Selon Ouest-France, l'ancien coéquipier guingampais de Charles Abi Yoann Cathline vient d'éconduire Sainté et Troyes. "Si un club de Ligue 1 est récemment venu aux informations, le club hollandais d’Almere City tient la corde pour enrôler le virevoltant ailier sous contrat jusqu’en 2027 avec le FC Lorient, sous la forme d’un prêt sans option d’achat" ajoute le quotidien régional.

Hier, un match amical a opposé, à Chasse sur Rhône, les U19 Verts à leurs vilains homologues. histoire de se jauger et de s'évaluer face à une opposition consistante avant le début du championnat national. Les protégés de Patrick Moreau, le nouveau coach venu des U17, ont largement été à la hauteur et la défaite concédée sur le petit score de 1 à 0 face à nos voisins d'outre A47 ne reflète pas forcément la physionomie du match.

Les Lyonnais ont ouvert très vite la marque par Baptiste Monveneur à la réception d'un centre de Erawan Garnier. La seconde période sera globalement dominée par les Verts avec une grosse occasion de Meïvyn Agelisas (photo), mais ils s'exposaient aux contres d'Enzo Molebé, dangereux à plusieurs reprises sur contre-attaque.

La composition : Delacroix - Pedro, Tenniche, Makhloufi, Gallo - Gadagbeku, Fernandes, Cateland - Guechi, Perard, Agelisas

Un temps murmuré parmi les cibles potentielles de nos recruteurs, La Pravda nous apprend aujourd’hui que Georges Kevin N Koudou va (lui aussi) rallier le championnat Saoudien.

L’ancien Marseillais, Nantais ou encore Monégasque, va rejoindre le club de Damac FC, actuellement 8^ème.

Alors que son petit frère Morgan a joué et perdu son premier match officiel en Sang et Or hier à Brest, Josuha Guilavogui a décliné de nombreuses propositions et prend son temps pour trouver un club qui satisfasse à tous ses critères, comme il l'explique dans un entretien accordé à Var-Matin. Extraits.

"Le fait de m'entraîner seul pour la première fois ? C’est bizarre de ne plus être couvé, parce qu’il faut se prendre soi-même en charge. Mais je fais preuve de discipline, c’est mon côté allemand ! J’ai suivi le programme donné pour les vacances par Wolfsburg. Et j’ai la chance d’être bien entouré à Toulon. Momo Aït-Hida [qui pose avec Josuha sur la photo, ndp2], je le connais depuis toujours ! C’était le directeur du centre aéré où j’allais ado, il m’a inculqué beaucoup de valeurs. Je suis venu vers lui et je lui ai dit: "Tonton, fais-moi des séances d’entraînement." Il y a de l’athlétisme, du foot et de la prépa physique. Ça, c’est horrible, mais j’en ai besoin, car je suis un joueur besogneux plus que talentueux. J’ai des amis qui viennent suer avec moi aussi, ils me donnent de la force.

Quand j’aurai retrouvé un club, je n’aurai pas de retard, sauf pour le rythme. J’ai des fourmis dans les jambes. J’ai le luxe de pouvoir prendre le temps. Et de décider ce que je veux faire, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Je n’ai pas d’agent, je travaille avec un avocat mais c’est moi qui choisis, je tiens à cette liberté. Et à la fin, si je fais une erreur, je veux pouvoir me regarder dans la glace plutôt que d’en vouloir à quelqu’un d’autre. Ma signature à l’hiver 2022 à Bordeaux, ce n’était pas un si mauvais choix. Je me projetais là-bas. J’ai beaucoup appris de cette expérience, elle m’a forgé.

Sans Bordeaux, ma relation avec Wolfsburg n’aurait pas été aussi belle et je n’y aurais pas connu la même fin. Depuis mon départ, tout le monde croit que j’ai arrêté le foot (rires). C’était un choix, la fin d’une aventure. Pourtant, Wolfsburg me proposait deux ans de contrat avec reconversion à la clé. À l’aube de mes 33 ans, la tête me disait de rester, de finir au club... La décision n’était pas facile, mais je sentais que je redescendais et je ne suis pas un joueur qui va rester juste pour prendre un salaire. Je préférais partir et que les gens me retiennent plutôt qu’avec un coup de pied aux fesses.

De plus, mes enfants et ma compagne étaient déjà rentrés à Toulon. On risque de devoir repartir tôt ou tard, c’est dommage parce qu’on vit dans une région exceptionnelle. Mais c’est le moment de voir quelque chose d’autre. J’ai eu pas mal de touches, mais pas encore celle où mon cœur me dit: "Joss, allez, pour ton dernier contrat, c’est là que tu veux aller." Je sais que je prendrai la bonne décision, pour moi et ma famille.

J’ai eu des offres un peu partout: en Espagne, en Italie (au Genoa), en Allemagne (Hertha Berlin)... En MLS aussi - mais je ne suis pas fan de l’Amérique - de l’Australie et du Moyen-Orient (Qatar, Émirats, Arabie saoudite). Il y a même eu une proposition en Russie qui, vu le montant, normalement, se signe les yeux fermés. Mais je ne me voyais pas aller dans un pays en guerre. Entre le contexte politique et le fait que j’ai une fondation humanitaire en Guinée, c’était contradictoire.

Est-ce que l’Arabie saoudite me poserait un problème d’ordre moral aussi ? Les droits de l’Homme ne sont pas appliqués partout non plus. Le pays cherche à s’ouvrir et je pense qu’il a besoin du football, celui qui réunit des jeunes, peu importe leur couleur, leur religion ou leur catégorie sociale. Les Saoudiens l’ont compris, ils n’ont pas pris que des joueurs musulmans. J’en avais discuté avec Bafé, passé par Al-Hilal, catholique comme moi et qui était une idole là-bas. Il faut laisser le football à sa place.

Les Saoudiens ont recruté à tour de bras cet été. Ils ont complètement redéfini le marché du football. Ce qui est surprenant, c’est qu’ils arrivent à prendre des top joueurs qui ne sont pas finis à des grands clubs. Benzema, Kanté, Fabinho, Henderson, Mané... Cristiano Ronaldo l’a dit, mais Bafé avait déjà prévenu à l’époque: "Vous allez voir, l’Arabie saoudite prend une autre dimension et ça va être de plus en plus suivi." Il avait raison.

Le facteur économique est important, mais l’expérience à vivre et ma famille aussi. Les offres que j’ai eues là-bas émanaient de clubs dans le désert. Or j’ai besoin d’être dans une ville pour mettre mes enfants dans une école internationale. Après l’expérience de Bordeaux, j’ai du mal à m’imaginer repartir dans un contexte français. Je ne jouerai donc pas contre mon petit frère, Morgan... Il a signé à Lens et c’est une étape importante de jouer au plus haut niveau.

C’est une grande fierté. Même si j’ai commencé plus jeune que lui en L1, le voir comme ça, ça m’a rappelé moi à mes débuts à Sainté. Je suis allé le voir, en famille. Le stade était à guichets fermés pour un match amical contre le Torino, c’était incroyable. Il nous avait trouvé de belles places. Ça fait bizarre parce que c’était plutôt moi qui avais l’habitude faire ça pour lui et mes proches. Le temps, il passe hein (rires) !"

"Claude Puel a reçu vendredi soir une magnifique ovation de la part des 29 436 supporters présents à l’Allianz Riviera, qu’ils soient niçois ou lillois. Sa soirée a été marquée par de multiples retrouvailles, comme avec Julien Sablé" souligne photo à la clé le site officiel de l'OGC Nice, tenu en échec sur le fil par le LOSC de Rémy Cabella.

On rappellera que Cloclo est sans club depuis qu'il s'est fait virer de l'ASSE le 5 décembre 2021. Quant à Juju, il poursuit son apprentissage en tant qu'adjoint. Après avoir été au service de Jean-Louis-Gasset, Ghislain Printant, Claude Puel, Pascal Dupraz et Didier Digard, l'ancien capitaine des Verts collabore désormais avec Francesco Farioli.

Si les Verts ont perdu leur match d'ouverture de la L2 face à Grenoble, Geoffroy-Guichard est un gazon maudit pour un autre sportif en la personne du rugbyman toulousain Romain Ntamack.

Blessé dans le Chaudron samedi face à l'Ecosse, l'international s'est rompu les ligaments croisés du genou gauche et loupera la Coupe du Monde qui démarre en septembre.

Un destin qui n'est pas sans rappeler celui de Djibril Cissé qui avait vu la Coupe du Monde 2006 lui passer sous le nez à Geoffroy-Guichard, après une fracture tibia péroné contre la Chine.

Il l'avait dit il y a deux ans et demi dans L'Est-Eclair quand l'actuel entraîneur des Verts faisait le bonheur de l'Estac, il le répète ce mois d'août dans Ouest-France : Benjamin Nivet reste fan de Laurent Batlles.

"J’aime beaucoup Laurent Batlles, ce qu’il propose dans son management et son style de jeu. C’est peut-être l’équipe qui m’a le plus séduit sur la deuxième partie de saison dernière. Elle prône en tout cas un football très offensif. Le championnat de Ligue 2 progresse chaque année et il est de plus en plus difficile de s’en extraire.  Cette saison sera passionnante. Il y a souvent une ou deux surprises. Quand on voit ce qu’a fait QRM l’an dernier, c’est pas mal. On pensait qu’ils lutteraient pour le maintien, mais Olivier Echouafni a fait du très bon travail."

Défaits lors des deux premières journées de cette nouvelle saison, les deux entraîneurs cités par l'ancien meneur de jeu troyen s'affronteront ce samedi soir à Geoffroy-Guichard. Pour rappel, ils s'étaient déjà retrouvés lors de la 3e journée la saison passée mais à Robert-Diochon (2-2).

Principal artisan du succès (30-27) arraché par le XV de France contre l'Ecosse, le troisième ligne toulonnais Charles Ollivon a été (comme son sélectionneur) conquis avant-hier soir par la ferveur du public de Geoffroy-Guichard, comme il l'explique dans la dernière édition du Parisien.

"L'ambiance du Chaudron, ça fait du bien ! C'’était vraiment chaud, ça fait plaisir ! Saint-Étienne, je n’y avais jamais joué. C’est bien de pouvoir faire des matchs en dehors de Paris. On joue le plus souvent au Stade de France, mais ça fait vraiment plaisir d’aller jouer ailleurs. Avant-hier, sincèrement, l’ambiance était incroyable ! On essaye de donner autant qu’eux nous donnent. Et je pense que tout le monde était content de l’échange qu’il y a pu avoir pendant et après le match avec le public. On sent que la Coupe du monde va être un événement très populaire."

Les Verts ont raté leur entame de championnat avec 2 défaites en autant de rencontres. Il n'en faut pas plus pour que les défaitistes rendent leur abo stade et TV et spamment les threads anti-direction et anti-Batlles du forum.

On ne saura que leur rappeler la vertu de la patience ! Lors des deux dernières remontées en L1 (1998-1999 et 2003-2004), les Stéphanois avaient aussi connu un début de saison en mode diesel.

Sous Robert Nouzaret, les Verts doivent attendre la 5e journée pour gagner leur premier match contre Niort (2-0) après 4 matchs nuls en autant de rencontres. Bilan après 5 journées : 7 points et une 9e place au classement.

Quelques années plus tard, Frédéric Antonetti connaîtra aussi un début de championnat pas facile. Après une défaite inaugurale à Châteauroux, les Verts enchaîneront bien 2 victoires sur le fil à Nancy et contre Lorient (deux fois grâce à Mickaël Dogbé), avant de retomber dans leurs travers et s'incliner à 2 reprises (à Créteil et contre Troyes). Bilan après 5 journées : 6 points et une 11e place au classement.

Une fois la machine lancée, les deux versions de l'AS Saint-Etienne vont dominer le championnat (avec notamment 20 matchs sans défaite sous Nouzaret) avant de retrouver la L1.

Dans un entretien accordé au site Sport à Caen, le latéral droit malherbiste Valentin Henry se réjouit de compter déjà 6 points d'avance sur les Verts après 2 journées avant d'aller défier le promu Concarneau le week-end prochain à Brest. Extraits.

"Je ne pouvais pas rêver mieux. C’est très bien. On sent que le groupe est en phase avec ce que le coach demande. On développe des belles choses et il y a du réalisme. On a fait du spectacle et on a été solides défensivement. Je pense que l’aspect psychologique joue beaucoup, parce qu’on a travaillé énormément. Les joueurs ont aussi pris conscience de leurs qualités par le jeu qu’on a développé. Au fur et à mesure, ils se sentent de mieux en mieux. Le coach axe beaucoup son discours sur les connexions, les paires.

On constate que quand il y a une bonne entente entre les axiaux, entre les excentrés, entre l’attaquant et son milieu offensif, cela crée de belles choses. Derrière, il faut que nous, défenseurs, arrivions à trouver le bon équilibre pour ne pas se faire prendre en contre. C’est ce qui sera notre plus grand défaut cette saison. À force d’installer notre jeu, et tous les adversaires vont le cerner rapidement, on va être exposé au fait de se faire prendre sur des contres.

À nous, défenseurs, de préserver l’équilibre. On a été peu inquiétés à Paris et contre Pau, maintenant ce ne sont que deux matchs. C’est mieux de débuter comme ça, mais on ne sait pas trop ce que vaut cette Ligue 2. On constate quand même que les équipes attendues dans le haut de tableau peuvent se faire avoir, comme Saint-Etienne ou Bordeaux. On prend. On installe notre jeu. Au moins, quand on perdra, on perdra avec nos armes et avec ce qu’on a mis en place. Aujourd’hui, c’est l’inverse. On prend du plaisir et ça se ressent."

Hier, un match amical a opposé, à Chasse sur Rhône, les U17 Verts à leurs vilains homologues. histoire de se jauger et de s'évaluer face à une opposition consistante avant le début du championnat national. Les protégés de Frédéric Dugand, le nouveau coach, ont largement été à la hauteur et le score nul de 3 à 3 est plutôt flatteur pour nos voisins d'outre A47.

A la pause, les Verts menaient 2-0, grâce à des réalisations de Djylian N'Guessan, sorti vainqueur d'un duel avec le portier lyonnais et Nathan Mouton, impérial de la tête sur corner.
En seconde période, les vilains allaient réduire l'écart à l'issue d'un débordement ponctué par un centre en retrait. Les Verts réagissaient immédiatement : Medhi Lutin Zidee alertait Quentin Prud'homme, lequel remisait sur Djylian N'Guessan qui concluait. Les Lyonnais revenaient à 3-2 et bénéficiaient d'un coup de pouce arbitral pour égaliser : un penalty était oublié pour une faute sur Medhi Lutin Zidee et les Verts s'inclinaient sur le contre qui suivait. Le match s'achevait donc sur ce score de parité :  3-3.

La composition :  Houngbo-Civier - Ben Rahem, Ruiz, Mouton, Grillot - El Jamali, Tatuszka, Depalle - Méité, N'Guessan, H. Ben Tiba.
Entrés en jeu à la mi-temps : Zerga, Prud'homme, Lutin Zidee
Entrés à la 70ème : Teillol, Guerroudj, Yvars, Nativoha.

Titularisé hier à un poste inhabituel de défenseur central, Ronaël Pierre-Gabriel a été défait d'entrée à la Beaujoire par le TFC pour son premier match officiel avec les Canaris. Entré en jeu à 25 minutes de la fin de cette rencontre, son nouveau coéquipier Kader Bamba a raté dans le temps additionnel une balle d'égalisation. Comme il l'avait fait dans le même quotidien quelques jours plus tôt dans Presse-Océan, ce dernier a de nouveau évoqué son prêt à Sainté de la saison passée dans Ouest-France. Extraits.

"Moi, j’ai vraiment besoin d’être proche de mon entraîneur pour me sentir bien. Le foot pour moi, c’est du plaisir, mais je suis toujours dans l’affect. Chez moi avec mes parents, c’est déjà ça. Quand j’apprécie l’entraîneur, je suis différent. Je me sens plus apaisé, plus libéré et surtout mieux sur le terrain. Il me reste un an de contrat à Nantes, c'est le moment pour moi de m'imposer ici. 

Je trouve que ma première année avec Gourcuff a été bonne. C’était ma première en pro. Je ne connaissais pas ce monde-là. Après son départ, les circonstances ont fait que ça n’a pas fonctionné…J'ai alors été prêté à Amiens puis à Saint-Etienne. C’est mieux parce que tu joues. Et puis, ici à Nantes, j’étais dans une zone de conflit donc c’était apaisant pour moi ces prêts. Quand je suis en conflit, ça se ressent même à la maison, ce n’est pas facile à vivre. 

Cela m’a donc fait du bien d’être prêté. Quand ton entraîneur ne te veut pas, il faut savoir partir. Amiens, c’était un prêt avec option d’achat et Saint-Etienne sans option. Si on te prête et on te dit : Fais ce que tu as à faire et bon débarras ! C’est qu’on ne veut plus que tu reviennes ici. Ou si on te prête et on te suit c’est qu’on attend peut-être que tu reviennes dans d’autres circonstances.

Je veux montrer que j’ai le niveau Ligue 1 assuré. Il faut que je travaille sur la régularité, je le sais, je ne suis pas fou. Régularité sur un match et sur la durée. Je n’ai pas besoin des gens pour savoir si j’ai été pourri. Au niveau régularité, je ne suis pas bon du tout. À moi de travailler et d’avoir le bon comportement sur le terrain. Je n’ai jamais été pressé de travailler autant. J’ai bossé physiquement pendant l’été alors que généralement…

Je vais modifier l’image que j’ai eue à Nantes. On fera les comptes dans quelques mois. Tiens, en ce moment, je regarde des interviews de Denzel Washington. J’ai retenu cette citation : "Pour obtenir ce que tu n’as jamais eu, tu dois faire ce que tu n’as jamais fait". Cela me correspond carrément. Il faut que je travaille plus. Bon, il dit aussi que ce n’est pas parce que tu fais plus que tu auras ce que tu veux."

Contrairement à son club formateur, William Saliba (22 ans) n'a pas raté son début de saison. Après avoir remporté le Community Shield à Wembley aux tirs au but contre Manchester City, l'ancien défenseur central stéphanois a délivré avant-hier une passe décisive sur le superbe deuxième but de la victoire (2-1) des Gunners contre Forest lors de la première journée de Premier League.

Another scintillating Saka strike 🤯 pic.twitter.com/dwFG5p5KDg

— Arsenal (@Arsenal) August 13, 2023

Dans la dernière édition du Progrès, Patrick Guillou revient sur le début de saison raté des Verts. Extraits.

"Le club récolte exactement ce qu’il n’a pas semé. Départs de De Sousa et Krasso, préparation tronquée sur un terrain pourri à La Plagne, mercato englué, matchs à huis clos à L’Etrat, mauvaise gestion du cas Nkounkou (…) À Rodez, Laurent Batlles et son staff n’ont pas trouvé la solution. Une énième fois punis. Incapacité chronique à battre de modestes ruthénois... Pire, encore incapables de garder le point du match nul. Il n’y a pas d’âme dans cette équipe (...) Dans les déclarations post-match, les langues sont bien pendues. Ça tire à balles réelles. Le capitaine sur le manque d’implication et l’état d’esprit de ses partenaires. Le coach sur ses dirigeants et la cellule de recrutement. Les patates chaudes se passent de main en main."

Entré en jeu juste après la mi-temps, Ricky Van Wolfswinkel (34 ans) a réalisé ce dimanche un doublé en deux minutes qui a permis à Twente de sceller son succès (4-1) dans le temps additionnel sur le terrain du promu FC Omniworld lors de la première journée de la nouvelle saison de Eredivisie (L1 néerlandaise). L'ancien avant-centre stéphanois a d'abord scoré du droit avant de tromper le gardien de la tête.

Le Progrès évoque des tensions à l'ASSE suite au zéro pointé affiché après deux journées. Extraits.

"Laurent Batlles, toujours suivi par ses joueurs mais fusible tout trouvé, n’aura pas droit à l’erreur contre Quevilly samedi soir alors que la pression des propriétaires s’intensifie à nouveau à son sujet, quand Jean-François Soucasse serait protégé par un solide parachute en cas de licenciement. Dans un langage sibyllin,  après avoir été interrogé sur le mercato, Laurent Batlles vise sa hiérarchie, dont Loïc Perrin, lui aussi dans le viseur des actionnaires : "Il y a des gens à qui vous devez parler et vous poserez les questions aux gens concernés." Mais les gens concernés sont restés silencieux ce samedi soir, y compris après la longue discussion qu’ils ont eue avec leur entraîneur devant la sortie des vestiaires, en contrebas de la pelouse du stade Paul-Lignon."

Après avoir été bouté hors de Sainté l'hiver dernier pour ses écarts de conduite (au propre comme au figuré), Charles Abi (23 ans) avait fait une apparition d'un quart d'heure en D2 suisse sous le maillot du Stade Lausanne Ouchy il y a 6 mois (défaite 3-4 contre Wil) et avait disparu depuis lors. L'ancien attaquant stéphanois a rejoué 20 minutes aujourd'hui avec ce club promu entretemps dans l'élite. Mais le natif de Clermont a de nouveau perdu à domicile (0-3), cette fois contre le FC Zurich qu'Ole Selnaes a quitté à l'intersaison sans avoir retrouvé de club...

Force est de constater que l'ex-protégé de Claude Puel, est de nouveau parti pour jouer le maintien car son équipe, qui a recruté cet été Jérémy Vachoux comme gardien numéro 2, est lanterne rouge, avec un petit point pris en quatre matches. On aura noté que son ancien coéquipier Victor Petit, vainqueur à ses côtés de la Coupe Gambardella en 2019 sous la houlette de Razik Nedder, a décroché quant à lui en tant que titulaire son premier succès en pro lors de la 4e journée de D2 suisse sous les couleurs du Stade Nyonnais, qui a battu la lanterne rouge Schaffausen.

Il porte un nom qui nous rappelle la magnifique soirée du 12 décembre 1999. Il  a signé son premier contrat pro cet été à l'âge de 31 ans dans le club dont il défend les couleurs depuis 14 ans. Il évoque le début de saison raté d'une équipe qu'il recevra au Moustoir le week-end du 23 septembre. Le milieu de terrain concarnois Thibault Sinquin a accordé une rafraîchissante interview à Ouest-France. Extraits.

"Sur les pertes de balle, c’est là où ça va plus vite en Ligue 2. Dans les 25 derniers mètres, les enchaînements changent par rapport au National : c’est une ou deux touches et ça se termine par une frappe… Tous les observateurs s’accordent à dire que Bordeaux et Saint-Étienne sont les grands favoris du championnat. Or, ces deux clubs se sont inclinés dès l’entame du championnat. Ça m’a surpris, même si on sait que toutes les équipes ne sont pas prêtes à ce moment de la saison. Bordeaux et Saint-Étienne ont encore des réglages à faire, ce qui ne veut pas dire que les Girondins ne seront pas prêts ce lundi. Pour eux, Concarneau, c’est synonyme de trois points. À nous de les contredire.

Du CFA2 à la Ligue 2, on a connu des accessions, heureusement on n’a pas connu de descentes et j’espère qu’on n’en vivra pas avant la fin de notre carrière. C’est vrai que le club est monté crescendo, et nous avec. On a fait deux années en National où on bossait encore à côté. J'étais menuisier. Les six premiers mois où je n'ai plus eu que le foot ont été compliqués. Passer d’une journée 7h00-21h00 (travail+entraînement) sur un rythme de six jours par semaine, à, d’un coup, deux ou trois heures par jour, seulement… J’ai eu du mal à m’adapter à ça. Quand ce sera fini, on sait qu’il faudra rebosser. Je resterai dans le domaine de la menuiserie, car c’est quelque chose que j’adorais faire."

Les Verts vont encore affronter une équipe que l'AC Ajaccio a défié une semaine plus tôt. Après nous avoir alerté sur Rodez, l'ancien milieu de terrain stéphanois Olivier Pantaloni revient sur son succès d'hier contre QRM (1-0).

"C'est une équipe puissante, qui ressort bien sur les adversaires et difficile à mettre en difficulté, sur le plan défensif notamment. Nous avons fait le choix de faire le dos rond, en les laissant venir et je pense que c’était la bonne solution. Le coup-franc de Nouri était difficile à convertir, car il y a beaucoup de grands joueurs dans le mur. On avait préparé autre chose à l’entraînement, mais il a décidé de tenter sa chance et il a eu raison."

En attendant le résultat du Bordeaux-Concarneau qui clôturera demain la 2e journée de L2, Sainté est le premier non relégable juste devant son prochain adversaire. Laurent Batlles ne devance son ami Olivier Echouafni qu'à la faveur du but marqué par Ibrahim Sissoko, QRM n'ayant pas encore trouvé e chemin des filets cette saison avant de venir dans le Chaudron...

Présent hier dans les tribunes du Vélodrome comme son ex-coéquipier Bafé Gomis pour assister au renversant succès de l'OM contre le Stade de Reims, Dimitri Payet (36 ans) va s'engager selon la Pravda avec le Vasco de Gama, ancien club carioca d'Alex, Aloisio et Guarin. Extraits.

"L'international français (38 sélections, 8 buts) et le club de Rio, actuellement 19e et avant-dernier du Brasileirão, se sont mis d'accord sur un contrat de deux saisons. Payet est attendu la semaine prochaine pour signer son nouveau bail, avec des rémunérations gourmandes (autour d'un million d'euros nets la saison).

Après sa rupture brutale et larmoyante avec l'OM, Payet a eu quelques touches lointaines en L1 (Nantes, Rennes) et il a vu de nombreux intermédiaires se bagarrer pour l'emmener en Arabie Saoudite. Ce Championnat ne l'a jamais vraiment intéressé, et il a aussi dédaigné des approches de Turquie."

A la mi-journée, dans la touffeur stratienne, la réserve stéphanoise a battu 4-1 les coiffeurs du GOAL FC (club promu en N1 battu l'avant-veille lors de la première journée du championnat).

Les Verts ont ouvert le score dès la 11e minute grâce à Louis Mouton mais la recrue Cazim Suljic et ses coéquipiers (dont Enzo Reale, suspendu à Orléans) ont égalisé juste avant l'heure de jeu. Une minute après avoir remplacé Gaëtan Charbonnier, Yanis Lhery a redonné l'avantage aux Stéphanois à la 64e minute sur une passe de Cheikh Fall avant de faire le break sur un service de Youssef Njoya. Dans le temps additionnel, Mathys Saban a corsé l'addition.

La compo : Green - Djile (Nzuzi, 75'), Kinunga (Owusu, 63'), Sidibé - Gauthier, L.Mouton (Bladi, 46'), Fall - Dieye (Mayilla, 75'), Rivera (Njoya, 46'), Aiki (Saban, 63')- Charbonnier (Lhery, 63').

La réaction de Razik Nedder : "On a eu une opposition plutôt intéressante. On est satisfait du contenu de notre match. Après notre défaite à Andrézieux, on a retrouvé de l'intensité. On doit être capable dans la circulation du ballon de faire en sorte qu'on ne ronronne pas, qu'on fasse mal. On a réussi à retrouver ça. On a retrouvé aussi de l'efficacité offensive."

41 181 spectateurs dont de très nombreux supporters des Verts ont assisté hier soir à la victoire (30-27) arrachée dans le Chaudron par le XV de France contre l'Ecosse.

"On a parfois été dépassés par ces Écossais mais on a été beaucoup aidés par le public de Saint-Étienne. Les jeunes, Geoffroy-Guichard, ça ne leur parle pas mais moi, à 15 ans, j'avais le maillot Manufrance avec le numéro 7. C'est un temple du foot français, Saint-Étienne a été aimé par toute la France" a déclaré Fabien Galthié (54 ans) à l'issue de la rencontre. "La France s’est trouvée dans une bonne dynamique avec une ambiance exceptionnelle qui a porté son équipe" a ajouté son homologue écossais Gregor Townsend.

Si une affligeante bagarre entre Magic Fans et Green Angels dans le parcage de Paul-Lignon a retardé d'une heure la rencontre d'hier après-midi et sera très probablement sanctionnée de lourdes sanctions, le président ruthénois Pierre Olivier Murat souligne aujourd'hui dans Centre Presse Aveyron "la superbe ambiance des supporters stéphanois".

"La bagarre entre supporters stéphanois a été gérée avec les forces de l'ordre. C'était dans leur tribune, entre eux, c'est tout.  Les policiers et les CRS ont fait leur travail. Le calme est revenu et le match a pu se disputer. Moi, je préfère retenir le superbe match, les trois buts, la superbe ambiance des Stéphanois, de notre public également."

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Le vilain Briand s'est confié à la Pravda sur ses souvenirs de joueurs :

"Le plus méchant ? Efstathios Tavlaridis. Il était vicieux, méchant. Quand l'action était loin, il mettait de petits coups. Dans l'engagement, c'était dur. On se frictionnait. J'étais jeune, je pense que c'est pour cette raison qu'il voulait m'impressionner. On a eu quelques mots en anglais, mais ça restait sur le terrain.

Le plus gros coup de gueule ? Un que j'ai donné lors de la première année avec Jean-Louis Gasset (à Bordeaux). Je commençais à devenir remplaçant et ça ne se passait pas très bien sur le terrain. Je ressentais de la frustration, je me disais que ceux qui jouaient moins, comme moi, pouvaient mériter leur chance. Les résultats ne suivaient pas, mais rien ne changeait. Après un match contre Montpellier, je m'étais lâché dans le vestiaire. Je m'en étais pris à Fabrice Grange (coach des gardiens), qui passait par là. Après je m'étais excusé. Si ça avait été le coach, j'aurais fait pareil.

En janvier 2013, je suis proche de signer à Monaco, qui me proposait six mois plus trois ou quatre ans en cas de montée en L1. Je leur avais demandé quatre ans direct car je savais qu'ils allaient monter vu leur projet. Je suis en train de passer ma visite médicale et, dans ma chambre d'hôtel, j'apprends qu'ils vont faire signer Emmanuel Rivière pour quatre ans ! Du coup, je prends un taxi et je rentre à Lyon sans les prévenir. Je pense que le lendemain ils m'ont attendu pour la fin des examens et la signature."

Nouveau gardien de Konyaspor, Paul Bernardoni s'est illustré hier lors de la première journée du championnat turc en arrêtant à la 93e minute un penalty qui aurait pu donner la victoire à Istanbulspor.

Lors de son passage à l’ASSE, l’ancien portier angevin s’était incliné 10 fois sur 10 fois sur penalty/tir au but : face au vilain Dembélé, aux Phocéens Payet et Dieng, au Merlu Moffi, au Canari Blas et aux Auxerrois Dugimont, Jubal, Perrin, Charbonnier et Touré.

İstanbulspor penaltıyı kaçırdı. Konyaspor'un yeni transferi Kaleci Paul Bernardoni'den geçit yok. pic.twitter.com/CWusY9ROjB

— GalaScouting🇹🇷🇷🇴🇫🇷🇧🇦🇨🇲🇸🇳🇪🇬 (@GalaScouting1) August 12, 2023

L'ASSE peut se targuer d'avoir détrôné cet été le groupe Nicollin, resté longtemps roi du déchet. L'agence de statistiques Opta souligne en effet que les Verts ont perdu 296 ballons lors des deux premières rencontres de cette nouvelle saison de Ligue 2.

Sur penalty, Denis Bouanga a claqué hier dès la 2e minute de jeu son 25e pion toutes compétitions confondues cette saison en 32 matches disputés sous le maillot black and gold ! Mais s'il a été aussi passeur décisif sur le but du break du Los Angeles FC contre les Rayados de Monterrey, l'ancien atatquant des Verts s'est finalement incliné 3-2 au Rose Bowl de Pasadena contre ce club mexicain.

On en a eu hélas une nouvelle preuve hier à Rodez : Victor Lobry n'est pas Angel Di Maria. L'intéressé l'a dit lui-même juste avant de connaître sa 14e défaite stépahnoise dans une petite interview accordée à 90 Football : 

"Mon pied gauche me sert pas mal même si j'ai quand même essayé de bosser pas mal mon pied droit étant plus jeune. Quand je suis passé par le Pôle Espoirs, on s'appuyait beaucoup sur notre pied le plus faible pour essayer de devenir le plus complet possible. Quand tu n'es pas Di Maria, il te faut un pied droit. Quand t'es un joueur un petit peu moins talentueux, il faut s'adapter et avoir plus de compétences. C'est pour ça que je m'intéresse aussi à mon pied droit."

Alors qu'il avait claqué 8 pions lors de ses 2 saisons paloises, le numéro 22 de l'ASSE n'a marqué à ce jour qu'un seul but en 38 matches sous le maillot vert, à la fin de l'été dernier lors d'une défaite à Guingamp....

Alors qu'il n'avait pas délivré la moindre passe décisive en 22 matches sous le maillot vert, Lenny Pintor en a fait une hier lors du derby de Linz remporté (2-0) par son équipe (LASK) contre le Blau-Weiss. Entré en jeu lors de la première journée du championnat autrichien, l'ancien flop stéphanois vient d'enchaîner deux titularisations.

Après avoir compté dans ses rangs Mouhamadou Dabo, l'ASSE est sur le point d'enrôler un nouveau latéral gauche, Mahmoud Bentayg. Club ayant formé et lancé en pro Mustapha El Haddaoui, le Raja Casablanca a en effet annoncé au début de la nuit sur son compte twitter que Sainté a levé la clause libératoire de ce joueur de marocain de 23 ans. Son profil est similaire à celui de Niels Nkounkou, déterminé à quitter les Verts et absent du groupe stéphanois lors des deux premières journées de cette nouvelle saison de L2...