Auteur du deuxième but de la victoire du SCO contre Pau, le latéral gauche Florent Hanin s'est confié au Courrier de l'Ouest. Extraits.

"On sait très bien que si on veut avoir encore une chance de monter directement, il faut gagner tous les matchs. Et pour ça, on ne va pas attendre que l’adversaire nous marque les buts. C’est à nous de faire le jeu. On prend plus de risques. A Pau, ça a marché. Saint-Etienne est actuellement deuxième mais c’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens. Il reste deux matchs, on va les jouer, et on verra ensuite ce qu’il se passera.

On est persuadé que si on remporte nos derniers matchs, on risque fortement de monter. Donc on y croit. On va jouer deux équipes maintenues lors des deux dernières journées, Annecy là-bas puis Dunkerque chez nous. On ne va pas se mentir, je préfère jouer des équipes qui n’ont plus rien à jouer. Tant mieux pour eux et pour nous, mais ça ne veut pas dire que les matchs seront gagnés. À nous de faire le boulot."

Auteur de son 11e pion de la saison, Makhtar Gueye (26 ans) a sauvé l'honneur de Molenbeek hier contre Charleroi. Mais le club de l'ancien avant-centre sénégalais des Verts, antépénultième et barragiste, reste sous la menace d'une relégation en L2 belge.

A l'instar des supporters, les gérants des restos et bars stéphanois attendent avec impatence le retour des Verts dans l'élite, comme le souligne aujourd'hui Le Progrès. Extraits.

Jérémy Guichard, cogérant de la brasserie Geoffroy-Guichard : "Notre restaurant est privatisé les jours de matchs à domicile. C’est un deal que nous avons avec le club. On attend avec impatience la montée en Ligue 1. On verra si ça a de l’influence sur notre activité lors des retransmissions des matches à l’extérieur."

Stan et Maeva Pelletier, patrons du restaurant 1976 (près du Chaudron) :  "Par rapport au début de saison de l’ASSE, on constate depuis plusieurs semaines une forte affluence quand les Verts jouent à domicile. Les gens restent après les rencontres et l’ambiance est festive. Ça fait du bien. On est impatient de voir l’équipe remonter."

Le patron du Piccadilly (pub situé rue des Martyrs-de-Vingré) : "On constate un peu plus d’affluence, surtout en cas de victoire, depuis quelques semaines. Les bons résultats des Verts et une remontée en Ligue 1, c’est forcément positif sur notre activité."

Le barman du Six Nations (place Jean-Jaurès) : "On a eu beaucoup de monde avant, pendant et après la rencontre contre Caen. On n’est pourtant pas le lieu le plus fréquenté par les fans de l’ASSE. On espère une remontée en Ligue 1, ça va être un grand moment et une belle fête !"

Centre-Presse Aveyron a recueilli les réactions de plusieurs Ruthénois, battus (1-3) hier soir dans leur antre par Annecy et attendus vendredi prochain dans le Chaudron.

Didier Santini : "On connaît l'enjeu, le nombre de matches qu'il reste, la place qu'on occupe. La motivation était là, l'état d'esprit était bon, il n'y a pas de fatigue. Mais on est tombé sur un adversaire qui a le plus gros volume de jeu de L2. On est arrivé à finir fort, on a eu des occases pour revenir. A nous de rebondir."

Akim Abdallah : "Tout le monde était fâché quand on est rentré au vestiaire. Maintenant il faut passer à autre chose et faire un résultat à Saint-Etienne."

Serge-Philippe Raux-Yao : "On sait ce qu'on a loupé. Il ne faudra pas le reproduire sur les deux derniers matches à Geoffroy-Guichard et contre Ajaccio pour aller chercher ces play-offs."

Giovanni Haag : "On savait très bien qu'on n'allait pas tout gagner jusqu'à la fin. On va vite zapper et passer au match de la semaine prochaine contre les Verts."

On aura noté que le RAF est toujours 4e avec 1 point d'avance sur Paris (défait à Auxerre) mais n'a plus que 2 longueurs d'avance sur Caen, qui finira par 2 matches a priori très abordables (à Dunkerque et contre Valenciennes).

Deuxième de l'élite suisse, le Servette de Genève a battu 2-1 Winterthour hier grâce à ses deux anciens Verts. Dès la 2e minute de jeu, Enzo Crivelli, auteur de son 13e pion de la saison toutes compétitions confondues, a ouvert le score. David Douline (photo), qui n'avait pas encore scoré cette saison, inscrit le but du break à la 4e minute !

Ayant délivré hier sa 6e passe décisive de la saison, Dylan Chambost a commenté le match nul concédé par son équipe à Guingamp comme la rapporte Le Progrès.

"Il y avait de la déception dans le vestiaire mais il faut aussi réaliser qu’on est deuxième. Le staff nous a vite dit de passer à autre chose. On en a discuté entre nous également. Si on oublie le scénario, ça reste un bon point. On sait ce qu’il nous reste à faire. On n’a pas été excellent non plus en première mi-temps, on a la chance de mener 2-0. On sait que Guingamp a un jeu long et direct, qu’ils sont bons sur coup de pieds arrêtés. On a fait des fautes bêtes qui leur ont redonné confiance. Mais il faut positiver."

Dans la Pravda du jour, l'actuel entraîneur des U19 du QSG évoque ses vertes années. Extraits.

"Le joueur plus fou ? Jérémie Janot à Saint-Étienne. Un kamikaze tatoué, fan de MMA, ses pitbulls, son maillot et son masque Spiderman. Un gars atypique et attachant. En salle de muscu, torse nu, il pouvait venir te défier front contre front en hurlant : "Là j'te dis tout de suite, j'te fais 100 pompes !".

Avec Jérémie, on habitait près d'un vidéo club. Moi je prenais des cassettes pour les 7 ou 8 h de car avec la réserve. Et lui prenait des films X pour lui. Un jour j'y vais et la dame me dit : "Eh bien Monsieur Camara ? Faut pas avoir honte, hein ? Faut pas toujours envoyer Monsieur Janot chercher des films !" Je n'ai pas compris tout de suite... Et après, je ne savais plus où me mettre !

L'entraîneur qui m'a le plus marqué ? Pierre Mankowski m'a lancé en pro à 17 ans à Saint-Étienne en deuxième division alors que j'étais en U17. Chez les Verts encore, Élie Baup, sa personnalité attachante, sa voix, sa casquette et ses discours motivants. Fred Antonetti à Bastia, ses analyses sur VHS et sa capacité à créer un groupe avec peu de moyens."

Guingamp, qui a remonté un handicap de 2 buts hier soir, est avec l'AJA l'équipe qui a mis le plus de pions (5) à la meilleure défense du championnat cette saison, à égalité avec le promu auxerrois. Au micro de beIN Sports, Stéphane Dumont a quand même exprimé sa frustration.

"La première mi-temps n’est pas si mauvaise jusqu’à ce coup de pied arrêté qui nous casse les pattes, tout simplement. On arrive à revenir, on a eu une situation de la tête, et puis à la 45e, ce pénalty fait mal. Parce que par rapport à ce qu’on avait voulu entreprendre et construire, c’est difficile d’être mené 2-0 quand il ne se passe pas grand chose sur votre but malgré tout. Mais on est reparti de l’avant, on a eu une révolte, on a continué à avancer. On a frappé la barre, on s’est dit que ça n’allait pas le faire. Malgré tout on a eu du cœur, les rentrants ont été très bons aujourd’hui et on a failli le faire. C’est une frustration, parce que quand on est capable de fournir ce genre de match, mais surtout ce genre de seconde période, on a envie de remporter les trois points et d’avoir plus à la fin. J’aurais aimé gagner aujourd’hui.

J’ai vite senti qu’on était un peu trop déséquilibré par rapport à ce qu’on recherchait. On cherchait une forme de déséquilibre, de projection de ces milieux-là, mais à chaque récupération stéphanoise, on sentait qu’ils pouvaient être tranchants. Ils ont des cannes, ils vont vite, et on manquait d’un joueur qui puisse freiner ce genre de chose de par sa présence. C’est pour ça qu’on a changé ce binôme et qu’on a fait rentrer Dylan Louiserre, pour avoir un peu plus de sécurité. Et Lebo Phiri pour pouvoir se projeter, il a failli marquer. Quand on veut faire des choix offensifs, il ne s’agit pas forcément de remplacer des attaquants par d’autres attaquants. On avait le sentiment qu’en changeant cette paire, on pourrait être un peu plus dangereux. Ça a été le cas, mais on est frustré de ne ressortir qu’avec un point même si on connaît l’adversité, on connaît ce genre de match, c’est positif mais il y a une pointe de frustration à la fin malgré tout."

Comme le rapporte Le Progrès, Anthony Briançon a commenté le match nul des Verts à Guiganmp. Extraits.

"Il y a de la déception par rapport à la physionomie du match parce qu’on mène 2-0 à l’extérieur. Il faut rapidement switcher car il y a des échéances importantes qui arrivent. Si on nous avait dit avant les quatre matches qu’on allait faire 10 points sur 12, on aurait signé. Face à une équipe de Guingamp difficile à manœuvrer, on fait une bonne première mi-temps. On recule un peu sur la deuxième alors qu’on a la possibilité de tuer le match en début de seconde. On a encore notre destin entre nos mains. Il faut en être conscient et aller chercher les deux dernières victoires."

Très généreux avec ses anciens coéquipiers stéphanois, Victor Lobry a été un l'un des grands artisans du précieux point pris par Sainté au Roudourou ce soir. Comme le souligne Ouest-France, le numéro 22 de l'EAG a été le plus mauvais acteur de cette rencontre très moyenne qui a clôturé l'antépénultième journée de L2.

"Il avait débuté la saison avec les Verts mais ce n’était pas son soir. Après une tête facilement captée par Larsonneur et plusieurs contres amorcés, Victor Lobry a vu malheureusement Moueffek lui passer devant et marquer de la tête sur l'ouverture du score des Stéphanois. Son tacle fautif sur Cafaro a permis à ce dernier d'inscrire le but du break juste avant la mi-temps. Victor Lobry a cédé sa place seulement dix minutes après la mi-temps."

Au micro de beIN Sports, Olivier Dall'Oglio a commenté le match nul concédé par son équipe ce soir au Roudourou. Extraits.

"On n’a pas fait une très bonne deuxième mi-temps même si on a quand même eu des occasions pour le 3-0, on a laissé passé notre moment. On a été très gêné par ce jeu direct, on n’a pas été à la hauteur sur la seconde mi-temps, on le sait. On aurait dû poser un peu plus le jeu, on n’y est pas vraiment arrivé. Avec la fatigue, ça n’a pas aidé, il y a eu beaucoup de coup de pied arrêté et on a plié. Il nous manquait les deux Ibra, Sissoko et Wadji. Ce sont des garçons qui amènent du poids. Je pense que Nathan Mbuku nous a bien aidés sur la première mi-temps, même sur la deuxième parce qu’on a eu des occasions.

Je regrette un petit peu l’entame de deuxième mi-temps où on n’a pas été assez tranchant pour mettre le troisième et finaliser ce match. Passé ce premier quart d’heure de seconde période, on aurait pu poser un peu plus le jeu ou contrer un peu plus difficilement cette équipe. On les a laissé certainement trop jouer. Mais je pense qu’ils nous ont gêné sur le côté athlétique, on n’a pas été là où on nous attendait, c’est ça qui me gêne sur cette seconde mi-temps. On peut être déçu, on l’est. Mais la déception sera vite passée car on a pris un point, on passe second. Ça se jouera sur les deux derniers matchs. De toute façon, il y a de grandes chances que ce genre de situation aille jusqu’à la dernière seconde du dernier match."

Les Stéphanois ont pris un point (ou perdu 2) au Roudourou ce samedi soir en concédant le match nul 2-2 alors qu'ils menaient 2-0 à la mi temps.

Olivier Dall'Oglio avait maintenu son équipe type avec Anthony Briançon derrière, Florian Tardieu à la place de Thomas Monconduit et un inhabituel Nathanaël Mbuku en pointe.

Dans un match musclé et rythmé, les Verts ouvraient le score sur un corner en deux temps par Aïmen Moueffek (0-1, 22e) avant de doubler la mise avant la pause par Mathieu Cafaro sur pénalty qui se faisait justice après une faute de l'ancien Vert Victor Lobry (0-2, 45e).

Mais en deuxième période, les Verts allaient reculer jusqu'à céder une première fois sur pénalty après une faute indiscutable d'Yvann Maçon (1-2, 67e) puis sur coup-franc par une tête de Siwe (2-2, 84e)

Malgré 7 minutes de temps additionnel, les Verts tenaient le nul et restent devant Angers à la différence de buts. Ils devront faire au moins aussi bien que les Angevins sur les 2 derniers matchs pour monter en L1.

Avec la défaite du Paris FC à Auxerre, Sainté se retrouve 7 points devant son plus proche poursuivant au classement (Rodez) qui n'a plus que 2 matchs à jouer (dont un à Geoffroy-Guichard vendredi prochain). Cela signifie que les Verts ont leur place assurée sur le podium de la L2. Reste à savoir à quelle place ... La 2eme enverrait les hommes d'ODO en Ligue 1 directement ; la 3eme obligerait les Verts à disputer les play-off le 24 mai à 20h30 face au vainqueur du match opposant le 4eme et le 5eme de L2. En cas de succès, alors ce serait les barrages face au 16eme de Ligue 1 le 30 mai à domicile et le 2 juin à l'extérieur. Pour s'éviter 3 matchs supplémentaires, gagnons les 3 à venir !

L'AJA, qui battu le Paris FC 2-0 cet après-midi, a déjà assuré sa remontée en L1 dès cette antépénultième journée car les Icaunais comptent 6 points d'avance sur le SCO et une différence de buts très nettement favorable (+33 contre +13 pour les Angevins). Félicitations à Assane Dioussé, qui aura joué 31 matches de championnat cette saison (15 en tant que titulaire). L'ancien milieu de terrain stéphanois attend maintenant que l'ASSE accompagne l'AJA dans l'élite. En cas de succès ce soir au Roudourou, les Verts auront fait un grand pas !

Le meilleur joueur du SCO et son capitaine ont confié à Ouest-France qu'ils seront devant leur télé en début de soirée en caressant le fol espoir de voir trébucher Sainté au Roudourou.

Himad Abdelli : "Nous on a fait le job. Maintenant, on espère que Guingamp va faire le job contre Saint-Etienne. On sait que ce n’est pas fini, qu’on peut encore monter directement sans les playoffs. À nous de faire le travail. Après, on verra ce qu’il se passe. On est prêts à tout donner pour cette équipe et pour ce club pour essayer de monter directement. Bien sûr je vais regarder le match des Verts à Guingamp, je pense que toute l’équipe va le regarder. Après, on n’en fait pas une obsession. Nous, on joue nos matches à fond et on espère un faux pas de Saint-Etienne."

Pierrick Capelle : "On n’avait pas d'autre choix que de s'imposer à Pau choix de toute façon. Notre seul objectif était de gagner. On sait que tous les matchs sont durs. On est satisfaits du résultat évidemment. C’était vraiment le mot d’ordre de commencer fort pour imprimer un rythme et puis réussir à marquer le plus vite possible, ce qu’on a réussi à faire. On a fait notre part du boulot. On va regarder Guingamp/Saint-Etienne forcément mais je pense qu’il faut vraiment se focaliser sur nous. On a encore deux matchs à gagner obligatoirement. Après, on verra ce qu’il se passe ailleurs."

Alors que le match aller, ponctué par une 5e défaite consécutive, avait été fatal à son prédécesseur Laurent Batlles, Olivier Dall'Oglio arrive en conquérant à Guingamp, comme le souligne Le Parisien. Extraits.

"Comment l’ASSE a-t-elle opéré ce redressement  ? Tout s’est joué avant même la fin du match contre Guingamp. Roland Romeyer décide de se séparer de l’entraîneur Laurent Battles. Au-delà des défaites, il ne le supporte tout simplement plus. Lui reprochant notamment une attitude trop terne sur le banc de touche. Ou d’inhiber un de ses chouchous, le défenseur Michael Nadé, en levant les bras au ciel dès qu’il effectue une passe.

Tant pis pour les finances en souffrance du club, Battles est débarqué. Reste à lui trouver un successeur. Romeyer pense l’avoir trouvé avec Frédéric Antonetti qui avait fait remonter l’ASSE en 2004. Mais le Corse, d’accord sur le principe, refuse pour une seule raison : la présence au club du coactionnaire Bernard Caïazzo, à qui il reproche de l’avoir fait éjecter du club il y a vingt ans et à qui il voue une inimitié féroce.

Romeyer, qui a reçu une vingtaine de candidatures, contacte alors trois hommes : deux libres, Olivier Dall’Oglio et Sabri Lamouchi et un en poste au PSG, Zoumana Camara, qui s’occupe des U 19. Camara, formé à Saint-Étienne, souhaite venir car il ambitionne de prendre rapidement les rênes d’une équipe professionnelle. Mais en un seul rendez-vous, Dall’Oglio rafle la mise auprès de Romeyer. D’autant plus qu’il accepte de ne s’engager que pour six mois, avec seulement une année supplémentaire automatique en cas de montée.

"C’est simple, on est passés d’un directeur de pompes funèbres à un type souriant et positif", s’amuse un proche du vestiaire. "Et cela a suffi." Olivier Dall'Oglio, qui a convaincu son ancien joeuur brestois irvin Cardona devenir en renfort. Il sait que techniquement, il ne dirige pas des cadors et que dans son effectif, excepté Gautier Larsonneur, ses hommes n’ont pas tous le niveau pour évoluer en Ligue 1. Néanmoins, le nouveau coach stéphanois va mettre près de six semaines à combler les failles mentales de son groupe."

Si le SCO a repris provisoirement la seconde place à Sainté, les Angevins auront un déplacement qui s'annonce très compliqué vendredi prochain à Annecy. Président du club de Vincent Pajot and co, Sébastien Faraglia évoque cette rencontre dans Le Dauphiné Libéré.

"Il faut féliciter les garçons pour ce qu’ils font depuis une douzaine de matches. On en était convaincu, mais il fallait le réaliser et ils l’ont fait. On s’était dit depuis le début qu’on irait chercher notre maintien à Rodez. C’est un fabuleux clin de l’œil de l’histoire. Il faut l’apprécier. On va tout faire pour faire la fête vendredi prochain à Annecy. Le foot est irrationnel. Tout le monde nous enterrait il y a deux mois et aujourd’hui, on est debout pour rester en Ligue 2, c’est magnifique !

C’est pour ça qu’on aime le foot. Pour vivre des moments pareils. J’ai du mal à décrire tout ce qu’il se passe dans ma tête. J’espère que les Annéciens répondront présent et nous feront la surprise de remplir le stade, car ce groupe mérite vraiment un accueil chaleureux, digne des grands jours comme ça a pu être le cas l’an dernier contre Saint-Étienne. Bordeaux, Le Havre ou Toulouse. La réception d’Angers doit être une fête à domicile. Le premier signe fort est de faire le plein avec 12 000 personnes dans le stade."

Prêté sans option d'achat par Augsbourg, Irvin Cardona a évoqué son avenir dans un entretien accordé à Foot Mercato. Extraits.

"Je savais qu’il y avait une belle ambiance à Sainté, mais là c’est une ambiance digne de la Ligue des Champions, c’est totalement fou. La victoire contre Bordeaux c’est le plus beau match de ma carrière en termes d’ambiance, en termes de scénario. Je n’ai jamais vécu un retournement de situation comme ça dans un match et un stade qui explose comme ça, c’était franchement impressionnant, magnifique. J’ai reçu pas mal de messages aussi qui m’ont touché. Des gens qui me disent qu’ils se rappelleront toute leur vie de ce match. 

Je n’ai aucune nouvelle d'Augsbourg depuis que j’ai quitté le club cet hiver. Mon état d’esprit par rapport à votre avenir ? Pour être honnête aujourd’hui, je n’y pense pas vraiment. Mon objectif c’est déjà que le club monte et de finir la saison de la meilleure des manières en marquant des buts et en ne me blessant pas. Après on verra les portes ou les options qui vont s’offrir à moi.

Est-ce que c’est compliqué pour vous d’imaginer retourner à Augsbourg cet été ? Compliqué oui et non parce qu’ils font aussi une bonne saison en Bundesliga. Honnêtement, je ne sais vraiment pas. Pour en discuter régulièrement avec ma famille, j’ai pas vraiment évoqué avec eux la possibilité de retourner en Allemagne. Je vis dans l’instant présent surtout qu’actuellement je suis dans une bonne période, donc j’essaie de rester focus sur les matches week-end après week-end.

C’est pas encore le moment de penser à mon avenir. L’objectif reste évidemment d’évoluer dans une première division. Après, que ce soit en France, en Allemagne ou en Espagne… Si je reste à Saint-Étienne ça sera la Ligue 1, si je retourne en Allemagne ça sera la Bundesliga. Dans tous les cas ça sera en première division."

Malgré la victoire du SCO contre Pau, les Verts ont d'après Fabien Torre 59 % de chances de finir aux deux premières places synonymes de montée directe. Selon les savants calculs de ce maître de conférences en informatique à l'Universite de Lille, l'EAG n'a plus que 9% de chances d'accrocher les barrages suite à la victoire de Caen contre Laval.

Nul doute que l'ASSE sera surmotivée à l'idée de ne pas rentrer bredouille de son déplacement à Guingamp. Dans son antre, l'EAG n'a gagné que 5 matches cette saison, a concédé 6 nuls et subi 6 défaites. Les Verts aborderont cette rencontre avec confiance car ils ont déjà décroché 9 succès hors de leur base cette saison (seule l'AJA fait aussi bien).

Avant d'accueillir Sainté ce soir à 19h00, l'entraîneur guingampais Stéphane Dumont souhaiterait que son équipe équipe soit davantage récompensée de ses efforts, comme il l'explique à Ouest-France. Extraits.

"L’objectif, c’est de se servir de la victoire à Pau pour continuer d’avancer, jouer un bon match face à une équipe qui est en haut. On ne voit pas plus loin que ça aujourd’hui. Ce qui est important c’est de garder l’état d’esprit qui anime l’équipe depuis le début de saison, jouer avec ce qui nous caractérise et on verra la suite. On est focalisé sur Saint-Étienne. Pas plus. 

Ce qui fait notre force, c’est qu’on arrive à rebondir. On a joué à Pau un match de qualité, on a fait énormément d’efforts. C’est un match qui ressemblait à un match pour rien pour pas mal de gens... Je trouve les joueurs concentrés, exigeants, soudés, même si forcément, il y a une forme de frustration et la déception de ne pas être plus récompensés.

On est la 3e équipe qui tire et centre le plus, la 2e en ballons touchés dans la surface, l’une de celles qui subit le plus de fautes… On a bâti quelque chose dans l’équilibre, dans le fait de peu concéder et de proposer des choses. On doit aller au-delà de cette cohérence pour transformer en points et en positif. Il y a plein de bonnes choses, mais ce n’est pas valorisé."

S'apprêtant à retrouver les Verts dans un stade où il avait réduit le score pour l'ASSE la saison dernière, Victor Lobry s'est confié à L'Echo de l'Armor et de l'Argoat. Extraits.

"J’étais en fin de contrat et j’avais fait 2 bonnes saisons à Pau. Au début je pensais à la Ligue 1 parce que des clubs s’intéressaient à moi et après Saint-Étienne est arrivé et j’étais libre donc ça ne se refuse pas. Pau m’avait fait une proposition, mais pour eux aussi c’était le moment que j’aille voir ailleurs donc le coach Didier Tholot m’a accompagné. 

A Sainté, au début ça se passait vraiment bien pour moi. Je jouais tous les matchs, on fait une bonne fin de saison où on arrive à remonter au classement et puis sans plus d’explication le coach me sort de l’équipe. Pour moi, le foot, c’est fait pour jouer et être sur le terrain. Je ne voulais pas trahir ma pensée à ce niveau-là. J’aurais bien aimé aller au bout de l’aventure, mais je voulais surtout jouer au foot donc je devais partir.

J’ai eu le coach Stéphane dumont au téléphone et son discours m’a convaincu. Et ce que je voyais de l’équipe de l’extérieur me correspondait donc je me suis dit pour 6 mois c’est la belle aventure. Le classement aussi est rentré en compte. On pouvait aller chercher quelque chose donc c’est ça qui m’a attiré aussi. 

Franchement ça a été super vite. Je pense que le fait d’arriver en cours de saison à un moment où il y a beaucoup de matchs, ça accélère l’acclimatation. Mais le vestiaire est top et le staff m’a mis dans les meilleures conditions. La ville et le public me correspondent donc franchement, je me suis bien adapté ici. 

Prolonger l'avanture ici ? On en parle un petit peu après on verra où ça mène, mais on a déjà beaucoup à faire avant la fin de saison et puis on verra après ce qu’il en est. Dès qu’on est arrivés avec mes agents, on a été super bien accueillis. Tout le monde est souriant et heureux d’être là. Je pense que le club compte aussi beaucoup dans la ville et la région donc on sent que les gens nous poussent à donner le meilleur. 

Là, c’est la fin du championnat, il faut tout lâcher et aller de l’avant. Qu’on n’ait rien à regretter et qu’on mette toutes nos forces dans la bataille. Si on n’est pas barragiste dans tous les cas, ce sera un échec. Ce match contre Saint-Etienne est important pour l’équipe et pour moi parce que forcément quand on part on a envie de prouver au club et au coach qu’on aurait pu continuer l’aventure."

Actuellement sous contrat avec Al Duhail (Qatar) jusqu'en juin 2025, Christophe Galtier se livre dans la Pravda du jour. Extraits.

"Le racisme, la discrimination ne font pas partie de mon logiciel car j'ai grandi dans un milieu multiculturel et évolué, tout au long de ma carrière, dans un tel milieu. Tout ça ne fait pas partie de qui je suis. C'était donc un réel choc d'être renvoyé devant le tribunal correctionnel pour de tels motifs. Cela fait partie des épreuves de ma vie.

Je me suis réfugié dans le sport, pour nettoyer mon cerveau et continuer à vivre, au sens propre du terme, de ma passion du football. Je ne me suis pas isolé. Je n'ai pas voulu. J'ai continué à échanger avec des joueurs, des entraîneurs. Je ne peux pas les citer, car il y en a eu beaucoup. Si mes mots pour les remercier sont forts, ils demeurent insuffisants.

En apprenant ma relaxe, j'ai été heureux pour ma famille et aussi pour la fonction d'entraîneur. Cela a été une infamie. La justice a établi mon innocence. Sans aucun doute possible. C'est pour cela que je suis heureux. Les accusations dont j'ai été l'objet n'avaient aucun sens. Mon parcours de vie, de joueur et d'entraîneur en témoigne.

Les plaintes que j'ai déposées contre aux plaintes que j'ai déposées contre contre Julien Fournier, Romain Molina et Daniel Riolo pour diffamation, dénonciation calomnieuse et  risque causé à autrui ? J'ai pris la décision de demander à mes avocats de ne pas donner suite. La justice a déjà perdu suffisamment de temps et de moyens avec cette triste affaire. 

Même si je n'arriverai jamais à comprendre comment un être humain peut faire autant de mal, tout ce que l'on a pu endurer, ma famille, mes proches et moi-même, doit rester derrière nous. Je regarde désormais devant moi. Je vis, je dors et je me nourris football. Je suis redevenu heureux.

Le jour où j'ai pris la décision de ne pas rejoindre l'OM a été le moment le plus difficile de ma carrière. Stéphane Tessier a été pendant cinq ans mon directeur à Saint-Étienne et il était présent lors de mon rendez-vous avec Pablo Longoria, en octobre. Je n'ai pas suivi le conseil de ma femme parce que le timing n'était pas bon. J'ai ressenti au fond de moi que je n'avais pas le droit d'associer malgré lui et malgré moi le club à mon rendez-vous au tribunal.

La pression allait monter crescendo et j'allais dépenser de l'énergie pour ma défense. Jean-Louis Gasset réussit un travail magnifique. Je n'avais d'ailleurs aucun doute sur sa capacité à fédérer autour de lui. Aubame, avec lequel nous avons une belle histoire, a mis un peu de temps à retrouver ses jambes car il n'a pas eu beaucoup de temps de jeu à Chelsea, l'an passé. Et il est le meilleur buteur de la Ligue Europa."

Je suis sous contrat et heureux au Qatar, en famille et avec des gens qui ont été omniprésents dans une période où vous m'avez mis à la une de L'Équipe dans les accusations et dans un petit encart, une vignette, pour la relaxe. Je ne me projette sur rien, si ce n'est sur une saison à finir, avec la Coupe de l'Émir, la compétition la plus importante au Qatar car le vainqueur est qualifié pour la Ligue des champions asiatique."

Après avoir exprimé sa rage de vaincre ce soir au bord du terrain, Alexandre Dujeux a commenté en conférence de presse le succès de son équipe contre Pau, permettant au SCO de reprendre provisoirement la deuxième place à l'ASSE.

"Cette victoire, les garçons sont allés la chercher, ils ont mis ce qu’il fallait dans le match en termes d’intensité, de qualité. C’est une belle soirée pour nous. C’est vrai que c’est rageant de prendre ce but sur coup de pied arrêté à ce moment-là du match. On voulait mettre ce deuxième but pour avoir un peu de marge et on prend ce but rapidement ensuite… Mais on a réussi à tenir jusqu’au bout. Ça ne nous porte pas préjudice.

On a eu pas mal de temps forts dans ce match, on a 23 tirs, peut-être le record de la saison pour nous. On a des choses qui reflètent ce qu’on a mis dans ce match et qui sont des satisfactions, à trois matches de la fin, dans un match important. Réussir à jouer avec autant d’allant, c’est remarquable. Je suis fier de mes joueurs. On a réussi à se lâcher, se relâcher face à une belle équipe de Pau.

On sait que Saint-Etienne est sur une dynamique formidable. Notre travail, c’était d’essayer de gagner nos trois derniers matches. On en a gagné un, il en reste deux, aller au bout de ce qu’on peut faire. Relancer une dynamique à ce moment-là de la saison, c’est remarquable. Maintenant, ce samedi, je ne sais pas si je vais avoir le courage de regarder le match de Saint-Etienne, je n’en sais rien."

Malgré la titularisation de Louis Mouton, la rapide entrée en jeu de Henri Saivet et la passe décisive de Loïs Diony sur la réduction du score des Béarnais, le SCO a logiquement battu 2-1 le Pau FC ce soir et reprend provisoirement la 2e place à l'ASSE, qui la retrouvera dès demain soir à moins d'une défaite au Roudourou.

Pour rappel, les Angevins auront un délicat déplacement la semaine prochaine à Annecy (qui s'est imposé 3-1 à Rodez) avant de recevoir Dunkerque, quasiment maintenu comme les Hauts-Savoyards vu leur avance sur l'Estac, dont le match a été arrêté à la 89e à 1-1 suite à des jets de fumis d'ultras troyens excédés.

Si les Verts ne bouclent pas leur montée dès la réception du RAF vendredi prochain, ils tenteront de la décrocher lors de la dernière journée sur le terrain d'un QRM officiellement relégué depuis ce soir.

... qui résiste trop souvent à l'envahisseur vert.

ODO, du fait de la suspension de Monconduit et de la blessure de Wadji a choisi sans surprise de rappeler dans le groupe Lamine Fomba et Maxence Rivera pour le déplacement demain à Guingamp (19h).

ALV !

Avant de recevoir le Stade Lavallois ce soir, le capitaine caennais Romain Thomas est revenu en conférence de presse sur la récente défaite de Malherbe dans le Chaudron.

"Par rapport à ce que Nicolas Seube a fait depuis son arrivée, ce ne sera pas un échec si on ne finit pas dans le Top 5. Avec les 3 mois sans victoire, c’est déjà inespéré d’en être là aujourd’hui. On est parti de tellement loin. À la veille de la réception de Bastia, on ne savait plus comment faire pour gagner un match. J’étais le premier déçu après Saint-Étienne, quand on n’est pas loin d’un truc et qu’on n’arrive pas à l’atteindre, ça fout les boules. Mais le mot échec est fort.

Par rapport à Saint-Étienne, il y a de la frustration. On a fait un match consistant sur 90 minutes. Il nous a manqué ce qui nous fait défaut cette année : l’efficacité et le fait d’être plus juste dans la phase finale. Il y a des équipes qui ont plus de moyens financiers et qui peuvent recruter des noms et des joueurs d’expérience pour monter. Mais on voit que Bordeaux est en difficulté aujourd’hui.

Même Saint-Étienne l’a été en début de saison. Malherbe reste le 10^e budget de Ligue 2. Pour moi, Rodez a tout compris. Cela fait plusieurs années que ce club travaille avec des joueurs revanchards, aux parcours atypiques, qui arrivent avec les dents longues. Ça rend tout de suite quelque chose d’hyper intéressant. C’est ce qu’il faut réussir à trouver ici, cette osmose qu’on a eu du mal avoir sur l’ensemble de la saison."

Titularisé 15 fois (sur 16) depuis son retour, Yvann Maçon revit cette année, et comme il l'a dit près d'une demi-douzaine de fois hier en conférence de presse, ça fait du bien  :

"Avoir le public, tout l’engouement de Saint-Etienne, c’est vraiment beau. Moi j’ai pas souvent connu ça, et voir que tout le peuple est derrière nous ça fait vraiment plaisir. On peut se balader tranquillement en ville sans recevoir des petites remarques un peu désobligeantes (rires). Ça fait du bien, on est bien, tout le monde est bien. Je suis revenu pour un objectif, on s’en rapproche tous ensemble, du coup ça fait vraiment du bien parce que c’était vraiment dur les dernières années. Tout le monde a retrouvé les couleurs, et ça fait énormément plaisir car vivre les dernières places c’est compliqué et quand on vit les premières places c’est plus facile, mentalement, physiquement. Ça fait plaisir à tout le monde. La deuxième partie de saison qu’on fait, qu’importe l’avenir de chacun, on en parlera des années après. Ça rassemble et unit tout le monde.

J’ai envoyé un petit message de remerciement à deux potes à moi du Paris FC. Je les ai remerciés. J’étais vraiment content. Ça ne change rien à l’approche de nos matches, car on veut gagner nos trois matches. On ne change pas d’état d’esprit, on ne veut pas se relâcher, ce serait une grosse erreur. A Guingamp on va vraiment chercher la victoire, même pas un match nul. Je n’aime pas trop regarder l’équipe qu’on va jouer, ça ne sert à rien, il faut garder le même état d’esprit. On sait se dire les choses, et on avance, il n’y a pas d’ego surdimensionné, pas un joueur qui pense qu’il est meilleur que l’autre. Du coup on est attentif à l’autre, il y a une concurrence saine qui fait beaucoup de bien à l’équipe. Il y a eu un déclic après Dunkerque, on s’est dit les choses, on a cravaché, ça a payé."

Si les Verts ne sont pas toujours en réussite contre Guingamp (euphémisme), il y en a un qui se réjouit probablement de se rendre au Roudourou, c'est Aïmen Moueffek.

Notre buteur de samedi dernier a en effet inscrit 2 de ses 4 buts en Pro sous le maillot vert contre les Costarmoricains.

A 23 ans, celui qui clame son envie de prolonger en vert vit sa plus belle saison, et plus précisément sa plus belle moitié de saison à Sainté puisqu'il a participé à 31 matchs (sur 35) et connu 19 titularisations (dont 12 en 2024). Hormis Chambost, il est le milieu le plus souvent aligné d'entrée par ODO en 2024.

Pour rappel, la saison dernière, la plus pleine (la moins vide ?) à ce jour, il avait disputé 23 matchs (pour 12 titularisations).

Alors que le Chaudron sera à guichets fermés pour la 5e fois consécutive vendredi prochain (du jamais vu dans la riche histoire de notre fabuleux club), le stade Raymond-Kopa sera loin d'être plein ce soir lors du match qui opposera le SCO de Loïs Diony au Pau FC de Louis Mouton et Henri Saivet. Dans sa dernière édition, Le Courrier de l'Ouest s'en désole.

"Le SCO affiche cette saison ainsi une moyenne de 9000 spectateurs, rehaussée par les réceptions de Saint-Etienne (15 662) et Laval (16 785) en seconde partie de saison. Les deux seuls rendez-vous où la tribune Jean-Bouin a été ouverte. Face à deux adversaires à part qui ont attiré la foule… davantage que les enjeux de cette fin de saison. En 2024, hormis donc Sainté et Laval, aucune affluence à Kopa n’a dépassé la barre des 10 000. Ce pourrait être le cas ce soir, mais seulement de peu car la tribune Jean-Bouin sera encore fermée...

Difficile de sortir Angers de son rapport distancié avec son club. La perspective de retrouver la Ligue 1 après 22 ans d’attente avait toutefois eu cet effet, en 2015. Ils étaient ainsi près de 15 000 à encourager le SCO face à Sochaux, lors de l’avant-dernier match à domicile de la saison, dans un stade Jean-Bouin d’une capacité d’à peine 17 000 places alors. SCO-Pau, malgré un contexte similaire, n’attirera pas autant. L’attente n’est pas la même, et une belle saison sportive n’a pas suffi à effacer les trois dernières, qui ont largement entâchée l’image du club. Les fractures entre le SCO et son public ne sont semble-t-il pas encore toutes réparées.

Cette situation déçoit, voire suscite l’incompréhension au sein du vestiaire angevin. Joueurs et staff ayant le sentiment d’avoir offert une belle image du club, en plus d’afficher le meilleur bilan du championnat à domicile (39 points pris sur 51 possibles). Alexandre Dujeux laisse  poindre sa frustration. "J’aurais aimé qu’on ait un maximum de pression populaire pour nous permettre d’aller au bout de ce qu’on peut faire. Ça joue sur notre équipe, sur l’équipe adverse, sur l’environnement, sur l’arbitrage… Ça met une pression sur tous les acteurs. On aurait aimé se servir de ça. Il faudra qu’on le fasse à trois tribunes au lieu de quatre."

Comme le rapporte L'Echo de l'Armor et de l'Argoat, l'entraîneur guingampais Stéphane Dumont a évoqué hier le match qui opposera son équipe à l'ADDE demain à 19h00 au Roudourou.

"Les joueurs sont concernés, exigeants avec eux-mêmes et soudés. Après nos deux défaites successives à domicile en trois jours [contre Bastia et Angers, ndp2], on a redressé la barre en gagnant à Pau le week-end dernier. On a fait un vrai bon match et une bonne première mi-temps. On a été capable d’être solide, bien organisé et faire mal quand on en a eu l’occasion. En termes de caractère, d’état d’esprit, de qualité, c’était quelque chose d’intéressant.

On a toutefois manqué d’efficacité. C’est un mal récurrent depuis le début de saison qui nous empêche d’être plus haut. Il nous manque plus de relâchement dans les moments importants. Saint-Etiene est une équipe solide qui prend peu de buts, avec de la qualité. J'espère qu'on aura plus de réalisme devant le but contre les Verts.  L’objectif c’est de jouer un bon match face à une belle équipe. Les rencontres contre Saint-Étienne sont toujours particulières."