Christophe Galtier a communiqué le liste des joueurs retenus pour le derby qui se jouera ce dimanche soir face à Lyon.

Pas de suprise en ce qui concerne les gardiens avec la doublette habituelle Ruffier-Moulin. En l'absence de Kurt Zouma, suspendu pour 10 matchs suite à son mauvais tacle sur le Sochalien Guerbert, la défense alignée comprendra certainement Clerc, Sall, Perrin et Ghoulam. Mignot et Brison font également partie du groupe dans ce secteur de jeu.

En milieu de terrain, les Verts déplorent là aussi une absence puisque Fabien Lemoine, exclu voilà deux semaines contre le Paris-SG, n'a pas fini de purger sa suspension. Galtier aura donc le choix pour composer son milieu de terrain entre Clément, Diomandé, Tabanou, Corgnet, Cohade et Mollo.

Pour la ligne d'attaque, les joueurs retenus dans le groupe sont Brandao, souvent décisif dans les matchs importants, Erding (ce serait le bon moment pour inscrire son premier but avec l'ASSE), Gradel et Hamouma.

Chef de la Division Nationale de Lutte contre le Hooliganisme au Minsitère de l'Intérieur, le commissaire Antoine Boutonnet parle des ultras stéphanois et lyonnais dans un entretien paru aujourd'hui dans Le Dauphiné Libéré. Extraits.

"Les violences générées par un vol de bâche de supporters lyonnais à des Stéphanois sont le fait de personnes totalement irresponsables. Elles auto entretiennent une haine intra-supporter qui n’a pas sa place dans le monde sport et du football en particulier. Le vol d’une « bâche » est un acte de portée hautement symbolique dans le monde des ultras et la spirale de violence qui en a découlé a déjà eu de lourdes conséquences, même si des interpellations ont d’ores et déjà été effectuées. Les meilleurs remèdes au hooliganisme ? La tolérance zero ! Aucun acte de violence, de racisme, de xénophobie et d’homophobie ne doit rester impuni. Lorsqu’une personne est identifiée alors qu’elle a commis ce type d’infraction elle doit faire l’objet d’une sanction immédiate.

Les supporters stéphanois et lyonnais sont-ils plus spécialement difficiles à gérer ? Ce n’est pas l’un ou l’autre groupe de supporters qui pose problème, mais leur animosité croissante. Il ne s’agit pas de les "gérer", mais de prôner la discussion tout en restant ferme, car il ne faut pas oublier que les ultras développent une vision conflictuelle du football en acceptant la violence verbale, voire physique dans certains cas. Actifs et démonstratifs, ils ont à cœur de soutenir leurs équipes et doivent être respectés pour cela, mais il n’est pas question de cautionner certains comportements déviants menant à la haine et la violence. Les supporters stéphanois et lyonnais ont la chance de soutenir deux belles équipes qui ont marqué l’histoire du football Français et il est dommage que leur relation soit à ce point dégradée."

Sur le site de la Pravda, Benjamin Corgnet aborde sereinement son premier derby. 

"On a senti la ferveur grandir après Paris. On a reçu plus de messages pour ce match face à Lyon que pour celui face à Sochaux. Ça fait 19 ans que les Verts n’ont plus gagné un derby à Geoffroy-Guichard. L’OL a un peu de mal en ce moment, les supporters sentent que c’est l’année où on peut faire quelque chose. Et nous ? Tout le monde a conscience de l’enjeu, mais on n’a pas changé nos habitudes. La possibilité d’enfoncer Lyon ? Je suis pour mon club, mais je ne souhaite pas pour autant le malheur des autres. Ce qui est sûr, c’est qu’on serait déçu en cas de contre-performance même si elle n’hypothéquerait rien pour la suite de la saison."

Le très vilain Alexandre Lacazette a confié ses impressions au Progrès avant de défier les Verts ce soir dans la Chaudron. Extraits.

"En tant que Lyonnais, j’ai très envie de gagner. C’est le match le plus important pour nos supporters, et ils ne pourront y assister. L’OL n’a plus perdu à Geoffroy-Guichard depuis près de vingt ans, on n’a pas envie d’être l’équipe qui va briser la série. Ce derby, c’est plus que trois points à gagner sur le terrain. Déjà chez les jeunes, on nous faisait comprendre qu’il fallait gagner le derby, c’est tout. J’en ai joué une quinzaine, je n’ai connu qu’une défaite en moins de 13 ans. Je me souviens que je croisais souvent dans ces derbys Néry et Goulham, mais on n’était pas des potes, juste des adversaires.

Moi je n'échange pas mon maillot avec un Stéphanois à la fin d'un derby. Je ne suis de toute façon pas de nature à demander le maillot d’un adversaire. Si c’était pour quelqu’un, je pourrais peut-être prendre un maillot de l’ASSE… Mais non finalement, même pas ! (rire). J’aimerais bien marquer ce soir. Mais si on gagne seulement, sinon je préfère ne jamais marquer et gagner. Comment fêter un but sans supporters ? Avec Sam Umtiti, on a préparé quelque chose. Mais il ne faut pas abuser non plus. En tout cas, intérieurement, ça me procurerait une grande joie."

C'est en tout cas l'avis de Galette, interrogé hier en conférence de presse.

"17 buts marqués par l’ASSE, 17 pour l’OL. 15 buts encaissés par l’ASSE, 15 pour l’OL. On a trois points d’avance mais on n’est pas favori. Les années précédentes, il y avait un favori, c’était eux. Il y avait un tel écart financier. Cette fois, l’OL n’est pas favori, mais nous non plus. plein, total, engagé. Les deux équipes sont très proches l’une de l’autre. Chacun a eu huit jours pour le préparer. Il faudra être déterminés, mais pas excités. Ne pas tomber dans la nervosité, l’excitation."

Dans la Pravda du jour, Mevlut Erding se dit impatient de découvrir l'ambiance qui règnera soir à Geoffroy-Guichard.

"J'ai vécu des PSG-OM, c'est le gros match de l'année. Mais Sainté-Lyon est plus attirant. Ce match signifie beaucoup de joie et de bonne pression. Je le sens d'ailleurs quand je vais à Lyon rendre visite à ma famille. Depuis que j'ai signé chez les Verts, ce n'est pas que je ne suis plus le bienvenu chez les Verts mais presque. Lors de notre match contre Paris, j'ai demandé à mes coéquipiers si l'ambiance était la même lors du derby. Ils m'ont répondu qu'elle serait encore plus exceptionnelle. Cela va vraiment être quelque chose. Vraiment, j'ai hâte de le vivre !"

Galette a communiqué le groupe des 18 joueurs chargés de redonner demain soir à 21h00, un semblant de normalité à la Ligue 1.

Ruffier, Moulin - Clerc, Bayal Sall, Perrin, Brison, Ghoulam, Mignot - Diomandé, Clément, Cohade, Corgnet, Tabanou, Mollo - Brandao, Erding, Hamouma, Gradel.

Allez les Verts !

Vous avez pu suivre cette rencontre de la 8ème journée de CFA2 en direct sur notre forum : malgré une belle prestation d'ensemble, la réserve n'a pu faire mieux que 0-0 cet après-midi à l'Etrat face au coleader clermontois. Ce 2ème match nul vierge à domicile en 8 jours rapporte 2 points et ne fait guère avancer les joueurs de Thierry Oleksiak, avant-derniers du championnat.

Malmenés lors du premier quart d'heure, les Verts auraient pu concéder l'ouverture du score dès la 10ème sans un sauvetage sur sa ligne de Pierre-Yves Polomat. Titularisé au poste d'avant-centre, Allan Saint-Maximin s'est procuré plusieurs occasions, la plus nette juste avant la pause sur un raid solitaire de 50 mètres ponctué d'un tir hélas trop croisé. Deux minutes auparavant, Baptiste Valette s'était illustré en réalisant une double parade sous les yeux de Dominique Rocheteau, Bernard David, Jean-Philippe Primard et Hervé Didier.

Séduisants en seconde période, les Verts se sont procurés de nombreuses occasions sans parvenir à trouver la faille. Alors que les percussions de Jonathan Bamba et Bilel Aouacheria auraient mérité meilleur sort, Allan Saint-Maximin a eu la malchance de voir sa frappe enroulée finir sur la barre transversale à la 63ème minute. Après avoir repoussé un nouveau tir d'ASM à la 65ème, le portier clermontois a sorti d'une claquette une tête de Jean-Baptiste Massimi à la 71ème. La minute suivante, Clermont a failli réaliser le hold-up mais Baptiste Valette s'est encore interposé avec autorité, bien aidé par sa barre transversale.

La compo : Valette - Massimi, Karamoko, Dekoké, Polomat - Vandamme, Birkelund, Milla - Bamba, Saint-Maximin, Aouacheria (Valente, 76').

La réaction de Thierry Oleksiak : "Il y a de la frustration. Que ce soit dimanche dernier ou aujourd'hui, on prend le minimum avec deux matches nuls. Mais ette équipe commence à ressembler à quelque chose, elle est plus cohérente, notamment en termes de collectif. Je vois des joueurs solidaires, qui connaissent leur rôle. On se fait beaucoup moins de frayeurs qu'à une époque. Mais tant qu'on ne marquera pas de but on ne gagnera pas de match. On progresse sur la récupération du ballon, sur l'aspect défensif, sur la progression du ballon. Mais on a un gros problème de dernière palce et de finition. On manque beaucoup d'agressivité. On a de jeunes joueurs qui sont de gentils garçons, qui ont pris de mauvaises habitudes et qui doivent se faire violence. Il ne faut pas s'énerver, rester calme. Ce n'est pas en psychotant sur l'aspect offensif que ça marche. Parfois ça se débloque juste par le travail au quotidien et bizarrement il y a des déclics qui se produisent. Je suis déterminé à sortir de cette zone rouge. On a joué un tiers de championnat, on est en déficit de points. On est mal classé, c'est indéniable. mais il reste deux tiers de championnat. Moi je crois beaucoup en ce groupe."

Pour un match que Galette a déclaré en conférence de presse aborder "serein et déterminé à vouloir réparer l'anomalie de ne pas battre l’OL à domicile", l'ASSE a décidé de ne pas laisser le parcage visiteurs vide en distribuant les 2000 places à des associations caritatives. Au beau geste du samedi devront succéder les beaux et surtout efficaces gestes du dimanche...

Coéquipiers sous le maillot de la Berrichonne de Châteauroux, les anciens Verts Akim Orinel et Yohan Hautcoeur se sont illustrés hier soir lors de la 12ème journée de National. Le premier a ouvert le sore pour Féjus-Saint-Raphaël, rejoint sur le fil par Orléans dans le Loiret (1-1). Le second a donné la victoire (1-0) à Amiens dans le temps additionnel contre le Paris FC.

En conférence de presse, Laurent Blanc a remué hier le (fernando) couteau dans la plaie. 

"Si Lille est là, c’est qu’ils le méritent. C'est une équipe très solide défensivement. Ils font un très bon premier tiers de championnat. Tout le monde a dit que le championnat se fera avec deux équipes, on voit que ce n’est pas le cas. L’ASSE aurait pu être là également s’ils n’avaient pas perdu quelques points bêtement." 

Convoquée en équipe de France pour la première fois de sa carrière à la place de l'ancienne Amazone Camille Catala (Juvisy), la milieu de terrain stéphanoise Rose Lavaud fait partie des 22 Bleues retenues par Philippe Bergeroo pour une double confrontation contre la Bulgarie les 23 et 28 novembre dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2015.

Max Gradel évoque le derby dans la dernière édition du Progrès.

"Un derby, ça reste un match de football. Son importance est créée par les supporters des deux équipes mais nous, acteurs, ne devons pas entrer dans ce jeu, être pris par l’environnement. Le joueur qui est excité perd sa lucidité. C’est un derby, on doit s’engager, tout donner, bien sûr mais ne pas passer à côté. Un derby, c’est tranquille. On ne va pas à la guerre. On joue au foot, la vérité, c’est le terrain. Il ne faut pas se laisser exciter par les fans. Sinon, tu perds tes moyens. Si c’est pour mettre des tacles, prendre un carton rouge et jouer à dix…

Le derby a changé depuis que je suis arrivé. On les aborde un peu différemment. C’est moins chaud. Ça ne veut pas dire qu’on n’est pas concentré. Mais avant, il y avait Jérémie, Jo, Loris qui avaient joué en jeunes face à Lyon. On en parlait quinze jours avant. Ça fait vingt ans que Saint-Etienne n’a pas gagné un derby à Saint-Etienne ? C’est incroyable ! Je ne le savais pas ! Ça fait trois ans que je suis là mais je ne peux pas accepter ça. Pas vingt ans. Pas chez nous, à Geoffroy-Guichard. Je vais parler dans le vestiaire. Il faut battre Lyon, que l’histoire reparte dans l’autre sens. Toute chose a une fin. Je comprends mieux maintenant la haine de nos supporters."

Supporter des Verts, le journaliste sportif de France Télévision Kader Boudaoud nous informe que Stade 2 diffusera ce dimanche un reportage sur les poteaux carrés. Pour rappel, Téléfoot avait diffusé il y a deux semaines une brève séquence sur leur arrivée à Sainté.

Défendu par Maître Rocheteau (ça ne s'invente pas !), Jean-Michel Aulas n'a pas obtenu gain de cause aujourd'hui au Palais Royal. Le juge des référés du Conseil d’État a en effet rejeté pour l’essentiel les recours dirigés contre les arrêtés faisant interdiction aux supporters des vilains de se rendre à Geoffroy-Guichard.

Le juge accepte toutefois la présence au derby "des personnes qui appartiennent à une association de supporters de l’Olympique lyonnais ou ont appartenu à une association de supporters dissoute de l’Olympique lyonnais, qui ne se prévaudraient pas de la qualité de supporter de l’Olympique lyonnais et ne se comporteraient pas comme tel."

Les vilains cachés et honteux sont donc les bienvenus à GG !

L'ordonnance du juge des référés est à lire dans son intégralité sur le site du Conseil d'Etat.

Michel Der Zacharian a déjà en tête le dernier match de l'année 2013 que son équipe jouera à Geoffroy-Guichard le 21 décembre.

"C’est mieux d’affronter Auxerre devant notre public plutôt que d’aller jouer le PSG au Parc. C’est une bonne chose aussi de recevoir avant de se déplacer à Saint-Étienne pour la dernière journée de championnat avant la trêve" a en effet déclaré l'entraîneur nantais après le tirage au sort des huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue.

Canarira bien qui rira le dernier...

Entraîneur de la dernière équipe stéphanoise à avoir remporté un derby à domicile, Jacques Santini profite d'une interview accordée au Progrès pout tacler son successeur et ex-adjoint à l'ASSE. Extraits.

"Un derby, c’est comme une finale, ça ne se joue pas, ça se gagne (...) Dans ce genre de match, l’important est avant tout de ne pas laisser passer sa chance lorsqu’elle se présente. Ces dernières années, à Saint-Etienne, joueurs ou entraîneurs ont laissé passer des opportunités. Cette année, les Verts sont donnés grands favoris compte tenu du parcours des deux équipes depuis le début de saison. Je serais le premier surpris si l’ASSE ne gagnait pas. Cette fois, elle a vraiment les cartes en mains (...) Lyon est perturbé par les blessures ou des joueurs qui reviennent de blessure alors que l’ASSE peut s’appuyer sur tout son effectif. L’effectif de l’ASSE est plus compétitif que celui de l’Olympique Lyonnais. Il suffit de regarder le banc pour s’en convaincre. Après, il convient de prendre en compte la notion de derby qui minimise les analyses que l’on peut faire avant la rencontre.

(...)

Je suis l’entraîneur qui a donné son premier titre à Lyon. Mes amis stéphanois ne me chambrent à ce sujet, au contraire. Ils me parlent de mon éviction du poste d’entraîneur de l’ASSE en 1994. J’avais lancé une nouvelle génération qui fut par la suite très performante dans les autres clubs. Mes amis me disent que si j’étais resté, peut-être que l’ASSE aurait été à la place de Lyon bien avant, et n’aurait peut-être pas attendu plus de trente ans avant de gagner quelque chose. Surtout qu’à cette époque j’étais seul. Jean-Michel Larqué ne m’a pas suivi, Elie Baup a tout fait pour me faire virer. J’ai prouvé ailleurs ce dont j’étais capable lorsqu’on me soutenait. J’envie Christophe Galtier quand je vois Dominique Rocheteau et les dirigeants le soutenir."

Interrogé sur RTL, Thomas Guerbert réagit à la suspension de Kurt Zouma (propos retranscrits par football.fr) :

"Je ne suis pas rancunier, je ne suis pas là pour dire il doit prendre tel ou tel nombre de matchs […] Il y a des personnes qui gèrent ça, je ne suis pas là pour dire c'est trop, c'est pas assez, en tous les cas ça ne changera pas mon indisponibilité. Je pense qu'il faut juger en fonction des gravités des actes. C'est vrai que la commission parfois donne 4 matchs pour un joueur qui a poussé un joueur, je ne trouve pas ça judicieux par rapport à une blessure ou une fracture.

C'est triste pour [Zouma] parce que ça va le priver de nombreux matchs mais j'espère qu'il pourra se servir de ça pour peut-être mieux gérer ses tacles."

Dans la Pravda du jour, Josuha Guilavogui revient sur ses débuts réussis en Ligue des champions.

"Je suis plutôt content de ce que j'ai réalisé durant trente-cinq minutes. Le temps fut long depuis mon arrivée. J'ai pris une belle leçon d'humilité car je n'ai pas été souvent dans le groupe et, quand j'étais retenu, il m'arrivait de ne même pas m'échauffer. Le coach a été très clair avec moi. Pour jouer, il va falloir que je me batte car les titulaires au milieu font un boulot énorme en ce moment.

Je commence à mieux connaître mon équipe. Il m'a fallu apprendre une nouvelle philosophie de jeu. Ici, on s'entraîne avec beaucoup plus d'intensité qu'en France. Mais je commence à récolter les fruits de mon travail. J'apprends aussi l'espagnol et je comprends de mieux en mieux le discours de l'entraîneur.

Cette première apparition en Ligue des Champions m'a rappelé mes débuts en équipe de France. Je ne voulais surtout pas faire d'erreurs.  Je n'ai pas surjoué. J'ai fait dans la simplicité en respectant les consignes.  Je suis arrivé à Madrid sur la pointe des pieds. Les gens ne me connaissaient pas. A moi maintenant de me faire aimer.

Ce n'est pas parce que j'ai moins joué dernièrement que dans ma tête je ne fais plus partie du groupe France. Quand on a goûté aux Bleus, on a forcément envie d'y retourner. Aujourd'hui, quand je regarde leurs matches, j'ai naturellement des petits pincements au cœur. Je vais me battre pour revenir."

Dans la dernière édition du Progrès, Roland Romeyer râle après le tirage de la Coupe de la Ligue et la taxe à 75%. Extraits.

"Il n’est pas normal que quatre clubs soient protégés et que le vainqueur de la coupe de la Ligue ne le soit pas. Nous tombons sur l’équipe qu’il ne fallait surtout pas prendre, sur l’ogre, sur ses terres. On est déçu car on sait qu’en coupe, les tirages sont très importants. Déjà, si tu reçois, avec tes supporters qui poussent, ce n’est pas du tout pareil. On a sorti Paris la saison dernière, mais l’équipe est supérieure avec toutes ses recrues et jouer au Parc, c’est l’exploit impossible.En fait, il ne devrait pas y avoir de clubs protégés, même pas au premier tour. Ce n’est pas logique et c’est peut-être la raison pour laquelle cette coupe de la Ligue est si contestée par les supporters. Ca faisait partie de nos objectifs et ce tirage, juste avant midi, nous a un peu coupé l’appétit.

(...)

La taxe à 75 % ? Ce qui m’embête c’est que ceux qui ont pris cette décision ne connaissent pas la situation du football. Ils font l’amalgame entre les gros salaires, les gros transferts et les 18 clubs de L1, j’exclus Paris et Monaco, qui ont un résultat toujours négatif en fin de saison. Nous, on n’a pas d’autre solution que vendre nos actifs. Je trouve aussi archi-ridicule d’avoir présenté un budget à l’équilibre devant la DNCG sans savoir que j’allais avoir 1,750 million à payer. 3,5 millions sur deux saisons, c’est l’investissement qui était prévu à l’Etrat (tribunes, restaurant, boutique). On en fera moins. On va essayer de trouver une solution sur la rétroactivité qui nous oblige à payer sur des contrats en cours. Nous, on n’avait que deux joueurs qui dépassaient le million, mais avec les primes, cela change tout. On verse 65 % de ce que nous rapportent les résultats. Avec la taxe des 75 % nos résultats nous font perdre de l’argent."

Dans la Pravda du jour, le sélectionneur des Bleuets Willy Sagnol explique pourquoi il a décidé de se passer des services de Kurt Zouma pour affronter l'Arménie et les Pays-Bas.

"J'ai eu son entraîneur au téléphone. Kurt est touché moralement. J'ai décidé de le laisser tranquille. Kurt est quelqu'un de bien. C'est un grand gaillard sensible, c'est normal qu'il soit marqué par cet évènement."

On aurait souhaité une Kurt peine mais elle sera très longe : la commission de discipline de la Ligue qu'on adule a décidé ce soir d'infliger à Zouma 10 matches ferme de suspension pour son tacle sur Thomas Guerbert lors du dernier match des Verts à Sochaux (0-0).

Comme l'atteste l'incontournable tableau des cartons mis à jour par le potonaute ozzy, le numéro 4 des Verts sera privé de matches officiels jusqu'au 11 janvier 2014 inclus ! Il ratera donc le derby, le déplacement à Reims, le déplacement à Rennes, la réception d'Evian, le déplacement à Montpellier, le 8ème de finale de Coupe de la Ligue au Parc, la réception de Nantes, le 32ème de finale de Coupe de France et le déplacement à Guingamp.

Cette année, Lyon souffre comme c'est pas permis à l'extérieur. Malgré une victoire à Sochaux lors du premier déplacement (3-1), les banlieusards se sont depuis inclinés à Annecy (2-1), Ajaccio (2-1), Montpellier (5-1) et Monaco (2-1).

S'ils ont marqué à chaque fois, les rhodaniens n'ont en revanche jamais ouvert la marque. Ils ont même toujours encaissé un but dans la première demi-heure !

Voilà qui tranche avec la saison passée, où LOL avait terminé troisième meilleure équipe à l'extérieur. Ceci dit, pour ne pas porter la poisse, rappelons que (ATTENTION RISQUE D'HEMORRAGIE OCULAIRE)  depuis la saison 93/94 non-inclue, c'est en L1 6 nuls et 7 victoires à GG, dont une série en cours de 5 consécutives.

On remarquera que la tendance est encore pire depuis la remontée : les Verts n'ont pris que 2 points sur 27 possibles à la maison. Aïe.

Pour la première fois de sa jeune carrière, Ismaël Diomandé a été appelé pour défendre les couleurs de la Côte d'Ivoire. Et pas à nimporte quelle occasion puisque Sabri Lamouchi l'a convoqué pour le match retour des barrages pour la Coupe du monde 2014 contre le Sénégal qui se jouera à Casablanca le 16 novembre.
Diomandé sera bien entendu accompagné par Gradel. Mais ne retrouvera toujours pas Sall, boudé inexpliquablement par Alain Giresse.

Les sélections A et Espoirs ont été dévoilées pour les rochaines rencontres : aucun stéphanois n'a été retenu ! L'absence la plue étonnante reste celle de Kurt Zouma avec les Espoirs : Willy Sagnol fait-il lui aussi payer à notre jeune prodige son tacle sur Guerbert ?

Parmi les ex, Matuidi et Payet font partie du groupe chargé d'aller composter le ticket de la France pour le Brésil.

Mais peut-être plus au point de faire grève le 30 novembre ! Dans la dernière édition de la Pravda, Bernard Caïazzo n'est plus trop sûr de vouloir faire sa journée blanche en guise de protestation contre la taxe à 75%.

"Je préfère que l'on joue au foot plutôt qu'on ne joue pas. Les supporters en ont besoin. Quand il n'y a pas de matches, les passionnés ne sont pas contents. Un dialogue est toujours préférable. Cette taxe est profondément injuste mais au niveau du gouvernement, il y a des gens sensés qui ont envie de sortir de cette impasse. Essayons donc de trouver tous ensemble les meilleures solutions. Et si on n'y arrive pas, on verra bien quelle décision on prend."

Le tirage au sort de la Coupe de la Ligue a été effectué ce midi... et les Verts iront défier le QSG au Parc des Princes le Mardi 17 ou Mercredi 18 décembre.

On se souvient que l'ASSE avait éliminé cette équipe en quart de finale la saison passée, aux tirs au but (0-0 à la fin de la prolongation) suite à un pénalty manqué de Thiago Silva. Esperons que l'histoire se répètera et que la série d'invincibilité contre cette équipe se poursuivra !

Preuve que LOL a changé d'ère : le seul joueur encore dans l'effectif à avoir remporté le championnat avec le vilain maillot est le gardien remplaçant d'alors, ce Vercoutre dont on ne sait pas s'il pourra jouer dimanche. 5 titres, ça en fait peut-être le remplaçant le plus titré de l'histoire du championnat de France. Qui a dit que moisir sur le banc ne servait à rien ?

Deux autres joueurs de la banlieue ont déjà soulevé le trophée de L1 : Bedimo avec Montpellier, et Gourcuff avec Bordeaux.

7 titres pour l'effectif lyonnais...mais 7 également pour l'effectif stéphanois. Brandao l'a remporté avec les Sardines en 2010, tandis que Clément et Clerc l'ont remporté trois fois chacun...avec LOL. Jérémy, François, c'est le moment de boucler la boucle : tuez le père dimanche, et rendez aux Verts leur dû.

Récupérant de son opération à la jambe droite, Thomas Guerbert revient sur le tacle de Kurt Zouma dans la Pravda du jour.

"Je sens qu'il y a un adversaire qui arrive pour se serrer. Je suis surpris par la puissance de son intervention. Je sais tout de suite que ça a cassé. Quand j'ai vu Kurt, je lui ai dit : "Avec ta puissance hors du commun, pourquoi tu tacles comme ça ? Il peut faire un tacle glissé, sans sauter. Il peut me bloquer dos au but. Un tacle comme ça est inutile. Il voulait montrer qu'il était présent mais, dans le foot, on est là pour jouer à la loi du plus fort. 

Je suis touché par les nombreux messages de soutien que j'ai reçus, dont un long SMS de Jérémy Clément. Je refuse de m'apitoyer sur mon sort. Je n'en veux pas à Zouma. Il m'a rappelé pour me dire qu'il passerait peut-être. Qu'il prenne un ou trente matches, ça changera quoi pour moi ? Il faut que la sanction soit juste. S'il prend quatre matches, ça laisse la porte ouverte à ce genre de geste."

Dans la dernière édition de Presse-Océan, Jean-Michel Larqué évoque ses débuts douloureux contre les Canaris.

"Le souvenir particulier que je conserve du FC Nantes ? Une purge ! Mon premier match professionnel avec l'ASSE, en 1966. Nous avions pris 5-0. J'avais 18 ans, j'étais ailier. En face, il y avait Suaudeau, De Michèle, Gondet, Ramon Muller, Boukhalfa..."