Après avoir supervisé Stéphane Ruffier à cinq reprises la saison dernière, l'entraîneur des gardiens des Bleus Franck Raviot sera dimanche au Stade Pierre-Mauroy pour le voir contre les Dogues. Le dernier rempart des Verts devra se montrer plus rassurant qu'hier soir pour espérer réintégrer le groupe France !

Blessé à la cheville par Lavezzi lors du trophée des champions le Bordelais Grégory Sertic sera absent jusqu'à fin septembre.
Il ne sera donc pas du déplacement des Girondins à Geoffroy le 1er septembre prochain. Un coup dur pour les hommes de Francis Gillot, tant Sertic était devenu un des hommes de base de son 11 (il a le 8ème temps de jeu cumulé de l'effectif la saison dernière), au milieu de terrain associé à N'Guémo ou Poko.

Selon une stat d'Opta, 50% des équipes se sont qualifiées après avoir perdu 4-3 à l'aller sur 16 précédents dans les Coupes d'Europe depuis 1970-1971.

Dans sa dernière édition, la Pravda nous apprend que Bernard Caïazzo a passé une partie de ses vacances en Allemagne avec Patrick Guillou pour étudier le fonctionnement de Leverkusen, Dortmund, Schalke04, Mönchengladbach, Wolfsburg. Ayant constaté que les clubs allemands étaient structurés autour d'un directoire composé d'un président, d'un patron sportif, et d'un directeur marketing-commercial puissant, Nanard confirme que le club cherche un troisième homme pour épauler Roro et l'Ange Vert. Un cabinet chasseur de chasseur de têtes a été mandaté pour le trouver.

"Il devra être capable d'aller chercher 10 M€ de recettes supplémentaires pour éviter de devoir équilibrer le budget en vendant un joueur" précise le président du conseil de surveillance de l'ASSE. "On doit augmenter notre budget grâce au stade, de nouvelles ressources marketing et à un partenariat innovant avec nos supporters. Saint-Etienne écoule 50 000 maillots par an alors qu'il devrait en vendre 100 000 à 150 000. On réfléchit à la création d'une grande communauté de membres des Verts. Le PSG a ses Qatariens, Monaco a ses Russes. Saint-Etienne a ses supporters."

Les U17 de l'ASSE en manque de temps de jeu ont écrasé les Ponots 4-0 hier lors d'un match amical qui s'est déroulé à Saint-Maurice-de-Lignon. Les buts ont été marqués par Mahdi Camara, Oan Djorkaeff, Thomas Vogel et Nicolas Guidicelli.

Avant d'affronter Esbjerg ce soir à 19h00, Loïc Perrin s'est confié à la Pravda. Extraits.

"Cela fait maintenant un petit moment que Saint-Etienne est revenu en L1. Le club est plus serein et a franchi des paliers. Le but, quand nous sommes remontés, consistait à nous stabiliser en L1. Puis à nous installer dans la première moitié du classement. On y parvient depuis trois ans. On est sur la bonne voie, après être passé par des moments très compliqués. On se rend compte qu'avec nos moyens, ça peut marcher. Parce que tous les joueurs arrivés depuis deux ou trois ans connaissent bien la L1 et correspondent aux valeurs des Verts. Le recrutement de cet été montre qu'on est ambitieux. Saint-Etienne est un grand club. Il a sa place dans le premier tiers du classement. Mais un club reste toujours fragile. Et ça va être difficile de l'installer dans le top 5 français. On l'a encore vérifié la saison passée : finir 4ème ou 7ème se joue souvent à un ou deux points.

J'espère que la victoire en Coupe de la Ligue nous a libérés pour gagner d'autres titres. Car il ne faut pas s'arrêter là. Nous avons vécu quelque chose d'extraordinaire. Ça a fait du bien et je pense que cela va nous désinhiber. Après avoir vécu ce moment fabuleux, les gens vont être de plus en plus gourmands, donc de plus en plus exigeants. Mais les victoires appellent les victoires. Les Verts peuvent-ils imiter ceux de 1976 ? Pourquoi pas ? Mais ce ne sera pas pour l'an prochain. On ne joue pas dans la même cour que les autres. Même en France, il y a désormais des différences énormes. Voir les Verts rattraper les plus gros, j'en rêve. Mais je ne serai plus au club pour le voir. En attendant, continuons de grandir petit à petit et veillons à ne pas commettre les erreurs du passé. Elles nous avaient conduits à brûler les étapes.

Que le club soit racheté par un puissant investisseur serait une solution. Mais elle n'est pas de mon ressort. Et puis le club est très bien comme ça. Saint-Etienne reste un club familial, c'est sa marque de fabrique. Cela ferait bizarre de vivre la même métamorphose que le PSG ou Monaco. Je crois que cela dénaturerait le club. Après, si c'est pour viser la Ligue des champions, on peut en débattre. Ce serait toujours bien pour le projet sportif. Cr qui dit gros investisseurs dit gros joueurs. Mais est-ce que cela correspondrait bien à l'ASSE ? Je n'en suis pas sûr. Saint-Etienne risquerait de perde son âme."

L'Europe est la priorité, certes, mais dans 4 jours, les Verts iront dompter une meute de Dogues.
Une meute quasi au complet a priori, si on en juge les échos de l'infirmerie lilloise rapportés par La Voix du Nord aujourd'hui.
Simon Kjaer, le nouveau défenseur central, sorti à Reims suite à une blessure à la hanche est aux soins, mais sa participation dimanche reste envisagée.
L'autre blessé, le latéral Djibril Sidibé, absent à Reims doit reprendre l'entraînement collectif demain.

Pour rappel, Nolan Roux est suspendu.

Au sifflet ce dimanche après-midi pour le match LOSC-ASSE de la 3ème journée de L1, Clément Turpin a sorti le plus de cartons la saison dernière en L1 (84 jaunes et 11 rouges). Il est reparti sur les mêmes bases lors du seul match où il a officié cette saison : 4 jaunes et 2 rouges (dont Ilan) lors de Nantes-Bastia. Ayant déjà mangé cinq biscottes depuis le début du championnat, les Verts sont prévenus. Mais ils ont déjà montré qu'ils savaient se tenir à carreau avec cet arbitre lors d'une troisième journée.

Remis de son traumatisme crânien et apte pour défier Esbjerg demain soir au Danemark, Franck Tabanou s'exprime aujourd'hui dans Le Progrès. Extraits.

"Je savais que Saint-Etienne était un club très suivi. Les supporters, ça reste quelque chose d’assez exceptionnel. Complètement différent de Toulouse. Je n’avais jamais vu autant de monde aux entraînements. C’est aussi pour cette ferveur que je suis venu ici. Il y a tout pour bien travailler et aller le plus haut possible.

L’objectif du club en Europa League, c’est d’aller le plus loin possible, se confronter aux meilleures équipes. J’ai eu la chance de jouer la Coupe d’Europe avec Toulouse. C’est exceptionnel. Il ne faut pas banaliser cette compétition. On doit se donner à fond à chaque match.

En championnat, Paris et Monaco seront devant. Mais on peut faire partie des équipes qui sont juste derrière. On n’a pas grand chose à envier à Lyon ou Marseille. On doit avoir confiance en nous et jouer décomplexé face à ces équipes-là."

Nouvelle recrue des Chamois Niortais, Kevin Mayi clame aujourd'hui ses ambitions dans La Nouvelle République.

"Il y a un bon terrain d'entraînement, de bonnes structures, je ne m'attendais pas à ça. Il y a un centre de formation, je ne savais pas. Je viens pour m'imposer dans ce club, pour marquer des buts, prendre du temps de jeu, de la confiance. J'ai fait vingt-cinq bancs en Ligue 1 l'an dernier. Je sais qu'on joue bien au ballon, ici. Mes qualités ? La vitesse, la puissance. Quand le collectif en milieu de terrain joue bien au ballon, je suis souvent en situation de but. A moi de marquer. J'aimerais être l'attaquant numéro 1. La concurrence à ce poste ? C'est comme partout."