L'Ange vert rend hommage au Sphinx

04/11 08:14

Dans son excellent Foot sentimental paru le 19 octobre dernier aux éditions Le Cherche Midi, Dominique Rocheteau rend hommage à Robert Herbin. 

"Quand Albert Batteux a cédé sa place, Robert Herbin a pris le relais presque naturellement. Le premier avait contribué à l’épanouissement de la personnalité de Roby, qui se sentait prêt à entretenir l’héritage et à le faire fructifier. J’avais 17 ans et j’étais encore lycéen lorsque Pierre Garonnaire m’a averti un jour que j’allais devoir me soumettre à une séance personnalisée avec Roby qui comptait m’incorporer dans l’équipe. Une semaine plus tard le 29 septembre 1972, je disputais mon premier match en Division 1 contre Nancy. Roby était un technicien exigeant qui imposait des entraînements physiques auxquels il aimait participer. Son mot d’ordre, c’était : courir, courir, courir. Physiquement, il était au-dessus de tout le monde. Quand on partait faire du ski de fond dans les Monts du Forez, personne ne parvenait à le suivre sur les pistes.

Lorsqu’il me convoquait dans son bureau, je n’en menais pas large. Il m’impressionnait. Il était à la fois sympa et peu expansif. Dans son management, il était intelligent et, dans ses briefings, courts, ciblés et précis, il savait aller à l’essentiel. Il misait sur ses relais au sein du groupe, Ivan Curkovic surtout, pour mieux faire passer ses messages. Il s’inspirait du football total de l’Ajax Amsterdam pour prôner un jeu fait de simplicité et d’engagement. La base, c’était la rigueur défensive, mais il laissait beaucoup de liberté aux attaquants. Même si, la semaine, il nous faisait travailler d’arrache-pied – j’en ai fait des longueurs de terrain avec Piazza et Janvion, les joueurs les plus rapides de l’équipe, et des centres et des centres et des centres… Il voulait aussi que j’améliore mon jeu de tête qui était à peu près nul. Au moins une fois par semaine, en règle générale le jeudi, on se livrait à une séance spécifique. Il y en a eu des arcades sourcilières qui ont volé en éclats !

Le plus étonnant chez Roby, c’est qu’il contrôlait toujours ses émotions. Il intériorisait tout. Sur le banc de touche, il ne bougeait jamais. Aucune excitation de sa part. J’ai en mémoire un match de Coupe d’Europe à Glasgow, sur le terrain des Rangers, où on avait réussi une grande performance. Tout le monde a sauté de joie, même Roger Rocher qui s’est propulsé du banc de touche les bras levés. Et Roby, lui, est resté immobile, presque impassible, comme indifférent à l’agitation ambiante. Il était atypique. Il aimait bien son surnom, « Le Sphinx », qui collait à sa personnalité. En tête à tête, il montrait une certaine sensibilité et une ouverture à la culture. On était tous les deux passionnés de musique sans avoir les mêmes goûts. J’avais tenté de l’initier à la musique rock et lui me faisait découvrir la musique classique, surtout Gustav Mahler qui était son compositeur préféré.

Roby avait tout appris de Jean Snella et d’Albert Batteux, qui représentaient ses sources d’inspiration. Son football idéal était une synthèse parfaite de la condition physique, de la technique et de l’intelligence de jeu. C’est ainsi que l’on peut caractériser le Saint-Etienne des années 1970 : une équipe moderne dans son expression."

Pour Sissoko, c'est gratifiant de fou !

04/11 00:46

Meilleur buteur de la L2 ex aequo avec le Malherbiste Alexandre Mendy (8 pions), l'avant-centre stéphanois Ibrahim Sissoko a accordé une chouette interview à la Pravda avant de défier le Paris FC ce samedi après-midi en ouverture de la 13e journée de L2.

"Le premier match de la saison, quand j'ai été sifflé, j'ai été surpris de fou. Je me suis dit : "Ah oui, ici les gens ils sont vraiment exigeants". Après, dans ces moments-là, il n'y a que le travail et la force de caractère qui comptent. Moi, dans la vie de tous les jours, je suis un rageux et, tout de suite, je me suis dit : "OK, je vais retourner la tendance."

J'ai du recul, peut-être parce que je n'ai pas un parcours comme les autres. Je suis arrivé tard en pros. Je n'oublie pas que je ne devrais pas être là. À 21 ans, je travaillais dans la restauration et j'étais loin de ce monde. Je viens de loin. Il y a trois ans, à Niort, je suis resté dix-huit mois sans jouer. Donc OK, c'est dur, mais bon, tu relativises. Je suis toujours resté ce que je suis : un bosseur.

Des buts, j'en ai mis, j'en remettrai, je sais faire. C'est mon job. On m'a recruté pour ça. C'est le rôle que j'aime. Et puis, avoir un rôle de buteur dans un club comme Saint-Étienne, c'est gratifiant de fou. Quand tu marques ici, tu as vraiment le sentiment que la tribune bouge. C'est un truc de fou comme les gens, de tous les âges, sont amoureux de leur club. Parfois, même quand je ne suis pas au stade, quand je vois la réaction des gens au supermarché ou autre, je trouve la passion incroyable.

Quand j'ai signé, honnêtement, je n'ai pas mesuré la dimension historique de l'ASSE. Cela s'est fait progressivement. Un pote m'appelle avant que je signe et me dit : "Tu verras, le bruit, la ferveur autour du club, c'est comme Marseille !" Je ne le crois pas à ce moment-là. Et juste après, je reviens chez mes parents. Et notre voisin du deuxième étage, un monsieur de 60, 70 ans, fonce sur moi et me dit : "Mais vas-y ! C'est extraordinaire". Et après, j'ai vu. Le musée, l'ambiance. C'est un club qui a marqué tellement de gens...

Si je ne finis pas meilleur buteur et qu'on remplit les objectifs, ça me va très bien. Cette équipe-là a les moyens pour les atteindre, j'en suis convaincu, si on garde cette régularité dans le travail. On a montré de la personnalité en arrivant à inverser la tendance. On a encore une grande marge de progression. Notre début de saison difficile ? On a beaucoup discuté. Le coach, le staff est proche des joueurs. On a travaillé. Personne ne s'est échappé et on a fait face ensemble. Monter en L1 avec l'ASSE, ce serait le premier aboutissement de ma petite carrière. J'aimerais réussir de grandes choses ici. Mais je ne veux pas me projeter. Il reste tellement de matches, tellement de travail..."

Pas de monde au balcon

03/11 23:04

Le Progrès rappelle pourquoi il n'y aura "que" 35 337 supporters ce samedi après-midi dans un Chaudron qui peut pourtant accueillir 42 000 personnes. Extraits.

"Les balcons situés au-dessus des kops resteront vides. Cette fermeture a été décidée dès le début de saison par les dirigeants stéphanois qui ne les ont pas pris en compte au moment de déclarer la capacité commerciale de « GG » auprès de la LFP. Nombre de supporters - principalement côté Nord - achetaient un billet dans la partie supérieure et profitaient de l’absence de contrôle d’accès pour se faufiler en inférieur. "Les infrastructures ne sont plus aux normes, explique une source interne au club. Il y a aussi une question de sécurité et de surpopulation dans les kops." Ce sujet est actuellement en discussion avec Saint-Étienne Métropole, qui devra entreprendre plusieurs aménagements afin que l’ASSE puis rouvrir les balcons."

Roux est vert

03/11 22:12

Roby et Nolan se sont pas les seuls Roux associés aux Verts. Dans Le Dauphiné Libéré, où il a bossé en tant que journaliste sportif, le sympathique retraité Michel, qui joue parfois les consultants sur TL7 et les guides bénévoles au Musée des Verts, parle de sa passion pour l'ASSE. Extraits.

"Je me souviens encore de ce match de février 1968 où mon papa François, rédacteur en chef du journal "La Dépêche démocratique" à Saint-Étienne, m’avait pour la première fois emmené au stade Geoffroy-Guichard pour voir l’ASSE passer le tarif syndical de l’époque à Valenciennes, c’est-à-dire 3-0.  J’avais 7 ans, le stade était plein, j’étais ébloui par l’ambiance, le niveau de jeu de l’équipe dans laquelle il y avait des joueurs magnifiques comme Rachid Mekhloufi, Kees Rijveers et Salif Keita [Kees Rijvers alias "Trottinette" n'a pas joué ce match, il avait quitté l'ASSE depuis 6 ans et entraînait Twente en 1968, ndp2].

Ma maman, qui faisait partie du conseil municipal, disposait de deux invitations pour chaque match des Verts, et c’était la “carotte” car je n’y avais droit que si je travaillais bien à l’école, donc j’étais motivé comme un fou. En 1976, à l’internat de la pension, on avait le droit de regarder la télé un soir par semaine, et si on était sage on regardait les matches de coupe d’Europe. Un soir, comme on en avait été privés, j’avais fait le mur et pris un train pour me rendre au match à Saint-Étienne. 

Entre 1974 et 1978, j’ai assisté à tous les grands matches de coupe d’Europe : le fameux 3-0 contre Kiev avec le but de Rocheteau en prolongations, les trois buts en 5 minutes au match retour contre le PSV Eindhoven de Van de Kerkhof à la grande époque du foot néerlandais [cet écrasant succès contre les protégés de Kees Rijvers a eu lieu en fait le 7 novembre 1979, ndp2]. Il y a eu aussi cette victoire par 5 buts d’écart (5-0) contre Nantes en finale de la coupe de France 1970, qui reste un record."

Bamba et Djouahra brillent en Copa

03/11 20:36

Deux joueurs formés à l'ASSE se sont illustrés avant-hier lors du 1er tour de la Copa del Rey. Jonathan Bamba (27 ans) a marqué les deux premiers buts de la victoire (4-0) de Celta Vigo (actuellement antépénultième de la Liga donc relégable) sur le terrain de Turegano.

Actuel leader de Segunda Division (L2), Leganés, s'est imposé 2-0 malgré l'absence d'Yvan Neyou sur le terrain de Llerenense grâce à deux passes décisives (deux coups francs) de Naïs Djouahra (23 ans).

Le groupe pour fesser le PFC

03/11 17:31

Comme précisé en Conférence de presse ce matin, Dylan Chambost et Stéphane Diarra sont remis de leur blessure et intègrent le groupe vert qui aura la belle mission de gagner face au PFC pour bien célébrer les 90 ans du club, lors de ce match joué à guichets fermés devant 35000 spectateurs.

Ils remplacent Thomas Monconduit, pourtant remis de sa blessure qui l'avait obligé à quitter les siens avant le terme du match face à Angers, et Karim Cissé, resté sur le banc lundi et laissé à disposition de la réserve pour son match face à Ain Sud (samedi 18heures).

 

 

L'infirmerie se vide un peu

03/11 14:43

Laurent Batlles a fait le point sur les blessés en conférence de presse ce matin, avant d'affronter demain le PFC (à Geoffroy-Guichard, 15 heures). Alors qu’il avait déploré 5 absences pour affronter Angers, le coach aura 2 solutions supplémentaires pour composer son groupe.

Si Gautier Larsonneur est out pour une durée encore indéterminée (plusieurs semaines au moins en attendant un second avis médical), Ibrahima Wadji et Dylan Batubinsika sont espérés de retour sur les terrains pour la fin du mois et le match face à Pau (25 Novembre).

Absents également pour la victoire face à Angers ce lundi, Dylan Chambost, blessé en fin de semaine dernière et Stéphane Diarra, blessé aux adducteurs lors de la réception d’Ajaccio le 7 Octobre sont eux à nouveau opérationnels.

Enfin, Thomas Monconduit, qui avait retrouvé le groupe et un peu de temps de jeu face à Laval (entré à la 75ème minute) mais qui était sorti blessé après son entrée en fin de match face à Angers est lui aussi apte.

Reste à attendre quelques heures pour connaitre les choix du coach concernant les 18 joueurs retenus pour donner la fessée au PFC, à l’occasion de cette 13ème journée qui se déroulera à guichets fermés et dans une ambiance festive, avec les célébrations pour les 90 ans du club.

Les jumeaux Fuleki avec la Roumanie contre la Bulgarie

03/11 13:45

Frères jumeaux évoluant cette saison à l'ASSE sous les ordres de Jean-Philippe Primard, les Fuleki Rafael (gardien) et Samuel (milieu de terrain) font partie des 22 joueurs sélectionnés en équipe de Roumanie U15 pour une double confrontation avec la Bulgarie programmée les 8 et 10 novembre.

En Coupe, Lolo n'a pas le vent en poupe

03/11 09:44

A la lecture du bilan de Laurent Batlles dans cette compétition, les Verts ne sont pas encore assurés de décrocher cette saison la 7e Coupe de France de leur histoire, 47 ans après la dernière (acquise sous Raymond Barre transversale, ça ne nous rajeunit pas).

En tant que joueur, Lolo a connu beaucoup de désillusions. Avec Toulouse, il s'est fait éliminer par Jura Sud, qui avait battu les Verts de Robert Nouzaret l'année précédente. Il a aussi perdu à domicile contre le Paris FC (à éviter demain !), les visiteurs alors en National avaient créé l'exploit grâce à un but de Pape Sarr.

Quand il défendait les couleurs de Bordeaux, Lolo se voyait déjà au Stade de France mais a chuté en demi-finale contre Calais (CFA). Avec Bastia, il s'est fait sortir par la modeste équipe de Besançon. Avec l'OM, Lolo s'est également fait éliminer au Vélodrome par une équipe d'Angers qui évoluait comme cette saison en L2.

Avec Grenoble, Laurent Batlles s'est fait sortir par Vannes en ayant pris 4 buts à La Rabine. Sous le maillot vert, il s'est fait éjecter dès les 32es de finale, les deux fois à Geoffroy : d'abord par Clermont ( à l'époque en L2) et la saison d'après par Bordeaux. Comme les Girondins Benoit Trémoulinas et Henri Saivet, Lolo avait transformé son tir au but, mais Albin Ebondo et Banel Nicolita avaient échoué...

Laurent Batlles n'a jamais réussi à franchir un tour depuis qu'il est devenu entraîneur. A Troyes ses coiffeurs n'ont pas réussi leur Coupe, à Sainté ses titualires ne sont pas parvenus à battre Rodez, comme nous le rappelle le potonaute BenjaminSte sur notre forum.

2019-2020 : l'ESTAC est en lice pour la montée et sort à... Bourg-en-Bresse 1-0 au 7ème tour (tiens donc :mrgreen: ). Sur les 11 joueurs les plus alignés par LB cette saison là (Gallon, Salmier, Giraudon, Kouyaté, El Hajjam, Tardieu, Raveloson, Barthelmé, Bédia, Pintor et Touzghar) tu en avais... 2 qui ont débuté le match, Salmier et Bédia.

2020-2021 : Coupe Covid, la Ligue 2 entre au 8ème tour par une voie entre L2. Ils tombent à Auxerre. Sur les 11 joueurs les plus utilisés pour le titre (Gallon, Salmier, Giraudon, El Hajjam, Tardieu, Raveloson, Dingomé, Chambost, Kouamé, Saint Louis et Touzhgar), tu en avais... 0 qui ont débuté ce match.

2021-2022 : quelques jours avant son licenciement, Troyes reçoit Nancy en 32ème de CdF. Un article de L'Est-Eclair explique clairement que Batlles a compté les joueurs pour ne pas perdre le match sur forfait en alignant pile 7 joueurs présents au dernier match sur la feuille. Résultat : élimination aux tirs aux buts.

2022-2023 : cette fois-ci Batlles avait reconduit le 11 type contre Rodez. Le but était d'enchainer pour la première fois deux victoires d'affilée avec une équipe au fond du trou. On connait le résultat, élimination aux TAB.

 

 

Le défi de Paris

03/11 08:19

Entraîneur d'une équipe parisienne classée à la 16e place de la L2 avec l'antépénultième défense, Stéphane Gilli ne désespère pas de gâcher la fête programmée demain après-midi dans le Chaudron, comme il l'a expliqué hier en conférence de presse.

"On sera encore privé de nombreux joueurs mais on n'a pas eu de nouveau blessé cette semaine, c'est déjà ça... On n'enregistera aucun retour de blessure pour ce match, ce sera plus ou moins le même groupe que celui de notre dernier match contre Troyes. Est-ce que ce match à Saint-Etienne est une parenthèse ? Pas du tout. Au contraire, c'est ce que j'ai dit à mes joueurs depuis le début de semaine. C'est les 90 ans du club, guichets fermés, 35 000 personnes, une équipe qui est sur 10 matches sans défaite avec 6 clean sheets. Il y a tout qui pourrait laisser croire que le match est joué d'avance. J'ai insisté sur le fait que ça devait être une source de motivation pour nous. C'est un défi. Je sais qu'on est une équipe qui aime les défis. Au lieu d'aller là-bas en victimes expiatoires, ça doit nous motiver, nous transcender tous ces éléments que je viens de citer.

On joue, on est professionnel pour faire des matches comme ça, avec de la ferveur, 35 000 personnes, de l'ambiance. Tout ça doit nous motiver pour aller faire une performance là-bas. Jusqu'à présent, il n'y a pas vraiment une équipe qui nous a malmenés. Je sais qu'on a de la qualité. il faut qu'on soit un peu plus solide défensivement mais offensivement, on s'est créé des situations à tous les matches. Après, il faudra être un peu plus juste. On va là-bas pour continuer notre sréie d'invincibilité. On sait qu'il va falloir être presque parfait pour ramener quelque chose mais je sais que le groupe et les joueurs ont la capacité et la qualité pour le faire. Il y aura un aspect émotionnel à gérer. On va jouer devant 35 000 personnes, le match sera diffusé sur beIN. Il ne faut pas que mes joueurs se fassent une montagne de ça. Il faut que ce soit une source de motivation, que ça ne nous mette pas une pression supplémentaire."

Le public a donné des ailes à l'Ange vert

03/11 07:33

Dans son excellent Foot sentimental paru le 19 octobre dernier aux éditions Le Cherche Midi, Dominique Rocheteau revient sur la mythique soirée du 17 mars 1976.

"Pour ce quart de finale retour de Coupe d’Europe des clubs champions, l’adversaire était de taille : la meilleure équipe européenne du moment, qui l’avait emporté 2-0 à l’aller. Quelques jours avant le match, un appel au peuple avait été lancé par la direction du club qui avait distribué 20 000 porte-voix en carton pour aider à l’appui inconditionnel du public. A Geoffroy-Guichard, dans ce stade à l’anglaise qu’entouraient les hautes cheminées, cette ferveur populaire nous avait permis de nous surpasser. Il fallait inscrire trois buts pour se qualifier. On sentait qu’on pouvait le faire dans une ambiance si galvanisante que le Dynamo Kiev nous est apparu tout à coup moins tout-puissant. Même à 0-0 à la mi-temps, on y croyait dur comme fer. L’ouverture du score par Hervé Revelli et le deuxième but de Jean-Michel Larqué ont ensuite tracé le chemin vers la qualification. Tout ce que l’on avait connu jusque-là en intensité était dépassé. Le public, qui multipliait ses encouragements, nous a permis de nous surpasser.

J’avais été blessé au mollet trois jours avant lors d’une rencontre de championnat à Nice. Pendant la prolongation contre Kiev, la douleur et les crampes devenaient insoutenables. Je marchais sur les talons. J’avais adressé un signe à Roby, je n’en pouvais plus, je voulais sortir. Il m’avait à peine regardé, me faisant comprendre par un geste que je devais rester sur le terrain. Quelques minutes plus tard, je reprenais un centre de Patrick Revelli pour marquer le troisième but. Aussitôt, je me suis mis à galoper comme un lapin, les bras levés, comme si la douleur n’avait jamais existé. J’avais la bouche en sang à la suite d’un contact avec un adversaire, mais, sur le moment, c’était le cadet de mes soucis. Le public du Chaudron s’était levé comme un seul homme, dans un vacarme indescriptible. Sans lui, nous ne serions jamais parvenus à nos fins. Il nous a littéralement portés, nous a donné des ailes et, grâce à son soutien, l’impossible est devenu possible."

 

 

Batubinsika reviendra pour Bourg-Péronnas ?

02/11 19:53

Forfait cette semaine, Dylan Batubinsika risque fort de rater le choc des deux favoris pour la montée en L2 programmé le samedi 11 novembre à l'Abbé-Deschamps. Selon Le Progrès, le défenseur central, "victime d'un pépin musculaire, espère être sur pied d’ici 7 à 10 jours, selon l’évolution de sa blessure."

La fédération congolaise de football a annoncé sur son compte twitter que le numéro 21 des Verts est blessé donc absent de la liste des 26 Léopards sélectionnés pour affronter la Mauritanie (le 15 novembre) puis le Soudan (le 19 novembre) lors des éliminatoires de la Coupe du Monde.

Le natif de Cergy-Pontoise fera donc très probabelement son retour à l'occasion du match de Coupe de France à Bourg-Péronnas (le 18 ou le 19 novembre), voire le week-end suivant pour la réception de Pau en ouverture de la 15e journée.

Pour rappel, sa sélection participera à la CAN qui se déroulera du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d'Ivoire. Les Verts joueront 5 matches de L2 cette période-là : réceptions de Laval, Amiens et Troyes, déplacements à Pau et à Dunkerque. Si tout se passe bien, les Stéphanois joueront aussi un 16e de finale et un 8e de finale de Coupe de France...

Lefort battu mais pas abattu

02/11 19:25

Le défenseur angevin Jordan Lefort est revenu aujourd'hui en conférence de presse sur la défaite de son équipe à Geoffroy-Guichard qui a clôturé la 12e journée de L2.

"A Saint-Etienne, on a perdu mais quand même fait un bon match. Notre première mi-temps a été très bonne, la deuxième peut-être un peu moins. On a fait de très bonnes choses à Geoffroy-Guichard, ça se joue finalement sur un coup de pied arrêté. Et puis il y a ce second but qui nous fait mal pour revenir dans le match. Mais on a vu que même en jouant à Saint-Etienne dans un stade où il y avait 27 000 personnes derrière une très bonne équipe de ce championnat, on a réussi à rivaliser et à imposer notre jeu. C’est toujours frustrant de perdre, il faut en tirer les enseignements. On a fait le match qu’on voulait, ce n’est pas passé cette fois-ci. Je ne sais pas si on sort renforcés de ce match mais en tout cas on garde le même état d’esprit.

On n’arrive pas abattu à l’entraînement, c’est la loi du foot. A Sainté, dans une très belle ambiance, on a fait ce qu’on voulait, on a appliqué ce qu’on voulait. Ça se joue sur des détails, l’ASSE a fait aussi un bon match même si on a pris un 2-0. J’ai lu que Laurent Batlles a déclaré que c’était peut-être leur match référence. C’est tombé contre nous, c'est comme ça. On perdra certainement d’autres matches cette saison. Il n’y a pas de mauvaise défaite, celle-là se digère un peu plus vite. Notre ambition, c’est d’être dans le haut. On est à notre place. On mérite notre place. On a cette envie de jouer, d’aller presser, de jouer haut sur le terrain, d’aller attaquer. C’est notre philosophie."

 

Une histoire belge pour Oscar ?

02/11 16:58

La Pravda annonce que Oscar Garcia, l'ancien entraîneur (15 juin 2017 - 14 novembre 2017) de l'ASSE, serait proche de rejoindre l'Oud Heverlee Louvain, classé à la 13ème place du championnat de Belgique, la Jupiter Pro League. 
Cela fait un an (octobre 2022) qu'Oscar Garcia avait été démis de ses fonctions au Stade de Reims, avant de subir un drame familial avec le décès de sa fille.
Ce serait donc son 9ème club, après Maccabi Tel-Aviv,  Brighton & Hove,  Watford FC, RB Salzbourg, ASSE, Olympiakos, Celta Vigo et Stade de Reims.

Les Verts en force

02/11 16:24

La Ligue qu'on adule vient de publier l'équipe type de la 12ème journée, résultat du vote des internautes. Force est de constater que les Verts, conséquence de leur belle prestation contre Angers, sont en nombre dans ce onze. Toute la défense stéphanoise y figure ainsi que les milieux Benjamin Bouchouari et Florian Tardieu et l'attaquant Ibrahim Sissoko.

Chez les Picards un samedi soir

02/11 14:34

Le déplacement de l'ASSE à Amiens lors de la 16e journée de L2 a été programmé le samedi 2 décembre à 19h00 et sera diffusé sur beIN Sports 1. Les Picards, qui comptaient 7 points d'avance sur les Verts après 5 journées, ont désormais 8 longueurs de retard ! On rappellera que le Stade de la Licorne réussit particulièrement bien aux Verts : lors de leurs 6 derniers matches là-bas, ils ont gagné 5 fois et ont arraché un nul à la 95e (grâce à Rémy Cabella).

Larsonneur arrête quasiment tout

02/11 12:00

Actuellement à l'arrêt pour plusieurs semaines à cause d'une blessure à l'épaule survenue samedi dernier à l'entraînement, Gautier Larsonneur est le gardien ayant le plus fort pourcentage de tirs arrêtés (84,6%) devant le Lavallois Mamadou Samassa (83,8%) et l'Angevin Yahia Fofana (83,6%) selon les stats de la Ligue, qui ne comptabilise que les portiers ayant joué minimum 2 matches cette saison. On aura noté que le gardien du SCO, battu lundi par Ibrahim Sissoko puis par Léo Pétrot, est le portier qui a fait le plus d'arrêts cette saison (51). Il est également le comédien qui a fait le plus de roulades lundi soir dans toute l'histoire de Geoffroy-Guichard (42).

Bilan mi-figue mi-raisin pour les prêtés

02/11 09:09

Drôle de saison pour les 4 joueurs prêtés par l'ASSE cette saison. Si deux joueurs s'en sortent plutôt bien, deux autres sont en échec total :

- Yvann Maçon souffre de la situation géopolitique actuelle. Le championnat israélien est à l'arrêt depuis le 7 octobre et aucune date n'est donnée pour la reprise des matchs. Avant cela, l'ancien Stéphanois avait joué en tant que titulaire les 5 rencontres de championnat pour 4 victoires et 1 nul. Il était également titulaire lors des 8 matchs de Coupe d'Europe joué par le Maccabi Tel Aviv, qualifié en Conférence League dans le groupe B (il a inscrit 1 but et délivré 1 passe décisive). C'est d'ailleurs dans cette compétition que l'international Espoir doit retrouver les terrains le 9 novembre sur la pelouse des Ukrainiens de Lugansk.

- Louis Mouton s'éclate avec le Pau FC où il est un titulaire quasi indiscutable au milieu de terrain. En 10 matchs depuis son arrivée, il en a disputé 8 comme titulaire et a délivré 2 passes décisives lors de deux matchs nuls 2-2 contre Rodez et QRM. Il devrait faire son retour à Geoffroy-Guichard à la fin du mois pour la 15e journée de L2.

- Mathys Saban a complètement disparu des radars au Luxembourg. Si son club de l'Union Titus Pétange est 6e au classement, le jeune Stéphanois n'a pas encore disputé la moindre minute en équipe 1.

- Même sort pour Yanis Lhéry qui gratte tout de même 45 min de temps de jeu en 4 entrées en jeu avec le FC Progrès Niedkorn (3e de la Ligue). On notera tout de même que le jeune buteur a claqué un quadruplé en Coupe du Luxembourg lors de la victoire 11-0 de ses coéquipiers sur la pelouse du FC Racing Heiderscheid-Eschdorf.

Denis veut l'Award

02/11 08:44

Meilleur buteur de MLS en 2023, Denis Bouanga s'est confié à Transfermarkt :

"Je me sens bien, en dehors et sur le terrain, et ça se voit à travers mes performances. Je suis épanoui ici, dans un club qui me voulait vraiment. On a une très bonne équipe, donc c'est assez facile pour moi de m'entendre avec tout le monde sur le terrain. Voilà pourquoi mes stats sont gonflées cette année. Je pense que c'est aussi lié au cadre de vie. Il fait beau tous les jours, ça met de bonne humeur, ça te donne envie de faire plein de choses. Je suis bien dans ma vie, donc je suis bien sur le terrain. 

J'ai un staff qui me fait vraiment confiance. Ils me laissent de la liberté sur le terrain, je ne suis pas bridé. Je me donne à fond et, avec du travail et des sacrifices, les performances suivent. Je n’ai jamais triché sur un terrain, j'aurais pu faire les mêmes à Saint-Étienne lors de ma dernière saison là-bas, mais jouer le maintien, les changements de coach… c’est dur. Il y a des circonstances qui font que des fois tu es bon et des fois pas.

Je suis aussi plus à l'écoute. J’essaie de mieux comprendre le jeu et d'être mature sur le terrain. Il y a quelques années, si je pouvais aller tout droit, je le faisais sans réfléchir. Maintenant, grâce aux différents coachs que j'ai eus, je sais qu’il faut que je patiente un peu. C'est ce qui me fait grandir au fur et à mesure.

A mon départ de Saint-Etienne, j'ai reçu des offres de clubs en France et en Bundesliga aussi, mais je ne sentais pas qu’ils me voulaient vraiment, alors que Los Angeles a fait le forcing. Le club m'appelait tous les deux jours, il voulait savoir mon état, si c’était possible que je vienne… Je voulais partir dans un club qui me voulait absolument, pour pouvoir jouer, même s’il y a beaucoup de choses qui sont entrées en compte. Je ne veux pas être un second choix ou être là par défaut, je déteste ça. Je préfère descendre d'une division ou aller dans un club moins fort, mais savoir que l'institution me veut.

Je ne me ferme aucune porte pour l'avenir. J'irai là où Dieu décide. Je sais qu'il y aura des opportunités. Moi je pèse les avantages et les inconvénients. Si je peux retourner en Europe, j'y retournerai, si je peux rester, je resterai. Je suis très bien ici. Après, s'il y a une offre irrefusable, j'irai. S'il y a un club qui me veut vraiment, on parlera. Quoi qu'il arrive, je suis ouvert à tout.

Mon objectif maintenant, c'est remporter le Landon Donovan MVP award (trophée du meilleur joueur de la saison, pour lequel il est nommé aux côtés de Luciano Acosta et Thiago Almada) et la MLS Cup. Je pense que ça serait une saison bien aboutie, pour moi et pour Los Angeles. J’ai hâte de gagner cette coupe pour avoir une place en CONCACAF Champions Cup l’année prochaine et pouvoir jouer tous les quatre jours. C'est ce que je veux absolument, parce que j'aime ça. J'ai envie de « scorer » (marquer des buts), de faire des passes décisives… que mes stats gonflent tout simplement. Donc j'attends ça avec impatience."

Guy les a forgés (2)

02/11 08:31

Comme l'avait fait il y a trois semaines dans Le Progrès son ancien coéquipier stéphanois Thierry Oleksiak, Dominique Rocheteau rend hommage à Guy Briet dans Foot sentimental, paru le 19 octobre aux éditions Le Cherche Midi,

"Je veux dire ma reconnaissance à Guy Briet, adjoint de Joseph Mercier au bataillon de Joinville, où j'ai été intégré en 1973. Il entretenait notre condition physique avec une constance, une rigueur et une fermeté que je n'ai plus jamais connues par la suite. A la fin de mon année militaire, je connaissais par coeur tous les parcours de footing de la forêt de Fontainebleau, au point de chercher à y échapper. Mais je dois admettre que cette période a eu des effets positifs pour la suite de ma carrière. Plus tard, Guy Briet a été recruté par Saint-Etienne où il a pris une place importante aux côtés du triumvirat Rocher-Herbin-Garonnaire, qui avait besoin d'un directeur pour le centre de formation du club."

Sainté, intensité, agressivité (2)

02/11 08:04

A l'instar de son capitaine Pietrrick Capelle, le défenseur angevin Yan Valéry reconnaît dans Ouest-France la supériorité de Sainté lors du match qui a clôturé il y a trois jours la 12e journée de L2. Extraits.

"On a les occasions en première mi-temps, peut-être pas pour plier le match, mais on en a deux bonnes en face-à-face avec le gardien où on aurait pu les mettre en difficulté. Ils en ont eu aussi. Ensuite, le but sur corner en début de deuxième mi-temps nous fait mal, on n’a pas su rebondir. Dans l’agressivité, on n’a pas été assez bon et on s’est fait punir. Même en première mi-temps. Sur le pressing, on se faisait percer un peu trop rapidement.

Même au contre-pressing, on n’était pas toujours tous ensemble. Ce sont des buts évitables… Saint-Etienne est un concurrent direct donc on aurait préféré gagner où au moins repartir avec un point. Tout n’est pas à remettre en cause, on sait très bien qu’on ne pouvait pas gagner tous nos matches. Mais on est déçu. On va continuer à travailler, regarder ce qui n’a pas été bon contre Saint-Etienne à la vidéo et travailler très vite là-dessus."

 

La Passion entre de bonnes mains

01/11 19:19

Présent à la Foire Internationale du Livre de Belgrade qui se déroulait du 21 au 29 octobre, Ivan Curkovic s'est vu remettre La Passion selon Saint-Etienne, remarquable récit de Christophe Verneyre (alias "Parasar" sur Poteaux Carrés) paru il y a deux ans et demi aux éditions en Exergue et encore disponible dans toutes les bonnes librairies ainsi qu'au Musée des Verts.

Cette passion, le mythique gardien de l'épopée des Verts va y goûter à nouveau ce samedi car il assistera au match de l'ASSE contre le Paris FC aux côtés d'une autre légende du club, Aimé Jacquet. Mémé a d'ailleurs rendu hommage à Curko samedi dernier dans Le Progrès. Extraits.

"Ivan, il avait une expertise inestimable. Il nous a apporté la réflexion tactique. Les Yougoslaves étaient en avance sur nous à l’époque et ils ont su exporter leurs qualités. Il faut savoir qu’à l’époque, ces joueurs n’avaient le droit de quitter leur pays qu’à l’âge de 28 ans. Mais ils avaient fait leurs gammes dans leurs championnats nationaux. Ivan Curkovic, c’est pour moi un grand Monsieur. À son arrivée à Saint-Etienne, je lui ai un peu appris à parler français et aujourd’hui, il le parle mieux que moi."

Gonzalez les Verts !

01/11 16:29

L’ASSE jouera en Coupe de France contre une équipe de Bourg-Péronnas actuellement en tête de son groupe de N2 et entraînée depuis cette saison par un des coachs les plus prometeturs et les performants de sa génération, Jordan Gonzalez (33 ans). Ayant fait ses armes à Givors puis au Cascol Oullins, cet entraîneur s’est fait connaître la saison 2018-2019 avec les U17 du FC Lyon, qui avaient fini premiers de leur groupe devant les vilains et les Verts, battus par son équipe malgré la présence de Louis Mouton, Lucas Gourna, Maxence Rivera ou encore Mathys Saban et Yanis Lhery. Parti ensuite à La Duchère où il aura collaboré notamment avec Laurent Roussey, Moustapha Bayal Sall, Axel Kacou et Joris Mendy, Jordan Gonzalez nous a livré sa réaction suite au tirage au sort de ce lundi.

"On avait deux façons de voir le tirage au sort de ce 7e tour. Soit on souhaitait tomber sur une équipe d’un niveau inférieur, un tirage un peu plus clément pour se donner une chance supplémentaire de passer encore des tours, soit on voulait tomber sur le plus gros morceau de cette Coupe de France en lice actuellement. Du coup c’était l’ASSE. C’est l’option deux qui est sortie. Ce sera une fête pour le club d’affronter les Verts à Verchère. Ce sera aussi le moyen de remplir le stade, de donner une dynamique encore plus forte à la saison que l’on vient de réaliser à titre personnel.

Maintenant, d’un point de vue sportif, on voit ce match comme un vrai challenge. Est-ce que l’on est capable d’élever notre niveau pour réduire les deux divisions d’écart ? L’ASSE est aujourd’hui une équipe qui est très en forme par rapport à la saison dernière, elle a trouvé son rythme de croisière. C’est une équipe qui joue plutôt bien au football, qui est plaisante à voir, qui a trouvé une solidité défensive. C’est une équipe que je suis pas mal depuis le début de saison.

Pour nous c’est un réel plaisir d’avoir une telle opposition pour ce 7e tour. On va essayer en toute modestie de tenir la dragée haute aux Verts, on va s’employer à rester dans la philosophie qui est la nôtre et dans ce que l’on propose en championnat. On ne veut pas s’adapter à l’ASSE, on veut être un vrai protagoniste face à cette équipe qui est deux niveaux au-dessus et qui aujourd’hui a aussi de belles intentions. A nous d’être en capacité de mettre le rapport de force à un niveau égal voire supérieur sur 90 minutes."

Amougou joue la prolongation

01/11 15:39

Sept mois après avoir signé son premier contrat pro jusqu'en 2025, Mathis Amougou (17 ans) l'a prolongé aujourd'hui d'une année. Si Laurent Batlles ne l'a pas encore appelé dans le groupe pro en match officiel, l'ASSE compte sur ce jeune milieu de terrain très prometteur, sélectionné hier pour disputer la Coupe du Monde U17 en Indonésie.

Pas de Lolo pour Seyssins

01/11 15:12

Petit poucet de la Coupe de France, Seyssins (D1) rêvait de tomber sur les protégés de Lolo Batlles au 7e tour mais devra se contenter d'affronter Le Puy. Co-entraîneur du petit club isérois, Mathieu Cianci n'a pas caché sa déception au Dauphine Libéré.

"Ce n'est pas une affiche sexy. Nous rêvions tous de recevoir une équipe de Ligue 2, et pourquoi pas les Verts de Saint-Étienne. Avec le recul, nous allons tâcher d'évacuer notre déception et de bien préparer l'événement pour que ce soit une grande fête pour tout le club." 

Lolo, Dylan et Léo ont déjà gagné à Bourg-Péronnas

01/11 13:52

Prochain adversaire des Verts en Coupe de France, Bourg-Péronnas rappelle d'excellents souvenirs à Laurent Batlles, Léo Pétrot et Dylan Chambost. Grâce à un doublé de ce dernier et à un autre de son ami Samy Baghdadi (désormais à Dunkerque), la réserve s'était imposée 4-1 en Bresse le 20 janvier 2018. Ce succès avait permis à l'équipe de Lolo de prendre la tête de son championnat lors d'une saison ponctuée par une montée.

Les Verts face à une ancienne connaissance

01/11 13:11

Les Verts connaissent leur adversaire pour le 7e tour de la Coupe de France. Il s'agit de Bourg en Bresse Peronnas, club relégué en National 2 mais actuellement leader de son groupe. Le match aura lieu le 18 ou 19 novembre.

Deux victoires pour les Verts face à ce club de l'Ain : 1-2 en 32e de finale de la Coupe de France 1942-1943 et 3-0 au 7e tour en 1998.

Ironie du sort, les hommes de Laurent Batlles collent au parcours de ceux de Robert Nouzaret en 1998-1999 qui comptaient eux aussi 24pts en 12 journées et allaient affronter Bourg-Peronnas en Coupe de France.

Au 8e tour, le vainqueur affrontera le vainqueur du match entre Roanne et le Nîmes Olympique.

RIP William (11)

01/11 09:43

Comme le rapporte Var-Matin, les assassins de l'ancien défenseur stéphanois William Gomis ont été condamnés cette nuit. Extraits.

"Le verdict est tombé dans la nuit de mardi à ce mercredi à 2h45. Dimitri Gomis (28 ans), Daniel Mendy (31 ans) et Nelson Gomis (26 ans) ont été reconnus coupables de "meurtres en bande organisée". La cour d’assises des Bouches-du-Rhône devant laquelle le procès s’est ouvert le 19 octobre, a considéré que les trois jeunes hommes originaires du quartier Berthe à La Seyne-sur-Mer sont les membres du commando qui a exécuté William Gomis, 19 ans, dans la nuit du 9 au 10 septembre 2018 vers 0h15. Blessé aux jambes avec une kalachnikov, William Gomis avait été achevé au sol avec un pistolet.

Dimitri Gomis et Daniel Mendy écopent respectivement de 30 et 28 ans de réclusion criminelle avec une période de sûreté fixée aux deux tiers. Nelson Gomis, le frère de Dimitri, est condamné à 20 ans de réclusion. Son casier judiciaire était encore vierge contrairement à celui de ses coaccusés. Les accusés, incarcérés depuis leur mise en examen le 20 juin 2019, ont dix jours pour faire appel. Selon le scénario retenu par la justice, les auteurs des crimes ont agi en représailles à une violente agression dont a été victime Dimitri Gomis en juillet 2018 à Marseille. Celui-ci avait reçu des coups de machette à la sortie de la boîte de nuit Le Bazar, en présence de William Gomis.

Des clans se disputaient le contrôle de points de vente de stupéfiants dans la cité Berthe. Les tensions ont atteint leur paroxysme avec l’assassinat de Lionel Gomis à l’automne 2017.L’enquête de la PJ de Toulon a mis en évidence l’existence, en 2019, de trois équipes rivales dans la cité. L’une chapeautée par des frères de William Gomis, une autre formée par le trio condamné ce mercredi à Aix-en-Provence, la troisième structurée autour d’un oncle de Dimitri et Nelson Gomis (qui n’ont en revanche pas de lien de parenté direct avec William Gomis et ses douze frères et sœurs). Inconnu des services de police et de la justice, William Gomis avait intégré le centre de formation de l’AS Saint-Etienne à l’âge de 14 ans. De retour à Berthe en juin 2018, il espérait signer un contrat de footballeur avec un club de la région quand il a été tué."

 

 

Resservez-nous une Coupe !

01/11 09:31

C'est aujourd'hui que l'ASSE sera fixée sur son adversaire au 7e tour de la Coupe de France. Le tirage a lieu vers midi, ainsi que celui du 8e tour. Les matchs se joueront le week-end du 18-19 novembre, entre le déplacement à Auxerre et la réception de Pau.

L'occasion est donnée aux hommes de Laurent Batlles de faire mieux que la saison passée où il s'étaient inclinés aux tirs au but contre Rodez après un piteux 0-0 à Geoffroy-Guichard. Si on ajoute l'autre élimination en 8e de finale à Bergerac avec Pascal Dupraz et celle vécue à Sochaux en 32e de finale avec Claude Puel, on peut dire que les Verts n'aiment pas trop la Coupe de France depuis leur finale de 2020 perdue contre le PSG.

Les Verts ont hérité d'un groupe de 14 équipes avec 1 seul pensionnaire de L2 (Annecy) et une seule de National (Nimes). Le petit poucet régional, le club de Division d'honneur de Seyssins est dans la poule des Verts. On retrouve aussi des anciennes connaissances de la Coupe comme Cannes ou Le Puy Foot.

Allez les gars, 46 ans après le dernier sacre de la bande à Curko, allez nous chercher cette 7e Coupe de France ! (ou au moins faites-nous vibrer !)

Quand Mitoraj chambrait Keita

01/11 09:02

Dans la dernière édition du Progrès, Roland Mitoraj se souvient de son ancien coéquipier Salif Keita. Extraits.

"Il me disait "les adversaires me taclent toujours par-derrière, c’est infernal". Alors je lui ai conseillé en rigolant de mettre des protège-tibias sur ces mollets. Et c’est ce qu’il a fait. Un protège-tibia devant, un derrière avec du coton pour amortir et un élasto pour serrer le tout. Quand nous rentrions sur le terrain, j’étais souvent derrière lui. Ces protections donnaient du relief à ses guiboles de poulet. Alors, je lui glissais, tu as de beaux mollets, tu sais Salif. Ce qui le faisait enrager. "Arrête de te moquer !" suppliait-il."

 

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