Couac pour Luzenac

06/06 11:29

Idriss Ech Chergui pourra-t-il animer les joutes de L2 l'an prochain, lui qui vient de prolonger à Luzenac après une très belle saison ? La DNCG vient en effet de refuser, en première instance, la promotion aux ariègeois. La raison ? Pas de stade adapté.

 

Luzenac va faire appel, et reste confiant selon son président, interrogé par la Pravda : « L'accord (pour jouer dans le stade Toulousain Ernest-Wallon) a été conclu le 30 mai, la commission des stades de la LFP n'a visité Ernest-Wallon que mercredi, on s'attendait un peu à ce que la DNCG n'ait pas encore le rapport, et ne puisse en tenir compte en étudiant notre budget ».

L'ASSE relance Valence (5)

06/06 09:58

Dans Le Dauphiné Libéré, Roland Romeyer se dit prêt à aider l'AS Valence mais fixe ses conditions.

 

"L'été dernier, tout était calé avant que subitement le projet ne capote. Nous avions l’ambition de faire de l’AS Valence une filiale de l’ASSE. Ce qui aurait constitué une première en France, ainsi que l’avait alors précisé Dominique Rocheteau. Nous avions, à hauteur de 90 000 euros, contribué au sauvetage du club. Nous nous étions résolument engagés avant que Roland Giraud et le maire ne nous tournent subitement le dos. Des engagements financiers, relatifs au remboursement de ces 90 000 euros, avaient été pris par les dirigeants de l’ASV, un échéancier établi. Or, à ce jour, ces engagements n’ont pas été tenus. Nous n’ignorons rien de la situation dramatique à laquelle est confrontée l’ASV [ndp2 : les joueurs, qui ne sont plus payés depuis plusieurs mois, ont attaqué le club en justice]

 

Si l’accord n’avait pas été dénoncé, nous aurions assumé nos responsabilités dès lors que des difficultés de trésorerie seraient apparues. La situation n’a cessé de se dégrader. Vendredi dernier, je me suis entretenu au téléphone avec un actionnaire ; j’avais eu le maire, voici trois semaines. Nous sommes prêts à faire partie à nouveau à un tour de table. En revanche, bien évidemment pas en l’état actuel des choses. Avant tout, il importe, selon moi, que la Ville et le Conseil Général prennent en compte une partie du passif. Il y a urgence à prendre des décisions, à discuter. Le report du passage à la DNCH au 18 juin permettra de se mettre autour d’une table et de trouver, ensemble, une solution. Si, d’une part, les conditions changent et que, par ailleurs, l’AS Valence est repêchée en CFA, nous sommes prêts, encore une fois, à nous impliquer."

 

 

Un Ange passe sur France Culture (6)

05/06 19:38

Du 9 au 13 juin, entre 20h00 et 20h30, la radio France Culture diffusera dans "A voix nue" un long entretien de Dominique Rocheteau. L'Ange Vert revient longuement sur ses vertes années, comme l'atteste ce sixième extrait.

 

"J’ai arrêté de jouer au foot relativement jeune, à 34 ans, alors que j’aurais pu continuer. En revanche je continue à jouer au foot régulièrement, je joue encore à mon âge pour me faire plaisir, pour le jeu. Rien ne s’émousse de de côté-là. J’aime jouer avec mon fils par exemple. Le plus important est pour moi de faire des rencontres, je ne peux pas vivre dans le conflit, il faut que je trouve du plaisir. Je suis revenu depuis quatre ans à Saint-Etienne et j’y trouve beaucoup plus de plaisir parce que nous obtenons des résultats, il se passe quelque chose au niveau des personnes avec une grande confiance, une grande entente.

 

Depuis ces quatre ans passés à Saint-Etienne où je m’occupe du centre de formation, je côtoie tous les jeunes et les professionnels aussi. Ce sont souvent des mecs supers, nous essayons de faire les bons choix à Saint-Etienne dans le recrutement parce que l’état d’esprit est très important. Nous préférons prendre un bon joueur un peu moins fort avec un bon état d’esprit, qui va adopter l’esprit collectif et les valeurs du club. C’est aussi pour cela que les choses se passent bien et que j’ai une bonne relation avec les joueurs ici.

 

Dans un environnement footballistique qui est beaucoup plus un business qu’auparavant, on essaie d’inculquer à nos jeunes des valeurs, un esprit humaniste grâce aux éducateurs qu’ils côtoient, avec l’histoire du club que nous leur expliquons. Nous avons créé le Musée des Verts. Nous leur montrons des films de toutes les générations. L’éducation est très importante ici. Tout ce qui est autour est moins simple, c’est-à-dire le monde du business, les agents qui récupèrent des gamins dès leur plus jeune âge et pas toujours pour des bonnes raisons. Nous essayons de survivre au football de l’argent.

 

Il y a beaucoup d’argent dans le foot, je ne sais pas s’il y en a trop. Il y a beaucoup d’enjeux, ce qui tue souvent le plaisir. Je ne veux pas être trop critique non plus, je défendrai toujours mon sport. Je suis redevenu actif dans le football depuis que je suis à Saint-Étienne, je vois donc le foot différemment. Je n’avais jamais cherché à revenir dans un club, même si j’avais passé mes diplômes de manager. J’ai eu cette opportunité il y a quatre ans. Le seul club où je me voyais revenir était Saint-Etienne. J’aime le PSG, mais c’est d’abord Saint-Etienne.

 

Tous les jours j’essaie de de faire passer des messages, par rapport à l’expérience que j’ai vécue, plus aux jeunes joueurs qu’aux joueurs confirmés, professionnels. Avec les jeunes joueurs, on peut plus facilement faire passer des messages. En étant revenu ici à Saint-Etienne après toutes ces années, je suis plutôt assez positif et optimiste, parce que le football a évolué dans un certain sens, le foot business existe, mais il y a encore aussi des milliers de jeunes joueurs qui jouent tous les dimanches sur les stades, cela reste un sport populaire. Des gamins continuent à pratiquer ce jeu et à se faire plaisir. Cet aspect positif du foot me fait avancer."

Les Verts au Stade de France ? (2)

05/06 17:58

Contrairement à ce que nous vous annoncions plus tôt dans la journée, le match Lens-Sainté comptant pour la 6ème journée de championnat ne devrait malheureusement pas se jouer au Stade de France. France Bleu Saint-Etienne Loire nous apprend sur twitter qu'un malentendu entre Gervais Martel et Le Parisien serait à l'origine de cette (fausse ?) information, et qu'il n'y avait "aucune chance" pour que ledit match se déroule dans l'enceinte dyonisienne. De quoi décevoir les nombreux supporters du Nord et de la Loire, tous prêts à faire valoir leur suprématie régionale respective en battant le record d'affluence de Ligue 1 (78056 spectateurs) lors d'un match Lille Lyon au SDF le 7 mars 2009.

 

Isma et Max gagnent au Texas

05/06 17:55

La Côte d'Ivoire a battu le Salvador 2-1 la nuit dernière à Frisco (Texas). Titularisé au poste d'ailier droit, Max Gradel a été très actif avant de céder sa place à la 83ème minute. Entré en jeu à la 73ème minute, Ismaël Diomandé est lui aussi à créditer d'une bonne prestation.

 

Stats en stock

05/06 15:23

La Ligue qu'on adule a publié un massif document de statistiques en tout genre sur la saison écoulée. On ne les égrènera pas toutes : on va pas vous mâcher tout le travail, hein. Néanmoins, en voici quelques unes particulièrement intéressantes :

 

- L'équipe-type proposée par ce document est erronnée : si l'on se base sur le temps de jeu effectif, voilà la vraie :

Ruffier – Clerc, Sall, Perrin, Trech – Clément -  Hamouma, Lemoine, Cohade, Tabanou - Brandao

 

- On parle beaucoup de Dieu le Perrin, mais il ne faudrait pas oublier celui qui siège à sa droite : à 0,3 ballons près de moyenne (ce qui n'est pas grand chose), Saint Bayal serait le joueur à avoir gagné le plus de ballons par match de tout le championnat. Il détient d'ailleurs le record sur un match, avec 37 balles gagnées à Bastia.

 

- Plus prosaïque, Lemoine se fait remarquer par son nombre de fautes : 74, ce qui le place sur le podium de L1.

 

- Enfin, les Verts se classent honorablement dans toutes les stats liées aux tirs : 5è au nombre de tirs, 3è au nombre de tirs cadrés, 4è au ratio tirs cadrés/total tirs, 5è au nombre de tirs nécessaires pour marquer.

Roux a vu de l'or en Blanc

05/06 11:39

Dans ses mémoires « Il n’y a pas que le foot dans la vie » (ed. Archipel, avril 2014), Guy Roux dévoile les coulisses du transfert de Laurent Blanc. Extraits.

 

"Alain Miggliacio m’appela un lundi matin de juillet 1995 à 8h30 pour me poser une question à laquelle je ne m’attendais pas. « Voulez-vous que Laurent Blanc vienne jouer chez vous ? » Il était son agent, et si je n’avais pas été certain du sérieux de mon interlocuteur, j’aurais cru à une galéjade. Il s’expliqua posément.

 

«Saint-Etienne ne peut plus assumer son salaire. Le club doit absolument faire des économies et se débarrasser de certains joueurs. Si vous souhaitez, vous pouvez le récupérer. Vous jouez la Coupe d’Europe, vous êtes toujours dans les premiers du championnat, vous pratiquez un jeu de qualité. Ce sont des éléments importants qui peuvent séduire Laurent.

 

- Je vous écoute, vos arguments sont intéressants. Mais Auxerre ne pourra pas le payer ! Nous n’en avons pas les moyens ! »

 

- Si, vous le pourrez. Car, pour venir chez vous, Laurent accepterait  de diviser son salaire par trois. 

 

- Par trois ?

 

- Par trois ! »

 

Sollicité par plusieurs clubs comme Besiktas, le Borussia Dortmund, Cologne, Aston Villa ou Queens Park Rangers, Laurent Blanc était aussi réclamé par Montpellier et Bordeaux, qui lui proposaient des engagements de longue durée. Ce qu’il ne souhaitait pas. Il visait le très court terme.  Il cherchait un tremplin, pour pouvoir rebondir rapidement. Alain Migliaccio avait imaginé un plan qui propulsait Laurent Blanc dans une carrière qui irait au-delà d’un simple passage de Saint-Etienne à Auxerre. Un sacré pari qu’il eut l’honnêteté de me présenter en toute transparence : Laurent réduisait son salaire, partait chez nous, se relançait sportivement, retrouvait sa place en équipe de France, participait à l’Euro 1996, devenait le meilleur libéro d’Europe et au bout du compte, dix mois plus tard, il regagnait les quatre millions de francs qu’il perdait en rejoignant Auxerre. A l’arrivée, le plan ainsi ébauché se concrétisa avec une justesse étonnante.

 

Un contact téléphonique de vingt-trois minutes avec Laurent Blanc, sur les coups de midi, me confirma son état d’esprit du moment. Il était prêt à venir chez nous pour prendre le relais de Frank Verlaat au centre de notre défense, aux conditions exposées par son agent. Je ne connais pas un autre joueur qui aurait été capable de consentir un sacrifice aussi important sur le plan financier. C’était aussi la preuve de son intelligence. Il fallut faire vite, ensuite, pour conclure l’affaire qui justifia une mobilisation immédiate.

 

Avec le Falcon de Gérard Bourgoin, nous décollâmes à 18h30 d’Auxerre.  A 19h15, nous prenions Laurent Blanc à l’aérodrome d’Avignon, où Saint-Etienne se trouvait en stage de début de saison. A 20h15 nous arrivons à Saint-Etienne.  A 21h00 nous étions dans le bureau du président du club, Michel Vernassa, pour finaliser l’accord entre les trois parties. A 22h30, tout le monde signait le document officiel de prêt et, à 23h30, nous prenions une assiette anglaise à l’hôtel Mercure d’Auxerre. On n’avait pas perdu de temps ! Sans que la moindre rumeur ait eu le temps de se propager, sans que le moindre grain de sable ne vienne perturber l’opération, Auxerre réalisa un transfert surprise de grande envergure."

Les Verts au Stade de France !

05/06 11:31

Interrogé par Le Parisien, Gervais Martel, l'inoxydable président du RC Lens, annonce que les Verts retrouveront le Stade de France très bientôt, le week-end du 20/09 pour être précis : en effet, les Sang et Or, en rade de stade, ont réservé l'arène séquanodyonisienne pour la réception de Sainté en L1. Au passage, le PSG et l'OM connaîtront le même honneur.

 

On se rappelle que le SDF, tant convoité mais trop peu visité, réussit plutôt aux Verts, et plutôt deux fois qu'une. Ce ne sont pas Brandao et Lucien Mettomo qui diront le contraire.

Les soucis de Souici hier à Hyères

05/06 07:01

L'équipe de France U16 a perdu 4-1 contre l'Allemagne hier à Hyères lors d'une rencontre organisée dans le cadre d'un stage de partenariat OFAJ (Office franco-allemand pour la Jeunesse). Titularisé au milieu de terrain, le prometteur U19 des Verts Rayan Souici, touché à la cheville, a dû céder sa place à la mi-temps.

Ghoulam bat Nicolita

04/06 23:56

L'Algérie a battu la Roumanie 2-1 ce soir lors d'un match amical disputé à Carouge (Suisse). A l'origine de l'action sur l'ouverture du score des Fennecs, Faouzi Ghoulam a joué l'intégralité de la rencontre. Il a livré quelques duels à son ancien coéquipier stéphanois Banel Nicolita, entré en jeu à la 52ème minute. 

 

Ech Chergui joue la prolongation

04/06 19:42

Auteur de 10 buts en National cette saison ((dont celui de l'accession en L2), l'ancien attaquant stéphanois Idriss Ech Chergui (29 ans) a prolongé hier soir de deux ans son contrat avec Luzenac.

Un Ange passe sur France Culture (5)

04/06 19:30

Du 9 au 13 juin, entre 20h00 et 20h30, la radio France Culture diffusera dans "A voix nue" un long entretien de Dominique Rocheteau. L'Ange Vert revient longuement sur ses vertes années, comme l'atteste ce cinquième extrait.

 

"J’ai vécu des grands moments en Coupe d’Europe avec Saint-Etienne, notamment en 1976. En quart de finale, nous rencontrons la meilleure équipe du moment en Europe, Kiev, avec Oleg Blokhine qui est Ballon d’Or. C’est l’URSS. Nous ne sommes pas du tout favoris. Nous allons d’abord jouer chez eux mais ne nous pouvons pas jouer à Kiev car il fait trop froid. Nous jouons en Crimée sur les bords de la mer noire, à Simferopol. Dans le stade, nous ne voyons que des militaires. Nous prenons le bouillon, nous perdons 2-0, mais nous aurions pu perdre 4-0 sur un terrain à moitié enneigé. Nous sommes submergés, ils sont beaucoup plus forts que nous. Nous étions, nous les joueurs, les seuls à espérer la qualification car des exploits avaient déjà eu lieu.  L’année précédente, contre Split, nous avions perdu 4-1 au match aller et gagné 5-1 au retour. Nous savions que nous étions capables de renverser la situation grâce à cet esprit de groupe, cette cohésion. Nous savions aussi qu’il était difficile pour l’équipe adverse de jouer dans le Chaudron. Le public est derrière nous et il nous a transportés. Si nous avons eu des résultats, c’est aussi grâce aux supporters.

 

Au match retour, j’ai le souvenir que Blokhine manque une énorme occasion. Christian Lopez sauve le but et aussitôt après nous marquons. Si Blokhine avait marqué, c’était fini. Nous jouons les prolongations et à la 117ème minute je ne peux plus courir, je peux à peine marcher, j’ai mal partout. Je demande à Robert Herbin de sortir parce que je n’en peux plus. Il fait comme s’il ne me voyait pas. Arrive ce qui doit arriver : je réussis tant que bien que mal à marquer le troisième but et nous rentrons dans la légende. Là, on oublie les douleurs, on oublie tout. Un état second qui ne dure pas assez longtemps. A l’époque une partie du public envahit la pelouse, c’est la joie totale, des photographes sont là, ce qui ne pourrait plus se faire maintenant. Nous avons arraché cette victoire grâce à notre état d’esprit, notre solidarité, notre envie d’aller chercher la victoire, de nous dépasser. C’est ce qui a fait la légende du club et la sympathie qui a entouré l’équipe. Partout où nous allions, nous avions des supporters. A l’époque il s’agissait de LA soirée européenne, il n’y avait que Saint-Etienne.

 

En demi-finale contre Eindhoven, on gagne 1-0 chez nous au match aller et on fait 0-0 au match retour avec un grand match de Curkovic. Je me blesse à la fin de cette demi-finale, un mauvais souvenir. Je n’aime pas trop revenir là-dessus. Quand nous revenons à Saint-Etienne, l’aéroport est envahi pas des nuées de supporters, les gens avancent  vers l’avion qui n’est même pas encore arrêté, et, malheureusement, un accident a lieu. L’avion a tué une personne. C’était le mauvais côté de cette excitation, de ce plaisir. Etant blessé, je ne devais pas pouvoir jouer la finale un mois après. Je pars chez moi pour me revitaliser, oublier tout ça, décompresser, ce qu’on ne pourrait plus faire aujourd’hui. Maintenant, si c’était le cas, je me ferais soigner tous les jours pour pouvoir jouer la finale. Je suis donc rentré chez moi pendant quinze jours, en accord avec le staff.

 

Je reviens huit jours avant la finale, je suis toujours blessé, j’ai toujours mal et je suis remplaçant lors de la finale. Deux jours plus tôt, nous prenons la décision avec Robert Herbin que je ne jouerai pas mais que je serai quand même sur le banc de touche et qu’il me fera rentrer au besoin. Ayant participé à tous les matches de la saison, j’éprouve un sentiment de frustration. J’ai vécu ce match en regardant mes coéquipiers, en espérant rentrer sur le terrain à un moment ou à un autre. Je me suis échauffé pendant toute une mi-temps. Nous avons perdu ce match alors que nous aurions dû gagner. Je suis rentré sept minutes avant la fin. Notre adversaire était une grande équipe composée presqu’uniquement de champions du monde comme Beckenbauer et Müller.

 

Nous sommes la seule équipe dans le monde à avoir perdu une finale et à descendre les Champs-Elysées. Le lendemain, nous sommes reçus par le président Valéry Giscard d’Estaing. Je ressentais une gêne car nous avions quand même perdu. Mais dans l’esprit des Français, des supporters, ils voulaient nous fêter, fêter la saison. Dans le cœur des Français nous étions les vainqueurs. Ce n’est pas du parisianisme, mais c’est tout de même un peu superficiel d’être reçu par Giscard. J’ai plutôt aimé retrouver nos supporters, notre public dans la soirée à Geoffroy-Guichard. Là, nous avons vécu une vraie communion. Tout ça, nous le devions aussi à Pierre Garonnaire, Robert Herbin et Roger Rocher. Ces trois hommes ont fait le club. Roger Rocher était un président emblématique, très paternaliste." 

Machado au Dinamo !

04/06 15:36

Le moustachu Paulo Machado continue son tour d'Europe. Double champion de Grèce avec l'Olympiakos, l'ancien vert - et violet ! - a signé pour trois ans, selon l'Equipe, au Dinamo Zagreb. A 28 ans, l'international lusitanien, qui n'a pas été retenu pour le mondial au Brésil, va connaître un nouveau club, son 8e depuis le début de sa carrière professionnelle.

Ribar, homme de ménage

04/06 13:54

Ancien milieu de terrain de l'ASSE (de 1981 à 1987), Jean-Luc Ribar (49 ans) parle de sa reconversion dans le dernier numéro de France Football. Extraits.

 

"Je ne pouvais pas être coach, je suis donc devenu coach d'entreprise à Roanne, ma ville natale. le métier d'entraîneur ne m'aurait pas déplu mais, physiquement, aevc mon arthrose, je ne pouvais pas. Je ne retourne que très rarement à Geoffroy-Guichard. J'y vais pour faire plaisir à des amis et je regarde les matches à enjeu à la télévision. Maintenant, je suis abonné au basket, à la Chorale, qui descend en Pro B. Il y a du suspense, une bonne ambiance, ça m'attire plus.

 

Quand j'ai fini ma carrière de joueur pro en 1995 à Rennes, je suis revenu à Roanne. J'ai alors intégré une franchise de distribution d'articles de sport, un choix absolument pas programmé. J'étais directeur d'un magasin, ça a duré dix ans. Lorsque mon entreprise a été rachetée, j'ai saisi l'occasion de passer à autre chose. J'ai pensé que c'était le bon moment, J'avais envie de devenir mon propre patron. 

 

En 2009, j'ai déniché une petite annonce mettant en vente une société de nettoyage. L'entreprise marchait très bien, elle avait déjà huit ans d'existence et comptait quatre salariés. Tous ces échos favorables ont fini par emporter ma décision. Peu importait le secteur d'activité, je souhaitais juste que la structure soit saine et offre des possibilités de développement.

 

Le sport et les affaires se ressemblent, il faut toujours avoir le souci du détail pour faire la différence. Je n'entraîne pas une équipe de foot mais numériquement je m'en rapproche ! En cinq ans, j'aurais plus que doublé le chiffre d'affaires. Mon challenge personnel était de créer des emplois. Et je suis très fier d'y être parvenu. Ma société entretient les parties communes de 120 immeubles. 

 

Je n'ai pas voulu me disperser dans d'autres branches du nettoyage. Je préfère faire très bien une chose plutôt que d'être moyen partout. Mes tarifs sont un peu plus élevés que la moyenne, car j'estime que pour fournir une prestation de qualité il faut parfois y passer plus de temps. J'ai la chance d'avoir un personnel professionnel et consciencieux. Quand vous n'avez jamais de problème, les régies d'immeubles savent qu'elles peuvent compter sur nous. C'est la meilleure des publicités.

 

Localement, nous sommes une dizaine à être sur ce créneau. A cela, il faut rajouter les entreprises régionales et nationales. Mais, honnêtement, il y a de la place pour tout le monde. Au moins quand je travaille, je sais que c'est pour moi. Je ne dois rien à personne. Depuis cinq ans, ma plus grande réussite a été de créer des emplois. C'est valorisant de se dire qu'on est utile pour les autres, que l'on sert à quelque chose."

Mouss botte en touche

04/06 13:25

Oublié par Alain Giresse lors des derniers matches des Lions de la Teranga, Moustapha Bayal Sall a botté en touche lorsque le quotiden sportif sénégalais Stades l'a récemment questionné sur son avenir en sélection. 

 

"Je suis un footballeur disponible. Là, je suis entièrement au service de mon club. Je joue régulièrement et j'en profite aussi. Je ne veux pas parler de l'équipe nationale, mais plutôt de mon club parce qu'aujourd'hui c'est le plus important pour moi. Cela m'a fait plaisir de faire partie de l'équipe-type de la Ligue 1. Si j'en suis arrivé à ce stade, c'est parce que je ne rechigne pas quand il s'agit de travailler. Il n'y a pas de secret, à part le travail fait correctement. Mon agent m'a juste dit de profiter des vacances au maximum pour me ressourcer auprès de mes parents et autres amis et proches."

Super Télé ! (2)

04/06 11:12

Après les gros chiffres annoncés hier par la Pravda, la LFP donne le détail des droits télés.

 

On voit que l'ASSE se classe, pour la part variable :

 

- 4è du classement sportif (ça, on le savait !) ==> 11,1 millions d'€

 

- 10è au classement sportif consolidé des 5 dernières saisons ==> 0,9 millions d'€

 

- 6è au classement de notoriété des 5 dernières saisons, formidable machine à créer des inégalités artificielles : la télé privilégiant peu ou prou les mêmes clubs au delà de leurs résultats sportifs, et le premier de ce classement empochant une mise plus de 23 fois supérieur à celle du dernier, les deux olympiques bénéficient d'une rente de situation assez hallucinante. Certes, Sainté n'est pas le plus à plaindre ; mais quand même. ==> 8,2 millions d'€

 

L'an prochain, la première des deux saisons terminées à la 17è place sera effacée pour de bon : voilà de quoi espérer grappiller quelques fonds supplémentaires.

C'est pas chouette pour Mignot !

04/06 10:37

Jean-Pascal Mignot (33 ans), qui n'aura joué que 16 petites minutes avec les pros lors de sa troisième et dernière saison en vert, ne rejoindra pas le club à la Chouette. "Il a été une piste parmi tant d’autres, mais on a finalement décidé de ne pas donner suite" déclare en effet l'entraîneur dijonnais Olivier Dall'Oglio dans la dernière édition du Bien Public.

Lisieux dans les Bleus

04/06 09:47

Ayant mis fin à son aventure en MLS avec les Portland Timbers, l'ancien Vert (101 matches) et Bleu (1 sélection) Frédéric Piquionne a participé ce week-end à un match caritatif à Lisieux avant d'évoquer l'équipe de France et son avenir dans le quotidien Le Pays d'Auge. Extraits.

 

"Je rentre des Etats-Unis où j'ai joué 18 mois. Je suis rentré pour trouver un dernier challenge. Aux Etats-Unis je ne jouais pas, c'est pour cela que j'ai voulu revenir. A 35 ans, j'ai surtout envie de jouer. J'ai passé 18 mois sympas. Il y a des beaux stades avec des shows avant les matches. Par rapport à la France, les installations sont très bien, c'est même mieux que dans certains clubs. Après, le niveau de jeu se situe entre la Ligue 1 et la Ligue 2. Ils sont en retard mais pas de beaucoup.

 

Je crois que j'aurais fait la même sélection que Didier Deschamps pour la Coupe du Monde. Je n'ai pas discuté avec Samir. Si le sélectionneur ne l'a pas pris, c'est qu'il a ses raisons. Didier Deschamps connaît bien le foot... Et quand on a un problème avec un entraîneur, c'est difficile de jouer. Il faut que la France finisse en tête de son groupe au Brésil. Ensuite elle peut faire un bon parcours. Gagner la coupe du Monde, c'est possible. Il y a une équipe forte.

 

J'ai commencé à passer des diplômes pour entraîner... Mais ce n'est pas simple quand on est professionnel. Maintenant, je vais peut-être continuer par correspondance. Je me sens super bien, je me donne encore deux ou trois ans à jouer... en fait, tant que cela fonctionne. Je pense que je peux encore évoluer dans une Ligue 1 qui vise le maintien ou une Ligue 2 qui vise la montée."

 

 

 

Aysal, suffit ! (2)

04/06 07:10

Le président de Galatasaray Ünal Aysal a clamé avant-hier haut et fort dans la presse turque qu'un accord de principe serait trouvé pour le transfert de Mevlut Erdingajoutant que les 5 à 7 millions d’euros réclamés par Saint-Etienne ne poseraient pas problème. Roro dément cette info dans Le Progrès du jour. "Nous n’avons eu aucune proposition et n’avons fixé aucun montant de transfert" déclare le président du directoire de l'ASSE.

Un choc contre le Shakthar ?

03/06 23:19

Entraîneur du Shakhtar Donetsk, qui vient de remporter pour la neuvième fois le championnat ukrainien, Mircea Lucescu a annoncé aujourd'hui dans un entretien accordé à So Foot que son équipe allait jouer contre l'ASSE en match de préparation. Brandao aura ainsi l'occasion de retrouver un club dont il a porté le maillot orange et noir pendant sept ans (de 2002 à 2009).

 

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Good luck Kurt !

03/06 21:32

Avant de filer à l'anglaise, Kurt Zouma s'est confié dans France Football. Extraits.

 

"J'allais dans mon ancien lycée, à Saint-Etienne, à cinq minutes de chez moi, pour des cours particuliers d'anglais avec une prof. Je faisais trois à quatre heures d'anglais, deux fois par semaine. Elle m'apprenait le langage sportif, les mots comme hors jeu, but, arbitre, en plus du langage courant. Et franchement ça va, ça avance bien ! Je n'étais pas très bon en anglais, j'avais eu 9 à l'écrit au bac, je crois. Mais j'avais raté un an d'anglais et mon prof était souvent absent. J'ai quand même les bases. La compréhension est plus simple que le dialogue. Quand je parle, je cherche encore mes mots mais je comprends bien.

 

J'ai déjà trouvé une maison. On avait pris quelques jours pour en visiter avec ma copine. Cela nous a fait plaisir de découvrir Londres. On va habiter dans le quartier de Chelsea. Je ne sais pas encore qui sont mes voisins, mais je sais que plein de joueurs du club habitent à côté. Je suis à dix minutes du centre d'entraînement. Je n'avais pas trop envie de me perdre. Fini la colocation comme à Saint-Etienne, ma copine vient habiter avec moi ! Je deviens un homme quoi, ça y est ! Je deviens plus mature. En signant à Chelsea, je prouve que je suis prêt à franchir un palier. Franchement, je ne connais pas grand chose de l'Angleterre. Je n'ai pas étudié ce pays à l'école. Et je n'y avais même jamais été. Cela va être tout nouveau pour moi. C'est bien. Il va juste falloir que j'apprenne à conduire à gauche, ça va être un peu bizarre au début. Après je vais aller voir plein de choses à Londres, le palais de la reine, les musées... Je vais découvrir la bouffe anglaise, ils sont un peu spéciaux avec ça, non ? Mais franchement, je m'en fous. On verra sur place. Je vais très vite m'adapter.

 

J'aimais bien le maillot bleu de Chelsea quand j'étais petit. J'en avais même acheté un. Je traînais avec. Et c'est devenu mon équipe préférée. Je la prenais toujours à la PlayStation. Je battais toujours mes frères. J'ai une tactique spéciale avec eux. Je vais évidemment me mettre titulaire dans le jeu la saison prochaine, et capitaine ! (rires) Un jour, j'ai allumé ma Play. Je ne savais pas qui prendre. Soit je prenais Sainté parce que j'y étais, soit je prenais Chelsea et je m'achetais direct. Finalement, je décide de prendre Chelsea et je m'achète. Je joue pendant plus de deux heures. Je termine, j'éteins la console et mon père m'appelle. Il me dit que je vais recevoir un appel. Je lui demande qui. Je pensais que ce serait quelqu'un de la famille. Il me dit que non, que c'est quelqu'un du foot. Je n'avais aucune idée de qui ça pouvait être. Et là, il me dit que José Mourinho va m'appeler. Je croyais qu'il rigolait, que c'était une blague. Et Mourinho a appelé !

 

Je pensais encore que quelqu'un était en train de l'imiter. Mais j'ai compris que c'était vraiment lui. Il me parlait, je l'écoutais. Au début je bégayais, j'avais du mal à parler... C'est très flatteur d'être appelé par l'un des meilleurs entraîneurs du monde ! Il parle toutes les langues, c'est abusé !Il m'a dit que j'avais un profil intéressant. et qu'il voulait faire avec moi comme avec Varane au Real. C'est grâce à lui qu'il est devenu l'un des meilleurs défenseurs français. Quand il te dit ça, tu dis oui tout de suite. Je suis dans la même tranche d'âge que Raph, j'ai envie de faire la même chose que lui, même si joue dans un style différent. Etre l'un des meilleurs défenseurs français, c'est mon objectif. Quand je raccroche, on saute un peu partout, on est content, on danse. J'avais vraiment envie d'aller à Chelsea !

 

J'avais d'autres offres. Il y avait l'Inter, Monaco et Manchester United. Tous ces clubs avaient appelé. Monaco a été le premier club à m'appeler, avec le directeur sportif. Cela m'avait fait réfléchir, mais Monsieur Mourinho, c'est un signe fort. Je sais que c'est un chois risqué, mais je vais devoir monter dans le train. Je ne sais pas s'il aurait pu repasser. Je suis allé visiter Stamford Bridge et le centre d'entraînement. Pfff, on sent que c'est un grand club ! Il y a des terrains partout. Des galettes, les terrains. C'est très confortable, il y a tout pour bien travailler. Terry, je l'ai vu en ville. Il m'a regardé de loin, moi forcément je l'avais reconnu. Il a hésité, n'était pas sûr que c'était moi, mais il a fini par venir me parler. Je lui ai dit bonjour. Il m'a demandé comment j'allais, si j'étais bien arrivé. J'ai réussi à lui parler en anglais. C'était cool, il a été très gentil. On ne peut pas dire que je vais lui piquer la place. Il reste quand même l'un des meilleurs défenseurs du monde. On verra comment ça se passe. Je veux jouer le plus de matches possible. Je connais bien la Premier League. Quand on était en sieste le samedi, avant les matches, je regardais le championnat anglais sur Canal Plus Sport. Cela va vite, tous les matches sont serrés, tous les stades sont remplis. Et ça file des coups. Moi ça me plaît. Je suis un défenseur qui met des coups. 

 

Je débarque début juillet sur Londres. Dès que je reviens de La Réunion, je commence les cartons. J'ai déjà vidé mon casier à Saint-Etienne. Maintenant je vais vider la maison. C'est galère mais il faut le faire. Je suis un peu triste que quitter Saint-Etienne. C'est quand même chez moi. C'est là où je suis né, là où j'ai commencé. Je suis heureux et fier d'avoir porté ces couleurs. C'est un club fantastique avec un public fantastique. C'est grâce à eux si je pars dans l'un des meilleurs clubs du monde ! Si je devais retenir un moment, ce serait mon but contre Sochaux, il y a deux ans. C'était ma première année en L1. J'avais le numéro 33, et pas encore mon nom dans le dos. On joue à domicile, le match est fermé. A la 80e minute, corner pour nous et je marque. Tout le monde me saute dessus. Je me mets à danser avec toute l'équipe. Le public scandait mon nom, mes parents pleuraient. Un moment inoubliable [ndp2 : à revoir ici]"

Hautcoeur à prendre

03/06 16:28

L'Amiens SC (National) perdant son statut professionnel, comme le rapporte la Pravda, Yohan Hautcoeur est libre de tout engagement. L'ancien Vert a inscrit cette saison 3 buts en 25 matches (dont 22 titularisations).

Qui c'est les plus forts ?

03/06 15:11


Evidemment c'est les Verts. C'est pas (que) nous qui le disons, c'est la bible, aussi. Enfin la bible autoproclamée : France Football.
Dans son édition du jour est détaillé le résultat d'un sondage sur les clubs préférés des Français. Sainté arrive en tête : 86% des 970 personnes interrogées ont une opinion positive de l'ASSE, devant Guingamp et Bordeaux (85%). Les Vilains sont 13èmes du classement (73%) et Marseille dernier (43%) !

Super Télé !

03/06 10:14

La Pravda du jour publie la répartition annuelle des droits TV des clubs de L1 cette saison.

 

L'ASSE, qui touchera 31 982 724 €, figure comme l'an dernier à la 6ème place d'un classement établi en fonction du classement de cette saison, des cinq dernières, ainsi que des passages télé.

 

Le top 5 

1. QSG : 44 685 291 €

2. OM : 41 861 143 €

3. Vilains : 40 994 703 €

4. LOSC : 36 559 676 €

5. Bordeaux : 32 095 324 €

 

Pour rappel, les droits télé de l'ASSE sont en constante évolution depuis 2009 :

18,85 M€ en 2006,

22,15 M€ en 2007

28,24 M€ en 2008

23,46 M€ en 2009

24,45 M€ en 2010

26,38 M€ en 2011

29,3 M€ en 2012

30,43 M€ en 2013

31, 98 M€ en 2014

Putain, putain c'est vachement bien ...

03/06 08:49

Nous sommes quand même tous des Européens !

La question fondamentale est certes de savoir si on ira fin août en Slovénie, en Ecosse ou en Suisse. Le débat du moment est certes d'évaluer chacune des 758 459 possibilités d'être tête de série ou pas au momenet du tirage.
Mais au fait, on gagne quoi ? Du prestige certes, avant tout du prestige. Un peu d'oseille aussi. Si on se fie aux dotations distribuées par l'UEFA cette saison, voila ce que peut espérer Sainté avec sa future magnifique campagne Européenne :
  1,3 M€ pour une participation à la phase de poules
  200 000€ pour une victoire
  100 000€ pour un match nul
  400 000 pour chaque vainqueur de groupe
  200 000€ pour les deuxièmes de chaque groupe
  200 000€ pour toute équipe qualifiée en 1/16 de finale
  350 000€ pour toute équipe qualifiée en 1/8 de finale
  450 000€ pour toute équipe qualifiée en 1/4 de finale
  1 M€ pour toute équipe qualifiée en 1/2 finale
  2,5 M€ pour le finaliste
  5 M€ pour le vainqueur de l’Europa League

Kurt a bouffé du Lion

02/06 22:22

Les Bleuets ont écrasé les Lions de Singapour 6-0 ce soir lors d'un match amical disputé à guichets fermés au stade Michel Volnay de Saint-Pierre (La Réunion). Titularisé par Willy Sagnol, qui dirigeait ce soir les Espoirs pour la dernière fois, Kurt Zouma a réalisé une passe décisive d'un centre à ras de terre sur le deuxième but marqué (sans mettre la tête) par le Rennais Paul-Georges Ntep. Le défenseur central stéphanois a cédé sa place au Lensois Loïck Landre dès le retour des vestiaires.

 

La recrue de Chelsea a confié sa réaction au Journal de l'ïle de la Réunion à l'issue de la rencontre. "On voulait terminer la saison sur une bonne note, surtout qu'il s'agissait du dernier match du coach. Le boulot a été fait, on a essayé de faire plaisir au public. Le fait de marquer très vite au début nous facilite la tâche même si notre entame a été un peu manquée. Chacun a voulu faire un peu son one-man-show mais une fois qu'on a posé le jeu en redoublant les passes, c'est allé un peu mieux. Psychologiquement, c'est vrai que c'est difficile de rester concentré quand on mène 6-0, mais on a fait de notre mieux pour ne pas décevoir les gens."

Pellet à Ruzina gaze

02/06 21:43

Finaliste avec les Verts de la Coupe Gambardella et du tournoi U21 des centres de formation en 2011, l'ex capitaine de l'équipe réserve de l'ASSE Ritchy Pellet (22 ans) nous a donné aujourd'hui de ses nouvelles.

 

"Avec mon ancien coéquipier stéphanois Pierre-Yves Argaud, on a rejoint en janvier dernier le TJ Banik Ruzina, en Slovaquie. Nous sommes leaders en troisième division et assurés de jouer en deuxième division la saison prochaine. Ici on a tout pour réussir, les entraînements sont intensifs. Le niveau est pas mal, c'est très physique mais il y a aussi beaucoup de joueurs techniques."

Aysal, suffit !

02/06 15:39

Le président de Galatasaray Ünal Aysal clame haut et fort dans la presse turque qu'un accord de principe serait trouvé avec Mevlut Erding pour un éventuel transfert. Non mais ça suffit, maintenant !

 

 

Un Ange passe sur France Culture (4)

02/06 15:21

Du 9 au 13 juin, entre 20h00 et 20h30, la radio France Culture diffusera dans "A voix nue" un long entretien de Dominique Rocheteau. L'Ange Vert revient longuement sur ses vertes années, comme l'atteste ce quatrième extrait.

 

"Un souvenir important pour moi, c’est le match contre Leeds en août 1975. Il faut resituer le contexte. La situation est difficile car je reviens de blessure, je ne sais pas où j’en suis. J’ai passé un mois d’été en vacances chez moi en Charente avec tous mes copains et quand je reviens à Saint-Etienne, c’est maintenant ou jamais. Il faut que je m’impose dans l’équipe, que je réussisse. Nous jouons un match amical de préparation contre Leeds, qui était à l’époque un des grands clubs européens. Robert Herbin me lance dans le grand bain avec une équipe qui marche bien, qui a des résultats. J’ai eu la chance ce jour-là de m’imposer et de marquer deux buts, de me faire connaître un peu auprès du public stéphanois. Après je n’ai plus quitté l’équipe. Quelques semaines plus tard, je jouais mon premier match avec le maillot des Bleus au Parc des Princes contre le Real Madrid. Je marque aussi deux buts, et c’est parti.

 

A Saint-Etienne je jouais ailier droit et quand je suis parti au PSG, je jouais avant-centre. Quand j’ai démarré, les équipes jouaient plutôt en 4-3-3 et quelques années plus tard, elles jouaient plutôt en 4-4-2. J’ai un peu changé ma position et mon jeu en arrivant à Paris. A Saint-Etienne, je voulais jouer avant-centre car quand j’étais gamin dans ma région, dans tous les clubs où j’ai joué, je jouais avant-centre. Je voulais avant tout marquer des buts, il fallait donc que je joue à ce poste. Mais arrivé à Saint-Etienne, Robert Herbin m’a positionné en ailier droit, et je m’en suis sorti. Il y avait déjà un avant-centre en place. Comme ma force était le dribble, sur le côté droit je m’en sortais bien.

 

L’esprit d’équipe ne se fabrique pas du jour au lendemain, il faut du temps, le choix des hommes, l’entraîneur, la durée. C’est toute une histoire. L’esprit d’équipe est aussi une communion avec le public, ce qu’il attend des joueurs. Le club de Saint-Etienne ressemble à celui de Lens, ce sont deux clubs frères, des clubs de milieu ouvrier dont les valeurs sont les mêmes. Ces deux clubs reposent sur la valeur du travail bien fait. Les supporters sont toujours très exigeants mais toujours derrière nous, quoi qu’il arrive, même quand on est en état de faiblesse. Ce sont de vrais supporters, comme en Angleterre. C’est une  culture. Que tu gagnes ou que tu perdes, pendant 90 minutes, il faut tout donner. Si tu perds, c’est le sport. A notre époque, nous avions la chance de gagner tout le temps donc je n’ai pas vu les supporters se rebiffer, sauf sur certains matches. Quand un match n’allait pas, les gens criaient : « A la mine ! », mais c’était bon enfant. Venez à la mine voir ce qu’on fait, c’était pour nous dire que nous n’en faisions pas assez.

 

Je n’ai pas vraiment pris conscience que j’étais devenu la coqueluche de l’équipe, je ne lisais pas les journaux. Je l’ai remarqué sur les stades, ici, mais aussi à l’extérieur. J’aimais bien ma vie tranquille, faire des soirées avec les copains mais je suis parti très vite de la ville pour m’installer dans un petit chalet à vingt kilomètres de Saint-Etienne. Jouer de la musique, décompresser. Le football, c’étaient les matches et l’entraînement mais en dehors de ça, j’avais envie de vivre ma vie. Des supporters venaient dans mon cabanon, surtout les supportrices qui voulaient des autographes et un peu plus. Il y a pire comme situation ! (rires) C’était parfois un peu pesant car je n’avais pas l’impression d’avoir une vie normale. Autant j’avais eu une jeunesse normale, j’allais au lycée, j’avais des amis, autant après, devenu professionnel, avec cette célébrité, c’était différent. C’est aussi pour cela qu’à l’âge de vingt-quatre ans je suis parti à Paris au PSG. J’avais le sentiment qu’à Paris je pourrais vivre ma vie un peu plus tranquillement."

Les p'tits Verts ont battu la Vieille Dame

02/06 12:16

Vainqueurs de cette prestigieuse compétition en 2011, les U10 de l'ASSE participaient ce week-end à l'Europoussins à Pleudihen-sur-Rance (Côtes d'Armor). Les p'tits Verts ont terminé à une honorable 19ème place (sur 48 équipes) d'un tournoi remporté pour la première fois par un club amateur, l'US Torcy, dont sont issus les futurs Verts Lamine Ghezali et Alexandre Valbon. Battus par Feyenoord et Porto, les Stéphanois ont tenu en échec le Borussia Dortmund (0-0) avant de faire chuter la Juventus de Turin (1-0).

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