Avant de chasser le Lyon, Sainté va devoir dompter les Lionceaux dès ce soir, à l'heure où Fauve Hautot dansera avec les stars. Messieurs, pour convaincre Madame de mater avec vous le match des Verts à Sochaux, montrez-vous (jean-marc) généreux ! Et pour réussir vos négos, souvenez-vous que le derby aura lieu dimanche soir...

Impressionné par Sainté, l'entraîneur sochalien Hervé Renard aborde la réception des Verts avec humilité, comme l'attestent ses déclarations relayées par L'Est Républicain.

"Ce troisième match de la semaine sera le plus dur par la valeur de l’adversaire. Des trois équipes affrontées, c’est la plus redoutable. Saint-Étienne nous est supérieur. Il faudra se surpasser. Je suis admiratif du travail effectué par Christophe Galtier. Saint-Etienne a un effectif complet avec l'un des meilleurs gardiens français, une charnière puissante, des travailleurs de l'ombre au milieu et des recrues offensives talentueuses comme Corgnet ou Hamouma. Les Verts affrontent le 19ème de L1. Je ne pense pas que ce soit de nature à les effrayer. C’est un match passionnant à domicile contre une équipe qui a fait un match exceptionnel face au PSG. Au niveau tactique, c’était proche de la perfection jusqu’à l’expulsion de Lemoine. J’espère qu’il y aura du monde demain au stade et qu’on sera capable de donner une belle réplique. Il ne faut pas regarder le match des Verts face au PSG. Sinon, on finit avec des maux de tête. Mais le foot c’est une remise en question chaque semaine. C’est ce qui fait son charme !"

En match d'ouverture de la 11ème journée de Bundesliga, Aubame a claqué hier son 7ème pion de la saison. Vingt minutes après son entrée en jeu, l'ancien numéro 7 de l'ASSE a en effet marqué d'un subtil enchaînement contrôle/lob croisé le sixième et dernier but de l'écrasante victoire (6-1) de Dortmund contre Stuttgart. PEA en profite pour remonter à la deuxième place du classement des buteurs, derrière son coéquipier Robert Lewandowski.

Ayant retrouvé une place de titulaire lors du dernier match des Verts contre son ancien club, Jérémy Clément explique dans Le Progrès du jour comment il a vécu sa mise au banc.

"Le coach a dit que j'avais besoin d’une coupure. C’est vrai. Je suis revenu assez vite après ma blessure. Je n’avais pas suffisamment coupé sur le plan physique comme mental. Le fait de moins jouer m’a permis de bien souffler, de bien récupérer. De bien travailler aussi. Autant je fais la tronche lorsque je joue peu, autant là c’était bien venu. Le coach a également dit que j'avais besoin d’être titillé ? Peut-être. On a parfois besoin d’être piqué. Franchement, cela m’a fait du bien. Il ne faut pas avoir de doutes. Je revenais après une longue absence. Le plus important est de s’entraîner, de retrouver les bases, de se faire plaisir. Après tout rentre dans l’ordre. Quand je joue moins, je suis un peu fâché. Je suis là pour jouer non ?"

Alors qu'ils n'ont encaissé que trois buts dans la première demi-heure de leurs matches, les Verts ont pris dix de leurs quinze pions à partir de l'heure de jeu, dont sept dans le dernier quart d'heure. Dans la Pravda du jour, Christophe Galtier commente les pénibles fins de match de ses protégés. Extraits.

"Je ne pense pas qu'un arbitre vole une équipe. Il peut se tromper ou avoir une interprétation différente de celle des techniciens. Cette mauvaise série signifie que nous en aurons bientôt une favorable ou, plutôt, juste. Notre défense n'a pas changé et on prend deux fois plus de buts. Ce n'est pas un problème d'hommes mais de collectif. Il faut faire preuve de sang-froid, savoir gagner des touches et des coups francs, défendre intelligemment pour que nos dégagements soient des relances. Le problème n'est pas physique mais bien mental. A ce moment du match, il faut davantage jouer avec la tête qu'avec les pieds. Comme ça peut commencer à marquer les esprits des joueurs, il va falloir combattre ça."

Lanterne rouge du championnat avec le VAFC, Loris Néry a retrouvé une place de titulaire depuis que Daniel Sanchez a été remplacé par Ariel Jacobs. Avant de disputer demain à Ajaccio un match important pour le maintien, l'ancien défenseur stéphanois revient aujourd'hui sur ses vertes années dans La Voix du Nord.

"Une passe compliquée comme celle qu’on traverse actuellement, j’avais connu ça comme supporter de Saint-Etienne mais je n’avais encore jamais vécu ça de l’intérieur. On va tout faire pour remonter la pente, on va s’accrocher. Avec le changement d’entraîneur, on se retrouve tous sur un pied d’égalité au sein du groupe, à nous de faire nos preuves sur le terrain. Ça a redistribué les cartes, et parfois, ce n’est pas plus mal. C’est par la concurrence qu’on s’en sortira.

Sainté, c’est ma ville natale, là où j’ai toujours vécu, où j’ai fait toute ma formation, où j’ai signé mon premier contrat pro, où j’ai débuté en Ligue 1… C’est tout le début de ma carrière, va-t-on dire. Dès que j’ai été en âge de jouer au foot, à 5-6 ans je crois, j’ai pris une licence à l’ASSE. Après, vers 10 ou 11 ans, je suis parti à Andrézieux parce que j’avais besoin d’aller voir ailleurs. L’entraîneur avait fait savoir qu’il ne comptait pas sur moi. Ensuite, Saint-Etienne m’a rappelé pour que j’évolue sous ses couleurs en moins de 13 ans. À Andrézieux, j’ai été surclassé deux ans en moins de 13, on évoluait à un très bon niveau, en Honneur régionale, on jouait contre Saint-Etienne, Lyon… Je n’ai pas perdu mon temps là-bas, au contraire ; ça m’a aidé à sortir du contexte professionnel. Saint-Etienne, c’est la meilleure équipe de la région, tu es pratiquement sûr de gagner tous les matches hormis les derbies contre Lyon.

J’ai toujours voulu devenir professionnel. Depuis le jour où je suis allé voir un match avec mon père, à Geoffroy-Guichard, du temps d’Aloisio, Alex… Je n’ai jamais dévié de cette trajectoire. J’ai pratiquement toujours été surclassé, je faisais six mois dans ma catégorie, puis j’allais au-dessus. À l’époque, je jouais dans l’axe, c’était autre chose. J’étais tout le temps capitaine. Ça s’est bien passé jusqu’en CFA où on m’a changé de poste, on considérait que j’étais trop petit pour que ça passe au haut niveau. Je n’avais jamais eu de grosse difficulté en défense centrale, j’ai un bon jeu de tête. Mentalement, j’en ai pris un coup. Je n’avais pas trop de repères sur le côté, il m’a fallu une petite année pour me familiariser. Au poste de latéral, je me sentais peut-être un peu moins important qu’en charnière centrale. Mais j’ai passé ce cap, j’ai beaucoup travaillé. Ça m’a permis d’intégrer le groupe pro et de signer mon premier contrat pro. Mes débuts, je les ai faits en coupe contre Bordeaux, on avait gagné 2-0. En championnat, ils m’avaient aligné contre Caen, on avait fait match nul. Ce sont forcément des souvenirs qui marquent.

Malgré tout, je suis parti, parce que j’avais un différend avec les dirigeants de Saint-Etienne. J’étais en manque de temps de jeu, et à mon âge, jouer c’est ce qui prime. Dès lors que Saint-Etienne avait fait le choix de me mettre en CFA, le mieux, pour moi, c’était de partir. Je voulais prolonger mon contrat, nous n’étions pas d’accord sur la durée et sur d’autres petits détails… Ça a été très difficile pour ma famille et moi. Mon objectif, ça a toujours été de m’imposer dans mon club de cœur, dans ma ville… À Valenciennes, tout le monde a été très bien avec moi, que ce soit le président, Pierre Wantiez ou Patrick Cognasse. Ils sont venus me voir jouer en CFA, ils m’ont dit de ne pas paniquer, qu’ils comptaient sur moi. Valenciennes, ça ressemble beaucoup à Saint-Etienne, ce sont deux villes minières, les gens y sont très chaleureux, ils vivent vraiment pour le club. Ici, j’ai retrouvé du temps de jeu, j’ai pu regoûter à l’équipe de France espoirs la saison dernière."

Galette a divulgué un groupe sans surprise pour museler les Lionceaux demain soir à Bonal. Comme prévu, Jonathan Brison fait son retour tandis que Fabien Lemoine purge son premier match de suspension.

Ruffier, Moulin – Clerc, Perrin, Bayal, Zouma, Ghoulam, Brison – Clément, Diomandé, Cohade, Corgnet – Hamouma, Tabanou, Mollo, Gradel, Brandao, Erding.

Très sollicités depuis le début de saison, les deux meilleurs réalisateurs sochaliens Cédric Bakambu (4 pions) et Roy Contout (3 buts) ont joué 120 minutes il y a trois jours en Coupe de la Ligue. 

Dans L'Est Républicain, Hervé Renard considère que le premier, aligné seul en pointe contre Montpellier, aura repris des forces pour battre Stéphane Ruffier. "C’est un garçon solide, il a 22 ans. À cet âge, on peut récupérer en 48 h. Il a fini épuisé mais ça va aller. Là, ça va être totale récupération, les soins. Contre Saint-Etienne, on lui demandera juste de faire une bonne heure à 100 %, de marquer un but ou deux. Et puis après on pourra le remplacer."

Le second reconnaît que le match de mercredi va laisser des traces. "On est mort, franchement. On a tout donné. Plusieurs joueurs ont eu des crampes. Le coach l’a dit dès le retour au vestiaire. Le mot d’ordre va être la récupération." Reste à savoir si les bains à 9°C qu'ont pris les Lionceaux pour éliminer les toxines leur permettront de griffer Sainté à Bonal !

Ayant remporté 7 des 8 matches qu'il a joués dans les compétitions nationales depuis le début de saison, Banel Nicolita a été présélectionné pour affronter la Grèce - comme il l'espérait - lors des barrages de la Coupe du Monde. Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2014, le milieu de terrain des Canaris a évoqué son avenir dans un entretien publié aujourd'hui par le site roumain Ring. 

"Je suis actuellement en prêt, je dois rencontrer les dirigeants nantais en décembre. On verra s'ils me proposent un contrat. Comme je suis libre à la fin de saison, j'aurai peut-être des opportunités de rejoindre la Premier League, un championnat qui m'attire. Mais ce n'est pas d'actualité. Pour l'instant, je me focalise sur Nantes, je veux m'imposer dans cette équipe. Comme j'ai été blessé, je suis actuellement à 80% de mon potentiel."

Chargé de coordonner l'organisation de la prochaine Coupe du Monde, le ministre des Sports du Brésil Aldo Rebelo se rendra jeudi prochain à Geoffroy-Guichard pour y visiter un exemple de stade rénové dans le cadre de l’Euro 2016.  Le Parisien précise que cette visite s’effectuera dans le cadre du plan Sport à l’export, un programme chargé de structurer et de promouvoir l’offre française dans les grands événements sportifs. 

C'est pas pour être vache, mais il se pourrait que du côté de Montbéliard, Ruffier et Pouplin ramassent du ballon dans leurs filets. La Ligue (qu'on adule, oh oui) remarque que les supporters de Sochaux et Sainté sont ceux qui ont vu le plus de buts depuis le début de saison : 32 pour chaque club !

Heureusement, la répartition entre buts marqués et encaissés n'est pas la même. Là où les Verts affichent la meilleure attaque du championnat des non-milliardaires (17 buts marqués), Sochaux occupe la place de lanterne rouge du classement des défenses (22 buts pris, deux par match en moyenne...). Si ces tendances pouvaient s'affirmer samedi, ce serait parfait, n'est-ce pas ?

Victorieuse 1-0 hier soir contre le Chievo Vérone, la Roma a enchaîné un dixième succès en autant de journées ! La formation entraînée par les anciens Verts Rudi Garcia et Claude Fichaux bat ainsi le record de la Serie A atteint par la Juve lors de la saison 2005-2006. Comme le souligne Orange Sports, seul un club a fait aussi bien à l'échelle européenne : Manchester United, lors de la saison 1985-1986. 

"C'est une série fantastique mais nous n'avons pas le temps d'en profiter. Nous avons un jour de moins de récupération que le Torino avant notre rencontre de dimanche. Chaque minute est importante pour récupérer et se préparer", a sobrement commenté l'ancien entraîneur de l'ASSE devant la caméra de Sky Sport Italia.

Selon la dernière édition de L'Est Républicain, le cycliste Arthur Vichot donnera le coup d'envoi du match Sochaux-Sainté demain soir à 20h00. Né à Colombier-Fontaine (à 15 bornes du stade Bonal), l'ancien membre du CR4C Roanne a été sacré champion de France en juin dernier à Lannilis (Finistère).

S'il n'a pas fait partie de la délégation reçue hier à l'Elysée par le Président de la République, Bernard Caïazzo poursuit son combat contre la taxe à 75% dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"La décision de maintenir cette taxe ne me surprend pas, je savais qu’on était dans une démarche politique, dogmatique et pas logique. On ne cherche pas à savoir si c’est juste ou non. Il n’y a aucun esprit d’ouverture. Mais on imaginait quand même une certaine compréhension. Cela va coûter à l’ASSE entre 1,5 et 2 millions par saison. On devait prendre un joueur au mercato d’hiver, on ne le fera pas et nos investissements prévus seront moindres. Ndinga qu’on voulait c’était 700 000 euros sur la saison. Les clubs sont des entreprises à but non lucratif. On cherche simplement à équilibrer nos comptes (...) Le transfert de Josuha doit servir à équilibrer les comptes de la saison. Le club perd 6 millions par an. Sept ou huit joueurs sont concernés par cette taxe à l'ASSE. Si on finit 10e, on ne donnera pas grand-chose, 5e, ce sera 1,7 million. Lyon est avantagé dans l’affaire. On est parmi les plus spoliés. Les plus petits ne paient rien et les plus riches sont avantagés (...) Nous, on est au milieu et comme souvent en matière fiscale, c’est la classe moyenne qui est la plus touchée."

Le 20h00 de France 2 a consacré ce soir un reportage sur les répercussions de la taxe des 75% sur l'ASSE, "équipe populaire, PME de 160 salariés, dont deux joueurs gagnent plus d'un million d'euros par an". On y voit Roland Romeyer saluer David Combreas (rédacteur du site officiel) avant de mettre une tape amicale sur la tête de Philippe Lyonnet (responsable de la com), qu'il chambre sur son gros salaire. 

Roro dénonce ensuite les effets pervers de cette taxe : "Je vais dire un truc absurde, mais demain je vais demander à Christophe Galtier de ne pas gagner de matches, de manière à rester dans la deuxième partie du championnat, comme ça les joueurs n'auront pas de distribution de primes et on n'aura pas de taxe à payer. S 'il faut payer cette taxe, ben on la paiera. Mais pour la payer, on va vendre un joueur de plus."

Le reportage est à (re)voir ici (à compter de 08:25)

Faouzi Ghoulam a brièvement commenté pour Sky Sports les rumeurs mercatiques l'envoyant au Milan AC ou à Manchester United cet hiver.

"Je souhaite terminer la saison à l'ASSE maintenant car j'ai vécu des moments très difficiles cet été avec l'affaire du Torino. Ceci étant, les choses vont vite dans le football et on ne sait jamais de quoi l'avenir est fait. C'est toujours flatteur d'être suivi par des gros clubs comme Manchester United mais je ne veux pas rêver. La réalité, c'est que je veux me donner à 100% pour Saint-Etienne, on verra ce qui se passera ensuite."

Victorieuse 4-0 avant-hier contre la Serbie, l'équipe de France U16 a battu les Pays-Bas 2-1 ce soir à Thiais, le sélectionneur. Jean-Claude Giuntini ayant décidé de faire tourner pour ce deuxième match du Tournoi du Val-de-Marne, Arnaud Nordin est entré en jeu à la 65ème minute tandis qu'Anthony Maisonnial est resté sur le banc. Alors que ce dernier avait gardé sa carge inviolée, l'autre gardien des p'tits Bleus a encaissé un pion dès la 1ère minute de jeu sur un péno qu'il a concédé pour avoir mal lu le ballon. Les Français joueront leur troisième et dernier match samedi à Bonneuil-sur-Marne contre la Belgique. 

Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2014, le troisième gardien Baptiste Valette (21 ans) espère prolonger son aventure en vert, comme il l'explique aujourd'hui sur le site Foot Hérault.

"Je n'ai pas été prolongé à Montpellier. Dans ces cas là, on commence à douter, à se poser des questions. J'ai été contacté par quelques clubs de CFA ou de National. J'ai fait quelques essais mais du jour au lendemain, tout s'est accéléré avec Saint Etienne. On m'a appelé et je n'ai pas pu dire non. Quand un club comme l'ASSE s'intéresse à toi, c'est magnifique. J'ai passé toute ma carrière et toute ma vie près de Montpellier, c'est clair que je me suis posé des questions. Mais dans le monde du football, on sait qu'on peut être amené à aller loin. Et puis j'ai fait un essai au Poiré-sur-Vie par exemple, donc partir à Saint-Etienne, ce n'est pas le bout du monde. Si ma famille ou mes amis veulent me voir, ils peuvent le faire facilement.

J'ai été super bien accueilli. Depuis quatre mois que je suis quotidiennement avec l'équipe, je ressens une vraie bonne ambiance. C'est clair que progresser auprès d'un garçon comme Stéphane Ruffier, c'est super. Avec Fabrice Grange, qui est un entraîneur de très haut niveau, Jessy Moulin, Stéphane et moi, il y a une vraie complicité. Je suis un jeune gardien et j'ai encore beaucoup de progrès à faire. Ils sont là pour me conseiller, et m'aider dans ma progression. Le coach Galtier est également un vrai plus dans mon évolution. J'espère que je vais m'imposer à Saint Etienne et rapidement prolonger. Je me régale dans ce club. Ça passera par de bonnes performances et de bons résultats avec la réserve en CFA2. J'espère qu'on va réussir, et que je vais pouvoir rester longtemps ici." 

Dans la lignée de son interview  publiée dans le magazine Surface en janvier 2010, Eric Naulleau revient sur ses vertes amours sur le site du Journal du Dimanche. Extraits.

"Quand Dominique Rocheteau a marqué le but de la qualifiaction contre Kiev, j’ai eu la sensation de vivre un moment d’histoire dont on allait parler pendant longtemps. En revoyant ce match chez un ami, j’ai été projeté dans le passé, ça m’a beaucoup troublé. Dans les années 70, alors que l’équipe nationale prenait défaite sur défaite, il y a eu soudain le miracle Saint-Etienne, spécialiste des retournements de situations, avec des types qui se défoncent sur le terrain. C’était très romanesque. Quand on voit cela et qu’on a 15 ans, c’est la folie ! Et puis, les footeux de l’époque nous ressemblaient, comme Rocheteau et sa dégaine de rocker, ses cheveux mi-longs… On vibrait, il valait vraiment mieux, pour la musique et le rock, avoir 15 ans en 1976 plutôt qu’en 2013 !  L’élimination de Saint-Etienne contre Liverpool, c’était un deuil total."

Dimanche, Coco n'est pas entré en jeu contre le PSG. Il s'agit d'un évènement : depuis qu'il a signé à l'ASSE à l'été 2012, il s'agit du premier match auquel Renaud Cohade n'a pas participé. Il avait en effet jusqu'alors foulé la pelouse lors des 48 matches de championnat et des 13 matches de coupe (C3 comprise) disputés par les Verts depuis 15 mois !

On peut faire dire aux stats un peu ce qu'on veut, et il faut savoir les manier avec prudence. Néanmoins, on peut toujours essayer d'y trouver des indices.

Par exemple, à partir des stats LFP, si l'on s'intéresse au ratio ballons perdus/ballons joués par les ailiers de l'ASSE depuis le début de saison, on repère une certaine homogénéité quels que soient les adversaires, les temps de jeu, les scénarios, les styles de joueurs, etc. Sissoko (30%), Mollo (36%), Tabanou (37%) et Allan Saint-Maximin (41%) sont dans des eaux comparables ; Hamouma, lui, affiche 40% de ballons perdus, mais en ayant joué un temps significatif en pointe de l'attaque.

En revanche, Max-Alain Gradel se démarque très nettement du peloton, avec un taux de perte de balles de 57%. MAG, adepte d'un jeu plus risqué, et donc plus générateur de déchets ? En difficulté dans la conservation et la distribution du ballon ? Un peu des deux ? On verra si l'accroissement de son temps de jeu dans les semaines à venir confirmera ou non cette tendance.

Sorti sur blessure suite à un choc avec Giorgio Chellini lors du Juventus-Catane (4-0) de la dernière journée de série A, Gonzalo Bergessio s'est fracturé le péroné gauche selon le site officiel du club sicilien. 

Comme l'ont évoqué de nombreux médias (Canal+ en particulier, dans les Spécialistes), Galette a la recette pour contrarier le QSG. Le Parisien l'a interrogé sur cette fameuse recette. Entre autres ingrédients, Galette a mis un mot, dans sa causerie de 4 minutes : « J’ai inscrit sur un tableau le mot Exploit et sa définition : Dépasser les limites de l’ordinaire. Pour réaliser un exploit, il faut commencer par y croire. Mais je n’ai pas parlé de motivation. Sinon, on tombe dans l’excitation et cela fait déjouer. »

Pour le prochain derby, proposons la définition suivante : action par laquelle une personne offensée, outragée ou lésée, inflige en retour et par ressentiment un mal à l'offenseur afin de le punir. Galette trouvera-t-il le mot ?

A l'antenne de RMC, le champion du monde de slalom (en 2011) Jean-Baptiste Grange a expliqué hier après-midi pourquoi il avait une affection particulière pour l'ASSE.

"Mon père a toujours supporté les Verts. Il était présent à Glasgow en 1976 pour la finale de la Coupe d’Europe. C’est un club populaire dans la région [le skieur est né à Saint-Jean-de-Maurienne] et qui a marqué l’histoire du foot. Et j’ai pas mal d’amis qui sont supporters de ce club. Ça créé forcément des liens."

Mi-Caliméro, mi-Coué, Jean-Michel Aulas commente la mauvaise passe de son équipe dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Je constate que la situation s’est dégradée après trois journées de Ligue 1. A cause de ce calendrier détestable, et je ne pointe pas seulement le match à Evian le samedi à 14 h qui suivait celui à la Real Sociedad le mercredi soir. Aucun club français n’a jamais subi cela. Ce n’est pas une excuse, mais une explication. Le deuxième point, c’est les blessures. On a joué neuf matches dans cet enchaînement avec, entre six et neuf absents, dont pas mal de titulaires, et souvent dans le secteur défensif. Alors, oui c’est vilain d’être 14ème, mais combien a-t-on de points d’écart avec le 4ème, Nantes ? 7 points. Il n’y a rien de rédhibitoire.

Le matin quand je me lève, je regarde le nombre de points du 3ème, et le soir quand je me couche, je regarde le nombre de points des relégables. Mais je n’ai pas le vertige. Cela nous est déjà arrivé d’avoir des difficultés. On les a identifiées et c’est toujours reparti. Depuis vingt-cinq ans, on répond toujours présent. A l’instant T on est dans une situation qui n’est pas bonne, mais on va se redresser pour être dans les quatre premiers à la fin de la saison. On est premier ex aequo en Ligue Europa et on va se qualifier, parce que c’est fondamental d’aller loin. Le vainqueur de la Ligue Europa sera qualifié en Ligue des Champions l’an prochain. Je ne dis pas qu’on va la gagner, mais la vie est faite de rêves, d’espoirs et d’objectifs."

Le Dauphiné Libéré nous apprend que Roland Romeyer s'est fait dépouiller il y a huit jours au Palais des Sports de Grenoble par le pickpocket hilarant Fred Razon sous le regard amusé de Dominique Rocheteau lors des Quatre jours cyclistes. "Un hommage appuyé a été rendu aux dirigeants de l’ASSE, qui ont donné le départ de la première chasse de la soirée" précise le quotidien.

Meilleur buteur (5 pions) et meilleur passeur (3) de l'ASSE, Romain Hamouma est le joueur le plus adroit de la L1 depuis le début de saison (68,4 % de tirs cadrés). Le numéro 21 des Verts ne compte pas en rester là, comme il l'explique aujourd'hui dans Le Progrès avant de défier demain à Bonal son club formateur. Extraits.

"Ces stats, c’est bien, ça change de d’habitude. Je n’y fais pas trop attention. Cela montre que j’ai de la réussite aussi. Pour l’instant, ça marche plutôt pas mal mais il ne faut pas s’enflammer. Je dois d’abord continuer à travailler, c’est ça le plus important. La saison dernière, je venais de Caen et j’arrivais dans un club plus huppé, plus grand, avec des joueurs de qualité, de la concurrence. C’est complètement différent. Il y a un temps d’adaptation. Comme j’ai signé tardivement, je n’ai pas fait non plus une préparation comme tout le monde. Là, j’attaque ma deuxième année au club. J’ai de l’ambition, je veux faire une bonne saison. On n’en est qu’à la 11ème journée. Il faut rester prudent sur ce genre de début. Il me reste encore beaucoup de matchs à prouver des choses.

Le départ d'Aubame, ça m'a libéré ? Pas forcément. Le « remplacer » ? Non car c’est un joueur qui volait. Mais au fond de moi, je me disais quand même qu’il y avait quelque chose à faire. J’ai senti que le coach me donnait beaucoup plus de responsabilités que la saison précédente, que j’étais un joueur important. Il fallait saisir ça. J'ai progressé physiquement mais il y a aussi une gestion des matchs. C’est l’expérience qui m’apporte ça. Avant je faisais un bon truc et derrière, je ne touchais plus la balle pendant un moment. Là, j’essaie vraiment d’aller au ballon, d’être le plus souvent près de celui-ci. Même si je ne fais pas une différence, je m’efforce de participer au jeu. Le coach m’avait déjà demandé la saison dernière d’être plus régulier sur un match. Ça ne va peut-être pas marcher tout le temps mais c’est ce que j’essaie de faire.

Je ne me suis pas fixé d'objectifs en terme de buts marqués même si j’aimerais bien faire un peu mieux que lors de ma première saison à Caen (9 buts et 6 passes décisives). Ce qui m’importe le plus, c’est réaliser une saison pleine collectivement. J’aspire à gagner des matchs. Cela ne suffit pas de marquer un but. Avant qu’on parle de moi ou d’un autre, il faut qu’on soit déterminé à prendre des points. Il faudrait être un peu plus malin pour mieux gérer ces fins de match. Ce sont des petits détails qui nous coûtent pas mal de points. Et puis certaines décisions arbitrales ne nous ont pas facilité les choses."

C'est au bout de la prolongation que Sochaux s'est qualifié ce soir pour les 1/8èmes de finale de la Coupe de la Ligue en dominant Montpellier 3-2.

Avec une équipe fortement remaniée, les Sochaliens n'ont pu faire la différence qu'en seconde période de prolongation grâce à Prcic, Corchia et Contout, lorsque Montpellier a été réduit à neuf.

Espérons que les jambes doubistes soient lourdes dans 3 jours à Bonal.

Le Parisien d'hier a révélé que beIN Sport avait conclu des partenariats avec des clubs de Ligue 1. Selon les quotidiens, les contrats permettent à la chaîne d'acheter "un lien privilégié" avec les clubs, auxquels elle demande "des facilités de travail". Prochain adversaire des Verts, le FC Sochaux toucherait 40 000 euros par an. La chaîne qatarie aurait signé un contrat de 350 000 euros par saison avec l'AS Saint-Etienne.

Contactée par Europe1, l'ASSE a confirmé l'existence d'un contrat avec beIN Sport. Le club indique que la somme perçue se situe "dans ces eaux-là". Mais sur le fond, "ce partenariat porte plus sur l'utilisation de l'image du club et la visibilité de la chaîne que sur l'accès accordé aux médias, qui est quasiment le même pour tout le monde", précise l'ASSE. Le club nie notamment que ce contrat régisse l'accès aux joueurs ou au staff technique pour des interviews.

Malgré la dissolution et l'interdiction d'accéder au Kop Sud pour animer leur tribune contre les vilains. Les Green Angels demandent à tous les supporters des verts qui seront présents en tribune Jean-Snella de venir au stade avec un sac de confettis, des rouleaux de PQ et un drapeau vert !

Le Kop Sud sera donc bien coloré le 10 novembre prochain pour le Derby !