S'il s'est revendiqué supporter stéphanois dans le magazine Surface en février 2014 puis en août 2015, le président du Conseil Régional d'Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez a quand même tenté de faire inscrire son nom sur la plaque d'inauguration de l'OL Land. La  préfecture a bien entendu refusé la requête de l'ancien maire du Puy selon Lyon Capitale. Dans ce magazine, un proche du ministre des Sports Thierry Braillard trouve que la démarche du vice-président des Républicains était pour le moins culottée. "La région est la seule collectivité locale à ne pas avoir mis un centime dans l'histoire et il vient juste d'être élu."

Alors que l'ASSE a profité de ce mercato hivernal pour se renforcer (Franck Tabanou, Ole Selnaes, Oussama Tannane, Alexander Soderlund), l'ESTAC a perdu pas moins de 6 joueurs lors de ces dernières semaines : les gardiens Denis Petric (Angers) et Paul Bernardoni (Bordeaux), le latéral Jonathan Martins Pereira (Guingamp) ainsi que les attaquants Christian Bekamenga (Metz) et Jimmy Cabot (Lorient).

Très affaiblie et se sachant déjà condamnée à la relégation, la lanterne rouge misera tout sur la Coupe de France, comme le reconnaît son entraîneur Claude Robin dans L'Est Eclair.

"C’est un peu spécial, il y a eu quelques perturbations lors de ce mercato. Il faut remobiliser tout le monde mais j’ai des bons garçons. On avait dit que ça ne servait à rien de retenir les joueurs. J’essaie de rester positif, même dans les situations délicates, comme c’est le cas actuellement. Bien sûr, le dimanche, c’est un peu dur. Mais dès que je vais revenir au stade, j’aurai retrouvé la pêche. Il est hors de question que je lâche l’affaire, ce n’est pas mon genre. Je suis un combattant et je me battrai jusqu’au bout. Je n’ai pas le droit d’abdiquer.

On connaît le groupe réduit qui va finir la saison. On va s’adapter du mieux possible, comme on l’a fait jusqu’à présent. Par la force des choses, Matthieu Dreyer en passé en quelques mois de numéro 3 à numéro 1 dans les cages. Je n’ai pas d’inquiétude sur ce poste, j’ai pleinement confiance en lui, il a toujours affiché un investissement sans faille. Au milieu, j'ai de très bons joueurs, mais qui évoluent sur le même registre. Je vais chercher comment amener un peu de variété.

Le contexte peut sembler morose, seule la Coupe de France avec ce huitième  de finale contre Saint-Etienne [ndp2 : le mercredi 10 février à 19h00 au Stade de l'Aube] est une lueur d’espoir. Bien sûr, je commence à y penser, ça pourrait tenir un peu tout le club. Mais je n'oublie pas qu'il y a deux matches avant, deux déplacements : à Guingamp mercredi et à Bastia samedi."

Ephémère attaquant de la maison verte en 2006/2007 (17 matchs pour 3 buts), Helder Postiga (33 ans) rentre au Portugal après une expérience indienne à l'Atlético de Kolkata (Indian Super League). En effet "Postigoal" s'est engagé jusqu'à la fin de saison avec le Rio Ave FC, club de sa ville natale (Vila do Conde) qui avait tenu les Verts en échec lors d'un match amical à Evian le 27 juillet 2011.

... quand elles sont déployées outre Rhin.

Ne reculant devant aucune contradiction, la Pravda du jour nous a donc pondu un article pour relayer le courroux des dirigeants Parisiens au sujet des banderoles déployées par les Magic dimanche, en soulignant que la Ligue (qu'on adule) se saisirait de l'affaire.

Article dans lequel jamais la Pravda ne souligne le bien fondé des messages des banderoles en question. 

Dans la même édition du jour, elle n'hésite pourtant pas, quelques pages plus loin, sous le titre Supp conscients à saluer la réaction des supporters du Bayern qui ont eux aussi manifesté pour les mêmes raisons dimanche lors du match contre Hoffenheim. Suite au partenariat du Bayern avec l'aéroport de Doha, les membres du groupes de supporters Schickeria ont en effet déployé une banderole qui portait le message suivant : "Argent > droits de l'homme ? Capital > morale ? Ouvrez les yeux quand vous choisissez des sponsors."

Ce qui est courageux et intelligent en Allemagne serait donc dangereux et illégal en France ?

Dans la dernière édition du Progrès, Robert Herbin revient sur la défaite des Verts face au QSG. Extraits.

"Ce match me laisse à la fois beaucoup de regrets et de satisfactions. J’ai longtemps eu l’impression que nous nous dirigions vers un match nul mais on a fléchi progressivement en seconde mi-temps. Nous nous sommes dissociés, dispersés au fur et à mesure que les minutes passaient. Incontestablement, on a souffert en défense. On s’est un peu suicidés. L’absence de Loïc Perrin s’est fait sentir. Il est capable de combler les manques de ses partenaires dans le placement. Stéphane Ruffier est merveilleusement efficace dans ses parades mais il ne tient pas ce rôle de patron auprès de ses défenseurs. J’ai envie de mettre une bonne note à Monnet-Paquet. Certes, il manque parfois de lucidité mais c’est un bosseur, qui peut être un poison pour une défense."

Les banderoles anti-quataris déployées dimanche soir par les Magic Fans n'ont pas plu au président du QSG Nasser Al-Khelaïfi. Selon la dernière édition de la Pravda, il s'en est ému auprès de Bernard Caïazzo. Nanard lui a répondu qu'il regrettait ces incidents et avait demandé des explications au responsable de la sécurité et de l'organisation du club Samuel Rustem.

"Il y a eu une défaillance" admet ce dernier. "Il y a eu un accident et on a conscience des failles, notamment dans la fouille menée par les stadiers. Mais il faut aussi retenir qu'il n'y a pas eu le moindre fumigène pendant cette rencontre, qui a été d'un très bon niveau et s'est jouée dans une ambiance superbe. L'an passé, on a réussi à intercepter les banderoles. Pas cette fois. Une enquête interne est en cours pour déterminer qui a fauté car on ne nous a pas signalé certaines banderoles, comme le veut pourtant la procédure. Nous prendrons nos responsabilités."

Selon le quotidien sportif, la direction parisienne n'a pas manqué de se plaindre à Frédéric Thiriez. Le commission de discipline de la Ligue qu'on adule va ouvrir une instruction sur cette affaire.

Canal Plus Sport a diffusé ce lundi soir dans "J+1" un reportage sur la convalescence de Robert Beric, présent dimanche soir dans le Chaudron pour encourager ses coéquipiers contre le QSG. L'attaquant slovène nous confirme qu'il espère rejouer quelques matches d'ici la fin de saison et constate que le vilain Jordan Ferri ne lui a même pas envoyé un message d'excuse...

La défaite des Verts contre le QSG était au menu de l'émission J+1 diffusée ce lundi soir sur Canal Plus Sport. L'occasion de revoir les plus belles actions stéphanoises mais aussi le doublé de ce diable de Zlatan...

Ecrasé 4-0 hier à Bordeaux, Romain Danzé espère que le Stade Rennais va se racheter jeudi contre Sainté au Roazhon Park, comme il l'a expliqué ce soir sur les ondes de France Bleu.

"C'est toujours un match de gala. On sait que Saint-Étienne déplace beaucoup de supporters. Les joueurs de Rennes aiment voir évoluer cette équipe là. Les deux équipes sont serrées au classement. C'est un match capital. Notre inconstance est difficile à expliquer. Nous même on se pose énormément de questions. On a un excellent parcours à l'extérieur avec plus de difficultés à domicile. C'est assez étonnant, le championnat est très serré. Beaucoup d'équipes peuvent avoir de l'ambition. Il reste 15 matches. Commençons par prendre des points jeudi !

La dernière recrue stéphanoise de ce mercato, est-ce que ce sera moi ? En aucun cas, non ! (rires) J'ai vu cela sortir, les infos étaient complètement fausses. On disait que j'étais en fin de contrat alors que j'ai prolongé cet été mon contrat de 4 ans. Je connais très bien Fabien Lemoine, Kévin Théophile-Catherine et Vincent Pajot, et ça sera un plaisir de les revoir jeudi, à défaut de rejouer avec eux sous le maillot vert ! Fabien je l'ai pratiquement chaque semaine au téléphone. Là on ne va peut-être pas s'appeler mais s'envoyer quelques messages. Ça se fait dans une bonne ambiance."

Les pros, les filles, la réserve et les U17 ont tous perdu ce week-end. Mais les U19 ont sauvé l'honneur de l'ASSE hier sur le terrain Georges Bereta de l'Etrat ! Les protégés de Jean-Philippe Primard ont en effet battu 2-1 l'équipe Seniors de Roche Saint-Genest (DHR). Arrivé cet été et enfin qualifié pour jouer en championnat, l'attaquant gabonais Ricky Ndoutoumé a ouvert le score sur une passe décisive de Baptiste Pesqué, auteur du second pion des Verts, les Rouchons ayant réduit le score dans le temps additionnel.

La compo : Blachon - Vogel, Pétrot (Goncalves, 60'), Gomis, Rahmani - Mahiddine (Kashale, 46') - Bon, Chambost - Lubino, Pesqué, Ndoutoumé.

Comme prévu, l'ETG a officialisé aujourd'hui la venue en prêt (sans option d'achat) de Dylan Saint-Louis jusqu'à la fin de la saison. Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2018, DSL pourrait faire sa première apparition en L2 ce vendredi contre le Paris FC de Jonathan Bamba. En attendant, il s'est confié sur le site officiel du club haut-savoyard.

"Je suis arrivé à Saint-Etienne à 10 ans en provenance de Paris où je suis né. Mon père avait ouvert un commerce là-bas. Du coup, j’ai passé des essais à l’ASSE et ils m’ont pris. J’y ai fait ma pré-formation et ma formation. Cette saison, j’ai fait toute la préparation avec l’équipe professionnelle y compris les matches amicaux. Ensuite, j’ai eu une période où je suis redescendu avec la réserve car il y avait beaucoup de recrues. Après, grâce à mes prestations en CFA, je suis reparti avec le groupe pro et je ne l’ai plus quitté.

Saint-Etienne fait beaucoup jouer les joueurs d’expérience, je n’en suis pas un puisque je viens de signer pro. Ils ont aussi fait beaucoup de recrues. Du coup, nous, les jeunes, n’avions pas beaucoup l’occasion de jouer. C’était donc mieux pour nous de partir s’aguerrir ailleurs. A mon âge, le but est de jouer le plus possible. Le fait que Romain Revelli, que j’ai eu pendant six mois en U17 et la saison passée quand il était adjoint du coach Galtier, soit présent, a beaucoup joué. Il m’a montré qu’il voulait de moi. Ça m’a plu.

J’avais deux ou trois autres opportunités mais j’ai préféré Evian car j’ai l’impression que c’est un peu le même état d’esprit qu’à Saint-Etienne. Et puis ici, j’ai plus de chances d’avoir du temps de jeu qu’autre part. C’était pour moi le prêt parfait.J’ai joué à pratiquement tous les postes. J’ai commencé numéro 10 puis j’ai fini en pointe en passant par les côtés. Lors de toutes mes entrées en jeu chez les pros, j’ai évolué sur le côté."

Images à l'appui, Infosport + nous apprend que le milieu de terrain norvégien Ole Selnaes a signé aujourd'hui comme prévu son contrat avec l'ASSE jusqu'en 2020.

Comme il l'avait fait en octobre dernier avant le match aller, Blaise Matuidi a tenu à rendre hommage au peuple vert hier soir en zone mixte. "On a vu une belle équipe de Saint-Etienne. Une fois de plus, le public a assuré, l'ambiance était magnifique. Nous on aimerait bien avoir au Parc une ambiance comme il y a ici à Geoffroy. Après, c'est comme ça, il y a des choix qui ont été faits."

Exilé depuis cet été chez le leader de la Premier League (Leicester) où il n'a jamais été titularisé (64 minutes de jeu en 3 matchs en août), Yohan Benalouane, et ses amorties de la poitrine dont Tabanou pourrait s'inspirer (remember Delaune...), vient d'être prêté à la Fiorentina.

Il s'agit de son 4ème club Italien après Cesena, Parme et l'Atalanta de Bergame.

Brillants face au QSG, les latéraux stéphanois sont dans le onze type de la 23e journée concocté par la Pravda. Kévin Malcuit a réussi 5 tacles, 3 interceptions et récupéré 5 ballon. Très actif, Franck Tabanou a touché 59 ballons et décoché 3 tirs.

Le onze type : Trapp (QSG) - Malcuit, Touré (Lorient), Peybernes (Bordeaux), Tabanou - Sankharé (Guingamp), Dabo (Montpellier), N'Doye (Angers) - Briand (Guingmp), Diabaté (Bordeaux), Rolan (Bordeaux).

Président d'honneur du FCO Firminy (club partenaire de l'ASSE), Roland Romeyer a assisté hier avec Dominique Rocheteau à la première mi-temps du 32e de finale de Coupe Gambardella entre les Appelous et les Crocodiles.

"Il y a une pépinière de jeunes ici dans l’Ondaine. Ça fait plaisir/ Je ne pensais pas qu’à la mi-temps on arriverait à tenir le score. J’aurais signé des deux mains. Il y a une équipe plus technique et une qui se bat. C’est important de se battre. Être déterminé, mouiller le maillot, comme on dit chez nous, c’est à la portée de tout le monde. Avec l’envie et la détermination, on peut renverser des montagnes" a déclaré Roro au Progrès avant de quitter le stade de Fraisses.

Las, les visiteurs ont éliminé aux tirs au but le dernier club ligérien encore en lice dans cette compétition...

Laurent Blanc reconnaît que l'ASSE a donné du fil à retordre à son équipe hier soir à Geoffroy-Guichard.

"Galette avait vu jouer Toulouse contre nous, il s’est inspiré de sa tactique. Cela demande beaucoup d’agressivité, une débauche d’énergie. Lorsqu’il y a eu un peu plus d’espaces en deuxième période, cela fut plus facile. On avait en face une bonne équipe, avec un public qui la pousse.. Saint-Etienne nous a posé des problèmes sur les côtés. Notre charnière était jeune c’est pour cela que Thiago Motta a compris qu’il fallait lui donner un coup de main. Ce fut mieux en deuxième mi-temps lorsque les lignes se sont desserrées."

En conférence de presse, Galette a commenté hier la défaite de son équipe face au QSG. Extraits.

"Mes joueurs ont mis tout le sérieux, l’application qu’il faut. On a eu des temps forts, mais manqué de justesse dans le geste final et on est tombé sur un bon gardien. Mes joueurs ont beaucoup donné avec du caractère et du culot. On a su les empêcher de ressortir des ballons, on en a gagné dans des endroits importants. Tant qu’on avait des jambes, on l’a fait. Après, on a moins de jambes et eux ont plus de justesse technique. On a laissé passer notre chance et on n’a pas eu de réussite. Ibra nous a sanctionnés. On a mis des ballons dans les espaces et cela s’est joué dans la finition. Notre système pouvait paraître défensif mais nos pistons ont été très offensifs sur les côtés. On a travaillé samedi sur ce système qui ne sera pas utilisé sur les prochains matches. Je pensais que c’était le meilleur pour les contrarier, être les premiers à les battre."

Pour les U15 de Philippe Guillemet, l'heure de la reprise est proche puisque ils joueront à Grenoble, dès samedi 6 février, un match avancé de la 17ème journée. Ils ont meublé la trêve hivernale par des rencontres amicales.

Samedi 23 janvier, ils se sont déplacés à Moingt, proche de Savigneux, pour rencontrer leurs homologues de Loire Nord. Ils se sont imposés sur le score de 5 à 2, après avoir mené 4-0 au repos. Les buts ont été inscrits par Samy Messili, Yvan Bonnemain, Clément Roubat par 2 fois de la tête sur corner de Samy Messili, et par Alexis Ledoux bien servi par Hadrien Derkum.

Samedi 30 janvier, à 11 heures, sur le synthétique Georges Bereta, ils recevaient les U16 du Puy en Velay. Ils ont concédé le match nul (2-2) après avoir mené 2-0 au repos. Les Verts sont bien entrés dans le match puisque, dès la 3ème minute, Jules Bardel voyait son tir repoussé par le poteau. Ce n'était que partie remise et, à la 5ème minute, ce même Jules Bardel, suite à une frappe contrée de Azdine Bellakhdar inscrivait le premier but. Les Stéphanois offraient un très bon spectacle durant cette 1ère mi-temps. Leur domination trouvait sa concrétisation, à la 35ème minute : alerté en profondeur par Clément Roubat, côté gauche, Hugo Bernocolo, adressait un centre en retrait, dans le dos des défenseurs : Yvan Bonnemain, à la réception, contrôlait et plaçait son tir au ras du poteau, concluant ainsi un remarquable mouvement.

La seconde période a vu un relâchement de l'emprise stéphanoise et les Ponots en ont profité pour, dans un premier temps, réduire la marque à la 45ème minute d'un tir angle fermé, puis égaliser à la 70ème d'une frappe lointaine au deuxième poteau.

La composition : Bariol - Leleu, Boutheyrand (Yazid 61ème), Roubat, Bernocolo - Kiran, Bonnemain (Bardel 76ème), Messili (Derkum 76ème) - Bardel (Ledoux 30ème), Bellakhdar, Derkum (Petit 52ème)   

Enfin joueurs et entreprenants, les Verts ont longtemps tenu la dragée haute au QSG ce soir à Geoffroy-Guichard. Mais un nouveau doublé de Zlatan, auteur de ses 13e et 14e pions contre Sainté (!),  a mis fin aux espoirs de l'ASSE, qui rétrograde à la 8e place du classement. Ce match de clôture de la 23e journée a été marqué par la première (et très discrète) apparition d'Oussama Tannane, entré en jeu à la 73e minute à la place de Jean-Christophe Bahebeck.

Alors que Christophe Galtier aligne un 5-3-2 (3-5-2) avec KTC Pogba Sall dans l'axe, Tabanou et Malcuit dans les couloirs, Cohade Lemoine au milieu pour envoyer KMP JCB et Soderlund marquer, on note l'apparition sur le banc de Valentin Eysseric. L'ancien Aiglon, qui n'était pas dans le groupe communiqué hier, remplace numériquement Jonathan Brison.

Les deux premières minutes du match de ce soir devraient se passer dans un silence de cathédrale, les deux Kops ayant choisi le silence pour exprimer leur mépris envers des décisions de plus en plus liberticides.

La dernière en date, adoptée par la Commission des Lois de l'Assemblée le 27 Janvier, donne notamment la possibilité d'interdire l'accès aux stades à n'importe quel citoyen, même si celui-ci ne fait pas l'objet d'une quelconque interdiction.

Plus que jamais, Messieurs des instances, ouvrez le dialogue !

"A l'entraînement comme en match, Zlatan Ibrahimovic est très déterminé, c'est un tueur en série. Pour battre Paris, il faudra plus qu'un miracle" â lâché ce soir Jean-Christophe Bahebeck au Canal Football Club. Allez JCB, on compte sur toi pour battre le club avec lequel tu es sous contrat jusqu'en 2019 !

Lors de son sixième match sous le maillot des Colchoneros, Augusto Fernandez est sorti en pleurs sur une civière hier soir au Camp Nou, où le Barça a dominé 2-1 l'Atlético Madrid lors du match au sommet de la Liga. Souffrant d'une rupture partielle du ligament latéral interne du genou gauche, l'ancien milieu de terrain stéphanois risque d'être indisponible entre deux et quatre mois selon Marca.

Touché à la cheville, le milieu de terrain Adrien Rabiot est venu s'ajouter ce midi à longue liste des blessés parisiens qui rateront le match de ce soir à Geoffroy-Guichard : Salvatore Sirigu, David Luiz, Thiago Silva, Layvin Kurzawa, Gregory Van der Wiel, Javier Pastore et Ezequiel Lavezzi.

N'ayant pas joué la moindre minute en L1, Dylan Saint-Louis va chercher du temps de jeu en L2. Selon la dernière édition du Dauphiné Libéré, l'attaquant stéphanois sera officiellement prêté - sans option d’achat - à Evian-Thonon-Gaillard ce lundi. DSL retrouvera donc en Haute-Savoie Romain Revelli et Axel Kacou, son ancien coéquipier de la décevante génération 1995.

Cet après-midi, l'équipe féminine de l'ASSE a été éliminée en 16e de finale de la Coupe de France par l'équipe de Vendenheim qui joue en D2. La première mi-temps s'est achevée sur un score de 0-0 malgré une domination de Saint-Etienne dans l'ensemble mais cinq bonnes dernières minutes des Fédinoises. Les Alsaciennes ont marqué sur un contre l'unique but de la rencontre à la 83e.

Titularisé dès son premier match avec le Stade Malherbe, Ismaël Diomandé a contribué au succès des protégés de Patrice Garande cet après-midi. C'est en effet grâce à une interception de l'international ivoirien que Caen a marqué le premier but de sa victoire (2-0) contre Nice. Auteur d'une bonne prestation dans l'entrejeu, Isma s'est montré intraitable avec son ancien coéquipier stéphanois Mathieu Bodmer, stoppé net d'un tacle viril mais correct. Devancés par les Verts à la différence de buts au coup d'envoi, les Normands remontent à la 5e place, à égalité de points avec leurs adversaires du jour. On espère que l'ASSE s'intercalera entre les deux clubs en fin de soirée...

Eirik Birkelund, qui, après son passage infructueux à l'ASSE était retourné dans son club d'origine le SK Brann, basé à Bergen en Norvège, vient de s'engager pour Sogndal, club de Tippeligaen, Sogndal où avait opéré de mars 2013 à juillet 2014, un autre ancien Vert, Sidy Sagna.

Eirik Birkelund était arrivé à l'ASSE en janvier 2013. Il avait joué en U19 (4 matches, 1 but) puis en CFA2 (17 matches). Il avait quitté l'ASSE en juillet 2014.

Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2017, Paul Baysse est parti pour rester à Nice. L'ancien Brestois revient sur ses vertes années dans un entretien paru aujourd'hui sur le site de So Foot. Extraits.

"Je remercie encore les dirigeants stéphanois d’avoir cru en moi car je n’avais pas fini ma rééducation. Je me suis fait opérer début février 2013 après m'être pété les croisés avec Brest. Quand je suis arrivé à Saint-Etienne, j’étais à cinq mois, j’avais encore un mois de ré-athlétisation avant de pouvoir officiellement rejouer. Même s’il n’était pas très élevé, il y avait quand même un transfert à payer en plus ! C’était une grosse marque de confiance que de me faire signer. On s’est rencontré début juin. On rentrait de vacances avec ma femme. On était en voyages de noces aux Maldives. Ils étaient sur Paris et nous, on y était escale. On en a profité pour les rencontrer. On était un peu en touristes. On avait rencontré Christophe Galtier, Stéphane Tessier et Dominique Rocheteau. On a échangé pour faire plus amples connaissances. Ça a trainé un peu ensuite car j’étais à Capbreton. J’ai fait trois semaines là-bas et ça s’est concrétisé à mon retour. Je suis rentré à Brest pour saluer mes partenaires et les dirigeants. J’ai pris toute ma famille et on est arrivé sur Saint-Etienne.

Je commence l’entraînement avec Saint-Etienne. Au début, je suis relativement géré. Je me rappelle d’un stage au Portugal où je ne fais pas le match, pas toutes les séances d’entraînement. Je reprends petit à petit et je monte en puissance jusqu’à fin juillet, et le premier match, avec la réserve, pour avoir du temps de jeu. On va à Voiron pour affronter Grenoble début août. Ça faisait pile six mois. J’étais vraiment bien, il n’y avait aucun signe. J’étais en pleine possession de mes moyens. Et puis 14-15 minutes jeu, en course, je décélère, ma jambe reste droite et je pars en hyper extension. Une fois de plus, je peux en vouloir à personne, juste à moi-même. J’ai pas compris de suite, car je me suis dit : "C’est pas possible, ça peut pas retomber sur moi. Je peux pas enchaîner les deux comme ça. Ça peut pas être aussi grave."

Je glace. Le kiné qui était sur place me dit qu’il ne pense pas que ce soit les croisés. Personne n’a vu mon genou se tordre donc on reste optimiste. Et puis le verdict tombe : croisés. Je me suis dit "encore six mois". Mon ménisque et le ligament latéral interne n’étaient pas touchés. C’était vraiment le ligament croisé qui avait sauté. La chance que j’ai eue dans mon malheur, c’est que j’arrivais dans un nouveau groupe, un grand club, donc je voyais les choses différemment. Je suis tombé dans un bon contexte et ça m’a aussi aidé à m’en sortir. Y’a un bon groupe avec un super état d’esprit. En arrivant, je me suis reconnu dans cette ambiance, dans ce groupe-là. Ce sont des bons mecs, des bons-vivants. Je pense que j’étais au bon endroit.

Pendant ma rééducation, j'ai fait un petit peu de trottinette, mais j’avais le droit. C’était pas conseillé, mais c’était pas déconseillé (rires). J’étais à Capbreton, pas très loin de ma famille à Bordeaux et j’étais face à la mer, face à l’océan. Je surfe, j’aime les sports de glisse, donc y’avait rien de mieux pour me rééduquer. Y’avait pas de meilleur endroit. Je ne peux pas dire que 2013 était une mauvaise année car, malgré les blessures, je me suis marié, je suis transféré à Saint-Etienne, un très grand club, un club mythique du championnat de France. Y’a eu des bons moments. J’ai été et je suis encore conscient de la chance que j’ai eue.

A Sainté, ils m’ont beaucoup charrié car j’avais les cheveux longs. Ça a commencé avec JP Mignot, qui me charriait tout le temps sur ça et tout le monde s’est pris au jeu. Je suis pas tous les matins, à me lever, à mettre le gel, à bien regarder qu’il n’y ait pas un cheveu qui dépasse. Les cheveux, c’est le dernier de mes soucis. Je me lève comme je me lève. Je vais sur le terrain, je les attache. Mais ça fait partie des bons moments que je retiens à Saint-Etienne. Le problème, c’est que plus le temps passe, plus je perds mes cheveux donc tant que j’en ai, je profite encore un petit peu. Peut-être qu’un jour, je n’en aurais plus. Et c’est pas quand je n’en aurais plus que je pourrai les laisser pousser.

J’avais vraiment envie d’avoir plus de temps de jeu, d’être sur le terrain afin de progresser. C’est pour ça que je fais la démarche auprès du club pour expliquer le besoin que j’avais. C’est pas en jouant de temps en temps qu’on progresse. Saint-Etienne a aussi été à mon écoute. A aucun moment, les dirigeants n’ont bloqué ou mis des bâtons dans les roues. Ils ont été très corrects et très compréhensifs. Je suis content qu’ils aient réagi comme ça. Je les en remercie encore car ils n’étaient pas forcément obligés. Avec Nice, ça s’est fait très, très vite. Ça faisait quelques années que le club me suivait aussi.

Les mots que j'ai eus avec Zlatan, on m’en a parlé car ça a été repris et repris. Il avait mis une grosse semelle à Romain Hamouma alors qu’il avait une marque de crampons sur le tibia. J'étais allé le voir et je lui avais dit "ouais, faut pas abuser" . Il avait juste regardé mon maillot en faisant genre "t’es qui ?" Direct, j’ai fait la même chose. Je m’en fiche moi. C’est venu instinctivement. A aucun moment, je n’ai calculé quoi que ce soit. Si tu ne me respectes pas, pourquoi je te respecterai ? Si tu veux que je te respecte, respecte-moi. Mais c’était pas méchant. Ça fait partie du personnage Ibrahimovic.

Lors de mon bizutage à Saint-Etienne, j'ai chanté chanté "Je marche seul" de Jean-Jacques Goldman. C’est un grand classique de la chanson française. J’ai chanté la même chose en arrivant à Nice. Jean-Jacques Goldman, c’est extraordinaire. Il sait tout faire. Mes guitares sont toujours dans mon salon. On les traîne de déménagements en déménagements. Quand j’ai trouvé Romain Hamouma à Saint-Etienne, il m’a dit qu’il était intéressé pour qu’on fasse de la guitare ensemble et qu’on prenne des cours ensemble. On l’a fait pendant un an. Ce qui était bien, c’est qu’on avait des cours, donc des obligations. Il continue d’ailleurs cette année, j’en suis sûr. On se faisait charrier dans le vestiaire car le matin, on parlait de tout ce qui était autour de la musique, les accords, les choses comme ça. C’était un peu du charabia pour tout le monde."