Les Verts se sont imposés cet après-midi par dix buts à zéro contre Furiani.

Vite en action, les Stéphanois ont rapidement creusé l'écart en particulier grâce à Clément Cabaton auteur d'un triplé à la suite de trois coups de pied arrêtés (deux buts de la tête, un autre du pied après un ballon relâché). Rayan Souici sur penalty et Glodi Malumandsoko ont corsé l'addition pour permettre aux Verts de rentrer aux vestiaires avec cinq buts d'avance.

Dans une deuxième période similaire à la première, les Stéphanois ont inscrit cinq nouveaux buts par Augustin Bangoura auteur d'un doublé, Victor Dutreive, Nathanaël Dieng et Sofien Hachani.

Les Verts sont quatrièmes à trois points de Clermont (vainqueur chez les petits Vilains cet après-midi), quatre de Monaco et neuf de Toulouse mais avec un match en retard sur chacune de ces équipes.

La composition: Maisonnial - Mendy (Boumali, 65ème), Cabaton (Dieng, 46ème), Nadrani, Pétrot - Jencel, Souici, Bangoura - Hachani, Gattier (Dutreive, 30ème), Malumandsoko.

La réaction de Jean-Philippe Primard: "On savait que c'était une équipe qui perdait beaucoup mais qui était aussi capable de faire des coups avec par exemple des nuls contre nous, l'OL ou une victoire 3-0 sur Bastia. On a fait un bon match. C'est à relativiser car ils étaient diminués mais ce fut un match sérieux quand même. On a joué simple, on a eu une bonne conservation et on a marqué rapidement. C'est une bonne victoire mais on ne va pas s'attarder dessus. Il faut se préparer au prochain déplacement à Bastia et on sait que ce ne sera pas facile."

Grâce à un doublé de Fredy Guarin, l'Inter de Milan s'est imposé aujourd'hui 4-1 sur le terrain de l'Atalanta Bergame, où Yohan Benalouane a été expulsé à la 52e minute.

Les supporters girondins ont mis l'ambiance pour fêter le dernier Bordeaux-Sainté à Chaban-Delmas.

Mais Christophe Galtier n'a pas apprécié le spectacle proposé par son équipe.  

"Trois points sur quinze possibles, ça donne le niveau de l'équipe. On pourrait dire qu'en première période, c'était bien, on a eu des situations, on a eu ci, on a eu ça mais on n'a rien eu en deuxième mi-temps si ce n'est un face à face qu'on a joué seul au lieu de le jouer à deux. A la sortie, on est dans une défaite supplémentaire face à un concurrent direct. C'est un constat très négatif dans une série très négative. Autant on a de l'envie, de la générosité, autant tout ça s'arrête dès qu'il y a un contre-temps, un but, une décision défavorable, c'est là où le bât blesse à mon sens dans cette capacité à retrouver encore plus de détermination, de révolte.

On va voir si on a cette capacité à rebondir avec Marseille qui arrive, une très bonne équipe. Autant on a de l'envie, de la générosité, autant tout ça s'arrête dès qu'il y a un contre-temps, un but, une décision défavorable, c'est là où le bât blesse à mon sens dans cette capacité à retrouver encore plus de détermination, de révolte.Nous, en ce moment, on fait un bon sparring-partner. La réalité, elle est là, comme ça tout le monde va redescendre au niveau que doit être l'AS Saint-Étienne, je dis bien tout le monde. Nous, on est de bons sparring-partners. Les équipes se régalent contre nous, elles ont une très bonne opposition, des gens généreux, des gens qui courent, qui sautent, pas tous, pas mal. Il va falloir retrouver les vertus qui étaient les nôtres en 2014."

Grâce à des buts inscrits dans le dernier quart d'heure par Candice Gherbi et Sarah Palacin, les Amazones ont battu l'OM 2-0 cet après-midi à l'Etrat en huitième de finale de Coupe de France. Les sept autres équipes qualifiées : Vilaines, Juvisy, Montpellier, Guingamp, Rodez, Vendenheim, Rouen.

Les tirages au sort des quarts et demi-finales seront effectués lundi 16 février au Stade de l'Epopée de Calais (17h00), qui accueillera la finale de l'épreuve mercredi 1er avril 2015. Les quarts de finale se dérouleront dimanche 1er mars, tandis que les demies se tiendront dimanche 15 mars.

Les filles ont imité les garçons en prenant le quart. Aux garçons d'imiter les filles dimanche prochain en ramenant l'OM droit au bus. 

Pour leur dernier match à Chaban-Delmas, les Verts se sont inclinés 1-0, Diego Rolan ayant claqué le pion victorieux des Girondins à la 42e minute d'une frappe au premier poteau. Cette rencontre de la 25e journée a été marquée par la sortie sur blessure de Paul Baysse à la mi-temps et par le croquage de Max Gradel peu avant l'heure de jeu.

L'ASSE conserve la 4e place mais ne compte plus qu'un point d'avance sur Bordeaux et Monaco, dont le match à domicile contre Montpellier a été reporté hier à cause de la pluie.

Un résumé vidéo de 8 minutes est à (re)voir ici.

Après avoir crevé l'écran hier soir à The Voice, Lorenza Guillou s'est confié aujourd'hui à So Foot. Extraits.

Buteur (chanceux) à l'aller comme son ancien coéquipier, le défenseur central anglo-portugais des Girondins Tiago Ilori évoque ses imminentes retrouvailles avec Ricky Van Wolfswinkel dans la dernière édition du quotidien Sud-Ouest.

"A Saint-Etienne le danger s'appelle Ricky Van Wolfswinkel. Je le connais bien puisqu'il jouait au Sporting Portugal avec moi. Je l'appelle juste Ricky. je me suis beaucoup entraîné avec lui. J'arrivais juste en équipe première et j'ai dû jouer une dizaine de matches avec lui. C'est un avantage pour moi de savoir comment il joue mais il me connaît également très bien ! 

Quand on prépare un match, je me concentre davantage sur les attaquants de pointe. Mais c'est sûr qu'il faut aussi savoir comment jouent les ailiers. Saint-Etienne s'appuie sur des ailiers rapides. C'est bien de le savoir, parce que je me retrouverai toujours à devoir aider mon arrière droit. Si ces ailiers vont plus vite que vous, ça peut être mortel ! On aura a coeur de ne pas prendre de buts contre Saint-Etienne. A chaque match, on a pour objectif de rendre une copie propre."

C’est aujourd'hui la 106eme confrontation entre les Girondins et les Verts en L1, soit le match le plus disputé dans l’histoire du championnat de France parmi les vingt équipes actuelles de l’élite. Comme le rappelle Opta, le record est toujours détenu par les rencontres entre l’OM et Sochaux (112).

Les stats démontrent que les Stéphanois sont rarement à la fête contre leurs adversaires du jour, surtout à Chaban. Sainté n’a gagné que 3 de ses 22 derniers matchs de L1 contre Bordeaux, pour 10 nuls et 9 défaites. L'ASSE n’a remporté que 3 de ses 31 derniers déplacements à Bordeaux en L1, pour 8 nuls et 20 défaites !

Auréolé de son titre de champion d''Afrique, Max Gradel aborde avec détermination la fin de saison dans Le Progrès. Extraits.

"Il y avait une inquiétude quant à ma participation à la CAN mais j’étais déterminé à jouer cette épreuve qui me tient à cœur. Par la grâce de Dieu, j’ai pu être rétabli à temps. L’ASSE n’était pas trop d’accord de me voir partir. Le club a voulu me protéger car il y avait le risque d’aggraver ma blessure. Une année j’étais revenu avec une rupture des ligaments croisés du genou. Il y a toujours des risques à prendre. J’en ai pris, cela s’est bien passé, tant mieux. Tout le monde est content, il faut passer à autre chose. Je rêvais de jouer pour mon pays, je l’ai fait. Je rêvais de remporter la Coupe d’Afrique, je l’ai fait. C’est un soulagement, une fierté. Ce n’est que du bonheur.  

Mais la Coupe d’Afrique est une chose, la L1 en est une autre. Depuis que je suis à Saint-Etienne, le club progresse chaque année. On veut toujours faire mieux que la saison précédente. On n’a pas eu de chance, les blessures nous ont beaucoup pénalisés. J’espère que l’on va rapidement retrouver tout le monde pour essayer de repartir. Lorsqu’on est engagé dans une compétition on a envie d’aller au bout. On a déjà gagné la Coupe de la ligue, on va tout faire pour gagner la Coupe de France. Et tant que c’est jouable, il faut y croire. Il n’y a pas de calcul à faire, il faut jouer tous les matches à fond pour essayer de finir plus haut que la saison dernière." 

Comme elle nous l'avait annoncé en début de semaine, Lorenza Guillou (16 ans) est passée ce soir à The Voice. Fille de l'ancienne idole du kop nord Patrick, elle a magnifiquement interprété "Aline", sans crier ! Courtisée par Jenifer, cette inconditionnelle des Verts a préféré rejoindre l'équipe de Mika. 

Demain les Verts iront pour la dernière fois tâter de l'inhospitalière (6 défaites, 3 nuls et 1 victoire lors de nos 10 derniers passages) pelouse de Chaban-Delmas à 14h. La saison prochaine, ils se déplaceront en effet dans le tout nouveau stade des Girondins, construit pour l'Euro 2016.

Pour cette clôture, Galette a convoqué 19 joueurs dont les revenants Benjamin Corgnet, Ismaël Diomandé et Max Gradel. Jérémy Clément et Allan Saint-Maximin (sélectionné en équipe de France U18) sont en revanche absents.

Le groupe : Ruffier, Moulin - Théophile-Catherine, Perrin, Baysse, Karamoko, Tabanou, Brison - N'Guemo, Diomandé, Madianga, Lemoine, Corgnet - Hamouma, Bamba, Erding, Van Wolfswinkel, Gradel, Mollo.

En match en retard des 32èmes de finale de Coupe Gambardella, le FC Côte Bleue (DHR) a écrasé Le Puy (DH) sur le score sans appel de sept buts à un. Invaincus en championnat (neuf victoires et un nul), les jeunes bucco-rhodaniens attendent les Verts de pied ferme le dimanche 1er à 14h30 à Sausset-les-Pins. Un seizième de finale que vous pourrez suivre en direct sur notre forum !

Vous avez pu suivre cette rencontre de la 18e journée de CFA en direct sur notre forum grâce au potonaute zimako, envoyé spécial à l'Etrat : l'équipe réserve de l'ASSE a concédé un match nul et vierge face à Aubervilliers sous les yeux de Dominique Rocheteau, Fabrice Grange et Maxence Chapuis (suspendu).

Entreprenants et dominateurs lors d'une première période marquée par la sortie sur blessure du capitaine stéphanois Ebrima Bojang, les Verts ont souffert après la pause, les visiteurs ayant notamment marqué un but logiquement refusé pour hors jeu à la 87e.

La compo : Valette - Massimi, Dekoke, Suljic, Durieu - Maïga, Mellot (Injaï, 57'), Elogo - Saint-Louis, Bojang (Valente, 40'), Traoré (Gattier, 89').

La réaction de Thierry Oleksiak : "C'était un match de reprise, on ne pouvait pas obligatoirement être au top sur certains aspects du jeu, notamment sur nos possessions où on a été un peu insuffisants. Il faut reconnaître qu'on n'a pas produit beaucoup de jeu mais on a été très sérieux défensivement. Dans le jeu, on a été plus convaicants en première période qu'en seconde. Globalement on a fait un bon match, bien construit, face à une équipe bien classée qui avait pas mal d'arguments. Aubervilliers a notamment mis beaucoup d'impact sur son jeu long. On a fait ce qu'il fallait pour assurer le match nul, n'est pas forcément un bon résultat. Mais vu le contenu et vu notre victoire lors de notre match précédent à Yzeure, ça crée quand même une certaine dynamique."

Trois mois après l'avoir évoqué dans Le Foot Saint-Etienne, Anthony Mounier revient aujourd'hui sur son transfert avorté à Sainté sur le site Vox Stadium. 

"Mon transfert à l’ASSE, ce n'était pas qu'une rumeur, c’était du concret. Tout le monde était d’accord, j’avais rencontré les dirigeants, contractuellement tout était bon aussi. Jusqu’au jour où l’ASSE n’a plus donné de nouvelles alors que tout était OK. Je ne sais pas, il ne doivent pas toujours avoir du réseau là-bas… Plus sérieusement, j’ai trouvé cela dommage car quand on est entre hommes, on se dit les choses. Là, tout était OK et ils n’ont plus répondu, jusqu’à ce que l’on apprenne qu’ils avaient signé un autre joueur dans la presse… Mais pour moi, il n’y a aucun souci, c’est le milieu du football qui veut ça et aujourd’hui je suis vraiment content d’être resté à Montpellier.

Finalement, c’est peut-être un mal pour un bien car en tant que joueur formé à l’OL, une signature du côté de l’ASSE m’aurait sûrement valu un retour musclé du côté de Gerland… Après, je n’aurais pas été le premier ni le dernier, mais cela ne s’est pas fait. Ça doit être le destin. Je ne m’en porte pas plus mal et je reste supporter de l’Olympique Lyonnais. Je suis encore de près les résultats du club, et j’espère réellement qu’ils seront champions. L’OL sait former les jeunes pour le haut niveau. Ils ne sont pas là pour sortir des joueurs moyens. Tous les jeunes joueurs qui s’imposent à Lyon sont près, ou presque, pour jouer la coupe d’Europe."

Avant de défier son ancien club demain après-midi à Chaban-Delmas, Landry Nguemo revient sur sa délicate période lensoise dans la dernière édition du quotidien Sud-Ouest.

"Il y a huit mois, je jouais pour les Girondins, j'y ai passé trois saisons. Je vais revoir des mecs avec qui je jouais, je ne peux pas dire que ça ne me fait rien de revenir. J'ai cru au projet lensois jusqu'au bout parce que je pensais que c'était le choix qui me convenait le mieux. Mais mon contrat n'a pas été homologué en raisons des problèmes financiers des Sang et Or. Je suis admiratif de la manière dont les Lensois se battent, en particulier Gervais Martel.  J'espère vraiment qu'il s'en sortira, il donne beaucoup de sa vie pour le club.

Tout ce que je pouvais faire, c'était travailler pour répondre présent au moment où je serai autorisé à rejouer. Malheureusement, ce moment n'est jamais venu, mais que pouvais-je faire d'autre ? Je ne suis pas un tricheur, je donne toujours le meilleur de moi-même. Après, aux gens de me juger. Mais je ne suis pas là, moi, pour les juger. La situation n'était pas évidente mais des événements beaucoup plus graves ont fini par me faire relativiser la situation [ndp2 : la mort de ses compatriotes camerounais Valéry Mézague et Albert Ebossé].

Je m'investis dans ma fondation Hope 4 Africa, qui lutte contre la dépranocytose, une maladie génétique qui altère l'hémoglobine, et depuis quelques mois, dans une association lyonnaise pour l'éducation par le sport des enfants d'Afrique. Cela participe à mon équilibre. Le football ne dure pas toute une vie et a tendance à nous mettre en marge de la société. Il faut savoir se reconnecter.

A Saint-Etienne, une ancienne ville minière avec une grande ferveur populaire pour le foot comme à Lens, j'ai trouvé un club ambitieux, focalisé sur l'Europe. J'ai eu la chance d'être rapidement intégré dans un groupe très sympa. Après ce que j'ai vécu, c'est très bien ce qui m'arrive aujourd'hui. Mais on reste sur quatre matches sans victoire en Ligue 1. On a vraiment besoin de gagner maintenant !"

Interpellé par Fousseni Diawara mardi dernier sur notre site, Christophe Galtier s'est exprimé sur le cas de Max Gradel hier en conférence de presse.

"Max et Ismaël se sont entraînés normalement après avoir profité de jours de repos et de festivité liée à leur grande performance à la CAN. Je les ai félicités. Il ne faut pas sous-estimer ce résultat. J’ai vu toute l’importance de cette coupe d’Afrique et de la sélection dans les visages, dans la détresse de Ayew qui perd en finale, dans la joie de Max qui la gagne. C’est une belle ligne à un palmarès, ça doit leur servir et servir l’équipe. J'avais été contrarié du départ de Max parce qu’il n’avait pas passé les examens médicaux prévus, mais après il n’a pas joué puis il a bien joué et est dans le rythme, opérationnel pour dimanche."

Galette a également répondu aux questions sur son avenir, son agent Jean-Pierre Bernès s'étant dit "convaincu qu'il a le profil pour entraîner l'OM" il y a trois semaines dans le JDD.

"Ce qui compte, c’est ce que je dis moi ! Je suis sous contrat, je n’ai jamais eu un appel du pied de Marseille où un entraîneur est en place. Mes échanges avec Roland Romeyer et Bernard Caïazzo sont d’une transparence totale. Après, on verra bien. L’important, c’est ce que je dis et je n’ai jamais dit que je voulais quitter Saint-Etienne. J'ai dit à mes joueurs que tout ce qu’on peut entendre sur les uns et les autres, cela fait partie du métier. Ce sont des situations classiques qui ne doivent rien enlever à nos ambitions. Je ne crois pas que ça risque de perturber l'équipe. Ma relation est plus qu’excellente qu’avec la direction et avec le groupe."

Plus de deux mois après son dernier pion, Dimitri Payet a retrouvé le chemin des filets ce soir contre Reims en match d'ouverture de la 25e journée de L1. Malgré le 6e but marqué par l'ancien attaquant stéphanois cette saison, l'OM a concédé un nul 2-2 à domicile. 

Vainqueur 4-2 contre Mayence ce soir en match d'ouverture de la 21e journée de Bundesliga, Dortmund n'est plus relégable. Lancé à la limite du hors-jeu, Aubame a redonné un avantage définitif au Borussia à vingt minutes de la fin de la rencontre. C'est son 8e pion de la saison en championnat, son 14e toutes compétitions confondues avec son club.

C'est ce qu'on peut lire sur une bâche déployée à chaque match par les Magic juste derrière les buts du Kop Nord. Des élus (alti)ligériens ont mis en pratique cette formule mardi soir en affichant ostensiblement leurs vertes couleurs à Jean-Bouin. Comme le prouvent les photos postées sur leur compte twitter, Maurice Vincent (sénateur de la Loire et ancien maire de Sainté), Régis Juanico (député de la Loire) et Laurent Wauquiez (député de la Haute-Loire et maire du Puy) ont assisté à la victoire des Verts face au Red Star.

Le Sinistre de l'Intérieur avait pourtant interdit par arrêté du 6 février "le déplacement individuel ou collectif, par tout moyen, de toute personne se prévalant de la qualité de supporter de l’AS Saint-Etienne ou se comportant comme tel, entre, d’une part, les communes de la Loire, du Rhône, de la Drôme, de l’Ardèche, de la Haute-Loire, du Puy-de-Dôme, de l’Allier et de Saône-et-Loire et, d’autre part, la ville de Paris." Prompte à faire respecter cette mesure avec les supporters lambdas, la police a curieusement fermé les yeux devant les parlementaires. Selon que vous serez puissant ou misérable...

La Ligue (qu'on adule) a decidé de décaler la réception du FC Lorient au dimanche 8 mars à 14h. Ce sera la 3ème fois en 2015 que l'ASSE jouera à ce moment-là.

"Un gardien doit toujours jouer. Stéphane Ruffier préfère être le roi à Saint-Etienne plutôt que la doublure au Barça" rappelle aujourd'hui son agent Patrick Glanz sur Eurosport. "Les clubs ont pris conscience qu'un très bon gardien rapporte autant de points qu'un très bon attaquant" note de son côté Damien Comolli. "Aujourd'hui, les grosses écuries ont de plus en plus recours aux statistiques et l'effort est fait sur le poste de gardien. Quand j'étais à Tottenham, nous avions fait des projections par rapport à notre gardien d'alors, Paul Robinson. Si nous avions recruté Hugo, il nous aurait rapporté 18 points de plus que Robinson sur une saison. C'est monstrueux."

Autoproclamé "groupe de chansons nerveuses à Clermont-Ferrand", Dandy vient de sortir son premier album "Poteaux Carrés", qu'il présentera ce soir sur scène à 18h00 au Sémaphore à Cébazat (63). On vous propose de découvrir le titre éponyme !

Lors de la conférence de presse avant le match à Bordeaux dimanche, Galette a annoncé le retour à l'entraînement de Kevin Monnet-Paquet, Benjamin Corgnet et surtout François Clerc, absent depuis plusieurs mois. Jérémy Clément et Kevin Théophile-Catherine, "fiévreux", ne se sont eux pas entraînés aujourd'hui.

La Fédération Française de Football vient de dévoiler la programmation des quarts de finale de la Coupe de France. Les Verts iront donc défier les Boulonnais au stade de la Libération le mardi 3 mars à 21h00. Cette rencontre sera encore diffusée sur Eurosport.

Clément Turpin sera de retour dans le Chaudron pour arbitrer ASSE-OM le 22 février prochain (coup d'envoi à 21h). Arbitre de l'inoubliable dernier derby, Clément Turpin était déjà revenu à GG le 4 janvier pour le 32e de finale de Coupe de France contre Nancy.

France Bleu Saint-Etienne nous apprend, par l'intermédiaire de son compte twitter, que Roland Romeyer a offert un drôle de cadeau à Mme la Préfète de la Loire, en partance pour le Ch'nord. Fabienne Buccio pourra ainsi afficher dans son salon une banderole en son honneur, confisquée aux Magic Fans : "Le meilleur transfert du mercato, c'est Fabienne dans le Pas-de-Calais".

On verra si son successeur, Fabien Sudry, suivra les mêmes obsessions sécuritaires. En tout cas, après une accalmie réelle, la guerre semble relancée contre les sauvageons des tribunes. Si l'on additionne les sanctions de la grosse commission qui reviennent, les justifications abassourdissantes du ministre de l'Intérieur concernant la mascarade de Jean Bouin, et l'attitude globale des tristes dirigeants du foot français, il y a de quoi se faire du mouron.

Dans Le Progrès du jour, Galette ne veut pas entendre parler de "bon tirage" pour les quarts de finale de la Coupe de France.

"Non, si on commence à dire cela, on se trompe ! C'est sûrement le tirage le moins mauvais car on aurait pu tomber sur Paris, Monaco ou Guingamp. Pour avoir visionné pas mal de matchs de National en préparant celui contre le Red Star, Boulogne est une équipe de qualité, qui joue aussi l'accession en Ligue 2. Cela va ressembler à ce que nous avons connu contre le Red Star. J'espère que les conditions seront meilleures. Nous devons penser à ce match et non à ce qui peut se passer dans les autres confrontations comme celle opposant Paris à Monaco. Il ne faut pas se projeter vers l'avenir. Ce rendez-vous va me rappeler de bons souvenirs : il y a cinq ans, nous avions obtenu le maintien à Boulogne."

Dans la dernière édition du Parisien, le sinistre de l'intérieur se félicite d'avoir pris l'arrêté qui a privé une grande partie du peuple vert du déplacement à Jean-Bouin.

"Il a été décidé de prendre un arrêté d'interdiction de déplacement des supporters de l'AS Saint-Etienne venant des départements de la Loire, du Rhône, de l'Ardèche, de la Haute-Loire, du Puy-de-Dôme, de l'Allier et de Saône-et-Loire afin de prévenir la survenue de troubles à l'ordre public. Cet arrêté ainsi que celui du préfet de police de Paris ont fait l'objet de recours devant les juridictions administratives. Le tribunal administratif de Paris puis le Conseil d'Etat ont débouté les plaignants. Ainsi, les supporters provenant des régions visées par les arrêtés, et notamment les ultras les plus virulents, n'ont pas pu accéder au stade Jean-Bouin. La rencontre a donc pu se dérouler dans un climat serein grâce aux mesures préventives mises en oeuvre."

La commission de discipline de la Ligue a infligé hier soir quatre matches de suspension dont un avec sursis à Mario Lemina, expulsé à Rennes pour avoir donné un coup de poing dans le bas-ventre de Toivonen. Le milieu défensif de l'OM ratera donc le déplacement de son équipe dans le Chaudron le dimanche 22 février à 21h00 en match de clôture de la 26e journée de L1.

Suspendu contre le Red Star, Fabien Lemoine s'est confié à Libération avant de retrouver le terrain après-demain à Chaban-Delmas. Extraits.

"Après une défaite, je n'arrive pas à faire la part des choses, ou pas bien. Je m'isole, je joue à la console. C'est d'autant moins facile que ma femme me parle du match : "Tu n'as pas fait ci, tu as manqué ça..." Ma femme connaît le foot, le nombre de ballons que je perds, les zones où il ne faut surtout pas les perdre. Je l'écoute par respect. Après, j'aime autant la franchise. Je ne comprendrais pas qu'on me la fasse à l'envers. 

(...)

A Rennes, je suis entré dans le monde pro par la petite porte. J'ai signé un contrat pro d'un an plus deux en option, à 20 ans, alors que ceux qui se voyaient proposer trois ans direct terminaient tout juste leur première année de CFA à 19 ans. Mais quand Guy Lacombe m'a donné ma chance en L1, je n'ai pas eu de mal à m'adapter. Je me suis dit qu'à mon poste de milieu, c'était moins dur que la CFA. On y est moins pressé par l'adversaire, c'est moins physique. En L1, c'est l'enfer dans les trente derniers mètres, ça va à une vitesse ! Mais dans l'entrejeu, tu as plus de temps.

(...)

Sur les ballons hauts, de face, ça va. Mais de côté, je me tournais parfois pour me protéger le rein qui me reste : au pire je risquais un coup dans le dos. Cela m'arrive rarement, plus à l'entraînement qu'en match, d'ailleurs, mais il y a des fois où ça revient comme un réflexe. Je me rappelle une fois où j'ai senti arriver Mamadou Sakho comme ça, un peu de biais.  Quand je suis revenu de ma grave blessure, j'ai moins joué. Quand t'entends pour la énième fois "tu es bien dans les petits périmètres mais moins à l'aise quand il faut courir dans les espaces", ça fout les boules. Je voulais l'équité, rien d'autre. J'ai eu l'impression que cette histoire de rein avait bon dos. Après, peut-être que je me trompais. Les matches que je fais depuis que je suis à Sainté, je ne les faisais pas à l'époque.

(...)

Le jour où tu arrives dans un nouveau club est un moment délicat. A Saint-Etienne, j'ai retrouvé Carlos Bocanegra avec qui j'avais joué à Rennes. Il est venu me chercher au centre et m'a invité à manger, un truc que nous n'avions jamais fait dans notre club précédent. Moi, l'anglais, pour tout vous dire... Dans le contexte, c'était une attention particulière. A Saint-Etienne, on doit dégager une image positive. Si je suis sous le casque, je n'entends pas le gamin crier en sortant, et je ne le lui fait pas le sourire et le petit geste de la main. Or, ce geste, le gamin rentre chez lui avec."