Dans la Pravda du jour, le responsable de la communication de l'ASSE Philippe Lyonnet monte au créneau pour défendre Stéphane Ruffier, dont l'attitude envers le dernier tireur fait polémique.

"Dès son retour au vestiaire, Stéphane, qui était très énervé, a dit qu'il s'était fait traiter de grosse merde et d'espèce d'enculé. Il a estimé qu'il n'avait pas à se faire insulter et que s'il avait employé le mot guignol, c'était pour ne pas répondre à une insulte par une autre insulte. Nous préférerions que l'on retienne la haie d'honneur que nos joueurs ont faite à ceux de Raon à l'issue du match. Nous avons laissé la recette du match à Raon alors que le déplacement a coûté 30 000 euros au club."

Dans la dernière édition du Progrès, Roland Romeyer se réjouit de sa virée dans les Vosges.

"Samedi soir, quand on est arrivé à l’hôtel à Saint-Dié, il y avait une centaine de supporters pour nous accueillir. Les Vosgiens aiment les Verts. Raon-l'Etape, cela me rappelle de bons souvenirs quand je venais ici avec l’équipe réserve ou que j’étais président du club de Pont-Salomon. L’ambiance est conviviale, les gens sont contents. C’est la fête. On retrouve des valeurs. Il n’y a pas d’insultes, pas de doigts d’honneur. C’est une ambiance de kermesse comme on les aime."

"Quand on se qualifie comme cela en entrant dans la compétition, en général on va en finale" positive Roro dans la Pravda. Selon Vosges-Matin, le président du directoire de l'ASSE a promis d’inviter les joueurs de l’US Raon-l’Etape au Stade de France si les Verts jouent la finale de la Coupe de France en mai prochain.

Battu lors de sa première séance de tirs au but en vert (contre Bordeaux en 2012), Stéphane Ruffier a remporté les 6 suivantes. Le gardien stéphanois n'a encaissé que 22 des 35 tirs subis, soit un taux de réussite de 37%. Une stat impressionnante complètement occultée ce soir par de médiocres médias et autres addicts aux réseaux sociaux plus occupés à faire le buzz avec la réaction agacée mais en rien scandaleuse du portier des Verts sur le dernier tir raonnais...

Le récapitulatif des séances remportées par Stéphane Ruffier (cliquez sur chaque lien pour revoir ses arrêts !) :

26.09.2012, 16^e de finale de Coupe de la Ligue : Lorient 1 – ASSE 1 (tab 0-3)

27.11.2012, quart de finale de Coupe de la Ligue : ASSE 0 – QSG 0 (tab 5-3)

15.01.2013, demi-finale de Coupe de le Ligue : ASSE 0 – LOSC 0 (tab 7-6)

28.08.2014, barrage de l'Europa League : ASSE 1 – Karabukspor 0 (tab 4-3)

03.03.2015, quart de finale de Coupe de France : Boulogne 1 – ASSE 1 (tab 3-4)

03.01.2016, 32^e de finale de Coupe de France : Raon-l'Etape 1 – ASSE 1 (tab 3-4)

C'est la première mauvaise nouvelle de l'année 2016 : remplacé par Bayal Sall avant la prolongation à Raon, Loïc Perrin est blessé aux ischios-jambiers. Galette a déclaré ce soir en conférence de presse que son capitaine était d'ores et déjà forfait pour le déplacement à Nantes. Reste à savoir s'il sera rétabli pour le très attendu derby du 17 janvier... Pour rappel, Dieu est de loin le joueur de champ le plus utilisé par Galtier depuis le début de saison.

Rejoints au score peu avant l'heure de jeu après avoir ouvert le score à la 21e minute grâce à Neal Maupay suite à un excellent travail de Jonathan Bamba, les Verts ont eu besoin d'une incroyable séance de tirs au but pour éliminer la vaillante équipe de Raon-l'Etape (CFA2). Alors que Benjamin Corgnet et Neal Maupay ont tiré sur la barre, cette dernière a sauvé les Verts, puis Trésor Nyamwisi a raté la balle de match en tirant à côté d'un Stéphane Ruffier pris à contrepied. Fidèle à ses bonnes habitudes, ce dernier a ensuite réalisé un arrêt synonyme de qualification.

Retransmis par Eurosport2, le tirage au sort des 16es de finale de Coupe de France aura lieu ce lundi à 19h30 en préambule de la dernière rencontre des 32es de finale de l'épreuve devant opposer l'OGC Nice au Stade Rennais. Les Verts joueront leur 16e de finale le mercredi 20 janvier, trois jours après le derby.

Dans "La Légende des Verts par ceux qui l'ont écrite", ouvrage de Bernard Lions paru en novembre dernier aux éditions Hugo & Cie, Alain Bompard explique qu'il avait repris l'ASSE pour faire plaisir à son fiston, le patron actuel de la FNAC. Extraits.

"Accordez-moi un fait de gloire. Celui d'avoir, avec mes amis Julio Santos Domingo, Guy Lavaud et Thomas Schmider, sauvé ce club au moment où il se retrouvait dans une situation catastrophique. Si on ne le reprend pas le 12 décembre 1997, il part en faillite. Et bonjour le CFA ! Mais nous avons eu ce coup de coeur et de folie, cette envie de mettre les doigts dans la prise. Le coup est parti de mon fils Alexandre. Au départ, c'est vraiment lui qui me convainc. Quand il avait dix ans, à chaque fois qu'il revenait de l'école avec des notes exceptionnelles, je lui demandais : "Tu veux quoi en récompense ?" Il me répondait : "Aller à Geoffroy-Guichard !"

Un jour, je me retrouve assis au stade à côté du concurrent de Jean-Claude Darmon, l'argentier du football. Il me dit :

"Il y a un gros problème à Saint-Etienne. Le club est au bord de la faillite et il n'arrive pas à trouver un repreneur. Tu en connais un ?

- Oui, je te donne son numéro.

- Je l'appelle tout de suite."

Et il m'appelle.

"Tu te fous de moi ?

- Non. Alexandre a réussi l'ENA. Les Verts seront mon dernier grand combat. Et je vais le mener."

Je me suis mis en compétition et j'ai gagné. Ce n'était pas bien difficile, j'étais le seul candidat à la reprise. Deux mois après, mon comptable arrive dans mon bureau. "Président, il faut faire les fiches de paye aavnt ce soir et on n'a plus d'argent !" J'ai vendu ma maison familiale de Genève à moitié prix et mis l'argent au fur et à mesure. Avec mes associés, nous avons surtout apporté les garanties bancaires pour le passif, qui s'élevait alors à 43 millions de francs. Les 8 millions de francs de la vente de Zoumana Camara à l'Inter de Milan nous ont apporté une bouffée d'oxygène.

Saint-Etienne a représenté la meilleure période de ma vie. C'était unce communion folle, une passion partagée avec les supporters. J'ai vécu 6 années de folie furieuse. Ce fut usant et difficile. Mais ça a été, avec mes associés et mon fils, les plus belles années de ma vie. 6 ans à Saint-etienne, ça vaut 35 ans ailleurs. J'ai vécu dans 18 villes, mais mon coup de coeur, c'est Saint-Etienne. Ce n'est ni une ville, ni un club, ni des supporters comme les autres. Je l'aimais déjà car la mère de mon fils Alexandre est stéphanoise. Je suis revenu dans la région en 2014, à Veauche, pour le jubilé de l'équipe championne de D2 en 1999. J'ai eu droit à un tel accueil que j'avais les larmes aux yeux. Comme un gosse. J'aimais vraiment ces mecs. Ils me manquent. J'ai reçu des sollicitations après mon départ. Je les ai refusées, même l'invraisemblable. Je n'en reprendrai pas d'autres. Saint-Etienne, c'était mon bébé. Je sais. Je suis un vrai con."

Pour rappel, Alain Bompard avait replongé longuement dans ses vertes années à notre invitation en 2010. Un long entretien à (ré)écouter dans la potothèque.

Témoignages à l'appui, la Pravda nous explique que tout Raon-l'Etape est en fête aujourd'hui grâce à la venue des Verts. Le Stade Paul-Gasser va accueillir plus de 5 000 spectateurs contre environ 400 habituellement !

Sophie André, responsable de la boutique et des équipements : "C'est de la folie. Les journées sont longues. On n'arrête pas une minute. Le téléphone sonne tout le temps. On a la chance d'avoir un comité des fêtes qui assure et on peut aussi compter sur les bénévoles. Sans eux..."

Alain Violant, trésorier et coordinateur général : "Pour cette rencontre, on va passer de 45 à plus de 100 personnes qui viennent nous aider. Et encore, il en manque. On a multiplié le nombre de buvettes par 7. Un fournisseur doit nous apporter près de 2 000 sandwiches. J'espère qu'ils seront bien là... J'en ai fait des matches de Coupe, mais celui-là dépasse tout !"

Louis Salerno, responsable de la billetterie : "Je pense qu'on aurait pu avoir 8 000 spectateurs. Saint-Etienne a encore de nombreux fans et on est même désolés de ne pas pouvoir accueillir plus de leurs supporters !"

Jean-Pierre Rossi, président : "Tout est démultiplié. Les demandes de places, les déplacements de supporters, l'organisation qui est chamboulée en raison du nom de l'adversaire. Mais c'est motivant, cela va être une grande journée, une grande fête. En plus, on a eu des relations très cordiales avec eux. Ils sont contents de venir chez nous. C'est vrai que l'évènement prend un peu le pas sur le sportif pour nous les dirigeants. Mais si on peut leur faire une petite farce, on ne sera pas mécontents."

Selon Vosges-Matin, Dominique Rocheteau a promis aux dirigeants raonnais que l'ASSE devrait laisser sa part de recette au club vosgien.

Dans la dernière édition de Vosges-Matin, l'entraîneur raonnais Bruno Paterno invite son équipe à bétonner sans trop subir cet après-midi contre Sainté.

"On va devoir jouer avec le temps. Toute minute gagnée sera favorable. 0-0, c’est ça notre objectif. Il faudra être organisé, concentré, ce qui est toute la difficulté du foot amateur, car cela pompe beaucoup d’énergie. Il faut aussi éviter les fautes techniques qui précipiteraient notre chute. C’est là encore quelque chose de difficile car, en face, on aura droit à un pressing haut et de la roublardise. Il est obligatoire de faire des efforts dans le replacement et des contre-efforts. C’est le b.a.-ba. Mais cela entraîne un état de fatigue physique et moral.

Pour tout le club, affronter un club de Ligue 1 quand on évolue en CFA2, c’est quelque chose de particulier. C’est un vrai cadeau pour tout le public, les dirigeants, les bénévoles du club. C’est un événement qui fait que l’on doit faire au mieux. Notre terrain est de bonne facture mais il est vrai qu’il n’est pas aussi grand que celui de Saint-Etienne. Il n’a pas la largeur que pourrait escompter Saint-Etienne. On a l’avantage de bien connaître notre terrain mais des pros comme le sont les Stéphanois, ils trouveront des solutions.

Nous sommes des amateurs. Nous voulons faire plaisir mais en gardant à l’esprit l’idée de jouer notre chance à fond. Reculer et subir ne servirait à pas grand-chose. On va devoir jouer en bloc. Après, au vu du nombre de garçons dont je dispose, on ne va pas changer de système. On a nos habitudes en championnat avec un 4-4-2, avec ses failles et ses qualités. Par définition, on connaît le talent de notre adversaire. Son point fort, ce sont les coups de pied arrêtés, très importants comme l’engagement et la qualité technique que nous n’avons pas. Il va falloir être présents."

Galette envisage de renforcer le flanc gauche de son équipe, comme il l'a confirmé hier en conférence de presse.

"On réfléchit si on peut trouver un bon pied gauche. On a besoin de ballons précis dans la surface. Nous sommes en déficit de qualité de centres. On cite Franck Tabanou, mais il faut savoir qu’on a déjà trois joueurs à ce poste, explique Christophe Galtier. Benoît est arrêté, il a une lésion à la paroi abdominale. Polo a alterné le bon et le moins bon. Et puis il y a John, toujours opérationnel et disponible. À chaque fois qu’on fait appel à lui, il est présent et même omniprésent. Il n’en reste pas moins que je réfléchis sur ce qui peut se passer la saison prochaine. Il faut voir s’il y a une opportunité."

Quelques heures après Kévin Mayi, un autre attaquant corse passé par l'ASSE a permis à son équipe de se qualifier pour les 16es de finale de la Coupe de France. D'un coup de tête imparable, Brandao a marqué ce soir le premier but de la victoire (2-0) de Bastia à Sedan.

La trêve hivernale durant trois mois en Russie, Yohan Mollo s'entraîne actuellement avec le club de sa ville natale : le FC Martigues (CFA) entraîné par l'ancien attaquant stéphanois Franck Priou. Dans une vidéo mise en ligne ce soir par Maritima Info, on voit le milieu de terrain du Krylia Sovetov Samara (12 matches, 4 passes décisives, 0 but) enchaîner les tours de terrain avec son vieux haut de survêtement de l'ASSE ! Entre Noël et le jour de l'an, il avait profité d'une virée à Barcelone pour retrouver Aubame, comme l'attestent les comptes instagram des deux joueurs.

Hier, vous avez appris que les potonautes se sont connectés depuis 158 pays différents en 2015. Aujourd'hui, on vous dévoile le surprenant Top 50 des villes les plus accros à Poteaux Carrés l'an dernier !

1. Lyon
2. Paris
3. Saint-Etienne
4. Clermont-Ferrand
5. Grenoble
6. Saint-Chamond
7. Toulouse
8. Montpellier

9. Valence

10. Lille

11. Nantes
12. Rennes
13. Dijon
14. Bordeaux

15. Firminy
16. Roanne
17. Marseille

18. Villeurbanne
19. Annecy
20. Nancy
21. Le Puy
22. Montbrison
23. Besançon
24. Pau
25. Aix-en-Provence

26. Tours
27. Nice
28. Chambéry
29. Strasbourg
30. Caen
31. Andrézieux-Bouthéon
32. Amiens
33. Vienne
34. Rive-de-Gier
35. Sorbiers
36. Limoges
37. Reims
38. Montélimar
39. Romans-sur-Isère
40. Poitiers

41. Rouen
42. Vélizy-Villacoublay
43. Angers
44. Béziers
45. Toulon
46. Orléans
47. Nîmes
48. Genève
49. Avignon
50. Veauche

Contrairement aux informations du Progrès, qui prêtait même des pieds d'argile à notre colosse sénégalais, Moustapha Bayal Sall fait bien partie des 18 Verts retenus par Galette pour affronter Raon-l'Etape dans les Vosges ce dimanche à 14h15. On notera comme prévu le grand retour de Kévin Théophile-Catherine, quatre mois après sa fracture du 5e métatarse face à Bastia.

Le groupe : Ruffier, Moulin – Théophile-Catherine, Malcuit, Pierre-Gabriel, Perrin, Bayal, Polomat, Brison – Clément, Pajot, Corgnet, Cohade, Eysseric – Roux, Maupay, Bamba, Saint-Louis.

Titularisé par Thierry Laurey, Kevin Mayi a claqué cet après-midi à la 82ème le second pion du Gazélec Ajaccio contre le club réunionnais de Sainte-Marienne (DH), permettant à son club de s'imposer 2-0 et d'être ainsi le premier qualifié pour les 1/16èmes de finale de la Coupe de France.

Celui qui n'a à ce jour qu'un but à son compteur en L1 cette saison (contre Toulouse) célèbrera dans 12 jours ses 23 ans. Il aime manifestement la Coupe en janvier. On se souvient qu'il avait (Vincent) planté à Caen il y a 3 ans lors de la victoire 3-2 des Verts en 1/32èmes de finale de cette même Coupe de France.

Galette a confirmé à la mi-journée en conférence de presse que l'avant-centre international norvégien Alexander Soderlund est désormais stéphanois :

"Il a travaillé ce matin en marge du groupe. Nous travaillons avec le staff pour qu'il soit opérationnel à Nantes dimanche prochain. C'est un homme de surface. Il pourra, je l'espère, monopoliser les deux centraux adverses. Je lui ai dit qu’il n’était pas là juste parce que Robert Beric était absent. Je suis sûr qu’ils sont capables de jouer ensemble parce que ce sont des joueurs adroits devant le but."

Dans le même temps, le FC Bâle a annoncé aujourd'hui la signature d'un autre international scandinave prénommé Alexander : Fransson. Ayant remporté cette saison avec Norrköping le championnat de Suède et la Super Coupe (aux dépens de Göteborg), ce milieu de terrain offensif a claqué 6 pions en 31 matches. Comptant 4 sélections avec les Espoirs, il a été appelé pour la première fois avec la Suède A, qui effectue en ce début janvier un stage de préparation aux Emirats Arabes Unis dans l'optique de l'Euro 2016. Il rejoindra le prochain adversaire européen des Verts en stage de préparation dès le 13 janvier à Marbella.

Directeur sportif de Cruas, club partenaire de l'ASSE, l'ancien latéral des Verts et de Raon-l'Etape Simon Carmignani (33 ans) nous donne son avis à 24h00 du 32e de finale de Coupe de France qui opposera les deux clubs.

"Personnellement, je garde un souvenir très médiocre de mon passage à Raon-l'Etape en 2006-2007, dans le sens où mes énormes blessures ont commencé vraiment là-bas. J'ai eu une désinsertion totale de l'adducteur, une pubalgie… La totale, quoi ! Alors que l'année d'avant j'avais disputé une vingtaine de rencontres avec le Gazelec Ajaccio, je n'ai pas pu jouer le moindre match à Raon-l'Etape. J'ai juste fait des entraînements. J'étais très surpris de voir ce club à ce niveau-là, à l'époque il évoluait en National. Sincèrement, je me m'attendais pas à ce que soit si petit pour un club jouant à ce niveau. J'ai le souvenir de gens très gentils mais c'était extrêmement difficile pour les adversaires de gagner à Raon-l'Etape. C'était une sorte de petit village gaulois imprenable. Les mecs arrivaient à faire des résultats inespérés. Même si le club est depuis descendu en CFA2, je ne pense pas que la mentalité ait changé. Les mecs sont vraiment très combatifs là-bas.

Le stade Paul-Gasser, ce n'est pas le Chaudron mais ce n'est pas évident de s'y imposer. Raon-l'Etape est un club qui fait régulièrement des coups en Coupe. Ces dernières années, Bordeaux a eu toutes les peines du monde à les éliminer. Les Verts devront donc être vigilants. La magie de la Coupe de France fait qu'il y a chaque année des surprises. Méfiance ! Comme il y a moins de jeunes qui sortent dans les clubs pros, pas mal de jeunes issus des centres de formation viennent renforcer les clubs amateurs. Il arrive que des clubs pros se trompent sur des joueurs, certains percent sur le tard. A l'époque où j'étais à Raon, je me souviens que pas mal de joueurs venaient du centre de formation de Nancy. Des mecs qui soi-disant n'avaient pas le niveau mais avaient de réelles qualités. Raon-l'Etape n'est pas un club à prendre à la légère !

La première moitié de saison des Verts est en phase avec le projet du club. Sainté est bien placé en championnat et toujours en lice en Ligue Europa. Je trouve que cette année les Verts ont peu plus de difficultés que les saisons précédentes. Peut-être que la mayonnaise a un peu moins pris. C'est peut-être dû aussi au fait que Christophe Galtier a récemment fêté ses 6 ans d'entraîneur. Je ne dirais pas qu'il y a de la lassitude mais peut-être que ça devient un peu machinal. L'ASSE est à sa place, y'aura aucun souci pour finir dans les 8 premiers. Je pense que ça va être difficile d'accrocher le podium. Pour ça il faudrait trouver quelqu'un qui marque beaucoup plus de buts devant. J'espère que Soderlund y arrivera suite à la blessure de Beric. Sans vouloir dénigrer les attaquants, qui sont de qualité, ils ne sont pas aussi productifs que ce qu'attend le club. Il faut optimiser le secteur offensif. Un Nolan Roux voire un Jean-Christophe Bahebeck devrait déjà être entre 5 et 10 buts en L1 à mi-saison.

Un dernier mot pour finir, ça me tient à cœur. J'ai vu le match de Coupe de la Ligue contre Paris et j'ai beaucoup apprécié la prestation de la très jeune équipe alignée par Christophe Galtier. C'est une très bonne chose que les jeunes aient tenu la dragée haute au PSG. Je trouve que ces dernières saisons on manque peut-être de jeunes de qualité qui sortent dans le Forez. Mais là-bas c'est un club vachement identitaire, la formation doit être au cœur du projet. Un gamin qui a été formé au club comme j'ai pu l'être, lui donner la possibilité de jouer dans le Chaudron, ça décuple l'envie. Un gars formé là-bas, il connait les valeurs du club. Saint-Etienne devrait s'appuyer encore plus sur la formation. "

Co-recordman du nombre de victoires en Coupe de France (5) avec Marceau Somerlinck et Alain Roche, Dominique Bathenay s'exprime sur cette compétition dans la Pravda du jour. Extraits.

"La Coupe de France, c'est des émotions. C'est à quitte ou double. Tu perds ? C'est fini. C'est immédiat, donc plus intense. Gagner le championnat, ça se construit sur la durée. Pour moi, la plus belle, c'est ma première avec le PSG, en 1982. Avec Saint-Etienne, on gagnait, c'était beau, c'était bien. Mais 1982 marque le premier grand titre du PSG. Battre Sainté au Parc constituait un aboutissement après 4 ans de galère, au bout de la finale la plus longue de l'histoire. Dominique Rocheteau a égalisé à la 119e minute et le public a envahi le terrain. On est tous partis se réfugier dans le vestiaire, où nous avons dû attendre une demi-heure avant de pouvoir revenir pour la séance des tirs au but. Ensuite, le président Borelli se met à genoux et embrasse la pelouse. Il s'agissait aussi du dernier match de Michel Platini avec un club français. Il a mis deux buts mais il a perdu aux tirs au but et a été privé d'un tour d'honneur pour ses adieux.

Des joueurs espèrent vivre une finale et n'en disputent jamais. Moi j'en ai gagné cinq, comme Alain Roche. Comme ça, on nous ressort une fois par an du placard ! C'est bien, ça montre qu'on a marqué l'histoire d'une compétition dont le nom résume bien ce qu'elle représente : c'est la Coupe de la France, de tout le monde. Moi, j'ai bien mangé, sans ballon, à Marcel-Saupin. On avait perdu 3-0. Mais comme c'était une demi-finale aller-retour, les Nantais restaient très craintifs au retour à Saint-Etienne. On s'est qualifié au retour, 5-1 après prolongation. J'ai ensuite ouvert le score sur penalty en finale contre Reims. On a gagné 2-1. L'ASSE n'a plus remporté la Coupe depuis ce jour de 1977 !

Ce n'est pas l'argent des primes de qualification qui te pousse à gagner la Coupe de France. Mais la Coupe rassemble plus de 7 000 clubs. Elle permet aux clubs amateurs de se retrouver dans la lumière et elle peut aussi leur offrir le budget d'un an. Quand j'étais président de la commission de la Coupe de France, de 1996 à 2000, je m'en suis rendu compte : la Coupe, c'est la fête ! Mais le fonds de commerce des clubs pros, c'est le championnat. C'est la compétition qui génère le plus d'argent. Du coup, les entraîneurs font tourner pour les matches de Coupe. Mais quand tu la gagnes, là elle devient importante. La Coupe de France, c'est une formidable mise en lumière du monde amateur. Et ça fait du bien. En 2017, la Coupe de France fera une belle centenaire. Et pour longtemps."

La Pravda du jour publie le tableau des gains de la Coupe de France. A noter que les clubs de L1 éliminés dès leur entrée en lice se verront tout de même octroyer 20 000 euros.

32e de finale : 40 000 €

16e de finale : 60 000 €

8e de finale : 130 000 €

Quart de finale : 280 000 €

Demi-finale : 560 000 €

Finale : 380 000 €

Vainqueur : 930 000 €

Revanchard selon son ancien entraîneur Jean-Philippe Séchet, le milieu offensif raonnais Trésor Nyamwisi  rêve de faire chuter Sainté dans la dernière édition de Vosges-Matin. Extraits.

"Je sais désormais ce que c’est les gros matchs. J’ai déjà affronté Bordeaux à deux reprises. Sans oublier Istres ! Affronter des équipes professionnelles, c’est toujours particulier et excitant. Pouvoir se jauger face à de grands joueurs, c’est toujours une bonne expérience. On n’est pas passé loin de réussir l’exploit par deux fois contre Bordeaux. On aimerait bien parvenir à le faire une fois pour entrer dans l’histoire. Mais on sait que cela ne sera pas facile. Des joueurs pros s’entraînent plus que nous. Ils sont plusieurs crans au-dessus.

On sait que le stade sera plein. C’est forcément motivant même si la plupart des gens vont venir voir Saint-Etienne. On va devoir tenter de tenir le coup dans le premier quart d’heure et éviter de prendre un but trop rapidement. En tout cas, on va jouer comme on sait le faire. C’est le meilleur moyen de réussir un bon match. On possède des gars qui ont du métier. Lambay, Dufour et Rother ont déjà affronté des équipes pros. Ils vont nous guider. Il ne faut pas trop gamberger. On n’est pas favori donc on n’a rien à perdre !"

Selon la dernière édition du Progrès, Moustapha Bayal Sall a retrouvé le groupe stéphanois hier mais il ne sera pas du déplacement à Raon-l'Etape. Pour rappel, Romain Hamouma et Kevin Monnet-Paquet rateront également ce 32e de finale de Coupe de France. Les trois hommes pourront donc s'occuper d'accueillir au mieux Alexander Soderlund. Selon Vosges-Matin, l'avant-centre norvégien est comme prévu arrivé sur le sol français hier soir et sera à l'Etrat aujourd'hui.

En 2015, les potonautes se sont connectés depuis 158 pays différents. On sera toujours là. Partout, toujours... Merci à tous pour votre fidélité et meilleurs voeux pour 2016 !

Europe (45) : Albanie, Allemagne, Andorre, Autriche, Belgique, Biélorussie, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France (métropolitaine et outre-mer), Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Kosovo, Lettonie, Lichtenstein, Lituanie, Luxembourg, Macédoine, Malte, Moldavie, Monaco, Monténégro, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Russie, Saint-Marin, Serbie, Slovénie, Slovaquie, Suisse, Suède, Ukraine.

Asie (42) : Arabie Saoudite, Arménie, Azerbaïdjan, Bahreïn, Bangladesh, Birmanie, Brunei, Cambodge, Chine, Corée du Sud, Emirats Arabes Unis, Géorgie, Hong-Kong, Inde, Indonésie, Iran, Iraq, Israël, Japon, Jordanie, Kazakhstan, Kirghizistan, Koweït, Laos, Liban, Macao, Malaisie, Maldives, Népal, Oman, Ouzbékistan, Pakistan, Palestine, Philippines, Qatar, Singapour, Sri Lanka, Syrie, Taïwan, Thaïlande, Turquie, Vietnam.

Afrique (41) : Afrique du Sud, Algérie, Angola, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Cameroun, Cap-Vert, République Centrafricaine, Comores, République Démocratique du Congo, Congo-Brazzaville, Côte d'Ivoire, Djibouti, Egypte, Ethiopie, Gabon, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée Equatoriale, Kenya, Libye, Madagascar, Mali, Maroc, Maurice, Mauritanie, Mozambique, Namibie, Niger, Nigeria, Ouganda, Rwanda, Sénégal, Somalie, Soudan, Tanzanie, Tchad, Togo, Tunisie.

Amérique (29) : Antigua-et-Barbuda, Argentine, Bahamas, Barbade, Belize, Bolivie, Brésil, Canada, Chili, Colombie, Costa Rica, Cuba, République Dominicaine, Dominique, Equateur, Etats-Unis, Guatemala, Haïti, Mexique, Panama, Paraguay, Pérou, Saint-Martin, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Salvador, Surinam, Trinidad-et-Tobago, Uruguay, Venezuela.

Océanie (2) : Australie, Nouvelle-Zélande.

Evoluant cette saison à Delémont (4e division suisse), l'ancien latéral stéphanois David Sauget (36 ans) compare le nouvel entraîneur des vilains à Christophe Galtier sur le site Foot 365.

"J'ai connu Bruno Génésio à Besançon. Il est arrivé comme adjoint avec Stéphane Paille, on était en National. Ils ont fait du très bon travail. On était promis à la relégation en CFA et finalement, on est montés en Ligue  2. C’est quelqu’un que j’apprécie énormément. Il est très gentil, très proche des joueurs, très calme. Il a toujours le bon mot pour nous motiver. Quand il a été nommé entraîneur à la place de Stéphane Paille, Besançon était dans une période difficile financièrement. Il a essayé tant bien que mal avec l’effectif qu’il avait de faire quelque chose mais ce n’était pas possible.

Il avait une grosse culture tactique. Niveau culture foot, il est excellent. A chaque fois qu’on se croisait avant de jouer contre Lyon, il connaissait par cœur les schémas de Saint-Etienne ou de Sochaux. Il connaissait nos points faibles et nos points forts. Tactiquement, il est très bon contrairement à ce que beaucoup de gens pensent. Sincèrement, je suis persuadé qu’il a le niveau pour entraîner une équipe de Ligue 1. On peut comparer sa trajectoire à celle de Christophe Galtier.

A l'instar des vilains, les Verts ont glané 62 points l'an dernier. Comme le souligne l'agence de statistiques sportives Opta, seuls deux autres clubs de l'élite française ont fait mieux : le QSG (96) et Monaco (71).

Auteur de 10 pions en 121 matches joués sous le maillot du Celta Vigo, Augusto Fernandez (29 ans) s'est engagé hier pour trois ans et demi avec l'Atlético Madrid, ancien club de Jean-François Larios et Josuha Guilavogui. 

Directeur sportif des "Colchoneros", José Luis Pérez Caminero se félicite d'avoir débauché l'ancien Vert. "C'est un joueur expérimenté, qui va apporter de la qualité et de la compétence à notre excellent milieu de terrain. Il était capitaine au Celta Vigo, son leadership sur le terrain sera très bénéfique à notre équipe. Son recrutement nous aidera à mener de front les trois compétitions exigeantes qu'on aura à disputer les prochains mois."

Classé 2e de Liga à égalité de points avec le leader (Barça) et avec deux points d'avance sur le Real, l'Atlético Madrid est qualifié en 8e de finale de la Ligue des Champions (contre le PSV Eidhoven) et de la Coupe du Roi (contre le Rayo Vallecano).

Au pays des bûcherons, on fait aussi du béton ! Sur France Bleu Sud Lorraine, l'entraîneur raonnais Bruno Paterno évoque la réception de l'ASSE en 32e de finale de Coupe de France. ""On espère tenir le plus longtemps possible en défense. Et pourquoi pas placer des contres." Maire de cette petite commune vosgienne de 6500 habitants, Benoît Pierrat annonce un record d'affluence dimanche après-midi au stade Paul-Gasser. "Le précédent record datait de 2013 avec la venue Bordeaux, déjà une équipe de Ligue 1, mais on n'avait pas dépassé la barre des 4000".

Sur les réseaux sociaux, l'ASSE est 5e mais très loin des 4 premiers selon les chiffres parus aujourd'hui dans la Pravda.

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1. QSG : 2,8 M de followers

2. OM : 1,6 M

3. Vilains : 814 K

4. Monaco : 809 K

5. ASSE : 425 K

6. Lille : 400 K

7. Toulouse : 350 K

8. Nantes : 260 K

9. Bastia : 237 K

10. Montpellier : 200 K

11. Bordeaux : 198 K

12. Nice : 175 K

13. Rennes : 173 K

14. Lorient : 151 K

15. Reims : 129 K

16. Guingamp : 115 K

17. Caen : 82 K

18. Troyes : 38 K

19. Angers : 36 K

20. GFC Ajaccio : 14 K

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1. QSG : 22 M

2. OM : 4,4 M

3. Monaco : 3 M

4. Vilains : 2,3 M

5. ASSE : 703 K

6. Lille : 675 K

7. Bordeaux : 661 K

8. Rennes : 340 K

9. Nantes : 285 K

10. Bastia : 246 K

11. Toulouse : 245 K

12. Montpellier : 223 K

13. Guingamp : 188 K

14. Nice : 185 K

15. Lorient : 180 K

16. Reims : 148 K

17. Caen : 129 K

18. Angers : 125 K

19. GFC Ajaccio : 45 K

20. Troyes : 29 K

... enfin si, justement ! Dans Le Progrès du jour, on apprend que deux joueurs manquaient toujours à l'appel hier au centre d'entraînement de l'Etrat : le jeune milieu de terrain capverdien Erin Pinheiro, dont l'absence est inexpliquée, et Bayal Sall dont l'avion aurait néanmoins atterri… Souffrant d’un pied, le colosse sénégalais des Verts va devoir passer des examens.

Selon la dernière édition du Progrès, Alexander Soderlund devrait arriver ce vendredi soir en provenance de Norvège et découvrira ses nouveaux coéquipiers samedi à L’Etrat, avant que ceux-ci ne prennent la direction de Raon-L’Etape dans l’après-midi pour leur match de Coupe de France programmé ce dimanche à 14h15.

Passé par Raon-l'Etape, l'ancien Vert et actuel meneur de jeu limougeaud Samy Houri nous a livré ses impressions avant les 32e de finale de Coupe de France.

"J'ai joué à Raon-l'Etape lors de la saison 2006-007. C'est un club familial. On avait une bonne petite équipe, qui évoluait à l'époque en National. C'était mon premier prêt, j'en garde de bons souvenirs. Evidemment, en termes d'infrastructures et d'équipements, ça n'a rien à voir avec l'ASSE. Raon l'Etape est un village, les gens sont simples. C'est tout petit, y'a pas grand-chose à faire là-bas. C'est très calme. Raon- l'Etape a un petit stade, ce n'est pas le même public qu'à Sainté. Il y a beaucoup de personnes âgées, il n'y a pas une grosse ambiance. La venue de Saint-Etienne va créer l'événement, il y aura de la ferveur pour ce match de Coupe de France. Sainté devra se méfier, on sait que chaque année il y des petites équipes qui créent des exploits et vont loin en Coupe de France. Les Raonnais jouent chez eux, ils auront le public avec eux et vont se donner à 200%.

On est un peu dans la même situation avec Limoges, où on s'apprêté à recevoir l'Olympique Lyonnais à Poitiers. Nous aussi on joue en CFA2 et on est très motivés à l'idée de faire trébucher une grosse équipe de l'élite. Pour moi ce sera un match un peu particulier car j'ai affronté ce club un paquet de fois avec les équipes de jeunes de Saint-Etienne. J'en ai gagné, j'en ai perdu… Le derby est un match à part, quelle que soit la catégorie d'âge. On joue contre Lyon ce dimanche en même temps que Sainté à Raon-l'Etape. J'espère que ça va bien se passer, pour vous comme pour nous ! Sur un match, tout est possible. Je sais que si on arrive à éliminer les Lyonnais, ça fera plaisir aux Stéphanois ! (rires) Bien sûr, ça ne va pas être facile mais pourquoi pas retrouver les Verts au prochain tour ? Ce serait un beau cadeau, un grand plaisir !

Je regarde assez souvent les matches de l'ASSE. Ce n'est pas flamboyant dans le jeu, mais qui brille cette saison hormis Paris ? Les Verts ont eu des hauts et des bas mais je constate qu'ils sont plutôt bien classés en Ligue 1, alors qu'ils ont dû également consacrer beaucoup d'énergie en Europa League. A part le Paris-Saint-Germain qui survole le championnat, les présumés gros ont pas mal de difficultés cette saison. C'est pour ça que je me dis que les Verts ont un coup à jouer. J'espère qu'ils finiront dans les trois premiers. Je pense qu'ils sont capables de le faire. Je pense qu'ils sont également en mesure de se qualifier pour les huitièmes de finale de L'Europa League. Le FC Bâle est une bonne équipe, ce club a même réalisé des perfs en Ligue des Champions. Mais l'obstacle ne me paraît pas insurmontable. Pour moi ce sera du 50-50 !"

Meilleur passeur du championnat grec, Olivier Boumal (26 ans) a claqué 5 pions et distribué 6 caviars en 15 matches disputés cette saison sous le maillot de Panionios, l'ex-club de Fousseni Diawara et Cédric Varrault. L'ancien attaquant de l'équipe réserve de l'ASSE s'est engagé avant-hier pour deux ans et demi avec le Panathinaïkos. Sous son nouveau maillot vert et blanc, le natif de Douala jouera aux côtés de Stathis Tavlaridis, qui à bientôt 36 ans aime toujours autant les biscottes (il en mangé 5 en 12 matches).