L'ailier de Valence Jawad Bouderbane (18 ans) s'est confié au Dauphiné Libéré avant d'affronter son club formateur cet après-midi à 15h00 à Aimé Jacquet lors de la 10e journée de National 3.

"Arrivé au centre de formation de l'ASSE à 14 ans, je n'ai pas été conservé en juin dernier. J’ai réussi à bien gérer cette sortie mais ça met quand même un coup au moral. On aspire tous à devenir professionnel et ça s’arrête brutalement. Heureusement je m’étais préparé à ça, je le sentais venir. Je ne garde que des bons souvenirs de Saint-Étienne. C’est un club familial avec des valeurs que j’apprécie.

Je ne m'attendait pas à jouer autant dès le début de saison. L’important quand on sort de centre de formation, c’est de pouvoir rebondir. Je vois encore plein de mes anciens coéquipiers qui n’ont pas encore de club en ce moment. Pour cela je remercie l’Olympique de Valence pour la confiance. Il faut que j’arrive à marquer en championnat, parce que je crois que j’ai marqué dans quasiment tous les matches amicaux que l’on a joués."

Restant sur une série de 6 matches d'insuccès, Razik Nedder s'est confié au Progrès avant cette rencontre de bas de tableau opposant le 11e au 12e (sur 14 équipes).

"Il y a eu des bonnes choses la semaine dernière à Clermont, le score (3-0) est sévère et pas vraiment révélateur de notre performance, il faut vite passer à autre chose. Face à Valence c’est un match complètement différent. On joue à domicile face à une équipe qui est juste derrière nous au classement, avec la même optique que nous : enfin prendre des points et remonter dans ce championnat. On sait ce qu’on doit faire de mieux, et ce qu’il faut garder. On doit absolument concrétiser car, à côté de ça, dans le jeu et dans l’intensité, c’est très cohérent. Mais quand l’adversaire est chirurgical en attaque comme la semaine dernière, on paye ce manque de tranchant dont on fait preuve devant la cage. C’est peut-être aussi le défaut de la jeunesse, on manque forcément de lucidité et d’expérience dans ces moments-là."

Comme le rapporte Le Progrès, Mathieu Cafaro a commenté la défaite des Verts à Amiens.

"C’est une défaite difficile à encaisser. On fait une belle première mi-temps, on a les situations mais on prend ce but juste avant la pause qui nous fait mal. Derrière, on bute sur un bloc bas, on n’a pas réussi à revenir au score. On n’a pas plus d’explications que ça pour cette série, c’est une période difficile. À nous de relever la tête et de vite réagir. On a beaucoup de joueurs d’expérience, il faut gérer ça tous ensemble, il n’y a pas d’inquiétude. Le plus important c’est l’état d’esprit, il ne faut pas se lâcher. Il faut qu’on tire tous vers le haut, c’est comme ça qu’on va y arriver."

L'Amiens SC, qui n'avait plus gagné dans son antre depuis 3 mois, a infligé ce soir aux Verts leur 6e défaite de la saison, la 4e consécutive. Les fatals Picards ont incrit l'unique but de cette rencontre de la 16e journée de Ligue 2 sur leur première occasion juste avant la mi-temps, sur un tir de leur numéro 7 Antoine Léautey, joueur courtisé en vain par Sainté lors du dernier mercato et qui n'avait claqué qu'un seul pion cette saison...

Rejoints par l'AC Ajaccio d'Olivier Pantaloni et devancés à la différence de buts par leur prochains adversaires guingampais (battus à domicile par le Paris FC), les Verts comptent désormais 9 points de retard sur le leader lavallois, 7 sur le SCO de Loïs Diony, 5 sur Auxerre, 4 sur le GF 38 de Vincent Hognon et 2 sur le Pau FC de Louis Mouton (Samy Baghdadi ayant égalisé sur penalty après l'ouverture du score par Henri Saivet).

Lors de la 14e journée de Premier League, Neal Maupay (27 ans) a marqué ce samedi le premier but de la victoire (3-1) de Brentford contre Lutton Town. Pendant ce temps-là, les Gunners de William Saliba ont consolidé leur statut de leader grâce à leur succès (2-1) contre les Wolves.

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Au micro de beIN Sports, Laurent Batlles est revenu sur sa 18e défaite (la 4e consécutive, la 6e de la saison) en 56 matches officiels à la tête de l'équipe première.

"C'est difficile à expliquer. Je crois que ce soir je ne peux pas dire grand chose aux joueurs, notamment sur la première mi-temps. Sur la première frappe cadrée d'Amiens ça fait but. On a essayé de faire ce qu'on pouvait. On s'est créé des occasions notamment en première. Après, en seconde, on s'est retrouvé face à un bloc un peu plus bas. On nous a laissé le ballon. Il est vrai qu'après on a changé un peu de système, on a essayé de mettre un peu plus de présence devant le but. Malgré tout, on ne s'est pas créé plus d'occasions que ça. Pour pouvoir revenir au score, il faut être plus performant, notamment dans ce sens-là. Il faut essayer de ne plus prendre de but parce qu'on a tendance aujourd'hui à ne pas en mettre beaucoup. Donc ça veut dire qu'à un certain moment, on peine à prendre des points.

L'essentiel pour nous, c'est d'arrêter cette série. Autant sur certains matches on ne méritait pas grand chose, autant ce soir je pense que malgré tout un match nul aurait été logique. Batubinsika faisait son retour, il a été performant. On sait que c'est un joueur important pour nous. Il a été solide. Après, on n'a pas été mis en danger presque tout le long du match sauf une fois, c'est malheureux de repartir sans rien ce soir. Il va falloir bien récupérer et essayer d'arrêter cette série pour reprendre notre marche en avant parce que tout le monde en a besoin, autant le club que les joueurs et le staff aussi."

Samuel Fuleki (avec Romain Hamouma) (Photo : Thomas 99)

Cet après-midi, c'était le derby sur le terrain Georges-Bereta. Les U15 de Jean-Philippe Primard recevaient leurs vilains voisins qui arrivaient en leaders. C'était un match très attendu, comme d'habitude, mais peut-être plus cette année car il venait une semaine après la finale interdistricts qui avait vu le Rhône et ses 10 Lyonnais battre la Loire et ses 12 Stéphanois. Comme souvent dans de telles circonstances, les Verts ont su se montrer à la hauteur de l'événement : ils ont su hausser leur niveau de jeu, autant collectivement qu'individuellement, pour finalement s'imposer par 2 à 0 au terme d'un match bien rythmé qu'ils ont parfaitement géré.

Les équipes en présence étaient quasiment au complet. Seuls Ilyes Mansouri, côté stéphanois, Adam Alioui et Kenan Doganay, côté lyonnais, étaient absents. Nos voisins avaient pour l'occasion battu le rappel de leurs surclassés Adil Hamdani et Emanuel Pampi.
Ils attaquaient cette rencontre pied au plancher. Dès la 2ème minute, ils se créaient une grosse occasion de but lorsque ils se retrouvaient à deux, seuls aux 5,5 mètres, à la réception d'un centre, mais le gardien Raphaël Fuleki, d'un arrêt réflexe, détournait la tête de l'un d'eux sur la barre. Les Verts l'avaient échappé belle et ils allaient faire le dos rond pendant 20 minutes de possession adverse, ne manquant pas, malgré tout, de se montrer dangereux en transition sur les pertes de balle lyonnaises. Ensuite, le match s'équilibrait et les Verts ouvraient le score : une longue touche dans la surface trouvait Melvin Bijot, qui remettait à Samuel Fuleki en retrait, lequel remettait lui aussi en retrait pour Mahé Royet. Ce dernier malgré la charge de 3 Lyonnais avait le temps de placer une magnifique frappe enroulée dans la lucarne. (ASSE-OL : 1-0, 28ème).

Les Verts allaient bien gérer le second acte, se créant des occasions face à un adversaire qui ne reproduisait pas la prestation de la première mi-temps. On s'acheminait donc vers une courte victoire lorsque, à la 76ème minute, les Lyonnais trouvaient le poteau suite à un centre, mais le ballon revenait dans les mains de Raphaël Fuleki. Leur chance était passée car, en toute fin de match, Bryan N'Gindu lançait, sur le côté droit, Samuel Fuleki qui entrait dans la surface et plaçait une frappe sous la barre. Le gardien la touchait mais ne l'empêchait pas de faire trembler les filets de ses cages. (ASSE-OL : 2-0, 80ème).

La composition : R.Fuleki - Akil, Jolivet, Bagelli, Lengi (Marliac, 50ème)- Thouilleux, N'Gindu, Royet (S.Fuleki, 71ème) - Piskor (Castro, 50ème), Bijot, S.Fuleki (Lebrun, 50ème)

La vilaine composition (bien utile lorsque ces jeunes, devenus grands, affirmeront comme bon nombre de leurs aînés qu'ils n'ont jamais perdu un derby !) : Loprete - Negri, Ahamada, Onana, Pampi (Trincat, 58ème) - Penka (Assaf, 36ème), Merouani, Hamdani - Chekab (Nechab, 41ème), Zekovic, Soumah.

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Je suis satisfait du résultat et du contenu de ce match. Nous avons su faire face à une très bonne entame lyonnaise, comme souvent, avec une énorme occasion d'entrée, mais nous avons opposé à leur possession des 20 premières minutes,  un bloc défensif solide et homogène. Le match s'est ensuite équilibré et nous avons ouvert le score à la demi-heure. En deuxième mi-temps, nous étions bien. Nous nous sommes créés des occasions face à un adversaire qui avait baissé de pied. Après une grosse occasion lyonnaise en fin de match, nous avons su trouver les ressources pour doubler la mise et assurer ainsi ce succès. Je suis évidemment satisfait du résultat, on aime bien gagner le derby, mais surtout du contenu, de l'état d'esprit collectif avec un bon bloc défensif, même si nous avons manqué un peu de justesse dans les phases offensives. Les performances individuelles m'ont donné satisfaction : chacun des joueurs est allé au bout de lui-même pour réaliser une belle prestation. Je dirais que nous avons été à la hauteur. Il fallait cela pour battre une belle équipe, je tiens à le souligner. Je pense qu'il y a une certaine logique dans cette victoire."

S'il n'a pas remporté le Mondial U17 cet après-midi en Indonésie, Mathis Amougou n'est pas reparti qu'avec la médaille de finaliste. Buteur contre la Corée et contre l'Allemagne, le milieu de terrain stéphanois s'est vu décerner par la FIFA le ballon de bronze récompensant le 3e meilleur joueur de la compétition. L'attaquant allemand Paris Brunner a remporté le ballon d'or, le milieu offensif malien Hamidou Makalou a obtenu le ballon d'argent.

Avant de défier l'AJA (4e avec 2 points d'avance sur l'ASSE) ce soir à l'Abbé-Deschamps, l'entraîneur de QRM Olivier Echouafni s'est confié à Paris-Normandie. Extraits.

"Avant la trêve, on va affronter 4 prétendants à la montée. Je compare cela avec des étapes de montagne, avec deux cols, dont un hors catégorie. Lequel ? Le futur champion de France, je pense, l'AJA. C'est une équipe expérimentée, qui a du talent, qui réalise un très bon championnat mais qui vaut mieux que sa 4e place. Auxerre n'a battu que Sainté lors de ses 5 derniers matches mais sur les contenus, il sont dans le top 2. Je connais bien Christophe Pélissier et sincèrement, bravo pour ce que les Auxerrois ont fait jusque-là. Lorsque vous descendez en Ligue 2, il y a toujours une petite phase de digestion et je trouve qu'ils ont bien digéré tout ça malgré lé déception de la relégation.

Je considère nos adversaires suivants, Bordeaux (13e), Bastia 15e) et le Paris FC (14e), comme des prétendants à la montée. Ils ne sont pas très loin dans le sens où il y a des barrages. Autant la saison dernière, il n'y avait que les deux premiers qui montaient, autant cette année, il y a les deux premiers plus les barrages, donc ça change la donne. Les Verts, en 2022-2023, is étaient très mal classés après 15 journées et ils ont réussi à remonter grâce à leurs ajustements au mercato hivernal. Si on pense que Bordeaux, Bastia et le Paris FC vont jouer le maintien, on se trompe complètement."

Vous avez pu suivre cette passionnante finale de Coupe du monde U17 en direct sur la chaîne de la Pravda : à Djakarta (Indonésie), l'Allemagne a été sacrée championne du monde (2-2, 4-3 tab) aux dépens de la France, qu'elle avait déjà battue aux tirs au but en finale de l'Euro il y a quelques mois....

Dominés en première période mais ayant pris l'ascendant après la pause, les protégés de Jean-Luc Vannuchi ont remonté un handicap de deux buts. Après la réduction du score du natif de Sainté Saïmon Bouabré (passé par l'école de foot de l'ASSE) à la 53e minute, le milieu de terrain stéphanois Mathis Amougou, a égalisé à la 85e. Il n'a pas tiré lors de la séance fatale aux petits Bleus marquée par les échec de Sangui (barre transversale), Meupiyou Menadjou et Gomis (arrêts du gardien).

Mathis Amougou does not want to leave the cup to Germany. France scored 2-2pic.twitter.com/5QsKeaRckV

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Pour la 3e fois de sa longue carrière, le vétéran Olivier Thual (47 ans) va diriger un match entre l'ASSE et l'EAG ce mardi soir à GG. La première fois, il y a six ans et demi, les Verts s'étaient imposés 2-0 au Roudourou grâce à Vincent Pajot et Romain Hamouma. La deuxième fois, c'était il y a six mois à peine dans le Chaudron. Menés 2 fois au score par les Costarmoricains, les Stéphanois avaient gagné 3-2 grâce à des buts d'Aïmen Moueffek, Mathieu Cafaro et Ibrahima Wadji.

L'ASSE, qui s'apprête à affronter à la Licorne une équipe qui n'a plus gagné dans son antre depuis 3 mois, recevra dans 3 jours des Guingampais qui n'ont plus perdu depuis deux mois et demi (défaite 2-1 sur le terrain du leader lavallois). Dans sa dernière édition, Le Télégramme souligne que l'En Avant n'a presque jamais été mené au score cette saison. Extraits.

"Depuis le début de la saison, soit 15 matchs, Guingamp n’a été mené que 33 petites minutes. Une prouesse qui dit tout à la fois sa solidité, sa rigueur et son caractère. Personne n’a fait mieux en Ligue 2 et de loin puisqu’Auxerre affiche 120 minutes à ce compteur si particulier et Saint-Étienne, 156. Alors bien sûr, on peut y ajouter les arrêts de jeu, devenus nombreux désormais. Mais En Avant prend encore et toujours les devants quand le cumul est fait : 55 minutes à être mené, contre 140 et 182 aux Auxerrois et Stéphanois.

Stéphane Dumont a certes trouvé mieux. "Nice, en Ligue 1, n’a jamais été mené", sourit le technicien d’EAG. Mais l’entraîneur est évidemment heureux de cette donnée. "Cela montre la générosité, la détermination et la concentration de l’équipe. Depuis le début de saison, on a fait en sorte d’être acteurs de nos matchs." Organisée en 4-4-2, sa formation n’est pourtant pas adepte d’un bloc reculé. "On essaie d’être le plus haut possible sur le terrain. Par rapport à ces deux dernières saisons, on défend plus ensemble, vraiment à onze. On est devenu une équipe difficile à battre et à manœuvrer."

Devançant actuellement Sainté à la différence de buts, Guingamp reçoit ce soir le Paris FC avant de défier les Verts dans le Chaudron le mardi 5 décembre à 20h45.

Sur le site officiel des vilains, l'ancien banlieusard Daniel Xuereb s'est remémoré avant-hier ses matches contre les Verts. Extraits.

"L’Olympique Lyonnais est le club qui m’a ouvert ses portes, en 1976, par l’intermédiaire de Canzio Capaldini qui était à l’époque l’entraîneur de la 3ème division. J’ai été repéré par l’OL lors d’un levé de rideau d'un match de Coupe d’Europe que je faisais en tant que stagiaire avec l'ASSE et alors que je ne jouais pas à mon poste. Ensuite j’ai effectué un stage à l’OL et ça marché, c’était une super opportunité car c’est un club formateur qui était en avance sur beaucoup d’autres.

Le match qui m'a le plus marqué avec l'OL, C’est certainement mon premier match, celui qui m’a permis de jouer avec en attaque avec Serge Chiesa et Bernard Lacombe. Ce jour-là j’ai inscrit mon premier but contre l’AS Nancy Lorraine, une belle équipe emmenée par Michel Platini. Il y a aussi le derby. En 1980 il y avait plus de 55 000 personnes, certains supporters étaient sur le toit du stade. Saint-Etienne avait une belle équipe, j’étais tout jeune et j’ai eu la chance de marquer dans ce match. Ce jour-là j’ai eu un âpre duel avec Gérard Janvion. Inscrire un but dans un derby est toujours marquant.

L'adversaire qui m'a mis le plus en difficulté ? Ce n’est pas vraiment un joueur. Plutôt une équipe. Quand on allait jouer à Saint-Etienne pendant plus de 20 minutes on ne dépassait pas le milieu de terrain, c’était un rouleau compresseur, c’était du jamais vu dans le football français. C’était terrible pour les équipes qui venait jouer là-bas."

"Avant la trêve, on aimerait prendre quatre points sur les deux derniers matches de championnat contre le Red Star et le GOAL FC et on aimerait aller se qualifier en Coupe à Saint-Etienne" déclare l'entraîneur nîmois Frédéric Bompard dans la dernière édition gardoise de Midi Libre. Mais le quotidien régional a rappelé hier à quel point les Crocodiles sont fragiles.

"Dans les deux surfaces, les Nïmois sont trop neutres pour espérer faire des différences. Ils ne tiennent pas la distance, et ce n'est pas uniquement la faute à un banc trop limité, qui ne permet pas à Nîmes de maintenir un niveau homogène sur la durée d'un match. Depuis le début de saison, les Crocos ont encaissé 10 buts dans le dernier quart d'heure. Ils ont laissé filer 15 points après avoir marqué les premiers ou mené au score. Autre statistique éloquente : 0 but marqué dans le dernier quart d'heure et 1 seul lors des 30 dernières minutes."

Né à Firminy, le milieu de terrain amiénois Kylian Kaïboué s'est brièvement confié au Progrès avant d'accueillir les Verts ce samedi à 19h00. Extraits.

"Toute ma famille vit encore à Firminy. Le grand cousin de ma mère était le gardien de Geoffroy-Guichard. On allait le voir chaque année et on visitait le stade. On kiffait trop. Ça fait tout de même quelque chose de jouer contre les Verts. Mes parents kiffaient ce club et forcément, je l’ai toujours suivi. Je suis leurs résultats et malgré leur petit coup d’arrêt, je ne me fais pas de souci pour eux. C’est une très bonne équipe."

Ancien coéquipier de Bibiche Aulanier, Lamine Sakho, Alain Masudi et Etienne Mendy (chez les Crocos) et de Gilles Leclerc (à l'ASOA Valence), ex-recruteur à l'ASSE (de 2017 à 2020) devenu successivement à l'OM responsable du recrutement, directeur technique puis directeur sportif, David Friio (50 ans) a été nommé officiellement ce vendredi directeur sportif des vilains derniers de la Ligue 1.

Attaquant d'une équipe guingampaise devançant actuellement Sainté à la différence de buts et attendue mardi prochain dans le Chaudron, l'ancien coéquipier nîmois d'Anthony Briançon Baptiste Guillaume adopte le même discours que les récents bourreaux palois des Verts dans un entretien paru ce vendredi sur le site Ma Ligue 2. Extraits.

"On est sur une belle série en championnat. En Coupe, la qualification n’a pas été facile mais ça démontre le fait de cultiver un vrai état d’esprit. On voit qu’on en est capable, et on essaie de le faire perdurer au maximum avec notre travail au quotidien. Quand on voit ce qu’a réalisé Le Havre la saison dernière, on ne se fixe pas de limites ! Le souci, c’est de ne pas tomber dans l’excès de confiance. On sait que tout peut revenir à la normale assez rapidement. On se réfugie dans le travail. On est conscient de nos qualités mais dans ce championnat difficile tout le monde peut battre tout le monde. On a les pieds sur terre, chaque semaine il faut se remettre d’aplomb.

Ce serait mentir de dire qu’on ne regarde pas le classement. Mais on n’en fait pas une fixette non plus. Le championnat est encore long, il reste encore énormément de matchs.. On serait ravis d’être dans la peau du chasseur au moment de la trêve. On a pris conscience qu’en étant rigoureux, en gérant les tempos dans les matchs, en prenant moins de buts – on reste sur 4 clean-sheet d’affilée à l’extérieur – et en étant efficaces devant, ça rend une copie assez propre pour l’instant. Mais encore une fois, on n’a pas envie de s’arrêter là et on a envie que notre série dure le plus longtemps possible. Le coach et le staff sont garants de cet état d’esprit, c’est ce qui fera la différence.

Nos deux prochains adversaires, le Paris FC et l'ASSE, sont deux clubs qui ne sont pas à leur place actuellement. Ils ont recruté intelligemment cet été avec des joueurs confirmés de Ligue 2 ou des joueurs à fort potentiel. Cela met parfois du temps à se mettre en place, mais je suis sûr qu’ils finiront plus haut que leur classement d’aujourd’hui. Pour nous, ce seront deux bons tests. On veut continuer cette série, notamment à domicile face au PFC. Le coach parle souvent de bonifier les points à l’extérieur. L’important, c’est de gagner devant notre public avec de la consistance dans notre jeu. On parlera ensuite des Verts plus tard, mais ce seront deux belles affiches et on a hâte de les jouer !"

Compte tenu des retours annoncés de Maxence Rivera et Dylan Batubinsika, Laurent Batlles a sorti du groupe les deux jeunes défenseurs Owusu et Nokoue et convoqué un groupe de 18 sans surprise pour renouer enfin avec la victoire, demain à Amiens (19h)  :

Matthieu DREYER; Etienne GREEN

Dennis APPIAH; Dylan BATUBINSIKA; Anthony BRIANÇON; Mickaël NADÉ; Léo PÉTROT

Benjamin BOUCHOUARI; Mathieu CAFARO; Dylan CHAMBOST; Lamine FOMBA; Victor LOBRY; Aïmen MOUEFFEK; Florian TARDIEU

Gaëtan CHARBONNIER; Karim CISSÉ; Maxence RIVERA; Ibrahim SISSOKO

Les Verts sont donc pénalisés par 5 absences : Larsonneur, Bentayg, Monconduit, Diarra et Wadji.

Directeur sportif du Nîmes Olympique attendu demain soir à Bauer par le leader de National, Sébastien Larcier a évoqué cette semaine sur la chaîne de télévision régionale viàOccitanie la rencontre de Coupe de France que les Crocodiles joueront contre les Verts dans 8 jours à Geoffroy-Guichard.

"On est parti dans l’idée que vu l’effectif que nous avions, la Coupe de France allait nous coûter certainement plus d’énergie que ce qu’il fallait en donner. Ce n’était peut-être pas la priorité. Mais elle nous a permis aussi de gérer les temps de jeu de ceux qui en avaient moins, de lancer des jeunes. Si on fait le bilan, la Coupe de France a été quand même positive pour l’instant. Là, il y a le match de Saint-Etienne évidemment. C’est un super match à jouer, on le jouera crânement. Avec j’espère aussi un gros match de supporters. Ça fait du bien d’avoir des matches comme ça dans des stades magnifiques, avec des ambiances magnifiques.

Ce type de match transcende tout le monde. On passe les tours les uns après les autres, je pense qu’il faut l’envisager comme ça. A chaque fois qu’on arrive devant cette rencontre de Coupe de France, on se dit : « allez, on est là, il faut gagner ». On prépare cette rencontre comme un match important, comme les matches de championnat, avec la même concentration. Je vois mon staff qui bosse, qui fait de la vidéo, qui étudie les adversaires, même les plus petits. A chaque fois on arrive à glaner des renseignements. On n’a jamais pris un match même de Coupe de France en dilettante."

En conférence de presse d'avant match le leader technique amiénois Gaël Kakuta a tenté de faire croire que jouer Sainté ne changeait rien :

Gaël Kakuta : "C’est un match comme les autres. Il faut être concentré. On sait que Saint-Etienne fait partie des grosses équipes du championnat mais, pour moi, c’est un match comme les autres. Il faut simplement essayer de faire un résultat à domicile. Saint-Etienne a perdu ses trois derniers matches. Ils ont eu du mal à démarrer puis ils ont eu une bonne série leur permettant de remonter. Là, ils sont sur une moins bonne série et redescendent. En tout cas, ce sera un match intéressant. "

Son coéquipier suédois, le latéral gauche Sebastian Ring ne semble pas totalement partager ce point de vue : « Saint-Étienne est un grand club, je le connais depuis longtemps. Je les regardais déjà quand j’étais en Suède. On avait fait un bon match contre eux la saison dernière, en faisant 1-1 chez eux et en ayant la possibilité de gagner. C’est une bonne équipe, mais on fera tout pour gagner ce match. J’ai vu qu’ils avaient perdu leur dernier match. C’est un championnat difficile. Quand tu es dans un bon jour, tu peux battre n’importe qui. Et si tu souffres un petit peu, tu peux perdre. On doit juste rester concentrés et espérer obtenir les trois points le week-end prochain. Saint-Étienne est une grosse équipe et un grand club comme Bordeaux et d’autres. On peut aussi être dans le haut du classement et se battre avec ces équipes. En espérant qu’on puisse l’emporter contre Saint-Etienne. »

Président de l'Amiens SC, qui recevra l'ASSE demain à 19h00 lors de la 16e journée de L2, Bernard Joannin s'exprime dans la dernière du Courrier Picard. Extraits.

"Troyes, le premier relégable est certes à 7 points mais on est à 5 points de Pau, le 5e. On est dans les 10 meilleurs budgets de L2 et avec cette équipe, on peut faire mieux.  Je pense que l'on dispose d'un effectif de qualité. Les joueurs se donnent sur le terrain. Il manque un peu de cohésion au niveau du groupe mais les choses se mettent en place. Peut-être que Caroll peut faire mieux comme Mafouta. Boya avait besoin de travailler physiquement, il est de mieux en mieux. L'équipe peut mieux faire.

Je serais déçu si les joueurs n'avaient pas un investissement total mais là, ils l'ont. Ils sont motivés. Simplement, on n'a pas encore atteint un degré de performance que nous avions envisagé en début de saison. J'ai confiance en ce groupe qui sera amélioré lors du mercato d'hiver. D'ici-là, j'espère que nous allons redresser la barre. On a manqué de réussite, d'efficacité en défense et en attaque. Cela peut se corriger et j'ai confiance avant ce match contre Saint-Etienne qui va être un tournant intéressant.

Est-ce que je maintiendrai ma confiance à Omar Daf si la mauvaise série se poursuit ? J'évite de dire ces choses-là car généralement lorsqu'un président déclare qu'il maintient sa confiance à un entraîneur, il le vire la semaine suivante. Ce n'est pas mon genre. Chacun doit réfléchir à son travail et avoir l'ambition de s'améliorer chaque semaine. Je pense que c'est le cas.

Je n'ai pas de souci avec le public, je le trouve bon et il est derrière le club. Quant aux supporters, ils ne se rendent pas compte de tout l'aspect financier. Ils coûtent beaucoup d'argent au club. Cela représente près de 30 000 euros d'amende depuis le début de saison concernant diverses exactions. Etre supporter, ce n'est pas être adversaire. Actuellement, ils se comportent comme ça. Ils nous portent préjudice."

"Blessé musculairement juste avant le match de coupe de France à Bourg-en-Bresse, Mahmoud Bentayg ne reviendra pas avant l’année prochaine. Le staff espère l’utiliser au mieux courant janvier" d'après Le Progrès.

Depuis son arrivée à l'ASSE, le Marocain de 24 ans n'a été titularisé qu'une fois (lors de la purge contre Valenciennes) et est entré en jeu à 8 reprises. Le numéro 13 des Verts a délivré une passe décisive (à Ibrahim Sissoko lors la laborieuse victoire contre Dunkerque) et à marqué un but (lors de la déroute à Auxerre).

Auteur d'un doublé à l'aller à Amsterdam, Pierre-Emerick Aubameyang a réalisé un triplé victorieux (4-3) ce soir au Vélodrome contre l'Ajax en Europa League. L'ancien attaquant stéphanois, qui a transformé à la Zipé deux pénaltys, s'est surtout distingué par une magnifique bicyclette.

CE BUUUUT MONSTRUEUX D'AUBAMEYANG ! 😱

Quel retourné de l'attaquant de l'OM pour redonner l'avantage à Marseille 😍#OMAJA | #EuropaLeague pic.twitter.com/FRSBJGG9uk

— CANAL+ Foot (@CanalplusFoot) November 30, 2023

Sur la pelouse détrempée du Stadion Stozice, Rémy Cabella a été le principal artisan du succès (2-0) du LOSC contre l'Olimpija Ljubljana ce en Europa Conference League. Après ouvert le score en première période, le numéro 10 des Dogues a délivré une passe décisive en seconde mi-temps.

Alors que Lamine Ghezali n'a toujours pas ouvert son compteur but cette saison avec les promus Chiens Rouges du Dinamo Bucarest (avant-dernier de L1 roumaine), Léo Lacroix a permis en début de semaine à l'antépénultième U Craiova d'arracher la victoire à la 92e minute en clôture de la 17e journée.

Pour rappel, l'ancien défenseur central stéphanois avait déjà scoré il y a 3 mois contre le Rapid Bucarest.

La Pravda dans son édition d'aujourd'hui, annonce que l'ancien entraîneur de Bordeaux, David Guion, est en passe de retrouver un club. Sauf revirement de dernière minute, il va s'installer sur le banc de l'Estac, 17e de Ligue 2. 

David Guion était arrivé à l'ASSE pour la saison 2003-2004 et, en plus de la Direction du Centre de formation, il avait pris en charge l'équipe des moins de 14 ans. En 2004-2005, il était responsable de l'équipe des 16 ans nationaux. Il avait quitté la Direction du Centre de Formation, remplacé par Luc Bruder à l'intersaison 2005. 
En juin 2007, Laurent Roussey, nouvellement nommé entraîneur de l'ASSE, l'avait appelé comme adjoint chargé plus spécifiquement du secteur défensif. En 2008, suite à l'arrivée de Luc Sonor, il avait pris en charge l'analyse video avant et après les matches.
Il était resté très peu de temps dans ce rôle puisqu'il avait quitté l'ASSE, évincé avec Laurent Roussey le 10 novembre 2008.

Dans la dernière édition de La Provence, Laurent Paganelli révèle qu'il avait suggéré à l'ASSE de recruter l'actuel défenseur central de l'OM Samuel Gigot, qui jouera ce soir à 30 ans le 30e match de Coupe d'Europe de sa carrière (contre l'Ajax).

"On était voisin à Avignon dans le quartier des Italiens. J'avais eu son frère Tony à la MJC. Samuel n'avait pas l'âge mais je l'ai pris quand même vers 4-5 ans. C'était en 1998, juste après la Coupe du Monde. Il courait de partout, il déglinguait tout le monde. Samu était plus petit que les autres, c'était un stoquefiche ! Je craignais de le mettre contre des minots plus âgés mais il faisait monter au grillage tous les grands dadais.

Je l'ai vu partir à La Gantoise puis au Spartak Moscou. J’avais parlé de lui à Saint-Etienne et à l’OM. Je leur disais que c’était Tarzan. Je croisais son père, on en discutait. J’ai trouvé ça génial quand il a signé à Marseille. C'est une vraie fierté pour lui. Il représente le club, la région. J'aime ce style de joueur, tu peux aller à la guerre avec lui. Il mérite le brassard, je préfère 11 Gigot sur le terrain que des joueurs qui arrivent et repartent au bout d’un an."

En conférence de presse à midi, Laurent Batlles a fait le point sur les blessés. Comme prévu, seul Batubinsika reviendra à Amiens :

"Stéphane (Diarra) est toujours blessé. On devrait avoir encore une dizaine de jours sans lui. Thomas (Monconduit) est en train de recourir, Ibra (Wadji) est en phase de réathlétisation avec les kinés, en espérant l’avoir ou sur la Coupe de France ou sur le match de Bordeaux et Gauthier (Larsonneur) est à Clairfontaine, en fonction de ses soins là-bas on verra comment ça évoluera, son ressenti terrain à son retour. On récupère Dylan (Batubinsika) qui s’est entraîné toute la semaine : il est important pour nous dans l’aspect défensif, et il est important aussi dans ce groupe. On va le faire revenir tranquillement. Une assise défensive avait été trouvée dans laquelle il avait beaucoup d’importance. Mais on avait gagné contre Angers sans lui."

Medhy Lutin Zidee.

Bien représenté en U18, avec Mathis Amougou en finale de la Coupe du Monde U17 qui se déroule actuellement en Indonésie, le centre de formation stéphanois pourra aussi compter sur 2 représentants dans la catégorie U16.

En effet, Lionel Rouxel, le sélectionneur français a appelé Medhy Lutin Zidee et Paul Eymard, tous deux de la génération 2008, au prochain rassemblement de la catégorie en Décembre. Les 34 jeunes retenus auront au programme les rencontres face à Amiens U17, le 6 décembre et la sélection U15 France le lendemain.

Les deux Stéphanois évoluent principalement en U17, sous les ordres du coach Frédéric Dugand, avec laquelle ils sont leaders de leur groupe. Paul Eymard, milieu de terrain arrivé à l’été 2022 compte 4 matchs et 1 but, alors que Medhy Lutin Zidee, élu « Paname Best Player 2023, et arrivé cet été en provenance du FC Montfermeil a de son côté disputé 10 rencontres pour 4 réalisations. 

On leur souhaite de bien représenter nos couleurs sous la tunique bleue.

Si l'ASSE (7e, 24 points) affrontera Amiens (10e, 20 points) ce samedi à 19h00 au Stade de la Licorne, c'est à Francis-Le Basser qu'aura lieu pendant ce temps-là le vrai choc de la 16e journée de L2 entre Laval (1er, 32 points) et Grenoble (3e, 27 points). Dans la dernière édition du quotidien Ouest-France, Vincent Hognon rappelle que le GF38 est le roi du money-time.

"On a marqué un 1/3 de nos buts dans les 10 dernières minutes de nos rencontres. On l'a fait dès la première journée à Sainté et on a remis ça plusieurs fois depuis, notamment lors de nos trois derniers matches remportés à Amiens, Villefranche-sur-Saône et contre Rodez. Ça montre qu’on a du caractère, qu’on est solide mentalement. Après, ce n’est pas seulement dans la tête. Cela veut dire aussi qu’on est capable de faire la différence sur le terrain. On a la capacité de mettre en difficulté les équipes."

La Licorne, qui n'a accueilli que 5 575 spectateurs le week-end dernier pour la réception de Concarneau, connaîtra une bien plus forte affluence après-demain comme le souligne la dernière édition du Courrier Picard.

"Saint-Etienne fait toujours recette en déplacement et depuis que l’Amiens SC évolue au stade de la Licorne, les matches se jouent quasiment à guichets fermés : 10 858 spectateurs en 2001, 8 458 en 2002, 11 561 en 2004, 9 255 en 2018, 11 832 en 2019 et 11 101 en 2022. "Depuis leur épopée en Coupe d’Europe en 1976, les Verts drainent toujours beaucoup de monde", confirme Anthony Ferla, responsable de Carré Vert, agence chargée de la régie commerciale du club amiénois. "Et on espère avoir un stade plein." Le match n’est pas classé à haut risque "même si on attend plus de monde", annonce Hugo Bouris, secrétaire général de l’ASC. "Pour l‘instant, on est à 9 000 spectateurs et on pense atteindre la barre des 10 000."