Bernardoni en Turquie
30/07 07:25
Venant d'enchaîner deux relégations en L2 (avec l'ASSE et le SCO) après en avoir connu une en début de carrière avec l'ESTAC, Paul Bernardoni (26 ans) n'affrontera pas les Verts cette saison. Selon la dernière édition de la Pravda, l'ancien gardien stéphanois va s'engager dans les prochains jours avec Konyaspor. Deux autres ex-joueurs ont déjà porté le maillot vert et blanc de ce club de L1 turque : Ismaël Diomandé et Ibrahim Sissoko (le flop ivoirien d'il y a 10 ans, pas son homonyme malien recruté cet été par Sainté).
Des espions au Chambon (3)
29/07 23:20
Sous les yeux d'espions stéphanois, les deux premiers adversaires de la nouvelle saison des Verts s'affrontaient cet après-midi au Chambon-sur-Lignon. Rodez, qui recevra l'ASSE le 12 août, a battu 3-1 Grenoble, attendu à Sainté dès samedi prochain.
Deux recrues grenobloises qui étaient pressenties pour être titularisées dans le Chaudron sont sorties sur blessure, comme le rapporte Le Dauphiné Libéré dans son compte rendu de la rencontre. Reste à savoir si ces deux joueurs seront rétablis pour l'ouverture du championnat....
"Dans un match rugueux, les Ruthénois et les Isérois ont livré un rude combat. Un peu trop d’ailleurs. L’attaquant Virgiliu Postolachi, titulaire, a été touché à la cheville droite après un contact et sorti par son entraîneur, Vincent Hognon, qui a préféré ne prendre aucun risque avec sa recrue. Le milieu de terrain Dante Rigo s’est lui fait mal à la suite d’un contact avec un coéquipier, en pleine extension. Le choc, tête contre tête, a été fort et le Belge est mal retombé sur le dos. Raide, il est rentré directement au vestiaire pour se soigner. Il portait une minerve quand il en est ressorti."
Il veut vivre quelque chose d'unique avec sa verte tunique
29/07 22:46
Ravi que le club ait levé son option d'achat, Niels Nkounkou Mathieu Cafaro s'est confié au Progrès avant d'entamer sa deuxième saison sous notre verte tunique. Extraits.
"Je suis très heureux de poursuivre l’aventure ici. Le club, le public, la ferveur… Je me dis que si on fait une belle saison, je peux vivre quelque chose d’unique (...) Ma première partie de saison a été compliquée et la seconde à l’image de l’équipe. Je suis content de ce que j’ai fait. Il fallait que je rende la confiance que le club m’avait accordée.
Ce rôle de piston droit, ça a été un peu dur au début. C’était nouveau, je n’avais pas d’automatisme, en plus dans une équipe en pleine reconstruction. Petit à petit, j’ai eu plus de repères et je me suis senti bien. Cela m’a permis d’enchaîner les matches et de réaliser de bonnes performances.
J’ai fait quasiment 6 mois blanc, c’est compliqué d’avoir de bonnes stats. Le but, c’est de réaliser une année pleine. Si je continue sur la dynamique de la 2e partie de saison, j’espère être plus décisif. Quand je suis monté avec Reims, on avait avant tout un super groupe, une bande de potes qui a vécu une aventure humaine. C’est ce qu’on essaye de construire."
Les Verts en finale du tournoi européen U21 de Ploufragan !
29/07 20:19
Vous avez pu suivre la rencontre sur notre forum et sur notre compte twitter : menés à la pause, les Verts ont renversé Monaco 2-1 grâce à des buts de Jebryl Sahraoui et Enzo Mayilla (photo). Les protégés de Razik Nedder, qui avaient battu la veille Bournemouth et ne s'étaient inclinés qu'aux tirs au but à la mi-journée contre Guingamp, joueront donc la finale du Tournoi Européen U21 de Ploufragan demain à 15h30 contre le Paris FC !
Sous la pluie, les Verts ont vécu une première période délicate face aux Monégasques emmenés par leur talentueux numéro 10 né à Sainté Saïmon Bouagre, récent vainqueur de la Gambardella. C'est son coéquipier Enzo Baglieri qui a ouvert le score dès la 10e minute d'une frappe croisée. Les Stéphanois ont tenté vainement de réagir avant la pause malgré les percussions du véloce piston gauche Darling Bladi et les percées de l'avant-centre Yanis Lhery.
Entré en jeu à la place de ce dernier, Meïvyn Agesilas a provoqué 8 minutes après la reprise un coup franc magnifiquement transformé par Jebryl Sahraoui.
Coup franc égalisateur de Jebryl Sahraoui :) pic.twitter.com/DhCEnQ2OeQ
— Poteaux Carrés (@poteauxcarres) July 29, 2023
Sur une passe décisive de Marie-Gaël Mukanya, Enzo Mayilla a inscrit 4 minutes plus tard le but victorieux fêté par tous ses coéquipiers, le staff pour le plus grand bonheur d'un Laurent Huard entouré en tribune de nombreux supporters stéphanois venus en voisins ou en vacanciers. La fin de match a été palpitante, tendue avec beaucoup d'engagement de chaque côté. Bien épaulé par Israël Kinunga et Terry Elana, le capitaine Ahmed Sidibé a encore livré un gros match dans l'axe de la défense.
La compo : Touré - Kinunga, Sidibé, Elana - Cateland, Mouton (Mayilla, 26'), Sahraoui - Mukanya (Makhloufi, 44'), N'Joya (Ngongolo, 44') , Bladi (Nzuzi, 40') - Lhery (Agesilas, 29').
La réaction de Razik Nedder :
"On est satisfait de s'offrir un joli match pour demain. Une finale, c'est toujours intéressant, il y aura un petit peu de monde donc c'est toujours formateur pour les joueurs. On est satisfait de cette victoire surtout contre Monaco qui est une belle équipe. J'ai trouvé qu'on mérite cette victoire. On fait une bonne première même si on est mené au score. On se crée des situations, le match était équilibré mais on était dans une bonne prestation. J'ai dit aux garçons à la mi-temps qu'on était bien et que ça allait s'ouvrir en seconde période et que l'on avait les capacités de gagner.
Les garçons ont eu cette capacité de rester dans le truc, je nous ai trouvés en équipe, solides, les rentrants ont été bons. On a fait mal en seconde mi-temps, notre circulation du ballon était rapide, on a fait mal dans le pressing, dans la récupération du ballon. Le terrain était mouillé mais parfait, il facilite notre style de jeu dans la circulation du ballon. On a fait mal à cet adversaire, on s'est créé les situations nécessaires. On a réussi à être efficace pour remporter ce match et renverser le score. J'ai aimé le contenu et j'ai pris beaucoup de plaisir à voir jouer mon équipe aujourd'hui. Je pense que les gens au bord du terrain aussi. C'est ce que j'ai resssenti car il y a eu de la qualité technique dans cette rencontre."
Un jackpot saoudien pour Allan Saint-Maximin ! (2)
29/07 17:47
S'il restait encore quelques incertitudes sur le départ d'Allan Saint-Maximin à Al Ahli, l'ancien Vert les lève sur son compte Instagram :
Il y a 4 ans, j'ai porté le maillot de Newcastle pour la première fois. À ce moment-là, je n'avais pas réalisé que non seulement j'étais sur le point de devenir un joueur de Newcastle, mais j'étais aussi sur le point de devenir un Geordie.
Vous pourriez penser « beau message d'adieu », mais le sentiment est plus profond que tous les mots que je pourrais dire. Dès les premiers mois où j'ai rencontré les habitants de cette ville, je les ai vraiment compris et j'ai embrassé leur passion inébranlable, c'est pourquoi c'était si important pour moi de tout donner et si cela signifiait jouer blessé ou même ne pas faire de statistiques, je m'en fichais tant que cela aiderait mon équipe.
Croyez-moi, j'ai craqué pour Newcastle, j'ai eu de belles opportunités de partir pendant les jours sombres, mais c'était trop tard j'étais déjà amoureux, je voulais, j'avais besoin, je devais rester pour aider mon équipe à sauver le club de la Premier League relégation parce que cela signifiait le monde pour moi.
Bien sûr, pendant ces jours sombres, certains ont pu avoir des doutes, mais j'ai toujours cru en ce club et regardez où nous en sommes aujourd'hui, c'est tellement beau. Je quitte Newcastle comme cela aurait toujours dû être et c'est mon plus grand trophée car j'en ai fait partie.
Un profond merci à vous TOUS, mes coéquipiers, les fans fidèles, le staff, le Club, etc… J'ai vu tous vos messages, merci et même si ce chapitre est terminé, l'histoire ne s'arrête jamais. Newcastle est à la maison maintenant, je continuerai d'être votre plus grand supporter, je regarderai chaque match et tant que le club continuera de gagner, je serai l'homme le plus heureux du monde… et c'est sûr que vous me reverrez.
Je t'aime, je t'aime sincèrement, je t'aime comme un frère Geordie. Geordie un jour, Geordie toujours."
Antoine Leautey, piston ou milieu droit ?
29/07 17:27
Au moment où Antoine Leautey est pressenti pour pallier le départ envisagé de Niels Nkoukou, beaucoup de supporters se demandent si le futur ex-Amiénois joure au poste de piston ou de milieu droit. Une partie de la réponse est apportée par deux sites qui suivent de près le SC Amiens.
Tout d'abord le 11 amiénois qui présente Antoine Leautey comme le détonateur :
Le fait marquant :
26 mai : titularisé dans une position axiale aux côtés de Papiss Cissé, Antoine Leautey représentait à lui seul le plan de jeu de Patrice Descamps, désireux de miser sur sa vitesse pour attaquer les espaces dans le dos de la défense de QRM. Un plan payant puisque l’intéressé brillait avec une passe décisive permettant à Papiss Cissé d’égaliser puis un but synonyme de maintien en Ligue 2 pour l’Amiens SC. Le tout en allant au bout de lui-même sur le plan physique, jusqu’à sa sortie à huit minutes du terme.
Sa saison en bref :
Première recrue du mercato d’été, Antoine Leautey est aussi sans nul doute la plus satisfaisante de toutes. Reconverti piston droit, il s’est parfaitement adapté à son nouveau rôle en assurant les minimas défensifs, tout en étant l’un (le) des joueurs les plus influents sur le plan offensif. Buteur contre Bastia (4ème journée), il remettait ça en transformant un penalty contre Dijon un mois et demi plus tard. Elément clé de la première partie de saison, il a commencé à tirer la langue avant la trêve de la coupe du monde.
Blessé durant la coupure, Antoine Leautey n’a pourtant pas eu trop de mal à relancer la machine avec trois passes décisives sur les trois premiers matches de la deuxième partie de saison, de quoi bonifier un bilan statistique jusqu’ici assez terne, en raison du manque d’efficacité de ses partenaires. Repositionné un cran plus haut à partir du mois de mars, l’ancien Niortais a démontré qu’il pouvait également être décisif en partant de moins bas, avec 2 buts et 2 passes décisives en 9 rencontres. Le tout en laissant un sentiment d’ensemble pour le moins positif.
Ses statistiques avec l’Amiens SC
En championnat : 36 matches, 2797 minutes, 4 buts, 6 passes décisives, 3 cartons jaunes
En coupe : 1 matches, 69 minutes
Quant au site officiel du Amiens SC, il présente Antoine Leautey comme le défenseur-attaquant mitraillettte dans un article du 22 août 2022 qui fait suite au match Amiens SC - SC Bastia. Il insiste également sur les qualités humaines du joueur :
Samedi contre Bastia, Antoine Leautey a fait soulever d'enthousiasme tout le stade Crédit Agricole la Licorne. Il a ouvert le score et c'est le genre de but qui a été construit en quelques secondes après une superbe passe d'Opoku. Toutefois, le piston droit de l'ASC reste mesuré et surtout garde les pieds sur terre. C'est le genre de but qu'on ne voit pas souvent et qui surtout vous laisse pantois. Il est vrai que l'action avait été préparée à l'entrainement. En un mot, Nicholas Opoku récupérait un ballon dans sa zone défensive et rapidement alertait sur la droite à plus de 30 mètres, Antoine Léautey. Ce dernier effectuait un contrôle et dans la foulée adressait un tir à la fois puissant et précis. Le but imparable et qui laisse pantois le gardien adverse. On imagine alors la joie dans l'équipe amiénoise mais aussi dans le public.
Cet Antoine Léautey que franchement nous ne connaissions pas très bien , étant donné qu'il évoluait au Portugal, a donc confirmé tout le bien que pensait de lui son entraîneur Philippe Hinschberger. Car Léautey n'est pas venu à Amiens par hasard. Depuis plusieurs mois, il faisait partie des joueurs que le duo Williams- Hinschberger voulait absolument. Tout de suite, Léautey a conquis à la fois le vestiaire mais aussi l'environnement du club. Quant au public, il est tout simplement sous le charme.
Antoine Léautey excelle vraiment dans son rôle de piston. Samedi contre Bastia, il a réussi une première mi-temps de rêve en faisant voir de toutes les couleurs à son adversaire direct. Sur un terrain, Antoine Léautey éclabousse par sa vitesse, ses arrêts brusques avant de prendre une autre direction et aussi son efficacité offensive. Sans oublier, le fait qu'il sache bien défendre quand le moment s'en fait sentir. Bref, on dirait que ce nouveau rôle de piston a été fait sur mesure pour lui.
Samedi, nous lui avons fait remarquer qu'il ressemblait beaucoup au champion de vitesse Christophe Lemaître. Il a paru gêné par cette comparaison car le bonhomme est d'un naturel discret et dans la vie de tous les jours, en famille, il doit être le gendre idéal.
" Je suis évidemment très content car nous avons fourni une bonne première mi-temps. Il nous reste maintenant à mieux gérer la situation quand nous avons l'avantage. Je pense que depuis Sochaux, un groupe s'est dégagé . Parfois, nous souffrons mais nous sommes solides. Dans ce championnat, il faudra être costaud défensivement pour réussir quelque chose.
Maintenant, ne nous enflammons pas car n'oublions pas qu'après Metz, nous étions inquiets. Il ne faut surtout pas se croire plus beaux que nous ne le sommes en réalité.
Avec le temps, j'espère que nous allons continuer à nous améliorer.
Quant mon but c'est vrai qu'il est beau. Et puis après frappé deux fois les poteaux, cette fois le ballon est entré dans le but.
A l'entrainement, j'en avais parlé avec Nicholas et il me met un beau ballon. J'avais peur qu'une fois encore le ballon ne frappe le poteau.
Maintenant, vous savez qu'en football, çà va très vite. Alors faisons attention, récupérons car samedi il y a un autre match important.
Avec la petite expérience que je possède, nous avons toujours obtenu de meilleurs résultats quand nous avions un meilleur groupe. A chaque fois que l'équipe dans laquelle je jouais avait le meilleur groupe, nous avons réussi la meilleure saison.
Mais je sais qu'avec des se victoires, cela nous rapproche plus et que cela crée des liens. Après Metz, on s'est regardé dans les yeux, on a parlé calmement et vous voyez le résultat.
Attention, nous n'avons pas la prétention que nous visons la deuxième place parce que nous sommes justement 2e.
Ce qu'il nous faut, c'est durer, ne pas avoir de blessés ni de suspendus.
Au Havre, cela sera dur mais nous avons les armes pour réussir".
Sainté peut encore gagner le tournoi de Ploufragan
29/07 14:35
Vous avez pu suivre cette rencontre du Tournoi international U21 de Ploufragan sur notre forum et sur notre compte twitter : vainqueurs 2-1 la veille contre Bournemouth, les Verts se sont inclinés aux tirs au but à la mi-journée à l'issue d'un match nul et vierge contre le tenant du titre guingampais.
Les protégés de Razik Nedder joueront néanmois la finale de ce prestigieux tournoi s'ils battent en fin d'après-midi (coup d'envoi à 16h45) Monaco, qui s'est imposé aux tirs au but ce matin à l'issue d'un 1-1 contre les Cherries après avoir dominé la veille l'EAG.
Si le tout début de match a été plutôt à l'avantage des Costarmoricains, les Verts ont progressivement eu la maîtrise du jeu mais ont été trop peu dangereux malgré quelques mouvement intéressants dans le jeu et plusieurs coups francs de Jules Mouton.
— Poteaux Carrés (@poteauxcarres) July 29, 2023
Ayant manifesté plus d'envie que les Bretons d'aller chercher la victoire en seconde période, les Stéphanois ont concédé deux occasions franches en fin de rencontre. La séance de tirs au but ne leur a pas souri. S'il s'est incliné face à Maedine Makhloufi et Jules Mouton, le portier guingampais a arrêté le tir de Yanis Lhery.
— Poteaux Carrés (@poteauxcarres) July 29, 2023
— Poteaux Carrés (@poteauxcarres) July 29, 2023
— Poteaux Carrés (@poteauxcarres) July 29, 2023
La compo : Delacroix - Nzuzi (Elana, 26'), Sidibé (c), Makhloufi - Sahraoui (Cateland, 42'), Ngongolo (Guechi, 26'), Mouton, Njoya (Agesilas, 26') - Mukanya (Mayilla, 35'), Lhery, Bladi.
La réaction de Razik Nedder :
"Bien sûr on aurait préféré un autre résultat mais on a encore notre destin entre nos mains, notre match contre Monaco sera comme une demi-finale. J'ai trouvé qu'on a été très poussif en première période. Guingamp a décidé de se calquer sur nous. Ils jouent habituellement en 4-2-3-1 mais là ils se sont mis dans le même dispositif que nous en nous suivant de partout via un marquage individuel. On a eu beaucoup de mal à trouver des solutions. Il aurait fallu un peu plus dézoner pour poser davantage de problèmes à l'adversaire. Il y a eu beaucoup de densité, beaucoup de fautes et de pertes de balle.
On n'a pas vu de beau football des deux côtés en première période. Soit par la qualité individuelle, soit par davantage de mouvement, on aurait du trouver des solutions, ça n'a pas été fait. Après la pause on a changé tactiquement, on a joué avec deux attaquants car Meyvin Agesilas est venu épauler Yanis Lhery. On a mis aussi un numéro 10 qui se baladait entre les lignes en la personne d'Abderraouf Guechi. On a eu plus de situations, plus de solutions, ça a aéré un peu le jeu.
J'ai trouvé qu'on a fait une deuxième mi-temps plus maîtrisée que la première. On aurait quand même dû être plus dangereux. On a quand même manqué de peps, de tranchant, de jambes pour déséquilibrer cet adversaire qui s'est appliqué à bien défendre et nous a mis en danger en fin de match par des attaques rapides. C'est le lot du foot, quand on pousse et qu'on veut aller chercher la gagne, on s'expose donc on a pris un ou deux contres. De manière générale je pense quand même qu'on a dominé ce match dans la maîtrise du jeu."
Montfort rejoint Souici
29/07 08:34
Ancien gardien des U19 stéphanois titularisé 3 matches en N3 par Razik Nedder en septembre 2020, Lenny Montfort (21 ans), s'est engagé hier avec le DFCO (National 1). Ayant joué 9 matches avec la réserve nantaise lors de ses 18 mois passés à Nantes, le poulain d'Yvon Pouliquen retrouvera donc en Côte d'Or Rayan Souici.
Leautey veut aller à Sainté
29/07 08:10
Le Courrier Picard nous offre aujourd'hui un nouvel épisode du feuilleton estival Antoine Leautey. Extraits.
"Sous contrat jusqu'en 2025 et sollicité par Saint-Etienne, Antoine Leautey devrait rester "car on a signifié aux dirigeants stéphanois qu'on n'allait pas le vendre" annonce le directeur sportif de l'Amiens SC John Williams. Une revalorisation salariale et une prolongation de contrat ont été proposées au milieu de terrain mais elles ne lui conviennent pas et il veut partir. Auteur de 6 passes décisives et de 4 buts la saison dernière, il souhaite rejoindre le club du Forez qui est en conflit ouvert avec Niels Nkounkou."
Reste à savoir si Antoine Leautey jouera ce samedi à 18h00 contre le FC Metz au Stade de la Licorne...
Des espions au Chambon (2)
29/07 07:52
Les Verts, qui ont dû annuler leur match programmé aujourd'hui contre Montpellier en raison de nombreux cas de gastro au sein du groupe stéphanois, dépêcheront certainement des espions au Chambon-sur-Lignon, où s'affrontent ce samedi à 16h00 leurs deux premiers adversaires de la nouvelle saison de L2.
Entraîneur d'un GF38 qui a licencié hier son attaquant Jordan Tell (buteur à Geoffroy le 1er octobre dernier) pour sa participation à la Gold Cup avec la Guadeloupe, Vincent Hognon évoque dans Le Dauphiné Libéré ce match amical de 3x45 minutes contre le RAF. Extraits.
"Pour moi, c’est un pré-match de championnat. Il doit y avoir beaucoup de sérieux de la part des joueurs. Rodez, c’est une équipe de Ligue 2, comme nous. On doit être prêts pour ce match. Je vais donner du temps de jeu à tout le monde, certains en auront un peu plus que d’autres. On a recruté de bonnes personnes, positives. La saison dernière, on a eu un super état d’esprit pendant la première partie de saison, je trouve qu’on va dans le bon sens."
Le coach ruthénois Didier Santini s'exprime quant à lui dans la dernière édition de Centre Presse Aveyron.
"Aujourd’hui, je ne sens pas mes joueurs prêts, mais c’est la semaine prochaine qu’il faudra l’être. Par contre, ils ont bien compris et assimilé ce que l’on veut mettre en place. On a passé un très, très bon stage, c’était super. Les intentions sont là. On a un groupe plus étoffé que celui de la saison passée. A ce moment-là, la saison dernière, il y avait des joueurs qui n'étaient pas encore arrivés et on savait qu'on allait en perdre, mais pas qui, quand et combien. On était dans un vrai, vrai flou."
90 ans en vert et blanc (34)
29/07 07:11
Vous avez raté 90 ans en vert et blanc en mars dernier à l’Hôtel de Ville de Sainté ? Quatre ans après De Vert en Fils, nous vous proposons de découvrir cette nouvelle expo de Guy et Yoann Lavaut avec l’aimable autorisation de ces passionnés de longue date par la photographie et les Verts. Voici le 34e de leurs 42 clichés, accompagné de sa légende.
Allez les Vertes !, 2021
Au-delà de son équipe fanion masculine, l’AS Saint-Etienne possède d’autres sections comme la section féminine depuis 2009. Celle-ci a remporté le Challenge de France féminin en 2011, équivalent de la coupe de France masculine. Ce cliché représentant Elise Bonet, joueuse des Vertes lors de la saison 2021-2022 a été pris à l’issue d’une séance d’entrainement et symbolise la sympathie de cette équipe encore trop méconnue.
Leautey toujours convoité par Sainté
28/07 22:24
"Dans l’attente de la deuxième offre de Francfort pour Niels Nkounkou qui pourrait être la bonne, l’ASSE s’active pour le remplacer. Antoine Leautey (27 ans) est la priorité des Verts, qui devront convaincre Amiens de lui céder" indique ce soir Le Progrès. "Le gaucher a repoussé toutes les sollicitations dans l’espoir que le club du Forez vienne frapper à sa porte" ajoute le quotidien régional.
Passé par les centres de formation du QSG et du Stade Malherbe de Caen et ayant joué à Boulogne, Niort et Gil Vicente avant de rejoindre la Picardie l'été dernier, le natif de Versailles a claqué 4 pions et délivré 6 passes décisives avec Amiens en 36 matches de L2 (dont 33 en tant que titulaire). Le Courrier Picard indiquait ce matin que le joueur "aurait donné son accord pour rester à Amiens, qui a fait les efforts financiers pour le garder."
Les Verts ont battu les Cherries
28/07 19:53
Vous avez pu suivre cette rencontre de 2x25 minutes en direct cet après-midi sur notre forum et sur notre compte twitter : l'équipe réserve a débuté son tournoi européen U21 par une victoire (2-1) contre Bournemouth sous le soleil de Ploufragan (Côtes d'Armor) grâce à des buts de Youssef Njoya et Yanis Lhery (photo).
Auteurs d'une très bonne entame de match sous les yeux de Laurent Huard et de Mickaël Dumas, les protégés de Razik Nedder ont eu les premières occasions par l'intermédiaire de Marie-Gaël Mukanya (tir écrasé à la 3e minute) et de Darling Bladi (frappe dans le petit fiet extérieur à la 7e). D'une superbe frappe sous la barre, Youssef Njoya a ouvert le score à la 8e sur une passe de Marie-Gaël Mukanya. Deux minutes plus tard, Yanis Lhery a profité d'une offrande de Jules Mouton pour inscrire le but du break. L'avant-centre stéphanois a d'ailleurs failli faire le doublé juste avant la pause.
Mis à l'essai suite à la blessure au genou de Jibril Othman (indisponible 3 à 4 mois) , Wesley Delgado (n°20) est entré en jeu juste après la pause. Autre offensif testé, Jefferson Ramos (n°19) ne sera resté qu'un quart d'heure sur le terrain.
Moins convaincants en seconde période qu'en première, les Stéphanois ont quand même une nouvelle opportunité de 3-0 sur un coup franc de Jebryl Sahraoui arrêté par le portier grand-breton. Les Cherries ont réduit le score à la 43e grâce à une tête de leur avant-centre Daniel Adu-Adjei, qui a devancé la sortie d'Issiaka Touré. Sur un contre rondement mené, Wesley Delgado a raté de peu la balle du 3-1, le tir croisé du Capverdien étant passée à un mètre du poteau.
La compo - Touré - Kinunga, Elana, Sidibé (c) - Cateland (Ngongolo, 37'), Mouton, Sahraoui, Njoya (Delgado, 26')- Mukanya (Agesilas, 26'), Lhery (Ramos, 34' puis Nzuzi, 48'), Bladi.
La réaction de Razik Nedder :
"On a fait une première mi-temps avec beaucoup de maîtrise. L'adversaire était peu dangereux, on est arrivé à mettre le pied sur le ballon. On marque deux buts, on a fait 25 premières minutes de qualité. C'était intéressant, on a été fluide dans la tenue du ballon, dans la circulation. Et surtout on a été dangereux. Après notre match contre Lyon, on était déçu tout en ayant eu la maîtrise de manquer de dangerosité. Contre Bournemouth, on a su allier les deux.
Au fil de la seconde période, on a peu perdu la maîtrise. Les changements ne nous aident pas. On est en prépération, on a vu que dès qu'il y a un peu de rotation, on perd en fluidité et en solidité. On a moins repris les positions, je nous ai trouvés moins coordonnés dans la tenue du ballon. Quand tu fais 5 changements dans un match de 2x25 minutes, on a l'impression quand les mecs rentrent que ça va trop vite pour eux alors qu'on sait que ce sont des garçons qui sont capables de faire.
Les entrées ne sont pas simples sur ce genre de matches mais on est obligé de gérer tout le monde parce que le tournoi est long. On s'est un peu mis le feu en prenant ce but, je pense qu'Issiaka est capable de mieux sur l'action. Mais on n'a concédé qu'une seule autre occasion [tir anglais dévié in extremis par Jebryl Sahraoui, ndp2], notre gardien n'a pas eu d'autre arrêt à faire.
C'est plutôt satisfaisant pour un premier match. On marque des buts intéressants, le premier Youssef conclut joliment une action bien construite, on est bien installé, on fait une bonne sortie de balle sous pression et on combine bien, on est vraiment dans ce que l'on veut faire dans notre projet de jeu. Le second but aussi s'inscrit dans ce projet car on déclenche bien les pressings, on arrive à sortir gagnants du ballon dans leurs 35 mètres. Yanis finit avec beaucoup de sang froid."
L'ASSE jouera demain ses 2 derniers matches de poule contre les deux finalistes de la saison passée : l'EAG à 11h15 et l'AS Monaco à 16h45. On aura noté que les Monégasques ont pris leur revanche sur les Guingampais (2-0) à la mi-journée sous les yeux d'Yvon Pouliquen.
Batubinsika vu par son ancien entraîneur parisien
28/07 14:24
Actuel directeur du centre de formation du HAC et ancien coach de Dylan Batubinsika en équipe réserve du QSG (entre 2015 et 2017), François Rodrigues donne son avis sur le nouveau défenseur congolais des Verts dans la dernière édition du Progrès. Extraits.
" L’ASSE vient de recruter un joueur de Ligue 1. Au PSG seul Kimpembe a su passer dans la petite fenêtre entrouverte vers les professionnels. Dylan avait un côté dilettante et un manque de justesse sur les premiers contrôles. Désormais il sécurise beaucoup plus ses relances, il sait quand faire la passe, il y a plus de sérénité dans son jeu. Avec la réserve, on avait souvent le ballon et les centraux devaient prendre énormément d’initiatives sur le plan offensif, poussant aux erreurs. Il en commet beaucoup moins. L’ASSE a récupéré un vrai défenseur dont le principal atout est le duel et d'être un leader."
61 ans, ça a assez duré !
28/07 14:21
Les Verts vont entamer la 16e saison de leur histoire en Ligue 2. Après 4 amicaux avec des résultats plutôt flatteurs (3 victoires, 1 défaite), ils doivent patienter jusqu'au 5 août pour retrouver la compétition - une épidémie de gastro les empêchant de disputer leur dernier amical à Montpellier.
Le premier match de la saison contre Grenoble doit permettre aux Verts de lancer leur opération remontée. Mais les premières journées tournent rarement à l'avantage des Stéphanois. Cela fait même 61 ans qu'ils n'ont pas remporté leur 1er match de Ligue 2. Pire, au XXIe siècle, ils ont même perdu à chaque fois lors de l'inauguration de la saison.
- 1984-1985 : Alès 0 - 0 ASSE
- 1985-1986 : ASSE 2 - 2 Martigues
- 1996-1997 : Troyes 2 - 2 ASSE
- 1997-1998 : ASSE 2 - 2 Lille
- 1998-1999 : ASSE 1 - 1 Sedan
- 2001-2002 : ASSE 1 - 2 Istres
- 2002-2003 : Grenoble 1 - 0 ASSE
- 2003-2004 : Chateauroux 2 - 0 ASSE
- 2022-2023 : Dijon 2 - 1 ASSE
On remarquera que le nul en 1998 et la défaite en 2003 n'ont pas empêché les Verts de terminer champions de France.
Il faut remonter à la saison 1962-1963, dans la division interrégionale, pour voir les Verts s'imposer à la 1e journée. Une victoire le 19 août 1962, 1-0, face à Aix-en-Provence grâce à un but de René Ferrier.
En Ligue 1, les Verts ont connu une très longue disette de non-victoire lors de la journée inaugurale : entre 1991 et 2011 ils n'ont pas réussi à s'imposer. La victoire à Bordeaux (1-2, 7 août 2011) avec Christophe Galtier ayant mis fin au signe indien. A l'époque, Laurent Batlles était présent, et avait même joué 30 minutes. On compte sur Lolo pour aider à nouveau à vaincre la malédiction cette saison et entamer la saison du bon pied.
On ne refile pas la gastro en amical
28/07 12:00
Touché par une épidémie de gastro-entérite, l'effectif de Laurent Batlles n'est pas en capacité de disputer son dernier match amical à Montpellier, samedi.
Le club ne précise pas si une dernière opposition est prévue avant le début du championnat le 5 août.
Guion tient Livolant (2)
28/07 09:04
Sud-Ouest dévoile aujourd'hui les conditions du transfert de Jérémy Livolant de Guingamp à Bordeaux.
"Hier, les Girondins ont officialisé la signature de Jérémy Livolant pour les trois saisons à venir (plus une en option). Le joueur de 25 ans a été débarqué de Guingamp qui touchera 1,2 M€ plus 500 000 € de bonus en cas de montée puis de maintien, et 15% sur la plus-value au-dessus de ce total."
Pour rappel, les Verts étaient très intéressés par le joueur mais n'étaient pas disposés à mettre autant d'argent sur le Morlaisien.
Leautey parti pour rester à Amiens ? (2)
28/07 08:52
Dans sa dernière édition, Le Courrier Picard évoque à nouveau le cas d'un joueur très en vue dans le Chaudron en mars dernier et pisté par Sainté. Extraits.
"L'entraîneur amiénois compte sur Antoine Leautey, qui aurait donné son accord pour rester (...) Selon nos informations, le club a fait un effort financier pour le garder, de quoi rassurer Omar Daf."
Des espions au Chambon
28/07 08:42
Les deux premiers adversaires de la nouvelle saison de L2 des Verts s'affronteront demain au Chambon-sur-Lignon à 16h00, soit deux heures avant le match que Sainté jouera à huis clos à Montpellier au centre d'entraînement du MHSC. Nul doute que l'ASSE aura donc des émissaires dans le village des justes pour superviser le GF38 (attendu dans le Chaudron dans 8 jours) et le RAF (qui recevra les protégés de Laurent Batlles une semaine plus tard).
Vincent Hognon a évoqué cette rencontre hier sur le site Ma Ligue 2. "Ce sera quasiment une dernière répétition grandeur nature avant la reprise du championnat même si tout ne sera pas pareil au niveau de l’équipe. On s’est aussi mis d’accord avec mon homologue ruthénois Didier Santini pour faire une troisième mi-temps afin de répartir les temps de jeu. Derrière, on pourra ainsi basculer sur une semaine de travail classique, sans devoir compenser pour ceux qui ont moins joué. Là, tout le monde aura eu un temps de jeu conséquent."
Les purs Verts plus forts que Lyon-Lyonnais
28/07 08:17
Dans un intéressant papier de Jean-Philippe Leclaire, la Pravda du jour nous rappelle qu'en 1943 des Verts (dont Jean Snella, photo) ont refusé d'intégrer la formation du "Lyon-Lyonnnais" dans la nouvelle formule du championnat inventée par le régime de Vichy. Extraits.
"À cette terrible époque, au moins en football, Lyon se trouvait encore dans la banlieue de Saint-Étienne. Lors de la dernière saison d'avant-guerre, en 1938-1939, les Verts, à peine montés en Première Division, se classaient brillamment quatrièmes. À 64 kilomètres du stade Geoffroy-Guichard, le football entre Rhône et Saône se hâtait plus lentement vers l'élite. La section football du Lyon Olympique Universitaire (LOU) ne passera professionnelle, ou plutôt semi-professionnelle, qu'en 1942. Et il faudra encore attendre huit ans (1950) avant que l'Olympique Lyonnais ne dispute son premier match à Gerland. « Avant-guerre, la notion de derby n'a pas beaucoup de signification. L'ASSE n'a joué que quelques matches contre le FC Lyon et l'AS Villeurbanne (en amateurs, entre 1933 et 1936) », explique l'historien Pascal Charroin, maître de conférences STAPS à l'université de Saint-Étienne.
L'Occupation et le régime de Vichy vont rebattre les cartes. Le 15 juin 1943, le commissaire général à l'Éducation physique et aux Sports, Joseph « Jep » Pascot, 45 ans, un ancien rugbyman catalan devenu colonel de l'armée française, présente une nouvelle formule de Championnat révolutionnaire. Les trente-deux clubs professionnels français sont priés de laisser la place à seize équipes dites « fédérales ».
Chaque équipe représente une zone académique. Elle porte le nom de sa ville principale auquel s'ajoute celui de la région représentée. Voilà comment va émerger du néant l'équipe de « Lyon-Lyonnais » censée faire jouer ensemble, sous un même maillot rouge orné d'un blason frappé du lion, les meilleurs Gones et la crème des « Gagas » stéphanois. « Une mixture entre l'ASSE et le LOU », ironise à l'époque le journal Football. Une « mixture » indigeste, une construction artificielle et un délire idéologique, à l'origine d'un des épisodes les plus méconnus et les plus controversés de la rivalité footballistique entre les deux villes.
Tout part du profond mépris qu'éprouvent les responsables de Vichy pour le sport professionnel en général et les footballeurs en particulier : « Je crois intéressant de signaler que dans notre région, la majeure partie des joueurs professionnels étaient des dévoyés, passant leur temps dans les cafés et les dancings. Ils étaient couverts de dettes », se moque le rugbyman Pascot, qui succède, en avril 1942, au tennisman Jean Borotra comme commissaire des Sports de Vichy. D'où cette idée saugrenue de transformer les footballeurs professionnels en « joueurs moniteurs » d'État. « Devenu moniteur, le joueur pro devra, en dehors de son entraînement personnel, surveiller et orienter les autres », précise le statut du joueur professionnel édicté par le commissariat aux Sports.
Le gardien de but stéphanois, René Llense, onze sélections en équipe de France (1935-1939), est affecté dans une école primaire puis un collège stéphanois pour 1 769 francs par mois, soit pas tellement moins que ce qu'il percevait comme professionnel avant-guerre. Il n'est plus payé par l'AS Saint-Étienne mais devient un fonctionnaire du commissariat aux Sports de Vichy. Treize ans après sa création (en 1932), « le football professionnel est nationalisé », résume Pascal Charroin.
C’est à Saint-Étienne, alors septième plus grande ville de France, que la colère gronde le plus fort. L'ASSE est dirigée par Pierre Guichard, 37 ans, fils de Geoffroy auquel il a aussi succédé à la tête des établissements Casino. L'héritier mobilise toutes les notabilités locales, jusqu'au tout-puissant comité des houillères qui s'adresse officiellement au préfet de la Loire, au colonel Pascot et même au chef du gouvernement, Pierre Laval : « La présence à Saint-Étienne d'une bonne équipe de football professionnel a une influence d'ordre moral sur la jeunesse et en particulier la jeunesse ouvrière des houillères (...) Le football permet de détourner la jeunesse de la fréquentation exagérée des cinémas et des cabarets très répandue chez les mineurs », plaident les grands patrons des mines stéphanoises. « S'il ne doit y avoir qu'une équipe de football, elle doit être à Saint-Étienne », exigera quelques semaines plus tard l'hebdomadaire local Nos Sports fondé par Pierre Guichard lui-même.
Mais le colonel Pascot se montre intraitable avec l'ASSE. Pierre Guichard démissionne de la présidence, et trois Verts refusent de rejoindre l'équipe de Lyon-Lyonnais. « Stéphanois je suis, Stéphanois je reste, dussé-je abandonner le football », déclare solennellement le milieu de terrain Jean Snella, qui deviendra après la guerre un entraîneur célèbre et donnera son nom à la tribune sud du stade Geoffroy-Guichard. Snella et ses coéquipiers Ignace Tax et Thomas Lauer sont, dans un premier temps, radiés à vie, avant de bénéficier d'une grâce conditionnelle.
« En échange, les dirigeants et sportifs stéphanois ne doivent pas persévérer dans une attitude d'opposition qui risque de nuire à l'intérêt général et à leur intérêt particulier », demandent Pascot et ses sbires du commissariat aux Sports. Finalement, cinq Stéphanois (René Llense, Abdelkader Amar, Joseph Rich, Roger Rolhion et Aridex Calligaris) rejoignent en traînant les crampons l'équipe de Lyon-Lyonnais. Parmi leurs nouveaux coéquipiers figure notamment Jean Belver, alors joueur au LOU et futur double champion de France (1951-1952) avec Nice.
L'équipe fédérale lyonnaise compte donc quelques joueurs de talent, mais la « désertion » de Jean Snella et des deux autres Verts laisse un grand trou dans l'effectif et les débuts sont rocambolesques. Pour son premier déplacement, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), l'équipe de Lyon-Lyonnais débarque avec seulement neuf joueurs opérationnels ! Les dirigeants lyonnais sont obligés de se rendre au siège de la FFF pour demander de l'aide. L'hebdomadaire stéphanois Nos sports s'en délecte : « La FFF alerta par pneumatique un certain nombre de joueurs susceptibles de parer aux défaillances, on les informait qu'une occasion s'offrait à eux de "rendre service" à la 3F. » C'est ainsi que furent recrutés en catastrophe un amateur troyen (Fourmont) et un autre du Racing (Bordes).
Pendant ce temps-là, l'AS Saint-Étienne, qui a perdu son statut professionnel, doit se rabattre sur le Championnat de France des amateurs, lequel compte 80 clubs. Les Verts souffrent de l'absence de leurs joueurs réquisitionnés par Lyon-Lyonnais. Les Stéphanois doivent attendre la cinquième journée pour enregistrer leur première victoire, un 3-0 contre Gap. Mais le match le plus important de la saison se déroule le 5 décembre 1943, au stade Geoffroy-Guichard. Il oppose les pros de Lyon-Lyonnais à une sélection amateur qui compte six Stéphanois dont les ex-« bannis » Snella, Tax et Lauer.
« Dès 14 h 15, les tramways qui conduisent vers le stade Geoffroy-Guichard sont pris d'assaut, se réjouit l'hebdomadaire Nos Sports. Dans les tribunes, les places vides sont rares. Les spectateurs commencent à se serrer sur les plans inclinés, et les virages, pour la première fois de la saison, ne sont pas déserts. Ce ne sera pas la grouillante ceinture humaine du match contre Marseille, en 1938, mais ce ne sera pas non plus l'intimité froide et grise des matches de 1943-44. »
En première période, le temps glacial et la nette domination des pros refroidissent un stade qui n'est pas encore surnommé le Chaudron. « Mais en deuxième mi-temps, après un but inscrit par les amateurs, le public encourage ces derniers, écrit Pascal Charroin. Les spectateurs s'en prennent aux Fédéraux qui incarnent le modèle Pascot. À la fin du match, la liesse populaire atteint son paroxysme. Les ex-Stéphanois partis au Lyon-Lyonnais sont considérés comme des traîtres qui apportent leur caution au Commissariat général, ils essuient crachats et insultes. »
Ceux que la presse sportive surnomme « les purs » l'emportent 3-1 sur les pros, dont un but sur coup franc de l'ex-banni Ignace Tax qui trompe son ancien coéquipier chez les Verts, le malheureux gardien René Llense. Dans la tribune officielle, le préfet de la Loire, pourtant vichyste, interpelle un dirigeant du Championnat fédéral : « Vous pouvez juger combien vous avez privé le public stéphanois en lui enterrant son équipe de professionnels ! » s'insurge le haut fonctionnaire.
Jusqu'au bout, Lyon-Lyonnais traînera sa misère. L'équipe mal née et mal aimée termine la saison à la treizième place (sur seize) du classement. La chute du régime de Vichy entraîne la fin du Championnat fédéral, qui n'aura donc duré qu'une saison. Les Verts, redevenus professionnels, devront encore attendre douze ans avant de remporter leur premier titre de champions de France. Ils sont alors entraînés par Jean Snella, l'ex-« radié à vie », le Stéphanois qui aurait préféré abandonner le football plutôt que de rejoindre les pros « impurs » de Lyon-Lyonnais."
Furlan est comme Batlles
28/07 07:43
Joueur, ayant du matos en attaque mais disposant d'un effectif très perfectible défensivement, l'entraîneur caennais Jean-Marc Furlan tient sur le site officiel de la Ligue 2 un discours dans lequel Laurent Batlles se retrouvera. Extraits.
"La saison va être singulière. Avec le retour des Play-offs et les quatre descentes en National, tous les clubs vont être concernés par la course pour la montée ou la lutte pour le maintien. C’est une configuration du championnat que je n’ai jamais connue, tout comme la présence de clubs comme l’AS Saint-Etienne et les Girondins de Bordeaux. Ça va être un championnat de très haut niveau. Un championnat de folie.
Par rapport à ce que j’ai vécu il y a deux saisons avec l’AJ Auxerre, on était très fort défensivement et on arrivait aussi à l’être offensivement. C’est grâce à cette cohérence dans les deux secteurs qu’on a réussi à monter. Il faut travailler ces deux aspects pour réussir à proposer quelque chose de cohérent. Ici, à Caen, on a un très, très gros potentiel offensif, mais on va devoir travailler pour encaisser moins de buts. Sur le plan du jeu défensif, je ne le cache pas, je me chie dessus (rires). J’ai une peur bleue.
J’insiste lourdement sur le travail défensif. Je fais des réunions avec les joueurs pour leur faire assimiler le plus rapidement possible ce que j’attends sur ce plan. Cela ne concerne pas que les défenseurs mais l’ensemble du groupe. Beaucoup de joueurs ont des spécificités offensives intéressantes mais aussi des lacunes dans les phases de replis défensifs. Et c’est ce qu’on travaille. Même si j’aime dire que ma philosophie est de marquer un but de plus que l'adversaire, c’est très important de bien défendre.
J’aime beaucoup le football offensif, dès que j’arrive dans un club, je ne parle que de jeu et je le place au centre du projet. Si on gagne 38 matchs 5-4, on a la plus mauvaise défense mais on est champion. Mais il ne faut pas que je le répète trop souvent car on a du travail défensivement. Il m'a fallu 3 saisons pour monter avec Best et avec l'AJA. Je ne sais pas comment évaluer notre équipe à Caen par rapport aux autres formations du championnat. Mais bien évidemment que le top 5 est l’objectif à court terme. C’est ce que je veux."
Pour rappel, le Stade Malherbe recevra l'ASSE dès la 6e journée le week-end du 16 septembre avant de se rendre dans le Chaudron fin avril lors de la 35e journée.
Clerc recrute Saadi
28/07 07:14
Andrézieux (N2) a annoncé hier la signature d'Idriss Saadi (31 ans), qui avait résilié en janvier dernier son contrat avec le CR Belouizdad (Algérie), où il aura très peu joué (0 but en 180 minutes toutes compétitions confondues, 8 matches dont 2 titularisations).
On souhaite à l'ancien capitaine de l'équipe stéphanoise finaliste de la Coupe Gambardella en 2011 de retrouver un temps de jeu conséquent et de claquer de nombreux pions pour le club ligérien présidé par son ancien coéquipier François Clerc.
90 ans en vert et blanc (33)
28/07 06:49
Vous avez raté 90 ans en vert et blanc en mars dernier à l’Hôtel de Ville de Sainté ? Quatre ans après De Vert en Fils, nous vous proposons de découvrir cette nouvelle expo de Guy et Yoann Lavaut avec l’aimable autorisation de ces passionnés de longue date par la photographie et les Verts. Voici le 33e de leurs 42 clichés, accompagné de sa légende.
Liesse populaire, 2020
Les Verts affrontent le Stade Rennais dans le Chaudron le 5 mars 2020, devant 30 535 personnes pour accéder en finale de la Coupe de France. A l’issue d’un match incertain, Ryad Boudebouz délivre les siens à la dernière seconde des arrêts de jeu dans un vacarme assourdissant. Dès le coup de sifflet final, les supporters envahissent spontanément la pelouse afin de fêter cette victoire 2 à 1. Nous sommes 12 jours avant le confinement...
Nkounkou est déter, il veut quitter les Verts !
27/07 21:08
Alors que Jean-François Soucasse a déclaré avant-hier que la porte était fermée, Niels Nkounkou, dès le lendemain de sa reprise à l'ASSE, réitère son intention de se barrer de Sainté dans un entretien accordé à la Pravda. Extraits.
"Quand j'ai été mis au courant de la possibilité de signer à Francfort, j'ai tout de suite donné mon accord. Quand je suis arrivé à Saint-Étienne, cet hiver, les choses étaient très claires avec les dirigeants. Je venais pour six mois en prêt. Everton a voulu imposer une option d'achat mais Saint-Étienne ne la demandait pas à la base, surtout vu la situation et le maintien en L2 qui n'était pas encore acquis.
Finalement, Everton a insisté et l'option d'achat a été incluse, mais on avait décidé de ne pas en parler. Un jour, en avril, les dirigeants sont venus me dire qu'ils l'activaient. J'étais surpris et pas vraiment ravi. Mais comme la saison était encore en cours, j'ai décidé de jouer le jeu jusqu'au bout. On va dire que j'ai été un bon Stéphanois. J'ai été pro jusqu'au bout de la saison. Je me suis donné à 100 % pour aider le club à se sauver et pour me relancer.
Mais, encore une fois, je venais pour six mois, c'est tout. C'est sur cette base que l'on m'a fait venir. On n'avait jamais parlé d'autre chose avant que je n'arrive pour signer mon contrat. Le deal était gagnant-gagnant. On est arrivés avec plusieurs joueurs pour l'opération maintien. Pour certains, c'était du long terme, pour moi, c'était mission commando. Le club m'a permis d'accéder à l'équipe de France Espoirs, c'est vrai. Mais je n'ai menti à personne. Et aujourd'hui, je peux aussi rapporter une belle indemnité au club.
Mes dirigeants savent très bien ce que je pense. Je l'ai déjà dit à la dernière journée de Championnat et de nombreuses fois depuis. J'ai l'ambition de jouer en Première Division, je pense que c'est normal pour tout joueur de le vouloir. Depuis que je suis revenu, je n'ai vu que le coach. Je l'ai mis au courant de la situation, il ne l'était visiblement pas. Il connaît maintenant mes intentions.
J'aurais compris que l'on me bloque si je m'étais engagé sur du long terme et que j'essayais de partir au bout de six mois. Ce n'est pas le cas et ça change tout. Je ne suis pas un footballeur qui fait un caprice pour aller plus haut. Je souhaite juste que l'on respecte ce que l'on m'a dit pour me convaincre de signer. Alors merci aux dirigeants et aux supporters, et si je peux aider Saint-Étienne à monter grâce à mon transfert, j'en serais le premier ravi.
S'il faut leur dire tous les jours que je veux partir, je le ferai. Je ne me lasserai pas. Maintenant, garder un joueur contre son gré, je crois que ce n'est pas la bonne solution. J'espère sincèrement que la situation se débloque vite parce que je me prends la tête tous les jours avec cette histoire plutôt que de me concentrer sur mon football."
Hognon attend une progression
27/07 20:54
Attendu dans le Chaudron le samedi 5 août à 15h00 pour l'ouverture de la nouvelle saison de L2, Vincent Hognon s'est confié au site Ma Ligue 2. Extraits.
"Je crois qu’on se dirige vers l’année de la Ligue 2 la plus relevée qu’il n’y ait jamais eu. Il faut en être conscient, savoir qui on est. On peut parler de progrès à effectuer, c’est un axe important, plutôt qu’un objectif comptable pour le moment. Comment est-ce que l’équipe va progresser par rapport à l’année passée ? Comment on arrive à améliorer notre rendement offensif ? L’an dernier, cela a été insuffisant sur la deuxième partie de saison malgré une possession de balle en hausse.
On n’a pas réussi à transformer ce qu’on faisait de bien. On n’a jamais su concrétiser comme on l’aurait dû. Ce sont des axes de progrès importants. Au niveau des recrues, quand on prend des Lenny Joseph ou des Virgiliu Postolachi, c’est pour nous améliorer. On a encore Bamba Sanyang, Pape Meissa Ba qui fera une meilleure saison que l’année dernière, j’en suis sûr. Le petit Amine Sbaï s’est affirmé pendant un an et va toquer à la porte. On a aussi Eddy Sylvestre… on a voulu construire quelque chose pour progresser dans ce domaine-là !
Évidemment, on veut conserver notre solidité défensive. On a terminé avec la 4e défense. Notre gardien a sans doute réalisé la meilleure saison de sa carrière, et va encore continuer. J’ai 4 défenseurs centraux qui pourraient jouer dans beaucoup d’équipes. Hormis Matthéo Xantippe qui nous a rejoint, le reste n’a pas changé. C’est une base à conserver. Mais on veut d’abord s’améliorer dans la tenue du ballon, franchir des étapes et conclure un peu plus parce que c’est ce qui nous a manqué sur la deuxième partie de saison.
On va se rapprocher de la compétition, l’intensité et l’agressivité doivent monter. Il faut qu’on soit prêts parce que quand on commence par un déplacement à l’ASSE dans le Chaudron, puis qu’on joue Troyes ou Auxerre… il y a du lourd ! On va fixer des objectifs de points bientôt aux joueurs. Je vais surtout prêter attention à notre comportement, comment on démarre. Mais c’est sur la durée que je veux juger l’équipe, et non pas sur cinq matchs.
Il y aura encore quatre descentes, le retour des play-offs qui vont concerner plus de monde, les quatre relégués venus de Ligue 1… On aura encore Bordeaux, l’ASSE, le Paris FC, Caen… C’est la saison de Ligue 2 la plus relevée à mon sens. Max Marty dit que ce sera un peu un Championship à la française et il n’a pas tort car on aura des clubs structurés historiquement pour la première division pour beaucoup d’entre eux.
On a recruté Virgiliu Postolachi, formé au PSG. Il était partie en première division en Roumanie parce qu’il n’avait pas réussi à percer en France sur le début de sa carrière. Il peut jouer à tous les postes en attaque. C’est un joueur à la fois technique et un vrai avant-centre de fixation. On voit sa qualité, c’est clair et net. On attend qu’il finisse bien nos actions, mais il peut aussi apporter dans la construction. Nous, on a besoin de ce genre de profils car on ne peut pas faire un Sissoko ou un Charbonnier comme Saint-Etienne."
Guion tient Livolant
27/07 19:42
Un feuilleton estival a connu son ultime épisode ce jeudi : pisté par Sainté, Jérémy Livolant s'est officiellement engagé pour trois ans avec les Girondins de David Guion. "L’indemnité de transfert est estimée à un peu plus d’1,2 millions d’euros, assorti de divers bonus et d’un pourcentage à la revente" selon Le Télégramme.
Ayant joué tous les matches des 2 dernières saisons de L2, le solide Morlaisien de 25 ans a délivré 11 passes décisives et claqué 9 pions lors du dernier exercice. Il avait notamment marqué le but du break guingampais grâce à dégagement complètement foiré de Matthieu Dreyer lors de la défaite des Verts au Roudourou.
Namri reste Vert
27/07 14:27
S'il n'a pas prolongé l'aventure à Sainté après une saison en demi teinte (4 matchs de L2), Anas Namri a trouvé refuge en Belgique. Plus précisément, il a signé chez les Verts de l'Excelsior Virton qui vient d'être relégué en 3e division belge.
Anas Namri signe à l'Excelsior Virton.
— Royal Excelsior Virton (@excelsiorvirton) July 27, 2023
Formé à l’Estac de Troyes où il a participé à plusieurs apparitions sur le banc en Ligue 1 à 19 ans. Anas a rejoint ensuite l'AS Saint-Etienne avec 4 titularisations avec le club en Ligue 2. pic.twitter.com/79L0OE1N7w
20 à faire Plouf
27/07 14:10
Le club a communiqué sur les 20 joueurs de la réserve qui iront à Ploufragan pour le Tournoi européen U21 du 28 au 30 juillet.
Il s'agit de : Meïvyn AGESILAS, Darling BLADI, Simon CATELAND, Noa DELACROIX, Terry ELANA, Abderraouf GUECHI, Israël KINUNGA, Yanis LHERY, Maedine MAKHLOUFI, Enzo MAYILLA, Jules MOUTON, Marie-Gaël MUKANYA, Youssef N'JOYA N'GAPOUT, Marwann N'ZUZI, Halifa NGONGOLO, Jebryl SAHRAOUI, Ahmed SIDIBÉ, Issiaka TOURÉ
Deux joueurs à l'essai, Jefferson RAMOS et Wesley DELGADO seront également de la partie.
RPG visite la France
27/07 11:00
Après l'ASSE, Monaco, Brest et Strasbourg, Ronaël Pierre-Gabriel va connaître un 5e club en France. Le latéral droit va s'engager pour 3 saisons avec le FC Nantes selon Ouest-France.
Si on rajoute Mayence et l'Espanyol Barcelone, il s'agit déjà de son 7e club à tout juste 25 ans.
Visez la recrue !
27/07 09:33
Alors que les Verts avaient envisagé son retour l'hiver dernier après le séisme en Turquie, Dylan Saint-Louis va finalement découvrir le Portugal.
L'ancien ailier stéphanois s'est engagé avec le FC Vizela, 11e du dernier championnat portugais, pour 2 saisons.
▶️ 🎙 𝐃𝐲𝐥𝐚𝐧 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭-𝐋𝐨𝐮𝐢𝐬 está pronto para começar 💪#FCVizela #HonrarARainha #DylanSaintLouishttps://t.co/sjiwidl0YC
— fcvizela (@FCVizelaOficial) July 26, 2023