Sissoko se secoue

07/12 11:35

Dans un entretien publié par Sport-Ivoire, Ibrahim Sissoko se dit décidé à se battre pour s'imposer à Sainté. 

 

J’avais une grande gêne aux adducteurs et en plus de la maladie j’étais obligé de garder le lit durant plusieurs semaines. Mais à présent, ça va et j’ai retrouvé l’entraînement. J’espère retrouver mon niveau, gagner plus de temps de jeu et  aider le club à aller encore plus haut. J’ai le soutien du coach comme tout le groupe. Je crois qu’il compte sur tout le monde pour faire une belle saison. Les rumeurs sur mon départ cet hiver ? Je ne suis pas au courant. Je ne sais pas où ils sont allés chercher cela mais moi je me sens bien ici. Et comme je l’ai indiqué je me remets au travail pour faire avancer le club. Par contre, je n’ai pas envie de rester un an sans jouer. C’est pourquoi je vais tout donner pour retrouver la forme."

Manu a la rage !

07/12 11:19

Consacrant un dossier au grand gâchis du sport antillais, la Pravda Mag publie aujourd'hui une intéressante interview de Manu Rivière. Extraits.

 

"Sur le plan footballistique, je viens de loin (...) il fallait que je rattrape mes lacunes techniques. A Sainte-Luce, ce n'était pas élaboré du tout : on envoyait une longue balle devant et moi je faisais la différence grâce à ma vitesse. J'ai progressé avec la sélection de la Martinique : je me suis calmé devant le but, j'ai amélioré ma façon de me déplacer. A la Coupe Nationale Cadets, à Clairefontaine, j'étais capitaine de la Martinique. J'ai marqué des buts, j'ai été bon dans les tests. Plusieurs clubs m'ont contacté, j'ai choisi Saint-Etienne, un nom mythique chez nous car c'était le club de Gérard Janvion. A 15 ans, je débarquais au centre de formation de l'ASSE. 

 

J'ai eu la chance que Frédéric Piquionne, un ancien du championnat martiniquais, me prenne sous son aile. Il me poussait à toujours être le premier dans les exercices physiques, à être le premier dans l'engagement. Je venais du foot loisirs, il m'a fait comprendre que sortir du centre de formation ressemblait à une compétition incroyable. Il m'a débarrassé de ma naïveté. J'ai compris que je devais rester focalisé sur le foot pour réussir. Jusqu'à 18 ans, je ne sortais pas le soir à Saint-Etienne. Je restais au centre de formation à l'Etrat. Ensuite j'ai vécu dans une chambre d'hôtel, sur le site, plutôt que de prendre un appartement en ville.

 

J'ai subi un choc culturel, je n'étais pas dans le moule. D'entrée, tout le monde a ri de mon accent. Comme j'ai l'esprit ouvert, j'ai pris les moqueries en dérision. J'étais étiqueté "antillais", donc nonchalant, mou, fainéant. Cela m'a endurci. Moi, je suis cool dans la vie mais sur le terrain j'ai la rage ! (...) En Martinique, je n'étais pas le meilleur de ma génération. Même à Sainte-Luce, il y avait des joueurs plus doués mais ils n'ont pas passé le cap par manque de mental. Les clubs français préfèrent prendre des jeunes Africains sous prétexte qu'ils ont plus faim que nous. Il y en avait beaucoup au centre de formation de l'ASSE. Là encore, c'est un stéréotype vu ce que les Antillais ont apporté au foot français et à l'équipe nationale.

 

Comme je ne m'entraînais qu'une fois par semaine en Martinique, j'ai débarqué à Saint-Etienne brut de décoffrage. Heureusement, je suis tombé sur de bons formateurs qui m'ont fait travailler mes lacunes, fréquentes chez les jeunes Antillais : le jeu dos au but, en remises, dans les petits espaces, le replacement, la vision tactique... En vitesse et en puissance, j'étais au-dessus du lot, mais je manquais de finesse balle au pied (...) Je m'efforce de bien représenter les Antillais, mais je ne suis pas assez côté pour être leur ambassadeur. Ce sera peut-être le cas si un jour je suis en équipe de France. Ce serait magnifique, ça donnerait un modèle aux jeunes de chez moi."

 

Quatre à la suite pour Erding ?

07/12 10:29

Ayant marqué lors des trois derniers matches des Verts, Mevlut Erding espère poursuivre sa série ce soir contre Evian comme il l'explique dans la Pravda du jour.

 

"Cela me fait vachement de bien de marquer. Ces buts m'ont libéré. Contre Valenciennes, j'avais eu la malchance de tirer sur le poteau. Contre Bastia, je me suis fait une déchirure sur un appel. J'ai dû arrêter ma course et frapper d'où j'étais. Landreau a détourné mon tir. je suis sorti et Bastai a égalisé. A Marseille, je n'ai pas tiré le péno. Il y a des tireurs de penalty et de coups francs dans l'équipe, je respecte cette hiérarchie. Je joue tantôt dans l'axe, tantôt à droite, je suis parfois sur le banc. C'est perturbant mais quand tu es dans le système de l'entraîneur, tu écoutes ses consignes et tu t'adaptes. Devoir prouver à chaque match te fait progresser et c'est bien pour l'équipe. 

 

Les matches en sélection m'ont fait du bien. La Turquie étant éliminée de la Coupe du Monde, ça m'a permis de jouer deux matches sans pression et de marquer le but de la victoire contre l'Irlande du Nord. J'ai découvert un nouveau groupe dans lequel je suis l'un des plus anciens. J'ai ramené cette confiance. et ce qui est bénéfique pour moi l'est pour mon club. Evian-Thonon-Gaillard est la première équipe à avoir battu le PSG cette saison mais ça ne nous fait pas stresser. Pensons plutôt à gommer notre grosse défaite à Rennes et notre manque de constance."

 

La défense contre-attaque

07/12 09:13

Les avocats des supporters stéphanois arrêtés suite à la baston de l'Allianz Arena ont donné hier une conférence de presse dont Le Progrès du jour donne les principaux extraits.

 

"On nous a prévenus jeudi matin que nos clients seraient jugés dans l’après-midi à Nice. C’était matériellement impossible pour nous d’y être. Nous ne pouvions pas les assister au procès, c’est un manquement grave aux droits de la défense. Depuis le début, tout a été organisé pour aller très vite. Nos clients n’ont été entendus qu’une fois (il y a souvent deux auditions minimum), l’avion avait été réservé… On sent bien qu’il y a une forte pression médiatique et politique. La dernière fois qu’un détenu a pris l’avion après son arrestation, c’était Yvan Colonna. On voit habituellement ce déploiement de forces dans des dossiers d’anti-terrorisme. On estime le coût de l’avion à 8 000 euros. Alors que, dans des dossiers criminels, on limite les prélèvements ADN parce que ça coûte trop cher…

 

On nous annonçait des dizaines d’interpellations, il y en a eu huit parmi les supporters stéphanois. Dont deux n’ont pas abouti parce que l’un n’a pas été reconnu sur les photos, et l’autre n’était même pas à Nice le jour des incidents…Nous ne savons pas ce qu’il leur est reproché exactement puisque nous n’avons pas eu accès au dossier. Le procès aura lieu le 26 décembre, la pression sera retombée. On peut se féliciter de l’indépendance de la justice. Les juges ont su prendre le recul nécessaire pour examiner cette affaire en toute sérénité. Un supporter avait été condamné à un an de prison ferme en comparution immédiate, suite aux incidents de Reims-ASSE en février dernier. Nous sommes passés le mois dernier devant la Cour d’appel de Reims. Les juges, en examinant calmement les faits, ont ramené la peine à six mois avec sursis." 

Keita, 67 ans et toujours vert !

06/12 23:16

Salif Keita, qui a fêté aujourd'hui ses 67 ans, est toujours vert d'avoir perdu plusieurs fois en finale avec les équipes de son pays. Des échecs à l'origine de sa venue à l'ASSE, comme le rappelle aujourd'hui "Domingo" dans le quotidien malien L'Indépendant.

 

"Le seul regret de ma carrière, c’est d'avoir perdu les quatre finales que j’ai jouées avec le Stade, l’AS Réal et le Mali. Jusqu’à présent, je n’arrive pas à expliquer comment nous avons perdu ces finales alors que nous étions les meilleurs. Beaucoup de gens m’accusent pour cela. Après la finale de la Coupe d’Afrique à Abidjan en 1966, j’ai eu beaucoup de problèmes avec le public malien, au point que j’ai dû m’exiler. Je suis parti à Saint-Etienne, où j’ai remporté le Championnat de France trois fois et où j'ai gagné deux coupes de France.

 

Ce que les gens ne savent pas, c’est que j’aime beaucoup mon pays et je suis un patriote. Si on pouvait acheter une Coupe, je le ferais pour mon pays parce que c’est mon regret aujourd’hui. Moi, je pense que j’ai fait tout ce que Dieu m’a donné la chance de faire pour mon pays. J’ai mis mon talent au service de mon pays et de l’Afrique. Chaque fois qu’il a été question du Mali, je me suis toujours trouvé en première ligne. Je ne place rien au-dessus de mon pays. J’ai toujours su faire prévaloir ma fibre patriotique que ce soit à Bamako où ailleurs dans le monde."

So Brandao

06/12 21:01

Dans son édition de décembre 2013, le magazine SoFoot consacre un article à Brandao sous le titre "La Brandade". Brossant le portrait de l'attaquant des Verts, le journal retrace sa carrière.

 

Le n°9 actuel de l'ASSE parle de ses débuts au Brésil, fait remarquer qu'avant de se mettre au football il "était surtout dans la musique" et avoue que lors de son transfert à Donetsk il n'avait que trois années de football en club dans les jambes. L'un de ses entraîneurs, Mircea Lucescu, le décrit ainsi : "C'est un garçon très intelligent, un peu en dehors du système. Un gars différent de ce que l'on voit habituellement dans le football. Pour lui le foot est une passion et un métier, mais le monde ne s'arrête pas là. Il a toujours été très curieux". Du reste, Brandao a déjà envisagé la suite et assuré ses arrières pour l'après-football : "je possède déjà un supermarché et une ferme au Brésil (...). On produit du soja, du millet et du blé et tout est distribué à une coopérative qui se charge de vendre tout ça".

 

Brandao évoque aussi son arrivée en Ukraine, au Shakhtar Donetsk en 2002 : "je ne vais pas te mentir : pour moi l'Europe, c'était l'Allemagne, la France, l'Espagne, mais pas l'Ukraine. (...) la première chose qu'on a faite avant d'analyser l'offre, ça a été de situer l'Ukraine sur une carte". Le froid et les difficultés d'adaptation ont alors fait vivre au Brésilien une sale période ("les six premiers mois en Ukraine, j'ai fait une dépression, j'ai pleuré. J'avais la saudade"). Heureusement, l'arrivée de l'entraîneur Roumain Lucescu, conjuguée à celle d'un partenaire offensif brésilien, Matuzalem, vont relancer Brandao, qui avoue : "j'étais content qu'il [Matuzalem] soit à mes côtés. Je me sentais moins seul et c'était plus facile de communiquer". Débarquent dans la foulée à Donetsk plusieurs autres Brésiliens, notamment Fernandinho, Elano et Willian ("j'ai été un pionnier. S'il y a eu autant de Brésiliens dans ce club par la suite, c'est un peu grâce à moi", dit Brandao, qui confesse avoir même songé un temps à prendre la nationalité ukrainienne). Après avoir inscrit 65 buts et remporté trois titres de champion avec Donetsk, Brandao met le cap sur la Canebière en signant à Marseille en 2009.

 

 

A l'OM, les relations avec les supporters sont compliquées mais Brandao se forge une carapace : "Avec tout le respect que j'ai pour le public, ce n'est pas lui qui fait les compositions d'équipe mais le coach. Les supporters ne voient pas l'importance d'un joueur dans le vestiaire ou les déplacements d'un joueur sans ballon (...). Avec des buts et du travail, tout s'arrange. La critique, c'est comme la boxe. C'est un combat. Si tu te manges des coups de poing dans le visage, il faut réagir, pas vrai ?". Lucescu (encore) abonde dans son sens : "sa priorité, ce ne sont pas ses statistiques personnelles, mais celles de l'équipe. Brandao, c'est un joueur d'entraîneur, pas un joueur de public". Après avoir dû faire face à une plainte pour viol et être reparti un an se mettre au vert au Brésil, Brandao revient à Marseille en janvier 2012. Deux mois plus tard, il marque le but décisif contre l'Inter Milan après un contrôle....du dos et permet à l'OM de jouer un quart de finale de Ligue des Champions.

 

A l'été 2012, laissé libre par l'OM, Brandao est contacté par Saint-Etienne. Bernard Caïazzo se vante d'avoir flairé la bonne affaire : "on cherchait un costaud en attaque. Il a accepté de diviser son salaire par trois et il a signé chez nous pour 60 000 € par mois". Le Brésilien ne regrette pas d'avoir rejoint le Forez : "A Saint-Etienne, je ne sors pas beaucoup car il n'y a pas grand chose à faire (...). Et puis, les gens m'aiment bien ici, je crois. Je suis un guerrier et je sens que ça leur plaît".

 

19 Verts à l'eau de Rose

06/12 18:30

Un groupe sans grande surprise a été retenu par Galette pour affronter les buveurs d'eau minérale demain soir. On retiendra qu'Allan Saint-Maximin fait son retour et remplace numériquement Jérémy Clément.
A Evian-Thonon-Gaillard, Fabrice Ehret est de retour mais Kevin Berigaud, le goléador du début de saison est encore considéré comme blessé, bien que convalescent

Les groupes:


ASSE : Ruffier, Moulin - Clerc, Sall, Perrin, Pogba, Ghoulam, Brison - Lemoine, Diomandé, Cohade, Corgnet -Tabanou, Mollo, Gradel, Hamouma, Erding, Brandao, Saint-Maximin.

ETG FC : Hansen, Laquait – Dja Djédjé, Mongongu, Angoula, Mensah, Sabaly, Tié Bi, Koné, Sorlin, Cambon, Ruben, Ehret, Sougou, Wass, Nistor, Nsikulu, Escobar.

Lavilliers de GG aux GG

06/12 08:20

Supporter de l'ASSE, Bernard Lavilliers avait donné le coup d'envoi de Sainté-Rennes (1-2) le 15 mai 2011. Invité des GG hier sur RMC, le chanteur stéphanois a comparé les Verts à la Seleção.

 

"Le Brésil gagnera la Coupe du monde car c'est le pays qui reçoit. J'espère bien car j'aime bien les Brésiliens. Moi j'aime le jeu de Saint-Etienne à l'époque. Ils jouaient un peu comme les Brésiliens, assez finement, avec des passes courtes très précises. J'aime ce jeu là, ce jeu de danseurs me plaît. Je n'aime pas tellement les coups de marteau, les asommeurs. J'aime beaucoup le jeu rapide qui finit dans les filets comme une danse, ça me plaît. Les Brésiliens jouent comme ça. Maintenant, peut-être qu'ils ont pris un petit côté allemand ou suédois, je ne sais pas. Mais moi j'aime ce jeu qui n'est pas forcément très athlétique mais tout en finesse, comme la boxe. Ce n'est pas toujours le plus gros qui gagne, loin de là."

 

 

Le Sphinx tacle les Verts

06/12 07:53

Comme il le fait savoir dans la dernière édition du Progrès, Robert Herbin n'a vraiment pas apprécié le comportement des Stéphanois à Rennes.

 

"On doit, en toutes circonstances, avoir un maximum d’attention, de rigueur et un marquage beaucoup plus strict. Il me semble que le bon résultat contre Reims a un peu tourné la tête aux joueurs. Parfois j’ai eu le sentiment que les Stéphanois s’étaient déplacés à Rennes pour faire un match amical. Même lorsque le ballon circulait bien, ils ne donnaient pas le sentiment de vraiment vouloir prendre l’avantage. C’est une forme de suffisance qui leur est retombée sur le nez. Il n’y a pas eu cette envie de prendre les choses en mains pour imposer son jeu. Je pense que Galtier va corriger cela, leur souffler un peu dans les bronches. Sur ce match, les Verts n’ont pas eu le comportement de véritables professionnels."

Ajinça alors !

05/12 23:28

Champion d'Europe avec l'équipe de France de basket, Alexis Ajinça est actuellement meilleur marqueur de l’Euroligue et deuxième à l’évaluation. Invité aujourd'hui par Les Dernières Nouvelles d'Alsace a commenter les rumeurs l'annonçant sur le départ pour une grosse cylindrée européenne, le pivot de Strasbourg a révélé l'identité du club qui l'a contacté.

 

"J’ai effectivement été approché par… le club de Saint-Étienne. On m’a proposé un contrat d’avant-centre pour mettre des têtes sur les corners (rires). Plus sérieusement, il y a beaucoup de rumeur mais je ne sais pas d’où elles viennent. Je ne suis pas au courant, mes agents non plus (...) Disons qu’il y a peu de chances pour que je parte (...) Si j’ai fait le choix de resigner à la SIG, c’était pour pouvoir continuer à progresser au contact de Vincent Collet. Je ne me vois donc pas partir en cours de route alors que j’avais prévu de travailler avec lui toute l’année."

 

Pour rappel, ce très grand fan des Verts avait annoncé le 29 mai dernier sa signature à Sainté... comme doublure de Stéphane Ruffier. 

 

Pas dupe, Dupraz !

05/12 22:11

Alors qu'Evian vient de battre des Parisiens qui restaient sur 36 matches sans défaite toutes compétitions confondues, Pascal Dupraz craint que son équipe ne soit pas capable de confirmer samedi soir dans le Chaudron. 

 

"J'ai un groupe de joueurs difficile à cerner, capable du néant comme de livrer des productions comme contre Paris. Lorsque notre équipe manque de constance, cela ajoute à ma colère et quand je la vois livrer un tel match je me dis, que mes joueurs sont pénibles. Qu'est-ce qu'ils vont me réserver pour le déplacement à Saint-Etienne ? Vont-ils me faire un non match, s'endormir, choper le cigare ?"

Loulou annonce un électroc

05/12 21:49

Après avoir débarqué Jean Fernandez dans la matinée, Louis Nicollin a évoqué ce soir sur L'Equipe 21 la prochaine réception des Verts (le 13 décembre à 20h30). Extraits.

 

"Je connais le football depuis 40 ans, je savais qu'on en arriverait là où on est est arrivé. On n'a plus d'équipe, faut voir les choses en face. Mais je pense qu'il va y avoir un électrochoc. Il n'aura pas lieu dimanche à Toulouse, je ne pense pas. Il aura lieu vendredi contre les Verts, ça je ne me fais pas de souci. Comme Jean Fernandez a parlé à ses joueurs ce matin, s'ils n'en n'ont pas un peu dans le pantalon, c'est que ce sont des vrais gonzesses. Quand tu vois ton entraîneur qui te quitte et qui se met à pleurer... S'ils n'ont pas de réaction ces types, ça vaut rien du tout !"

Encore des ballons dans les tribunes !

05/12 16:56

Vous n'aimez pas vous ennuyer pendant la mi-temps ? Vous pensez que le trophée Orange c'est toujours un grand moment ? Vous trouvez les T-shirts Winamax à votre goût ? Vous n'en avez jamais assez de voir des joueurs de poker tenter de tirer sur la barre transversale ?
Alors réjouissez-vous car une nouvelle animation de supermarché va faire son apparition lors du match contre Evian-Thonon-Gaillard à l'initiative de Mister-Auto.com, partenaire de l'ASSE: une machine spéciale va envoyer 40 ballons dans la tribune Henri-Point dont l'un sera dédicacé par les joueurs de l'ASSE !
Le vainqueur, celui qui l'aura rattrapé, pourra alors rejoindre la pelouse et y recevoir une tablette tactile.

Les 39 autres malchanceux remporteront quand même... le ballon qu'ils ont réussi à attraper.
Esperons quand même que les attaquants stéphanois ne s'amusent pas trop à imiter cette machine...

Le sort ne lui est pas clément

05/12 12:00

Sorti hier sur blessure ("vive douleur en haut de la cuisse" dixit Galette) à la 58è, Jérémy Clément est forfait pour le prochain match contre Evian. Le Progrès annonce même huit semaines d'indisponibilité. Il faut espérer que Lemoine et Diomandé se tiennent à pascal carreau car ils sont tous deux à la merci d'une suspension en cas de 3ème carton jaune. Notre milieu pourrait vite être dépeuplé dans l'axe.

Guarin fait passer Trapani à la trappe

05/12 08:43

Quatrième de Série A, l'Inter de Milan a éliminé hier Trapani (Série B) de la Coupe d'Italie. Sur coup franc, l'ancien milieu de terrain stéphanois Fredy Guarin a marqué dès la 4ème minute le premier but de la victoire (3-2) des Nerazzurri.

Le Stade renaît

05/12 07:50

Le Stade Rennais, qui n'avait remporté que trois rencontres de L1 à domicile cette année 2013 et qui n'avait pas gagné le moindre match depuis le mois d'octobre, a profité des largesses stéphanoises pour renaître hier soir. La vidéo des buts est disponible ici.

Quatre Verts sursitaires

05/12 07:34

Comme l'atteste l'indispensable tableau des cartons mis à jour par le potonaute ozzy après la défaite de Sainté à Rennes, quatre joueurs stéphanois sont sous le coup d'une suspension en cas de nouveau carton jaune : François Clerc, Ismaël Diomandé, Fabien Lemoine et Yohan Mollo.

Les Rennais n'ont pas ronronné

04/12 22:17

Agacé par le manque de détermination de son équipe, Galette a commenté la défaite de son équipe à Rennes en conférence de presse.

 

"On a sûrement confondu jouer au ballon et jouer au football. Le football c'est vouloir faire mal à l'adversaire dans les attaques, savoir bien défendre, savoir rester équilibrés, et à chaque fois qu'on a voulu aller vers l'avant on s'est retrouvé dans un gros déséquilibre à ne pas gagner les duels qu'on devait gagner pour enrayer les contres rennais. Sur les deux premiers buts on était arrêté, le symbole de ce qu'on était ce soir : une équipe gentille. On a peut-être pensé que Rennes allait continuer à ronronner. Mais non, j'en avais parlé, c'est un concurrent, une équipe de qualité. Et quelles que soient les équipes, si on ne met pas les ingrédients nécessaires on est lourdement puni. On a eu un manque de détermination incroyable sur le plan offensif et on a subi. Ces erreurs de positionnement sur les phases arrêtées... Pour un entraîneur il n'y a rien de plus énervant !

(...)

Quand on perd on n'est jamais heureux, mais là quand même... Évidemment si on se penche sur les statistiques on a eu la possession de balle, on a eu des situations, des centres, on a tiré au but... Les spectateurs ont dû se régaler entre deux équipes dont l'une se projetait vite et faisait mal et qui mérite de gagner, et une autre qui a joué au ballon mais sans jamais pouvoir accélérer, sans être déterminé à maintenir le doute présent avant le match chez l'adversaire. Elle a su nous faire mal, et j'ose espérer qu'elle nous a mis d'aplomb et que les joueurs vont dormir pour bien récupérer car dans trois jours on a un match important à domicile samedi (...)On s'est pris une belle gifle, une belle droite, j'ose espérer que ce que nous avons fait en quatre jours dans un sens on pourra le faire dans l'autre en trois jours. Voilà, c'est le charme du football."

 

 

Mevlut jusqu'au bout

04/12 21:45

L'ASSE s'est inclinée 3-1 à Rennes ce soir lors de la 16ème journée de L1. Opposé à ses coéquipiers de début de saison, Mevlut Erding a sauvé l'honneur à la 93ème minute. L'international turc a marqué lors de ses trois derniers matches de L1. C'est une première pour lui depuis qu'il joue dans le championnat de France.

Jérémie aime Enyeama

04/12 18:19

Dans un entretien paru dans 20 Minutes, Jérémie Janot se réjouit de voir briller le gardien lillois Vincent Enyeama. Extraits.

 

"J’avais dit avant le début du championnat que c’était le gardien à suivre. Ca fait toujours plaisir de voir un gardien qui flambe. Et à l’inverse, ça fait mal au cœur quand je vois le petit Veronese à Nice qui n’a vraiment pas de chance. Mardi soir,  je zappais et j’étais partagé. Tas l'euphorie de  Enyeama, et puis tu te mets à la place de Véronèse et tu te dis «putain c’est dur». C’est notre poste : on peut être le héros, et juste après l’objet de toutes les critiques. 

 

Techniquement, Enyeama est juste, il a une bonne main, et il prend les bonnes décisions au bon moment. Il a vraiment une très bonne lecture du jeu et il a un rapport taille/tonicité impressionnant. Il est plein de gaz. Il y a ceux qui aiment les grands gardiens avec leur soi-disant envergure, et puis ceux de ma catégorie, de taille moyenne, qui sont explosifs et qui compensent. Je suis sûr qu’on n’a pas voulu le prendre en Angleterre par rapport à sa taille. Alors que tu le mets en Premier League, il fait carnaval. 

 

Je m’identifie à lui. Aujourd’hui, on dit que les gardiens doivent faire 1m95. Mais peu importe le maçon tant que le mur est bien fait. Enyeama le montre, Landreau le montre: avec des qualités différentes, vous pouvez être tout autant efficace. Prenez l’histoire des gardiens en France. Le plus titré c’est Coupet : 1m80. Celui qui a fait le plus de match c’est Landreau : 1m83. Avant c’était Ettori : 1m75. Et le meilleur gardien de tous les temps c’est Barthez : 1m80. Bien sûr que Cech et Buffon sont des monstres, mais ce n’est pas l’école française. Enyeama est une bonne réponse à tous ces ayatollah du 1m95." 

Le 8ème sera le bon ?

04/12 17:38

A quelques minutes du début du match, l'agence Opta nous rappelle une vilaine statistique qui montre que Saint-Etienne n’a gagné aucun de ses 7 derniers matches à Rennes en L1 (4 nuls et 3 défaites).

Voici les 7 dernièrs matchs :

08/03/2013 : Rennes 2 - Sainté 2
25/09/2011 : Rennes 1 - Sainté 1 
21/08/2010 : Rennes 0 - Sainté 0
13/09/2009 : Rennes 1 - Sainté 0 
11/04/2009 : Rennes 1 - Sainté 0
15/08/2007 : Rennes 1 - Sainté 0
23/09/2006 : Rennes 0 - Sainté 0


La dernière victoire des Verts à Rennes date du 17 décembre 2005, les Verts s'étaient imposés 1-0 grâce à Pascal Feindouno.

Erding : duettiste plutôt que soliste ?

04/12 17:05

Interrogés sur le site de So Foot, Bernard Genghini et Hervé Revelli évoquent Mevlut Erding, l'un des attaquants de L1 qui cadrent le plus (11 tirs cadrés sur 19). Les deux considèrent que ce n'est pas seul en pointe qu'il peut le mieux exprimer son talent :

 

B. Genghini : « A Sochaux, il a mis le plus de buts et était le plus à l'aise dans un 4-4-2. Ce qui ne l'a toutefois pas empêché d'être seul devant, parce qu'il peut aussi le faire, hein. Mais à deux devant, on se partage l'attention des défenseurs adverses, on peut combiner... C'est plus dangereux. Après, il faut aussi tenir compte de l'équilibre collectif. (S'il était aligné sur l'aile,) il pourrait repiquer dans l'axe, accélérer et tenter des choses, pendant que Brandao pourrait peser sur les défenses. »

 

H. Revelli : « Avec sa façon de faire, ça serait mieux pour Erding de jouer en soutien de Brandao. Il va vite, sent le but et pourrait profiter des espaces créés. Mais je ne vois pas Christophe changer ses plans pour le moment. Lorsqu'il est tout seul en pointe ? C'est plus compliqué et ça demande un jeu différent, bien qu'il ait les qualités pour. C'est un changement pour lui mais aussi pour les autres joueurs aussi, car ses demandes, ses appels ne sont pas les mêmes que ceux de Brandao, qui est plus en appui. Il y a donc une remise en question à effectuer pour tout le monde. (Quant à jouer sur l'aile,) avec Hamouma, Mollo, Tabanou ou Gradel, il n'est pas le premier choix à ce poste. »

Romeyer, vers le rugby ?

04/12 15:57

A la suite des incidents survenus à Nice, six supporters des Verts ont été interpellés ce matin (ainsi qu'un niçois). Voilà qui réjouit Roland Romeyer, qui affirme lui-même être "proche des valeurs du rugby", rapporte le Progrès :

"J’attendais ces interpellations depuis les incidents. J’en suis heureux. Il va de soi que l’ASSE se portera partie civile contre les personnes qui seront poursuivies devant le tribunal car elles ont porté préjudice à l’image du club. On est tous soumis aux mêmes règles.

Je demande aux supporteurs des Verts qu’ils donnent des signes d’amour et de fraternité pour le club et non des signes de violence ou de mauvais accueil des visiteurs.

Je ne comprenais pas que ces interpellations n’aient pas été faites dans la foulée des incidents, au stade de Nice, mais je suis satisfait de voir que, dix jours après les faits, elles ont pu avoir lieu.

Je suis contre les violences physiques et verbales dans les stades. Je réprouve totalement ce qu’il s’est passé à Nice. Le football doit être l’occasion pour les familles de venir au spectacle et je ne comprends pas ces attitudes.

J’attends avec impatience que ma requête auprès des ministres de l’Intérieur et des Sports pour l’organisation d’une table ronde avec les instances du football, la Ligue, la Fédération française, les présidents de club et les représentants de supporteurs, puisse aboutir afin qu’il y ait une prise de conscience et que l’on avance sur ce dossier de la violence dans les stades."

Les coulisses du métier de stadier

04/12 15:50

Le site Soccer Populaire (représenté sur le forum par le potonaute SP42) publie aujourd'hui une interview d'un stadier de Geoffroy Guichard. Très intéressante, elle permet d'en savoir un peu plus sur ces acteurs omniprésents, et pourtant si peu connus. Extraits choisis :

 

" Nous recevons des consignes à chaque match qui changent malheureusement très souvent. Ainsi s’installent un manque de continuité et une absence de cohérence dans ces consignes. C’est très regrettable. Sur un match, les fruits sont interdits et récupérés à la fouille. Sur d’autres, les pommes peuvent rentrer mais pas les bananes, par exemple. C’est très aléatoire et difficilement compréhensible, d’autant plus que personne, dans la hiérarchie, ne sait expliquer ces changements continus.

(...)

Nous partons du principe que nous ne sommes que les pions, sur l’échiquier. Les simples stadiers n’établissent pas la stratégie, ils opèrent simplement. Du coup, deux solutions se présentent : soit les têtes pensantes ont réussi leur coup et le match se déroule bien, soit il y a des failles dans leur plan, et dans ce cas, ce ne sera pas à nous d’intervenir mais aux CRS."

 

 

Nous vous invitons bien entendu à lire l'intégralité de ce riche entretien ici.

De dernière minute (2)

04/12 11:58

Ca y est ! Le groupe rennais est connu. Au final, Montanier pourra compter sur l'ensemble de ses forces offensives, mais pas sur les autres lignes : Kana-Biyik et Konradsen (plus surprenant) s'ajoutent à la liste des absents déjà connus.

 

Les gardiens : Costil, Diallo.

Les défenseurs : Moreira, Armand, Danzé, Emerson, Hountondji, M'Bengue.

Les milieux : Féret, Hunou, Bakayoko, Makoun, Alessandrini.

Les attaquants : Pitroipa, Romero, Oliveira, Saïd, Kadir.

CFA2 / Choix du coach : Apam, Ndiaye, Doucouré, Allée.
Blessés : Boye (pubis), Pajot (Ischio-jambiers), Kana-Biyik (cuisse), Konradsen (cheville).

De dernière minute

04/12 09:17

Alors que le coup d'envoi du match sera donné dans moins de dix heures, Philippe Montanier n'a toujours pas annoncé de groupe pour affronter l'ASSE. En cause : les incertitudes pesant sur Alessandrini, Kadir et Kana-Biyik, blessés le week-end dernier.

Guillou ! Guillou ! Guillou !

04/12 08:39

Avant le match qui opposera ce soir deux de ses anciens clubs, Patrick Guillou a accordé une interview à 20 Minutes. Extraits.

 

"Les Stéphanois sont clairement favoris. Ils ont besoin de gagner pour éviter ensuite d'avoir trop de pression à domicile. Rennes, lui, maîtrise beaucoup moins son sujet. Pour bien connaître Philippe Montanier, qui était entraîneur des gardiens à Saint-Etienne quand j'y étais, il a toujours prôné un jeu offensif, attrayant. Là, il est obligé de parer au plus pressé. Son équipe apparaît fatiguée mentalement. Julien Féret est victime d'un coup de pompe, qui lui fait se poser trop de questions. Il va plus retenir la passe qu'il ne réussit pas, plutôt que celle qu'il réussit. Après, on entre dans une spirale autodestructrice. Mais ça reste un très bon joueur, technique, élégant, capable d'accélérer le jeu et de faire la différence en une ouverture. Avec Oliveira, Kadir ou Alessandrini, Rennes a des qualités offensives assez conséquentes. C'est un club qui doit jouer entre la 6ème et 10ème place. A titre personnel, j'aime bien le p'tit Pajot. Il est encore un peu sous-estimé en France, mais quand il est à 100 %, il apporte vraiment quelque chose."

 

Un joueur de Santos à Sainté

04/12 08:18

Sociétaire du Santos FC de Ouagadougou, Yves Tiendrébeogo s'entraîne actuellement avec l'équipe réserve des Verts selon Sidwaya. Selon ce quotidien burkinabè, ce jeune Etalon (international cadet 2011) a marqué ce week-end lors d'un match disputé sous les couleurs de Firminy, club partenaire de l'ASSE.

Lemoine regagne sa Bretagne

03/12 23:37

Fabien Lemoine, qui fera demain son retour à Rennes, s'est confié au quotidien Ouest-France avant cette rencontre de la 16ème journée. Extraits.

 

"Contre Lyon, on perd 2-1 à la dernière seconde alors qu'on ne le mérite pas du tout. Contre Paris et Bastia, on fait match nul de la même manière... On n'était pas verni. La trêve a servi un peu à rectifier le tir, échanger, voir ce qui n'allait pas. On essaie de ne pas reproduire les mêmes erreurs. Depuis, on a un bloc un peu plus compact et on gère mieux les fins de match. Au niveau comptable, l'an passé, on avait 27 points à la trêve, 29 à celle d'avant. Là on en a 24. Par rapport aux années précédentes, on est dans les clous. Après, quand on voit les points perdus bêtement, ça fait chier car aujourd'hui, on pourrait être un petit peu plus haut. Les matches à domicile de Bastia, Paris et Lyon font mal.  On est content d'avoir commencé une nouvelle série, on va tout faire pour qu'elle se poursuive le plus longtemps possible.

 

J'ai toujours autant de plaisir de retrouver Rennes. Je suis très heureux de revenir dans la région et de rejouer au stade de la Route de Lorient. La première fois, cela m'a vraiment fait quelque chose. Maintenant, même si cela me fait toujours un petit pincement par rapport à d'autres matches, l'émotion de la première saison est passée. J'arrive à faire abstraction du contexte et à jouer une rencontre presque comme les autres. On s'attend à un match compliqué contre un adversaire direct (...) Je pense que Rennes finira dans la première partie de tableau. Est-ce que je fêterai mon but si je marque ? Je ne sais pas. Je marque tellement peu souvent que sur l'euphorie, peut-être que je fêterai mon but comme je pourrais le faire ailleurs. Mais cela ne serait pas un manque de respect pour le club ou les supporters. C'est juste que je suis dans ma bulle et que je ne pense pas à ce qu'il y a autour."

L'Allianz à Rivière

03/12 22:58

Après que le FC Nantes de Banel Nicolita a (provisoirement ?) délogé l'ASSE de la 5ème place en s'imposant ce soir sur le fil contre le VAFC de Loris Néry, Emmanuel Rivière a marqué à l'Allianz Riviera son 7ème pion de la saison d'un magnifique coup de tête décroisé. Vainqueur 3-0, Monaco conforte sa 3ème place et compte ce soir 11 points d'avance sur Sainté.

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