Aujourd'hui, à l'entraînement, Laurent Batlles s'est fracturé le scaphoïde (l'un des huit os du carpe). Sur son compte twitter, le doyen des joueurs stéphanois a tenu à rassurer ses fans : "pas de problème pour jouer avec une attelle sur mesure."

Touché par le drame qui frappe actuellement nombreux de ses compatriotes (à Vranzea et à Burzau, la vague de froid a tué 75 personnes et touché plusieurs milliers de sinistrés), Banel Nicolita s'exprime en ce jour de Saint-Valentin dans le quotidien roumain Cancan.

"Je regarde la télévision tous les jours et je vois les problèmes dans le pays. Cela me brise le coeur quand je vois les sinistrés roumains lutter contre la neige. En ces temps difficiles, on devrait tous se réunir et donner un coup de main. J'espère que les personnes isolées arriveront à surmonter cette épreuve. Je parle tous les jours avec ma famille de Faurei. Dieu merci, tous mes proches sont en sécurité. En France, les nouvelles sont très bonnes, on vient de gagner un match important en championnat et nous voulons décrocher une place européenne."

Rennes ALEX térieur, c'est du solide : avec 6 victoires et 19 points obtenus, les Anto boys présentent le 2ème total de L1.

Si la menace est bien réelle, on peut néanmoins constater un mode "tout ou rien" dans la courbe de performance des Bretons : s'ils se sont imposés à 6 reprises en 12 déplacements, on constate qu'ils n'ont pas su marquer le moindre but lors de leurs 6 autres déplacements.

Et s'ils ont été capables de gagner à Lyon (2-1) ou Marseille (1-0) et d'humilier Sochaux (6-2) ou Dijon (5-1) ils se sont aussi piteusement ramassés à Ajaccio (0-1), à Nice (0-2) ou à Toulouse (0-1), et n'ont guère brillé récemment à Nancy (0-0).

Rennes, branché sur courant alternatif, est donc capable du meilleur comme du pire loin de ses bases. Difficile donc d'en retirer un quelconque enseignement.

On notera néanmoins avec plaisir que sur le plan du jeu comme des résultats, ce Rennes là n'a guère brillé en championnat lors de ses dernières sorties (défaite face à Marseille 1-2, nul à Nancy 0-0 et victoire contre Sochaux 1-0). 

Pas de doute, sur la forme du moment, il y aura match ce dimanche...

La Provence revient aujourd'hui sur les raisons qui ont conduit la FFF à délocaliser le 8ème de finale de coupe de France Bourg-Péronnas/OM de Sainté à Marseille.

On apprend ainsi que Bourg-Péronnas risquait de payer deux fois la location du stade (soit 160 000 euros) en cas de report quelques minutes avant le coup d'envoi. Les souffleurs ont brûlé 2 800 litres de fuel en 72 heures, mais ont réchauffé seulement une périphérie restreinte. Un croquis présenté a montré le gel de 75 % de la surface de jeu. "Il convient de se ranger au bon sens, explique Jean-Jacques Fradin, responsable du stade Geoffroy-Guichard à Saint-Etienne Métropole. La météo nous annonce de la neige pour mardi et mercredi. Si une fois que nous aurons débâché, il subsiste 10 à 15 centimètres de neige, que le public sera présent, nous sommes dans l'incapacité de jouer, ce sera terrible pour tout le monde. Le terrain est une chose mais nous devrons songer à la sécurité des gens en tribunes, aux abords du stade et nous n'aurons pas le personnel pour remédier à tous les problèmes."

Comme le rythme auquel ils progressent depuis trois mois (l'ASSE est 5ème du classement sur les 10 dernières journées, avec un match en moins).

Comme le classement d'Aubameyang au nombre de tirs depuis le début de saison (derrière Giroud, Nene et Gameiro, mais devant Gomis) et comme celui de Sako au nombre de centres (derrière Nene, Danic et Grougi).

Comme le classement final ? On en accepte l'augure évidemment...

Robert Herbin revient sur la victoire des Verts à Toulouse dans la dernière édition du Progrès.

"Ce que je veux souligner et que j’ai apprécié, c’est la solidarité dont les Verts ont fait preuve. Cette victoire n’a rien de miraculeux, loin de là, chez un adversaire qui souhaitait ardemment s’imposer. Les Toulousains ont été piégés sur un exploit, certes, mais cela fait partie du football. Ce comportement est très encourageant à condition bien évidemment de continuer sur cette voie. Juste avant, Nice qui manque souvent de rigueur, a tenu le PSG en échec en affichant une grande motivation, indispensable pour obtenir de bons résultats. Les Stéphanois possèdent d’autres arguments que les Niçois et en évoluant comme ils l’ont fait à Toulouse, ils peuvent, qui sait, décrocher une place qui leur permettrait de disputer une coupe d’Europe la saison prochaine."

Capitaine de l'équipe réserve de l'ASSE la saison dernière, Thibault Balp a sévèrement battu ses anciens coéquipiers ce week-end à Valence. A l'issue de ce match amical, il nous a livré son petit bilan de ses vertes années.

"Je garderai vraiment de bons souvenirs de mes deux ans et demi à Sainté. Il y avait une bonne ambiance au club, ça restera de belles années. Il y a certes la déception de n'avoir pas réussi à signer pro. Quand tu rejoins un centre de formation, tu as forcément l’ambition de passer pro. Ça n’a pas pu se faire mais c’est le football, c’est comme ça ! Quand je suis arrivé à l’Etrat l’été 2009, j’ai été blessé la première partie de saison mais ensuite j’ai beaucoup joué. Ma deuxième saison, j’ai également eu beaucoup de temps de jeu mais je me suis blessé assez sérieusement lors du dernier match à Marignane. Du coup, j’ai été absent des terrains pendant plusieurs mois, j’ai pu rejouer seulement en fin d’année dernière. Je tiens d’ailleurs à remercier l’ASSE de m’avoir prolongé d’une saison. Le club n’était pas obligé de le faire, c’était un beau geste. Comme j’avais toujours été réglo, le club m’a conservé une année pour m’aider à me rétablir. Avec le club, on s’était mis d’accord : dès que j’étais opérationnel, j’étais libre de chercher ailleurs. J’ai fait un essai à Bayonne qui était concluant mais le contrat qu’on me proposait ne me satisfaisait pas. Valence m’avait rencontré avant ma blessure et m’a proposé un projet sportif intéressant, c’est pour ça que j’ai signé là-bas.

Mes blessures ont entravé mon parcours à Sainté mais je dois reconnaître également qu’il y avait de la concurrence. Je suis parti de Sainté sans regrets, j’ai donné le maximum, j’ai fait ce que j’avais à faire. Ça a été une bonne expérience pour moi, j’ai évolué avec des garçons talentueux comme Jessim Mahaya. Il m’a beaucoup marqué. Avec son mental et son jeu, c’est quelqu’un qui mériterait selon moi de signer un contrat pro. J’ai eu la chance d’évoluer également avec Loris Néry que j’ai toujours trouvé très bon. Quant à Faouzi, il m’a beaucoup surpris depuis qu’il a signé pro. J’ai joué aussi un peu avec Jo, mais on savait qu’il était fort. Et puis à mon poste, y’a Kurt bien sûr. Y’a pas photo, c’est le plus fort. C’est la loi du sport, il faut l'accepter. C’est un phénomène. Là où je peux avoir un peu plus de regrets, c’est quand j’ai constaté que Pierrick a été un peu plus mis en avant par rapport à moi. Le fait que j’étais plus vieux a certainement joué. Le club a privilégié Pierrick, ce qui est compréhensible car il est plus jeune. Ils avaient plus d’années devant eux pour le faire travailler et progresser. Pierrick est un bon joueur mais je pense que ça va être dur pour lui de signer à Sainté. Mais à mon avis il peut facilement évoluer en National voire Ligue 2."

Maurice Vincent  a annoncé aujourd'hui dans un communiqué l’arrêt du chauffage de la pelouse du stade Geoffroy-Guichard.

"Nous sommes à l’heure actuelle dans une démarche de sport business, où les instances nationales et internationales font le choix d’essayer de jouer coûte que coûte, à l’aide de budgets faramineux pour tenir des calendriers trop serrés" déplore le président de Saint-Etienne Métropole. "A mon sens, les élus et les collectivités locales, parce qu’ils sont responsables de l’argent public et de l’intérêt général, n’ont pas à s’inscrire dans cette démarche. Il est indispensable que la raison et le sport reprennent le dessus au niveau national et international, en arrêtant des calendriers beaucoup moins denses."

Après s'être légitimement emporté avant-hier dans Le Progrès, Nanard est aujourd'hui apaisé. A la suite d'une réunion tenue ce lundi matin entre les dirigeants de Bourg-Péronnas et ceux de l'OM, la FFF a décidé que le 8ème de finale de la Coupe de France prévu entre les deux clubs mercredi aurait finalement lieu au stade Vélodrome. Cette décision est motivée par des risques de chutes de neige susceptibles de s'abattre sur Saint-Etienne d'ici mercredi.

Avant de défier la Hollande aves les Bleues (ce mercredi à Nîmes) puis les vilaines en Coupe de France (ce dimanche à Léon Nautin), Camille Catala a accordée une intéressante interview au site Football Mag. Extraits.

"Je n’ai débuté le football qu’à l’âge de 15 ans. Auparavant, j’ai fait beaucoup d’athlétisme et de tennis pour finalement ne jouer avec le ballon rond que dans la cour de récréation. Et quand j’ai trouvé un club avec une section féminine à côté de chez moi, j’ai tenté l’aventure sport collectif et j’ai accroché tout de suite (...)  Je jouais à la récupération. C’était un poste qui me convenait car, au début, je courais un peu partout donc ce poste de sentinelle me canalisait un peu au milieu de terrain. C’est ensuite, en équipe de France U17 et U19, puis à l’AS Saint-Etienne, que j’ai été plus portée vers l’avant.

Quand j’ai quitté mon premier club, je voulais passer mon baccalauréat scientifique et c’est l’AS Saint-Etienne qui m’a alors proposé la meilleure alternative pour cumuler la colocation, le football et les études. Aujourd’hui, je partage ma vie autour de ces trois axes. On s’entraîne le soir à 18h30, et le reste de la journée, c’est notre monde à nous, en dehors du foot (...) Je n’aspire pas à entrer dans le monde professionnel. Ce n’est pas une fin en soi ni même un objectif. Je suis très bien à Saint-Etienne, dans une structure et un encadrement qui me plaisent et, étant donné que nous ne sommes pas professionnelles et que seul l’Olympique Lyonnais propose cette situation contractuelle actuellement, je ne pense pas que le problème se posera à moi.

J’étais entrée en cours de jeu contre Israël pour ma première sélection. C’était une immense joie, j’ai passé dix jours formidables avec un groupe qui m’a beaucoup appris et apporté. J’avais envie d’y retourner et cette chance m’est offerte pour affronter les Pays-Bas, à Nîmes. Je veux savourer et m’enrichir et puis on verra bien par la suite (...) Les Jeux Olympiques, c’est THE événement mondial. J’ai envie d’y aller et je vais essayer de gagner ma place en équipe de France pour faire partie de l’aventure. Mais la route est encore longue, le groupe sort d’une formidable Coupe du monde en Allemagne l’été dernier, les filles vivent super bien ensemble. J’ai découvert des filles très simples, généreuses, souriantes, accueillantes."

Avec 18 points chopés en déplacement (50% de leur total), l'ASSE présente avec Montpellier le troisième total de la L1 derrière le PSG (22 points) et notre futur adversaire rennais (19 points).

Les Verts comptent désormais 5 victoires (à Bordeaux, Evian, Nice, Dijon, Toulouse)  pour 3 nuls (à Marseille, Rennes et Brest) et 4 défaites (à Sochaux, Lorient, Lyon et Lille).

C'est ce qu'on appelle se faire rattraper par la patrouille: alors que son premier carton jaune datait de 3 mois (lors du match à Nice de la 14e journée), Faouzi Ghoulam n'avait pas été averti jusqu'aux deux derniers matches (Lille et Toulouse), qui portent son total à 3 cartons jaunes récoltés en pile 10 matches.

De fait, il sera suspendu face à Lorient en match reporté de la 22e journée. L'ironie du sort étant qu'il était à la base qualifié pour ce match et que s'il n'avait alors encaissé aucun carton, il aurait été blanchi au soir du match à Lille...

Le tableau d'ozzy récapitulant les cartons :

quelques petites explications:
- en jaune avec une croix, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en hachuré, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- en rouge, les joueurs insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

S'il est l'entraîneur à la longévité la plus grande à la tête du club depuis le retour en L1 en 2004 (81 matchs de championnat, contre 76 pour Baup), Christophe Galtier présente aussi le meilleur ratio en nombre de points pris par match depuis sa prise de fonction un soir de température sibérienne contre Marseille.

Avec 1,36 point par match, il devance Roussey (1,33), Baup (1,32), Hasek (1,29) et Perrin (1,07).

Cette saison, il carbure à l'impressionnante moyenne d'1,64 point par match (contre 1,29 sur l'ensemble de la saison dernière).

Par ailleurs, avec 36 points en 22 matchs, l'ASSE affiche toujours son meilleur bilan des 30 dernières années juste devant les millésimes 2007 et 2011 (35 points). Pour que le rêve se prolonge, on signe où ?

La Zambie a remporté la CAN ce soir en battant en finale la Côte d'Ivoire de Maestro et Chico (tous deux titulaires) à l'issue d'un match nul et vierge ponctuée d'une terrible séance de tirs au but (8-7).

Entré en jeu à la 63ème minute à la place de Salomon Kalou, Max Gradel a été très en verve sur son côté gauche. Après le péno raté par Didier Drogba à la 70ème, le numéro 9 de l'ASSE a eu la balle de match à la 88ème minute mais il a trop croisé sa frappe. Bien tirés, ses quatre corners n'ont rien donné. "Mad Max" a réussi avec beaucoup de sang froid son tir au but contrairement à Kolo Touré et Gervinho.

En pleurs à l'issue de la rencontre, Max Gradel aura l'occasion de retrouver le sourire avec les Verts. Dès samedi prochain en marquant le but victorieux contre Rennes ?

Il y a une semaine il pleurait, ce soir il rigole ! Le numéro 7 des Verts a claqué d'une frappe magnifique son 7ème pion depuis le début de la saison de L1. L'ASSE remonte à la 7ème place du championnat avec un match en retard.

Passeur décisif sur le troisième but de Catane, Gonzalo Bergessio a claqué cet après-midi lors de la 23ème journée de Série A son cinquième pion de la saison contre un adversaire qui lui réussit. C'est contre cette même équipe du Genoa que Lavandino avait marqué son premier but sous ses nouvelles couleurs après sa longue période de disette à l'ASSE.

Dans sa dernière édition, Ouest-France révèle que Laurent Huard a dû être opéré cette semaine à deux reprises. Mardi, il a été hospitalisé en raison d'un problème cardiaque. Opéré, il a été maintenu dans un coma artificiel pendant quarante-huit heures. Jeudi, une nouvelle intervention chirurgicale a été nécessaire. Le quotidien précise que "les nouvelles semblent rassurantes."

Pour rappel, l'actuel entraîneur de l'équipe réserve du Stade Rennais avait dû arrêter sa carrière de joueur en 2002 lorsqu'il avait été victime à Sainté d'une dysplasie arythmogène du ventricule droit (cf deuxième volet de l'entretien qu'il nous avait accordé en avril 2010).

Prompt rétablissement Laurent, on est de tout coeur avec toi !

Après avoir raté son rendez-vous avec la Vieille Dame en août 2010, Yohan Benalouane s'est encore distingué lors du dernier mercatal hivernal en snobant l'AJA avant de foirer son transfert à Parme. Dans France Soir, l'ancien défenseur stéphanois revient aujourd'hui sur ce nouvel imbroglio et fait le bilan de son expérience italienne.

"Avec l'AJA, tout était calé. Je me suis déplacé au club un jour avant de signer mon contrat. Sur place, on m'a expliqué le projet. Le matin, j'ai passé ma visite médicale. L'après-midi, je devais signer... Mais à la pause déjeuner, j'ai appris que Parme m'offrait également un contrat... J'ai dû faire un choix difficile : retourner en L1 ou tenter ma chance avec Parme dans un championnat italien que j'aime beaucoup. J'ai privilégié l'Italie. Ce n'était pas un choix évident à faire. Et puis, de retour en Italie, Cesena, mon club actuel, a bloqué le dossier.

J'ai appris beaucoup de choses en Série A. J'ai progressé sur le plan tactique. En Italie, les entraînements sont plus poussés qu'en France, plus réfléchis... (Il se reprend) Le mot est peut-être un peu fort. Disons qu'ils sont plus exigeants physiquement. On fait beaucoup de physique, beaucoup de vidéos. En deux ans, je pense aussi avoir gagné en personnalité. J'ai découvert la Ligue 1 à 20 ans. J'en ai 24 aujourd'hui. Je suis plus mûr. Je suis devenu une bonne personne.

J'étais venu en Italie pour progresser et cela a été le cas. La culture italienne défensive t'oblige à jouer plus réfléchi et à penser différemment. Dans un match de Serie A, il faut penser avant d'agir. Au début, c'est sûr, ce n'est pas évident de s'imposer quand tu es un étranger. J'ai eu du mal à m'y faire. Maintenant que je maîtrise la langue, je me sens plus à l'aise.

Pour la suite de la saison, mon objectif est de jouer davantage. La première année, j'ai disputé une vingtaine de matches. Pour une première année, c'est bien : il faut savoir qu'en Italie, à 24 ans, tu es encore jeune ! Les carrières s'étendent. Pour un jeune, s'imposer là-bas est compliqué. En novembre, j'ai eu la chance de marquer contre Gubbio en Coupe. J'ai besoin de continuité pour aider l'équipe à s'en sortir. Ensuite... On verra en fin de saison.

Je garde de très bons souvenirs de la Ligue 1. Je n'ai pas de regrets d'être parti. C'était une expérience à saisir. J'espère y revenir un jour. A Saint-Etienne, ma famille n'était qu'à deux heures de route. Là, c'est un peu plus loin... J'essaye de rentrer de temps en temps."

Dans sa dernière édition, la Pravda a chosi de faire un focus sur Kurt Zouma, qui devrait fêter ce soir sa 10ème titularisation en équipe première (la 8ème en L1). Extraits. 

"Le lycée l'épuisait

Même s'il a déjà un métier, ses parents tiennent à ce qu'il passe son bac, et lui à le décrocher en juin. Levé à 6h30 pour aller au lycée, il arrivait à l'entraînement en courant. Puis, il repartait étudier; le bus de ramassage scolaire le ramenant au centre de l'Etrat, où il loge, tard le soir. Mais Galtier s'est rendu compte que ses cadences infernales le conduisaient à dormir moins que les autres. Or, malgré un gabarit déjà imposant (1m87, 85 kg), ce Lyonnais de naissance n'a pas terminé sa croissance. Après avoir détecté chez lui des signes inquiétants de fatigue alors que l'entraîneur lui accordait déjà un jour de récupération de plus que les autres, ses dirigeants ont décidé qu'il n'irait plus au lycée. Depuis quelques semaines, c'est le lycée qui vient vers lui. Des professeurs se rendent à l'Etrat pour lui donner quinze heures de cours par semaine. Il s'évade aussi deux fois par jour de son nouveau monde d'adultes en retrouvant d'autres ados au réfectoire du centre de formation, où il continue à venir prendre tout ses repas.

 Une histoire de famille

S'il est le plus précoce en L1, Kurt n'est pas le seul Zouma à jouer au football. Trois de ses cinq autres frères sont aussi défenseurs : Woody (20 ans) évolue à Lyon-Duchère (CFA) après avoir été formé à Auxerre. Lionel (18 ans, 4 matches de L1) est à Sochaux. Yoan (13 ans) a rejoint les équipes de jeunes de l'OL. Enfin, les deux petits derniers, Guylian et Aymeric, font leurs premiers pas au FC Vaulx-en-Velin, dans la banlieue de Lyon."

L'IFFHS (International Federation of Football History & Statistics) vient de mettre à jour  son classement mondial des clubs établi selon les résultats continentaux et nationaux obtenus lors des douze derniers mois. 

Tandis que le Velez Sarsfield d'Augusto Fernandez est sur le podium derrière le Barça et le Real, l'ASSE occupe la 271ème place ex aequo avec le Werder de Brême, nos "amis" girondins et d'autres cadors du foot mondial : le FC Oţelul Galaţile (Roumanie), le Videoton FC Székesféhervár (Hongrie), le SK Liepajas Metalurgs (Lettonie),  le FC Pakhtakor Tashkent (Ouzbékistan), le Real Salt Lake (Etats-Unis), le Sriwijaya FC Palembang (Indonésie).

Laurent Batlles a évoqué sa situation lors d'un entretien publié hier sur le site de la FIFA.

"Ça se passe très bien. Je savais en début de saison, pour en avoir parlé avec le coach, que ça allait se passer comme ça, en jouant moins. Moi, je suis davantage là pour essayer de passer le relais, d'apporter et de montrer l'exemple lorsque je joue. Je ne dis pas que lorsque l'on est compétiteur, ce n'est pas dérangeant de ne pas jouer, mais à un certain moment, il faut savoir passer le relais. C'est ce que je m'apprête à faire. Aujourd'hui, je joue avec Kurt Zouma dont je pourrais presque être le père. C'est bien, ça montre que j'ai duré dans le football."

Les supporters qui braveront le froid pour voir les Verts défier le Tef ce soir pourront arriver en retard.  Selon une statistique de l'agence d'informations sportives Opta relayée par Eurosport, le Stadium est en effet la seule enceinte à ne pas avoir vu le moindre but lors du premier quart d’heure de jeu en L1 cette saison.

Invaincus depuis quatre mois et restant sur une impressionnante série de dix victoires en championnat, les U17 de l'ASSE ont été battus 2-0 par Le Puy aujourd'hui lors d'un match amical qui s'est déroulé sur le terrain synthétique enneigé de l'Etrat. Concédant un but par mi-temps, les Verts ont perdu contre le cours de jeu face à une équipe ponote plus motivée.

La compo : Kacou - Miracle, Cabaton, Dekoké, Boumali - Desgats, Vandamme, Kisela, Bamba, Saint-Louis - Valente. Sont entrés en jeu : Belkorchia, Micoud, Goncalves, Gattier.

Galette a retenu un groupe de 19 joueurs pour le déplacement à Toulouse : Ruffier, Janot - Ebondo, Marchal, Zouma, Mignot, Brison, Ghoulam - Clément, Diomandé, Guilavogui, Lemoine, Batlles, Nicolita, Sako - Aubameyang, Ravet, Kitambala, Mayi.

Privée de match officiel pour le second week-end consécutif, l'équipe réserve de l'ASSE a été écrasée 4-0 par l'AS Valence à la mi-journée sur le terrain synthétique du stade Briffaut. Les Verts ont pris une avalanche de buts (deux par mi-temps), l'un d'entre eux étant l'oeuvre d'un certain Mathias Degache. Thibault Balp et Julien Gensel ont également participé à ce match amical.

La compo : Coulibaly (Sanou, 46') - Andreu (Chausse, 46'), Cros, Chapuis, Néry - Garric, Sagna, Bulut (Sebaihi, 65'), Mahaya - Bojang, Aleksic.

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Il n'y a pas grand chose à dire. Il faisait extrêmement froid, il y avait un vent glacial. On a vu une équipe qui avait envie battre une équipe qui avait moins envie. Notre première mi-temps a été catastrophique à tous les niveaux. On a réagi en seconde période, on aurait sans doute mérité de revenir au score car on a eu plusieurs situations favorables. On s'est fait prendre en contre deux fois dans le dernier quart d'heure car on essayait de marquer. Au-delà du score, c'était important de pouvoir jouer. Depuis 15 jours, on s'entraîne sur du synthétique réduit. C'est bien de rejouer sur un grand terrain, de faire de grandes courses."

Avant de retrouver le Chaudron le dimanche 19 février à 17h00 lors de la 24ème journée de L1, Frédéric Antonetti s'est confié dans Le Mensuel de Rennes.

"Notre plus grande bataille est d’arriver tout le temps avec la motivation suffisante, c’est-à-dire de la concentration, de l’agressivité et de l’application. Il faut faire preuve de caractère, cela signifie qu’on fait tout ce qu’il faut au bon moment. La culture du résultat esiste dans les institutions du football dont l’histoire a commencé après guerre. Elles ont beaucoup d’avance. Le Stade rennais est un club de première division mais n’a pas cette histoire qui implique qu’on veuille un résultat tout le temps, tout le temps ! Quand j’ai entraîné Saint-Étienne, il y avait ça même si nous étions 17^es en D2. Tout le monde avait cet esprit, le public et les médias aussi. Ici, il faut l’inculquer."

Comme le rapporte le blog En pleine lucarne, les caméras du Canal Football Club étaient présentes cette semaine à Saint-Etienne, dans les coulisses de la préparation du match contre Toulouse. Le reportage sera diffusé dimanche soir avant le match TFC-ASSE.