Lors d'une conférence relayée aujourd'hui par Le Dauphiné Libéré, François Clerc se livre avant d'affronter son ancienne équipe, Nice.

Il évoque d'abord la semaine d'entraînement perturbée par les conditions climatiques ("on a carrément dû annuler la séance d'entraînement de mercredi, (...) aller à Chasse-sur-Rhône jeudi et travailler sur le synthétique couvert vendredi"). Clerc revient ensuite brièvement sur la "grosse déception" liée à la défaite contre Lyon qui selon lui a "touché psychologiquement" les joueurs, mais il regarde surtout droit devant ("on a réussi à se projeter sur le futur et les matchs à venir") avec sur la route des Verts l'obstacle niçois. Le latéral stéphanois pense que les Aiglons "sont un peu moins bien, mais ils ne sont pas décrochés pour autant. (...) Ils ont des valeurs et ils ne lâchent rien. C'est souvent dans la difficulté qu'ils arrivent à réagir. Nous aussi nous voulons faire un gros match après la défaite dans le Derby".

Optimiste, Clerc ajoute que "le foot, ça ne se joue pas à grand chose, ça se provoque et à nous d'aller provoquer ça. Mais au vu de ce que l'on fait à l'entraînement depuis quelque temps, je pense que ça va payer". Il est ceci dit conscient qu'il va vite falloir rectifier le tir concernant les buts encaissés en fin de match : "pour l'instant, c'est nous qui prenons les buts sans parvenir à en mettre. C'est peut-être plus mental, plus une question de concentration. A force d'en prendre, on devient plus craintif. C'est difficile à expliquer".

Enfin, l'ancien Aiglon révèle quels sont les objectifs chiffrés du club avant la trève hivernale : "On a 18 points aujourd'hui alors qu'il reste 6 journées avant la trève. Ce serait bien de passer au-dessus des 25 points. La saison dernière, nous avions fini à 27 points, ce serait un bon total à atteindre !".

Lors du dernier match entre Sainté et Nice, Bernard Caïazzo avait invectivé avec virulence Jean-Pierre Rivère en tribune officielle suite au tacle de Valentin Eysseric sur Jérémy Clément. Dans sa dernière édition, la Pravda du jour demande au président des Aiglons s'il est toujours fâché avec Nanard. La réponse de l'intéresse : "Pas de commentaire. Ne pas faire de commentaire, c'est en faire un."

Les banlieusards ont été tenus en échec à domicile par Valenciennes ce soir. Auteur de son quatrième pion de la saison, Bafé Gomis a ouvert le score de la tête mais le VAFC a égalisé une minute après son remplacement. Titulaire, Loris Néry a pris un jaune pour avoir mis un joli taquet au vilain Alexandre Lacazette.

Alors que tous les autres matches de la 9ème journée du groupe D de CFA2 programmés aujourd'hui ont été reportés à cause de la neige, les réservistes de l'ASSE ont pu jouer en début de soirée contre le DFCO à Dijon.

Les protégés de Thierry Oleksiak ont enchaîné un troisième match nul et vierge consécutif. Après une première période équilibrée, les Verts auraient pu ouvrir le score peu après l'heure de jeu si le poteau n'avait pas repoussé une tentative de Romain Spano. Dominés lors des vingt dernières minutes de la rencontre, les Verts ont su résister avec beaucoup d'abnégation.

La compo : Valette - Nyemeck, Karamoko, Dekoké, Polomat - Chapuis (cap), Birkelund, Milla (Vandamme, 65') - Sissoko (Aouacheria, 80'), Spano (Gattier, 75'), Bamba.

Un derby sans round d'observation, engagé, spectaculaire et prolifique, vous en rêviez ? Quittez Sainté pour la Mersey ! Au terme d'un match magnifique et haletant, Everton et Liverpool ont fait match nul 3-3 cet après-midi.  Kevin Mirallas en a profité pour marquer son premier but de la saison en Premier League.

C'est un groupe sans surprise qu'a concocté Galette pour aller choper 3pts (qui feront 21 !) demain sur la Crotte d'Azur.

Stéphane Ruffier, Jessy Moulin - Clerc, Perrin, Sall, Pogba, Ghoulam, Brison - Clément, Diomandé, Lemoine, Corgnet, Cohade - Hamouma, Tabanou, Mollo, Gradel, Erding.

Mignot, Baysse, Saadi, Saint-Maximin blessés n'en sont pas de même que Zouma et Brandao suspendus et Sissoko et Polomat qui jouent à Dijon avec la réserve.

Désigné pour diriger le Nice/Sainté de cette 14ème journée de L1, Clément Turpin était avant-hier soir au foyer rural de Sornay pour une soirée d'échanges à laquelle Le Journal de Saône-et-Loire a assisté. "Un arbitre doit prendre en compte le contexte dans lequel il évolue. Diriger un Lyon-Saint-Étienne n’a rien à voir avec une rencontre Sochaux-Rennes" a déclaré le Lucky Luke des cartons avant d'ajouter : "Nos deux fondamentaux : assurer la protection des joueurs et ne pas influencer le résultat du match." C'est pourtant ce qu'il avait fait le 22 septembre dernier lors de l'inauguration de l'Allianz Riviera en validant le but du break des Aiglons claqué en position de hors jeu par Eric Bauthéac juste avant la pause.

Etrangement mutique depuis son intervention du 22 novembre dernier, Bernard Caïazzo rompt le silence dans la dernière édition du Figaro. 

"La médiation n'avance pas. Ce n'est pas la qualité des hommes qui est en cause. Monsieur Glavany est très sympathique mais il a les pieds et poings liés. Il ne faut pas être grand clerc pour s'en rendre compte. Restaurer le DIC, c'est une piste sur laquelle nous travaillons. C'est un élément qui peut rééquilibrer des mesures fiscales qui nous sont aujourd'hui très défavorables. Le droit à l'image, d'accord, mais après il faut légiférer. Ce sera quand, au printemps ? D'ici là, le gouvernement aura peut-être changé."

Pas de doute, Dominique Aulanier, pourtant formé à Sainté, est passé du côté obscur de la forcé. Témoin son interview sur le site officiel de l'OGCN à propos du match de demain : "Chez nous, l'absence de Dario va être préjudiciable, comme celle des autres. J'espère que ses coéquipiers vont se donner encore plus pour compenser. De toute façon, contre Saint-Etienne, je ne vois pas comment tu pourrais ne pas te donner à fond. Celui qui ne se bouge pas n'a rien compris (...) Je me sens plus Niçois que Stéphanois. Surtout depuis notre match là-bas, l'année de leur montée. Le public m'avait un peu pris en grippe, mais nous étions repartis avec la victoire (0-2, le 14 avril 1999)".

Touché aux adducteurs et indisponible au moins deux semaines, Mahamane Traoré n'est pas apte à affronter Sainté demain à l'Allianz Riviera. Ayant joué sept matches cette saison, le milieu de terrain niçois vient se rajouter à la (dario) litanie des Aiglons forfaits pour la réception des Verts : Ospina, Bodmer, Mendy, Bauthéac, Cvitanich, Hassen, Maupay, Pentecôte.

De son côté, le vif et technique Assim Traoré (18 ans) pète le feu et séduit Galette. Mis à l'essai la saison dernière, le jeune attaquant burkinabé des Verts a participé à la séance d'entraînement des pros avant-hier. Le Progrès du jour nous informe qu'il s'est illustré en marquant un but d'un joli coup de patte.

Dans la Pravda du 2 novembre dernier, Christophe Galtier avait évoqué les pénibles fin de match de son équipe. Galette en a remis une couche hier en conférence de presse, n'hésitant pas à faire son autocritique.

"On prend beaucoup de buts en fin de match. Les explications, je les ai cherchées. Bastia, Paris, Lyon, ce sont des scénarios complètement différents. Pour Bastia, le but n’est pas valable. Face au PSG, on était acculés, c’est vrai, mais à dix. Devant l’OL, on a deux fois le ballon à la 92ème minute, une fois dans les mains avec une touche de François Clerc, une fois dans les pieds avec Max Gradel en attaque sur le côté. On le perd deux fois. C’est là qu’on doit gagner quelque chose. Cela se travaille non pas avec des critiques mais avec des remarques. On en a parlé. On doit avoir une maîtrise et une réflexion supérieures. Ce sont des petites erreurs de gestion qui font qu’on est sanctionné lourdement.

On ne peut pas dire que c’est la faute à pas de chance, même s’il y a une vraie qualité des joueurs rentrants à l’OL, Gourcuff pour la passe et Briand pour la reprise de la tête. On ne va pas rattraper les points perdus mais la saison dernière, on était beaucoup plus malins. Il faut mettre l’expérience au service de l’équipe. À vouloir gagner, on a perdu. Je ne peux pas reprocher aux joueurs d’avoir voulu marquer jusqu’au bout mais on doit se dire qu’un point, c’est un point. À la sortie, c’est ce qui manque. Dans ces moments-là, il n’y a qu’une personne qui peut intervenir, moi. Un changement peut-être un signe fort, comme la rentrée de Mignot face à Bordeaux pour tenir le résultat. Peut-être qu’il faut attendre avec d’effectuer des changements, un, deux ou même trois. Il faut que je sois plus malin moi aussi."

Dans un entrtien paru ce soir sur le site Sports.fr, Valentin Eysseric évoque ses imminentes retrouvailles avec Jérémy Clément.

"C’est quelque chose que je veux oublier, il faut passer au-dessus. Quand je vois aujourd’hui le tacle de Zouma sur Guerbert, je me dis que ça peut arriver à tout le monde. Mais je pense que je ferai attention sur les duels, sinon ça va me rappeler de mauvais souvenirs… Je n’ai plus eu Jérémy depuis. Quand il a repris avec le groupe en début de saison, on s’était envoyé des textos et j’étais allé le voir à l’hôpital quand il a eu sa blessure. Depuis, les choses ont repris leur cours, on n’est pas des grands amis même si on a vécu quelque chose ensemble. On en a parlé, je l’ai appelé pour le soutenir, ma famille aussi, et maintenant la vie continue. Au début, j’étais énormément en manque de confiance et j’avais un manque de compétition terrible. Aujourd’hui, je me sens beaucoup mieux. Et je me dis que si j’ai peur et que je pense à ce que j’ai fait avant, je vais me blesser…  C’est vraiment quelque chose que je dois oublier et surtout ne pas avoir peur du contact."

Plus de trois mois après son dernier pion, Dimitri Payet a retrouvé le chemin des filets ce soir à Ajaccio en mtch d'ouverture de la 14ème journée de L1. Auteur de son quatrième pion de la saison d'un tir du droit, il a marqué le premier but de la victoire (3-1) de Marseille à Ajaccio. Elie Baup, qui fêtait ce soir son 500ème match dans l'élite, voit son équipe s'emparer de la quatrième place du classement, avec six points d'avance sur les Verts.

Comme prévu, l'ASSE a signé mercredi une convention de partenariat avec Savigneux-Montbrison (PHR) en présence de Roro, l'Ange Vert, Jojo de Montreynaud et Bernard David. Les correspondants des deux clubs seront Aurélien Remoué (entraîneur des U12) pour les Verts et l'ancien défenseur stéphanois Mickaël Pontal pour des Montbrisonnais qui s'étaient illustrés la saison dernière en Coupe de France jusqu'en 32ème de finale.

Le site officiel a annoncé que Fabien Lemoine et Ismaël Diomandé ont prolongé leur contrat avec l'ASSE jusqu'en 2017. Le premier avait rejoint les Verts le 10 août 2011 alors que le second, formé au club, avait signé son premier contrat pro le 2 avril 2012.

Le site officiel a confirmé aujourd'hui l'info donnée ce matin par le Progrès. Pourtant guère surmené ces temps-ci, Jean Pascal Mignot a été victime d'une lésion musculaire à l'entraînement cette semaine. Sa durée d'indisponibilité n'a pas été communiquée. Son absence tombe mal compte tenu de la très longue suspension de Zouma. Tout cela va précipiter l'arrivée de Florentin Pogba dans le groupe contre Nice dimanche, comme l'a confirmé Galette : «Il n’a, pour l’instant, disputé qu’un match en CFA2 mais il s’entraine normalement. Je l’associe en défense centrale, soit à Loic Perrin et soit à Moustapha Bayal Sall».  

La date du choc des 1/8èmes de finale vient d'être dévoilé par la Ligue qu'on adule. Le match est fixé au mercredi 18 décembre à 20h55 en direct sur France 3 dans le cadre de la soirée "à chaque région son match". 

Les questions qui restent en suspend : Les supporters verts pourront-ils se déplacer ? Les places en parcage seront-elles à 45€ comme en championnat. Suspens suspens...

Accueillis mardi à l'Etrat, les Pompiers Humanitaires Français ont reçu un chèque de 4000€ de la part des associations Res Publica et ASSE Coeur-Vert pour assurer leur mission aux Philippines - c'est ce que relaie aujourd'hui zoomdici.fr.

Dans la dernière édition du magazine Onze Mondial, le milieu de terrain monégasque Geoffrey Kondogbia voit les Verts dans le big (jérôme) four.

"Les ambitions de Monaco cette saison, c'est de terminer à l'une des trois premières places, pour disputer la Champions League. Nos rivaux sont le PSG, l'OM et Saint-Etienne."

Loïc Perrrin, qui jouera dimanche à Nice son 200ème match en L1, se confie aujourd'hui dans Le Progrès. Extraits.

"C’est bien d’atteindre ce chiffre, même si j’ai loupé pas mal de rencontres à cause de mes blessures. C’est important pour moi de les avoir joués avec le même club. Selon Antonetti on peut qualifier un footballeur de joueur professionnel lorsqu’il a disputé entre 150 ou 200 matches au haut niveau. Il nous le répétait souvent dans le vestiaire. Aujourd’hui, j’y suis presque. J’espère juste ne pas m’arrêter là.  J’ai pas mal d’années devant moi. J’espère en faire le plus possible. Je dois avouer qu’au poste de défenseur central, c’est plus tranquille et que ça me permettra sûrement de jouer plus de matches. 200 matches, c’est un petit palier de franchi. C’est symbolique mais on ne va pas se focaliser là dessus. Lorsque j’ai débuté, ce n’était pas un objectif, je n’avais même pas celui d’être joueur professionnel. Quand je suis arrivé au centre de formation, je ne me suis jamais focalisé sur l’idée d’être pro. Ça s’est fait au fil du temps. C’est allé vite. J’ai fini ma saison en moins de 18 ans, j’ai fait un mois avec la CFA pour ensuite intégrer le groupe pro. Après, ce que l’on apprend au fil des matches, c’est l’expérience.

Tous les moments délicats que j'ai connus m’ont peut-être forgé le caractère mais surtout servi à relativiser. Lorsque, quelquefois aujourd’hui, nous traversons des périodes un peu compliquées, je me remémore d’autres moments plus difficiles. Franchement, il n’y a pas photo avec ce que l’on a vécu dans le passé. Avoir connu ce genre de situation, ça sert à parler aux autres, leur dire qu’il n’y a pas le feu au lac (...) Le titre d’ambassadeur de l'ASSE m’a vraiment touché. C’est une reconnaissance de la part du club. Ce fut une fierté de l’être parmi des joueurs qui ont beaucoup compté dans l’histoire du club. Être capitaine me rend fier aussi. Je ne peux pas dire que je n’y attache pas d’importance mais si c’était quelqu’un d’autre, ça ne me dérangerait pas non plus. (...) J'ai pris un carton rouge depuis le début de ma carrière, au tournoi de Toulon, avec les Espoirs. En club par contre, je n’en ai pas pris. C’est bien. Ne pas laisser son équipe à dix, c’est important. Mais, bon, on n’est jamais à l’abri."

En match d'ouverture de la 14ème journée de L1, l'entraîneur de l'OM Elie Baup dirigera demain à Ajaccio son 500ème match de L1. Son bilan est de 192 victoires, 146 nuls et 161 défaites.

Pour rappel, l'homme a la casquette a fait ses débuts dans l'élite sur le banc de l'ASSE le 29 juillet 1994 lors d'un Sainté-Rennes (1-1). Il a entraîné 141 fois les Verts en première division.

Ancienne doublure de Stéphane Ruffier à Bayonne, l'ex-portier du Red Star Jean-Christophe Bouet souhaite voir le gardien des Verts à la prochaine Coupe du Monde. 

"J’espère qu’il va aller au Brésil. C’est tout le mal que je lui souhaite. Pour moi, c’est un monstre dans les buts" explique le gardien de Dunkerque (National) dans La Voix du Nord.  "Après, il y a certainement l’affectif qui parle. Mais je pense que ce serait logique qu’il soit dans les trois."

Selon Le Progrès, Cédric Varrault, victime d'une entorse à la cheville, manquera au DFCO jusqu'à la fin de l'année 2013. Bon rétablissement !

Interrogé par diablevert.fr, le journaliste Franck Berteau (spécialisé dans les articles sur les supporters de foot) analyse la spécificité du public stéphanois, et notamment de ses Ultras, ainsi que la tension actuelle avec la direction. Morceaux choisis.

"Ils sont différents parce qu’ils supportent un club dont l’aura provient à la fois d’un passé footballistique glorieux mais aussi d’un puissant terreau identitaire, lié au caractère ouvrier et industriel de la ville et de sa région. Autant d’ingrédients propices à la ferveur. C’est en cela que l’on peut comparer l’enthousiasme du public de Geoffroy-Guichard à celui de Dortmund, par exemple, ou, pour rester en France, à celui de Lens. Même si, contrairement aux Sang et Or, les Verts sont parvenus à développer des associations ultras beaucoup plus importantes.

(...) Disposer d’associations structurées représentants des milliers de membres et dotées d’interlocuteurs crédibles est une chance. Il s’agirait alors, pour la direction, d’être plus ouverte au dialogue et de les responsabiliser encore davantage. Ne pas le faire, c’est prendre le risque de radicaliser certains supporters et de se retrouver avec de plus petites entités, encore moins contrôlables. Encore faut-il que les ultras jouent le jeu et acceptent eux aussi, en bonne intelligence, de faire des concessions."

La malédiction des pharaons a décidé d'attaquer Nice. Après Ospina, Bodmer, Bauthéac, Mendy, Cvitanich, Maupay (et des joueurs moins importants comme Pentecôte et Hassen), Claude Puel pourrait devoir composer avec un forfait supplémentaire : celui de Mahamane Traoré. C'est en tout cas ce que rapporte Nice Matin : les adducteurs du milieu sudistes sifflent un peu trop.

Interrogé par le site officie de Nice, Fabrice Abriel (3 titularisations cette saison, la dernière en septembre) avoue apprécier l'absence de Brandao, suspendu, dimanche : « Il est ch..., il pèse. Même si les gens disent qu'il n'est pas bon, il bosse, il fixe une défense. Il est toujours là pour mettre la tête, le pied, dévier s'il le faut. Comme peu d'attaquants, il peut réussir son match sans marquer. Donc effectivement, s'il n'est pas là, ce n'est pas plus mal. Ceci dit, Saint-Etienne ne manque pas d'autres bons joueurs... »

Dans le dernier numéro du magazine Onze Mondial, Louis Nicollin évoque son affection pour le plus grand président de l'histoire de l'ASSE. 

"J'ai une tendresse particulière pour Roger Rocher. C'était un monument. Les nouveaux Verts, ils sont gentils, ils sont sérieux et travaillent bien. J'espère qu'ils y arriveront mais ils sont loin de Roger Rocher. J'étais à l'école avec son fils, Gérard. Élèves au cours Pascal, à Lyon, on jouait dans la même équipe scolaire, on a même été champions d'académie ensemble ! Cela crée des liens. Quand j'ai démarré le club de la Paillade, j'ai fait venir Saint-Etienne en amical. C'était extraordinaire. Son seul défaut : il pouvait parfois se montrer méprisant. J'ai tous ses souvenirs. Il me les a confiés en jurant de ne jamais les redonner à l'ASSE. De temps en temps, je file un ou deux trucs à son fils, le reste est dans mon musée. J'ai des pièces à faire trembler les Verts : le costume de la finale de 1976 de Rocher, des répliques de Coupe de France, etc."

Loulou profite de cet entretien pour lancer de nouvelles piques contre les Verts. 

"Morgan Sanson, on le vendra très cher. On l'a pris au Mans au moment où d'autres attendaient que le club fasse faillite. J'ai demandé à Henri Legarda combien il en voulait sans nous assassiner. Il nous l'a cédé contre 700 000 euros. On l'a chipé à la barbe de clubs qui se comportaient comme des enfoirés (...) Jamais Lyon n'a eu un président comme Jean-Michel Aulas. Il a quand même obtenu sept titres de champions de France d'affilée, qui ont fait fermer leur gueule aux Stéphanois ! Je le félicite."

Au chômage technique hier en raison des fortes chutes de neige à Sainté, les Verts s'entraîneront aujourd'hui sur le terrain de leur club partenaire Chasse-sur-Rhône sans Bayal Sall (souffrant depuis deux jours) mais avec Benjamin Corgnet et Renaud Cohade, ménagés en début de semaine.

"C’est ainsi, il faut s’adapter même si la neige arrive tôt cette année. Mais ce n’est pas trop problématique pour le moment" commente Galette dans Le Progrès du jour. "Nous avions fait une grosse séance, mardi, une autre du même type est au programme jeudi. Mercredi, nous avions prévu du travail individuel, des soins, de la récupération. C’est pour cela que j’ai préféré couper. Cela ne porte pas à conséquence." Si cela perdure, ce sera plus embêtant, même si vendredi on fera une séance plutôt allégée, comme celle initialement planifiée mercredi » explique Galtier. Pour la fin de semaine, et le dernier entraînement, samedi, avant le déplacement à Nice, dimanche, c’est la météo qui décidera."

Claude Puel a pu être tenté, compte tenu des défections au sein de son groupe d'accélérer le retour du jeune Neal Maupay, comme il l'avait fait pour Bauthéac revenu contre Bordeaux et ayant rechuté. Mais il a confirmé aujourd'hui en conférence de presse, que malgré sa reprise le week end dernier en match amical avec l'équipe réserve niçoise, le jeune attaquant serait trop court pour le Nice-Sainté de dimanche. Maupay sera donc comme Ospina, Bodmer et Bauthéac absent pour blessure tandis que Mendy et Cvitanich sont suspendus.

L'Union de Reims a recueilli les propos de l'entraîneur adjoint de l'ASSE Alain Blachon à l'heure ou les Rémois s'apprêtent à recevoir le QSG puis de se déplacer dans le Chaudron.

"Bien sûr que c'est possible de battre Paris ! On s'est beaucoup inspiré de la stratégie d'Hubert au Parc des Princes pour s'imposer à Paris. On avait ciblé deux priorités : faire déjouer Ibrahimovic et empêcher le jeu en profondeur de Verratti. En abordant la rencontre avec confiance et sérénité, les joueurs ont adhéré au plan de jeu. Ensuite, la stratégie de Christophe Galtier avait été de laisser Pierre-Emerick Aubameyang sur le banc. Lorsqu'il est entré, le phénomène de surprise a joué à fond et il a fait la différence. (...) Chez nous, on a énormément insisté sur l'approche mentale. Il y a un point sur lequel il n'existait aucune raison qu'on soit inférieur, c'est la volonté. On savait qu'en évoluant avec sérieux, on avait toutes nos chances. A dix, on a toutefois été fragilisé. On est resté organisé grâce à notre bloc-équipe, mais ce qui nous a tués, c'est de ne pas avoir réussi à conserver suffisamment le ballon. 

Il existe beaucoup de ferveur à Reims. La saison dernière, on avait souffert dans l'état d'esprit face à une formation agressive, usante. Elle est bien organisée autour de sa sentinelle et dispose d'un bloc hermétique. Mais à Paris, le danger peut venir de partout, il ne faut pas se polariser sur Ibrahimovic ou Cavani parce qu'à l'image de Matuidi, les milieux plongent beaucoup et les latéraux multiplient les courses excentrées. Je sais qu'Hubert va bien préparer le match tactiquement. Si ses joueurs savent utiliser le ballon, anticiper le jeu en profondeur, qu'ils restent attentifs et concentrés, l'exploit est permis. Surtout si les Parisiens ne parviennent pas à ouvrir le score, car ils vont s'énerver."