Dans un entretien paru ce soir sur le site de la Pravda, Claude Puel a évoqué le déplacement de Nissarts revanchards à Geoffroy-Guichard.

"Les Verts font un super début de Championnat, ils prennent des points. Il sont efficaces et denses physiquement. C’est un effectif très cohérent depuis plusieurs saisons, Saint-Etienne vend bien et recrute pas mal aussi. Ils prennent pas mal de joueurs confirmés, les poste sont doublés, parfois triplés. C’est un gros challenge pour nous d’aller les défier là-bas. Ils sont dans une très bonne dynamique.

C’est sympa dans la confrontation. On est des petits outsiders par rapport à eux. J’espère qu’on verra un bon match, avec des ouvertures et des espaces. J’espère un match alerte. Je n’ai pas besoin d’invoquer le match de la saison dernière pour que les joueurs se disent : "Tiens il faut aller prendre une revanche là-bas". Ce jour là, Saint-Etienne avait fait son match et nous, on n’était pas là. C’était un non match, comme on en a fait trois ou quatre la saison passée. Il n’y avait pas grand chose à faire."

Répondant à l'invitation de la Ligue de Basse-Normandie, les anciens Verts étaient de passage dans le Calvados pour un moment d'hommage et de dédicaces, à quelque mois du 40e anniversaire de la finale de Glasgow.

L'occasion pour France 3 Basse Normandie de demander à Dominique Bathenay s'il fait encore des cauchemars :

L'OGG Nice a reçu l'arrêté préfectoral confirmant l'interdiction d'accès et de circulation autour de GG dimanche soir pour toute personne se prévalant de la qualité de supporter niçois. Au delà du caractère prévisible de cette interdiction, chacun pourra méditer sur l'étonnante formule associant "supporter niçois" et "qualité".

La Pravda du jour publie une interview de Jérémy Clément. Extraits.

"Des fois, tu te retrouves dans la situation de Troyes, tu prends des buts gags, un joueur marque contre son camp, tu touches les montants... Après une entame de championnat difficile, tout nous sourit car l'enchaînement des matches ne nous a pas donné le temps de gamberger. Il faut continuer de surfer sur notre bonne passe, en profiter et ne pas minimiser ce qu'on fait. On est bien, au sommet. Je n'ai d'ailleurs pas souvenir d'avoir enchaîné cinq victoires de suite en L1 depuis que je suis à Saint-Etienne. Il faut vraiment rester concentré sur nous et entretenir notre dynamique en se fixant des petits challenges à court terme, comme battre le record de victoire d'affilée [ndp2 : 10 lors de la saison 1969-1970]. Cela nous servira à marquer des points et les esprits. Les adversaires doivent savoir que ce ne sera pas facile contre nous. On se dit forcément que des équipes censées être devant nous ont pris du retard. Mais notre deuxième place ne se résume pas qu'à ça et à une question de réussite. Nous possédons un bel effectif et les nouveaux ont pris leurs marques.

Il y a beaucoup de joueurs cette saison, tu peux passer de titulaire à la tribune d'un match à l'autre. C'est bien. Je n'étais pas dans le groupe à Troyes mais ça ne m'a pas fait bizarre, l'entraîneur m'avait prévenu bien à l'avance que j'allais souffler. Cela ne m'a pas dérangé de rester à la maison plutôt que sur le banc. La concurrence deviendra plus compliquée quand il n'y aura plus qu'un match par semaine. Le coach devra alors gérer ça. Nous, joueurs, devons l'accepter car, avec le recul des précédentes saisons, on s'est rendu compte qu'on pouvait enchaîner trois matches, pas une série. Cette année, la rotation apporte du sang neuf. Elle nous permet de composer avec les méformes, les blessures et les suspensions et de jouer dans toutes les compétitions.  Les observateurs disent qu'on joue plus vers l'avant. Je ne m'en rends pas compte sur le terrain. Mais c'est vrai qu'on est peut-être moins sur le reculoir. L'an passé, nous avons raté le qualification pour les seizièmes de finale en Ligue Europa à cause d'un manque d'audace. Cette année, on a inconsciemment envie de jouer différemment, de se lâcher et d'être plus ambitieux.

L'erreur à ne pas commettre, c'est de s'enflammer et de croire que ce sera facile. J'entends dire que Saint-Etienne se retrouve en haut car il n'a pas joué les gros. oui mais Rennes n'a pas gagné chez le Gazelec mercredi. Pas plus que Marseille à Toulouse. Cela montre que gros, pas gros, tout cela ne veut rien dire. Encore faut-il battre les petits, ce qui n'est jamais acquis d'avance. C'est pour ça que j'estime que la Ligue 1 est un championnat compliqué, dans lequel personne ne se balade, à part le Paris-Saint-Germain. Lui, il a une marge sur les autres. Continuons à prendre du plaisir, à donner une bonne image, à défendre tous ensemble avant de bien attaquer, et nous vivrons une belle saison !"

Titularisé avant-hier pour la première fois de la saison en L1, Jonathan Brison savoure la bonne dynamique de son équipe dans la dernière édition du Progrès.

"J’ai eu une discussion avec le coach qui m’a dit qu’à un moment donné, il compterait sur moi. J’ai été patient. Je travaille toujours très bien à l’entraînement pour être opérationnel et être le meilleur possible lorsque je suis sur le terrain. A Troyes, ça s’est plutôt bien passé, avec la victoire au bout. A l’entraînement, les remplaçants travaillent les mêmes choses avec les titulaires. On dispose d’un groupe étoffé. Tout le monde est concerné. Même s’il y a toujours de petites frustrations car nous sommes tous des compétiteurs, on tire tous dans le même sens. Et ça, ça se voit vraiment.

On parle, on discute, on encourage les collèges et c’est ce qui fait que le groupe fonctionne très bien pour le moment. Après, il faudra voir lorsque les résultats seront moins bons car, à une période donnée, on risque d’avoir des séries négatives, il faudra que nous soyons tout aussi solidaires. On est sur une bonne dynamique. On a un peu de réussite aussi. Mais parce qu’on va la chercher. Nous sommes sur notre petit nuage. Le coach peut se permettre de changer des joueurs et ça se passe plutôt bien. Tout le monde est content. Il faut en profiter car nous connaîtrons des moments plus difficiles."

Averti lors des 2e et 3e journées de L2 avec les Chamois, Kevin Malcuit a mangé une biscotte lors de son premier match en vert contre les Canaris lors de la 6e journée de L1. Le jeune latéral droit sera donc suspendu à Caen le dimanche 4 octobre à 17h00, comme l'atteste le tableau des cartons mis à jour par le potonaute ozzy.

quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

Dans un entretien accordé à l'AFP, le boss de l'AJA et nouveau président de l'UCPF Guy Cotret a déploré le comportement des dirigeants de Ligue 1, regroupés au sein de la "Première Ligue" présidée par Nanard et désignée aujourd'hui comme organe représentatif des clubs à la LFP.

"Les échanges au conseil d'administration de la Ligue étaient très tendus. Quand Bernard Caïazzo a dit que les grands clubs ne pouvaient pas être représentés par Clermont et Auxerre, j'ai répondu que quand Auxerre jouait la Ligue des champions, Saint-etienne était en Ligue 2. Jean-Michel Aulas était extrêmement tendu et désagréable. Le sujet, c'est l'économie, la question des montées et descentes entre les différentes divisions est un prétexte. Il s'agit vraisemblablement de la répartition des droits TV. C'est sous-jacent, mais c'est jamais dit et c'est ça qui est désagréable. Cela s'appelle du chantage."

L'Est Eclair nous apprend que Roland Romeyer et Dominique Rocheteau était hier à Romilly pour visiter les usines du Coq Sportif où sont confectionnés les maillots des Verts.

"Le choix du Coq Sportif s'est imposé à nous et c'est une décision que nous ne regrettons pas. Nous avons signé un contrat exclusif pour la Ligue 1. Nous sommes très satisfaits de la qualité des tissus comme de la technicité éprouvée pour la réalisation de nos maillots"s'est réjoui Roro.

Le quotidien aubois précise que l'élaboration de ces nouveaux maillots aura nécessité trois mois de travail dans les ateliers romillons. Ce partenariat a permis à l’entreprise de confectionner quelque 30 000 maillots, shorts et chaussettes depuis le mois d’avril dernier.

La marque au triangle ne veut pas s’arrêter là. Son directeur textile David Pecard explique ainsi que des partenariats sont actuellement en cours de négociation dans le monde du rugby et du tennis professionnel. Forte de 45 salariés, la marque atteindra les 65 emplois d’ici à la fin de l’année.

Vous avez raté le passage de Christophe Galtier à Luis Attaque cet après-midi sur RMC ? Poteaux Carrés vous a retranscrit l'intégralité des propos de Galette !

"J'ai sûrement un effectif plus complet que les saisons précédentes, déjà sur un plan de la qualité et aussi sur le plan quantitatif car j'ai quasiment les postes qui sont doublés voire triplés avec des jeunes de qualité. On aura une profondeur de banc si les jeunes continuent à évoluer comme ils évoluent actuellement, à être à l'écoute, à être motivés et déterminés à vouloir titiller la place des plus anciens. On aura un effectif avec beaucoup de profondeur de banc qui nous permettra d'avoir toujours de la fraîcheur sur les semaines où il y aura beaucoup de matchs.

Bien évidemment, il a fallu redessiner tout le secteur offensif pour différentes raisons avec des transferts, des joueurs qu'on n'a pas voulu conserver, la volonté de voir partir certains avec qui on avait travaillé depuis un certain moment. Ça  a été fait sur un plan numérique et aussi sur le plan de la qualité. Il y a eu aussi une modification importante, dans une volonté, par rapport à ce que je voyais, à l'évolution de notre équipe et du jeu. Sur les dernières saisons nous étions avec de bons résultats, mais quelques fois il manquait quelque chose, peut-être de changer d'organisation et de rajouter un gars très proche de l'attaquant qui peut-être nous a fait défaut la saison dernière.

En étant honnête, je pense qu'il y a plus de talent à Lyon. Je le crois. Malheureusement ils ont eu un blessé, pas n'importe quel blessé. Nabil Fékir n'est pas un dixième de l'équipe mais je pense qu'il est plus de 30% de l'équipe. Ce blessé-là est difficile à remplacer. Il est irremplaçable. Il n'en reste pas moins que Lyon va jouer aussi beaucoup de matchs, les matchs de Champions League génèrent beaucoup d'efforts. La preuve en est, ils ont eu des blessés ces derniers temps. Peut-être que cette année, sur la profondeur de banc, on va pouvoir rivaliser avec Lyon.

L'an dernier, la meilleure équipe de l'AS Saint-Etienne a été alignée dans chaque rencontre de Ligue Europa. Malheureusement on n'est pas passé. La faute à qui ? Sûrement à moi, mais on a toujours eu avait la volonté de jouer cette compétition. On n'a pas su gagner des matchs, on n'a pas su marquer des buts. Cette année, la volonté est de sortir des poules. On a un groupe difficile mais pas insurmontable. Si l'effectif reste tel qu'il est, sans gros accident, sans gros pépin, vous pouvez vous apercevoir et c'est une volonté de ma part, des risques à prendre,  qu'il y aura des rotations importantes.

Il y a eu Rosenborg, derrière il y a eu six nouveaux joueurs, six ou sept joueurs frais conter Nantes. Après il y a eu sept joueurs frais à Troyes, et il y aura encore de la fraîcheur contre Nice. Ce sera comme ça toute la saison car il n'y a que comme ça que vous pouvez avoir des performances. Si vous avez un effectif limité, l'an dernier on était à vingt joueurs de champ, jouer dimanche jeudi dimanche jeudi dimanche, ça engendre beaucoup de fatigue. Qui dit fatigue dit blessures et vous avez votre effectif affaibli Je me répète mais l'année dernière la meilleure équipe a été alignée en Europe malheureusement nous ne sommes pas passés.

Je veux bien que l'on me catalogue comme un entraîneur défensif, il n'en reste pas moins que lors des quatre dernières années, on a fini troisième attaque et cinquième attaque du championnat. Quand vous avez les budgets que vous avez en Ligue 1, ça tient la route. Je crois qu'on a été une fois deuxième défense du championnat, c'est vrai. Il n'en reste pas moins que pour franchir un palier, il faut sûrement autre chose, c'est l'analyse que j'ai faite à la fin de cette saison-là, pendant les vacances, pendant le mercato. J'ai eu la volonté d'avoir plus de créateurs sur le terrain, d'avoir plus de percussion devant. A partir du moment où on a eu les moyens de faire venir les joueurs que je souhaitais voir venir, bien évidemment qu'il faudra prendre des risques. Les risques, on les prendra !

Je n'ai pas pensé quitter Saint-Etienne cette année. J'ai eu un délai de réflexion, comme chaque saison. Il y a eu des possibilités dans des endroits qui ne m'intéressaient pas. A partir de ce moment-là j'ai toujours dit que je quitterai Saint-Etienne pour quelque chose de mieux. Mais honnêtement, c'est difficile de trouver mieux !"

Comme l'a souligné Canal Plus lors de la dernière édition de Jour de Foot, les Verts n'avaient plus enchaîné cinq victoires à la suite dans l'élite depuis la saison 1981-1982. Le record à battre par Christophe Galtier et ses hommes est détenu par l'équipe d'Albert Batteux, qui avait remporté dix matches de championnat consécutifs lors de l'exercice 1969-1970, avec notamment une belle rouste (6-0) infligée aux vilains lors du neuvième. Plus près de nous, la bande à Robert Nouzaret avait gagné sept fois de suite en D2 lors de la saison 1998-1999.

Comme l'a relevé beIN Sport à l'issue de la victoire des Verts à Troyes, l'ASSE n'avait plus aligné trois succès de rang à l'extérieur lors d'une même saison depuis 1979-1980. Cette année-là, les protégés de Robert Herbin avaient même réalisé un quatre à la suite inauguré à Marseille. Les Verts n'ont hélas plus gagné au Vélodrome depuis cette époque... C'est encore l''équipe de 1969-1970 qui détient le record de victoires consécutives à l'extérieur (six). Pour rappel, la bande à Anto avait enchaîné quatre succès consécutifs hors de leurs bases lors de la saison 2003-2004.

Merci au potonaute sam42 qui a vérifié et complété les stats des télédiffuseurs de la L1 !

Dimanche soir les Verts tenteront d'aller chercher une 6ème victoire consécutive face à des Niçois euphoriques après la fessée infligée à Bordeaux (6-1). Euphoriques, vraiment ?

Alors qu'après le match Sagnol rimait avec torgnole ("C'est une belle humiliation (...) On savait que c'était une équipe joueuse et qu'elle a les individualités pour. A partir du moment où les Niçois ont égalisé, ils ont joué d'une manière parfaite), l'OGC Nice rimait avec humilité.

Ainsi Claude Puel appelait à «rester serein, humble et enchaîner » tout en savourant : "Nous avons pris beaucoup de plaisir mais il faut rester mesuré comme on l'est depuis le début de saison. Nous n'avons pas été récompensés depuis le début de saison et depuis deux matchs ça nous sourit. Je n'oublie pas que Bordeaux a une balle de 2-1 juste avant notre but. C'est la 7e journée, il n'y a pas de quoi s'enflammer. Je pense que tout le monde perçoit qu'il y a un potentiel pour être ambitieux. Si ça se passe bien on pourra voir plus haut, et si ça se passe moins bien on jouera le maintien. Cela demande régularité, confirmation, ce groupe est jeune et en apprentissage. Même s'il démontre beaucoup de bonnes choses il ne faut pas oublier que ce championnat est difficile et dense, il faudra tout le temps s'employer. On verra la suite. Lorsque l'on sort d'une victoire aussi importante, mon rôle c'est de leur dire que ça va très vite dans un sens comme dans l'autre. Ce sont des gamins, il y a un manque de maturité encore. Si on s'enflamme, se grise, on aura moins de cartouches et de fraîcheur dimanche. Ce qu'on a fait est très bien mais il faut relativiser. Rester serein, humble et être capable d'enchaîner. On n'oublie pas que nos derniers déplacements à Saint-Etienne ont été de mauvais souvenirs."

Jean-Pierre Rivère, président du club, fait écho à son coach :

«C'est un match où on a vu des buts – ce qui est déjà une très bonne chose – et du beau jeu. Du très beau jeu. Et puis il y a les trois points au bout, donc je suis content. Je suis surtout très heureux pour les joueurs, parce qu'ils méritent d'avoir ce genre de rencontre depuis le début de saison. Ils viennent de cumuler  2 bons résultats, avec à chaque fois beaucoup de buts. L'équipe est joueuse, le bonheur que prennent les joueurs à évoluer ensemble sur le terrain fait plaisir à voir. Maintenant, ce n'est qu'un match, il faudra remettre les compteurs à zéro dès le prochain, et ne surtout pas penser que tout est arrivé, loin de là. C'est important de travailler, et de persévérer dans cet esprit-là. Que les joueurs assimilent de bonnes choses l'est également, mais on en a aussi fait de mauvaises dans ce match, c'est là-dessus qu'il faut travailler pour essayer de progresser. »

Depuis leur remontée un soir idéal de mai 2004 contre Châteauroux, les Verts ont mine de rien bouclé 11 saisons en Ligue 1.

Galette dirige donc les Verts dans leur 12ème saison consécutive dans l'Elite.

Et son départ, avec 16pts après 7 journées est le meilleur depuis la remontée, à égalité avec le millésime 2011, qui avait vu les Verts conserver leur place de leader après l'ébouriffant 100ème derby.

Sur les 10 autres saisons, on trouve de bons départs (Galette, saison 2015 avec 14pts, Baup en 2006 avec 13pts, Galette en 2014 avec 12pts, Hasek en 2007 avec 11pts) mais plus souvent des démarrages poussifs (Baup en 2005 avec 7pts, Perrin en 2009 avec 7pts, Galette en 2010 avec 7pts, Roussey en 2008 avec 8pts, Galette en 2012 et en 2013 avec 8pts).

Qu'en retenir sinon que les saisons 2016, 2015 et 2014, entamées avec la double pression de l'Europe et du championnat ont toutes bien débuté, mais que réussir un tel départ reste encore (même si on s'y habitue) plutôt de l'ordre de l'exception que de la règle au regard de notre histoire récente ?

Pour écrire une nouvelle page du Galette book of records en faisant mieux qu'en octobre 2010 (nul contre Marseille 1-1 lors de la 8ème journée), il faudra les 3 points dimanche prochain.

On signe où ?

“But!” a interviewé l’entraîneur du SC Bastia, Ghislain Printant, qui était un fervent supporter des Verts dans ses jeunes années. Extraits.

Les Verts, c’est spécial pour moi. J’ai toujours aimé cette ambiance dans le Chaudron. J’ai passé mon stage pour le diplôme de formateur à l’Etrat. J’avais souhaité justement vivre une semaine entière là-bas, c’était quelque chose que je voulais connaître. L’A.S.S.E. a bercé ma jeunesse footballistique. En aimant le football, j’ai aimé Saint-Etienne. Les Verts ont marqué la France et c’était une grande bouffée d’oxygène pour le football national.

Pouvoir coacher une équipe à Geoffroy-Guichard me rend très fier, encore plus en étant à la tête d’une équipe comme celle de Bastia. Retrouver cette ambiance du Chaudron, c’est extraordinaire, quelque chose à vivre. Je l’ai vécu à quatorze ans en tribunes et je le vis aujourd’hui au bord du terrain, c’est un joli clin d’œil. Je suis admiratif du travail que Christophe Galtier réalise avec les Verts et j’espère qu’il les amènera le plus loin possible. C’est quelqu’un qui travaille énormément et qui le mérite.

Saint-Etienne tout comme Bastia sont des clubs qui ont marqué le football. Aujourd’hui, j’ai la chance, je dis bien, la chance, d’être à la tête du Sporting, c’est beau. Si un jour je me retrouvais entraîneur de l’A.S.Saint-Etienne, ça serait merveilleux. Après, ce n’est pas dans mes plans, il faut vivre au jour le jour. Mais si ça devait se présenter, je pense que mes parents, qui malheureusement ne sont plus là, seraient doublement heureux pour moi parce que je serais, toujours entre guillemets, à la tête de mon club de cœur de ma jeunesse."

Il court, il court le Furan et ses déferlantes ont emporté Furlan. "On a été dominé dans tous les compartiments du jeu par une équipe de Saint-Etienne qui nous a été largement supérieure. On combat, on reste solidaire mais on est défaillant dans beaucoup de domaines" a déclaré hier soir l'entraîneur de l'Estac. "Quand tu te retrouves face à un tel adversaire, tu te contentes de te mettre devant ton but et d'attendre que ça passe."

Si la 5e victoire consécutive de son équipe en L1 le réjouit, Galette regrette que ses joueurs aient mal exploité plusieurs situations favorables.

"Si l'Estac, cette équipe joueuse, avait finalement égalisé, on aurait eu des regrets. On s'est procuré des situations favorables en première mi-temps mais on n'a inscrit qu'un but. En deuxième période, on a laissé l'Estac espérer. Elle n'a pas eu de réussite en trouvant par deux fois la barre. J'estime qu'on a surtout manqué de détermination dans les contres à 4 contre 3 ou 4 contre 2 et ça, ça m'agace. Est-ce dû à la fatigue ? Non, je ne pense pas, il y avait sept joueurs frais ce soir. Maintenant, ce résultat nous conforte dans notre confiance, j'aime quand il y a de l'euphorie dans mon équipe. On est deuxième, alors on profite."

Battues le week-end dernier, les trois autres équipes du groupe G de l'Europa League ont renoué avec le succès hier soir.

La Lazio, qui accueillera les Verts le jeudi 1er octobre à 19h00 au Stade Olympique a battu le Genoa 2-0 grâce à des buts de l'ancien nantais Filip Dordevic et Felipe Anderson. A l'issue de cette 5e journée de Série A, le club romain remonte à la 7e place du classement, à six points du leader (l'Inter de Fredy Guarin).

 Le FC Dnipro, qui recevra les Verts à huis clos le jeudi 22 octobre à 19h00, s'est imposé hier sur le mêm score en coupe d'Ukraine sur le terrain de l'Olimpik Donetsk grâce à des réalisations d'Ehven Seleznyov et Michel Babatunde.

Rosenborg, qui accueillera l'ASSE le jeudi 26 novembre à 19h00, a gagné 3-2 après prolongation en Coupe de Norvège contre Stabaek, son dauphin en championnat, grâce à des buts de Pal Helland, Alexander Soderlund et Matthias Vilhjalmsson.

Si Dortmund a dû se contenter du match nul sur la pelouse d'Hoffenheim, Pierre-Emerick Aubameyang vient d'inscrire son nom dans le livre des records de la Bundesliga.

Il devient en effet le premier joueur de l'histoire de la première division allemande à inscrire au moins un but lors de chacunes des 6 premières journées.

Aubame a en effet égalisé pour Dortmund dix minutes après le retour des vestiaires, inscrivant pour l'occasion son 7e but de la saison en championnat. Le Borussia, cédant ses premiers points de la saison, laisse le fauteuil de leader au Bayern.

Interviewé à l'issue du match de ce soir Fabien Lemoine évoque une victoire méritée et l'importance du groupe élargi : "Y avait vraiment matière à en mettre au moins deux. Sur le nombre d'occasions franches, il n'y a pas photo sur ce match. On ne va pas faire la fine bouche, on enchaîne, on ne prend pas de but sur ce match. Notre victoire, on la mérite. Ca a vraiment été bien préparé. On a patienté par moments, on a joué assez juste. C'est une bonne prestation. Y a du jeu, y a des buts, y a des occasions et y a des victoires.

Il reste beaucoup de points à prendre. Cette deuxième place est anecdotique. 7 matchs, 16 points, c'est ce qu'il faut retenir. Faut prendre les points quand on peut les prendre. Il y a plus de monde, plus de concurrence que les années passées. Quand on ne joue pas un match, mais qu'on joue celui d'après, il ne faut pas passer à travers. Gagner un dimanche sans vous et perdre trois jours après avec vous, c'est pas bon pour les joueurs. Tout le monde veut jouer. Tout le monde s'arrache. Quand on fait appel à nous sur un match, il faut absolument individuellement être performant et collectivement que ça tourne. C'est la remise en question perpetuelle, pour faire partie pleinement de l'aventure."

L'ASSE a remporté ce soir une courte mais précieuse victoire à Troyes grâce à un but marqué contre son camp à la 13e minute par Thomas Ayasse, sous pression de Benjamin Corgnet sur un centre de Romain Hamouma.

Sauvés deux fois par la barre transversale en seconde période, les Verts montent à la deuxième place du classement à l'issue de cette septième journée, un point derrière le leader parisien mais deux points devant le troisième Rennes, tenus en échec sur le terrain du Gazelec Ajaccio.

La Ligue qu'on adule propose un certain nombre de données générales concernant la dernière période de transferts, mais aussi un classement des clubs en croisant deux critères : le taux de départ (= le nombre de joueurs partis rapporté à l'ensemble de l'effectif) et le temps de jeu des joueurs quittant l'équipe.

Saint-Etienne se classe dans une position clairement moyenne, comme vous pourrez le voir sur le graphique à cette adresse. Quant aux concurrents réels et putatifs ? Lyon et Bordeaux se distinguent par leur grande stabilité ; Monaco, Lille et surtout Marseille ont rebattu les cartes ; Rennes a essentiellement dégraissé tout en gardant ses cadres.

Petit à petit, Allan Saint-Maximin fait son nid en Allemagne, même s'il n'a pas encore été titularisé. Il a en revanche participé à quatre des six matches disputés par Hanovre jusqu'à présent, et donne des interviews à Bild - si vous lisez Goethe et Winterkorn dans le texte, c'est par ici.

Si tel n'est pas le cas, sachez néanmoins que Bild nous apprend que le jeune homme de 18 ans attend un enfant (enfin, son amoureuse), et l'affuble d'un surnom surprenant : Bling-Bling-Bubi. Même si c'est tentant, il n'y faut pas voir une assonnance avec le gloubiboulga capillaire de l'ancienne pépite verte : cette simple allitération signifie "le gamin bling-bling", porté sur les belles voitures et les boucles d'oreille.

Dans la dernière édition du Progrès, Galette souligne l'apport de Robert Beric. Extraits.

"Dans le jeu, il correspond exactement à ce que nous avions vu. Il a, en outre, l’avantage d’avoir déjà beaucoup joué avant de signer chez nous. En plus d’être prêt, il est arrivé en confiance puisqu’il a marqué des buts la saison dernière et aussi en début de saison. La confiance est là et chez les buteurs, on sait tous que c’est un élément primordial. Peut-il être le fameux joueur qui nous manquait pour franchir un cap ? L’avenir nous le dira. Les choses vont vite d’un coup. Attention. Il faut savoir que son corps et son cerveau sont programmés à avoir une longue trêve hivernale. En France, il aura à peine 8 jours de coupure.

Je ne sais pas si vous allez revoir le duo Roux-Béric contre Troyes. Mais cela me donne encore plus de possibilités. J’avais déjà fait rentrer Robert à Montpellier aux côtés de Nolan. C’était volontaire de ma part car je ne voulais pas que Nolan voit en Robert un concurrent. C’est un partenaire avec lequel il peut être associé. Ce sont deux joueurs différents. Nolan a une polyvalence, il bouge beaucoup, peut prendre les espaces, la profondeur. Alors que Robert est tout le temps présent dans la surface, c’est son registre. Les deux associés, avec des gars sur les côtés et des latéraux qui ont des jambes, cela peut être très intéressant. C’est une réflexion que je mène et sur laquelle on va commencer à travailler."

Dans la Pravda du jour, plusieurs illustres anciens Verts évoquent les chances de l'ASSE de finir sur le podium.

Jérémie Janot : "C'est beau, c'est bien, c'est efficace. les Verts n'ont jamais été ausi bien armés. On a déjà eu des joueurs de talent mais jamais des postes doublés voire triplés. Saint-Etienne a conservé cette force athlétique derrière et a ajouté Beric devant. Lui, c'est une sacrée trouvaille ! Ajoutez à tout cela leur force collective et je vois les Verts finir dans les trois. Pour battre les Verts, il va falloir être costauds !"

Robert Herbin : "Les Verts ont joué des adversaires plutôt de seconde partie de tableau jusqu'à présent. Leurs résultats restent donc relatifs."

Hervé Revelli : "Si Paris sera toujours Paris et en haut, Saint-Etienne n'a rien à envier à Marseille et à Lyon. Monaco est en perdition. Malgré sa bonne dynamique, Rennes donne l'impression d'être fragile. Bordeaux c'est triste, il n'y a rien. Lille je n'y crois pas. Je perds mon temps à regarder des équipes comme ça. Ce qui fait avancer une équipe, c'est quand ses joueurs jouent plusieurs années ensemble. Or Saint-Etienne a réussi à garder une ossature. Les Verts sont plus matures et ils n'ont plus peur de personne"

Jean-Michel Larqué : "Cela fait longtemps que l'ASSE termine devant son budget et qu'elle a son mot à dire dans le top 5. Ce qui est déjà pas mal. Son stade a de la gueule et constitue sa valeur ajoutée. Mais l'an passé, Monaco a manqué son début de saison et Marseille sa fin, tous deux ont quand même terminé devant Saint-Etienne. Il faut donc que tout tourne parfaitement pour l'ASSE et que plusieurs adversaires se prennent les pieds dans le tapis pour que les Verts se retrouvent sur le podium."

Victime d'une rupture des ligaments croisés en février dernier alors qu'il venait de s'engager à Lausanne Sport, l'ancien attaquant stéphanois Florent Sinama-Pongolle (30 ans) s'entraîne selon la Pravda depuis trois semaines avec la réserve du HAC, son club formateur.

Alors qu'il vient juste de fêter son 25 ème anniversaire (le 19 septembre), Josuha Guilavogui aurait pu s'offrir un cadeau magnifique pour son premier quart de siècle.

En effet, lors de du match qui opposait ce soir l'ogre munichois à son club de Wolfsburg, Josh est passé tout prêt de marquer un but d'anthologie. Suite à une -nouvelle- sortie ratée de Bruce Neuer Lee au niveau de sa ligne médiane (!!!) , le ballon est revenu sur Guil qui a repris tout de go la balle de 50 mètres. Malheureusement sa frappe est venue lécher le poteau du gardien de la Nationalmannschaft. A ce moment là, Wolfburg menait 1-0 et ce but, en plus d'être sûrement celui de la saison- aurait permis aux Loups de faire le break.

Hélas, Josh ne sera pas le héros de la soirée se faisant voler la vedette par Robert Lewandowski qui inscrira un étonnant quintuplé en seulement 9 minutes.

Dans un entretien paru aujourd'hui sur le site de France Football, le milieu offensif bastiais Gaël Danic a des mots sympathiques pour deux attaquants de l'ASSE.

Fils caché de Larqué, le maire de Troyes et président de l'association des maires de France François Baroin (50 ans ) a évoqué hier soir le match de demain sur les ondes de Radio Scoop.

"Moi je suis un enfant des Verts. J'ai découvert le foot avec la grande équipe des Verts. Moi j'ai fait les figurines Panini quand j'avais neuf ou dix ans. Mon seul projet c'était de compléter l'équipe des Verts. On est très fier de les accueillir ce mercredi. On est évidemment très inquiet car notre titre de champion de Ligue 2 fait qu'on retrouve la Ligue 1 et que l'équipe est un peu déstabilisée par des blessures. Mais l'AS Saint-Etienne sera accueillie avec chaleur. Un peu partout en France, le coeur des passionnés de foot bat aussi pour les Verts."

Jean-Marc Furlan a décicé de se passer des services de son attaquant camerounais Henri Bienvenu pour la réception des Verts. L'entraîneur de l'ESTAC lui a préféré le jeune colombien Brayan Perea, joueur prêté par la Lazio de Rome.

Le groupe troyen : Bernardoni, Petric - Karaboué, Mavinga, Ngcongca, Othon, Saunier, Veskovac - Ayasse, Ben Saada, Darbion, Camus, Court, Nivet, Pi, Thiago - Jean, Perea.

Galette a retenu un groupe de vingt joueurs pour le match à Troyes dont le coup d'envoi sera donné demain à 19h00. On notera le retour d'Ismaël Diomandé et les absences de Benoît Assou-Ekotto, Jérémy Clément et Jean-Christophe Bahebeck.

Ruffier, Moulin

Polomat, Pogba, Perrin, Sall, Brison, Clerc, Malcuit

Pajot, Diomandé, Lemoine, Corgnet, Eysseric

Roux, Beric, Hamouma, Monnet-Paquet, Bamba, Maupay

Dans France Football à paraître demain, Galette avoue qu'il a fait le forcing pour tenter d'attirer Yoann Gourcuff à Sainté.

"J'adore ce joueur. Même dans l'image qu'il donne, dans le paraître. A Saint-Etienne, ça aurait été une locomotive de folie ! Chez moi, il aurait été chouchouté par les autres ! Par un Jérémy Clément, un Fabien Lemoine... Je suis comme ça, je n'ai pas honte de le dire, mais je fais partie des entraîneurs, qui, quand il y a un joueur hors normes, ne le traite pas comme les autres. Comme un Juninho quand il était avec moi à Lyon. A Saint-Etienne, on lui aurait donné tout l'amour qu'il mérite ! Avec l'assentiment de son père, j'ai pris ma voiture pour aller voir Yoann à Saint-Raphaël, où il passait ses vacances avec sa compagne Karine Ferri. Elle savait tout de moi ! J'ai passé cinq heures en leur compagnie. J'avais préparé un topo pendant deux jours façon discours de prof : ce qui l'attendait aux entraînements, dans le jeu, etc. J'aurais vraiment bâti l'équipe en fonction de lui. C'est un tel joueur... J'aurais su le protéger."