Rocheteau restera toujours l'Ange vert

20/10 21:22

Poursuivant la promo de son bouquin Foot sentimental paru hier aux éditions Le Cherche Midi, Dominique Rocheteau (68 ans) s'est exprimé ce matin sur les ondes d'Europe 1. Extraits.

"Je pouvais paraître ou doux rêveur, un idéaliste aussi un peu. Mais à côté de ça, j’étais vraiment un compétiteur. A partir du moment où j’entrais sur le terrain, j’avais envie de tout casser, j’avais envie de gagner. Le regard que je porte sur les Verts d’aujourd’hui ? Un regard de supporter. Habituellement, quand je regarde les matches, je ne suis pas vraiment supporter, je regarde avec un œil d’ancien joueur, je regarde le jeu. Mais Saint-Etienne, je suis obligé de regarder avec un œil de supporter, je suis un peu stressé parce que c’est vraiment mon club, quoi ! Et parfois, c’est un peu difficile.

Je ne rate pas un match de l'ASSE. C’est un peu difficile. Je suis ça de loin maintenant, bien sûr. Je souhaite comme tout supporter une remontée rapide en Ligue 1 car c’est un club qui doit être en Ligue 1. Aujourd’hui, dans la rue, quand les gens me croisent, ils me parlent davantage de Saint-Etienne que de Paris. A Paris on me parle un peu de Paris quand même. Je suis resté 7 ans à Paris, j’ai marqué 100 buts pour le PSG, j’ai gagné le premier titre de champion de France du club et aussi deux Coupes de France. Mais c’est Saint-Etienne qui ressort toujours. C’est l’Ange Vert."

Les supporters seront encadrés

20/10 19:07

Le stade Francis-Le Basser sera plein lundi 23 octobre pour le match de Ligue 2 entre le Stade Lavallois, leader du championnat, et l'AS Saint-Étienne. Plus de 9000 personnes attendues dont 600 supporters stéphanois. La préfecture de la Mayenne a pris un arrêté concernant ces derniers.

Comme contre Angers, Caen et Guingamp, la tribune réservée aux supporters verts sera également bondée. En effet, ce sont quelques 600 supporters stéphanois qui sont attendus en Mayenne lundi. Compte-tenu de l'affluence et des précédents concernant les supporters des deux équipes, la préfecture de la Mayenne a pris un arrêté mercredi 18 octobre. Mais cette fois-ci, il n'est pas question d'interdiction d'accès au centre-ville. L'arrêté prévoit notamment une escorte de police des supporters des Verts depuis le péage de l'autoroute A81 à Louverné jusqu'au parking du stade Le Basser. Il est également précisé que "à compter de l'arrivée des supporters de l'ASSE au stade Francis-Le Basser et jusqu'au moment de leur départ, ils ne pourront sortir du parcage visiteurs."

La préfecture de la Mayenne interdit "de 12h à Minuit, dans l'enceinte et à l'intérieur du périmètre défini (autour du stade) la possession, le transport et l'utilisation de tout article pyrotechnique et fumigène et tout objet pouvant être utilisé comme projectile."

Environ 9200 personnes devraient assister à la rencontre Stade Lavallois - ASSE comptant pour la 11e journée de Ligue 2. En mai dernier, la réception des Verts avait constitué la plus grosse affluence de la saison avec 8969 spectateurs.

Kenny score mais les Comores gagnent

20/10 18:38

Tous deux 8es de finaliste de la dernière CAN, les Comores et le Cap-Vert s'affrontaient ce mardi en match amical au Stade Parsemain de Fos sur Mer. 

Et ce sont les Cœlacanthes des Comores, pourtant pas parvenus à se qualifier pour la prochain CAN, qui ont créé la surprise et décroché la victoire (2-1) ! Pourtant les Requins Bleus du Cap-Vert avaient pris les devants dès la 2e minute par Kenny Rocha Santos, l'ancien Vert, à la réception d'un centre en retrait… Mais, réduits à dix en seconde période suite à une expulsion, les Cap-Verdiens ont concédé deux buts après le repos.

Les Cap-Verdiens, qui affronteront l'Egypte, le Ghana et le Mozambique dans le groupe B de la CAN, concèdent en revanche une deuxième défaite de rang après avoir déjà sombré 5-1 contre l'Algérie jeudi dernier. 

Rocheteau l'idéaliste

20/10 08:51

En pleine promo de son bouquin Foot sentimental paru hier aux éditions Le Cherche Midi, l'Ange Vert se confie dans la dernière édition du Parisien. Extraits.

"Je ne m’épanouirais pas dans le foot d’aujourd’hui. Il y a tellement d’argent aujourd’hui que ce n’est plus le même sport ni le même état d’esprit. Il y en avait à mon époque et cela ne me gêne pas d’évoquer l’affaire de la caisse noire de Saint-Étienne dans les années 1980. Mais là, trop c’est trop. Franchement, aujourd’hui, l’image du foot est écornée. Beaucoup de gens continuent à aimer ce sport sans se retrouver dans ce football-là.

Ce qui m'agace, c'est ce fossé grandissant avec le reste des gens. Ils sont dans leur bulle et c’est presque insupportable. C’est un danger pour ce sport. Même s’il y aura toujours des supporters, on est en train de perdre la notion la plus importante du passé : le côté populaire du foot. Je pense notamment aux grands clubs où le prix des places devient inatteignable. Il ne faut pas oublier ce qu’on appelle « les petites gens. » C’est ce qui s’est passé en Angleterre et aussi au PSG.

J’aime des clubs comme Saint-Étienne, Lens ou Brest pour le côté encore accessible et populaire avec des places abordables. Mais ces racines-là sont en train de s’en aller dans le foot pro et cela m’inquiète. Il n’y a pas que le PSG en Europe mais c’est vrai que les supporters sont désormais vus comme des clients. Alors qu’il faudrait avoir plus de considération pour eux. J'ai toujours aimé, joueur puis dirigeant, garder le contact avec les supporters. C’est un rapport sain. Dans les tribunes, ce sont ces gens qui donnent de la passion. Le minimum, cela devrait être de leur parler. Au lieu de cela, tout est coupé et ultra-protégé. 

Mbappé comme les autres ne peuvent pas avoir de vie privée. Tout se sait. Quand je jouais au PSG, j’étais tombé très amoureux, un été, d’une jeune canadienne. Et je ne pensais qu’à elle. J’en souffrais. Je m’en suis ouvert à mon entraîneur Gérard Houllier, un grand humaniste. Il m’a dit « prends un billet d’avion, va la rejoindre quelques jours avant le prochain match. » Je l’ai fait, je suis revenu la veille du match, j’ai joué et personne ne l’a su. Aujourd’hui, ce genre d’histoire serait impossible. Avec les réseaux sociaux et leurs excès, ça serait sorti.

Le nombre de matchs de plus en plus grand qu’on demande de jouer, ça me choque. On a beau dire que les effectifs sont larges, ce sont souvent les mêmes qui jouent. On ne cesse de rajouter des matchs sans tenir compte de la santé des principaux acteurs. Où s’arrêtera cette course effrénée ? Si on risque de me prendre pour un naïf ? J’arrive à un âge, 68 ans, où je peux me retourner sur ce que j’ai fait, et m’autoriser à dire des choses que je n’aurai pas exprimées avant. Mais je n’aime pas le terme de « naïf. » Je préfère le mot « idéaliste. » Ça, c’est un joli mot je trouve."

 

La pelouse de GG, c'est un peu son bébé

20/10 06:48

Directrice Sports Loisirs et Vie Sociale à Saint-Etienne Métropole, Marianne Petiot s'exprime dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Nous avons été félicités par les responsables de World rugby en charge des terrains. Il faut dire que la pelouse de Saint-Étienne offre un tapis hyper régulier, dense avec une belle homogénéité. Pour cela, nous avons remplacé les lampes de luminothérapie, investit beaucoup dans l’équipement. Les pelouses, c’est très compliqué à gérer. Chaque stade possède sa propre spécificité due à son implantation. 

Cet été, près du kop nord, on a relevé une température de 50°C au sol. Le stadium run avant Italie - Namibie a beaucoup fait souffrir la partie située vers le kop sud parce que les deux équipes se sont entraînées à l’ombre côté tribune Jean Snella. Résultat, la pelouse n’offrait pas tout à fait le rendu que nous souhaitions il a fallu s’adapter. Cela exige une gestion très fine du dosage des engrais et de l’utilisation de l’eau.

Après une rencontre durant cette Coupe du monde, il y avait une quinzaine de personnes pour la remise en état de la pelouse plus une tonte juste après le match. Il était impératif de combler les trous, de bichonner ce terrain de jeu. C’était notre mission. Lors des JO, nous serons de nouveau sur une période sèche qui est complexe sur la gestion des maladies. Il y aura 6 matches à Geoffroy-Guichard en 8 jours, ce ne sera pas simple à gérer. Sans compter la rencontre de football de l’équipe de France féminine au mois de juin."

 

Lolo prêt à se mettre en quatre comme Anto ?

19/10 23:49

Restant sur trois succès consécutifs à l'extérieur (à Caen, Lorient et Troyes), l'ASSE tentera d'enchaîner un quatrième succès consécutif hors de ses bases lundi soir à Laval.

La dernière équipe stéphanoise à avoir gagné quatre matches de championnat loin de Geoffroy est la dernière à être montée. La saison 2003-2004, les protégés de Frédéric Antonetti s'étaient imposé successivement à Troyes, Valence, Amiens et Rouen.

Comme nous le rapppelle le potonaute sam42, les hommes d'Albert Batteux détiennent le record stéphanois. La saison 1969-1970, ils avaient aligné 6 succès consécutifs en D1 loin du Chaudron (à Angoulême, Bastia, Bordeaux, Valenciennes, Sedan et Ajaccio).

Payet met Goias dans le rouge

19/10 10:55

Titulaire hier soir pour la 3ème fois avec Vasco de Gama, Dimitri Payet a inscrit son premier but au Brésil d'une frappe du gauche à l'entrée de la surface.

Un petit but qui permet à Vasco de battre Fortaleza 1-0 et ainsi de sortir de la zone rouge, au détriment de l'ex-club d'Alex et Aloisio, Goias.

A l'issue du match, le buteur de l'éternel 100è derby a été élu homme du match par les téléspectateurs de TV Globo.

 

 

Capitaine Puel joue et triomphe grâce à Debuchy et Cabaye

19/10 07:02

Vous avez pu suivre cette rencontre en direct sur beIN Sports et sur France 3 Nord-Pas-de-Calais : sous les yeux de Dominique Rocheteau (resté sur le banc), le Variétés Club de France a écrasé la Team Calais 11-2 hier soir au stade de l'Epopée. Capitaine, Claude Puel a joué aux côtés de Laurent Blanc, Yohan Cabaye (qui a inscrit le but du break) et Mathieu Debuchy (auteur d'ou doublé et d'une passe décisive pour le jeune retraité Eden Hazard).

Certains verront mal les Verts

18/10 22:50

Le Stade Lavallois annonce, ce soir, dans un communiqué, que les toutes dernières places pour le match Laval-ASSE de lundi 23 octobre vont être mises en vente jeudi 19 octobre à partir de 14 heures. La particularité de ces places, c'est qu'elles sont à visibilité réduite !

"En raison de la forte demande pour ce match de gala face à l’AS Saint Etienne, le club a décidé exceptionnellement de mettre en vente des places à « visibilité réduite » qui ne sont d’habitude pas commercialisées mais qui le seront pour ce match, à un tarif préférentiel. Ces 150 places sont situées en tribunes Actual Haut et Actual Bas."

"Par ailleurs, également pour répondre au mieux à la demande, le club a décidé de commercialiser de façon exceptionnelle 200 places « Debout » en secteur « Populaires » entre le chapiteau VIP et l’espace régie TV, côté Avenue Pierre de Coubertin au tarif de 9€."

"En commercialisant ces types de places (visibilité réduite), le club tente de faire le maximum afin de satisfaire le plus grand nombre de supporters souhaitant soutenir les Tango pour ce match de gala, merci donc de respecter les places inscrites sur les billets. Des contrôles seront effectués en tribune et si le club constate des dérives il ne réitèrera pas la vente de ces places sur d’autres matchs à forte demande."

Le stade Francis Le Basser devrait être une nouvelle fois à guichets fermés pour cette rencontre exceptionnelle !

Rodrigues a du coeur vert

18/10 13:41

Directeur de l'efficace centre de formation du HAC (qui a trois étoiles et demi comme celui de l'ASSE), François Rodrigues (53 ans) s'est confié au média normand Tendance Ouest. Extraits.

"Mon père était un bon joueur au niveau régional à l'AS Beaune, en Bourgogne. J'allais avec lui à l'entraînement, il m'a inscrit et je suis vite devenu un mordu. Ensuite, j'ai intégré le centre de formation de Montceau-les-Mines. À cette époque, on supportait l'AS Saint-Etienne, avec des départs en car pour voir le grand Curkovic, Piazza, etc. au stade Geoffroy-Guichard. Cela restera gravé. J'ai en charge le développement du projet sportif du centre de formation. J'ai une double casquette, puisque j'entraîne aussi entraîneur de l'équipe réserve.

Anthony Le Tallec nous a rejoints, il est depuis cet été entraîneur adjoint de l'équipe réserve et prépare le diplôme d'État supérieur pour devenir entraîneur. Cela se passe très bien, il est extrêmement concentré et a envie d'apprendre. Il a un regard de sportif de haut niveau, puisqu'il a joué dans de très grands clubs européens, et nous apporte cette touche technique, cette expérience indispensable pour les garçons de la N3. Il a gardé cette âme de joueur, il faut parfois qu'il se canalise… Mais tout cela va rentrer dans l'ordre !

Deux anciens de la maison verte en GAV

18/10 08:02

Dans le cadre d'une enquête pour des faits "d'exercice illégal de la profession d'agent sportif", "faux et usage de faux", "escroqueries en bande organisée" et de "blanchiment en bande organisée", le fils adoptif de Christophe Galtier, John Valovic, ainsi que deux anciens de l'ASSE, David Venditelli et David Wantier, ont été mis en garde à vue comme le rapporte Le Parisien :

"John Valovic-Galtier, fait partie des six personnes interpellées ce mardi matin. Le fils adoptif de Christophe Galtier, l’ancien entraîneur du Paris-Saint-Germain est entendu à Paris. David Venditelli, ex-président du FC Bourg-en-Bresse-Péronnas et ancien agent d’Alexandre Lacazette (mais aussi de Loïc Perrin et Christophe Galtier, NDP2), David Wantier, Alexandre Bonnefond, Tristan Sauzon, tous les trois agents sportifs officiels, font également l’objet d’une garde à vue. David Wantier et John Valovic-Galtier collaborent régulièrement avec Score Agencies, une agence dont font partie David Venditelli et Alexandre Bonnefond. Deux gardes à vue ont donc lieu à Paris, trois à Lyon et une autre à Saint-Étienne selon nos informations. L’enquête est pilotée par le service central des courses et jeux (SCCJ), basé dans les Hauts-de-Seine à Nanterre, et suivie par la police judiciaire de Nice (Alpes-Maritimes)."

Friio quitte le Sud

18/10 07:57

Ancien membre de la cellule de recrutement de l'ASSE, David Friio occupait depuis juin 2022 la fonction de directeur sportif de l'OM. Il vient de quitter le club comme le précise la Pravda :

"C'est dans un climat jugé « apaisé » que les deux parties ont décidé de ne pas étirer leur collaboration. Nommé responsable du recrutement en septembre 2020 puis directeur technique, Friio avait été nommé directeur sportif en juin dernier. Il avait même occupé le poste d'entraîneur intérimaire (avec Pancho Abardonado) face à l'Ajax Amsterdam quelques heures après la démission de Marcelino, fin septembre. Ce départ s'inscrit dans une refondation profonde du pôle sportif. Comme indiqué la semaine dernière, le président de l'OM Pablo Longoria s'active pour rechercher un responsable du secteur sportif."

Pragmatique, Laurent fait le bilan

18/10 07:04

Dans la dernière édition du Progrès, Laurent Batlles fait le bilan après 10 journées de championnat. Extraits.

Défensivement, on est évidemment beaucoup mieux par rapport à l’an dernier et même à notre début de saison. Offensivement, il y a des choses très intéressantes mais on n’est pas très performant dans le dernier tiers du terrain : la qualité des passes est plutôt bonne sans pour autant avoir des résultats suffisants au niveau de la finition. Il y a pas mal de travail à effectuer dans ce secteur. Malgré tout, le bilan est positif en termes de points. Je pense qu’il est prématuré de parler de montée. Il faut voir où on se situera à la fin des matches aller et on fera un point lors de cette trêve hivernale. 

Le changement de système ? Je me suis rendu compte que les joueurs avaient besoin de repères. Ce passage à quatre a aussi eu lieu par rapport à Caen. Les équipes de Jean-Marc Furlan sont très performantes dans les couloirs et je ne voulais pas qu’on soit pris à défaut par leurs latéraux très offensifs. J’estimais que si je ne laissais qu’un joueur dans le couloir face à une équipe qui centrait beaucoup vers des joueurs comme Mendy, bon de la tête, ça n’avait pas d’intérêt. On a gagné là-bas dans ce système puis on a enchaîné même si je sais que, sur certains postes, ce que je gagne défensivement, je le perds offensivement.

Ce changement de système, je ne l'ai pas du tout fait à contrecoeur. Il fallait montrer du pragmatisme et que j’étais capable d’évoluer aussi. Il ne faut pas rester buté dans quelque chose qui permettait de ne pas perdre mais pas de gagner non plus. J’ai perdu des joueurs offensifs, notamment des pistons, qui m’amenaient des buts et des passes. On avait aussi besoin d’un peu plus de solidité. Après, si on doit aller chercher des points en fin de match, peut-être qu’on repassera dans ce système, il faut savoir doser. Pour l’instant, je ne vois pas l’intérêt de chambouler quoi que ce soit. 

Vous avez une étiquette à l’ASSE qu’on doit assumer. On doit montrer du beau jeu, beaucoup de courses, de l’envie et gagner. Ça fait partie de notre club. On est suivi partout, presque toujours à guichets fermés à l’extérieur et tant mieux. Ça montre que les gens sont exigeants et nous, et on l’est avec nous-mêmes. J’entends, je regarde, je lis. Il y a d’autres équipes qui jouent peut-être moins bien, mais qui ont des résultats. Il faut faire le dos rond, en espérant que ce sera mieux dans le jeu avec les mêmes résultats. Mais si on atteint nos objectifs en jouant comme ça toute l’année, je ne pense pas que ça posera problème à grand monde. Sur le moment, venir au stade et voir de temps en temps pas énormément de spectacle, ou en tout cas moins que la saison dernière, ça fait aussi partie d’une saison."

Karim Cissé a fait un Gabon match

17/10 21:54

Vous avez pu suivre la rencontre en direct vidéo sur la page facebook du Syli National : la Guinée a été tenue en échec (1-1) ce mardi à Algarve (Portugal) par un Gabon privé de Pierre-Emerick Aubameyang et Denis Bouanga. Entré en jeu juste après la mi-temps à la place d'un Morgan Guilavogui titularisé aux côtés de Saidou Sow (qui a concédé le péno égalisateur des Panthères), Karim Cissé s'est montré actif sur son côté droit mais il a parfois manqué d'adresse dans ses conduites de balle ou de clairvoyance dans ses choix. Pour rappel, le jeune feu follet des Verts avait déjà joué 45 minutes il y a quatre jours contre la Guinée Bissau et s'était montré décisif.

Lucas s'en souviendra

17/10 20:40

Lucas Gourna-Douath (20 ans) se souviendra de sa première apparition en équipe de France Espoirs ce soir au Stade des Alpes. Entré en jeu à la 59e minute à la place de Lesley Ugochukwu (Chelsea), l'ancien milieu de terrain stéphanois a pris part au plus large succès de l'histoire des Bleuets : 9-0 contre Chypre !

Batubinsika n'a pas joué contre l'Angola

17/10 18:52

Alors qu'il avait joué dans son intégralité le match nul (1-1) des Léopards contre la Nouvelle-Zélande il y a quatre jours à Murcie, Dylan Batubinsika est resté sur le banc ce mardi à Lisbonne. Sans le taulier actuel de la défense de fer des Verts, la RDC a encore été tenue en échec (0-0), cette fois contre l'Angola.

Henri Plein

17/10 14:24

Si Geoffroy a sonné bien creux contre Dunkerque et Ajaccio (raison pour laquelle nous adulons tant la Ligue, faut-il le rappeler ?), il devrait retrouver de la voix et des couleurs contre le Paris FC.

Pour ce match, prévu samedi 4 novembre à 15h, le club a mis toutes les places du stade au prix unique de 10€, et l'effet sur les réservations se fait sentir : la partie basse de la tribune Henri Point est complète depuis plusieurs jours, et il ne reste des places qu'aux deux extrémités du balcon supérieur.

Gageons que GG connaîtra pour l'occasion sa meilleure affluence de la saison. En espérant que d'ici là, tant à Laval (23 octobre) que contre Angers (30 octobre) les joueurs aient encore plus donné envie au peuple vert de faire la fête pour les 90 ans du club.

Sainté ne l'a pas impressionné

17/10 13:45

Ayant joué intégralement tous les matches du GF38 (seule équipe invaincue du championnat classée actuellement 4e avec 2 points d'avance sur l'ASSE), le milieu de terrain belge Dante Rigo s'est confié au site Ma Ligue 2. Extraits.

"Grenoble, je connaissais le nom mais vraiment le club, pas du tout. Pour le championnat, je connaissais un peu Bordeaux, Auxerre ou Saint-Étienne mais le reste du championnat pas vraiment. Le niveau de Ligue 2 est vraiment haut, bien sûr plus haut que le deuxième niveau de la Belgique. Physiquement, techniquement et aussi tactiquement, c’est très élevé.

Vincent Hognon me demande de progresser en termes de statistiques. C’est quelque chose d’important à mon poste. C’est important pour moi mais aussi pour le coach et tout le club. Cette saison je n'ai marqué et je n'ai pas délivré de passe décisive. C’est ce que je dois améliorer pour le moment.

Parmi les 10 équipes que j'ai affrontées, celles qui m'ont impressionné ? Auxerre est fort, je pense. On a fait match nul 0-0 là-bas mais c’était vraiment difficile. Les attaquants d’Auxerre sont très forts, la défense aussi. Et sinon Bordeaux même s’ils ne font pas une bonne saison jusqu’à maintenant et qu'on les a battus 2-0, ça joue vraiment bien."

Pour rappel, les Girondins comptent déjà 7 points de retard sur les Verts. Bordeaux jouera samedi sur le terrain du 3e Angers, attendu le lundi 30 octobre à Geoffroy, où l'ASSE rendra un vibrant hommage à Salif Keita.

Le choc des U19 reporté au 29

17/10 07:36

Reporté à cause de problèmes de terrain et de soucis électriques, le choc qui aurait dû opposer Marseille à Sainté avant-hier à l'OM Campus lors de la 8e journée du championnat U19 a été reporté par la FFF au dimanche 29 octobre à 15h00 dans cette enceinte phocéenne.

Le promu Rodez, qui avait battu les Verts lors de la première journée, a pris le fauteuil de leader ce week-end en s'imposant 6-3 sur le terrain de Monaco. Les Ruthénois comptent actuellement 4 points d'avance sur les protégés de Patrick Moreau car le succès de ces derniers contre Air Bel n'a pas encore été entériné par les instances suite aux incidents survenus en fin de match à l'Etrat il y a 10 jours.

Ils courent toujours

17/10 07:00

Le site de la Ligue 2 a mis en exergue hier les meilleures performances athlétique de la saison. On aura noté que Lamine Fomba (13,04 km) est 4e au classement de la distance moyenne parcourue par 90 minutes derrière le Ruthénois Waniss Taïbi (14,37 km) et les Annéciens Ahmed Kashi (13,44 km) et Martin Adeline (13,16 km). Les Hauts-Savoyards peuvent se targuer d'avoir un autre élément dans le top 10, Vincent Pajot (12,60 km) étant 9e. C'est son coéquipier Zakaria Bengueddoudj, formé à l'ASSE, qui a parcouru la plus grande distance sur un match (14,58 km contre Auxerre).

Mais rien ne sert de courir, il faut prendre des points ! L'AJA est l'équipe qui court le moins (114,5 km par match) mais compte 10 longueurs d'avance sur le FCA (de loin l'équipe qui court le plus) et est actuellement 2e au seul classement qui compte. On aura noté que les 4 autres clubs faisant actuellement partie du top 5 de L2 sont en deuxième partie de tableau au classement de la distance parcourue par match : Laval (119,4 km) est 11e, Angers (117,5 km) est 15e juste derrière Grenoble (117,9 km) et l'ASSE (116,4 km) est 18e.

Nos Marocains renversent les Dominicains

16/10 22:56

Vous avez pu suivre cette rencontre amicale U23 en live vidéo sur fanzone : le Maroc a péniblement et tardivement renversé (3-1) la modeste République Dominicaine ce soir à Casablanca, ville natale de Mahmoud Bentayg.

Etant resté sur le banc quatre jours plus tôt lors de la défaite des Lionceaux de l'Atlas, Benjamin Bouchouari, suspendu lundi prochain pour le match à Laval, a été de loin le meilleur joueur de cette rencontre qu'il a disputée intégralement. Très actif, le numéro 6 des Verts et des Rouges a failli marquer juste avant l'ouverture du score des visiteurs à la 36e.

Titularisé à ses côtés, Aïmen Moueffek a été moins en vue. Comme jeudi dernier, il a été remplacé à l'entame du dernier quart d'heure. Natif de Vienne mais toujours pas Autrichien, le bison vert est ravi d'avoir obtenu en sélection ce qu'il n'a pas réussi à avoir en club cette saison : deux titularisations d'affilée. Reste à savoir si Lolo l'alignera d'entrée à Le Basser...

 

Les leaders abordent le match en outsiders

16/10 20:59

Après avoir permis au Stade Lavallois de se maintenir en L2 en marquant à la 94e minute de la dernière journée la saison passée à Amiens, Djibril Diaw est devenu l'un des tauliers de la défense des surprenants leaders. Ayant démarré tous les matches des Tango cette saison, l'international sénégalais s'est confié à France Bleu Mayenne avant d'accueillir les Verts lundi prochain en clôture de la 11e journée de L2. Extraits.

"J’ai dû céder ma place lors du dernier match de championnat à Bordeaux à cause d’un talon douloureux mais je vais mieux. Cette dernière semaine j’ai coupé pour soigner ça et être vraiment d’attaque la semaine de Saint-Etienne. J’espère revenir à la compétition. On a n’a pas encore repris avec l’équipe, on avait un programme à suivre chacun de son côté. Cette trêve a fait du bien pour les têtes et pour le corps aussi. Ça nous a fait du bien de faire ce break après avoir enchaîné trois matches en une semaine. C’est un « repos actif », c’est aussi le moment de se ressourcer en famille, de profiter. Ça fait du bien.

Du fait de notre bon début de saison, il y a de la ferveur en Mayenne. Ce n’est pas très facile de se protéger. À chaque fois qu’on croise une personne, elle nous parle de cela mais ça fait plaisir. On reçoit des félicitations et des encouragements aussi, ça fait chaud au cœur de voir qu’on procure beaucoup de plaisir au peuple mayennais. On va recevoir Saint-Etienne, on espère rester sur cette dynamique. Ce qui arrive aujourd’hui, on le prend avec beaucoup d’humilité.

On sait qu’on beaucoup travaillé pour. On sait que derrière chaque succès, il y a beaucoup de travail. On se cache derrière le travail pour essayer de maintenir le rythme. Rien n’est dû au hasard, il  y a beaucoup de travail dans l’ombre. Je mesure 1m94. Quand on est grand, ce n’est pas facile tous les jours. On essaye de renforcer le corps par rapport aux faiblesses qu’on peut avoir. On travaille dans l’ombre, par exemple sur les coups de pied arrêté on travaille pour avoir beaucoup d’explosivité. Je monte tout le temps sur les corners, les défenseurs se focalisent sur Malik et sur moi ou Marvin. L’objectif, c’est d’aider l’équipe à marquer.

Tous les matches, on les prend comme des finales. On aborde le match de Saint-Étienne comme des outsiders. J’espère qu’on sera outsiders jusqu’à la fin. Laurent Batlles a déclaré qu’il espérait « faire un exploit à Laval » (rires Je ne sais pas si l’exploit c’est de gagner ou de marquer des buts. La saison dernière, on marquait beaucoup de buts mais derrière on en prenait aussi. On a beaucoup travaillé pour en prendre moins. Pour les adversaires, c’est une équation de savoir comment transpercer notre défense.

Ça nous donne confiance de savoir nos adversaires un peu craintifs. La saison dernière, on sentait que les équipes étaient là pour prendre des points. On a gagné beaucoup plus de respect et on va essayer de l’entretenir. Est-ce que le Stade Lavallois peut finir dans les cinq premiers ? Pour l’instant on est focalisé sur l’objectif de début de saison, le maintien. On va tout faire pour l’atteindre et on après on verra. L’appétit vient en mangeant."

 

Cette fois sans Mathis, la France bat encore la Suisse

16/10 19:06

Titulaire, convaincant et vainqueur (3-0) contre la Suisse il y a trois jours à Bâle, le milieu de terrain stéphanois de l'équipe de France U18 Mathis Amougou est resté sur le banc ce soir lors du succès plus étriqué (1-0) des petits Bleus contre les Helvètes. Nul doute que Jean-Luc Vannucchi le sélectionnera pour la Coupe du Monde U17 qui se déroulera en Indonésie du 10 novembre au 2 décembre !

Lesage arbitrera le choc

16/10 14:32

Pour la 26e fois de sa carrière, Mikael Lesage (48 ans) va arbitrer un match de Sainté lundi prochain en match de clôture de la 11e journée de L2. Cette saison, c'est lui qui avait sifflé les deux pénos transformés par Ibrahim Sissoko contre QRM. La dernière fois qu'il a dirigé un match de l'ASSE à l'extérieur, les Verts avaient gagné à Amiens sur un penalty transformé par Ibrahim Wadji. Et si le Sénégalais donnait la victoire à son équipe à Laval pour fêter son retour aux dépens de Tango restant sur 9 succès consécutifs dans leur antre ?

On reprendrait bien une Coupe

16/10 14:14

Eliminés à GG par Rodez à l'issue de la séance des tirs aux buts dès le premier tour, les Verts espèrent (et nous avec) mieux faire pour l'édition 2024 de la Coupe de France.

Hier s'est déroulé le 5ème tour qui a vu chuter deux pensionnaires de National, Nancy et les banlieusards de Goal FC. Comme les autres clubs de Ligue 2, Sainté entre en lice lors du 7ème tour.

Cette année la Fédé organise le double tirage au sort simultané des 7è et 8è tour le même jour, le 1er novembre prochain. Les équipes étant réparties par poule géographique, les Verts ne devraient pas se déplacer très loin.

Le 7ème tour est prévu le samedi 19 novembre, coincé entre le déplacement à Auxerre et la réception de Pau.

Montfort imprenable

16/10 13:59

Titulaire lors de la 10e journée de National dans les cages de Dijon, Lenny Montfort a brillé. L'ancien portier de la réserve stéphanoise (3 matchs disputés en 2020) a permis à son équipe de tenir la baraque face à Epinal, notamment grâce à un très joli triple arrêt. Ses coéquipiers se sont imposés 4 buts à 1 et pointent à la 9e place du classement. L'habituel 3e gardien dijonnais (21 ans) disputait là son 2e match avec l'équipe première grâce aux départs en sélection de Saturnin Allagbé (Bénin) et Robin Risser (France Espoirs). Deux matchs et deux victoires pour Lenny, alors que Dijon ne compte que 3 succès cette saison. De quoi pousser son entraîneur à lui faire confiance pour la suite ?

 

 
 
 
 
 
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Falaye poissard avec le brassard

16/10 06:58

Seule satisfaction du piètre mercato stéphanois de l'hiver 2021-2022, Falaye Sacko s'est imposé à Montpellier malgré quelques prestations ratées lors de ses premières apparitions pailladines. Ayant joué 35 matches de L1 la saison dernière dont 29 en tant que titulaire, le latéral droit de 28 ans a démarré 7 rencontres dans l'élite française cette saison. Promu capitaine des Aigles du Mali il y a 3 jours, il a battu l'Ouganda 1-0. Mais le natif de Bamako s'est blessé lors de ce match et a dû quitter le terrain sur une civière...

Neyou s'éclate à Leganés

16/10 06:24

Titularisé pour la 7e fois de la saison dans l'entrejeu de Leganés aux côtés de Naïs Djouahra, Yvan Neyou a écrasé Amorebieta 6-0 hier lors de la 11e journée de L2 espagnole. Cédé pour un million d'euros l'été dernier au club de la banlieue madrilène, le Camerounais de 26 ans est actuellement 2e à un petit point du leader (l'Espanyol de Barcelone).

Erding ne voulait pas quitter Sainté

15/10 20:57

Dans un bref entretien accordé à 90 Football, Mevlut Erding (36 ans) est revenu aujourd'hui sur la fin de son aventure stéphanoise au coeur de l'été 2015.

"J’ai apprécié mes 2 saisons à Saint-Etienne. Je fais 50 matches et je dois marquer 25 buts [Mev a claqué en fait 21 pions en 65 matches, 40 en tant que titulaire, ndp2]. Je pars en transfert en Allemagne [à Hanovre, ndp2]. Je ne voulais pas partir parce que j’aimais beaucoup Saint-Etienne. J’aimais les supporters, j’aimais jouer dans le Chaudron. Je suis parti à contrecœur personnellement.

Pourquoi je suis parti alors ? C’est tout simple, on m’a offert un meilleur contrat en Allemagne. Hanovre a fait une offre de 4,5 millions d'euros à l'AS Saint-Etienne, qui n’a pas refusé. Tout devient logique ! Ce n’est pas une question d’argent pour moi mais c’est surtout le club de Saint-Etienne qui gagnait dans l’affaire. A cette époque-là, l’ASSE ne vendait pas beaucoup de joueurs à ce prix-là.

Moi j’ai joué au Parc des Princes, il y avait Boulogne et Auteuil, c’était extraordinaire. Quand tu joues un Saint-Etienne-Olympique Lyonnais, c’est extraordinaire aussi ! Les deux virages sont extraordinaires. A Saint-Etienne, il y a souvent de l’ambiance quand même. Même si le stade sur les côtés n’est pas rempli, tu sais que derrière les buts, ça envoie ! Le stade est rarement rempli car malheureusement, depuis deux ans, il n’y a pas de résultats aussi…"

Pajot garde la tête froide

15/10 19:15

Valeureux milieu de terrain d'une équipe annécienne classée actuellement 12e avec 7 points de retard sur les Verts mais 4 longueurs d'avance sur le premier relégable, l'ancien Vert Vincent Pajot (33 ans) s'est confié au Dauphiné Libéré. Extraits.

"La vraie commotion que j’ai eue, c’était à Bastia avec Saint-Etienne en 2017. J’avais eu un vrai choc. J’avais pris un pied dans la tête. Je n’avais repris mes esprits qu’à l’hôpital, deux heures plus tard. Je crois que j’étais un des premiers footballeurs à avoir un protocole commotion, avec six semaines d’arrêt et l’obligation d’aller voir un neurologue. Ça m’a provoqué une sensibilité qui fait que lorsque je reprends des chocs à la tête, j’ai des troubles visuels, un peu des vertiges, comme des pertes d’équilibre.

Là, je suis parti sur un traitement et de l’ophtalmologie pour éduquer mon œil et mon cerveau. Je touche du bois, ça se passe bien. Mais j’ai gardé une sensibilité au niveau de mon côté droit, il faut être vigilant. Je pense que ce coup à Bastia a été le déclencheur. Après, j’ai le souvenir que je prenais pas mal de coups à la tête quand j’étais plus petit, je suis assez rentre-dedans. J’allais beaucoup dans le jeu de tête et je prenais des coups de coude.

Cette année, j'ai à nouveau eu un choc en mai à Nîmes puis un autre en août contre Saint-Etienne. Le coach a été très bon. Quand je prends le coup à Nîmes, on joue Toulouse trois jours plus tard en demi-finale de la Coupe de France. Je me sens capable de jouer mais le coach n’a pas voulu prendre de risques et il a eu raison pour ma santé. C’est bien que le sujet soit pris au sérieux. Il ne faut pas faire n’importe quoi.

la LFP demande à ce qu’on consulte un neurologue, en visio, qui établit un diagnostic pour voir si on peut reprendre. Puis, il y a un protocole, pour une reprise évolutive. Ils prennent les choses au sérieux car avant on pouvait s’entraîner à nouveau dès le lendemain. Le coach m’a dit qu’après ma carrière, j’ai une vie à vivre. Il faut prendre du recul, ça ne reste que du foot. Il vaut mieux bien se soigner plutôt que tout faire à l’arrache pour jouer trois jours plus tard. 

Quand ça m’est arrivé avec Saint-Etienne, j’ai été séché sec. C’était impressionnant. J’ai eu un trou noir du moment du choc jusqu’à me réveiller à l’hôpital. Ce qui est bizarre, c’est que le doc’me parlait, j’ai débloqué mon téléphone pour qu’il prévienne mes parents mais je n’ai aucun souvenir de tout ça. C’est un truc de malade. Je ne me souviens plus de l’échauffement, plus de mon début de match. J’ai eu quasiment trois heures de trou noir dont je ne me souviendrai jamais.

C’est dur quand tes parents sont devant la télé, que beaucoup d’informations circulent mais qu'on ne sait pas réellement ce qui se passe. Tu sors sur civière… Aujourd’hui, mes parents, ils sont contents quand je sors du match indemne. Bon, pas bon, victoire, défaite, ce n’est pas trop un souci. Ils sont assez stressés de base avec la santé mais c’est vrai que le foot devient de plus en plus physique. Il y a 15 ans, un Pogba, ça n’existait pas au milieu de terrain. Il y avait des Carrière, des Nivet… Les impacts ont pris de l’intensité.

Cet été contre Sainté j'ai pris un coup, puis j’ai eu une sorte de trou noir et quand on revient à nous, on se dit "c’est bizarre d’être là". Comme si on se pensait dans son lit et qu’on se retrouve sur un terrain de foot. Je sais très bien que quand ça arrive, tous les symptômes vont ressortir et il n’y a pas lieu que je continue à jouer car je vais pénaliser l’équipe comme ma santé. J’ai eu le protocole commotion fois et ainsi je ne pouvais pas jouer le match suivant. C’est très bien, c’est le cerveau, c’est tellement complexe."

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