Comme les Verts, les banlieusards se sont inclinés 2-1 à Monaco. Auteur d'une belle tête décroisée, le vilain Bafé Gomis a marqué son deuxième but de la saison. Il avait claqué le premier le 22 septembre dernier contre Nantes.

Mis à l'essai par l'ASSE, Eddy Gnahoré (20 ans le mois prochain) a participé aujourd'hui à une opposition entre réservistes stéphanois.

Passé par le Centre de Formation de Paris (comme Franck Tabanou et Ismaël Diomandé) puis par le centre de formation de Châteauroux (comme Bakary Sako), ce milieu de terrain athlétique (1m88) a évolué une saison à Manchester City (que Gelson venait tout juste de quitter pour Sainté). Mais c'est à Birmingham City, où il a côtoyé Guirane N'Daw, que le natif de Villeneuve-la-Garenne a signé son premier contrat pro en novembre 2011.

Victime d'une rupture des ligaments croisés antérieurs du genou en février 2012, l'ex-international U18 (deux sélections en équipe de France contre la Belgique) n'a pas réussi à s'imposer chez les Blues. Après avoir résilié son contrat avec le pensionnaire de Championship, il a effectué le mois dernier un essai à l'Estac (L2). A lui de convaincre les décideurs stéphanois, qui cherchent actuellement à muscler l'entrejeu de l'équipe réserve voire de l'équipe première.

Comme il l'explique dans la dernière édition du mensuel Management, François Clerc se sent bien à Sainté. 

"Nous sommes tous des compétiteurs avec des ego solides, mais sur 25 joueurs, seulement 11 vont être titularisés au prochain match. L'après-midi, je mets un point d'honneur à faire la sieste : priorité à la récupération pour être au top le jour du match. Les nageurs de haut niveau s'entraînent six heures par jour. Au football, c'est différent : on travaille surtout la technique. A trop s'entraîner, on risque de se blesser.

Pendant les matches, avec les autres cadres de l'équipe, nous aidons les plus jeunes à ne pas trop s'enflammer lorsque nous menons, et a contrario, à afficher un visage costaud et serein lorsque nous sommes en difficulté. Je n'ai jamais connu une telle ambiance. Je vois des joueurs en dehors des entraînements pour dîner ou aller au cinéma, ce qui ne m'arrivait jamais avant." 

Dans le dernière édition du Progrès, Faouzi Ghoulam explique qu'il aime tirer les coups francs.

"Je travaille les coups de pied arrêté à l’entraînement. La veille du match face à Lorient, lors de la dernière séance, j’avais frappé le même que celui que j'ai fait en match contre Lorient, d’un peu plus loin, et il a fini en lucarne. Le coach m’a dit : « Si tu te sens, demain, tu peux les frapper, il n’y a pas de problème. » C’est une technique de tir que je travaille depuis plusieurs années, que je n’utilisais pas forcément car elle est assez compliquée. Ce genre de frappe, ça peut aller directement dans les tribunes, ou dans le but (rires). J’ai mis pas mal de temps à trouver le bon geste. Juninho est-il un exemple ? Non pas vraiment. Lui prend plutôt le ballon de l’intérieur du pied, ce qui lui permet d’enrouler et de frapper fort. J’ai suivi le reportage que lui avait consacré Canal Plus. J’essaie plutôt de m’inspirer de ce que fait Cristiano Ronaldo, qui frappe plus en puissance, mais ce n’est pas évident. Je regarde des vidéos, et j’essaie de travailler ça au quotidien. Quand je pars en sélection aussi. Au bout d’un moment, on commence à trouver le geste et on essaie de le garder. La prochaine fois, j’espère que ça va faire mouche. Dès ce dimanche."

Les pros en manque de temps de jeu (Jean-Pascal Mignot, Pierre-Yves Polomat) ou relevant de blessures (Jonathan Brison, Florentin Pogba) ainsi que les jeunes réservistes ont participé à une opposition à l'Etrat à la mi-journée, le championnat de CFA2 faisant relâche ce week-end en raison du 6ème tour de Coupe de France.

L'équipe des rouges a remporté ce match amical 4-2 grâce à un doublé d'Adrien Valente et des buts de Jean-Pascal Mignot et Romain Spano. Les champions de France U17 Jonathan Bamba et Alexandre Assaf se sont illustrés en délivrant chacun deux passes décisives. Sur pénalty puis sur coup franc direct, Pierre-Yves Polomat a réalisé un doublé en seconde période pour l'équipe des verts.

Les rouges : Valette - Massimi, Mignot, Karamoko, Polomat (Moihedja, 46') - Nicaise, Chapuis, Assaf - Bamba, Valente, Spano.

Les verts :  Vachoux - Kayaci, Pogba, Dekoke, Brison - Nyemeck, Madianga, Moihedja (Polomat, 46') -  Traore, Gnahoré, Saint-Louis.

Dans la dernière édition du Parisien, l'Ange Vert compare l'ASSE au QSG. Extraits.

"J’ai passé huit saisons à Saint-Etienne et sept à Paris. L’ASSE, c’est là où j’ai démarré et où j’ai connu de grandes saisons en 1975 et 1976, avec notamment la finale de la Coupe des clubs champions. Avec Paris, j’ai plus de souvenirs en championnat et en coupe, avec notamment des grandes finales au Parc des Princes. C’est impossible pour moi d’avoir une préférence entre ces deux périodes de ma carrière. 

Le Parc des Princes est un très beau stade. Au niveau de l’architecture, je le préfère. Notre nouveau stade me plaît beaucoup. Ça faisait longtemps qu’on l’attendait. Et le musée qui va ouvrir en décembre est la cerise sur le gâteau. 

Il n’y aura jamais la même ambiance à Paris qu’à Saint-Etienne. L’ambiance, c’est Geoffroy-Guichard. Ce public est fabuleux. A Paris, j’ai connu un public supporteur, mais les gens venaient voir un spectacle. Dans le Chaudron, l’assistance nous a aidés à gagner des matchs et à nous surpasser. Hors du stade, c’est pareil. Avec le PSG, j’ai parfois souffert de l’anti-parisianisme quand on allait en province. Alors qu’avec Saint-Etienne, on était presque chez nous partout.

Le PSG est un jeune club. Quand je suis arrivé, il restait beaucoup de choses à faire. Ensuite, il y a eu des coupures nettes, avec l’arrivée de Canal + puis celle des Qatariens. Le passé est moins important que chez les Verts. Je compare Saint-Etienne à certains grands clubs anglais, avec une histoire, de grands joueurs, de grands entraîneurs, de grands présidents. Et je suis allé à Madrid récemment. Quand tu arrives, tu ressens le poids du passé. Saint-Etienne se rapproche de ça. 

Je suis plus souvent à Saint-Etienne qu’à Paris. Toute ma famille est à Compiègne. Je me sens bien à Paris dont j’aime l’architecture. Mais ce qui m’importe le plus, ce sont les habitants. C’est sur ce plan que je préfère Saint-Etienne. Les gens sont sympas, conviviaux. Et leurs valeurs se répercutent sur l’équipe. Il y a un dépassement de soi qu’il n’y a pas à Paris.

Je ne critique pas le projet qatarien. Bien sûr, ça dépasse les limites de l’entendement, mais je vois tout ce que ça peut apporter au football français. Les droits TV, l’image internationale. Un match comme celui de ce dimanche va être vu par beaucoup plus de monde que si Paris n’était pas ce qu’il est actuellement. Le projet stéphanois est à l’image de la ville et de ses valeurs. Je me sens plus à l’aise dans un projet de ce type, ça, c’est sûr. Ça correspond davantage à ma façon de voir les choses."

Meilleur buteur (4 pions) et meilleur passeur (2 offrandes) de l'ASSE depuis le début du championnat, Romain Hamouma s'est confié à la Pravda avant de recevoir le QSG. Extraits.

"Je me force à être davantage dans la surface. A la base, j'aime le but mais quand on joue milieu droit, on a tendance à oublier qu'on est aussi là pour marquer. Maintenant, ça devient plus naturel. Mais il a fallu que je travaille, que je me dise : il faut que tu y ailles ! On m'a beaucoup reproché de ne pas être décisif, de ne plus être là quand ça devenait difficile. C'est important de montrer que je suis capable de le faire, même si je manque encore d'agressivité offensive. Physiquement, j'ai progressé dans les duels : en arrivant ici, j'étais moins costaud. J'ai pris du muscle.

Il n'y a plus beaucoup d'ailierss à l'ancienne. J'ai été formé pour déborder et centrer... J'essaie de rentrer un peu intérieur, mais la plupart des ailiers le font déjà beaucoup et passent moins sur les côtés. Ma vitesse me permet de passer à l'extérieur. Mais en arrivant chez les pros, on doit être capable de varier. Quand je démarre un match, je dois d'abord être bien dans la ligne de quatre pour défendre et ensuite je dois faire mal au latéral. Il faut gagner les premiers duels pour lui montrer que ça va être difficile. C'est un rapport de forces. Avant, quand je perdais un ou deux duels, je me cachais un peu, je sentais la difficulté arriver. Maintenant, si ça m'arrive, je sais qu'il suffit que j'en gagne un pour créer une situation dangereuse et qu'on marque.

Un joueur de mon profil doit soigner ses statistiques, c'est devenu comme ça. Si un joueur fait un match plein, mais ne marque pas ou ne donne pas de passe décisive, on passera peut-être à côté de lui. Pour exister, il faut mettre des buts et faire des passes. Mais c'est un compromis à trouver parce que marquer et faire un mauvais match, ça ne sert à rien. Je ne connais pas spécialement ma position au classement des buteurs [14ème, ndp2] et des passeurs [11ème, ndp2], mais j'aspire à faire mieux que ce que j'avais fait ma première saison à Caen [ndp2 : 9 pions en 2010-2011] et je veux surtout être régulier sur la saison entière. J'aime bien ce poste où il faut être sur tous les fronts, à la fois attaquer et défendre."

Comme prévu, les poteaux carrés sont arrivés à Sainté en provenance de Glasgow dans la nuit de vendredi à samedi en présence de Roland Romeyer, Dominique Rocheteau, Georges Bereta et Philippe Gastal. Comme nous le narre Le Progrès photo à l'appui, Roro a été le premier à monter dans la remorque. "Je ne sais pas dans quel état je vais les trouver ! J’espère qu’il n’y a pas eu tromperie sur la marchandise" a-t-il lancé avant de constater que deux cages avaient été livrées. Les transversales, sur une extrémité, sont pourries et des trous béants y apparaissent. Les montants eux, sont à peu près corrects. "Bon, il va y avoir du travail, compte tenu de l’état des barres", s’inquiète le président du directoire de l'ASSE avant d'ajouter : "Finalement je n’ai pas regret sur le prix payé [ndp2 : 20 000 euros]. Ces poteaux rappellent des souvenirs et ont fait tellement couler d’encre ! Ils seront bien à leur place dans le musée."

Comme le relève l'agence de statistiques sportives Opta, le danger vient de partout à Sainté ! L'ASSE détient en effet le record du nombre de buteurs (10) depuis le début de saison en L1 : Faouzi Ghoulam, Loïc Perrin, François Clerc, Benjamin Corgnet Romain Hamouma, Fabien Lemoine, Franck Tabanou, Ismaël Diomandé, Max Gradel et Brandao ont déjà fait trembler les filets. Au tour de Kurt Zouma ou de Renaud Cohade ce soir contre le QSG ?

Auteur d'un doublé et d'une passe décisive, Nabil El Zhar a été le grand artisan de la victoire (3-0) de Levante contre l'Espanyol de Barcelone ce soir lors de la 10ème journée de Liga. L'ancien réserviste de l'ASSE avait déjà scoré cette saison contre Almeria et le Real Madrid.

Passeur décisif puis buteur, l'ex-milieu de terrain stéphanois Augusto Fernandez a activement participé au carton (5-0) du Celta Vigo sur le terrain de Malaga cet après-midi lors de la 10ème journée de Liga. Resté scotché sur le banc des remplaçants, l'ancien gardien de l'ASSE Carlos Kameni a assisté impuissant au naufrage de son équipe.

Alors qu'il fait habituellement appel à six défenseurs pour composer son groupe, Christophe Galtier n'en a retenu que cinq pour défier le QSG demain soir à Geoffroy-Guichard. Jean-Pascal Mignot, Pierre-Yves Polomat sont mis à la disposition de l'équipe réserve à l'instar de Florentin Pogba et Jonathan Brison, jugés un peu trop justes pour reprendre dès ce week-end. Remis de sa blessure, Mevlut Erding est apte pour affronter son ancien club.

Le groupe stéphanois : Ruffier, Moulin - Clerc, Sall, Perrin, Zouma, Ghoulam - Clément, Diomandé, Lemoine, Cohade, Corgnet - Tabanou, Mollo, Gradel, Brandao, Hamouma, Erding. 

De son côté, Laurent Blanc reviendra dans le Chaudron avec un groupe sans suprise, marqué par les présence des ancens Verts Zoumana Camara et Blaise Matuidi. Blessés, Christophe Jallet, Thiago Silva et Javier Pastore ne seront pas de la partie.

Le groupe parigot : Sirigu, Douchez - Marquinhos, Alex, Camara, Van der Wiel, Digne, Maxwell - Matuidi, Motta, Verratti, Rabiot, Ongenda, Menez - Lucas Moura, Lavezzi, Ibrahimovic, Cavani.

Aubame a marqué cet après-midi le premier but de la victoire (3-1) de Dortmund sur le terrain de Schalke 04 lors de la 10ème journée de Bundesliga. C'est le sixième pion claqué cette saison en par PEA en championnat.

Dans sa dernière édition, le mensuel Management publie un reportage de cinq pages sur l'ASSE mettant en exergue la cohésion du groupe. Galette explique pourquoi il y est particulièrement attaché.

"On prend le petit déjeuner tous ensemble au centre d'entraînement de l'Etrat. S'alimenter, c'est déjà s'entraîner. Je fixe aux joueurs des objectifs individuels, mais ils doivent se servir du cllectif pour les atteindre. Dans la part variable du salaire des joueurs, nous n'avons pas inclus d'objectifs liés au nombre de buts car cela aurait mis en péril le collectif. Aucun joueur n'a le droit de mettre en péril le travail fait pour l'équipe, que ce soit par son comportement sur le terrain ou par l'image qu'il renvoie. Je me suis privé de Dimitri Payet pendant plusieurs matches en février 2011, malgré ses qualités techniques. Son cas a valeur d'exemple : chaque joueur doit respecter l'équipe et honorer le contrat signé. Je définis des règles et des principes de travail, mais ce sont les cadres du groupe qui les font respecter. Le vestiaire leur appartient. 

Je préfère un groupe de taille réduite, avec des sportifs qui peuvent tourner et avoir leur chance de jouer. Le sureffectif pose un problème : trop de joueurs restent sur le banc. La déception des joueurs, l'affection qu'on peut leur porter, l'exposition médiatique, tout cela doit être mis de côté au moment de faire des choix. Il faut garder la tête froide et rester juste. Ma porte est toujours ouverte. Généralement, les joueurs ne viennent pas contester mes décisions mais me livrer leurs états d'âme, leurs déceptions. Les masseurs joeunt souvent le rôle de confidents auprès des joueurs, ils m'avertissent lorsque l'un d'eux a besoin de parler. Il est important que le sportif prenne conscience de ses progrès, qu'il comprenne pourquoi il s'améliore. On en profite pour revoir ses ambitions à la hausse. Les Verts, c'est une marque que nous devons développer au niveau européen. Notre histoire, notre image, l'ambiance de notre stade sont autant d'éléments qui doivent nous permettre d'attirer de bons joueurs à moindre coût."

Comme nous le révèle le potonaute TheGreen42, photos à l'appui, le président des vilains a arboré un joli maillot lors d'une soirée de la CEGID. Osera-t-il le remettre le 10 novembre prochain ?

 

Alors que Stéphane Lannoy avait été désigné pour arbitrer le Sainté-QSG de demain soir, c'est finalement Ruddy Buquet qui sera au sifflet. Un arbitre qui porte chance à l'ASSE. Pourvu que ça dure !

Yohan Mollo se confie dans Le Parisien du jour. Extraits.

"J’ai discuté cet été avec Aubame. Je ne me compare pas à lui, mais on a un peu la même trajectoire. Il m’a parlé de ce que Saint-Etienne lui avait apporté, il a su franchir le cap en s’installant ici. Grâce à la stabilité, je connais mes coéquipiers, mon environnement. C’est plus facile de grandir dans un grand club comme l’ASSE. Ce que je veux, c’est me sentir épanoui, que les gens autour de moi le soient aussi. Après, personne n’est parfait. On fait des bonnes choses et des mauvaises. Le principal, c’est de rester droit et professionnel. Je suis quelqu’un de calme, de posé, réfléchi. Et je suis très gentil. 

J’ai appris à me contrôler. J’ai appris de mes erreurs et j’ai grandi. Quand tu es jeune, parfois, tu dis des choses qu’il faudrait garder pour toi. J’ai l’impression que chaque fois que je dis un mot, une parole, ça fait une polémique. Honnêtement, je n’ai jamais compris. C’est pour ça que plus je m’écarte des médias, mieux c’est. Au début, je voulais plaire à tout le monde et je me suis rendu compte que ce n’était pas possible. Maintenant, j’ai peur de dire le moindre mot. On ne me juge pas à travers des articles. Le plus important pour moi, c’est que les gens qui m’entourent m’apprécient. Le reste…"

Directeur du transporteur Stef chargé d'acheminer cette nuit les poteaux carrés à Sainté, Frédéric Seyve a dévoilé au Progrès les détails logistiques de l'opération.

"L’ASSE n’est pas venue vers nous parce que l’on s’appelle Stef, mais parce que les dirigeants savaient que nous dispositions d’un réseau de plateformes en Europe, dont un à Glasgow et un autre à Boulogne-sur-Mer. Cela les a rassurés et nous avons dit banco. J’avais dix ans en 76 et j’étais devant ma télé. Alors, les poteaux, ça me parle. Une chaîne de solidarité s’est immédiatement mise en place dans le groupe. Tout le personnel se sent concerné. On met beaucoup d’émotion dans ce que l’on est en train de faire. C’est aussi l’occasion de montrer une autre image du monde des transports. Nous avons mis un camion frigo, sans le froid, dédié à ce transport si particulier. Après le passage du tunnel sous la Manche, un second véhicule le prend en charge sur notre site de Boulogne-sur-Mer. Deux autres conducteurs se relaient sur le parcours, avant un ultime transfert de remorque et un nouveau conducteur sur le trajet final."

Dominique Rocheteau s'est confié à l'AFP avant le choc qui clôturera la 11ème journée de L1 dimanche soir dans le Chaudron. Extraits.

"En tant qu'ancien joueur parisien, je porte un regard complètement différent de celui de Saint-Etienne. A Paris, c'est une jeune histoire à laquelle les dirigeants ne se réfèrent pas du tout. C'est presque un nouveau club. Il y a eu la période durant laquelle j'y ai joué avec Borelli ou Hechter à la présidence, Canal + ensuite et désormais les Qataris. Il y a eu des cassures nettes et chaque fois, c'est une nouvelle naissance. Aujourd'hui, c'est un club riche, qui a les moyens et qui, à cause de ces raisons, ne peut pas s'attirer une véritable sympathie de la part du public.

En revanche, il faut regarder ce que le PSG peut apporter au football français. Au niveau de l'image du football français, de la L1, c'est un vrai plus. Le match de dimanche entre Saint-Etienne et le PSG par exemple sera diffusé dans de nombreux pays, les buts d'Ibrahimovic sont diffusés dans le monde entier et pour le championnat français, c'est valorisant. Qu'un club français devienne un grand club européen et aille très loin dans la Coupe d'Europe, c'est également valorisant. Tous ces éléments sont le côté positif du PSG actuel.

On avait trouvé les solutions pour arrêter les Parisiens la saison dernière sur trois matches et j'espère donc que cela va continuer. Mais attention, je ne parle pas du joueur qui l'avait marqué, puisque je ne sais pas quelle équipe Christophe Galtier alignera dimanche. J'espère que ces résultats de la saison dernière pourront jouer un rôle psychologique dimanche. Je ne veux pas dire que l'on est leur bête noire parce qu'il faudrait voir ça sur beaucoup plus d'années. Mais ça peut avoir un petit impact sur le match et sur la préparation du match.

Saint-Etienne a une chance, bien sûr ! Heureusement... Et cette chance, il va falloir la saisir et surtout se faire plaisir. C'est une grande chance de jouer ces matches devant un public qui va nous soutenir, dans un stade Geoffroy-Guichard qui va être plein. Ce sera un gros plus pour nous. Et les joueurs, comme je les vois à l'entraînement, sont déjà dans le match et ils sont très motivés. Comme on dit toujours, l'important est de ne pas avoir de regrets à la fin, de réussir un match plein, ce qui nous manque un peu depuis le début de saison."

Notre cher co-président applique une drôle de grille de lecture sur le passé. Interrogé par France Bleu Saint-Etienne à propos de la controversée taxe à 75%, Bernard Caïazzo a déclaré qu'avec Josuha Guilavogui, l'ASSE se serait qualifiée pour la phase de poules de la C3. Or, Joss a joué l'intégralité des deux matches contre Esbjerg. Hum.

Mauvaise foi ? A moins qu'il ne s'agisse d'un début d'Alzheimer - sait-on jamais.

Deux responsables des Green Angels ont décidé de s'exprimer sur le site internet de l'Essor pour évoquer les relations entre l'assocition et le club. Ils reviennent sur les raisons de l'autodissolution, les relations coupées du jour au lendemain entre les GA et Roro, les fumigènes, les dénonciations calamnieuses à Bastia ou encore les vols à Monaco. Extraits :

"Notre association ne servait plus qu’à nous faire taper dessus. Que ce soit au niveau de la préfecture, des instances de la ligue, de l’ASSE, il n’y a plus d’écoute. Pour ce qui est d’encourager notre équiper entre amis, même de manière organisée, une association n’est pas nécessaire. Quant au local au stade, il était déjà évacué avec la rénovation. A une époque, nous étions reçus par la préfecture. Il y avait échange. Comme il y a 2 ans avec la menace de trois huis-clos. Nous avions annoncé les efforts. Ils ont été faits pour le club. Depuis, l’écoute, c’est fini. Pire, il y a eu par exemple ce déplacement à Bastia où sur dénonciation calomnieuse d’un stadier, un green s’est retrouvé pour un fumigène avec 15 jours de bracelet de détention et 18 mois d’interdiction de stade par la préfecture de la Loire. “Calomnieuse“ car nous avons une photo qui montre la personne avec son écharpe à quelques mètres… de celle qui allume le fumigène ! On l’a donnée, ça n’a pas été pris en compte.

Il n’y a même pas eu de communiqué pour dénoncer que des supporters – non ultras, ni nous ni les Magics – aient vu leurs affaires fouillées par la police en plein match à Monaco. Des vols ont été commis ! Contre Lorient dimanche, les stadiers interdisaient de porter des vêtements aux symboles des Greens. Des gamins de 14 ans, jamais encartés, ont vu leur écharpe confisquée !

On assume le risque juridique personnel. Mais je vois pas pourquoi le club aurait à en pâtir. La ligue prend les clubs en otage. En 21 ans, il n’y a jamais eu le moindre accident en raison d’un de nos fumigènes. Devoir cacher leur utilisation rend ça plus dangereux que si c’était encadré. Contre Bastia, on voulait baptiser la tribune. Si on lâche les fumis, derrière on nous obligera à ne plus rentrer de banderoles, à faire des tifos etc.

Il y a la perspective Euro 2016 et l’UEFA derrière. Il faut des stades avec des consommateurs bien sages, assis, qui achètent leurs sandwichs et produits dérivés sans se plaindre du spectacle même s’il est mauvais. Le foot populaire fait tâche dans cette perspective. A Sainté, ok, il y a des gens qui disent : “il nous font chier avec leurs fumigènes“ mais G.-Guichard n’est pas terrorisé à cause de nous, des familles emmènent des enfants dans nos tribunes depuis des années. Je le redis : nous sommes des gens responsables, on peut dialoguer. Nous sommes allés voir R. Romeyer il y a un an pour dire “montons des dossiers entre clubs et leurs groupes de supporters pour discuter avec la ligue“. Il avait dit ok. Depuis on attend encore… Les clubs se sont par contre vite unis  à propos de la taxe à 75 %…

L'intégralité de l'interview est disponible ici.

Le déplacement à Nice comptant pour la 14è journée de L1 se disputera le dimanche 24 novembre à 17h, a annoncé la LFP. Prévoyez une télé ou un bon lien stream, car vu l'ambiance actuelle, il se trouvera bien un préfet ou un président pour interdire le déplacement.

Ayant chopé hier 2 matchs de suspension, le milieu offensif Vilain Nabil Fekir (5 matchs cette saison en L1) sera privé du prochain derby, dimanche 10 novembre.

L'ancien joueur de l'AS Saint-Etienne Mickaël Citony, qui participa notamment à la remontée en Ligue 1 des Verts en 2004, va connaître un nouveau club dans sa carrière. Après avoir écumé plusieurs clubs de l'Hexagone (Cannes, Rennes, Laval, Sedan, Créteil, Gueugnon, Le Pontet....) et après de brèves expériences au Maroc (Wydad Casablanca) et en Belgique (RFC Liège), Citony vient de s'engager avec le FC Chambly, club de CFA. Bon vent à Mickaël sous ses nouvelles couleurs.

Merci à Thomas99 pour l'info (l'article sur le site du FC Chambly : http://www.fcchambly.com/actualites-du-club/une-arrivee-et-deux-departs-269510 ).

Le milieu de terrain bastiais et ancien capitaine de l'ASSE Julien Sablé explique dans une interview à Sport24.com (http://www.sport24.com/football/ligue-1/actualites/la-greve-vue-par-les-joueurs-659623) pourquoi il est défavorable à la taxe à 75%.

«Je suis totalement solidaire avec ma corporation. Je veux bien que le football contribue, surtout en ces temps de crise, mais là, je trouve que c'est injuste. On gagne très bien notre vie par rapport au reste de la société mais sur un moment très court. Et l'état gagne déjà beaucoup d'argent grâce aux footballeurs. On ne le dit pas assez mais le football est certainement l'un des plus gros contribuables en France. Cette mesure a été faite pour gagner des élections, pour aller dans le sens de l'opinion publique. On est des privilégiés, c'est indéniable, mais j'aimerais que les gens comprennent que tous les footballeurs ne deviennent pas des rentiers, que l'on n'est pas tous millionnaires à la fin de notre carrière.

Il y a des mauvais comportements, des frimeurs qui portent la casquette à l'envers dans de belles voitures, mais il y a aussi des circonstances atténuantes. On fait beaucoup de sacrifices dans notre vie, on est déraciné très jeune et on subit une énorme pression. Depuis le début de ma carrière, j'ai donné plus de 55% de mes revenus aux impôts. Certes, je paie l'ISF, mais je ne suis pas à la plus haute tranche. Alors oui, avec cette journée, on va encore nous frapper dessus, on va encore avoir une sale image. Mais à un moment donné, il faut montrer du caractère. On a aussi des droits et on a le droit de les faire valoir.»

Les présidents des clubs pros ont décidé aujourd'hui à l'unanimité de faire grève le 30 novembre prochain (le jour de Sainté/Reims). Avant d'intervenir sur le plateau de L'Equipe 21, Bernard Caïazzo a commenté cette décison dans un entretien accordé à l'AFP. Extraits.

"Le président de la République doit comprendre qu’on ne peut pas taxer des entreprises en déficit comme c’est le cas dans d’autres secteurs d’activité. On ne peut pas imaginer qu’un gouvernement envoie en Bretagne des subventions de 30 ou 40 millions d’euros pour aider une filière et de l’autre côté, prenant conscience du déficit du football français, des difficultés des clubs, qu’il veuille taxer, surtaxer des entreprises qui sont déjà en grandes difficultés financières. C’est inimaginable.

Ce sera la première fois en France que le gouvernement taxe des entreprises déficitaires. Car la taxe ne concerne pas les joueurs, ce ne sont pas eux qui sont taxés, ce sont les clubs de football. Or les clubs sont déficitaires ou légèrement à l’équilibre, ce qui est le cas de Saint-Etienne. Le déficit global du foot est déjà de 150 millions d’euros, donc appliquer cette taxe qui ne concerne pas les joueurs mais concerne les clubs, c’est mettre en danger le football, qui est déjà en difficulté. La taxe va entraîner un déficit de 50 millions d’euros. Avec la baisse des droits télévisés, on va vers un déficit de 200 millions d’euros.

En nous demandant de payer cette taxe à la place de nos joueurs, cette exigence va l’encontre de l’idée qui était de taxer les plus riches. C’est sûr, n’importe quel Français voudrait que son entreprise participe à ses impôts ! C’est ce qu’on nous demande de faire. C’est complètement injuste. Ca veut dire qu’on donne un avantage supplémentaire aux millionnaires du football. Zlatan Ibrahimovic ne va pas la payer, cette taxe. Ca veut dire qu’on aide encore plus les plus riches. C’est l’inverse de la proposition du candidat Hollande qui était de demander un effort plus important aux gens les plus riches.

Si tous les clubs se mobilisent, c’est qu’il y a urgence. Le but de cette décision, c’est de s’expliquer, de communiquer et arriver à fin novembre avec cette "journée blanche". Il n’y aura certes pas de match, mais les stades seront ouverts. On pourra fêter le football. On pourra avoir des enfants et des joueurs au stade. On veut protéger notre passion."

Hasard du calendrier, Sainté affronte le QSG en match de clôture de la 11ème journée de L1. C'est à ce même stade de la saison que les Verts avaient infligé à Blaise Matuidi et Mathieu Bodmer leur première défaite le 3 novembre dernier. Pour rééditer cet exploit, les Stéphanois devront absolument rectifier le tir sur le plan défensif.

Comme le souligne Le Figaro, Stéphane Ruffier n'a pas réussi à garder sa cage inviolée lors de ses 8 dernières sorties en championnat. Plus inquiétant, l'ASSE a concédé systématiquement 2 buts lors de chacun de ses 5 derniers matches. Quand on sait que la formation de Laurent Blanc est la seule équipe de L1 à avoir toujours marqué lors des 10 premières journées, il y a de quoi s'inquiéter pour dimanche soir.

Saisie par le rapport complémentaire de Saïd Ennjimi et par la commission de visionnage, la commission de discipline de la Ligue qu'on adule a décidé ce soir d'infliger une suspension de trois matchs (dont un avec sursis avec sursis) à André Ayew suite à son tacle sur Yohan Mollo le 24 septembre dernier au Vélodrome.

Dans une interview donnée au "Républicain Lorrain", Sylvain Kastendeuch, aujourd'hui co-président du Syndicat des Joueurs Professionnels (UNFP) fait part de ses inquiétudes concernant la taxe à 75% envisagée par le gouvernement.

L'ancien défenseur messin et stéphanois signale notamment que "le football va devoir s’affranchir d’une taxe alors que certains salariés, comme les acteurs les mieux payés ou des grands chefs d’entreprise, ont les moyens d’y échapper. Il y a une différence de traitement là. Il ne faut pas oublier non plus la contribution astronomique des clubs. Par exemple, des millions d’euros passent du football professionnel aux amateurs. Si on met des clubs en difficulté, on va forcément appauvrir cette contribution."

Se faisant plus véhément quelques lignes plus loin, il ajoute ce tacle viril mais correct : "On se sent pris pour des imbéciles. On doit réfléchir sur un système pérenne pour le football, on nous entraîne sur des discussions pour améliorer le modèle économique et, en parallèle, on nous assomme de textes."

L'interview en entier : http://www.republicain-lorrain.fr/sport ... -imbeciles .

Pour la rencontre du dimanche 27 octobre ASSE - Paris-SG, c'est Stéphane Lannoy qui a été désigné pour l'arbitrage. Présent à l'Euro 2008, à l'Euro 2012 et à la Coupe du Monde 2010, il est considéré comme l'un des meilleurs arbitres français.

En juillet dernier, dans une interview pour le site Les Cahiers du Football, il déclarait : "on nous demande d’être le plus efficace possible. On dit systématiquement que "le bon arbitre, c’est celui qu’on ne voit pas", mais par moments, vous êtes obligé de vous montrer car il y a des décisions importantes à prendre."

Les supporters stéphanois, qui se rappellent lors de précédentes rencontres arbitrées par lui de quelques décisions peu favorables à l'ASSE, espèrent ne pas trop voir Stéphane Lannoy dimanche prochain. Et ne pas trop voir Ibrahimovic ou Cavani non plus !