Les groupes Ultras ? "Une chance" pour l'ASSE
21/11 16:58
Interrogé par diablevert.fr, le journaliste Franck Berteau (spécialisé dans les articles sur les supporters de foot) analyse la spécificité du public stéphanois, et notamment de ses Ultras, ainsi que la tension actuelle avec la direction. Morceaux choisis.
"Ils sont différents parce qu’ils supportent un club dont l’aura provient à la fois d’un passé footballistique glorieux mais aussi d’un puissant terreau identitaire, lié au caractère ouvrier et industriel de la ville et de sa région. Autant d’ingrédients propices à la ferveur. C’est en cela que l’on peut comparer l’enthousiasme du public de Geoffroy-Guichard à celui de Dortmund, par exemple, ou, pour rester en France, à celui de Lens. Même si, contrairement aux Sang et Or, les Verts sont parvenus à développer des associations ultras beaucoup plus importantes.
(...) Disposer d’associations structurées représentants des milliers de membres et dotées d’interlocuteurs crédibles est une chance. Il s’agirait alors, pour la direction, d’être plus ouverte au dialogue et de les responsabiliser encore davantage. Ne pas le faire, c’est prendre le risque de radicaliser certains supporters et de se retrouver avec de plus petites entités, encore moins contrôlables. Encore faut-il que les ultras jouent le jeu et acceptent eux aussi, en bonne intelligence, de faire des concessions."
Un de plus...enfin, de moins ?
21/11 15:53
La malédiction des pharaons a décidé d'attaquer Nice. Après Ospina, Bodmer, Bauthéac, Mendy, Cvitanich, Maupay (et des joueurs moins importants comme Pentecôte et Hassen), Claude Puel pourrait devoir composer avec un forfait supplémentaire : celui de Mahamane Traoré. C'est en tout cas ce que rapporte Nice Matin : les adducteurs du milieu sudistes sifflent un peu trop.
Branda-haut dans l'estime d'Abriel !
21/11 11:44
Interrogé par le site officie de Nice, Fabrice Abriel (3 titularisations cette saison, la dernière en septembre) avoue apprécier l'absence de Brandao, suspendu, dimanche : « Il est ch..., il pèse. Même si les gens disent qu'il n'est pas bon, il bosse, il fixe une défense. Il est toujours là pour mettre la tête, le pied, dévier s'il le faut. Comme peu d'attaquants, il peut réussir son match sans marquer. Donc effectivement, s'il n'est pas là, ce n'est pas plus mal. Ceci dit, Saint-Etienne ne manque pas d'autres bons joueurs... »
Loulou s'est amouraché de Rocher
21/11 07:34
Dans le dernier numéro du magazine Onze Mondial, Louis Nicollin évoque son affection pour le plus grand président de l'histoire de l'ASSE.
"J'ai une tendresse particulière pour Roger Rocher. C'était un monument. Les nouveaux Verts, ils sont gentils, ils sont sérieux et travaillent bien. J'espère qu'ils y arriveront mais ils sont loin de Roger Rocher. J'étais à l'école avec son fils, Gérard. Élèves au cours Pascal, à Lyon, on jouait dans la même équipe scolaire, on a même été champions d'académie ensemble ! Cela crée des liens. Quand j'ai démarré le club de la Paillade, j'ai fait venir Saint-Etienne en amical. C'était extraordinaire. Son seul défaut : il pouvait parfois se montrer méprisant. J'ai tous ses souvenirs. Il me les a confiés en jurant de ne jamais les redonner à l'ASSE. De temps en temps, je file un ou deux trucs à son fils, le reste est dans mon musée. J'ai des pièces à faire trembler les Verts : le costume de la finale de 1976 de Rocher, des répliques de Coupe de France, etc."
Loulou profite de cet entretien pour lancer de nouvelles piques contre les Verts.
"Morgan Sanson, on le vendra très cher. On l'a pris au Mans au moment où d'autres attendaient que le club fasse faillite. J'ai demandé à Henri Legarda combien il en voulait sans nous assassiner. Il nous l'a cédé contre 700 000 euros. On l'a chipé à la barbe de clubs qui se comportaient comme des enfoirés (...) Jamais Lyon n'a eu un président comme Jean-Michel Aulas. Il a quand même obtenu sept titres de champions de France d'affilée, qui ont fait fermer leur gueule aux Stéphanois ! Je le félicite."
L'ASSE fait du Chasse-neige
21/11 07:09
Au chômage technique hier en raison des fortes chutes de neige à Sainté, les Verts s'entraîneront aujourd'hui sur le terrain de leur club partenaire Chasse-sur-Rhône sans Bayal Sall (souffrant depuis deux jours) mais avec Benjamin Corgnet et Renaud Cohade, ménagés en début de semaine.
"C’est ainsi, il faut s’adapter même si la neige arrive tôt cette année. Mais ce n’est pas trop problématique pour le moment" commente Galette dans Le Progrès du jour. "Nous avions fait une grosse séance, mardi, une autre du même type est au programme jeudi. Mercredi, nous avions prévu du travail individuel, des soins, de la récupération. C’est pour cela que j’ai préféré couper. Cela ne porte pas à conséquence." Si cela perdure, ce sera plus embêtant, même si vendredi on fera une séance plutôt allégée, comme celle initialement planifiée mercredi » explique Galtier. Pour la fin de semaine, et le dernier entraînement, samedi, avant le déplacement à Nice, dimanche, c’est la météo qui décidera."
La tentation du Neal
20/11 16:57
Claude Puel a pu être tenté, compte tenu des défections au sein de son groupe d'accélérer le retour du jeune Neal Maupay, comme il l'avait fait pour Bauthéac revenu contre Bordeaux et ayant rechuté. Mais il a confirmé aujourd'hui en conférence de presse, que malgré sa reprise le week end dernier en match amical avec l'équipe réserve niçoise, le jeune attaquant serait trop court pour le Nice-Sainté de dimanche. Maupay sera donc comme Ospina, Bodmer et Bauthéac absent pour blessure tandis que Mendy et Cvitanich sont suspendus.
Blachon donne la potion à L'Union
20/11 13:35
L'Union de Reims a recueilli les propos de l'entraîneur adjoint de l'ASSE Alain Blachon à l'heure ou les Rémois s'apprêtent à recevoir le QSG puis de se déplacer dans le Chaudron.
"Bien sûr que c'est possible de battre Paris ! On s'est beaucoup inspiré de la stratégie d'Hubert au Parc des Princes pour s'imposer à Paris. On avait ciblé deux priorités : faire déjouer Ibrahimovic et empêcher le jeu en profondeur de Verratti. En abordant la rencontre avec confiance et sérénité, les joueurs ont adhéré au plan de jeu. Ensuite, la stratégie de Christophe Galtier avait été de laisser Pierre-Emerick Aubameyang sur le banc. Lorsqu'il est entré, le phénomène de surprise a joué à fond et il a fait la différence. (...) Chez nous, on a énormément insisté sur l'approche mentale. Il y a un point sur lequel il n'existait aucune raison qu'on soit inférieur, c'est la volonté. On savait qu'en évoluant avec sérieux, on avait toutes nos chances. A dix, on a toutefois été fragilisé. On est resté organisé grâce à notre bloc-équipe, mais ce qui nous a tués, c'est de ne pas avoir réussi à conserver suffisamment le ballon.
Il existe beaucoup de ferveur à Reims. La saison dernière, on avait souffert dans l'état d'esprit face à une formation agressive, usante. Elle est bien organisée autour de sa sentinelle et dispose d'un bloc hermétique. Mais à Paris, le danger peut venir de partout, il ne faut pas se polariser sur Ibrahimovic ou Cavani parce qu'à l'image de Matuidi, les milieux plongent beaucoup et les latéraux multiplient les courses excentrées. Je sais qu'Hubert va bien préparer le match tactiquement. Si ses joueurs savent utiliser le ballon, anticiper le jeu en profondeur, qu'ils restent attentifs et concentrés, l'exploit est permis. Surtout si les Parisiens ne parviennent pas à ouvrir le score, car ils vont s'énerver."
Ghoulam et le 12ème homme...
20/11 12:27
Interviewé par le Buteur, Faouzi Ghoulam est revenu sur la qualification de l'Algérie pour la Coupe du monde : "Ça a été un match très difficile. Le Burkina Faso n’a pas été facile à jouer. Ils étaient venus pour se qualifier. Ils ont joué le jeu à fond, c’est ce qui a fait qu’on a eu la tâche compliquée. Mais bon, on savait que ça allait être difficile, du moment qu’ils nous ont créé beaucoup de problèmes à l’aller". Il attribue la victoire au public Algérien : "Incontestablement, nos supporters ont été le douzième homme sur le terrain. Ils nous ont soutenus du début jusqu’à la fin. Même après une première mi-temps difficile, ils ne nous ont pas lâchés. Cette qualification, c’est la leur. Je tiens à dédier cet exploit à tout le peuple algérien. Il mérite tout le bonheur du monde".
La suite, il l'envisage avec optimisme en considérant la jeunesse du groupe : "Nous avons une équipe jeune, qui a encore une marge de progression. Nous allons d’abord savourer cette qualification comme il se doit. On a une très bonne équipe. Des joueurs d’avenir qui peuvent encore donner beaucoup à la sélection. Nous allons continuer à travailler dans la sérénité pour préparer notre Mondial."
Isma, l'Ivoirien qui voit tout
20/11 08:46
Dans la dernière édition du Progrès, Ismaël Diomandé évoque avec des étoiles dans les yeux sa nouvelle expérience en sélection ivoirienne, qui s'est qualifiée pour la Coupe du monde aux dépens du Sénégal. Extraits.
"J’ai regardé ça avec de grands yeux. Quand tu joues pour ton pays, tu es d’abord supporter. Alors forcément lorsque tu figures dans l’équipe, il y a plus de sensations. Le dernier quart d’heure, c’était dur. J’ai trouvé ça très long. Au coup de sifflet final, ce fut un gros soulagement. On a bien profité de ce moment-là. Nous avons fêté ça à l’hôtel tranquillement. Les joueurs m’ont parfaitement intégré. Je connaissais Max, ça a facilité les choses. Il avait parlé de moi aux autres avant que j’arrive. Ils m’ont accueilli les bras ouverts. C’est ça l’Afrique, c’est la famille. Ça rigole…
(...)
Ce sont des très bons joueurs, habitués au haut niveau. Mais ils ne sont pas arrivés là par hasard. Ce sont avant tout des bosseurs. C’est ce qui m’a le plus impressionné. Le talent est là mais comme ils me l’ont tous dit, il faut travailler, il n’y a pas de secret (...) Cette sélection m’a fait du bien. J’ai côtoyé des joueurs qui ne pensent qu’à gagner. Des professionnels. En plus, ils sont humbles, ne se prennent pas la tête. Cela m’a beaucoup apporté mentalement.
(...)
À mon arrivée, le coach m’a rappelé que la sélection était ouverte à tous les Ivoiriens. Mais pour ça, je dois continuer à avoir du temps de jeu en club. Il faut que j’enchaîne, que je progresse et que je sois présent. Il m’a reparlé après le match. Il m’a dit que si ça passait bien en club, je serais convoqué pour la prochaine sélection, au mois de mars contre la Belgique."
Rocheteau, le diable vert
20/11 08:35
Tenant habituellement des propos policés voire trop lissés, Dominique Rocheteau se lâche un peu avec Dominique Grimault dans la dernière édition de Onze Mondial. Extraits.
"C'est Jean-Pierre Frimbois, le premier rédacteur en chef du magazine, qui m'a affublé du surnom de "l'Ange vert". Ce surnom m'a tapé sur le système pendant des années, c'est vrai. Il ne me correspondait pas. J'avais un côté un peu engagé, un peu rebelle. J'aurais préféré "le Diable vert." A l'intérieur j'étais vraiment plus diable qu'ange.
(...)
Monty chantait "qu'il est beau le petit Rocheteau", et moi je chantais du Bob Dylan ! Sérieusement, elle m'a fait chier cette chanson... J'ai demandé à ce qu'on arrête le disque et nous avons été en froid avec Monty. Depuis, nos relations se sont réchauffées. Il est venu pour la dernière finale de la Coupe de la Ligue, et il a chanté "Allez les Verts". Ca, ça peut passer.
(...)
L'attitude de Patrice Evra qui a balancé sur des consultants télé ? Je n'ai pas envie d'en parler. Disons que je suis parfois surpris par certaines réactions. L'éthique est un mot-clé dans mon dico personnel. Mais il y a toujours eu des mecs déconnectés de toute réalité dans le foot pro, de tout temps... Des cons qui oublient le sens des valeurs et des règles... Retire le mot cons, merci ! Décérébrés ? Oui je préfère."
Mirallas, numéro 11 !
20/11 00:15
Le numéro 11 des Diables Rouges Kevin Mirallas a marqué ce soir contre le Japon son 11ème pion en sélection belge. Malgré l'ouverture du score de l'ancien attaquant stéphanois, les Nippons ont remporté ce match amical 3-2.
One, two, three, viva Faouzi !
19/11 21:42
Battue 3-2 au Burkina Faso à l'aller, l'Algérie s'est qualifiée ce soir pour la Coupe du monde en remportant son barrage retour 1-0. Le but des Fennecs a été marqué en début de seconde période par le capitaine Madjid Bougherra suite à un coup franc lointain de Faouzi Ghoulam mal dégagé par le vilain Bakary Koné. A l'instar du numéro 13 de l'ASSE, Carl Medjani a joué l'intégralité de la rencontre.
La piste verte de Jean-Luc Crétier
19/11 15:56
Le 30 octobre dernier, l'ancien champion du monde de slalom Jean-Baptiste Grange révélait ses liens avec l'ASSE à l'antenne RMC. Dans la dernière édition de Foot Saint-Etienne, c'est au tour de l'ancien champion olympique de descente Jean-Luc Crétier de déclarer sa flamme pour les Verts.
"L'ASSE, c'est l'emblème de la région Rhône-Alpes. Dans la vallée de Bourg-Saint-Maurice où je suis adjoint aux sports, tout le monde a grandi avec les exploits des Verts. Cela correspondait à mes débuts de carrière dans le ski, et comme on était tout le temps dans le sport, on aimait voir ce qui se faisait ailleurs. A l'époque, l'ASSE était la référence. J'ai pris conscience de la place du sport dans ma vie grâce aux Verts. Je suis resté amoureux depuis de Saint-Etienne. En 1999, j'ai eu la chance de donner le coup d'envoi d'une rencontre après ma médaille d'or olympique à Nagano.
(…)
J'avais des cousins qui jouaient au foot et dès qu'ils avaient une journée de libre, ils prenaient la voiture et m'emmenaient avec eux à Saint-Etienne, au milieu des supporters. On revenait avec des chansons dans la tête et des images de rêve. Je me souviens encore des débuts de Platini, des actions de Janvion, des frères Revelli, de Rocheteau… Ils étaient en avance sur leur temps. Ils développaient des actions uniques. J'étais marqué par ce club. L'ASSE restera à jamais mon club de cœur car il correspond à une période importante de ma vie.
(…)
Pour le moment, je n'ai pas eu le temps de me rendre dans le nouveau stade Geoffroy-Guichard. A la télévision, il est déjà impressionnant. En plus, il est accompagné d'un beau projet sportif avec une équipe pensée. Il y a eu un effectif qui a grandi petit à petit avec des joueurs achetés, mais également des jeunes issus du centre de formation. Ils ont leur place dans cette équipe maintenant. On sait que l'on ne joue pas dans la même catégorie que Paris et Monaco, mais on n'est pas ridicule. On est sur la bonne voie."
Les mots Verts de Galette
19/11 10:58
Si Christophe Galtier a donné son avis sur les Bleus sur beIN Sport, il a également l'autre couleur de la ville de Saint-Etienne : le vert.
" Actuellement, on prend beaucoup trop de buts. On a perdu un des meilleurs attaquant du championnat mais on arrive encore à marquer. En revanche avec la même défense on a déjà pris deux fois plus de buts que la saison dernière. On se fait souvent rattraper en fin de match. Depuis un certain temps on a du mal à gagner. On travaille pour trouver les remèdes pour stopper cela. Ce n’est pas une question d’état d’esprit, je connais la mentalité qui règne dans mon groupe.
Le départ de Josuha Guilavogui m’a permis de repositionner Benjamin Corgnet dans un rôle qu’il affectionne derrière l’attaquant. Là il nous a apporté tout ce qu’il sait faire. On doit encore trouver le juste équilibre. Hamouma remplace Pierre-Emerick Aubameyang. Il est présent. Il m’a agréablement surpris quand il a joué dans l’axe. Il marque cette année et il a en plus la constance. J’espère que ca va continuer. Il est passionné par son métier. "
Faouzi joue avec Messi !
19/11 09:14
Faouzi Ghoulam, qui tentera ce soir (à 19h15) de décrocher son billet pour la Coupe du monde aux dépens du Burkina Faso, a selon La Gazette du Fennec participé en août dernier dans le plus grand secret au tournage d'un spot publicitaire à Barcelone pour le compte de l'opérateur téléphonique Ooredoo (ex-Nedjma) en compagnie de Lionel Messi.
Sarramagna se souvient
19/11 08:17
Se qualifier après avoir perdu 2-0 à l'aller en Ukraine, les Bleus en rêvent, les Verts l'ont fait. Christian Sarramagna replonge dans ses souvenirs aujourd'hui dans La Nouvelle République.
"A Kiev, c'était un match très engagé, disputé sur un terrain où il était difficile de s'exprimer. On est tombé face à une équipe survoltée. Il faut se rappeler qu'à cette époque, Kiev était l'épouvantail de la compétition, avec le Bayern Munich. Près de 85 % des joueurs étaient des membres de l'équipe nationale de l'URSS, c'était les grands favoris. On savait que quelque part, on pouvait envisager la qualification, même si l'équipe d'en face était redoutable. Nous ne sommes jamais tombés dans l'abattement, la déception du résultat du match aller a vite été remplacée par une remise en question.
La force de Saint-Étienne, c'était la valeur du collectif et un capital motivation au plus haut. Il n'y avait pas de star dans l'équipe. Dans notre for intérieur, on était persuadé qu'on pouvait renverser la situation. Déjà avant la rencontre, Robert Herbin nous parlait tous les jours de ce match retour. Il était tout autant persuadé que nous qu'on pouvait les battre, même si on faisait figure de Petit Poucet sur le papier. Il y a eu un investissement de tous les instants. On s'est vraiment sublimé. Dominique Rocheteau était perclus de crampes à la fin du temps réglementaire. Il en a parlé à Robert Herbin qui lui a répondu : " Les crampes, c'est un problème physique. Tu as le mental pour dépasser cela et tu vas même nous qualifier. " Et c'est ce qui s'est produit, même si Rocheteau n'arrêtait pas de taper du talon pour oublier ses crampes.
A force de dire qu'on avait tiré l'équipe la plus faible pour les barrages, on s'est vu trop beaux. Il y a une image qui m'a fait énormément mal : dans le couloir, avant d'entrer sur le terrain, Nasri et Benzéma étaient en train de se marrer. Ils n'ont pas conscience de l'enjeu ! C'est l'un des matchs les plus importants de leur carrière, certains n'auront peut-être pas l'occasion de rejouer une Coupe du monde. Quand j'ai vu ça, je me suis tout de suite dit que ça allait être difficile. Il y a quelques mois, l'équipe a enchaîné deux victoires en Italie et en Allemagne, avant un match nul en Espagne. Les joueurs ont donc les moyens. Mais au plus haut niveau, avant de parler football, le plus important, c'est le mental et le physique. Est-ce qu'ils sont capables d'avoir cet été d'esprit pendant 90 minutes, voire plus ? On peut en douter. Malgré tout, je me risque à un pronostic : 4-1 après prolongation. Je reste supporter français, je veux que la France soit présente à la Coupe du monde."
Les mots bleus de Christophe
19/11 07:44
Invité hier soir de l'émission "Le Club" sur beIN Sport, Christophe Galtier a évoqué le barrage retour que les Bleus joueront ce soir au Stade de France contre l'Ukraine.
"L'équipe de France est dos au mur, au bord du précipice. Soit elle tombe, soit elle avance. Il va falloir que l'équipe de France se lâche complètement, il n'y a plus à calculer. Avant le match, on est quasiment éliminé. Pour essayer d'inverser la tendance, il faut essayer de marquer. Si on marque un but, l'adversaire va se dire 'hou, qu'est ce qui peut se passer !" On sait que si les Ukrainiens marquent un but au Stade de France, ça deviendra très compliqué. Je n'ai pas été surpris par la qualité de l'adversaire, à mon avis on a sous-estimé l'Ukraine sur le plan médiatique, on n'a pas assez parlé de la qualité de cette équipe. Vu la première période, j'ai été surpris par la deuxième période. Je trouvais l'équipe de France sérieuse, appliquée, investie. Mais on a eu une seconde période très difficile. Au Stade de France les Ukrainiens vont jouer leur jeu, leur sélectionneur ne va rien modifier. Cette équipe va encore être difficile à manœuvrer à la fois sur les côtés et dans l'axe. C'est une équipe très compacte, très bonne dans le secteur défensif.
Après, je pense qu'il y aura dans ce match beaucoup de coups de pied arrêtés. Il va falloir les provoquer, percuter, avoir beaucoup de détermination dans l'engagement, dans les courses. Il va y avoir des positions de tirs qu'il faudra décider de prendre. C'est peut-être à ce moment-là qu'on va arriver à ouvrir ce secteur défensif. Mais les Ukrainiens seront comme on les a vus, hyper organisés et hyper généreux. Je pense que Raphaël Varane sera associé en défense centrale à Eric Abidal. Le fait de ne pas avoir joué à l'aller lui donnera du jus, de l'énergie, une certaine fraîcheur mentale. Il joue régulièrement des matches de très haut niveau avec le Real Madrid. Je pense qu'il n'aura pas d'appréhension même si c'est un match très exposé. Ce qui va être important, c'est de respecter l'équilibre de l'équipe. Il faudra se projeter vers l'avant, percuter, être présent dans la surface de réparation tout en gardant de la sécurité défensive."
La mémoire Kurt
18/11 22:58
Dans sa dernière édition, le magazine Onze Mondial a testé les connaissances de Kurt Zouma sur le club. Y'a du boulot !
Quelle est la date de création de l'ASSE ? 1933, non ?
Combien de titres de champion compte l'ASSE ? Ah, je ne sais pas...
Combien de coupes de France au palmarès de l'ASSE ? Heu, sept ?
Quel est le budget de l'ASSE cette saison ? Aucune idée. Je ne sais pas du tout.
Quelle est la meilleure performance des Verts en Ligue des Champions ? Ils sont allés en finale, non ? C'était à l'époque...
Quel est le nom du plus gros groupe de supporters de l'ASSE ? Les Magic ! C'est ça, non ? Magic quelque chose... Ultra Magic ? Magic Fans !
Quelle est la capacité du stade Geoffroy-Guichard ? Alors déjà, je sais qu'il est en construction. A guichets fermés, il y a un peu plus de 25000 personnes.
Quel est le meilleur buteur de l'histoire de l'ASSE ? Ah, ça va loin là... Je n'étais même pas né... Je ne sais pas. Platini ? Rocheteau ?
Quel est le plus gros transfert de l'ASSE ? Je crois que c'est moi (rires). Non, sérieux, c'était il y a longtemps ou pas longtemps ? Gomis ?
Quel est le sponsor maillot de l'ASSE cette saison ? Winamax ! Je sais quand même avec quoi je joue ! Le gros logo rouge là... C'est bon, j'ai tout bon alors ?
Galette change de club !
18/11 17:29
Alexandre Ruiz vient de l'annoncer sur son compte twitter, Christophe Galtier sera l'invité du Club ce soir à 19h sur Beinsport 1.
Montpellier avancé
18/11 15:36
Le déplacement à Montpellier, comptant pour la 18è journée, est avancé au vendredi 13 décembre à 20h30. Sainté aura donc joué 11 matches sur 19 en décalé dans cette première moitié de championnat....et sans Coupe d'Europe.
Galette chez les Bleus
18/11 14:43
Alors que l'Equipe de France prépare tant bien que mal son rendez-vous crucial contre l'Ukraine demain soir, elle a peut-être pu croiser Christophe Galtier dans les couloirs de Clairefontaine ce matin.
En effet, ce dernier, en qualité de diplômé du DEPF (Diplôme d'entraîneur professionnel de football), était invité dans le domaine des Yvelines pour y faire partager son expérience d'entraîneur de Ligue 1, nous rapporte le Progrès.
L'entraîneur des Verts a pu ainsi évoquer son métier et son quotidien avec les stagiaires du DEPF, à la place desquels il se trouvait avant d'obtenir son diplôme en Mai 2012. Ami de Didier Deschamps, nul doute qu'il saura trouver les mots d'encouragement adéquats pour le sélectionneur.
Menteur ou victime ?
18/11 14:05
Vous n'allez pas le croire : JMA crie au complot ! Le Caliméro le plus célèbre du football français dénonce maintenant une éventuelle collusion entre l'ASSE et Canal +, visant à le décrédibiliser, lui, innocent comme un bébé qui vient de naître.
Interpellant sur touitère Hervé Mathoux, le président rhodanien déclare ainsi :
« Cela ne vous surprend pas que les images qui doivent disculper Stéphane Ruffier aient disparues ? Elles sont produites par l’ASSE. Votre enquête est malheureusement à charge et injuste. Les preuves de ce qui s’est passé existent, et vous les avez ignorées »
Pauvre, pauvre Jean-Michel : tout le monde est contre toi ! C'est vraiment trop injuste !
Vandel toujours Vert
18/11 13:58
Interrogé par foot-sur7.fr, l'ancien trublion de C+ continue de clamer son amour pour les Verts :
"Depuis tout petit, j’habitais en région Rhône-Alpes et je lisais dans Le Dauphiné Libéré les résultats des matches le lendemain. Le but par but en multiplex à la radio n’existait pas, et de toute façon j’avais à peine 10 ans et j’étais donc couché. Un peu plus tard (à tous les sens du terme) j’ai vu les matches retour de Coupe d’Europe contre Split et contre Kiev. Je n’ai pas attendu les poteaux carrés pour faire de Saint-Étienne mon club de cœur."
Au passage, Vandel fait preuve d'un optimisme certain :
"Je me mouille : je vois les Verts troisièmes, derrière les intouchables semi-milliardaires : PSG et Monaco. À la condition que Saint-Étienne évite son traditionnel passage à vide de milieu de saison."
Espérons que le passage à vide soit déjà derrière nous, alors.
Loïc bientôt bicentenaire !
18/11 13:23
Malgré sa longue litanie de blessures, notre capitaine Loïc Perrin, Dieu pour les intimes, va rentrer dans le cercle fermé des bicentenaires. En effet, s'il joue dimanche à Nice, ce sera son 200ème match en Ligue 1 sous le maillot Vert. Dans l'effectif actuel, il devance Sall (114 matchs) et Ruffier (89 matchs).
Il n'est dans l'histoire contemporaine de l'ASSE devancé que par un autre monument : Jérémie Janot et ses 252 matchs de Ligue 1 en Vert.
Une pause, et ça repart ! (3)
18/11 12:26
La trêve internationale se termine cette semaine. Tant mieux : sous Galette, les Verts sont souvent affûtés au retour de pause - 7 victoires en 13 occurrences, dont 2 sur 2 cette saison (3-1 à VA et 3-2 contre Lorient).
La dernière défaite immédiate post-mini-trêve remonte à septembre 2012, à domicile contre Sochaux (vous vous souvenez de Pouplin ?). Depuis, les ligériens ont engrangé 8 points sur 12.
Hasard du calendrier, on notera que le prochain match contre Nice perpétue une habitude : depuis 2010/11, Nissards et stéphanois se retrouvent chaque automne à l'issue d'une des pauses internationales, et toujours dans le Sud. Le bilan est pour l'instant équilibré : 1 nul et 1 victoire de chaque côté.
"Attaquez !" supplie Larqué
18/11 08:53
Après avoir taillé l'équipe de France avant-hier dans le quotidien suisse Le Matin, Jean-Michel Larqué demande aux Bleus de s'inspirer des Verts pour leur match retour contre les Ukrainiens.
"Un exploit, cela se construit au travers de la solidarité d’un groupe. Il faut mettre tous les ingrédients. De la lucidité, de l’application, de l’engagement, de l’investissement. Il faut tout. J’entends aujourd’hui qu’il faut que les joueurs se parlent, se disent les choses. Je ne me souviens pas qu’à Saint-Etienne on ait fait de grandes réunions avant Kiev. Je ne crois pas trop à ce genre de recettes" déclare aujourd'hui l'ancien capitaine stéphanois dans les colonnes du Parisien. "En 1976, on s’est jeté dans la bataille dès la première seconde. Au risque de concéder un but. A aucun moment, on s’est dit qu’il fallait choisir entre prendre des risques et marquer et prendre des risques et ne pas encaisser de but. On était dans une telle position, la même que celle de l’équipe de France, qu’il n’y avait pas à choisir. Mardi, on ne peut imaginer que Didier Deschamps dira : "Attention à l’équilibre de l’équipe, à ne pas trop se livrer". Quel est le plus important? Marquer ou le risque d’en prendre ? Comme nous, les Bleus ont maintenant tout à gagner (...) J’y crois car c’est dans les possibilités du football. Certes, statistiquement, on se qualifie plus quand on a gagné 2-0 l’aller, mais remonter ce score s’est déjà produit."
Piatti sans pitié pour les pirates
18/11 07:44
Très discret lors de son unique année en vert (4 apparitions avec les pros), Ignacio Piatti (28 ans) brille cette saison dans le championnat argentin avec San Lorenzo, qui s'est emparé provisoirement de la tête du classement en battant ce dimanche les Pirates de Belgrano 4-2 lors de la 16ème journée. Nacho a une fois de plus contribué activement au succès de son équipe : après avoir délivré sa 4ème passe décisive, l'ancien milieu de terrain a claqué son 6ème pion en transformant un péno qu'il a lui-même obtenu.
Les U15 font la loi en Haute-Savoie
17/11 22:30
Dans le match au sommet du championnat U15, les Verts ont repris la place de leader à Annecy (ancien club partenaire) grâce à leur victoire 3-0 en Haute-Savoie.
Profitant d'un centre de Lilian Courault, Quentin Vieira a ouvert le score dès la dixième minute d'une tête plongeante au second poteau avant de faire une passe décisive à Gabay Allaigre, qui a fait le break cinq minutes avant la pause. Sur un corner cafouillé par la défense annécienne à la 57ème, Steven Cali a marqué d'un astucieux retourné le troisième et dernier but de cette rencontre de la septième journée du championnat.
La compo : Crémillieux - Courault, Halaimia, Cali, Vieira - Etchebar (cap), Thouez, Allaigre (Gueton, 61') - Baumel (Javelle, 66'), Bangoura, Fezjo (Bensalem, 48').
Les leaders stéphanois comptent un point d'avance sur les petits vilains, vainqueurs hier de l'Olympique de Saint-Etienne (3-1). Avec cinq victoires et deux nuls, les protégés de Philippe Guillemet et Laurent Batlles sont toujours invaincus et n'ont encaissé que deux pions depuis le début de saison.
Les filles partent en vrille
17/11 21:58
Les Vertes ont concédé cet après-midi à Chasse-sur-Rhône leur cinquième défaite consécutive (0-2). Rodez a fait la différence en toute fin de match grâce à un doublé de l'ancienne Amazone Anaïs Ribeyra.
Pas veinards chez les Nissarts !
17/11 16:19
En déplacement à Nice, les U19 ont obtenu un match nul trois buts partout en fin de matinée.
Totalement dominés dans la première demi-heure, les Verts se sont logiquement retrouvés menés 2-0 après un quart d'heure de jeu (1-0, 10ème; 2-0, 15ème). Il était alors urgent de réagir. Ce fut fait grâce à un excellent travail côté droit de Jonathan Bamba ponctué par un centre fort devant le but repris au deuxième poteau par Dylan Saint-Louis (2-1, 35ème).
Forts de cette réduction du score, les jeunes Stéphanois reprirent la deuxième période pied au plancher. Après avoir récupéré le ballon au milieu de terrain, Quentin Vandamme délivra une ouverture au-dessus de la défense niçoise pour Elliot Gattier qui remporta son duel avec le gardien azuréen (2-2, 47ème). Revenus au score, les Verts en voulaient encore plus ! Un une-deux Jonathan Bamba - Jean-Baptiste Massimi dans la surface de réparation leur permit d'obtenir un penalty après un fauchage sur le premier nommé. Et c'est Arsène Elogo qui exécuta sans trembler la sentence (2-3, 75ème).
Victime d'une nouvelle faute on ne peut plus flagrante en pleine surface de réparation après avoir éliminé trois adversaires, Jonathan Bamba n'obtint pas un deuxième pénalty qui aurait pu permettre aux Verts de se mettre définitivement à l'abri. Dans un scénario trop bien connu ces derniers temps deux étages au-dessus, un coup-franc mis dans la boîte, dégagé, repris à l'entrée de la surface par un Niçois, vit Axel Kacou repousser le ballon mais ne pas pouvoir empêcher deux Niçois totalement isolés dans la surface de but mais pas signalés hors-jeu, d'arracher in extremis le match nul (3-3, 89ème).
La composition: Kacou - Massimi, Cabaton, Dekoké, Moihedja - Elogo, Vandamme, Assaf (Suljic, 70ème) - Bamba, Gattier, Saint-Louis (Valente, 85ème)
La réaction de Jean-Philippe Primard: "Ce fut un bon match, très ouvert, avec beaucoup de buts et d'occasions. On a passé les trente premières minutes sans voir le ballon mais on leur a ensuite posé pas mal de problèmes. Il y a la satisfaction d'être revenus au score, d'avoir fait une belle deuxième période. Evidemment on s'est donné un lourd handicap de deux buts à cause d'une entame complètement ratée. Le regret c'est de laisser échapper la victoire en toute fin de match et puis qu'un deuxième penalty hyper flagrant n'ait pas été sifflé alors que Jonathan Bamba se fait littéralement découper dans la surface. Mais globalement, face à une belle équipe de Nice, c'est un bon nul à l'extérieur."