Le match au sommet de la 15ème journée du championnat argentin entre le leader (Newell's Old Boys) et son dauphin (San Lorenzo) s'est achevé dimanche sur un score nul. Alors que le vieux garçon David Trezeguet (36 ans) a ouvert le score pour les Lépreux d'une tête plongeante, Ignacio Piatti (28 ans) a égalisé d'une puissante demi-volée du droit. C'est le cinquième pion claqué depuis le début de saison par l'ancien milieu de terrain de l'ASSE.

L'éphémère milieu de terrain de l'ASSE Mathieu Bodmer, qui relance actuellement sa carrière sous les couleurs de Nice, est le parrain du dispositif "Plug Foot". Dans le magazine SoFoot, il explique en quoi consiste ce projet : "C’est une collection de clés numériques, disponibles chez le buraliste, que l’on peut regarder via un port USB pour accéder à un contenu enrichi. Au lieu de les coller dans un album, tu te connectes pour mettre à jour ta collection. Il y a également des lots à gagner : entre autres, des places pour un match de Ligue 1, voire pour la Coupe du monde au Brésil, des maillots, et une rencontre avec un joueur en tête-à-tête".

Lors d'une séquence de plus de trois minutes à (re)voir ici, Roland Romeyer est revenu hier sur Canal Plus dans J+1 sur les incidents qui ont émaillé le dernier derby. Stéphane Guy lui a demandé si la vilaine écharpe de Joël Bats allait finir au musée de l'ASSE. La réponse de Roro : "Il vaut mieux finir sur une note sympathique. Je ne sais pas, peut-être ! Nous on ne fait pas de différences, et cette écharpe sera peut-être un souvenir pour ceux qui iront au musée. Y'a pas de souci."

L'ASSE met à l'essai à compter d'aujourd'hui le prometteur Hazem Haj Hassen, avant-centre de l'Etoile du Sahel né le 15 février 1996. Après avoir claqué deux pions lors de la CAN U17, ce jeune international tunisien a scoré contre l'Argentine lors de la récente coupe du monde U17. Assez athlétique (1m82, 68 kgs), ce pur numéro 9 est vif, adroit et se signale par ses très bons déplacements. 

Auteur d'une apparition avec les pros le 20 décembre 2008 contre Auxerre,  Mehdi Messaoudi (24 ans) nous informe qu'il s'est engagé il y a deux semaines avec Aurillac en CFA2. "Beau challenge en perspective" nous a confié l'ancien défenseur central stéphanois. Bourreau de l'ASSE en Coupe de France (en 1996 et en 2002), le club auvergnat a vu défiler pas mal d'anciens Verts au fil des années : Thierry Oleksiak, Stéphane Hernandez, Fabien Boudarène, Quentin Lendresse, Benjamin Lardon et plus récemment Malick Faye.

Si on vous dit série, longue série, série d'une vingtaine d'années... Aussitôt vous soupirez, la lassitude vous gagne ? Oui, mais non. Il s'agit de l'affluence à Geoffroy Guichard. Avec 37 587 spectateurs, le match de dimanche constitue la meilleure affluence du siècle dans le Chaudron ! Il faut remonter à 19 ans, au 5 février 1994 lors d'un Saint-Etienne - Marseille pour retrouver une plus grosse affluence à GG (40 017 spectateurs ce soir là).
Désormais la moyenne de spectateurs présents à GG cette saison s'établit à 30 401, la meilleure de l'histoire de l'ASSE.

Après s'être exprimé hier dans Le Parisien, Stéphane Ruffier adresse un nouveau tacle à Jean-Michel Aulas dans la Pravda du jour. Extraits.

"Comme chaque année après les matches contre les Lyonnais, il y a eu une réflexion d'un membre de leur staff. A partir de là, une échauffourrée a commencé sans moi. Au moment où j'arrive dans le couloir, je vois Fabrice Grange poussé par pas mal de monde autour de lui. Je me retrouve alors pratiquement à ses côtés. Et là, Monsieur Aulas arrive pour faire son shérif. Comme d'habitude. Je l'ai tout simplement repoussé d'une main, comme peut-être une dizaine de joueurs se sont repoussés dans le couloir. Ni plus, ni moins. Aucun n'est d'ailleurs allé faire des déclarations dans la foulée devant une caméra de télévision. 

Vous croyez sincèrement que si j'avais frappé Monsieur Aulas dans le dos, il serait allé faire une interview en direct dans le Canal Football Club trois minutes après ? Je ne le pense pas. A aucun moment je ne lui ai porté un coup de poing, encore moins par derrière. Je l'ai juste repoussé, ça oui. Mais c'est du Jean-Michel Aulas tout craché. Christophe Galtier a très bien parlé après le match quand il a dit que "s'il y a en France un président qui a l'art de retourner les évènements en sa faveur, c'est bien Jean-Michel Aulas." Ce n'est pas la première fois. Sauf que là, Monsieur Aulas est allé trop loin. Ses propos sont très déplacés, honteux et scandaleux. Monsieur Aulas est un menteur.

Contrairement à ce que beaucoup de gens peuvent penser, je suis quelqu'un de calme et de très respectueux. Je n'ai jamais eu aucun geste déplacé envers un joueur ou un dirigeant adverse. Cela ne m'a jamais traversé l'esprit d'aller frapper un adversaire. Cela n'entre pas dans mon éducation. Et là, j'aurais tapé un homme de soixante ans, qui plus est président, et de Lyon ? Cela n'a pas de sens ! Croyez-moi, j'ai la tête sur les épaules. Je suis très très serein avec cette histoire. Je l'affirme et le répète haut et fort : les déclarations de Monsieur Aulas sont fausses. Chacun s'est repoussé en disant "on se calme." Il y a des témoins pour corroborer mes propos. J'espère qu'on retrouvera également des images, elles parleront d'elles-mêmes. et vous verrez alors que Monsieur Aulas a menti !"

Comme l'a déploré Christophe Galtier a l'issue de ce satané derby, l'ASSE a la pire défense de L1 à domicile. Alors que que Sainté avait réussi à garder sa cage inviolée lors du premier match à la maison (1-0 contre Guingamp), les Verts ont encaissé depuis la bagatelle de 11 buts. Trompé une seul fois par Bordeaux, Stéphane Ruffier en a pris deux contre Toulouse, Bastia, Lorient, le QSG et les vilains.

Le classement des défenses à domicile : 

1) Bastia (6 matches) et Lille (6) : 2 buts encaissés
3) QSG (7), vilains (7), Nantes (6) : 3
6) Monaco (7) : 4 
7) Nice  (6), Montpellier (7) : 5
9)  Guingamp (7) : 6
10) Lorient (6), Sochaux (6), Reims (6), Rennes (6) : 7
14) Valenciennes (7), Bordeaux (7), Toulouse (6) : 8
17) Marseille (6) : 9
18) Ajaccio (7), ETG (7) : 10
20) ASSE (7) : 11

Selon l'agence de statistiques sportives Opta, Faouzi Ghoulam est l'acteur du derby qui a joué le plus de ballons (74) dimanche soir à Geoffroy-Guichard. Le site algérien DZFoot a compilé les actions du latéral gauche stéphanois contre les vilains dans une vidéo de six minutes.

Averti contre les vilains après avoir déjà mangé des biscottes contre Lorient et le QSG, Brandao ne foulera pas le pelouse de l'Allianz Riviera le 24 novembre prochain. Comme nous le rappelle le potonaute ozzy dans son célébrissime tableau des cartons, Faouzi Ghoulam et Yohann Mollo devront être irréprochables à Nice s'ils veulent être du voyage à Rennes le 4 décembre prochain.

Mevlut Erding a été retenu pour les deux matchs amicaux que la Turquie jouera à domicile contre les Verts d'Irlande du Nord (le vendredi 15 novembre) et la Biélorussie (le mardi 19 novembre).

Comme Carl Medjani (Olympiakos), Faouzi Ghoulam a rejoint Alger ce lundi en vue de préparer le barrage retour de Coupe du Monde qui opposera les Fennecs aux Etalons à Blida le mardi 19 novembre. Pour rappel, le latéral gauche des Verts était resté sur le banc lors du match aller perdu 3-2 à Ouagadougou. 

Lausanne Sport s'est qualifié ce week-end pour les quarts de finale de la Coupe de Suisse en s'imposant 3-0 sur le terrain de Brühl (D3). Alors qu'il n'avait pas claqué le moindre pion sous la houlette de Laurent Roussey, Yoric Ravet a attendu son neuvième match en Suisse pour ouvrir son compteur buts, pour le plus grand plaisir de son nouvel entraîneur Marco Simone.

Sorti sur blessure dès la 28ème minute lors de la récente défaite de Nice à Paris, l'ancien Vert Mathieu Bodmer souffre d'une distension du ligament interne du genou. Indisponible trois semaines, il ne pourra donc pas affronter ses anciens coéquipiers le dimanche 24 novembre à 17h00 à l'Allianz Riviera. Pour rappel, trois autres Aiglons titulaires manqueront à l'appel lors de cette rencontre de la 14ème journée de L1 : David Ospina (blessé au genou), Dario Cvitanich et Nampalys Mendy (suspendus).

A défaut de l'avoir frappé dans les couloirs de Geoffroy-Guichard, Stéphane Ruffier tacle Jean-Michel Aulas dans Le Parisien.

"Il y avait une altercation dans laquelle je n'étais pas impliqué. Mon entraîneur des gardiens, Fabrice Grange, était entouré de pas mal de gens qui le poussaient. Jean-Michel Aulas est arrivé, je ne sais pas pourquoi. Je n’ai fait que le repousser. Il dit que je l’ai frappé dans le dos, c’est scandaleux ! Si je l’avais fait, il n’aurait pas pu faire une interview avec Canal+ trois minutes plus tard… Je n’attaque pas les gens dans le dos, et d’ailleurs je n’attaque personne, ce n’est pas mon éducation. Ses déclarations sont honteuses." 

A l'antenne de RMC, Roland Romeyer et Jean-Michel Aulas sont revenus en fin d'après-midi sur les incidents qui ont émaillé le derby. Vous avez loupé cette passe d'armes ? Pas de panique, Poteaux Carrés vous l'a retranscrite !

Roro : "Après les décisions prises au plus haut niveau de l'Etat, nous avons mis tout en œuvre pour que le derby se déroule dans les meilleures conditions.  Il y a un parcage qui est prévu pour les supporters adverses, il y a la sécurité qu'on assure pour tous les matches, y'a pas de souci. Tous les dimanches on reçoit les supporters, hier ce n'était pas le cas, c'était une première mais ce n'est pas de notre fait. C'est le fait de l'Etat. Dans le contexte d'apaisement qu'on avait mis en place, on déplore l'attitude provocatrice et préméditée de Joël Bats, qui va accrocher une écharpe de l'OL aux filets de la cage située au pied du kop sud. Pour moi, c'est un geste stupide et irresponsable, qui aurait pu avoir de graves conséquences et provoquer un important mouvement de foule. Il y a eu des provocations tout le long du match, c'était la première qui a mis le feu aux poudres. Notre service de sécurité est intervenu immédiatement pour maîtriser la situation. Je suis moi-même intervenu pour calmer les esprits."

JMA : "Concernant Joël Bats, il faut voir les choses de manière beaucoup plus affectueuse que provocatrice. Joël a simplement voulu envoyer un clin d'œil à nos supporters. Il n'y a aucune règle qui interdit de mettre dans son propre but un certain nombre de signes distinctifs. Ça aurait été très bien de la part des joueurs de Saint-Etienne si les supporters des Verts avaient été privés de derby à Gerland, ce qui sera peut-être le cas au match retour. Ce n'est pas du tout une marque de provocation, c'est une marque d'affection. Pour ceux qui suivent les matches anglais, ça arrive très souvent que par rapport à une disparition ou une absence on puisse mettre un signe distinctif d'affection, de la même manière que Rémi avait mis les chaussures Bad Gones."

Roro : "Dès qu'on parle d'un derby, tout de suite il y a Zorro qui arrive, c'est-à-dire Jean-Michel Aulas qui voit midi à sa porte. Moi je ne vois pas tout à fait pareil. Pour moi c'est de la provocation pure et simple. Il y en a eu tout au long de cette rencontre. Concernant la bousculade au retour des vestiaires, il dit qu'il a vu les images. Et bien moi je les ai vues ! J'ai vu les images grâce aux caméras de vidéosurveillance. Il y a une petite bousculade mais il n'y a eu AUCUN échange de coups. Simplement, quand le médecin de l'OL a crié devant notre pancarte où il y a écrit Ici c'est le Chaudron "on est chez nous, on est chez nous", effectivement ça a provoqué une petite bousculade. Il ne faut quand même pas exagérer ! C'est pour ça que j'ai dit à Jean-Michel : "écoute, t'as gagné, c'est bien, va dans ton vestiaire". Ca aurait été plus humble que de mettre encore de l'huile sur le feu."

JMA : "Il s'est exactement passé ce que dit Roland. Il y a eu une bousculade, une tentative d'agression du médecin qui a probablement dit des choses qui ont heurté tout le monde. Dans un derby, tout le monde est très chaud, surtout quand on le perd à domicile, ça pose évidemment un tas de problèmes, de réflexions…  Moi j'ai essayé de m'interposer avec mes modestes moyens physiques et c'est vrai que la puissance physique du gardien de Saint-Etienne n'est pas contestable."

Roro : "Il y avait tes gardes du corps Jean-Michel ! "

JMA : "Justement, la puissance de Ruffier est telle qu'il m'a envoyé valdinguer contre le mur. Ceci étant, Fabrice [Grange, entraîneur des gardiens de l'ASSE, ndp2] est venu s'excuser après pour tout le monde, je lui ai dit qu'il n'y aura pas de suite."

Roro : "Stéphane Ruffier n'a pas agressé le président de l'Olympique Lyonnais, pas du tout, faut arrêter ! Comme le dit Jean-Michel, Ruffier, s'il lui mettait une tarte, ça défoncerait le mur ! Il a touché personne ! Nous avons perdu, point à la ligne. Il faut arrêter. Les matches, y compris le derby, ça doit être la fête et pas des polémiques. Voilà, c'est tout ! "

JMA : "La décision prise par le Ministère de l'intérieur n'était pas la meilleure décision. A partir du moment où Joël Bats a accroché par affection pour ses supporters une écharpe dans ses propres buts, il n'y avait rien à redire. Là où il y avait à redire, c'est l'entrée d'un certain nombre de supporters stéphanois. Ca, c'est strictement interdit et ça pose problème car ça aurait pu dégénérer."

Roro : "Quand j'entends Jean-Michel, c'est honteux ce qu'il dit ! Ho, il faut arrêter, quoi ! Quand on vient provoquer les supporters au pied de leur tribune, vous voulez qu'ils restent statiques ? Non mais quand même, restons sérieux, quoi !"

JMA : "Il n'est pas du tout interdit d'accrocher un signe distinctif, ça se fait dans tous les stades d'Angleterre."

Roro : "Non mais oh, on ne parle pas de la même chose. Une décision a été prise au plus haut niveau de l'Etat, il ne faut pas exagérer. Ce n'était pas pour parler de…"

JMA : "Roland, j'allais revenir sur l'interprétation que j'ai de la plus haute décision de l'Etat. Il y eu deux décisions. Une de la préfecture de la Loire et une autre du ministre de l'intérieur. La décision de la préfecture de la Loire a été contestée par le Conseil d'Etat le samedi matin. Notre interprétation de la décision du Ministre, je lui ai d'ailleurs écrit, c'est qu'on a fait porter aux supporters lyonnais une responsabilité qui n'est pas la leur. Il leur a été opposé qu'il y a eu des exactions – dans les deux camps d'ailleurs – en dehors du stade. Il n'y avait donc pas de raison de prendre de manière unilatérale une décision qui privait les supporters lyonnais d'aller à Saint-Etienne. C'est pour ça qu'il y a eu ce sentiment d'injustice et cette force qui a transcendé les joueurs.  Sur le plan du droit, il n'y a pas d'interdiction d'accrocher une écharpe sur son propre but. Par contre, entrer sur le terrain et jeter pendant toute la première période des rouleaux hygiéniques sur le pauvre gardien qui venait de faire son entrée, c'est interdit !"

Comme annoncé par Kader Boudaoud, les poteaux carrés étaient à l'honneur hier après-midi dans Stade 2. Un reportage de plus de cinq minutes à (re)voir ici.

Un gros quart d'heure après son entrée en jeu, l'ancien vilain Frédéric Piquionne a marqué cette nuit d'un brillant coup de tête le deuxième but de son équipe à la dernière minute du temps additionnel. Malgré la réduction du score de l'ex-esclave stéphanois, les Portland Timbers se sont inclinés 4-2 face au Real Salt Lake en finale aller de la Conférence Ouest de la Major League Soccers. Les Verts tenteront de renverser la vapeur à domicile lors du match retour programmé dans la nuit du 24 au 25 novembre.

Nommé entraîneur du Mouloudia d'Alger il y a cinq mois, l'ancien Vert Alain Geiger a été limogé hier après avoir perdu à domicile un derby contre l'USM El Harrach.

Des Verts capables de gagner un derby à domicile, ça existe ! Ancien club de Claude Fichaux, Sylvain Meslien et Florent Perraud, Colmar a en effet battu 2-1 le Strasbourg de Julien Perrin ce week-end. L'hymne de Monty "Allez les Verts" a été diffusé avant le coup d'envoi de cette rencontre de la 12ème journée de National selon Les Dernières Nouvelles d'Alsace.

Comme le souligne Opta, les vilains ont remporté hier leur septième match consécutif à Geoffroy-Guichard. L'agence de statistiques sportives précise que les Verts n'ont jamais marqué plus d'un but aux banlieusards depuis 18 matches.

Comme ses anciens coéquipiers Jérémie Janot et Vincent Hognon, Pascal Feindouno a assisté au derby hier soir. "J’ai amené le porte-bonheur" a confié Bernard Caiazzo au Progrès avant le coup d'envoi. Visionnaire, Nanard !

Les U19 se sont inclinés par deux buts à un face à Ajaccio en tout début d'après-midi à Michon.

Domlnateurs dès l'entame de la rencontre, les Verts ont logiquement ouvert la marque à la suite d'un coup-franc dévié de la tête par Adrien Valente puis victorieusement repris par Arsène Elogo (1-0, 30ème). Malgré plusieurs occasions très nettes de faire le break par Adrien Valente et Dylan Saint-Louis en particulier, les jeunes Stéphanois ont été rejoints à un quart d'heure de la fin lorsqu'un coup-franc lointain frappé dans le paquet, fut repris de la tête au point de penalty (1-1, 75ème). Désireux d'aller chercher la victoire, ils furent finalement pris en contre sur un coup-franc joué rapidement qui permit après avoir éliminé deux adversaires, à un attaquant corse de lober Axel Kacou depuis l'entrée de la surface de réparation (1-2, 85ème). Le ballon n'étant pas arrêté au moment où le coup-franc a été joué, Sélim Kayaci a pris à l'issue de ce but un deuxième carton jaune pour contestation.

La composition: Kacou - Kayaci, Cabaton, Durieu, Moihedja - Assaf, Suljic, Elogo - Gattier, Valente (Malumandsoko, 75ème) - Saint-Louis

La réaction de Jean-Philippe Primard: "On a plutôt fait un bon match. On mène logiquement 1-0 en développant bien notre jeu malgré un terrain dans un état catastrophique. Ce n'était plus de la boue, c'était un marécage. On a eu plusieurs fois l'occasion de faire le break et je pense qu'à ce moment-là, le match aurait été plié. Ils égalisent sur un coup-franc lointain mis au petit bonheur la chance dans la surface et ensuite les garçons ont voulu aller chercher la victoire et ont été pris en contre. Le ballon n'est pas arrêté sur le coup-franc qui amène le deuxième but mais ça a échappé à l'arbitre. A trop vouloir le gagner, on a fini par le perdre... On a parfois eu de la réussite en début de saison mais cette fois, on a perdu un match qu'on aurait dû gagner."

Les Verts se sont inclinés 2-1 face aux vilains ce soir à Geoffroy-Guichard. Suite à une tête de Bafé Gomis repoussée par Stéphane Ruffier, Alexandre Lacazette a ouvert le score à la 48ème minute. Sur un centre de Faouzi Ghoulam, Romain Hamouma a égalisé d'une superbe reprise acrobatique à la 65ème. Alors que les Stéphanois ont eu plusieurs occasions de prendre l'avantage (dont une tête de Loïc Perrin sur la transversale à la 72ème minute), les banlieusards ont crucifié Sainté à la 93ème (tête de Jymmy Briand sur un centre de Yohann Gourcuff). Devancés à la différence de buts par les vilains et les Guingampais, les Verts rétrogradent à la 9ème place du classement.

La vidéo des buts : ASSE 1 - vilains 2

En match en retard de la première journée du championnat, les Vertes ont concédé leur quatrième défaite consécutive de la saison sur le terrain de Montpellier. Après avoir encaissé trois buts en douze minutes en première période, les protégées de Hervé Didier ont réduit le score après la pause grâce à Julie Morel sur une passe décisive de la néo-internationale Rose Lavaud. 

Vous avez pu suivre en direct sur notre forum le premier derby de la journée qui s'est disputé au stade Janon de Terrenoire : sous la pluie, les Verts et les vilains se sont quittés sur un bon match nul et vierge lors de la 6ème journée du championnat U15. 

Alors que l'athlétique avant-centre stéphanois Gérard Bangoura s'est procuré une belle occase d'ouvrir le score à la 9ème minute de jeu, son coéquipier Lilian Courault a sauvé sur sa ligne un tir banlieusard consécutif à un corner à la 16ème. Sur un coup franc de son excellent capitaine Clément Etchebar, Steven Cali a été un poil trop court à la 20ème alors que le portier banlieusard était battu. Auteur d'un très bon match, Nathan Crémillieux a réalisé un arrêt décisif à la 27ème minute. Les Verts se sont ensuite procurés trois corners en fin de première période sans parvenir à trouver la faille.

Auteurs d'une excellente entame de seconde période, les protégés de Philippe Guillemet et Laurent Batlles ont fait passé des sueurs froides aux vilains sur une tête trop croisée de Gabay Allaigre à la 48ème et surtout sur un petit lob astucieux de Zinedine Touati, malheureux de voir le poteau repousser sa tentative à la 50ème. Si Frédéric Thouez a également tenté vainement sa chance à la 67ème, les visiteurs ont également eu des opportunités de l'emporter en fin de match. Mais bien aidé par sa défense, Nathan Crémillieux s'est montré impérial dans ses cages.

La compo : Crémillieux- Courault, Halaima, Cali, Vieira - Fejzo, Allaigre (Touati, 72'), Etchebar - Baumel (Touati, 30' puis Baumel, 42' puis Djouarha, 63'), Thouez, Bangoura.

La réaction de Laurent Batlles : "Ce match nul me semble logique. On a eu des occasions, eux aussi. On a montré une bonne image de l'ASSE comme on souhaitait le faire. On a bien joué, on était bien en place. Cela ne s'est pas joué à grand chose. Je pensais que le premier qui marquerait l'emporterait. On reste devant les Lyonnais. J'espère que ce ne sera pas le même résultat ce soir et qu'on gagnera."

Les U17 stéphanois se sont lourdement inclinés 5-1 dans le Doubs à la mi-journée face à Sochaux lors du match au sommet du championnat. 

Le tournant de la rencontre est intervenu au quart d'heure de jeu, quand l'arbitre a décidé d'expulser le gardien stéphanois Alexandre Loubet, qui était pourtant sorti proprement en chipant le ballon dans les pieds d'un plongeur sochalien hors jeu. Entré en jeu à la place de son coéquipier en équipe de France U16 Arnaud Nordin, Anthony Maisonnial a détourné le péno mais le tireur sochalien qui avait bien suivi a ouvert le score à la 16ème minute. 

Malgré leur infériorité numérique, les Verts se sont procurés plusieurs occasions d'égaliser par l'intermédiaire de Hugo Roussey, Sofien Hachani, Rayan Souici et Léo Pétrot. Mais les locaux ont profité d'une passe dans l'axe mal assurée par un latéral stéphanois pour intecepter le ballon et faire le break à la 26ème minute. Dominateurs, les Stéphanois ont raté de nombreuses occases de réduire le score. 

Sur une touche de Léo Pétrot, Augustin Bangoura a redonné espoir aux Verts àa la 52ème en marquant d'un bel enchaînement contrôle/frappe en pivot. Mais les Lionceaux ont profité d'un dégagement raté d'un latéral stéphanois pour reprendre deux buts d'avance trois minutes plus tard. Les Verts ont alors accusé le coup en encaissant sur des contres deux nouveaux buts aux 57ème et 67ème minutes.

Les Verts cèdent, qui cèdent leur place de leaders à leurs hôtes, tenteront de la récupérer le week-end prochain lors de la réception de l'AJA.

La compo : Loubet - Pétrot (Dutreive, 57'), Souici, Nadrani, Mendy - Mahiddine, Chambost (Jencel, 70'), Bangoura - Hachani, Roussey, Nordin (Maisonnial, 16'). 

La réaction de Lionel Vaillant (co-entraîneur avec Gilles Rodriguez) : "On est frustré avec Gilles. Alors qu'on a été en infériorité numérique quasiment tout le match, on a souvent longtemps eu la mainmise sur le jeu. On a mal négocié nos occasions de marquer. Le score est lourd mais on n'a pas grand chose à reprocher aux garçons. Le score est lourd par rapport à la physionomie du match. Trop d'éléments ont fait que ça n'a pas penché en notre faveur. Les garçons ont fourni beaucoup d'efforts, ils ont été très solidaires. On a montré de bonnes choses dans le jeu. Le score est vraiment trompeur, on n'a pas pris de leçon." 

Pierre-Emerick Aubameyang donnera ce soir le coup d'envoi du derby. "Un grand merci à l'ASSE pour cette invitation. Je suis tellement heureux de retrouver ce Chaudron ! Ce soir, ça va chauffer !" a annoncé Aubame sur son compte twitter.

Le Républicain Lorrain publie aujourd'hui un entretien de l'ancien goleador stéphanois Cyrille Pouget (un pion claqué sous le maillot vert en neuf petits matches D2). Extraits.

"Depuis 2005, je dirige une grande enseigne de meubles à la Zac d’Augny (Moselle). Le ballon, je le maîtrisais. Le client, c’est plus dur. Il est beaucoup plus difficile de conclure une affaire que de marquer un but ! Je touche en un an ce que je gagnais en un mois à l’apogée de ma carrière, mais je le mérite beaucoup plus. Cela me demande plus d’efforts, ne serait-ce que de manager une équipe de cinq femmes. Même si je suis moins exposé, j’ai encore de la pression. Je suis toujours jugé aux résultats ! J'ai une licence au FC Thionville, je joue dans la dernière équipe, en 4ème division, le seul groupe qui joue le dimanche matin. Je suis malheureusement toujours aussi impulsif. Cela me vaut encore des cartons rouges. Depuis deux ans, je suis aussi consultant sur Mirabelle TV. Ce rôle m’éclate, surtout cette année où l’équipe du FC Metz est spectaculaire et le stade plein."

Dans un article du magazine SoFoot, Morgan Amalfitano (1 sélection en équipe de France) revient sur l'intersaison 2011 au cours de laquelle il avait décidé de quitter son club d'alors, Lorient. Il explique qu'avant de choisir d'aller à Marseille, il avait refusé les offres d'Auxerre (qui s'était qualifié pour la Champion's League) et de Saint-Etienne, où on lui proposait semble-t-il 100 000 euros par mois pendant 4 ans. Saint-Etienne, c'était "plus prestigieux, mais pas très stable à cette époque-là". C'est donc la légendaire image de stabilité de l'OM qui a dû le convaincre de rejoindre la Canebière.