Dans la dernière édition du Progrès, Alain Bompard se compare à d'autres présidents de l'ASSE avant de donner son avis sur les Verts d'aujourd'hui.

"Mes années stéphanoises sont les plus belles années de ma vie. J’ai eu un "trip" avec le public qui a été unique (...) Quand vous avez le sentiment d’avoir réussi un tout petit bout de vie, c’est bien (...) Bien sûr que lorsque je regarde les matchs des Verts, ça me fait quelque chose. J’étais devant la télé pour la finale de la Coupe de la Ligue. Tu te dis « j’aurais pu être là ». Mais je ne fais pas partie de ces petites divas qui se lamentent sur leur sort. Je souhaite bonheur et satisfaction à mes successeurs. Roger Rocher a été un grand président. Je pense en avoir été un assez bon. Ceux d’aujourd’hui semblent bons aussi. Mais nous passons. Le club, lui, il reste. Il ne faut pas se prendre trop au sérieux.

Les Verts actuels, on sent que c’est sérieux. Il faut des années pour construire. Ils les ont eues. Moi, j’en ai eu un peu moins. Cette équipe possède une épine dorsale exceptionnelle. Si on y touche, ça peut changer. D’où l’importance du mercato. Aubameyang ne sera pas remplacé du jour au lendemain. Ce garçon a mis des buts mais pas seulement. Il donnait un rythme phénoménal à cette équipe. Il va tellement vite que tu cours très vite à côté de lui. Objectivement, je trouve que le recrutement est bien réalisé. Ils sont dans une logique qui fait que l’ASSE peut jouer entre la 3e et la 5e place sur plusieurs saisons. Après, bien sûr il faut qu’ils continuent à s’entendre. Je suis heureux de ce qui se passe. Je souhaite longue vie au club et à ses dirigeants. Je n’ai aucune rancœur."

Interviewé par Le Républicain Lorrain à son arrivée au stage du FC Metz en Autriche, Sylvain Marchal ne cache pas qu'il est heureux de ce retour aux sources : "Lorsque le FC Metz m’a clairement approché, je n’ai pas hésité une seule seconde. Mais il fallait que toutes les parties trouvent un terrain d’entente. Notamment du côté de Bastia puisqu’il me restait un an de contrat. Cela a pris un peu de temps, mais les dirigeants bastiais ont accepté de me libérer. Je les en remercie (...) C’est le challenge qu’est en train de relever le FC Metz qui me plaît. Le club, au sein duquel j’ai été formé, a connu une période particulièrement compliquée et aujourd’hui il est sur le chemin du retour. J’ai envie de participer à ce nouveau chapitre, de le vivre pleinement. D’autant que j’ai toujours suivi les performances des Messins et mon expérience me laisse à penser que le potentiel dont dispose Metz, en termes de structure et de public notamment, n’a rien à envier à d’autres formations (...) C’est tout d’abord une grosse remise en question. La solution de facilité aurait été d’honorer ma dernière année de contrat avec Bastia. Là, quelque part, je prends un risque. Mais je le répète, j’ai vraiment envie de participer à cette aventure qu’a débutée cette nouvelle génération. Du coup, j’espère apporter ma petite expérience à ce groupe assez jeune mais au sein duquel transpire un réel potentiel (...) Dans une saison, on a besoin de tout le monde : les jeunes ainsi que les vieux comme moi. On ne m’a pas recruté pour ma fougue et ma jeunesse. Donc si je peux apporter ce soupçon d’expérience… De toute façon, une saison se construit et se réussit avec un collectif. Pas avec des individualités."

Ruben Aguilar, débarqué à Sainté à l'été 2011 à la suite de la liquidation du GF 38, a repris l'entraînement aujourd'hui avec le club isérois selon Le Dauphiné Libéré.

Le jeune latéral, qui vient de vivre une saison catastrophique avec la réserve stéphanoise, n'a pas été conservé par le club, bien qu'il ait été appelé dans le groupe pro pour le match de Coupe de France à Créteil contre Meaux.

Il a effectué en avril dernier un essai à au SCO d'Angers, nouveau club de Sofiane Elmoudane et Abdel Bouhazama.

Comme l'avait annoncé Le Républicain Lorrain, Sylvain Marchal (33 ans) s'est engagé aujourd'hui pour deux ans avec le FC Metz (L2), son premier club pro. L'ancien défenseur central stéphanois s'était libéré hier de sa dernière année de contrat au SC Bastia.

Alors que Bastia laisse entendre que l'ASSE n'a pas été réglo en contactant directement Wahbi Khazri, Christophe Galtier s'étonne dans la dernière édition du Progrès.

"A partir du moment où l’on m’a dit que Wahbi avait l’autorisation de sortir moyennant une indemnité de transfert. Jamais, je n’aurais eu la démarche d’entrer en relation avec quelqu’un sans en avoir le feu vert. Une proposition officielle a été transmise à Bastia en fonction des éléments qu'on nous a donnés. Je ne veux pas qu’il y ait de problèmes pour le club, pour le joueur."

Quoi qu'il en soit, Galette sait qu'il a du pain sur la planche pour dégoter de nouveaux joueurs offensifs.

"Il ne faut pas croire que les 13 millions de la vente d’Aubameyang sont disponibles intégralement pour acheter. Il y a la réalité économique. Le club n’a pas les moyens de surpayer des joueurs. Le meilleur passeur et le meilleur buteur du club la saison dernière ne se remplacent pas comme ça. Il faut reconstruire toute une attaque qui a quand même inscrit 60 buts en une saison. Il y a tout un travail dans l’animation offensive à refaire. Et ça, ça prend beaucoup de temps."

Roland Romeyer a évoqué le cas de Brandao hier sur RMC.

"Nous sommes furieux. L’AS Saint-Etienne est une famille. La date de reprise était fixée au 26. Tous les joueurs étaient présents. Il ne manquait à l’appel que Brandao. Il nous a passé un coup de téléphone pour nous dire qu’il avait quelques soucis. Ce vendredi, le directoire, composé de Dominique Rocheteau, Stéphane Tessier et moi-même, l’attendra et discutera. Ce qui est sûr, c’est qu’il y aura sanction. Cette photo nous a mis encore plus en colère. Ses copains sont au travail. Nous avons affaire à des professionnels. Cette photo ne correspond pas aux valeurs de l’ASSE. Il y a une conduite qu’on n’a pas admise en tant qu’homme. On espère qu’il nous démontrera les mêmes qualités de guerrier que celles affichées la saison passée et qu’il rentrera dans le rang."