S'il vient d'être prêté à l'ASSE, Ricky Van Wolfswinkel n'oublie pas les supporters des Canaris sur son compte twitter.

"New season, new chances in Saint-Etienne. I am happy to arrive at ASSE. That doesn't mean I won't miss Norwich City and the people that made us feel like home. It has been a tuff year and we all agreed that it was best to go out on loan for a season long. I won't say goodbye to all the Norwich City fans. See you... Thanks for all the support during a tuff season ! I wish nothing but the best to all that's yellow !!! Let's get back to the prem ASAP !"

Contraints de quitter prématurément le terrain samedi dernier à Yssingeaux, les défenseurs centraux Ben Karamoko et Clément Cabaton ne rejoueront pas de sitôt avec la réserve ! Décidément abonné à l'infirmerie, le premier s'est luxé l'épaule et sera indisponible six semaines. Buteur avec l'équipe première contre Willem II, le second souffre d'une déchirure à la cuisse qui le tiendra éloigné des terrains cinq semaines. Suspendu lors des trois premières journées de CFA, l'enfant de Bas-en-Basset risque fort de rater la quatrième programmée le 6 septembre à Aubervilliers. 

Le très attendu Ricky Van Wolfswinkel s'est engagé avec l'ASSE. Prêté avec option d'achat (fixée à 6 M€), l'attaquant néerlandais portera le numéro 13, qui était resté orphelin suite au départ de Faouzi Ghoulam.

"Je suis très content, je voulais vraiment signer ici. Les membres de la direction, le coach, les personnes qui travaillent au club m'ont donné envie de rejoindre Saint-Etienne. J'ai pu discuter avec le coach, ce fut un très bon premier contact et j'ai hâte de travailler avec lui" a déclaré le batave sur le site officiel. "L'ASSE est l'un des plus grands clubs français. L'année dernière, le coach et l'équipe ont obtenu de très bons résultats. Terminer quatrièmes au sein du championnat de France n'est pas chose aisée. Mon objectif est de travailler dur pour l'équipe et d'être important pour le club."

Galette se réjouit de pouvoir compter sur un tel renfort offensif. "C’est un profil intéressant et un vrai buteur. Nous allons lui faciliter l’intégration. Maintenant, il va falloir qu’il se prépare sur un plan athlétique puisqu’il a commencé avec un peu de retard en raison d’une blessure contractée à un genou lors d’un match amical. Tous les examens médicaux montrent que tout va bien à présent. C’est un garçon qui semble être à l’aise rapidement, je ne pense pas qu’il y aura de problème d’intégration ou d’adaptation. C’est un jeune joueur qui a déjà voyagé, qui est frais et pétillant."

Malgré ses 13 pions inscrits la saison dernière en CFA2, Romain Spano ne s'est pas vu proposer de contrat pro par l'ASSE. Mais l'attaquant de 19 ans n'aura pas tardé à rebondir. Selon une brève parue en début d'après-midi sur le site GF 38 Historique, il a signé un contrat pro d'un an avec les Sang et Or reconductible trois ans en cas de bons résultats. Pour rappel, le natif de Cadolive avait marqué un superbe but contre sa nouvelle équipe il y a deux ans à Ploufragan.

Ricky Van Wolfswinkel, dont le prêt devrait être officialisé dans les prochaines heures, a fait son come-back à l'Etrat aujourd'hui après être retourné deux jours à Norwich. Le potonaute Grégory en a profité pour prendre en photo l'attaquant néerlandais à son retour au centre d'entraînement de l'ASSE.

Libération a publié aujourd'hui une (nouvelle) interview de Dominique Rocheteau sur son site internet. Extraits.

"Nous avons terminé 4e à un point du 3e, Lille. Le projet et l’ambition sont de continuer sur cette dynamique pour progresser et devenir un club qui se qualifie pour l’Europe régulièrement. Nous y parviendrons, comme les années précédentes, grâce à une stabilité à tous les étages du club. Il était important de garder notre entraîneur, Christophe Galtier, devenu un technicien emblématique et important.

La saison passée, la déception était grande de ne pas disputer la phase de poules de l’Europa League... d'où l’idée d’améliorer l’effectif à travers notamment nos jeunes du centre de formation parmi lesquels cinq ont signé professionnels. Il faut s’appuyer sur l’expérience de la saison dernière au cours de laquelle nous n’avions pas notre effectif complet en août et c’est peut-être ce qui nous a coûté la qualification en Europa League

Il fallait avant tout conserver nos meilleurs joueurs qui pouvaient être sollicités. Cela a été fait. Il fallait essayer de compenser le départ de certains, comme Brandao qui a fait un superbe passage à l’ASSE en marquant des buts importants. Nous connaissons la valeur du groupe devant. La base, c’est aussi la défense, l’une des meilleures de la L1 depuis deux ans mais qu’il faut encore renforcer

Développer la formation est vital. Nous avons une image au sujet de la formation à Saint-Etienne. C’est grâce à elle que nous sommes toujours présents en L1. Nous avons toujours eu cette politique. C’est vital car ces dernières années, nous avons quand même sorti quelques joueurs, nous en avons cédé aussi, bien sûr, dans de grands clubs car nous y étions obligés. C’est quand même un très bon signe pour notre formation. Nous avons fait signer cinq nouveaux professionnels sur lesquels nous fondons beaucoup d’espoirs. Ils ont démontré de belles choses durant la préparation

Depuis trois ans le stade est en travaux. Ce n’était pas évident pour nous d’évoluer dans une enceinte en construction, amputée d’une tribune sur quatre. Cela se terminera dans la saison. Nous aurons un stade magnifique et rénové, conservant le concept du «Chaudron», important pour nos supporteurs. Nous attendions une nouvelle pelouse depuis longtemps à Saint-Etienne où les hivers sont rigoureux. De plus, Christophe Galtier fait pratiquer un football offensif, basé sur la vitesse. Il était important d’avoir un bon terrain, toute l’année. Cela évitera d’avoir des matches reportés"

L'Agence France Presse consacre un article à Romain Hamouma pour sa troisième saison chez les Verts. Dans la lignée de sa conférence de presse du 10 juillet dernier, il revient sur sa progression depuis son arrivée dans le Forez et l'objectif Coupe d'Europe :

"Depuis mon arrivée à Saint-Etienne, j'ai appris beaucoup de choses sur un plan personnel. J'ai vécu à l'ASSE une première année mitigée, la deuxième a été plus aboutie même si je pense pouvoir encore progresser en étant notamment plus régulier et décisif dans la finition. Parfois, il faut savoir mieux forcer le destin. Il faut faire des saisons plus pleines que celles que j'ai livrées auparavant. Si je n'ai pas même été déjà pré-sélectionné en Equipe de France, c'est qu'il y une raison. Il faut faire bien plus.

Ma progression est là aussi, d'avoir pris confiance en moi et d'avoir des responsabilités. Je n'en avais pas autant auparavant et je les endosse d'ailleurs avec plaisir. Je fais un peu partie des anciens maintenant. Disputer ce type de compétition, découvrir un autre niveau, en jouant des matches tous les trois jours, c'est important pour un joueur. Toute l'équipe est très concernée dans ce cadre-là. C'est aussi important de pouvoir jouer sur les deux tableaux. Nous espérons faire mieux que l'an dernier et faire une saison pleine."

L'Ange Vert y va également de son petit mot sur le numéro 21 de l'ASSE :

"Romain a progressé depuis qu'il est avec nous. Ses qualités de vitesse, d'accélération balle au pied notamment mais aussi de finisseur sont là. Il peut jouer sur les côtés, dans l'axe. Christophe Galtier l'a positionné parfois comme avant-centre durant la préparation car il est aussi très présent dans la surface. Il n'est pas loin du niveau international. C'est un joueur intelligent, très complet qui marque, sait se placer, se déplacer. Il franchira encore un cap cette année aux côtés de coéquipiers qu'il connaît depuis plusieurs années, d'où l'importance d'avoir un effectif stable."

Journaliste aux Cahiers du Foot et à RMC, Raphaël Cosmidis a publié aujourd'hui sur le site goal un article sur dix jeunes joueurs à suivre cette nouvelle saison de L1. On peut notamment y lire l'avis éclairé du potonaute Sylvain sur Allan Saint-Maximin.

"C'est un attaquant polyvalent, droitier mais pratiquement ambidextre. Il a des qualités athlétiques très au dessus de la moyenne. Techniquement, c'est très fort aussi. Capable d'éliminer sur un pas, d'enchaîner très vite devant le but, de donner de très bons ballons aussi. A son jeune âge, il manque encore de lucidité dans certains de ses choix, mais progresse dans sa compréhension collective du jeu. A l'ASSE, il est vu comme un U17 surdoué, le potentiel futur étendard de la formation en terme de communication ! Ils savent qu'ils peuvent réaliser une énorme vente si son développement suit celui qu'a eu Zouma par exemple.” 

Présent ce matin à l'entraînement, le potonaute Benjis nous propose un compte-rendu de la séance :

Pas de Ricky Van Wolfswinkel, ni de Kevin Monnet-Paquet.  Corgnet et Hamouma se sont entrainés à part.

Exercice de possession de balle pour commencer avant de faire un atelier frappe (du gauche puis du droit). C'était pas beau à voir surtout du gauche, presque aucun but et trois ballons hors du centre d'entrainement.

Opposition entre "titulaires" et "remplaçants" pour terminer. Tabanou, Perrin, Bayal, Clerc, Cohade, Lemoine, Clément, Gradel, Mollo et Erding pour les titulaires contre Brison, Chapuis, Pogba, Baysse, Bamba, Saint-Maximin, Diomandé, Nyemeck, Madianga et Mayi.

A noter que Baysse a toujours joué côté droit lors des oppositions aujourd'hui. La 2ème mi-temps a vu quelques changements avec Brison qui vient avec les titulaires à la place de Gradel donc Tabanou est monté d'un cran, Diomandé remplace Clément et ASM a remplacé Mollo.

D'après le Progrès, tout est rentré dans l'ordre avec le SC Bastia. Le virement est bien arrivé et les documents ont été signés. L'ASSE a également officialisé le départ de la Brandade en lui souhaitant une bonne continuation. Le retour de Brandao à Geoffroy Guichard se fera donc le week-end du 6 décembre 2014 pour une belle ovation !


Obrigado Brandao !

Le Parisien publie aujourd'hui un entretien de l'ancien esclave stéphanois Frédéric Piquionne, qui s'est engagé hier pour un an avec Créteil (L2). Extraits.

"J'attendais une proposition financière décente. Je suis satisfait, c'est même très bien. J'avais un minimum en tête, on m'a donné plus. Comme je l'avais dit, je n'en faisait pas une question d'argent, mais il fallait juste bien faire les choses. Créteil a fait beaucoup d'efforts et je l'en remercie. Maintenant, je sais qu'il y aura beaucoup d'attentes autour de moi. C'est quand même un "nom" qui signe au club. Mais c'est une pression positive. Je suis là pour apporter mon expérience, aider l'équipe à atteindre un certain niveau.

J'avais d'autres propositions, surtout de l'étranger, mais je ne voualis pas repartir encore sur la route. Là je suis en famille, Paris est l'endroit où j'ai grandi. Je ne me suis pas fixé d'objectifs personnels, car à chaque fois ça tombe à l'eau. Je sais qu'il y aura beaucoup de lumière sur moi. Je vais tout donner à chaque fois. A moi de prouver que le club et le coach ont eu raison de me recruter. Si je n'avais pas envie de jouer, je me serais mis au chômage, ça aurait été bien plus facile et j'aurais gagné tout autant qu'à Créteil."

Vantant les mérites du président de l'OM Vincent Labrune, Nanard en profite pour glisser un petit tacle au patron des vilains dans La Provence.

"Qu'on le veuille ou non, on ne pourra jamais enlever à Vincent qu'il se saigne pour son club. On peut toujours dire : "Il est bon, il n'est pas bon, untel était meilleur, etc." Mais la question, c'est : est-ce qu'il se défonce pour ce club ? Oui. Il ne lâche rien. C'était assez courageux de sa part d'avoir pris la présidence. Il a changé de vie et abandonné une partie de ses affaires. Il s'est impliqué à 200% dans l'OM et a mis les mains dans le moteur. Il est passionnel, sanguin. Vous pouvez être copain avec lui sur tout, mais dès qu'il s'agit de défendre les intérêts de l'OM, il ne connaît plus personne. Il se bat autant qu'un Jean-Michel Aulas. La différence, c'est qu'il est plus sympathique ! (rires) Vincent vérifie toujours tous les paramètres de l'environnement d'un match. Qui arbitre, quel résultat l'OM a fait quand celui-ci officiait... Aulas et lui sont les deux présidents qui regardent le plus ce genre de choses : est-ce que l'assistant a changé à la dernière minute ? Pourquoi ? Qu'est-ce qui s'est passé ?"

Reconverti dans la dégustation des vins argentins, l'ancien attaquant stéphanois Nestor Subiat parle des Verts dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Je n'ai joué que deux saisons à l'ASSE, jétais trop vieux ! J’y suis arrivé à 32 ans malheureusement, j’aurais préféré y venir plus jeune. À 34 ans, j’étais sur le déclin. Robert Nouzaret, c’était un caractériel ! (rires) Il fallait y aller en douceur pour lui parler… Un jour, il nous avaient pourris pendant tout le match, à mon sens, cela n’avait pas lieu d’être. Dans le vestiaire, je lui ai dit "Si on a perdu, c’est de ta faute ! Fallait pas nous hurler dessus comme ça !". Il a bougonné un peu, mais n’a pas répliqué. Il n’avait pas l’habitude qu’on lui réponde. Le pire souvenir que je garde de mon passage au club, c'est sans aucun doute mes trois claquages, qui m’ont empêché de jouer trop longtemps.

Christophe Galtier bosse bien. Il fédère son équipe, c’est rare et important. On sent que les mecs sont bien ensemble. Un jour, récemment, j’étais en stage avec des enfants. D’un coup, je vois arriver tout le staff stéphanois. Christophe Galtier au milieu. Roland Romeyer nous présente et dit "Christophe, tu connais Nestor Subiat ?" Il répond : "Bien sûr que je le connais, il fallait jouer avec un dentier face à lui…" C’est vrai que je jouais beaucoup des coudes ! (rires) Je crois en la réussite de l’ASSE en Ligue Europa. Il suffit juste de jouer cette coupe à fond. Il faut la prendre au sérieux, ne pas la reléguer en second objectif. Je rêve de voir les Verts en finale.

J'aime le public stéphanois… Des incidents ? D’accord. Que les autorités françaises viennent voir en Argentine comment cela se passe. Là, on peut dire qu’il y a des supporters violents. Et encore, ce ne sont que quelques mecs, au milieu du groupe, qui viennent pour ça. En France, c’est pareil. Une poignée de gars réussissent à ternir l’image des supporters. Les Ultras c’est important. C’est la passion. En France, il n’y a pas la même culture du supportérisme qu’en Amérique du Sud. Attention ! Là-bas, tout ce qu’ils ont, c’est leur équipe ! C’est un peu comme ça qu’ils fonctionnent à Sainté. Les mecs défendent leurs couleurs. S’il y en a deux ou trois qui viennent pour foutre la merde, c’est foutu. Mais défendre ses couleurs et sa ville, qu’y a-t-il de plus normal ?"

Cela faisait plus de deux mois que Bernard Caïazzo n'avait plus parlé de la taxe à 75% ! Nanard sort de son inquiétant silence aujourd'hui dans Le Parisien.

"A cause des nouvelles charges, notamment la taxe à 75%, on subit un déficit structurel de huit à dix millions d'euros par saison. Quand on vend Aubame, on paye le déficit de 2013. Quand on vend Guilavogui, on paye celui de 2014. Et quand on vend Zouma, on paye celui de 2015. Le grand malheur de la France, c'est cette surtaxation. C'est comme courir le cent mètres avec des boulets de dix kilos à chaque pied. Le football ne va pas rembourser la dette de la France. Dès lors, pourquoi le matraquer à ce point et le rendre moins compétititif quand il donne du bonheur aux gens ? Je ne comprends pas."

Le président du conseil de surveillance évoque par ailleurs les objectifs du club.

"Notre objectif numéro un reste la progression. Pour progresser, il faut vivre de nouvelles expériences. Disputer la phase de groupes de l'Europa League nous amènerait à jouer plusieurs compétitions en même temps, ce serait une très bonne expérience. Notre démarche a pour objectif d'installer régulièrement l'ASSE dans le top cinq. On avance régulièrement. L'ASSE a encore de l'appétit. On ne peut pas dire que le podium est un objectif avec le sixième budget, ce serait prétentieux. L'objectif qu'on définit souvent avec Christophe Galtier, c'est d'être vivant le plus tard possible. La saison dernière, on a été vivant pour la Ligue des Champions jusqu'à la dernière journée. C'était fabuleux."

Supervisé par l'ASSE il y a deux ans, Claudio Beauvue a été le Guingampais le plus en vue samedi dernier lors du Trophée des Champions remporté par le QSG de Laurent Blanc, Blaise Matuidi et Zoumana Camara. Dans la dernière édition du quotidien Ouest-France, le milieu offensif guadeloupéen évoque la réception de Sainté samedi à 21h00 au Roudourou.

"L'atmosphère en Chine était très lourde. On était vraiment trempé. À chaque effort, ça pompait beaucoup d'énergie. On ne va pas polémiquer là-dessus, c'était agréable de disputer ce Trophée des champions à Pékin. 22h d'avion en quelques jours, le décalage horaire, la météo... c'est peut-être un peu périlleux de débuter la saison comme cela. Mais le staff et le coach ne négligent aucun détail et font très attention à tout cela. Ils tâchent à ce qu'on récupère bien et qu'on soit performant le week-end. C'est à chaque joueur d'être aussi vigilant là-dessus. On rentre, on va bien récupérer, soigner le sommeil et l'alimentation. Et d'ici mercredi ou jeudi, on sera recalé sur le rythme français. Voilà la "bonne vieille Ligue 1" qui reprend ses droits... Ça va être une superbe fête contre Saint-Étienne, une belle affiche pour débuter à domicile. On espère faire quelque chose face à une des meilleures équipes françaises. Chez nous, on n'a peur de personne !"

Apparu à 33 reprises dans l'élite lors de son unique saison en vert (2009-2010), Gelson Fernandes va faire son retour en L1. L'ancien milieu de terrain stéphanois s'est en effet engagé aujourd'hui pour quatre ans avec le Stade Rennais. Après avoir connu six clubs différents lors des quatre dernières années (Chievo Vérone, Leicester, Udinese, Sporting Portugal, Sion, Fribourg), l'international suisse va-t-il enfin arriver à se poser sous la direction de l'ancien gardien des Verts Philippe Montanier ?

A l'essai à Créteil depuis deux semaines et passeur décisif en amical face au Havre, Frédéric Piquionne (35 ans) s'est engagé pour un an avec le club de L2, première lanterne rouge de la nouvelle saison. L'ancien esclave retrouvera Hérita Ilunga, qu'il avait eu comme partenaire pendant deux saisons et demi sous le maillot vert (de l'été 2004 à janvier 2007).

Ricky Van Wolfswinkel et Nicolas Isimat-Mirin sont attendus demain à Sainté selon une brève parue cet après-midi sur le site du Progrès.

Ayant marqué son seul but en L1 grâce une passe décisive de Renaud Cohade le 20 novembre 2011, Isi avait fait une belle prestation la saison suivante à Geoffroy-Guichard.

Prolifique au Sporting Portugal, Ricky n'a claqué qu'un seul pion la saison dernière sous les couleurs de Norwich.

Alors que son transfert à Bastia n'a toujours pas été officialisé, Brandao continue de s'entraîner avec la formation corse. Auteur de 9 buts toutes compétitions confondues lors de sa dernière saison en vert (5 en L1, 3 en Europe League et 1 en Coupe de France), l'attaquant brsélien espère égaler son record stéphanois (14 pions lors de la saison 2012-2013) sur l'Ile de Beauté, comme il l'a confié aujourd'hui devant les caméras de Corse-Matin.

"J'ai choisi Bastia parce que je veux chercher une autre aventure. Coach Makélélé m'a appelé pour venir ici. Cela s'est bien passé avec Saint-Etienne, j'ai fait le stage là-bas. La vie continue, je veux continuer à faire mon boulot comme d'hab. Moi je viens ici pour aider tout le monde. J'espère marquer 14 buts cette année. C'est important d'avoir le soutien des supporters. Pour avoir joué contre Bastia, je sais que c'est aussi très chaud ici. J'espère que tous les supporters viendront nous soutenir, dès notre premier match contre l'OM. Je me sens très bien, je me suis entraîné avant de venir ici à Saint-Etienne. J'espère jouer contre Marseille et marquer le but de la victoire. Pour moi c'est important de faire un bon championnat. Bien sûr je viens avec de l'ambition. J'espère gagner un titre ici." 

Sélectionneur de la Chine depuis le 26 février dernier, l'ancien entraîneur stéphanois Alain Perrin (57 ans) a mentionné à deux reprises Saint-Etienne lors de son interview parue dans la dernière édition de France Football. Extraits. 

"Comment suis-je arrivé à la tête de la sélection chinoise ? Le contact a été initié par Christian Jahan, mon ancien préparateur physique à Troyes, Sochaux puis Saint-Etienne. Il avait travaillé avec Philippe Troussier en Chine. Christian m'a branché avec leur interprète, qui a transmis mon CV en haut lieu. On était fin 2013 et José Antonio Camacho, mon prédécesseur, était parti. Entre-temps, il y a avait eu un intérim mais le poste était vacant. Il y a eu un premier audit à Francfort avec d'autres entraîneurs européens. J'ai été auditionné quatre heures.

Je me suis ensuite retrouvé en finale dans une short-list à Pékin en février dernier. Je suis passé devant des dirigeants majeurs chinois, des techniciens locaux et d'autres personnes de la Fédération. Ils m'ont interrogé sur la fonction, le rôle, comment je voyais les choses, mes options de jeu... Ils étaient très pointilleux. Ils connaissaient beaucoup de choses sur moi ! Jai un encadrement mixte avec des Chinois, des anciens joueurs tels que Fu Bo, Ho et Li Tie, ainsi que des Français avec Christian Jahan et Ali Boumnijel.

Mon retour en Ligue 1 est-il envisageable ? Je vais prendre une précaution oratoire. Il ne faut jamais dire jamais... Mais il n'y a vraiment qu'un projet sportif d'une grande ampleur qui puisse désormais me motiver en France. Quand on a dirigé l'Olympique de Marseille, l'Olympique Lyonnais ou encore l'A.S. Saint-Etienne, fait le doublé avec Lyon ou encore gagné la Coupe de France avec Sochaux, on a presque fait le tour de la question."

Lors d'une conférence de presse diffusée hier par l'agence allemande Sport-Informations-Dienst, Aubame a fixé son objectif personnel pour sa deuxième saison avec le Borussia Dortmund.

"J'espère que je vais inscrire 20 buts. Je souhaite y parvenir. Lors de ma dernière saison à Saint-Etienne, j'en avais mis 19. La saison d'avant, j'avais planté 16 buts. Avec Dortmund, j'en ai mis 13 lors de ma première saison. J'aimerais en mettre 20 ou plus. Maintenant que je connais la Bundesliga, j'espère faire une meilleure saison. On a perdu un très grand joueur en la personne de Robert Lewandowski, mais je pense qu'on aura plus de flexibilité, plus d'options. Je pense que ça peut être un avantage pour nous. On a deux excellentes recrues, Adrian Ramos et Ciro Immobile. Je suis sous contrat jusqu'en 2018 avec le Borussia et je veux montrer beaucoup plus mes qualités et m'imposer ici. Je peux m'adapter à tous les sytèmes de jeu mais j'ai toujours dit que je préférais évoluer en 4-4-2, j'ai grandi avec ce système."

Dans la Pravda du jour, Galette et Roro sont clairs : ils veulent exister en Europa League !

Pour Christophe Galtier "L'effectif a quand même bougé. La stabilité, c'est toujours un atout. Après, tout va dépendre de ce qui va se passer au mois d'août (avec le barrage de la Ligue Europa). Si on joue tous les trois jours jusqu'en décembre, on laissera de l'énergie et des points. Parce qu'on doit avoir l'ambition de jouer cette Coupe d'Europe. Si on pouvait exister en Ligue Europa et en Coupes nationales, ce serait déjà bien."

Roland Romeyer veut que Sainté "continue sa progression" et "soit européen chaque saison" : 
"On va disputer un Championnat à deux vitesses. Il faut être lucide : devant, le Paris-SG et Monaco sont des clubs intouchables. L'objectif sera de faire aussi bien que la saison passée. En Ligue Europa, ce sera de se qualifier pour les poules. Qu'on montre que le match contre Esbjerg n'a été qu'un accident. Et il y a toujours l'objectif des Coupes nationales. Ce n'est que comme ça que l'on sera sûr de disputer la Ligue Europa."

N'oubliez pas de consulter le topic "Europa League 2014/2015" pour connaitre le potentiel adversaire des Verts lors du tirage au sort programmé ce vendredi 13h.

Dans le cadre du tour de France des clubs, la Pravda a fait étape à Saint-Etienne pour interroger le capitaine des Verts. Loïc Perrin revient sur son expérience avec l'Equipe de France cet été et sur la saison qui arrive. Extraits.

A propos des Bleus :
Ca m'a permis de découvrir un autre milieu, un autre monde, de voir ce qu'était le haut niveau. En club, on est déjà assistés, entourés. Là-bas, c'est multiplié par je ne sais combien : tout le monde fait en sorte qu'on pense qu'au terrain. A la limite, tu peux y aller sans valise, il n'y aura pas de problème, ils auront tout sur place... Tout ça n'est pas illogique. C'est quand même une équipe nationale.
C'est un objectif, ce qui est bien c'est que j'ai pu mettre un pied dans cette équipe. Désormais, je sais que le sélectionneur a un œil sur moi, peut-être plus qu'avant. Je n'avais jamais été présélectionné... Donc je n'y pensais pas ! Mais là ce n'est plus inaccessible. J'y suis allé une fois, pourquoi pas une autre ? Avant, j'avais l'impression que c'était un autre monde. Là, je me dis, pourquoi pas y revenir ?

Son mercato :
Je suis bien à Saint-Etienne. Je n'ai pas eu de proposition. Si j'en avais eu, ça m'aurait fait réfléchir, forcement. Mais seulement si cela avait été pour franchir un cap, pas pour un club de même valeur.

La saison qui arrive : 
Franchir un palier ? ça sera peut-être en découvrant la Ligue Europa. Le niveau européen, ça c'est un palier.
On a la chance d'avoir gardé l'ossature de l'équipe de la saison dernière. Là où le club a progressé, c'est dans le recrutement : depuis quelques années, il ne se trompe pas. C'est qui fait notre force au vu de nos moyens. Et Saint-Etienne, ça a toujours attiré. Même quand on jouait les fonds de tableau en Ligue 1 ou qu'on était en Ligue 2.
Il y a une ferveur qu'il y a dans très peu de clubs. Ça compte pour un joueur.
(Finir devant les vilains) ça n'arrive pas souvent. C'est bien qu'ils avaient un autre budget que nous. Cela montre qu'on est capables, avec nos moyens, de rivaliser avec des clubs comme Marseille, Lyon et Lille.

Après Clément Cabaton, l'ASSE vient d'enrôler un autre joueur prometteur de Bas-en-Basset : le gardien U10 Tristan Petiot.

"J’ai commencé comme gardien de but à l’âge de six ans. J’ai été contacté par l’ASSE après des rencontres de détection de gardiens. Je me suis rendu au stade de Méons où j’avais été convoqué et j’ai effectué quelques entraînements. Après ça, ils m’ont gardé. Je vais essayer d’être titulaire. Je reprends au mois d’août et je jouerai avec mon équipe dans différents tournois" déclare cet admirateur de Ruffier et Neuer dans les pages altiligériennes du Progrès.  "J’aime bien plonger et faire des arrêts acrobatiques. Je joue avant tout pour me faire plaisir. Je ne sais pas encore si un jour je deviendrai joueur professionnel mais en tout cas, c’est mon rêve."

Pierre-Emerick Aubameyang a marqué hier les deux premiers buts de l'écrasante victoire (10-0) du Borussia Dortmund contre le FC Rapperswil-Jona (D3 suisse). Pour rappel, Aubame avait déjà réalisé un doublé le 27 juillet contre Essen avant d'inscrire le but de la victoire contre le Chievo Vérone le 1er août.

D'un magnifique coup de tête décroisé, Manu Rivière a claqué aujourd'hui le premier pion de la victoire (3-1) de Newcastle contre Schalke 04.

Pour rappel, l'ancien attaquant stéphanois avait déjà marqué sous le maillot des Magpies le 22 juillet contre Sydney.

Le Journal du Dimanche a publié aujourd'hui une interview de l'Ange Vert. Extraits.

"Saint-Étienne est le plus grand club de l'histoire du championnat, avec Marseille. Ces 300 journées passées en tête, ça reflète bien notre régularité sur la longueur. Même si on a connu des périodes difficiles, on en a eu deux d'intense domination : 1966-1970 puis 1974-1976. Le stade Geoffroy-Guichard y est pour beaucoup. À mon époque, il était très dur de venir jouer dans le Chaudron. Entre joueurs, on se sentait imbattables chez nous. Les adversaires avaient peur. C'est la marque des grands clubs, même si on n'est pas le Bayern ou le Barça.

Jusqu'à notre victoire en Coupe de la Ligue en 2013, il y a eu plus de trente ans sans titre. C'est long. Mais malgré cette disette, on est resté un club qui compte. On a créé le musée des Verts, c'est une réussite fabuleuse. On misait sur 40.000 entrées annuelles, on en est à 45.000 en six mois. Je le vois quand on se déplace, il y a une fidélité incroyable. L'année dernière, un sondage Ifop a même montré qu'on était le club le plus populaire en France. En Europe, il suffirait de pas grand-chose pour refaire surface, car Saint-Étienne, ça évoque quelque chose.

On n'est pas du tout dans la nostalgie ! Avec Christophe Galtier, notre entraîneur, on est tournés vers l'avenir. On recommence à avoir des résultats. Le club revient à une situation plus conforme à son statut et à son image. Au regard de notre budget, ce qu'on fait est même exceptionnel. Renouer avec la première place, sur une courte période, ça peut arriver. Mais on ne peut pas rivaliser une saison entière avec le PSG, ni même avec Monaco. Paris va asseoir sa suprématie pendant plusieurs années. Même le Saint-Étienne de mon époque n'était pas aussi dominateur. Notre objectif, c'est surtout de rester dans le top 5 pour décrocher l'Europe régulièrement. Chez nous, l'Europe représente quelque chose. Le barrage de la Ligue Europa fin août est donc un rendez-vous important." 

Mikaël Lesage a été désigné pour diriger la rencontre Guingamp-ASSE de la 1ère journée de L1 (le samedi 9 août à 21h00). Avec les vilains et les sardines, les Verts font partie des seuls clubs de l'élite à n'avoir pas croisé la route de ce Normand la saison passée. Réputé pour sa sévérité (il a sorti 62 biscottes et 6 rouges la saison dernière en 16 matches de L1), il n'a arbitré les Verts que deux fois, à chaque fois à l'extérieur. La première fois, Sainté s'était imposé à Brest (1-0) grâce à Brandao. La deuxième, l'ASSE avait concédé le nul (2-2) à Troyes malgré les pions d'Aubame et Brandao.

Selon la dernière édition de la Pravda, l'ASSE a bien trouvé un accord avec l'AS Monaco pour un prêt d'un an avec option d'achat automatique de Nicolas Isimat-Mirin. L'arrivée du joueur n'est pas encore officialisée car le club de la Principauté doit d'abord trouver un nouveau défenseur central aux dires du quotidien.

Alors qu'il n'avait pas claqué le moindre pion lors de ses 17 matches disputés sous le maillot vert, Lynel Kitambala a marqué hier dès son deuxième match officiel sous les couleurs de Charleroi. S'il a mis le but du break, son équipe a trouvé le moyen de perdre 3-2 à domicile face au promu Westerlo ! Les Zèbres sont donc lanterne rouge du championnat belge après deux journées.