Après avoir mis en cause l'attitude de Benoît Bastien dans la pseudo "affaire Zebina" en décembre dernier, Bruno Derrien s'en est encore pris au plus jeune arbitre de l'élite aujourd'hui dans une chronique parue sur sports.fr.

"A Saint-Etienne, comment peut-on expliquer qu'un terrain praticable à 15 heures ne le soit plus huit minutes plus tard ? Les arbitres doivent faire en sorte de garantir un spectacle pour le respect du jeu et des acteurs, aussi bien les joueurs que les spectateurs et les téléspectateurs. Pour moi, c'est plus difficile de juger d'un hors-jeu que de la praticabilité d'un terrain. A Dijon, où les joueurs perdaient leurs appuis, comme à Nancy, ce fut une parodie de football. Je peux comprendre la colère de Frédéric Antonetti. Et que dire de Saint-Etienne...

Le match aurait dû être annulé dès le matin bien sûr. Quant au choix de M. Bastien de faire démarrer le match, je crois que tout le monde a vu les images. Je ne comprends pas. Dans cette situation, il faut savoir faire preuve de lucidité. Il ne faut prendre aucun risque. On doit respecter le jeu. Pourquoi faire jouer le match quoi qu'il arrive ? Prendre une décision dès le matin, cela évite ainsi aux spectateurs de se déplacer inutilement. Il n'y a rien de surprenant à ce qu'il neige en hiver. Il faut veiller à la protection des joueurs sur le terrain. Ils auraient pu se blesser gravement. C'est digne du bêtisier. Que ce soit le délégué ou l'arbitre, les acteurs de la rencontre entre Saint-Etienne et Lorient n'ont pas été bons."

... car il ne le connaissait pas ! Mis en cause par Ghislain Anselmini dans un récent reportage d'Eurosport consacré à Benjamin Corgnet,  Gérard Fernandez a tenu à démentir sur notre site les propos de l'ancien vilain. "Suite à cet article, je confirme ce que j'ai dit à Alain Blachon que j'ai eu au téléphone. Il m'a dit que c'était absolument faux, qu'il n'avait jamais dit quoi que ce soit comme quoi j'aurais refusé ce joueur. Je ne le connaissais même pas, personne ne me parlait de lui. Quand bien même ça aurait été le cas, je n'étais pas responsable du recrutement vu que j'étais à l'époque adjoint avec les pros. Je ne pouvais pas refuser de joueurs dans la mesure où ça ne me regardait même pas. Que les choses soient claires, je n'étais aucunement responsable de recrutement."

Guirane N'Daw a vécu une piteuse CAN. Son élimination précoce lui aura permis au moins de vite revenir à Birmingham.

Pour son retour sur le pré ce samedi, sous la neige de St Andrew's, il croisait la route de Southampton, 2è du Championship. Malgré une activité de tous les instants et quelques belles occases, N'Daw, qui a pris un jaune, n'a pas forcé le verrou des Saints.

Après une éclatante victoire à Leeds (4-1), le nul (0-0) place néanmoins Birmingham City, 5ème, parmi les barragistes. Avec un match en retard, les coéquipiers de Guirane peuvent encore briguer la seconde place synonyme de promotion directe en Premier League.

Touché par les larmes d'Aubame (seul joueur à avoir raté son tir au but contre le Mali), le sélectionneur et le gardien des Panthères du Gabon se sont exprimés à l'issue de ce quart de finale de la CAN.

Gernot Rohr : "On a fait beaucoup d’effort. Les joueurs ont tout donné. Un seul tireur a manqué sa tentative. Enfin, je préfère dire que le gardien de but adverse a réussi un exploit parce que Pierre-Emerick n’a pas si mal tiré que ça. On est de tout cœur avec lui. Il a pleuré, ils ont pleuré. Ils peuvent sortir de cette compétition la tête haute après trois victoires et un match nul. Ils ont donné une bonne image."  (RFI)

Didier Ovono : "On n'a pas eu de chance. En football, il y a beaucoup de facteurs. Le talent mais aussi la chance. Quand vous voyez Pierre-Emerick, le tournoi qu'il fait, ce n'est pas normal que ce soit un gamin comme ça qui pleure. Il a tellement, tellement donné pour le pays. Aujourd'hui la chance lui a tourné le dos. Nous on est avec lui car on sait que ce n'est pas lui seul... On a eu des occasions, on aurait dû tuer le match. Je suis frustré plus que les autres car j'aurais dû les aider." (Africa Play 247)

Après avoir inspiré Gadoukou la star, Max Gradel vient d'être mis à l'honneur par Roland le binguiste. Titulaire lors des deux derniers matches des Eléphants, le numéro 9 des Verts affrontera les Aigles du Mali en demi-finale de la CAN ce mercredi à 20h00.

Sans club depuis l'expiration en juin dernier de son contrat pro de 3 ans avec l'ASSE, Boubacar Mansaly (24 ans) s'est engagé avec la Jeanne d'Arc de Drancy, club de CFA où évolue désormais son compatriote Frédéric Mendy.

Les deux hommes risquent de rater le huitième de finale de Coupe contre le GFCO Ajaccio (mercredi en Corse à 20h50) comme l'explique aujourd'hui l'entraîneur drancéen dans les colonnes du Parisien. "On a eu un petit souci administratif pour les requalifier amateurs et il y a peu de chances qu’ils soient du voyage."

En forme olympique, Bafé Gomis a claqué ce soir au Vélodrome son 17ème pion de la saison.

Helder Postiga a marqué ce soir son cinquième but de la saison d'une somptueuse reprise de volée acrobatique. Malgré ce superbe pion (le 5ème de la saison pour l'ancien attaquant stéphanois), la lanterne rouge de la Liga Saragosse a concédé une nouvelle défaite à domicile face au Rayo Vallecano.

Kevin Mirallas a marqué ce soir le second but de la victoire de l'Olympiakos sur le terrain du PAOK Salonique. C'est le 12ème pion claqué cette saison par l'ancien attaquant stéphanois.

Le Gabon a été éliminé par le Mali ce soir en quart de finale de la CAN. Passeur décisif sur l'ouverture du score des Panthères, Aubame est le seul joueur à avoir raté sa tentative dans la terrible séance des tirs au but.

Dans sa dernière édition, le quotidien L'Alsace se paye Galette et les instances.

"À Saint-Etienne, où l’on annonçait -22 °C ressentis en soirée, le match d’hier après-midi contre Lorient n’a duré que dix misérables minutes, le temps pour la pelouse (à peine débâchée)… de geler. Pendant que les 12 000 courageux du stade Geoffroy-Guichard criaient à juste titre au scandale, le coach stéphanois Christophe Galtier, lui, a estimé que ça valait le coup d’essayer. Il y a autre chose qui vaudrait la peine d’être essayée : un coup de sèche-cheveux sur le crâne des décideurs du football français. Car en hiver, il n’y a pas que le gel qui est dangereux. Les rhumes de cerveau aussi font des dégâts."

Sur l'antenne de RMC, Laurent Batlles a concédé ce matin qu'il était déraisonnable de faire jouer le match Sainté/Lorient hier après-midi. "Il y avait une partie du terrain qui était relativement jouable, celle à gauche en sortant du vestiaire. Mais l’autre partie, c’était du carrelage, c’était du béton. On ne pouvait même pas rentrer les crampons ! Ce n’était pas possible de jouer dans ces conditions."

Comme Rodrigao, Paulao a étrenné ses nouvelles couleurs par une défaite à l'extérieur. Ephémère attaquant de l'ASSE lors de la saison 2001-2002 (2 buts en 7 matches), le premier s'est incliné 4-0 mercredi avec Independente SP sur le terrain de Flamengo lors de la deuxième journée du championnat Paulista. Titularisé en défense centrale du Betis Séville, le second s'est incliné hier 1-0 contre Majorque (sous la neige des Baléares !).

Elu meilleur joueur dijonnais du mois de janvier mais battu par Valenciennes hier soir sur la patinoire de Gaston Gérard, Eric Bauthéac exprime sa colère dans la dernière édition du Bien Public. "C’était injouable. On veut jouer, jouer et au final, on se fait enculer. Tu ne peux rien faire, rien tenter. On a fait que glisser. Dès l'échauffement c’était congelé. On n’aurait jamais dû jouer ce match."

Frédéric Antonetti a glissé également un tacle aux instances à l'issue du match nul et vierge de Rennes à Nancy. "Même à 15h00, il fallait ne pas jouer le match. Je pense que c'est le bon sens. On m'avait dit que le synthétique pendant les mois d'hiver était un bon moyen de pratiquer le football. J'ai constaté que c'était encore pire que sur une pelouse gelée. C'est tout sauf du football, c'est un peu du hasard. Tous les ans, on a le même problème. Je fais un constat, c'est tout. Pourquoi l'UEFA prend quatre dates pour les huitièmes de finale de la coupe d'Europe? Avec deux dates disponibles, peut-être auraient-ils remis toute la journée !"

Malgré les entrées en jeu de Manu Rivière et Paulo Machado dans la dernière demi-heure de jeu, le TFC a perdu le derby de la Garonne hier à Bordeaux. Expulsé, le milieu de terrain Moussa Sissokho sera absent pour la réception des Verts dimanche 12 février à 21h00. Sorti sur blessure (entorse du genou droit), le latéral Serge Aurier est très incertain.

En quart de finale de la CAN, la Côté d'Ivoire a battu la Guinée équatoriale 3-0 ce soir à Malabo. Titularisé au poste d'ailier gauche, Max Gradel a failli ouvrir le score dès la 9ème minute (frappe à ras du poteau après avoir éliminé deux joueurs) avant de rater une grosse occase à la 21ème seul au point de pénalty (tir au-dessus). Percutant à l'image de son magnifique débordement à l'heure de jeu, le numéro 9 des Verts a cédé sa place à Salomon Kalou à la 85ème minute. Alors que Chico est resté sur le banc, Maestro a délivré une passe décisive sur le second but de Didier Drogba. En demi-finale, les Eléphants affronteront le mercredi 8 février le vainqueur du match opposant le Gabon d'Aubame au Mali.

Montpellier a battu Brest 1-0 ce soir grâce à un ballon dévié du dos par Geoffrey Dernis sur un tir de Rémy Cabella. Auteur de son cuinquième pion de la saison, Passe-partout  a dû céder sa place sur blessure dès la 52ème minute. Touché aux ligaments du genou droit selon Foot +, l'ancien milieu de terrain stéphanois risque d'être indisponible plusieurs semaines.

Le Parisien a publié aujourd'hui une interview de Blaise Matuidi. Extraits.

"Je n’avais jamais été absent aussi longtemps. Mais j’ai la chance de posséder un gros mental : je savais qu’en deux mois je ne pouvais pas perdre toutes mes qualités. Et même avec le changement d’entraîneur, je n’ai pas douté. Motta est un gros plus pour le groupe, mais je donnerai tout pour prouver que je mérite ma place sur le terrain. L’Euro est dans ma tête et je vais me battre pour cela. Et si je devais le manquer, je me ferais une raison. Je n’ai que 24 ans et j’ai encore des progrès à faire. Notamment dans mon ratio de passes réussies vers l’avant.

Les entraînements de Carlo Ancelotti, c’est super pointu. Sans dénigrer le travail de M. Kombouaré, qui était très bon, c’est un autre monde. Le foot est un sport de détails et, en France, on a tendance à l’oublier. Par exemple, avec le GPS que nous portons à l’entraînement, tout est millimétré. Maintenant, on sait si j’ai plus appuyé sur ma jambe droite que sur la gauche pendant une séance. Ça peut souligner un petit souci physique. Sans le GPS, peut-être que tu peux serrer les dents sans rien dire. Là, tu ne peux pas tricher. Paris a besoin de joueurs à 100%. Il faut d’abord remporter des titres. Commençons par être champion cette année. Cette ambition-là, il faut l’assumer.

Pourquoi je préside une association de réinsertion par le sport pour les jeunes Congolais. Il faut savoir d’où l’on vient. Avec l’Angola, le Congo fait partie de mon histoire. J’ai eu une enfance difficile, peut-être pas aussi difficile que ces jeunes. Mais je connais ce pays et je me dois de donner une chance à ces gamins. J’ai vécu dans une cité et j’ai connu des manques. Par bonheur, j’ai reçu une éducation qui m’a sauvé. J’ai appris le respect et la politesse. Cela m’a empêché de passer de l’autre côté. Mes parents, mes grands frères et ma passion du foot m’ont sauvé. Quand, dans ton entourage, il y a des gens pas forcément droits, il peut y avoir des tentations. Mon destin m’a fait prendre la bonne route et j’en suis fier."

Le match Sainté/Lorient a été arrêté au bout de dix petites minutes de patinage pas très artistique. Sur Foot +, le délégué de la rencontre a affirmé que le match ne pourra pas se dérouler demain car il fera toujours aussi froid à Geoffroy. La ligue, la ligue, on t'adule...

Lynel Kitambala, qui n’a pas claqué le moindre pion depuis le 11 décembre 2010, se confie aujourd’hui dans la Pravda. "Si je me fie aux statistiques, qui sont mon quotidien d’attaquant, je suis énormément déçu. Moi, c’est le but et la gagne ! Mais je ne vais pas m’ouvrir les veines parce que je ne marque pas. Ma carrière est ainsi faite, de pics et de creux. Un soir, je me suis disputé avec ma copine. Ca a monté, ça a monté… et j’ai commis l’irréparable : je l’ai giflée. Un homme ne doit jamais faire ça. Je n’ai pas été éduqué en ce sens. D’où je viens, j’ai vu, gamin, des copains prendre des coups de couteau et même une balle pour une Nintendo à 800 francs. Cette altercation était due à mon immaturité. Je m’en suis voulu et je m’en veux encore. N’importe qui ferait le rapprochement entre cette histoire et le fait que je ne marque pas. Avec le recul, je me dis que ce n’est pas lié."

S'appuyant sur les statistiques de l'agence d'informations sportives Opta, Eurosport nous rappelle que Sainté a perdu 55% de ses matches face à Lorient en L1 (6 sur 11), son pire ratio face à n’importe quel adversaire en L1. Pire, les Merlus se sont imposés lors de chacun de leurs 3 derniers déplacements à Geoffroy-Guichard, inscrivant 8 buts pour seulement 2 encaissés. L'ASSE n’a gagné aucune de ses 7 dernières confrontations avec Lorient, subissant 6 défaites et 1 nul. Lors de ces 7 matches, Lorient a marqué 18 buts, pour seulement 3 réalisations des Verts.

Deux jours après sa large victoire contre l'Azerbaïdjan, Selim Kayaci a dû se contenter d'un match nul et vierge contre la même équipe hier à Antalya. Auteur d'une bonne prestation, le milieu de terrain stéphanois a joué l'intégralité de ce match amical de préparation à l'Euro U17.

Avant d'affronter chez elle la Guinée Equatoriale (ce samedi à 20h00), Max Gradel s'est confié aujourd'hui sur le site de la Fédération Ivoirienne de Football.

"Je me sens bien, tout simplement. C’est important de faire les choses simplement pour que la confiance soit au rendez-vous. C’est ce que j’essaie de faire.  L’entraîneur, tout le staff technique, les dirigeants et les joueurs me mettent dans les meilleures conditions pour que je puisse m’exprimer. Face à l'Angola, j'espère que j’ai fait un bon match parce j’ai mis tous les atouts de mon côté pour faire un bon match. Si cela a retenu l’attention des gens, j’en suis fier et je dois continuer sur ma lancée.

Je suis un joueur porté vers l’offensive. Mon notre objectif à la CAN 2012, c’est de gagner six matchs et remporter le trophée. Donc ma préférence importe peu. C’est l’objectif du groupe qui est le plus important. Que ce soit pour 10 minutes ou pour 90 minutes, je dois apporter ce que je sais faire pour le bien du groupe. Quelle que soit la tâche qui me sera attribuée, je serais prêt. Le plus important, c’est de rester concentrés. Surtout pour nous les plus jeunes. Nous mettons du sérieux aux entraînements et nous attendons avec sérénité les prochains matchs.

La Guinée équatoriale est une bonne équipe qui mérite sa place à ce stade de la compétition. Ca va être un match difficile puisque c’est le pays organisateur qui va jouer devant son public. Mais nous, on fera ce qu’on sait faire. Nous avons nos qualités et nous avons confiance en cela. Nous allons tout mettre en œuvre pour passer ce cap et arriver en demi-finales. Il n’y a pas de secret. Sur le terrain j’essaie de jouer le plus simplement possible et de faire plaisir à nos supporters. Et puis, je suis animé par une envie de donner tout pour mon pays. Je suis croyant, je prie beaucoup. E t quand tu as la volonté, les portes s’ouvrent pour toi."

Galette a retenu un groupe de 18 joueurs pour pêcher les merlus sur la banquise de Geoffroy. Brison(s) la glace !

Janot, Ruffier - Brison, Ghoulam, Marchel, Mignot, Zouma, Ebondo - Diomandé, Clément, Lemoine, Guilavogui, Batlles, Nicolita - Mayi, Ravet Sako, Kitambala.

Soins : Alonso, Perrin, Sinama-Pongolle

Entraînement CFA : Aleksic, Andreu, Coulibaly, Cros, Néry

CAN : Aubameyang, Gradel

Dernière recrue interiste, Fredy Guarin s'est présenté hier aux tifosi nerazzurri sur Inter Channel. L'ancien milieu de terrain stéphanois semble avoir oublié ses vertes années...

"Je suis heureux d'être arrivé dans la grande famille de l'Inter. Ce club est une institution. Les joueurs qui arrivent ici savent qu'ils doivent avoir une mentalité de champion, et l'envie de gagner des titres. Dans tous les clubs où j'ai joué, j'ai remporté des titres. A Boca Juniors, mais surtout à Porto, où en 3 ans et demi, moi et mes coéquipiers avons gagné 9 trophées. Je veux gagner à l'Inter et je suis sûr que cela arrivera. Je suis fort physiquement, je suis un guerrier sur le terrain, qui se bat jusqu'au bout. J'essaie aussi de faire étalage de ma technique individuelle pour aider l'équipe. J'utilise davantage mon pied droit mais ne suis pas embêté par mon pied gauche" (traduction effectuée par le site Chronofoot).

Agent de Faouzi Ghoulam, Gabriele Chiono s'est confié hier au site Calcionews24. "Même si elle n'a formulé à ce jour aucune offre, l'AS Roma est intéressée par le transfert du joueur au mercato estival. Mais Faouzi est également suivi par d'autres clubs italiens et anglais. Avec Peppino Tirri, je suis la seule personne chargée de représenter les intérêts de Ghoulam en Italie."