Victime samedi dernier d'un méchant tacle du milieu de terrain irlandais des Toffes James McCarthy, Dimitri Payet sera indisponible trois mois. Un vrai coup dur pour le mythique buteur du 100e derby de l'histoire, auteur de 5 pions et 3 passes décisives avec West Ham cette saison en Premier League.

Dans France Football à paraître demain, Christophe Galtier prend la défense de Stéphane Ruffier, parfois pointé du doigt par le milieu du foot pour son caractère ombrageux.

"Stéphane fait partie de ces garçons qui sont d'une telle exigence qu'il ne se pardonne rien et n'excuse pas grand chose des erreurs de ses partenaures sur le moment. Il est tellement déterminé et ambitieux au quotidien qu'il n'accepte pas le relâchement. C'est l'un de ses traits de caractère. Il peut se renfermer en public au sens propre du terme. Quand je dis "public", ça peut être les vestiaires, les gens, le staff technique, mais c'est quelqu'un de très ouvert dans l'entretien, le face-à-face, le recadrage. Il est très respectueux, très à l'écoute. Tout cela masque une certaine timidité.

Je ne pense pas que ce soit son caractère qu'il soit numéro 3 au aux yeux de Didier Deschamps. Lui pense que les deux autres sont meilleurs, qu'un Mandanda et un Lloris ont plus de vécu européen. Stéphane est ambitieux, il a le droit de penser qu'il est aussi fort que Steve et Hugo, et ce n'est pas de la prétention. Mais être numéro 3 demande un investissement total, une débauche d'énergie importante alors qu'il dispute plus de cinquante matches par saison avec nous. Il peut être fatigué. Le rôle de numéro 3 est aussi celui 'un animateur, d'un fédérateur. Il n'est pas dans ce rôle-là."

Après avoir cassé Robert Beric, le vilain Jordan Ferri tacle Christophe Galtier dans la dernière édition du Parisien.

"Mon tacle est appuyé mais comme toutes les fautes qu’il y a eu dans le match. Je ne pense pas que ce soit un attentat comme j’ai pu le lire. Certes, le tacle engendre une blessure, mais si je suis convoqué par la commission de discipline, beaucoup d’autres devraient l’être chaque semaine. Ce n’est pas moi qui ai commencé à chambrer. Je n’avais aucune raison de le faire vu la manière dont le match se déroulait. J’ai reçu des insultes tout le long du match. Je n’ai pas répondu par la parole, je leur ai fait signe de se taire. Certes, je n’aurais peut-être pas dû. Vu le résultat, je m’attendais à une échauffourée et ’ai essayé de garder mon calme.

Ils nous disent qu’on manque d’humilité, mais, l’année dernière, ils n’en avaient pas fait preuve de beaucoup. Les insultes sont venues du coach adverse et du banc de touche stéphanois. On peut l’entendre à la télé. Certaines insultes ont été prononcées par Christophe Galtier. D’autres personnes du banc ont insulté à de multiples reprises des membres de ma famille. J’ai juste répondu à ce moment-là, parce que je trouve ça inacceptable. Je ne demande aucune sanction, ça fait partie des derbys. A Lyon, on n’est pas des enfants de chœur non plus, donc il n’y a pas de problème. Je demande juste que cela ne prenne pas des proportions incroyables"

Contacté par Le Parisien, Galette dément fermement ces propos : "Je n’ai pas insulté Jordan. Jamais. Ni pendant le match, ni après, ni en conférence de presse ! J’ai tout fait au coup de sifflet final pour éviter des incidents."

En sortant de Gerland dimanche soir, Georges Bereta a été violemment pris à partie par une horde de vilains supporters, qui ont fracassé sa C3. Jojo de Montreynaud revient sur cet incident dans la dernière édition de la Pravda. Extraits.

"Je me trouvais avec Philippe Gastal, le conservateur du Musée des Verts, et une bénévole du club, qui a travaillé à la préfecture de la Loire pendant trente ans. On s'est dépêché de quitter le stade pour éviter la foule. Mais en partant au volant d'une voiture du club, j'ai tourné à droite au lieu de filer tout droit, et je me suis retrouvé dans les embouteillages. Des gens, qui sortaient de la tribune, ont vu que j'étais immatriculé 42 et qu'il y avait un petit logo de l'ASSE sur le pare-brise arrière. Ils l'ont arraché pour coller celui de l'OL et ils se sont mis à mettre des coups de pied dans la voiture.

J'ai ouvert ma fenêtre et leur ai dit : "Je suis Georges Bereta, j'ai disputé 16 derbys et je n'ai jamais eu aucun problème. Vous allez trop loin !" Des gars ont alors dit : "Laissez-le passer." Mais quand un groupe s'arrêtait de cogner contre la voiture, un autre arrivait de plus loin et recommençait. C'étaient des jeunes bien habillés, pas maquillés. Pour s'éclater, ils cassent. Ces incidents ont duré une vingtaine de minutes, le temps qu'on appelle les CRS et qu'ils arrivent. Croyez-moi, c'est court et long en même temps. Ce n'était pas une rigolade, j'ai cru que j'étais cuit. Entretemps, ils ont cassé la vitre arrière et fêlé celle de devant.

D'autres gars, plus virulents, ont ouvert la porte passager de Gastal. Heureusement qu'on a perdu ce derby. Si on avait gagné, ils auraient mis la voiture sur le toit. Au lieu de cela, elle est toute cabossée. Je compte porter plainte. On a loupé quelque chose dans le football. Avant, on traversait le stade après être allés s'échauffer sur l'annexe. J'ai gagné 12 de mes 16 derbys. Jamais je n'ai été bousculé, et encore moins agressé. Après, on allait boire un coup avec Fleury Di Nallo et Bernard Lacombe. Pourtant on jouait dur. Mais on se respectait. Des souvenirs de derby comme celui-là, je m'en passe."

Fustigeant le comportement des vilains, Loïc Perrin se projette déjà sur le derby retour dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Robert Beric a pris un vilain tacle qui n’a été sanctionné que d’un carton jaune. Ce que je regrette surtout, c’est leur attitude. Il y a eu un manque de respect de certains joueurs, pas tous. Il y en a qui pleuraient la saison dernière et qui là manquent de respect. Il faut être digne dans la victoire et certains ne l’ont pas été. Mais il va y avoir un match retour et on va mieux le préparer que ça. Le match retour, on en a déjà parlé dans le vestiaire, après le match. On l’a en travers de la gorge. On veut prendre notre revanche."

En match de clôture de la 14e journée de L2, l'ancien Vert Julien Cétout a marqué le premier but de la victoire (3-1) de Nancy contre Dijon. Grâce à son 5e pion de la saison, le latéral nancéien est le 5e meilleur buteur du championnat !

Rosenborg, qui accueillera les Verts le jeudi 26 novembre à 19h00 quatre jours après avoir joué la finale de la Coupe de Norvège à Oslo contre Sarpsborg, s'est imposé hier sur le terrain d'Aaalesund lors de la dernière journée du championnat norvégien. Sacrés dès le 18 octobre dernier, les hommes de Kare Hedley Ingebrigtsen ont marqué l'unique but de la rencontre sur un pénalty généreux transformé par le capitaine danois Mike Jensen.

Comme l'ASSE, la Lazio a perdu hier son derby. La Roma de Rudi Garcia a gagné 2-0 grâce à des pions de Dzeko et Gervinho. Confortant leur statut d'avant-dernière défense du championnat avec 20 pions encaissés en 12 journée, les Biancocelesti rétrogradent à la 9e place. Pour rappel, ils sont attendus à Geoffroy-Guichard le jeudi 10 décembre à 21h05.

Ecrasé par Sainté jeudi dernier, le FC Dnipro a renoué avec le succès en dominant le FC Zakarpattya Oujhorod 2-0 grâce à des réalisations de Matheus Nascimento et Yevhen Seleznyov. Comptant toujours 7 points de retard sur le Shakhtar et le Dynamo Kiev, il semble condamné à la 3e place dans son championnat. Pourvu qu'il en soit de même dans le groupe G de l'Europa League !

Victime d'un vilain tacle de Jordan Ferri hier soir dans la banlieue, Robert Beric souffre d'une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit selon Infosport+, qui précise que l'attaquant slovène sera donc indisponible 6 mois.

Sur OL TV, au micro d'Alain Roche sur l'appli L1 puis sur son compte twitter, Jean-Michel Aulas a multiplié les piques anti-stéphanoises depuis le derby d'hier soir. Morceaux choisis.

"Je regrette l’attitude de certains dirigeants stéphanois qui nous ont pris pour des jambons… Quand on veut être trop malin, on est pris à sa propre turpitude. C’est une bonne leçon…On a vu un match d’une rare intensité avec un excellent arbitrage, ce qui est toujours bien pour ce type de derby qui peut exploser à tout moment. Une réserve, le manque d'éthique de Roland Romeyer, des kops steph qui ont pris la préfecture et la LFP pour des benêts. Quant aux pleurnicheries d'entraîneurs Steph après match, aux menaces pas voilées d'Hamouma et Perrin pour le match retour...

C'est la bonne nouvelle de ce début de semaine :

Mamadou Sakho forfait, Loic Perrin a été appelé par Didier Deschamps pour les matchs contre l'Allemagne (vendredi 13 au Stade de France) et l'Angleterre (mardi 17 à Wembley).

L'occasion pour Dieu de retrouver son ancien compère Blaise Matuidi, seul ancien vert de cette sélection.

Romain Hamouma n'a pas apprécié l'attitude des vilains à la fin du derby d'hier soir et il l'a fait savoir à la Pravda. "Il y en a qui méritent des baffes. Je pense à Ferri mais pas que. Quand on gagne, il faut savoir rester humbles. Il y en a qui ont manqué d'humilité. On les attend au retour."

Dans la dernière édition du Progrès, Roland Romeyer dénonce le coup de force de la Ligue, qui a aidé les vilains à revendre les places réservées aux supporters stéphanois.

"La Ligue a fait preuve d’un manque de professionnalisme. À 10 h 40, ce dimanche, Frédéric Thiriez m’a appelé pour me demander de rendre les 600 places. À 11 h 30, il y a eu une réunion de la commission d’organisation du match et à 13 h 54, on recevait un mail nous informant de la décision du Comité stratégique des stades de son accord pour la commercialisation de ces places. Il est composé de 12 membres et deux seuls ont été consultés, alors que cela ne relève même pas de sa compétence. On ne va pas en rester là. C’est inadmissible. La Ligue s’est arrogée plus de pouvoirs que le Préfet. C’est sans précédent. Si l’affaire traîne depuis trois semaines, c’est parce que, jusqu’au bout, nous avons voulu convaincre nos supporters de faire le déplacement. Nous leur avons même offert les places pour les convaincre."

En match de clôture de la 13e journée de L1, les vilains ont remporté 3-0 le dernier derby de l'histoire à Gerland, Alexandre Lacazette ayant réalisé un triplé face à des Verts empruntés et inoffensifs. Cette triste rencontre a été marquée par les sorties sur blessure de Fabien Lemoine (dès la 31e minute) et Florentin Pogba (à la 54e minute), victimes de lésions musculaires. Suite à un attentat de Jordan Ferri, Robert Beric a dû laisser ses coéquipiers à 10 le dernier quart d'heure.

Christophe Galtier a déclaré en conférence de presse que l'attaquant slovène en aurait sans doute pour 6 mois d'indisponibilité... Galette a réclamé des sanctions exemplaires pour son agresseur, qui s'est permis de chambrer le banc stéphanois après son forfait, mais aussi pour Mapou Yanga-Mbiwa, qui a giflé Loïc Perrin au point de le faire saigner sans que Tony Chapron ne bronche... Pour rappel, l'ancien Montpelliérain avait pris 5 matches de suspension pour s'être essuyé le coude sur le visage de Romain Hamouma en septembre 2012.

Solide leader du championnat suisse, le FC Bâle a été battu dans son antre Saint-Jacques par son dauphin, le Grasshopper Zurich. Titulaire comme son coéquipier Alexandre Barthe, Yaric Ravet a profité d'un retourné raté de Kim Källström pour ouvrir le score lors de cette rencontre de la 15e journée. L'ancien attaquant stéphanois a déjà claqué 7 pions pour les Sauterelles depuis le début de saison.

Entraîneur du Tout Puissant Mazembe, l'ancien capitaine stéphanois Patrice Carteron a remporté ce soir la Ligue des Champions d'Afrique aux dépens de l'USM Alger. Vainqueurs 2-1 le week-end dernier au match aller en Algérie, ses protégés se sont imposés 2-0 ce soir lors de la finale retour au Congo. Les Corbeaux, qui égalent les Égyptiens de Zamalek au palmarès avec cinq titres continentaux, représenteront l'Afrique au Japon le mois prochain en Coupe du monde des clubs.

Pour ce match de reprise, les U17 Promotion Ligue de Mickaël Pontal, auréolés de 7 victoires en 7 matches, recevaient leur dauphin Annecy FC qui n'avait perdu qu'une seule rencontre contre Evian TG. Contre toute attente, les Hauts Savoyards sont venus logiquement s'imposer 2 à 0, cet après-midi, sur la pelouse de Michon.

Les choses n'ont pas traîné puique, dès la 10ème minute, Annecy ouvrait la marque à la suite d'une percussion dans l'axe et une série de contres favorables. Les Anneciens jouaient tous les coups à fond et faisaient, par leurs rapides attaquants souffrir l'arrière-garde verte. Les Stéphanois ne faisaient pas les bons choix et gâchaient plusieurs opportunités d'inquiéter leurs adversaires. La mi-temps était donc atteinte sur ce score de 1 à 0.

Le second acte allait être du même calibre : les Verts pêchaient sur le plan de la fraîcheur, n'étaient pas présents dans les duels, manquaient de jambes, de lucidité. Les Anneciens aggravaient le score sur une reprise de volée à la 60ème minute. Le match était plié et se terminait sur cette victoire largement méritée.

La composition : Green - Pires, Héritier (cap), Gotti-Garcia, Mezaber - Gabard, Moueffek (B.Grange 75ème), Mersel - S.Grange (I.Messaoud 60ème), Diomandé, Zazi.

Comme prévu, Stade 2 a diffusé ce soir un sympathique reporatge sur le derby remporté par les U17 nationaux le 10 octobre dernier. Aux pros d'imiter les jeunes ce soir à Gerland ! Allez les Verts ! Sus aux vilains !

Idéalement servi par son fidèle Castro, Aubame a marqué cet après-midi d'un plat du pied droit le troisième but de la victoire (3-2) de Dortmund contre Schalke 04. PEA a fêté son 22e pion de la saison (le 14e en Bundesliga) en enlevant son maillot pour montrer un T-Shirt de Batman, avec l'inscription "Do you remember ?". Pour rappel, c'est contre la même équipe qu'il avait mis le masque du héros de comic fantasy le 28 février dernier.

Les Verts ont largement dominé le Gazelec d'Ajaccio ce midi sur le score de cinq buts à zéro.

En retard le week-end dernier, les U19 ont cette fois-ci entamé la rencontre de la meilleure des façons. Sur un coup-franc rentrant d'Augustin Bangoura, une déviation de la tête de Benjamin Aulagnier a trouvé le petit filet corse (1-0, 5ème). C'est sur ce score de 1-0 que les équipes ont regagné les vestiaires, les Verts n'ayant pas su faire le break avant la pause.

Le début de deuxième période un peu poussif a permis aux Ajacciens d'espérer pendant une vingtaine de minutes. Mais profitant d'un écran de Cyril Martin-Pichon, Arnaud Nordin a finalement réussi à donner de l'air aux Stéphanois d'une frappe sous le ventre du gardien corse (2-0, 70ème). Ajaccio a alors cédé deux nouvelles fois coup sur coup à la suite d'un débordement côté gauche d'Augustin Bangoura dont le centre fut repris du pied par Benjamin Aulagnier (3-0, 72ème), puis d'une ouverture par-dessus la défense de Rayan Souici à destination d'Augustin Bangoura qui s'en alla gagner son duel avec le gardien ajaccien d'un plat du pied (4-0, 75ème). C'est finalement Baptiste Pesqué qui mit un point final au score d'une frappe du pied gauche à ras du poteau (5-0, 72ème).

La composition: Vermot - Pierre-Gabriel, Nadrani, Pétrot, Mendy - Martin-Pichon (Chambost, 75ème), Camara, Souici (Mahiddine, 80ème) - Nordin (Pesqué, 80ème), Aulagnier, Bangoura.

La réaction de Jean-Philippe Primard: "C'est un match durant lequel on a eu beaucoup le ballon. On a marqué rapidement mais il aurait fallu en mettre un deuxième avant la mi-temps. On a fait un match sérieux, avec de la rigueur."

La vidéo du doublé de Benjamin Aulagnier immortalisé par le potonaute thomas99, envoyé spécial à l'Etrat.

Vous avez pu suivre cette rencontre de la 9e journée de CFA2 en direct sur notre forum grâce au potonaute thomas99, envoyé spécial sous le soleil de l'Etrat : dans la douleur, l'équipe réserve a battu 2-1 Gueugnon, club partenaire de l'ASSE.

Après une première demi-heure maîtrisée mais manquant de rythme, les Verts ont progressivement pris l'ascendant malgré la sortie sur blessure du prometteur Erin Pinheiro. Sur un corner de Renaud Cohade, Jean-Christophe Bahebeck a ouvert le score de la tête à la 39e minute. Le joueur prêté par le QSG s'était auparavant illustré par une tête hors cadre et un tir des 25 mètres stoppé en deux temps par le portier visiteur.

Les Forgerons ont égalisé sur une contre-attaque moins à la 48e. Après que Jonathan Bamba a raté l'occasion de redonner l'avantage aux Verts, le seul non professionnel du onze de départ Cazim Suljic a sauvé les siens à la 64e. Suite à un débordement de Dylan Saint-Louis, le supersub Hugo Roussey a marqué le but victorieux de la tête à la 79e. Anthony Maisonnial a effectué une parade décisive dans le temps additionnel.

La compo : Maisonnial - Malcuit, Karamoko, Suljic, Nyemeck - Diomandé, Pinheiro (Mellot, 36'), Cohade (Dekoké, 87') - Bamba, Saint-Louis, Bahebeck (Roussey, 60')

La réaction de Bernard David : "On avait à coeur de gagner ce match, on avait une belle équipe sur le papier. Ce n'est pas toujours un gage de réussite mais les pros qui sont venus nous renforcer ont joué le jeu, c'était bien. On a eu du mal à mettre du rythme en première période mais on a logiquement ouvert le score avant la pause. On s'est fait surprendre en début de seconde période. Les Gueugnonnais jouaient très regroupés mais par contre ils allaient très vite devant. Il ne fallait pas de découvrir mais on s'est découvert. A l'usure, on a quand même réussi à marquer un joli deuxième but. Notre victoire a été assez longue à se dessiner mais elle est méritée. On vient de prendre dix points sur douze, du coup on revient à hauteur du 7e Saint-Priest, qu'on affrontera lors de la prochaine journée."

Thomas99 a immortalisé les deux buts stéphanois :

Cet après-midi, l'ASSE (10e) recevait Saint-Maur (11e) pour un match très important pour le maintien.

Après un début de match équilibré, chaque équipe a eu son temps fort. Les Stéphanoises, tout d'abord, avec notamment une barre transversale à la 24e, puis les joueuses de Saint-Maur en fin de première période. Les Amazones ont bien mal démarré la seconde mi-temps en encaissant coup sur coup deux pions (dont un pénalty) par la même joueuse.

Juste avant l'heure de jeu, un doublé de Rose Lavaud a remis les deux équipes à égalité. Julie Perruzzetto a eu la balle de match à la 66e minute mais l'ancienne Albigeoise a raté son pénalty. Malgré une grosse domination en fin de match, les Vertes ont dû concéder les deux points du nul. Ce mauvais résultat permet quand même aux Amazones, 9e, de doubler La Roche-sur-Yon et de sortir de la zone de relégation.

Sur le plateau de Téléfoot, Kurt Zouma a évoqué ce matin le derby, ses déboires avec les Blues et sa non sélection chez les Beus. Extraits.

"Le derby est un match à part. Lyon et Saint-Etienne, ce n'est pas très loin. Ce sont deux villes voisines et il y a toujours eu une grande rivalité entre ces deux clubs. Moi je suis né à Lyon mais j'ai joué à Saint-Etienne, j'ai été formé là-bas. J'ai toujours supporté Saint-Etienne. La semaine avant le match, il y a plein de pression. Une pression particulière. Quand tu es sur le terrain, tu veux vraiment tout arracher. Ce n'est pas un match comme un autre.

On a encore perdu hier mais il faut absolument garder José Mourinho. On commence mal le championnat, c'est bizarre car l'an dernier on a fini champions. Peut-être que dans la tête on s'est un peu relâché. Depuis quelques matches on joue mieux mais on est un peu malchanceux. Mais la confiance est toujours là. Je ne pense pas que José Mourinho soit lâché par une partie du vestiaire. Il est derrière nous, on est derrière lui, les supporters aussi. Moi je pense vraiment que c'est encore l'homme de la situation.

Didier Deschamps ne m'a pas sélectionné pour le match amical contre l'Allemagne de vendredi prochain mais je n'ai pas peur de rater l'Euro. Je suis confiant. Malheureusement je n'ai pas été appelé, le coach a fait ses choix. Maintenant je dois travailler encore plus pour figurer sur la prochaine liste. Le sélectionneur dit que je suis souvent utilisé comme latéral droit et qu'il préfèrerait me voir défenseur central. En club il y a eu des difficultés, des blessés, c'est pour ça que j'ai joué à droite. C'est pour dépanner. Le coach sait que mon poste, c'est dans l'axe. J'y suis revenu récemment et je pense que je vais y rester."

Dans un entretien accordé à Football365, Pascal Despeyroux explique pourquoi les Verts ont inversé le rapport de forces dans le derby.

"Marquer dans un derby, ça représente beaucoup vis-à-vis des supporters.Enormément. D’autant que dans mon cas, c’était lors de la dernière victoire des Verts à domicile avant que les coéquipiers de Gradel n’arrivent à briser le signe indien l’année dernière. Durant vingt ans, chaque année avant le derby, la presse locale, comme la presse nationale, y faisait référence et me sollicitait, ce qui montre l’importance de cet événement et la trace que peuvent laisser ceux qui marquent dans les derbys. Dans le cœur des supporters, qu’ils soient lyonnais ou stéphanois, les buts des derbys restent. Et ceux qui les ont marqués forcément restent aussi dans les mémoires.

Dans la dernière édition du mensuel Lyon Capitale, Grégory Coupet avoue qu'il se sent plus vilain que vert.

"Je suis resté onze ans et demi à Lyon, c’est marquant. J’ai toujours dit que j’aimais, enfin j’aime toujours, beaucoup Saint-Étienne, car c’est mon club formateur, mais quand Sainté a battu l’OL 3-0 l'an dernier, ça m’a touché qu’on prenne 3-0, j’ai mal vécu ce sale match. J’ai vraiment réalisé que j’avais un pourcentage plus élevé côté lyonnais."

Dans Aujourd'hui en France, Raymond Domenech pleure Gerland avant de replonger dans ses souvenirs de derbys. Extraits.

'C'est comme si je perdais quelque chose. Gerland ne sera plus Gerland et, pour notre génération, le detrby ne sera plus le derby. Ce sera un derby pour d'autres, dans un stade magnifique. Mais pour nous, le derby, c'était Gerland. Il manquera quelque chose, les arcades, ses tribunes... Pour moi, Gerland, c'est une vie entière. J'ai grandi avec se stade, il m'a accompagné toute mon enfance.On passait à travers les barreaux sans payer. Ensuite j'étais ramsseur de balles, puis je suis devenu joueur et entraîneur. Mon attachement à Gerland n'est pas lié aux Stéphanois. Qu'on joue à Singapour ou "J'ai froid" Guichard, il faut gagner.

Le premier derby qui me revient, c'était un dimanche après-midi, j'étais gamin. On avait joué le matin sur le terrain à côté, on avait mangé un sandwich et on était venu voir le derby. Lyon avait perdu 7-1. Au retour, il y avait eu 6-0 pour les Verts. Cela m'a donné une envie permanente de revanche ! Je préférais jouer les Verts à Saint-Etienne. C'est une ambiance, un truc particulier. J'aime ce stade Geoffroy-Guichard. Avec Patrick Baldassara, un jour, avant d'entrer sur le terrain, ils diffusaient leur chanson "Qui c'est les plus ?" et on s'est rendu compte qu'on chantait. On s'est dit : "Mais t'es con !"

La Pravda du jour publie une interview de Christophe Galtier. Extraits.

"Est-ce que le derby m'a permis de m'affirmer comme entraîneur ? Si je reste sur la réserve, l'équipe l'est automatiquement. Cela donne des soirées très désagréables car tu t'emmerdes, tu subis et, à la sortie, tu perds. Mais quand tu arrives à obtenir des résultats, cela te donne du crédit et l'image d'un meneur d'hommes. Vous dîtes que je suis le roi des coups tactiques lors des derbys ? Cela fait flambeur. Tout ce que j'ai fait était caché mais réfléchi.

Le 100e derby a été important, comme celui perdu il y  a deux ans dans le temps additionnel alors qu'on le méritait pas. J'ai gardé la photo montrant Rémi Garde aux anges et moi, comme si une dalle de béton venait de me tomber sur la tête. Ce derby a fait mal sur l'instant. mais il m'a donné beaucoup d'espoir. J'ai senti que l'on commençait à se décomplexer. C'est le premier qu'on a joué comme un vrai derby.

J'ai préparé deux derbys avec Lyon en tant qu'adjoint d'Alain Perrin. Le président Aulas sait donc comment je les prépare. Jamais avec haine et rancoeur mais toujours avec l'idée d'arrêter une série et d'en commencer une autre. Il y a une phrase qu'on m'a dite à mon arrivée à Lyon : "Faire en sorte de faire mieux que les prédécesseurs." C'était une phrase présidentielle.

Il faut combattre le sentiment de plafonner à Saint-Etienne. Sinon on s'écroule. Je suis parfois gagné par la frustration et le découragement mais c'est le lot de tous les entraîneurs de L1. Sauf Laurent Blanc au PSG. Régénérer l'effectif cet été, pour éviter ce sentiment, était une obligation, avec la part de risque que cela implique. Ai-je le sentiment de faire l'année de trop ? De ne pouvoir aller plus haut ? La sasion est vite repartie avec les tours préléiminaires de l'Europa League.

Concernant l'étranger, des choses ont été avancées en cours de saison. Newcastle, entre autres. Je n'ai pas vérifié si c'était vrai. Après, on a parlé de l'OM mais je n'ai jamais eu de contact. J'ai attendu de prolonger car je ne voulais pas redémarrer la saison avec le regret d'un projet qui aurait pu m'intéresser, comme celui d'Aston Villa. Ce club sait mon intérêt pour la Premier League. mais c'était une question de timing et de respect pour Saint-Etienne. Est-ce que je sors renforcé par cet intérêt ? Je ne pense pas à ça. Je suis tout le temps dans l'action.

Quand je dors, mon rêve est tout rouge. Couleur Italie ou Agleterre ? J'ai été marqué par la génération des Verts de 1976. C'est donc rouge Liverpool. J'y ai passé une semaine dans le cadre de mon diplôme d'entraîneur. Quand tu arrives, tu es l'entraîneur des Verts. D'autant plus que l'entraîneur était Kenny Dalglish. Liverpool a beaucoup de similitudes avec Saint-Etienne.

Ma reconnaissance internationale passe automatiquement par l'Europa League. Elle offre une visibilté européenne. Mais ce n'est pas pour cela que nous la jouons à fond. Ramener les Verts en Ligue des Champions, mon ambition secrète ? Va-t-on créer la surprise ? Pourquoi pas ? Derrière le PSG, quatre clubs se battront : Monaco, Lyon et deux autres larrons. J'espère qu'on en fera partie !

Dans la dernière édition du Progrès, Bad Gonalons évoque le derby de ce soir.

"Les nouveaux savent depuis qu’ils sont arrivés que ce match est important. Surtout celui-ci, qui sera le dernier à Gerland. Il y a beaucoup d’attente des supporteurs, qui nous font passer des messages depuis pas mal de temps, mais pour nous aussi, il faut clôturer cette page du derby de belle manière. Et ce qui compte le plus dans ce genre de match, c’est de le gagner.

Les joueurs adorent ce genre de match, alors on va essayer de kiffer car c’est excitant d’avoir à jouer ces derbies. Saint-Etienne est dans une bonne période, en championnat comme en Ligue Europa. Ça va être un match compliqué face à une équipe qui défend très bien et prend peu de buts. Mais dans ces matches, on met le classement de côté et ce qui compte, c’est de gagner."

Le journaliste de France 2 Fabien Lévêque nous rappelle que les Verts seront à l'honneur aujourd'hui dans Stade 2, qui fête ses 40 ans. Au programme un reportage sur le derby des U17 brillamment remporté par les Verts le 10 octobre dernier mais aussi les témoignages de Roland Romeyer et Bernard Lacombe.

Le 13 octobre dernier, l'entraîneur de Cardiff City avait déclaré qu'Idriss Saadi n'était pas encore prêt pour reprendre la compétition. C'est désormais chose faite ! L'ancien attaquant stéphanois a fait ses débuts en Championship (L2 anglaise) cet après-midi à l'occasion de la 16e journée. Auteur d'une bonne entrée en jeu alors que son équipe avait déjà fait le break, l'ex-Clermontois a failli marquer sur son premier ballon à la 78e minute. Devançant désormais leurs adversaires du jour, les Bluebirds remontent à la 7e place, à 3 points de la 6e (actuellement occupée par Birmingham City), qualificative pour les play-offs d'accession en Premier League.