Les Verts en colère, il l'espère !
30/10 07:42
En conférence de presse, Galette est revenu hier sur la lourde défaite au Parc avant d'évoquer la réception du Stade de Reims, ce samedi à 17h00.
"On a pris la fessée qu’on a prise mais Paris n’est pas injouable. Peut-être faudrait-il dans la préparation ne pas montrer d’images, y aller… Peut-être faudra-t-il dorénavant préparer ce match comme on prépare le derby. Pendant des années, on a fait des préparations avec des semaines à huis clos, des entraînements en public, des clips vidéo et à la sortie, on a eu très peu de résultats. Puis, en enchaînant les matches, on ne s’est pas focalisé sur ceux-là. Et les choses ont tourné. Peut-être faut-il donner moins d’importance à ces rendez-vous avec Paris.
On ne joue jamais le PSG au meilleur moment. À chaque fois qu’on y va, ce n’est pas dans les meilleures conditions. Chaque fois que vous, les médias, vous les piquez, ce ne sont pas des moustiques, mais des bourdons, des frelons qui piquent, qui font mal. J’espère que mes joueurs sont en colère. On a eu deux matches à 21 h, on ne peut pas dire que ce fut une belle réussite en termes d’image. C’est un peu emmerdant. Il faut de suite rebondir pour se maintenir dans une position confortable en championnat. On n’a pas beaucoup de marge. Il faut être pied au plancher."
Un guignol privé de derby
30/10 07:28
Comme son homologue phocéen, qu'il avait traité de guignol le 21 septembre dernier, le président des vilains a écopé hier de deux matchs de suspension (dont un avec sursis) de terrain, de vestiaire d’arbitres et de toutes fonctions officielles. La sanction prenant effet le mardi 3 novembre, Jean-Michel Aulas ratera donc le derby programmé le dimanche 8 novembre à 21h00.
Jérémy se contredit
30/10 07:14
Dans la Pravda du jour, Jérémy Clément revient sur la récente déroute des Verts au Parc des Princes.
"Quand les Parisiens sont dans une telle forme, ils sont injouables (...) Il ne faut pas être résigné. Il faut essayer de combattre cette fatalité. Il faut lutter contre l'idée que jouer face à Paris, c'est compliqué et que l'on va perdre."
Euronews (23)
29/10 19:35
Le FC Dnipro, qui tentera de reprendre à l'ASSE la 2e place du groupe G de l'Europa League dans le Chaudron le jeudi 5 novembre, s'est qualifié hier pour les quarts de finale de la Coupe d'Ukraine en dominant 3-2 l'Olimpik Donetsk. Vainqueurs 2-0 à l'aller, les protégés de Myron Markevych ont ouvert le score grâce à un suberbe extérieur du droit de Bruno Gama. Après avoir pris deux pions coup sur coup à l'entame du dernier quart d'heure, ils ont égalisé à la 88e sur un tir de leur milieu nigerian Michael Babatunde avant d'arracher la victoire à la 94e sur un magnifique enchaînement contrôle de la poitrine / retourné acrobatique de Roman Zozyula. Le FC Dnipro retrouvera l'Olimpik Donetsk ce samedi à 13h00 lors de la 13e journée du championnat ukrainien.
Rosenborg, qui accueillera les Verts le jeudi 26 novembre à 19h00, a été tenu en échec 3-3 par Stromsgodset dimanche dernier. Ayant décroché son 23e titre de champion de Norvège le 18 octobre dernier, le club cher à Bjorn Kwarme a décroché ce nul à l'extérieur grâce à un doublé d'Anders Konradsen et à un pion de Yann-Erik de Lanlay.
Attendue dans le Chaudron le jeudi 10 décembre à 21h05, la Lazio a battu le Torino 3-0 le week-end dernier grâce à un doublé du Brésilien Felipe Anderson et un but du Bosnien Senad Lulic.
Mais le club romain a rétrogradé hier à la 6e place de la Série A après avoir perdu 2-1 sur le terrain de l'Atalanta Bergame malgré l'ouverture du score sur coup franc de l'Argentin Lucas Biglia.
Hoggas s'agace
29/10 14:06
Buteur l'an dernier avec Belfort en CFA contre l'équipe réserve de l'ASSE et évoluant cette saison à l'ETG sous les ordres de Safet Susic et Romain Revelli, le meneur de jeu Kévin Hoggas s'agace quand L'Est Républicain le compare au numéro 21 des Verts. "Il y a une petite ressemblance parce qu’il a fait le bond de CFA à Ligue 2. Mais je ne me compare pas. Romain Hamouma, aujourd’hui, il joue la coupe d’Europe. J’en suis loin…"
Ménétrieux en a mis trois
29/10 13:47
Comme prévu, Lamine Ghezali et Francis Ménétrieux ont disputé cette semaine avec la sélection Rhône-Alpes les Inter Ligues à Grandvillars, dans le Territoire de Belfort. Ils ont écrasé hier l'équipe alsacienne 7-0 grâce à un but du premier et à un doublé du second, qui a également scoré aujourd'hui contre la sélection franc-comtoise, victorieuse 2-1. Les deux attaquants des U17 stéphanois étaient restés mutiques avant-hier face aux Lorrains (0-0).
Trois in, trois out
29/10 13:45
La conférence de presse a été l'occasion de faire un point sur l'état des troupes vertes : Hamouma et Brison seront forfaits contre Reims, ainsi que Bayal pour les 3 prochains matches.
Si la défense centrale fait un peu dépeuplée (n'oublions pas que le joker KTC est toujours sur le flanc), le milieu, lui, reprend du poil de la bête : Pajot et Clément sont de retour, tandis que Cohade est considéré par Galette comme "prêt à jouer".
Aubame est fort et met tout le monde d'accord !
29/10 13:26
La Pravda publie aujourd'hui un long entretien de Pierre-Emerick Aubameyang, meilleur buteur européen depuis le début de saison. Extraits.
"Vous voulez la vérité ? Parfois je me dis : "Putain, je suis fort quand même !" En rigolant bien sûr! Ça fait vraiment plaisir. C'est kiffant même. Surtout quand on se repasse toutes les images, tout ce qu'on a pu vivre avant. Et je me dis : "Ouais, j'ai fait du chemin". Ça fait plaisir d'être récompensé, même si ce n'est pas fini. Si un Ronaldo peut mettre 50 buts dans une saison, pourquoi n'en serais-je pas capable ?
Devenir un attaquant de classe mondiale, c'est l'objectif, ça l'a toujours été. Je ne l'ai peut-être pas toujours dit mais là, je peux parler puisque les statistiques sont avec moi. Peut-être qu'avant je n'aurais pas été pris au sérieux. Mais aujourd'hui je peux le dire. Je suis croyant et quand je prie, je demande à devenir l'un des meilleurs attaquants de la planète. J'ai confiance en moi, je sais pouvoir arriver à quelque chose de grand. Il me fallait seulement travailler les défauts, me mettre au boulot. On y arrive tout doucement. Et on va encore gratter.
Je dois continuer sur cette lancée, répéter les efforts et de telles saisons, comme le font les Messi et Ronaldo. Je suis en leur compagnie, parmi les meilleurs buteurs européens en 2015. C'est bien, mais je ne suis pas le premier. Il faut travailler encore. Je ne veux rien lâcher. J'avais dit, il y a quelques années, qu'un jour j'aimerais inscrire, moi aussi, une quarantaine de buts. Je travaille pour. Là, je suis en train de franchir une grosse marche.
Sur le terrain, je suis plus libéré. Il n'y a aucun stress. Je prends du plaisir à jouer, j'essaye de profiter un max. C'est ma troisième année ici, je me sens bien, comme chez moi, je prends du plaisir avec mes potes. Je ne peux pas me plaindre de la façon dont mes partenaires me servent. Devant, on s'entend tous très bien, on cherche à se faire marquer les uns et les autres, et c'est ce qui nous permet d'être efficaces.
Mon positionnement dans l'axe participe bien sûr à cet épanouissement. C'est là où je me sens le mieux, y'a pas à dire ! J'ai peut-être aussi moins d'effort à accomplir que quand je joue sur le côté. Ça me permet d'avoir un peu plus d'énergie pour terminer les actions. Si un coach veut te placer sur un côté, tu dois accepter. Pas à contrecœur, car je veux toujours aider l'équipe. Je travaille tout le temps pour elle. Mais au fond de moi, je savais que mon meilleur poste se situait dans l'axe. Et j'ai trouvé un coach qui me donne la chance d'avoir de la stabilité à ce poste. Jürgen Klopp s'est aperçu que je pouvais apporter encore plus dans l'axe, et avec Thomas Tuchel, on est dans la continuité. Au final, je suis axial. J'ai mis tout le monde d'accord, sans prétention.
J'ai progressé, j'ai beaucoup travaillé devant le but, notamment sur le sang-froid, avec l'idée de ne pas forcément jouer tout le temps en une touche ou de ne pas tenter d'avoir une balle parfaite. Le dernier but face à Augsbourg, c'est un pointu. Et j'en ai mis un autre le jeudi d'avant. J'éprouve à nouveau des sensations que j'avais devant le but quand j'étais petit, je retrouve des gestes que je n'aurais pas exécutés quelques années en arrière. Parfois il ne faut pas se poser de questions et je pense que c'est sur ce point-là que je me suis vraiment amélioré : je fonce, je tente !
La plupart du temps, quand on voit un joueur rapide, on se dit : "Il a un peu les pieds carrés." C'est ce que j'ai entendu au début de ma carrière. Je n'ai jamais fait attention. On m'a trop longtemps réduit à ma rapidité. C'était très frustrant, d'autant plus quand c'est au sein de votre propre club qu'on dit de telles choses. A Monaco, je sais que pas mal de gens disaient : "Il n'a qu'à faire de l'athlétisme, il ne sait que courir." Guy Lacombe, lui, m'a fait beaucoup jouer, il croyait en moi. Il me disait : "Je sais très bien que tu peux devenir un très grand joueur, que tu peux marquer beaucoup mais tu dois travailler pour faire taire les bouches." Aujourd'hui, je suis content de fermer certaines bouches. J'étais peut-être un peu maladroit par moments, mais j'avais cette marge de progression.
Avec le travail, on peut montrer des choses. J'ai fait beaucoup de spécifique à l'entraînement. Lors de ma première saison ici, j'étais celui qui restait le plus longtemps après les séances pour tirer des coups francs ou me placer devant le but. Parfois, il n'y avait pas de gardien mais je répétais les gestes, pour pouvoir exécuter le bon au bon moment. Pour trouver des repères par rapport au but, aussi. Je fais tout un travail aussi en dehors du terrain. Mon père m'a souvent dit : "Tu dois faire la sieste, tu as besoin de beaucoup de repos pour garder ton énergie." Plus jeune, je la gaspillais à des bêtises, comme jouer à la console jusqu'à trois heures du matin. J'ai appris à canaliser mon énergie et la transmettre sur le terrain."
Paul mate les Caennais
28/10 23:08
Titulaire pour ce 1/16 de finale de la Coupe de la Ligue contre le Stade Malherbe de Caen, Paul Baysse (aligné en défense centrale avec un autre ancien Stéphanois, Mathieu Bodmer) s'est qualifié avec Nice (2-1) pour les huitièmes de finale avec un but victorieux dans les dernières minutes du match.
Le tirage au sort aura lieu le 3 novembre prochain à 12h30, avec notamment l'entrée en lice des clubs européens (PSG, l'OL, l'OM, Monaco, Bordeaux et Saint-Etienne).
Reims coince
28/10 22:30
Auteur d'un bon début de saison (3 victoires lors des 4 premières journées de L1), le Stade de Reims est en nette baisse de régime. Prochain adversaire des Verts (ce samedi à 17h00 dans le Chaudron), le club champenois a concédé ce soir à Dijon sa quatrième défaite consécutive. Olivier Guégan a profité de ce 16e de finale de la Coupe de la Ligue pour faire tourner son équipe et mettre sur le banc plusieurs joueurs habituellement titulaires en championnat : le gardien Johny Placide, le latéral Franck Signorino, le milieu de terrain Frédéric Bulot et les attaquants Nicolas de Préville et Grejohn Kyei.
Alex fort et vert !
28/10 21:36
Comme l'atteste ce sympathique reportage diffusé hier soir dans l'émission J+1 de Canal Plus Sport, Alex a suivi depuis le Brésil le choc qui a opposé avant-hier ses deux anciens clubs français avec une casquette des Verts offerte par Galette !
Galtier, fils de...
28/10 20:13
Dans un entretien paru aujourd'hui sur le site Foot33, le potonaute Galette89 explique que son statut de "fils de" lui vaut parfois des insultes. Extraits.
"Etre "le fils de", cela ne m’a pas servi. Desservi, je ne sais pas, j’ai des doutes. En tout cas, je remercie mon père sincèrement de ne jamais m’avoir aidé en me pistonnant. Mais par contre, je ne sais pas si des personnes avec qui il était en conflit ne m’ont pas mis des bâtons dans les roues. En portant un nom connu dans le football, je n'ai pas ressenti qu’on attendait plus de moi que d’un autre joueur. Je ne joue pas au même poste où jouait mon père, pas dans les mêmes clubs. Je n’étais pas médiatisé. Après, il est sûr qu’il y a des mauvais côtés. Quand pendant 90 minutes des imbéciles m’insultent sur le terrain sous prétexte que je suis le fils de, c’est agaçant. Cela arrive les trois quarts du temps que j’entende des choses comme cela lors d’un match. Et ce sont des choses qui me touchent. Je ne fais pas du football pour me faire insulter.
Plus jeune, je vivais bien le fait d’être le fils d’un footballeur professionnel car mon père est quelqu’un de bien. Il a aussi une bonne image. Ce n’est donc pas compliqué d’être le fils de Christophe Galtier. Là où c’est difficile, c’est que je suis un peu parano dans mes relations. J’avais et j’ai toujours peur qu’on me parle ou m’apprécie car ils aiment bien mon père. Je craignais qu’il y ait aussi un peu de jalousie. C’est pour cela que je suis souvent fermé et que je peux paraître hautain. Tous les médias qui sont susceptibles de critiquer mon père, je les évite. Je suis trop touché et je prends trop à cœur ce qui peut être dit. J’essaie de ne pas trop regarder les réseaux sociaux aussi. Les seules émissions que je regarde c’est Jour de Foot car il n’y a pas de critique et J+1 car ils me font rire. Pour le reste, je ne veux plus savoir ce qui est dit sur lui. J’accepte les critiques mais très souvent, ce sont des propos polémiques, qui sont blessants.
Mon père m'avais dit : "Tu travailles, tu te tais, tu fais pas ta tête de con, le coach n’a pas à se justifier, c’est à toi de travailler." Mon père avait raison. Cette phrase était sensée car il n’allait pas à l’encontre des choix de l’entraineur. Il ne m’a pas fait miroiter quelque chose. Cette phrase m’avait fait à l’époque beaucoup de mal, elle reste en moi. Il m’avait aussi dit "en travaillant, tu auras peut-être ta chance d’y arriver. Si tu ne travailles pas, tu n’y arriveras pas". C’est pour cette raison que je ne suis jamais allé pleurer lorsque les entraineurs faisaient le choix de ne pas me mettre dans le groupe. Il m’avait dit ça quand j’avais 18 ans. C’est une phrase bienveillante. J’aimerais que beaucoup de parents s’en inspirent plutôt que de conforter leurs enfants en leur disant que ce sont les plus forts. Je le dis souvent aux jeunes que j’entraine. Ils ont du mal à y croire. Cette phrase était juste parfaite.
Devenir adjoint de mon père ? Si jamais, il me le demande, nous en discuterions. Je veux être pris pour mes qualités et je ne veux l’être que si c’est légitime et non pas car je suis le fils de… Je ne vais pas faire l’hypocrite mais cela me plairait vraiment. Mais pour le moment, je préfère travailler de mon côté. Je suis un anxieux dans la vie alors je ne le ferai pas si je sens que je n’ai pas le niveau et la compétence. Cela me donne une voie pour travailler. Il serait en tout cas plaisant pour moi de travailler pour un club comme Saint-Etienne mais ce n’est pas dans l’air du temps."
Crémillieux dans les Bleus (4)
28/10 19:54
Deuxième match en équipe de France U16 et deuxième clean sheet pour Nathan Crémillieux ! Impérial contre le Pays de Galles le 24 septembre dernier, le prometteur gardien des U17 nationaux de l'ASSE a été intraitable hier à Vitry-sur-Seine contre les Pays-Bas lors de l'entrée en lice des petits Bleus au Tournoi du Val-de-Marne.
Auteur d'une bonne prestation, le natif de Guilherand-Granges a effectué un arrêt important en première mi-temps avant de montrer ses qualités dans les sorties aériennes, la gestion de la profondeur, les prises de balle et le jeu au pied. Vainqueurs 1-0, les Français affronteront le Japon ce jeudi à 16h00 au Plessis-Trévise.
Un nouveau sponsor sur le short
28/10 14:50
Vous l'avez peut-être remarqué dimanche soir au Parc des Princes, les joueurs de l'ASSE avaient un nouveau sponsor sur l'avant gauche du short. Il s'agit d'Investing Area, créée en 2009, qui accompagne les traders dans leurs opérations et conseille de nombreux cabinets d’affaires dans le monde. La société sera également présente sur les panneaux LED (autour du terrain) dès samedi face à Reims. Elle s'est engagée pour deux saisons comme partenaire officiel du club.
Dans un communiqué, Tamar Schoppik, directrice générale de Capital Media, agence marketing d’Investing Area, a commenté ce nouveau partenariat : « Nous avons choisi l’AS St-Etienne pour notre premier investissement dans le sport. C’est un club historique du football français mais aussi un club ambitieux. Partager la ferveur des supporters dans cette nouvelle expérience de marque est unique ».
Mouss a les adducteurs qui sifflent
28/10 07:11
Dans le journal sénégalais Le Quotidien, Moustapha Bayal Sall est revenu hier sur sa blessure aux adducteurs avant d'évoquer son avenir en club et en sélection. Extraits.
"Nous n’avons pas démérité contre Paris. Nous avons réussi à avoir des occasions. On avait cette envie de faire un bon résultat au Parc. Mais bon, ce n’est pas facile de venir prendre des points chez eux. Je suis sorti par précaution pour une douleur aux adducteurs. Au cours d’une action de jeu où je devais couvrir sur le côté, j’ai ressenti une douleur. Au début, j’ai senti qu’au niveau des adducteurs, c’était un peu tendu. Mais j’ai pensé que ça allait passer, car il faisait un peu froid. J’ai fait des accélérations et sur la dernière, j’ai senti que ça n’allait pas. Je n’ai pas voulu prendre de risques. Alors, j’ai demandé à sortir.
C’est un peu inquiétant, parce que je n’arrivais pas à lever ma jambe et courir plus vite. Il fallait sortir pour ne pas pénaliser mes coéquipiers. Je ne voulais pas prendre trop de risques et j’ai demandé un changement. Je ne voulais pas que ce qui s’est passé la saison dernière se répète. Je ne voulais pas aggraver les choses et avoir une blessure qui m’empêcherait de jouer le reste de la saison. La saison dernière, j’avais forcé à tel point que ça m’a grillé une partie de ma saison.
J’avais des douleurs au niveau des adducteurs avant le match contre Paris. En milieu de semaine, c’était plus compliqué. J’ai revu le médecin, car j’avais toujours mal. J’ai fait un examen radio, après je me suis rendu compte que ce n’était pas une blessure grave. J’ai pensé que j’avais un claquage. Je viens de voir le médecin dans les vestiaires, il m’a dit qu’on va suivre l’évolution. Pour l’instant, ça va. Je n’ai plus de douleurs. On verra comment ça va évoluer dans les prochains jours.
Jusque-là, je suis satisfait de ma saison, même si tout n’a pas été parfait. Je me sens bien à Saint-Etienne. Je suis heureux ici. Je me sens comme chez moi. C’est un club fantastique. Et je n’ai pas l’intention de quitter le club même s’il ne me reste qu’un an de contrat. Je compte aller au bout de mon contrat. Après, je vais réfléchir à mon avenir. On ne sait jamais ce qui va se passer, mais pour le moment je suis un joueur de l’AS Saint-Etienne.
L’état d’esprit est excellent. Je suis très content pour l’équipe et pour tous les supporters. C’est extraordinaire de côtoyer des joueurs qui se donnent à fond. Je m’entends très bien avec le staff et les dirigeants du club. A Saint-Etienne, j’ai réussi à prouver que je pouvais aller loin, au bout de l’effort. Mon avantage est que je me suis bien entendu avec beaucoup de gens ici. Je veux tout donner cette saison à mon club de cœur. J’ai encore envie de bien jouer et de me battre chaque match. Nous allons essayer de faire mieux que la saison passée.
Rejoindre l’Equipe nationale est toujours un honneur pour moi. Si le coach Aliou Cissé a besoin de moi, je serai là. Je n’ai aucun contact avec lui Mais dès qu’il fera appel à moi, je répondrai présent. Je suis un footballeur donc j’ai envie de jouer encore pour mon pays. J’aime mon pays. Mais l’Equipe nationale n’est évidemment pas une fixation. Pour l’instant, je continue à travailler. Je me consacre à mes objectifs en club. La sélection viendra un jour peut-être. Je reste disponible. Le Sénégal peut toujours compter sur moi."
Jérémy s'est remis
28/10 06:45
Un mois jour pour jour après sa blessure à la cuisse contractée lors de la déroute face à Nice, Jérémy Clément a repris hier l'entraînement collectif selon la dernière édition du Progrès. Le milieu défensif devrait donc faire son retour dans le groupe stéphanois à l'occasion de la réception du Stade de Reims, ce samedi à 17h00.
Faouzi talonne Rudi
27/10 22:17
La Roma de Rudi Garcia a pris la tête de la Série A avant-hier grâce à sa victoire 2-1 sur le terrain du précédent leader (Fiorentina). Vainqueur 1-0 sur le terrain du Chievo Vérone grâce à la passe décisive de Faouzi Ghoulam pour Gonzalo Higuain, le Napoli a profité de cette 9e journée pour se hisser à la 2e place du classement.
Robby et les "cadets"
27/10 21:55
Dans sa dernière chronique, Robert Herbin revient sur la déroute stéphanoise au Parc face au PSG et compare nos Verts à de gentils "cadets"... Extrait :
"Après le premier but, j’ai eu l’impression qu’ensuite, il y a eu une forme de tétanisation, le début d’une soumission à l’adversaire, une acceptation de sa supériorité. On était dans l’affolement, un peu perdu. On a été déboussolé dès le début et après, ce fut un match à sens unique. J’ai vu une équipe stéphanoise qui n’est jamais arrivée à se décomplexer et à poser des problèmes au PSG. Parfois, j’avais l’impression de voir des cadets contre des seniors."
Patrice tout puissant ! (3)
27/10 21:44
France Football a publié aujourd'hui une interview de l'ancien capitaine stéphanois Patrice Carteron, entraîneur du Tout Puissant Mazembe depuis mai 2013, qui affrontera l'USM Alger les 31 octobre et 8 novembre prochains en finale de Ligue des Champions d'Afrique. Extraits.
"Hormis les grands clubs sud-africains, égyptiens et certains au Maghreb, il en existe peu aussi bien structurés en Afrique. On dispose de deux cliniques, une au stade et l'autre en ville, près de notre salle de sport. Pour nos déplacements, on voyage dans un avion privé du club doté de 160 places. On est des privilégiés ! Le président Moïse Katumbi est un passionné, présent au quotidien, qui assiste aux entraînements. On est très complices. Il est intelligent, charismatique, et n'hésite pas à jouer au bon flic ou au mauvais flic parfois. Et il est très proche des joueurs.
Ici, quand l'équipe ne gagne pas un titre, la saison est râpée ! Quand j'ai signé, l'équipe était en fin de cycle. Il a fallu gérer les départs de certains joueurs et rebâtir. Au TMP on n'a pas le temps, la pression est énorme et l'engouement considérable. C'est comparable à ce qu'on vit dans un grand club en Europe. Du coup, je suis assez fier d'entraîner dans un tel contexte. C'est ma troisième saison, et c'est en soi un petit exploit ! Depuis mon arrivée, nous avons un parcours quasiment sans faute dans notre nouveau stade de Kamalondo : 21 victoires et 1 nul !
Ce qu'on vit dans le stade du Tout Puissant, je ne l'ai ressenti qu'à Anfield, à Liverpool. Il y a une intensité émotionnelle, presque spirituelle, qui donne un supplément d'âme aux joueurs. Dans mon équipe se côtoient des Congolais bien sûr mais aussi des Zambiens, des Maliens, des Ivoiriens, des Ghanéens et des Tanzaniens. J'aime cette diversité. Même si l'USM Alger réalise un parcours remarquable, la Ligue des Champions est l'objectif majeur de notre saison."
Coupet étonné par les résignés
27/10 07:43
Dans la Pravda du jour, Grégory Coupet revient à son tour sur la nouvelle déculottée des Verts à Paris.
"Contre le PSG, j'ai l'impression que les joueurs des autres équipes sont résignés sur le terrain. Par exemple dimanche, pour PSG-Sainté, on essaye d'en faire une affiche, mais... Dès la mi-temps, dans les commentaires, on sent bien que les mecs veulent éviter de prendre une valise. J'ai l'impression qu'aujourd'hui les dirigeants de clubs de L1, le week-end où ils jouent contre le PSG, ne prévoient pas de prendre trois points. Ni même un point, d'ailleurs. C'est une forme de découragement. On a l'impression que toutes les équipes qui affrontent le PSG se disent : "Bon, on va faire ce qu'on peut." Tout le monde s'est fait à cette idée. C'est étonnant."
Papy parle de Paris
27/10 07:02
Fabien Lemoine revient sur la lourde défaite des Verts au Parc dans la dernière édition du Progrès. Extraits.
"Quand ils mettent autant d’intensité et une grosse détermination, comme ils l’ont eu sur la première période, il y a un gros écart entre eux et nous. Ça, c’est une évidence. En deuxième période, on a peut-être un peu plus osé mais eux aussi, inconsciemment, ont levé le pied. Il y a un très gros écart entre les joueurs du Paris Saint-Germain et nous. D’entrée, ils ont pris le ballon et on n’a jamais vraiment réussi à être sur eux, dans les duels. Ils se déplacent hyper bien. Ils ont une grosse intelligence de jeu. Ils se sont mis dans des zones où nous n’étions pas. Ils trouvent toujours la passe juste, les décalages.
Notre prestation n’est pas forcément liée à la fatigue. On a vu en seconde période que nous avons eu un peu plus le ballon. On s’est créé des occasions, on a tiré au but. Après, on s’est fait la réflexion au vestiaire à l’issue du match: dès que vous avez une situation offensive, si vous perdez le ballon à 25 mètres de leur but, c’est contre-attaque direct. Ça va à 2 000 à l’heure et c’est occase pour eux ! En plus, avec leur possession de balle, on n’a fait que courir. On était programmé pour cela. Mais c’est difficile. Dès qu’il y avait un placement approximatif de notre part, un joueur parisien était dans cette zone-là.
Lorsque le score était 2 à 0, on s’est dit qu’il fallait jouer notre va-tout, les presser. Mais même quand on les presse, ils ne paniquent pas, relancent. Ils font preuve d’une très grande maîtrise, jouent vraiment un très beau football. Je trouve qu’ils sont encore plus rodés que la saison passée. S’ils jouent à leur niveau, ils peuvent être champions dès le mois de mars. Le PSG peut devenir un genre de Bayern de Munich qui gagne chaque week-end en Allemagne. S’ils jouent le jeu, sont déterminés et concentrés comme ils l’ont été ce soir, ils peuvent finir la saison invaincus."
Boghossian a failli être vert
27/10 06:43
Dans France Football à paraître demain, le champion du monde 1998 Alain Boghossian explique qu'il a failli succéder à Laurent Roussey sur le banc stéphanois il y a huit ans.
"J'ai été major de ma promotion lors de l'obtention en 2006 du DEPF en devançant dix-huit stagiaires dont Laurent Blanc, Patrice Garande et Thierry Laurey. Etre major est un plus dans le CV, pas une garantie, la preuve ! Il faudrait que je me vende un peu plus. Je ne tape pas aux portes. Et comme sur la place médiatique je n'ai pas d'agent qui travaille pour moi... J'ai déjà eu des contacts avec Sochaux, Saint-Etienne, Marseille ou Créteil il y a peu.
La proposition de Saint-Etienne, c'était du sérieux. En 2007, le club avait connu un mauvais début de saison. Les Verts étaient quatorzièmes ou quinzièmes après avoir concédé sept défaites en douze matches. J'ai été convoqué en milieu de semaine. On m'a assuré que je serai le coach le samedi soir en cas de défaite. Saint-Etienne a gagné et n'a plus arrêté, terminant à la cinquième place ! J'ai évolué et je ne veux pas reprendre de club en cours de saison."
Perrin le parrain
26/10 22:56
Selon le site Actufoot42, l'ES Veauche organisera un grand tournoi international U11 parrainé par Loïc Perrin les 10 et 11 juin prochains dans le cadre de l'Euro 2016.
Alonzo annonce une boucherie (Sanzot ?)
26/10 22:17
Ancien gardien de l'ASSE (de 1997 à 2001) puis du PSG (de 2001 à 2008), Jérôme Alonzo revient pour France Football sur le match qui a opposé ses deux clubs de coeur hier soir au Parc. Extraits.
"Paris a fait un très bon match contre une équipe fatiguée trop rapidement. On pourra dire que Paris a joué son meilleur match de sa saison quand il affrontera une équipe qui a également réalisé un bon match. Peut-être que Saint-Étienne ne pouvait pas faire plus, tout simplement. Je me disais que Saint-Étienne était quand même une équipe costaud, mais ils n’ont pas trouvé la solution. Il y a eu quelques sursauts mais comme le football est devenu un sport de possession, quand tu as la balle 30 % du temps, quelle que soit l’équipe en face, tu ne peux pas lutter, sauf si tu as la meilleure équipe de contre du monde. Il n’y a qu’à regarder : 46e minute, occasion, 48e but, 49e nouvelle occasion : s’il y a 4-0 à la 50e, c’est pareil.
Cartonnés mais sans carton !
26/10 21:43
Si le QSG a une nouvelle fois cartonné l'ASSE hier soir au Parc, les Verts n'ont pas pris la moindre biscotte à Paris. Aucun joueur stéphanois ne sera donc suspendu pour le derby du 8 novembre prochain à Gerland, à moins que l'un d'entre eux ne voie rouge contre Reims. Merci au potonaute ozzy pour la mise à jour de son incontournable tableau des cartons !
.... le tableau complet des suspensions (depuis le début de saison) .... ici
quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure
Aubameyang est bien le meilleur
26/10 21:28
Meilleur buteur en Europe depuis le début de saison grâce à ses deux triplés de la semaine dernière, Aubame est encensé par son directeur sportif et son entraîneur dans la dernière édition de la Pravda.
Michael Zorc : "Auba a pris une dimension exceptionnelle. Il a une confiance incroyable en ses qualités et, actuellement, rien ne peut le perturber. Il a accompli des progrès fulgurants ces derniers mois."
Thomas Tuchel : "La principale qualité de Pierre-Emerick, c'est qu'il parvient à se concentrer sur ce qui est le plus important, à savoir le but adverse, qu'il ne perd jamais de vue. Et puis il est tout sauf égoïste, il a constamment le sens du collectif. La seule journée où il n'a pas marqué cette saison en Bundesliga, il y a huit jours, il a réalisé deux passes décisives. C'est un joueur complet."
Sous contrat avec le Borussia jusqu'en 2020 mais courtisé par tous les cadors européens, l'ancien attaquant stéphanois se sent bien à Dortmund. "J'ai certes dit que l'Espagne était un Championnat dans lequel j'ai toujours rêvé de jouer mais le Borussia est devenu ma deuxième patrie. J'adore ce club, ses supporters et cette ville. Je me vois encore rester ici quelque temps."
En 2015, au classement des meilleurs buteurs des grands championnats européens, en club, toutes compétitions confondues, PEA (34 pions) n'est devancé que par le duo Ronaldo-Messi (41) mais domine Neymar (33) et Lewandowski (32), excusez du peu !
Kachloul ne se cache plus
26/10 20:00
Parti se cacher chez la perfide Albion après son inoubliable passage à Sainté (0 but en 16 matches de D2 lors de l'éprouvante saison 1997-1998), Hassan Kachloul (42 ans) a refait surface ce week-end dans sa ville natale Agadir à l'occasion du jubilé de l'ancien Nancéien Mustapha Hadji. L'ancien Crocodile devenu Lion de l'Atlas a profité de cet évènement pour se confier brièvement à la radio marocaine Mars.
"Moi j'ai fini ma carrière en Angleterre, j'ai joué à Southampton et Aston Villa. Aujourd'hui j'habite en Angleterre et je travaille en tant qu'agent de joueurs en Europe, sur la France et en Angleterre. J'ai passé des diplômes d'entraîneur, qui me permettent d'entraîner jusqu'au niveau National en France. Pour l'instant j'ai opté pour la carrière d'agent, mais si un jour je ressens le besoin de revenir sur le terrain, je saisirai cette opportunité. Quand on est footballeur et qu'on arrête, on a toujours la nostalgie du passé. Quand je revois les anciens, ça me rappelle la période où la sélection du Maroc dominait le continent africain."
2016 < 2015
26/10 11:33
Ce qu'on peut retenir de ce début de saison, c'est que l'ASSE a tendance à réaliser les mêmes performances contre les mêmes adversaires. C'est, en effet, un adage qui se vérifie aisément à la seule vue du tableau "Club par Club". Après les 11 premières journées, les seuls matches divergents par rapport à la saison dernière sont le déplacement à Toulouse (1 seul but de différence), mais surtout la lourde défaite à domicile face à Nice, alors que le cru 2014/2015 avait vu les Stéphanois s'imposer sur un score fleuve. Ces deux matches en moins, les parcours sont similaires : victoires contre Bastia, Nantes et le deuxième promu à GG, victoires à Lorient, Montpellier et le premier promu en déplacement, un résultat nul à domicile contre Bordeaux et deux défaites à l'extérieur en Normandie et au Parc.
La routine habituelle, quoi
26/10 10:34
19 points en 11 journées : c'est un bon démarrage, mais simplement comparable à ce que fait Sainté habituellement. L'étiage normal a en effet toujours, depuis 2004, été compris entre 16 et 20 points : seules exceptions, la saison de la remontée (04/05) et les deux années de lutte pour le maintien (08/09 et 09/10).
L'ASF a souffert
26/10 07:32
Le choc entre les deux seuls clubs amateurs ligériens encore en lice en Coupe de France a tourné à l'avantage de l'ASF Andrézieux-Bouthéon, qui a eu besoin de la prolongation pour éliminer (3-1) la vaillante équipe de Rive-de-Gier hier lors du 6e tour. Alors qu'Adrien Valente a ouvert le score de la tête, son coéquipier Maxence Chapuis a été expulsé à la 87e minute.