour marquer et garder ce score. Ca fait du bien car ça faisait longtemps qu'on n'avait pas gagné mais ce n'est que la première pierre. On est encore derniers."

Les Magic Fans, les Green Angels, l'Union des Supporters Stéphanois et les Indépendantistes Stéphanois avaient appelé à boycotter les réceptions de Caen et de Laval. Avant le match qui opposera ce soir les Verts aux Tango, les quatre groupes de supporters ont annoncé ce soir qu'ils reconduisaient leur mouvement pour la venue des Lionceaux programmée le 28 janvier.

Ancien scout de l'ASSE (de février 2018 à mai 2021), Julien Cordonnier avait quitté les Verts pour Châteauroux. Après avoir piloté le recrutement de la Berri pendant 18 mois, il va devenir à compter du 1er février le responsable du recrutement des Lionceaux, comme l'a annoncé aujourd'hui le FC Sochaux sur son compte twitter.

Débarqué libre de Sainté cet été à Montpellier, Wahbi Khazri serait déjà sur le départ selon la Pravda :

"Le club pailladin cherche une porte de sortie à deux gros contrats : le défenseur Mamadou Sakho (32 ans, juin 2024) et l'attaquant Wahbi Khazri (31 ans, juin 2023), dont le rendement a déçu la direction depuis leur arrivée au club."

Le Tunisien n'a mis que 2 buts en 11 matchs avec son nouveau club.

Balayant sur le site de la Pravda la rumeur d'un retour à l'ASSE évoquée aujourd'hui par ce quotidien sportif, Frédéric Antonetti en profite pour mettre un gros taquet à notre inénarrable Nanard et pour afficher son soutien à Roro et aux ultras stéphanois.

Premier relégable de L2 avec 6 petits points d'avance sur la lanterne rouge stéphanoise, le coach ruthénois Didier Santini s'est confié à Centre Presse Aveyron avant d'accueillir ce soir les avant-derniers niortais.

"On est à 6 points de la 7e place. Donc tant qu'on ne sera pas à 15 ou 20 points du haut de classement, l'objectif sera d'aller chercher devant. Je ne veux pas parler de maintien. J'aime voir devant, pas derrière. Pour nous qui sommes relégables aujourd'hui, on veut dire aux équipes mieux classées de ne pas perdre de points, car on n'en a que six de moins qu'elles. Il y a dix équipes qui vont jouer la relégation. Pas juste les quatre ou cinq derniers."

Entraîneur de Chamois Niortais actuellement avant-derniers avec 4 points d'avance sur les Verts, Rui Almeida souligne dans La Nouvelle République l'importance des deux prochains matches.

"Je connais notre calendrier. On avance de match en match, c’est la seule façon de bien aborder les rencontres. On va se donner à 100 % ce mardi à Rodez pour faire la meilleure performance possible. Et on verra après comment on aborde la rencontre de lundi prochain contre les Verts. Aujourd’hui, on n’y pense pas, ce n’est pas encore le match le plus important. Les joueurs, comme moi, sont focalisés sur le match de Rodez.

Ce sont des matches à quatre points. On est parti de Niort ce lundi direction Rodez, on reviendra dans les Deux-Sèvres mercredi afin de ne pas dérégler l’horloge biologique des joueurs en vue du match contre Saint-Etienne. On va tout faire pour garder un maximum de fraîcheur. C’est difficile de limiter l’impact de ces déplacements, on fait le maximum au niveau de la récupération. Mais c’est notre job. Et même en avion, on peut avoir des soucis." 

En octobre dernier, Ouest-France avait publié une enquête fustigeant "la méthode et les dérives" d'Abdel Bouhazama, à l'époque directeur du centre de formation du SCO et entraîneur de la réserve angevine. Promu depuis entraîneur de l'actuelle lanterne rouge de L1, l'ancien coach des U19 stéphanois se défend aujourd'hui dans Le Courrier de l'Ouest.

"De jeunes joueurs ont été meurtris par mes méthodes ? Ils sont au cimetière ? Humainement, ce papier m’a touché. Ça a été beaucoup trop loin. On n’est pas dans le monde des Bisounours. On a des jeunes, on fait des choix. Ça fait 25 ans que je suis à la formation. Si j’étais vraiment quelqu’un de très mauvais, de dangereux, je pense que ça se saurait, non ? Que j’aie pu blesser des gens, peut-être. Qu’il y ait des gamins avec qui, à un moment donné, il faut avoir un discours réel et honnête : oui.

Ma première intention était d’attaquer le quotidien. Parce que là, on touche à mon intégrité, mon honneur. Le club a décidé de défendre son directeur de centre de formation. Le club s’est rangé derrière Abdel Bouhazama. C’est ça qui m’intéresse. S’ils veulent me stigmatiser parce que je représente la non-réussite de leur rêve de devenir footballeur, oui je l’assume. Je suis, comme ça a pu être repris, le briseur de rêve. Mais quand on le sort de son contexte… Je suis la personne qui annonce à des jeunes que malheureusement, pour eux, le football professionnel à Angers-SCO, c’est terminé.

Oui, on dit que par moments je gueule… Mais j’ai reçu des témoignages de joueurs du centre de formation qui m’ont dit : coach, on est prêts à témoigner pour vous. J’étais aussi un peu surpris du timing… Neuf ans après mon arrivée… Les témoins sont des gamins qui étaient là en 2013, 2014, 2015… Pourquoi ça sort en 2022 ? J'ai une partie de la réponse mais je la garde pour moi. Est-ce que j'estime que je suis parfois allé au-delà de la limite dans mes méthodes ? Non, jamais. Que ça ne corresponde pas, par moments, à certains jeunes, peut-être. Le football, c’est difficile aujourd’hui.

Quand je rentre chez moi, en étant père de famille, je me dis : est-ce qu’aujourd’hui j’ai tout bien fait ? Est-ce que je ne suis pas allé trop loin ? Mais aussi, est-ce que ce jeune-là est fait, mentalement, pour continuer dans le monde pro ? Parce qu’aujourd’hui, c’est cruel. C’est dur. Après, que certains qui ont été virés du club veuillent se venger et toucher Abdel Bouhazama, parce qu’en touchant Abdel Bouhazama on touche aussi Said Chabane…

Je suis un personnage clivant. Il y a un charisme, une posture… Peut-être que ces personnes n’acceptent pas certaines choses. Mais des éducateurs qui sont là, ou quelqu’un comme Denis Arnaud (directeur du centre du Stade Rennais et ex-coach des U19 du SCO) peuvent témoigner différemment. Mais je ne suis pas là pour me justifier. Je peux déranger. On aime ou on n’aime pas. Ce n’est pas mitigé. C’est ma personnalité. Et j’ai des convictions."

La Pravda prédit ce onze Vert ce soir contre les Tango : Larsonneur - Appiah, Briançon, Nadé Pétrot - Moueffek, Bouchouari, Lobry - Chambost, Charbonnier, Cafaro.

La compo annoncée par Le Progrès :  Larsonneur - Appiah, Giraudon, Briançon, Pétrot - Wadji, Lobry, Bouchouari, Cafaro - Krasso, Charbonnier.

Après s'être confié à Poteaux Carrés, le défenseur lavallois Pierrick Cros, attendu ce soir à Geoffroy-Guichard, revient sur ses vertes années dans la dernière édition du quotidien Ouest-France. Extraits.

"Les fameux poteaux carrés ne me hantent pas mais je sais que, juste après mon départ du club, ils ont été rachetés pour le musée des Verts. Tout petit, je suis venu à Geoffroy-Guichard. Dans la région, le Chaudron, c’est un passage obligatoire, rien que pour se rendre compte de l’atmosphère. Je me souviens plus particulièrement de l’année 1999-2000, avec le duo assez fantastique d’attaquants brésiliens, Alex et Aloisio, pour l’année de la remontée en Ligue 1. Mais de façon générale, à Saint-Étienne, les résultats des Verts font l’humeur des habitants.

J’ai des amis, avec qui j’échange souvent, qui sont membres des kops dans le Chaudron. Là-bas, le club est dans les préoccupations de tous. Pour vous dire, ma belle-famille n’est pas très foot, mais au moment de la descente, même pour elle, c’était devenu un sujet de discussion. Pour la ville, ça a été vécu comme un drame. Et la ferveur qui l’accompagne, c’est un truc de fou. Tout le monde n’est pas fait pour endurer ça, il faut s’y habituer.

Les supporteurs qui viennent envahir le terrain d’entraînement pour exprimer un mécontentement, les voitures des joueurs parfois dégradées sur le parking, le coach qui est au courant de la moindre sortie de son groupe parce que chacun est reconnu dans les rues. Comme quand certains, à 48 heures d’un match, ont été dans une pizzeria, et que Galtier l’a su et avait dit de faire attention.

Même si je suis d’Aveizieux, à dire vrai, l’ASSE n’était pas ma priorité, et d’autres clubs me voulaient. Il y a beaucoup d’attentes sur un joueur issu du cru, une petite pression de l’environnement. Mais après réflexion, les dirigeants me désiraient vraiment et la proximité avec la famille a joué. Sauf que même si j’habitais seulement à 15 minutes de Sainté, je suis entré à l’internat du centre. Et même après, j’ai gardé mon indépendance en prenant un appartement à 2 minutes du club

J’ai remporté le Mondial de Montaigu avec l’ASSE face à Rennes en 2009, après l’avoir perdu avec l’équipe de France U16 aux tirs au but contre les Anglais, l’année d’avant. J’ai aussi joué en 2011 une finale de Coupe Gambardella perdues aux tirs au but contre Monaco. À cette époque, cela faisait un petit moment que le centre de formation n’avait pas été autant mis en valeur. À mes côtés, j’avais notamment Kurt Zouma, mais en face, les Monégasques, c’étaient Eysseric, Ferreira-Carrasco, Kurzawa ou Appiah qui vient de signer à Sainté.

Dans ma génération des 91-92, il y avait aussi Loris Néry, Faouzi Ghoulam et Idriss Saadi, qui ont aussi réussi à sortir pro à Sainté, ce qui n’a pas été mon cas… Le club était structuré différemment, l’équipe première jouait la Coupe d’Europe, donc c’était compliqué de s’y faire un trou. J’ai fait une apparition en Ligue 1 à Lorient, sur synthétique cette saison-là. Et chez les Verts, j’avais des garçons comme Batlles, Perrin, Aubameyang, Matuidi ou Payet sous les ordres de Christophe Galtier.

J’aurai pu signer à Sainté et être prêté ensuite, cela pouvait être une option, et j’avais eu des échanges avec Niort. Mais finalement ça ne s’est pas fait, je n’ai pas eu ma chance. Alors qu’en mars, Roland Romeyer avait échangé avec le président d’Uzès, et lui avait dit que je n’étais pas libre, car l’ASSE avait l’intention de me faire passer pro. Puis en mai, vu que je n’avais pas de nouvelles pour la suite, j’ai demandé un rendez-vous avec le coach Galtier, et c’est là qu’il m’a dit qu’on n’allait pas me faire de proposition en ce sens.

Je n’ai jamais eu le bonheur de fouler la pelouse de Geoffroy-Guichard comme joueur pro des Verts. J’ai juste pu y faire les échauffements. Mais déjà c’était très impressionnant. Je me souviens que contre des équipes comme Marseille, on ne s’entendait pas parler, même en étant côte à côte, tellement c’était une l’ambiance de feu ! Je me suis forgé un caractère moins gentil après avoir quitté Sainté. J’ai pu depuis recroiser la route de l’ASSE en Coupe de France avec le Red Star et avec Borgo. Deux défaites… J’espère que la troisième fois sera la bonne !"

Deux mois après Le Quotidien du Sport, la Pravda évoque l'hypothèse d'une retour de Frédéric Antonetti sur le banc stéphanois. Extraits.

"Seul un but dans la deuxième minute du temps additionnel de Gaëtan Charbonnier a évité un quatrième revers de rang, en Ligue 2 (1-1, le 30 décembre, contre Caen). Il aurait été sans doute fatal à Batlles, toujours incapable d'empêcher le vaisseau stéphanois de couler. Au point, même, qu'une relégation historique des Verts en National apparaît moins inenvisageable aujourd'hui que l'était une descente en L2 l'an passé, à pareille époque.

Revenu aux affaires, Roland Romeyer éfléchit depuis des mois à une alternative à Batlles. Pas ouvertement, où tout continue à bien se passer entre les deux hommes, mais dans la coulisse. Il avait déjà songé à se séparer de Batlles juste avant la Coupe du monde. Mais le triumvirat stéphanois s'y était opposé. Jean-François Soucasse, Loïc Perrin et Samuel Rustem continuent à faire bloc derrière Batlles. Il est leur choix, pas celui de Romeyer.

Mais l'influence et la crédibilité du trio déclinent après un an continu de non-résultats. Si Saint-Étienne se révèle incapable de battre Laval ce mardi soir, puis de boucler les matches aller en ramenant un résultat de Niort, le 16 janvier, le sort de Batlles sera réglé. D'autant plus qu'à la différence de Laval, Saint-Étienne dispose d'un groupe de nouveau au complet renforcé par les arrivées de Charbonnier,Appiah et Larsonneur.

Batlles n'aura dès lors plus d'excuses et certains de ses opposants en interne, des nostalgiques proches de Romeyer, planchent déjà sur le retour de Frédéric Antonetti (61 ans). L'idée consisterait à l'associer à Razik Nedder (36 ans), actuel entraîneur de l'équipe réserve (N3). Patrice Garande, autre ancien de la maison verte, plaît également à Romeyer et à d'autres membres de son entourage. Mais il appartient finalement à Batlles de régler la question."

Parmi les 8 clubs professionnels français actuellement relégables (Brest, Auxerre, Strasbourg, Angers, Rodez, Nîmes, Niort, Saint-Etienne), seule l'ASSE n'a pas changé d'entraîneur cette saison. Avant-dernier de L1 et éliminé de la Coupe de France à la Meinau par le SCO d'Abdel Bouhazama et Paul Bernardoni, Julien Stephan a en effet été mis à pied aujourd'hui.

Comme Niolas Usaï, viré du banc des Crocos, le futur ex-coach de Ronaël Pierre-Gabriel et Jean-Eudes Aholou fait partie de la même promo du BEPF que le rescapé Laurent Batlles. Didier Santini aussi qui a succédé sur le banc du RAF à Laurent Peyrelade, viré après 8 ans de bons et loyaux services...

Alors que son père Kader et Le Courrier de la Mayenne l'annonçaient quasi-forfait, Ryan Ferhaoui fait partie comme l'ancien Vert Pierrick Cros des 20 Tangos retenus pour le déplacement à Sainté. Ce milieu de terrain de 25 ans a joué 8 matches de L2 cette saison dont 4 en tant que titulaire.

Le groupe lavallois : Sauvage, Hautbois – Cros, Seidou, Perrot, Sylla, Da, Mouali – Adéoti, A. Gonçalves, Sanna, Bobichon, Roye (cap), Tapoko, Ferhaoui – Naidji, Durbant, N’Chobi, Da Silva, Elisor. Entraîneur : Olivier Frapolli

Absents : Chatelain (choix), Tavares, B. Goncalves, Duterte, Baudry (suspendus), Baldé (mollet), Maggiotti (ligament croisé), Fumu-Tamuzo (talon d’Achille), Nsimba (genou), Diaw (cheville).

Principal artisan de l'écrasant succès lorientais (6-0) en Coupe de France hier contre le modeste club de La Châtaigneraie (un péno provoqué, un but et trois passes décisives), l'ancien milieu offensif stéphanois Adil Aouchiche savoure sa bonne prestation dans la dernière édition du quotidien Ouest-France.

"Après ma blessure et mon arrivée tardive au FC Lorient, cela m’a décalé parce que l’histoire avait déjà démarré ici. Il a fallu du temps aux dernières recrues pour se mettre dans les rails. Puis l’équipe a très, très bien démarré le début de saison. Les gars ont fait quelque chose d’historique. À ce moment-là, c’était dur pour le coach de remanier une équipe qui fonctionne. De mon côté, j’ai respecté ses choix, continuer de bosser.

Ce match de Coupe m'a fait du bien. Je n’avais pas forcément à prouver des choses, mais je voulais prendre du plaisir et montrer que j’ai ma place. Je suis donc très content d’avoir été décisif à plusieurs reprises. En tant que joueur offensif, je dois être capable d’apporter cela à l’équipe. Désormais, je suis très bien en jambes, je me sens super bien. Cela a confirmé ma bonne préparation durant la trêve, et j’espère que cela va continuer comme ça."

Après avoir compté dans ses rangs Idriss Saadi (actuellement libre après avoir résilié il y a  15 jours son contrat avec le CR Belouizdad, leader du championnat algérien et tenant du titre) et Saidy Janko (prêté cette saison par le Real Valladolid au VfL Bochum, avant-dernier de Bundesliga), l'ASSE a mis avant-hier le grappin sur Isaak Seydi. Repéré par les scouts franciliens Hamdane Karouni (photo) et Jean-Claude Anquetil, cet ailier de 12 ans joue au FC Montfermeil, prolifique club partenaire des Verts.

Face à une équipe de Laval diminuée et sortant de deux cuisantes défaites, Laurent Batlles n'a d'autre objectif que la victoire pour arriver à 15 points.

Laurent Batlles a convoqué 18 joueurs pour la réception de Tango comptant actuellement 8 points d'avance sur son équipe. Sans surprise, Gautier Larsonneur et Denis Appiah sont de la partie. On retrouve aussi Bouabacar Fall au détriment d'Etienne Green et Matthieu Dreyer, écartés. En défense, on notera le retour de Jimmy Giraudon au détriment d'Abdoulaye Bakayoko. Anas Namri est également écarté du groupe, tout comme Louis Mouton qui souffre d'une béquille. Les jeunes Saban et Sidibé sont absents. Thomas Monconduit fait son retour après plusieurs semaines d'indisponibilité.

Le groupe :

FALL, LARSONNEUR

NADÉ, SOW, GIRAUDON, APPIAH, PÉTROT, BRIANÇON

BOUCHOUARI, MONCONDUIT, CHAMBOST, CAFARO, LOBRY, MOUEFFEK

CHARBONNIER, PINTOR, KRASSO, WADJI

Revenu à Nice il y a quelques semaines en tant qu'entraîneur de la réserve, Julien Sablé va prendre du galon suite au renvoi de Lucien Favre annonce la Pravda :

"Lucien Favre quitte le club avec son adjoint Christophe Moulin, arrivé avec lui en juin dernier, et il sera remplacé dans l'immédiat par Didier Digard, l'ancien entraîneur de la réserve qui est venu renforcer le staff des pros pendant la trêve liée à la Coupe du monde. Julien Sablé lui avait succédé à la tête de la réserve et l'ancien Stéphanois va intégrer à son tour le staff de l'équipe première, qui s'appuie toujours sur Frédéric Gioria et l'entraîneur des gardiens Nicolas Dehon. Digard connaîtra sa première sur le banc dès mercredi contre Montpellier, à l'Allianz Riviera."

Ayant joué tous les matches de son équipe cette saison (12 fois en tant que titulaire) mais n'ayant claqué que 2 petits pions contre des Normands (QRM et Caen), l'avant-centre guadeloupéen des Tango Geoffray Durbant s'est confié en conférence de presse avant de défier les Verts demain soir dans le Chaudron. Extraits.

"Pour moi, cela va être une première à Geoffroy-Guichard. J'ai hâte. Je l’ai toujours regardé qu’à la télé pour le moment. On va voir ce que ça donne. C’est un gros club, qui a une histoire, et on va y aller en tant que petit en comparaison. Mais on va tout faire pour faire le job du mieux qu’on peut là-bas. Et ça reste un match particulier, parce qu’on sait que Sainté est dans une forme délicate, comme nous. Ça va être un match dur et compliqué. Mais on va tout faire pour obtenir un résultat. C’est clair qu’on n’imaginait pas Saint-Étienne dernier. Après, les Stéphanois ont aussi commencé avec des points de retard dans ce championnat. Malheureusement, ça fait partie du football.

Mais sur le papier, les Verts ont des très bons joueurs. Nous, on va se battre avec nos moyens, eux avec les leurs. J’espère que ça va donner un beau match. On a encaissé 8 buts sur les 2 derniers matches, Il faut arrêter tout ça, et être solide avant tout, de l’attaque jusqu’à la défense. Il faut montrer un meilleur visage. Le but est de ne pas être dans la zone rouge, d’en rester le plus loin possible, donc on va charbonner pour ramener des points. Si on peut en prendre 6 contre Sainté et Rodez pour finir la phase aller, ça serait parfait ! Il va falloir faire le dos rond, être solide tous ensemble. Et si tout le monde y met du sien, je suis persuadé que ça passera, et je ne vois pas où pourrait être le problème.

Il y aura beaucoup d'absents pour ce déplacement mais on a deux recrues. Simon Elisor, on le connaît de l’an dernier avec Villefranche. C’est un bon joueur, avec une autre palette offensive : vitesse, puissance, profondeur, véloce. À nous de nous en servir du mieux qu’on peut. Antonin Bobichon, c’est un milieu assez technique, qui a cette capacité à faire la dernière passe, qui a cette touche pouvant amener un plus à notre équipe. C’est toujours bien d’avoir du sang neuf et ce plus. Je suis persuadé qu’ils vont nous faire du bien tout au long de la fin de saison. Je pense que le club a fait deux bonnes pioches. Entre le National et la L2, il y a un niveau d’exigence élevé, avec des défenses plus rugueuses, qui obligent à s’améliorer et à changer un peu son style de jeu. Même si j’ai progressé, j’ai encore de la marge."

En conférence de presse, Laurent Batlles vient d'annoncer le forfait de Louis Mouton pour le match contre Laval demain (20h45).

Notre demi-défensif, qui a joué en amical avec la réserve vendredi, souffre d'une béquille.

Par ailleurs, le coach a fait quelques points individuels, et confirmé le déclassement de Dreyer et Green : "Thomas Monconduit a beaucoup travaillé physiquement, il peut être présent demain. C'est important d'avoir un joueur comme ça. Il n'a pas 90 minutes dans les jambes. Il y a de la concurrence au poste de gardien. Demain, Gautier va jouer et Boubacar sera son remplaçant. Gautier et Dennis seront sur le terrain demain. On les a fait venir pour qu'ils apportent leur maturité et leur sérénité."

Annoncé incertain hier en conférence de presse, le défenseur Yasser Baldé ne sera pas dans le groupe lavallois selon le journaliste Cyprien Legeay, suiveur des Tango.

C'est donc privé de 5 défenseurs que Laval viendra demain à GG : les 4 suspendus (Baudry, Duterte, Tavares et B.Goncalves) et Baldé.

Après avoir éliminé Sainté, La Roche Saint-Genest et Monaco de la Coupe de France, Rodez (premier relégable avec 6 points d'avance sur la lanterne rouge stéphanoise) va affronter les mêmes concurrents directs que Sainté lors des deux prochaines journées de L2. Dans la dernière édition de La Dépêche du Midi, le président ruthénois Pierre-Olivier Murat rappelle l'importance de ces échéances.

"Je ne pense pas que la Coupe puisse faire sortir le groupe de ses objectifs de maintien en Ligue 2 car on veille à la concentration de nos joueurs. Nous savons tous que l'objectif est de se maintenir en Ligue 2 et à ce titre les rencontres de mardi et vendredi sont majeures pour être en phase avec ce but. La venue de Niort chez nous mardi devrait amener le stade Paul-Lignon a être bien rempli. Il le faut car Niort est un opposant direct au maintien tout comme le sera Laval le vendredi suivant en Mayenne. Ces deux dates, je le répète, sont décisives. Dès que notre match à Monaco s'est fini, on a vite filé à l'aéroport de Nice afin de rentrer rapidement à la maison pour que les gars se reposent afin d'être prêts pour ces deux échéances déterminantes."

Le Progrès du jour relaye des propos tenus récemment par Jean-Philippe Krasso, qui est toujours le premier buteur (ex aequo avec le Girondin Josh Maja et le Lionceau Ibrahima Sissoko) et le premier passeur de la L2 (ex aequo avec le Tango Kader N'Chobi, le Bastiais Migouel Alfarela, le Grenat Georges Mikautadze et le Lionceau Gaëtan Weissbeck). Extraits.

"J'ai débuté sur le banc contre Caen, c’est toujours frustrant de démarrer une rencontre de cette façon. Je l’ai accepté. Au niveau de l’état d’esprit, j’étais là mais physquement, je n’étais pas encore à 100 %. Je suis en fin de contrat en juin mais quand je suis sur le terrain, je ne suis concentré que sur une seule chose : faire mon job offensivement comme défensivement. Je ne pense qu’à l’équipe et à rien d’autre. Je me bats pour mon club, pour mes coéquipiers. Je travaille pour servir au maximum l’équipe et qu’on puisse sortir de cette zone rouge.

Je connaissais déjà Charbo avant qu’il arrive ici, son jeu, ses qualités. C’est un grand attaquant. C’est super qu’il soit avec nous. Devant, cela fait une solution en plus pour l’équipe. À force de s’entraîner avec lui, on commence à créer une affinité. Je ne sais pas comment le coach va gérer les compositions d’équipe mais je pense qu’on peut faire une bonne association. C’est une possibilité. Après que ce soit avec lui ou avec Wadji, je tiendrai le rôle que l’on me donnera. Si je dois plus décrocher ou prendre la profondeur, je m’adapterai."

Le gardien Théo Blachon et Théo Braillon (1er rang, 2ème à partir de la gauche) qualifiés avec Chambéry.

C'est ce que l'on peut penser au vu du résultat du 32ème de finale de Coupe de France qui a opposé Aubagne Football Club à Chambéry Savoie Football. Les Savoyards l'ont emporté chez les Provençaux sur le score de 3 à 1. Dans les rangs de Chambéry opéraient deux anciens Verts : le gardien Théo Blachon et le défenseur Théo Braillon, alors que l'on notait la présence de Brahima Doukansy du côté d'Aubagne.  

Le gardien Théo Blachon (26 ans), arrivé de l'Olympique de Saint-Etienne, est passé par le centre de formation de l'ASSE de 2014 à 2016. Il est ensuite parti au Tyler Junior College (Texas) où il a poursuivi ses études (2016-2018). De retour en France, il s'engage avec l'AF Lozère pour la saison 2018-2019), avant de repartir aux Etats-Unis jusqu'en janvier 2022 où il rejoint le Velay FC. Il y restera 6 mois, disputant 17 rencontres et signera pour la saison 2022-2023 à Chambéry.

 Quant au défenseur Théo Braillon (22 ans), venu de Thonon Gaillard il n'est resté qu'une saison au centre de formation de l'ASSE (2016-2017). Il est rapidement revenu, en cours de saison, dans son club d'origine pour effectuer deux saisons en U19. On le retrouve ensuite au FC Bourg Peronnas de 2018 à 2022. Comme Théo Blachon, il a rejoint Chambéry l'été dernier.

En ce qui concerne Brahima Doukansy (23 ans), milieu de terrain d'Aubagne, après avoir débuté à l'Olympique de Marseille, il a fait, lui aussi, un rapide passage au centre de formation de l'ASSE (2017-2018), avant de signer chez les Chamois Niortais où il obtiendra un contrat professionnel et disputera 64 matchs en Ligue 2 de 2018 à 2022. Il a rejoint Aubagne au début de cette saison 2022-2023.

Une séance de tirs au but sans le moindre raté auxerrois, avec un arrêt de Donovan Léon et un contrepied de Birama Touré pour conclure, ça ne vous rappelle rien? 245 jours après les Verts, l'USL Dunkerque (N1) en a fait les frais aujourd'hui. Titularisé par Romain Revelli, Samy Baghdadi n'a rien à se reprocher. Il a ouvert le score lors de ce 32e de finale et a réussi le premier tir lors de la séance fatale à son équipe.

SAMY BAGHDADI MARQUE POUR DUNKERQUE !!! pic.twitter.com/uWUkZqEgX6

— Le Football en VOD LXIV (@LeLxivqr) January 8, 2023

Alors que les Chamois Niortais de Dylan Durivaux tenteront à la maison d'éliminer les Icaunais en 16e, on espère que Théo Blachon réalisera un exploit. Titulaire aujourd'hui lors de la belle victoire de Chambéry à Aubagne, l'ancien gardien des U19 stéphanois recevra les vilains de Laurent Blanc. On aura noté que Le Puy de Maxence Rivera a de bonnes chances de se qualifier en 8e car les Ponots (N1) recevront Vierzon (N2).

S'il n'a joué que 50 minutes cette saison en Ligue 1, Adil Aouchiche a été ce dimanche le principal artisan de l'écrasant succès (6-0) de Lorient en Coupe de France à La Roche-sur-Yon contre le modeste club de La Châtaigneraie (R1).

L'ancienne pépite de Claude Puel a provoqué le penalty qui a permis aux Merlus d'ouvrir le score en fin de première période. Celui qui a joué 86 minutes cette saison de L2 avec les Verts a ensuite inscrit le 3e but de son équipe avant de délivrer 3 passes décisives.

Drôle de trajectoire de carrière que celle de Jérémy Vachoux dont la signature chez les Granadictos du Carabobo Fútbol Club, club de première division vénézuelienne est bien engagée, même si elle n'est pas encore officiellement annoncée.

Formé à l'ASSE de 2007 à 2014, le gardien, né en 1994, a quitté les Verts, après des essais à Niort et Grenoble, pour rejoindre le RC Lens en juillet 2014. Il faisait partie de l'équipe finaliste de la Coupe Gambardella, contre l'OGC Nice le 28 avril 2012 (défaite 1-2).

Il restera en Artois jusqu’en juin 2019 jusqu’à son ultime faute à Dijon lors des barrages pour la remontée en Ligue 1. Il aura toutefois disputé 70 rencontres en quatre saisons avec le club artésien.

Après Lens, il signe à l'US Orléans pour une  saison 2019-2020 a été assez contrastée.  À la suite d'une lourde défaite lors de la réception du RC Lens (10ème journée, 1-4), il perd sa place de numéro un, et, au terme de la saison, le club étant relégué en National, ayant perdu sa place de numéro un, il fait le choix de résilier son contrat. 

Il rebondit alors à l'US Dunkerque, promu en Ligue 2. Lors de la saison 2020-2021, il ne dispute qu'une rencontre de championnat. Lors de la saison 2021-2022, après 6 matchs sans victoire pour l'équipe, Vachoux prend place dans les buts lors de la 7ème journée face à Nancy (0-0) et enchaîne alors les rencontres. Il est stoppé en octobre par une lésion musculaire survenue face au Valenciennes FC. En janvier, il retrouve sa place dans les buts et termine la saison comme titulaire. Il participe ainsi, lors de cet exercice, à 24 rencontres de Ligue 2. Néanmoins, au terme de la saison, Dunkerque est relégué en National.

Sans club depuis juin 2022, sa signature au Carabobo Futbol Club semble bien engagée.

Le Courrier de la Mayenne rappelle aujourd'hui que de très nombreux Tango manqueront à l'appel après-demain soir à Geoffroy. Extraits.

"Neuf joueurs sont d’ores et déjà forfaits pour le déplacement à Saint-Etienne mardi 10 janvier 2023. Une liste qui pourrait même s’allonger. S’il a fait son retour à l’entraînement, Yasser Balde est « très incertain » pour la rencontre. "Le seul regret que j'ai est de ne pas pouvoir aligner toutes mes forces sur ce match là. Neuf à dix absents, pour un effectif comme nous, c'est énorme mais une fois qu'on a dit ça, je veux qu'on affiche un visage combatif, courageux et valeureux face à Saint-Etienne. On n'y va pas en victime" a déclaré l'entraîneur lavallois Olivier Frapolli.

Hospitalisé pendant une semaine et après avoir perdu du poids, Ryan Ferhaoui est en phase de reprise. Marvin Baudry et Rémy Duterte doivent eux quitter le groupe le temps de purger leur suspension d’un match pour accumulation de cartons. L’entraîneur du Stade lavallois n’a ainsi plus qu’un défenseur professionnel à sa disposition : Pierrick Cros. Parmi les solutions en défense centrale qui s’affiche à Olivier Frapolli, Edson Seidou pourrait rebasculer dans l’axe, tout comme Jordan Adéoti. John Da, titulaire lors des deux dernières rencontres est aussi l’option la plus probable parmi les trois joueurs cités.

La semaine des Tango a aussi été mouvementée à l’entraînement. Sam Sanna a été absent plusieurs jours, la faute à une douleur à l’adducteur. "Lundi, mardi et mercredi, j'avais 15 joueurs à l'entraînement sans compter les joueurs de la N3. Sur ces 15 joueurs, j'avais les quatre suspendus" déplore Olivier Frapolli. Touché au genou face à Amiens, Jordan Adéoti a lui aussi manqué plusieurs séances. Rétabli, il sera apte face à Saint-Etienne.

Les deux recrues Antonin Bobichon et Simon Elisor pourraient être dans le groupe pour la première fois. Manque plus qu’une validation officielle de la Ligue. Car, alors que le président Laurent Lairy affirmait vendredi que les deux joueurs pouvaient être qualifiés face à Saint-Etienne car tous les documents étaient signés, Olivier Frapolli a annoncé ce dimanche matin que le club devait encore attendre une validation officielle ce lundi.

"J'espère qu'Antonin et Simon pourront être du déplcament à Saint-Etienne. Je pense que c'est positif qu'ils rentrent dans l'aventure lavalloise avec ce match. Ils sont déjà très bien intégrés dans le groupe. On voit déjà de belles complicités à l'entraînement. Ils vont peut-être manquer de rythme sur 90 minutes mais ils sont aptes à démarrer le match sans aucun problème" a souilgné le coach mayennais.

Titularisé pour la 7e fois de la saison, l'ancien réserviste stéphanois Dylan Durivaux (21 ans) s'est qualifié sans trembler pour les 16èmes de finale de Coupe de France hier en dominant Granville (N2) 3-0. Dans la dernière édition du Courrier de l'Ouest, son entraîneur Rui Almeida rappelle que la priorité des Chamois reste le championnat.

"Un match de Coupe, c’est toujours spécial, difficile. Quelques-uns sont encore passés à la trappe, mais pas nous. On a su rester sérieux pendant 90 minutes et les garçons sont à féliciter pour ça. Maintenant on se concentre sur Rodez, où il faudra aller faire un résultat mardi, tout comme devant Saint-Etienne un peu plus tard. Depuis la reprise, on est dans une bonne dynamique, il faut continuer dans cette voie."

Avant-dernier avec 4 points d'avance sur la lanterne rouge stéphanoise qu'il recevra le lundi 16 janvier en match de clôture de la 19e journée de L2, Niort a gagné ses deux matches de préparation de décembre contre Angers (1-0) et Bordeaux (5-3). Les Chamois ont réattaqué le championnat par un bon match nul et vierge à Metz avant de terminer l'année 2022 par une victoire à domicile contre Pau.

Titulaire hier comme Marvin Tshibuabua, Vagner Dias a permis à Seraing de quitter la dernière place du championnat belge en marquant le 2ème but de la victoire des Metallos à Ostende (2-1).

Désormais 17ème (sur 18) il faudra à Seraing d'autres chevauchées de son attaquant pour espérer se maintenir à l'issue de la saison.

Pour Tshibuabua comme pour Vagner, il s'agissait hier seulement de leur 6ème titularisation depuis le début de saison. Gageons au vu du résultat (la première victoire de Seraing depuis le 30 septembre !) qu'elle en appelera d'autres.

Antépénultième et relégable en National 1, Le Puy a éliminé les Aiglons de la Coupe de France en ce début de soirée. Prêté par l'ASSE sans option d'achat, Maxence Rivera a (correctement) joué l'intégralité de la rencontre aux côtés d'Arsène Elogo (remplacé peu après l'heure de jeu), leurs coéquipiers Sami Belkorchia et Bilal Benkhedim étant restés sur le banc.

Bien qu'en infériorité numérique dès la fin du premier quart d'heure, l'OM (avec Jordan Veretout mais sans Dimitri Payet) a éliminé sans trembler le Hyères FC (N2) de Yohan Mollo, qui a joué tout le match au poste de latéral gauche. Malgré les effort de Habib Maïga (remplacé à la 74e), les Grenats ont perdu 2-1 en banlieue face aux hommes de Laurent Blanc.

Entrés en jeu respectivement aux 25e et 67e minutes, Mahdi Camara et Franck Honorat se sont imposés 2-0 dans la Manche contre Avranches, club de N1 entraîné par un Damien Ott, resté proche de l'actuel entraîneur stéphanois Laurent Batlles, qu'il a côtoyé pour passer le BEPF et qu'il a secondé à l'Estac.

Capitaine d'Annecy, Vincent Pajot a inscrit le premier et le quatrième des six buts inscrits par les Hauts-Savoyards (sans Zakaria Bengueddoudj) contre la modeste équipe de Villerupt Thil (R1). Dylan Durivaux a joué l'intégralité du match remporté nettement (3-0) par les Chamois Niortais à Granville (N2).

Tombeur des Verts dès le 7e tour et de Roche Saint-Genest au 8e, le Rodez Aveyron Football de Nassim Ouammou (remplacé à la 85e) s'est qualifié aux tirs au but sur le Rocher alors que l'AS Monaco de Ruben Aguilar (qui a joué tout le match) menait 2-0.

Mais le plus bel exploit de ces 32emes de finale est à mettre au crédit de l'Olympique de Strasbourg (R1). Balayés 6-0 par les Verts au même stade de la compétition il y a quatre ans, les Alsaciens ont sorti le Clermont Foot aux tirs but après un match nul et vierge.