Comme l'avait fait hier son homologue nantais Maxime Baty dans Ouest-France, Frédéric Dugand s'exprime dans la dernière édition du Progrès avant d'accueillir les Canaris ce dimanche à 14h00 en quart de finale du championnat de France U17 (match à suivre sur la chaîne youtube de l'ASSE).

"On a eu des temps forts et des temps faibles cette saison. Malgré tout, on a senti un groupe de plus en plus mature, toujours très réceptif, avec l’envie de travailler. C’est une saison accomplie. On est parti sur de l’insouciance et plus on avançait, plus les garçons se posaient des questions à regarder derrière. Cela a été source de formation car il a fallu gérer cette posture de leader. Ça n’a pas été facile car tout le monde voulait nous battre. Cela explique des moments d’euphorie, de prise de conscience mais aussi de peur.

Il a fallu être solide et les joueurs ont vécu une belle expérience. J'ai aimé le côté compétiteur de mon équipe. Cela fait partie de l’âme d’un sportif de haut niveau. À partir du moment où il y avait de l’enjeu, les joueurs ont répondu présents. Ce dimanche ce sera un match couperet, avec une approche différente. On ne va pas se lamenter sur les joueurs absents. On a tous envie d’avancer dans la compétition et même si on sait que Nantes sera costaud, on dispose d’un effectif capable de rivaliser."

Si les U17 de Fred Dugand auront l'avantage de recevoir ce dimanche à 14h00 en quart de finale du championnat de France (match à suivre en direct sur la chaîne Youtube de l'ASSE), les visiteurs nantais seront de dangereux adversaires.

Les Canaris, qui ont pris le plus de points (64) lors de la première phase du championnat tous groupes confondus, ont remporté le 1er avril le prestigieux Tournoi de Montaigu (auquel Sainté n'a pas participé).

On aura noté que leur milieu de terrain Sanah Camara a été sélectionné en équipe de France U16 aux côtés du futur pro Djylian N'Guessan (hélas suspendu demain) pour affronter la Lituanie la semaine prochaine.

Entraîneur du FCN, Maxime Baty, qui a été sacré champion de France avec les U19 nantais la saison dernière, s'est confié à Ouest-France avant de défier les Verts au centre Robert-Herbin.

"Les gars ont réalisé un championnat très intéressant. Le groupe a bien travaillé sur le terrain et en dehors. On a enchaîné une série de victoires en septembre et octobre face aux autres clubs pros. Elle nous a permis de prendre de l’avance au classement. L’équipe a réussi à garder le cap. En janvier, on a plusieurs joueurs qui sont montés avec les U19. Ce qui nous a permis de faire jouer des plus jeunes. Nos U16 sont venus se confronter au championnat U17. 

Ce quart de finale chez les Verts, c’est une très bonne expérience car nous nous sommes partis pour deux jours affronter un club qui travaille toujours très bien chez les jeunes. On sait qu’il y aura de la ferveur dans leur complexe de l’Etrat. C’est une bonne expérience à vivre pour les joueurs. On va devoir gérer les émotions, la pression d’un tel match. L'ASSE a une équipe très joueuse, que je trouve plutôt complète. Ce ne sera pas simple.

On s’est entraîné comme d’habitude pour ne pas rajouter de pression aux joueurs. La charge de travail a été la même que les dernières semaines, avec de la vidéo. Une semaine classique en quelque sorte. On a juste appuyé sur les deux derniers matchs de la saison, les nuls contre la TA Rennes et les Chamois Niortais (1-1). On s’est peut-être naturellement relâchés, mais il faudra vite retrouver de l’intensité car en face nous aurons l’AS Saint-Etienne !"

Beaucoup plus classe que son numéro 9, le solide et méritant entraîneur angevin Alexandre Dujeux commente l'accession du SCO en L1 dans un entretien accordé à Ouest-France. Extraits.

"C’était une soirée avec beaucoup de joie, un énorme soulagement car je n’avais pas du tout envie d’aller en barrages. Je pense que ça aurait été trop dur pour le groupe. On avait énormément donné et on n’avait plus beaucoup de marge. Et puis j’étais heureux de partager ça avec mes proches. Ma famille était là et le fait d’y arriver, c’était bien. On a pris le temps de savourer. On a construit beaucoup de choses avec ma femme. Je voulais aller au moins au bout pour elle.

C’est aussi pour ça que je parle de soulagement. Le fait d’avoir réussi, ce n’est pas grand-chose en effet, ce n’est que du foot, mais c’était symbolique pour moi. Et donc important. Bien sûr, j'ai eu une pensée pour elle hier soir. Ma femme est aussi au cœur de cette saison [elle est décédée en décembre dernier, ndp2]. Le passé, on ne le change pas, le futur est hypothétique, alors on savoure tout ce qui est possible au présent. Quand on arrive à une réussite, il faut en profiter au maximum. On l’a fait après le match.

La trêve de mars, on est à un moment où on est dans le dur, et tout le monde s’imaginait qu’on se fasse dévorer par Saint-Étienne. Je sentais qu’on était fatigué nerveusement et physiquement, donc plutôt que de se mettre à travailler comme des fous pendant deux semaines, on avait pris le contre-pied en donnant du repos pour que les joueurs reviennent le mieux possible pour lancer le sprint final et faire un maximum de points. Et on a fait 18 points sur les 9 derniers matches. C’est une grande fierté d’avoir relancé la machine à ce moment-là.

C’était possible que les Verts continuent et passent devant nous. Mais je n’ai jamais voulu l’accepter. J’ai essayé d’incarner ça dans tous mes discours. En essayant d’être le plus persuasif possible. C’était l’idée. Je voulais qu’on respecte tout ce qu’on a fait avant. Parce qu’on a bossé. Leur résister, alors qu’on était moins bien, je me disais que c’était un super challenge. Ils sont passés devant nous, mais il fallait faire tout ce qu’on pouvait pour réinverser la tendance. C’est ce qu’on a fait et c’est remarquable. Tout ce qu’on a eu, on l’a mérité.

Je pense que ce duel avec les Verts rehausse notre performance. Résister à Saint-Étienne, c’est encore plus fort, vu la ferveur qu’il y a dans ce club-là. Et on a vu que les longues séries qu’on a pu faire pendant la première partie de saison, c’est aussi difficile. Eux aussi ils ont terminé un peu moins bien.  J'ai vécu une année particulière. Mais j’ai pu m’appuyer sur des personnes compétentes et avec des qualités humaines fortes. C’est très important. Quand ça va moins bien, on a besoin de soutien. Et le staff a été important, les joueurs aussi, les cadres."

Vous avez pu suivre le dénouement de la saison de N3 sur notre forum grâce au potonaute yakari, envoyé spécial à Aimé Jacquet. Encore privée de Karim Cissé, opéré d'une pubalgie, la réserve a battu Chassieu-Décines 3-0.

Maxence Rivera a ouvert le score dès le premier quart d'heure sur une passe de Youssef Njoya Ngapout (photo) qui a permis à Meïvyn Agesilas d'inscrire le but du break juste avant la mi-temps. Ce dernier a permis à Jibril Othman, entré en jeu dès la première mériode suite à la blessure de Marie-Gaël Mukanya, de corser l'addition en fin de match.

⚽️ Maxence Rivera, Meïvyn Agelisas et Jibril Othman ont permis aux Verts de terminer la saison de #National3 sur une très bonne note !

✅ Victoire 3-0 face à Chassieu Décines pour une quatrième place finale 👏

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— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) May 18, 2024

La compo : Delacroix- Pedro, Nokoue (Kinunga, 85'), Owusu, Bladi - Ngongolo (Mouton, 63'), Gauthier, N'Gapout (Ndiaye, 63'),  - Rivera (Makhloufi, 85'), Mukanya (Othman, 27'), Agesilas.

Grâce à leur 12e victoire, les protégés de Razik Nedder finissent à une très honorable 4e place, derrière Saint-Priest, La Duchère et Chambéry mais devant les vilains, écrasés 5-2 par les Clermontois et délogés de la 5e place par Espaly, les protégés de Lionel Vaillant ayant écrasé Vaulx-en-Velin 5-1 dans la banlieue de la banlieue.

Ayant fini 2e meilleur du championnat de L2 (ex aequo avec l'Auxerrois Ado Onaiwu, le Palois Moussa Sylla et l'Amiénois Louis Mafouta) loin derrière le Malherbiste pisté en vain par Sainté (l'été dernier) Alexandre Mendy (22 buts), l'ancien avant-centre dijonnais d'Olivier Dall'Oglio Loïs Diony a claqué cette saison 15 pions, soit 6 de plus que lors de ses très médiocres 2 années et demie sous le maillot vert.

Comme l'atteste une vidéo postée par le twittos NIBAG, la recrue la plus chère de l'histoire de l'ASSE (10 M€) a chambré les Verts cette nuit en éructant au balcon du Grand Théâtre d'Angers : "Angers en Ligue 1, Saint-Etienne en Ligue 2 !". L'avant-centre s'est ensuite mis à chanter : " Olélé, olala, mais qu'est-ce qui s'est passé, on les a chicotés ! On n'entend plus chanter les Stéphanois, on n'entend plus chanter les Stéphanois !"

LOLO ON T’AIME 🖤🤍 pic.twitter.com/LUs5MraeeB

— NIBAG (@NIBAGsco) May 18, 2024

Si les Verts devront attendre au moins 15 jours avant de retrouver l'élite, le SCO, logiquement battu deux fois cette saison par l'ASSE, a validé sa montée dès hier soir. Pourtant incapables de battre Dunkerque à domicile, les Angevins ont profité de la surprenante et lamentable défaite de Sainté à Diochon pour faire la fête. Le milieu de terrain Himad Abdelli s'en réjouit dans Ouest-France.

"Notre match était crispant, c’est normal. Un match avec un tel enjeu ça n’est pas tout à fait le même match que les autres. Il y avait près de 20 000 personnes alors qu’on a joué devant 8 000 toute la saison. On n'a pas réussi à gagner contre cette belle équipe de Dunkerque, qui a fait un très bon match. Mais quand j'ai entendu la clameur vers la 65e minute, j'ai compris tout de suite que QRM avait marqué contre Saint-Etienne. Pareil un quart d'heure plus tard quand les Verts ont pris un second but.

Franchement, ça nous a fait du bien ! C’est là que j’ai essayé de calmer un peu le jeu car on faisait tout à fond. Si on avait pris un but, ça n’aurait pas été la même chose. Sincèrement, c’est Saint-Etienne qui nous a permis d’aller au bout de nous-mêmes cette saison. Les Verts n’ont jamais lâché, alors que ça nous aurait permis d’être un peu plus tranquilles. Et ça rend cette montée encore plus belle. Monter comme ça à domicile lors de la dernière journée... Je suis fier. Personne ne nous attendait là à la fin de la saison. Franchement, c’est beau !"

S'il n'était pas dans le groupe palois qui a terminé sa saison à Bordeaux par une 4e défaite consécutive mais finit en première partie de tableau (10e), Louis Mouton a tenu à remercier le club qui l'accueilli cette saison en prêt sans option d'achat.

"Merci Pau💛 Une saison exceptionnelle, des rencontres incroyables.. mention spéciale à Tino Costa 🫡 J’ai tellement appris ici, j’ai beaucoup grandi et je repars avec le cœur et l’esprit remplis de souvenirs.🤩 Merci à mes coéquipiers, au club, au staff et aux supporters🤝 Je souhaite au Pau Fc plein de réussite💪🏽"

Son capitaine Henri Saivet n'a pas tardé à lui répondre. "Mon LouL tu vas grave nous manquer. Mon gars de Veauchettttee 🤣😂 Bon retour à Sainté force à toi ❤️"

Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2025 comme 22 autres joueurs professionnels, le grand frère de Jules aura marqué cette saison 2 pions (en Coupe de France) et délivré 2 passes décisives (en L2) en 30 matches toutes compétitions confondues dont 22 en tant que titulaire.

"Alors qu'il lui restait une année de contrat, Gaëtan Charbonnier a annoncé ce vendredi 17 mai, dans le vestiaire, à la fin du match contre le Paris FC, qu'il mettait un terme à sa carrière" rapporte Corse-Matin.

Agé de 35 ans, l'attaquant qui s'était fait les croisés contre Dijon à GG en février 2023 n'a jamais retrouvé son niveau. Il n'aura marqué que 2 buts en 34 matches de L2 (14 titularisations) cette saison : un contre Pau avec les Verts, un contre Concarneau avec Bastia.

D'une belle frappe lointaine du gauche, Zaydou Youssouf (24 ans) a ouvert le score dès la 4e minute hier en ouverture de la dernière journée de Liga Sagres. Malgré son 2e but de la saison en 32 titularisations dans l'élite portugaise, l'ancien milieu de terrain stéphanois n'a pas pu empêcher la défaite à domicile (1-2) de Famalicao contre Casa Pia, deux équipes du ventre mou.

Match Day 3️⃣4️⃣

Famalicão took the home lead early though Zaydou Youssouf (4') but visiting Casa Pia scored through Felippe Cardoso (22') and Nuno Moreira (56') to win 2-1 and finish in 9th place.

Famalicão will finish in 8th place.pic.twitter.com/fJl213SNK2

— PortugueseSoccer.com ⚽️ (@PsoccerCOM) May 18, 2024

Près de Rouen, où Jeanne d'Arc a flambé en mai 1431 et où un taré a failli cramer une synagogue hier matin, les ultras stéphanois ont mis le feu à Robert-Diochon juste avant la reprise du match perdu par les Verts contre QRM. Un joli craquage de fumis qui risque d'entraîner des sanctions de la Ligue qu'on adule. 

Craquage stephanois!
#QRMASSE pic.twitter.com/lM1v07NOuE

— Fumigènes dispo en MP ! 🔥💥 (@PyroFumigene) May 17, 2024

Les supporters stéphanois mettent une grosse ambiance au stade Diochon avant que le coup d’envoi de la seconde période ne soit donné. #QRM pic.twitter.com/IfAbC6rAwd

— Victorien Lenud (@V_Lenud) May 17, 2024

Les 3 dernières fois que Timothée Kolodziejczak avait fait trembler les filets, c'était pour ses adversaires (Marseille et Monaco dans le Chaudron en avril 2022, Rodez le 23 avril dernier). Hier soir, sous les yeux incrédules d'un Gaëtan Charbonnier alors sur le banc, Kolo a ouvert le score pour le Paris FC à Furiani alors qu'il n'avait plus marqué pour son propre camp depuis 27 mois (à Clermont sur un centre de Romain Hamouma). Le défenseur central de 32 ans, qui était forfait pour blessure contre les Verts cette saison à l'aller comme au retour, aura la chance de rejouer dans le Chaudron vendredi prochain s'il s'impose dans 3 jours à Rodez.

Défait hier pour la 13e fois depuis qu'il porte le maillot vert, Dennis Appiah a livré sa réaction à beIN Sports en quittant la pelouse du stade Robert-Diochon.

"On a eu pas mal de situations, des barres, des situations litigieuses, des buts arrêtés sur la ligne… Ça ne voulait pas tourner pour nous. On est tombé sur une belle équipe qui offensivement a des arguments, ils sont grands et ont marqué sur coup de pied arrêté. Et après on se découvre, on essaye de tenter et puis sur un contre ils marquent. On n’a pas été vigilant sur les coups de pied arrêtés, on n’a pas réussi à marquer, c’est le football. Ce sont des détails dans les deux surfaces et c’est ce qu’on n’a pas réussi à faire aujourd’hui.

Maintenant, il y a un petit moment qu’on bataille pour être dans les 3 premiers. On aurait aimé être dans les 2 premiers parce qu’on avait la chance de le faire. On ne l’a pas fait, on est toujours 3ème. Il nous reste encore un match vendredi prochain, une finale qu’on va bien préparer parce qu’on n’a pas fait tout ça pour rien. On va se donner à fond pour gagner à domicile chez nous, et après on verra ce qu’il se passera.

On a du caractère. Je pense qu’en février, quand on perd à Dunkerque, on est dans une situation beaucoup plus difficile qu’aujourd’hui. Peu de monde nous voyait arriver ne serait-ce que dans les 5 premiers, et même batailler pour finir 2ème. On a réussi à sortir de cette situation-là. On est maintenant dans une autre situation difficile. Il y a un gros challenge qui nous attend mais ça reste excitant, et on est tous venu ici pour faire remonter le club en Ligue 1. On a encore cette chance donc on va devoir la saisir."

La Pravda a recueilli les propos de Léo Pétrot après la fâcheuse défaite des Verts à Robert-Diochon.

"On a beaucoup de déception, au vu de la physionomie du match, au vu du résultat aussi forcément. Il y a beaucoup de frustration également. On savait qu'il y avait la place, ce soir ce n'est pas passé, on est forcément très tristes et déçus, comme la semaine dernière. Mais j'ai envie de dire qu'il faut déjà switcher pour la semaine prochaine. Il faut se vider les têtes le plus vite possible et récupérer. Maintenant, il ne faut plus calculer, il n'y a plus que nous. Il reste ce prochain match de barrage, on va le préparer au mieux. On verra ensuite.

On a eu des chances de monter en L1. Il faut se rendre compte de la chance qu'on a de pouvoir encore le faire. Ce n'est pas fini, on peut encore monter. Il y a 4 ou 5 mois en arrière, si on nous avait dit qu'on pourrait monter, on aurait signé tout de suite. La leçon à retenir, c'est qu'il faut se focaliser uniquement sur nous et se servir de ces déceptions.  À nous d'être solides derrière, de travailler ensemble, en montrant qu'on est vrai groupe. Parce que je pense qu'on l'est. Il reste un match, on espère plus. À nous de tout donner pour aller au bout."

Agacé par la 11e défaite de la saison des Verts en L2 (sa 3e à titre personnel), Olivier Dall'Oglio a livré sa réaction au micro de beIN Sports.

"C’est difficile d’accepter d’avoir autant d’occases sans parvenir à les mettre au fond. C’est pour ça que le vestiaire est logiquement très déçu. Il va falloir rebondir quand même. On a un match qui se présente dans une semaine. Il faudra bien sûr régénérer tout le monde. La première chose, déjà, ce sera de bien récupérer. Mentalement, il va falloir être fort. Il va falloir se bouger, on ne peut pas attendre. On nous laisse encore une chance, on doit la prendre, c’est ce que j’ai dit aux joueurs. Je n’ai pas été tendre avec eux dans les vestiaires. On a des occasions depuis un bout de temps. Sur les trois derniers matches, on doit mieux faire ! J’en demande plus à mes joueurs.

Sur ces barrages qui arrivent, c’est là que l’on doit voir le caractère, notamment de nos attaquants ! De nos attaquants, de nos milieux... tout le monde doit s’y mettre ! Sur les coups de pied arrêtés, etc. On a des choses à montrer. Ça m’ennuie aujourd’hui car il y avait quelque chose à faire. Les gars vont au bout d’eux-mêmes. Sur l’état d’esprit, il n’y a rien à dire, les gars ont fait le taf. On s’est procuré énormément d’occasions favorables mais je veux des tueurs. Je veux des tueurs devant. Mes joueurs sont certainement en perte de confiance mais enfin, il faut aller au-delà ! Il faut arrêter de s’écouter ! A un moment donné, il faut forcer les choses quand t’es joueur professionnel.

On est déçu après les matches, on est frustré mais après on n’a pas le temps, on ne va pas rester comme ça 107 ans. Il faut être dur avec nous-mêmes et enchaîner. Bien sûr qu’on ne s’attend pas à quelque chose de facile pour les barrages, on a déjà vendredi prochain ce premier match à passer qui s’annonce très costaud. Mais on est capable quand même ! On a fait des choses intéressantes, on a été capables de revenir, on s’est invité dans cette danse avec Angers et Auxerre. On n’était pas prévu au mois de janvier là-dessus. On a bien développé des qualités, il va falloir les ressortir. Les occasions, elles sont là mais il faut être déterminé à les mettre au fond. Il faut faire la course qu’il faut pour laisser de l’espace à un copain, donner la dernière passe au bon moment. On nous laisse une chance, il faut la saisir, sauter dessus !"

Alors que le SCO a été tenu en échec par Dunkerque, l'ASSE a trouvé le moyen de perdre dans un stade Robert Diochon pourtant acquis à 90% à sa cause contre une équipe de QRM reléguée en National 1 depuis deux semaines.

Dominateurs mais imprécis et inefficaces, les Verts ont concédé l'ouverture du score suite à un corner à la 63e. Alors que Mathieu Cafaro (tir sur la barre à la 75e) et Ibrahim Sissoko (duel perdu contre Benjamin Leroy à la 78e) ont eu l'ocacsion d'égaliser, les locaux ont inscrit le but du break à la 81e. Sur un penalty qu'il a lui même obtenu à la 89e, Ibrahim Sissoko, auteur de son 13e pion de la saison, a réduit le score.

Les Verts joueront dans le Chaudron leur pré-barrage le vendredi 24 mai à 20h30 contre le vainiqueur du match qui opposera 3 jours plus tôt à Rodez le RAF contre le Paris FC. Deux cllubs qui ont pris 4 points sur 6 à l'ASSE cette saison... En cas de succès, Sainté défiera ensuite en barrage très probablement le FC Metz (le jeudi 30 mai à Geoffroy, le dimanche 2 juin à Saint-Symphorien).

Tenu en échec par Dunkerque mais promu ce soir en L1 car les Verts, qui auront battu 2 fois le SCO cette saison, ont été incapables de battre une équipe de QRM déjà reléguée, l'entraîneur angevin Alexandre Dujeux a eu quelques mots pour les Verts au micro de beIN Sports. "Je souhaite bonne chance à Saint-Etienen pour les barrages car les barrages c'est très dur. On est content d'accéder ce soir en Ligue 1 car on est vraiment fatigué."

Avant même de jouer à Diochon, Irvin Cardona a déjà réalisé un triplé ce vendredi. L'attaquant des Verts vient en effet de remporter le trophée UNFP du meilleur joueur de L2 du mois d'avril, après avoir été sacré pour les mois de février et mars. On rappellera que le numéro 11 de l'ASSE a aussi remporté cette semaine le trophée Just Fontaine du plus beau but de la saison de L2 grâce à son délicieux lob contre Bordeaux. Reste maintenant pour lui à décrocher la plus belle des récompenses, si possible dès ce soir : monter en Ligue 1.

France 3 Auvergne Rhone Alpes fait monter la pression d'une soirée qu'on espère tous finir au champagne.

"Située à Sait-Etienne dans le stade, la Brasserie Geoffroy-Guichard a été réservé pour une soirée privée avec 260 invités. Alors, en fin d'après midi, l'équipe s'active pour mettre en place les tables, passer le dernier coup d'aspirateur, en cuisine les cuistots commencent à découper les ingrédients pour les pizzas, dont.... de la fourme de Montbrison. 

Marion Zielinski, serveuse de 18 ans, vient d'assembler 80 fanions verts. Pour cette Stéphanoise de naissance et supportrice du club, la soirée s'annonce animée mais elle ne regrette pas de travailler un jour de match. "L'ambiance va être incroyable, on travaille jusqu'à 3 heures du matin, mais je suis fan de mon club, de ma ville, donc ce n'est pas grave." 

Dans sa dernière édition, Le Figaro a publié tout un article sur l'inégalable ferveur des supporters stéphanois. Extraits.

"Un moment suspendu dans le temps. Un ballon en lévitation dans les airs. Puis les filets bougent, le signal pour 35 000 personnes de se lever et de hurler. Face aux Girondins de Bordeaux, le 10 avril dernier, l’AS Saint-Étienne a vécu l’irrationnel. Ce lob d’Irvin Cardona, auteur d’un doublé dans le temps additionnel, qui a permis d’arracher une victoire à dix contre onze (2-1). « C'est la première fois que j’ai entendu un vacarme pareil à Geoffroy-Guichard », rembobine Clément, 38 ans, qui a grandi dans la mythique enceinte stéphanoise, où il a vu son premier match à 9 ans. « La tribune tremblait, je n’avais jamais vu ça », s’émeut encore Timothée, abonné du Kop Nord. « Comme une explosion», pour Steven, 30 ans, fidèle du « Chaudron » depuis un match contre Châteauroux en 2004. Le doublé de Cardona était le point d’orgue du printemps flamboyant des Verts (10 victoires en 12 matchs), candidats à une remontée en Ligue 1. Troisièmes de L2, ils sont à deux longueurs d’Angers avant la dernière journée, ce vendredi soir. Si Saint-Étienne gagne à Quevilly-Rouen et qu’Angers ne domine pas Dunkerque, direction l’élite. Sinon, ce sera les barrages.

Le présent est autrement réjouissant que le passé proche. L’euphorie du moment, Sainté ne l’avait plus connu depuis une demi-finale de Coupe de France victorieuse en 2020 contre Rennes, suivie d’un envahissement de terrain, d’un débordement de bonheur (…) L’ASSE a bouclé la présente saison par 5 guichets fermés consécutifs, dont un pic à 37 337 spectateurs contre Concarneau. Rarissime pour un club de L2 qui, avant l’empilement des victoires, tombait parfois sous la barre des 20 000. Comme face à Troyes le 12 février. « Geoffroy-Guichard était vide, on sentait de la tension, les noms des joueurs n’ont pas été scandés à la présentation du onze de départ contrairement à d’habitude », se rappelle Pierre, amoureux de longue date des Verts. Une banderole des Green Angels 92 disait : « De Rodez à Dunkerque, la France entière vous piétine : au musée des Verts, vous serez le paillasson. » L’équipe a répondu sur le terrain par un feu d’artifice (5-0). « J’ai demandé aux joueurs de lire les banderoles, assumait le défenseur et capitaine Anthony Briançon après la rencontre. C’est normal que les supporters ne soient pas contents. Il y a eu un gros sursaut d’orgueil. »

Dans les bons et les mauvais moments, l’ASSE a maintenu cette symbiose avec ses supporters, aussi turbulents que passionnés, responsables de plusieurs huis clos partiels cette saison pour utilisation de fumigènes. « À Sainté, il y aura toujours cette ferveur populaire qui, de par le passé minier, fait qu’on est fier de ces valeurs. L’abnégation, la hargne, le combat », liste Romain, abonné à Geoffroy-Guichard depuis 10 ans. Les derbys, Saint-Étienne les retrouvera peut-être bientôt. Et probablement avec une nouvelle direction à sa tête, le club ayant annoncé des « négociations exclusives avec le groupe canadien Kilmer Sports Ventures ». Bernard Caïazzo n’a plus mis les pieds dans la Loire depuis des années. Son départ et celui de Roland Romeyer sont accueillis comme « un soulagement, limite une libération », souffle Romain. « Ça devrait apporter encore plus d’engouement », prévoit Steven. Ce n’est pas que Saint-Étienne était un géant endormi, mais « il y a toujours plus d’intéressés lorsque les résultats s’enchaînent »."

Après avoir annoncé sa retraite en quittant Saint-Etienne en 2019, Jean-Louis Gasset (70 ans) remet ça avec l'OM en affirmant qu'il dirige le dernier match de sa carrière ce week-end :

"Dimanche sera le dernier match de ma carrière. Après, que je reste dans le football, qu’on se serve de mon expérience, de mes idées, de mes réseaux, ça, c’est une possibilité parce que je ne sais pas jardiner. Donc, je n’aurais rien à faire, autant que je donne mon temps aux choses que je maîtrise. Mais entraîneur, c’est terminé."

Le coach Jean-Louis Garcia qui a officialisé hier en conférence de presse son départ de QRM à l’issue du match de ce soir partira manifestement avec un peu d’aigreur :  "j’ai encore vu le match aller, quand je vois le 2^ème pénalty sifflé contre QRM…ballon en profondeur, sortie de Leroy qui dégage du poing, les deux joueurs se percutent, pénalty ! QRM sur la saison, c’est un pénalty obtenu. La règle du pénalty n’existe pas pour nous. Deux penalties en presque 3 saisons. Ca doit être de notre faute, on ne doit pas rentrer dans les 16  mètres. Non, c’est un sujet que je ne veux pas aborder, mais ça fait partie des sujets qui sont usants."

A l'aller les Verts l'avaient emporté 2-1 grâce à 2 pénal de Sissoko en première période, et après une seconde période très laborieuse.

Dans Ouest-France, un journaliste sportif du Progrès calme un chroniqueur du même quotidien. Extraits.

"Le contraste est saisissant. Mercredi 8 mai, alors que Saint-Étienne avait un orteil en Ligue 1, 500 personnes assistaient à la séance hebdomadaire ouverte au public à L’Etrat. Cette semaine, alors que les Verts sont repassés 3^e, en position de barragiste, le club a décidé que tous les entraînements seraient à huis clos. Une décision que fustige l’ancien Stéphanois, Patrick Guillou : "Elle est où la logique ? Cela n’a ni queue ni tête. Ce qui est terrible, c’est de changer de cap en fonction des événements !"

Journaliste au service des sports du Progrès, Romain Colange n’est pas du même avis : "Cela ne me choque pas. Normalement, l’entraînement de mercredi aurait dû être ouvert au public mais la veille, le club en a décidé autrement, probablement à cause du conseil d’administration pour la vente du club. La vente du club prend beaucoup de place. Mais le staff et les joueurs sont vraiment focalisés sur le match de ce vendredi à Quevilly"

Sorti blessé à la cheville lors du match de QRM à Ajaccio fin avril, Alpha Sissoko n’est pas remis et absent du groupe qui défiera les Verts ce soir.

Notre ex-latéral aux stats effroyables (7 défaites en 7 titularisations en L1) devenu pilier en Normandie (26 titularisations cette saison) ne retrouvera donc pas ses anciennes couleurs ce soir.

Ouest-France revient aujourd'hui sur l'ambiance de dingue cette semaine à Angers. Extraits.

"Lundi 13 mai. Aucune trace d’engouement à la Baumette. Le Sco est à 90 minutes de la montée, ils ne sont que 16 supporters au bord du terrain. Mardi 14 mai. La foule des fans a perdu 3 éléments. Ils sont 13 à suivre la séance du jour. L’entraînement se termine sur un dernier atelier. Loïs Diony commet une erreur qui déclenche l’étonnement de son équipe qui perd le jeu : l’attaquant envoie le ballon de rage et jette sa chasuble de colère. La séance est terminée, le meilleur buteur du Sco a déjà quitté le terrain et s’est assis sur le bord de la touche. En colère et bougon. Loïs Diony reste Loïs Diony.

Mercredi 15 mai. À 2 jours du match. Ils sont 21 à assister à l’entraînement. Jeudi 16 mai. Dernière séance avant le frisson. J-1, donc, et une affluence record à la Baumette : 55 personnes ! Le groupe est au complet, Ould Khaled et El Melali sont présents. L’ambiance est sereine, les sourires s’affichent sur les visages. L’opposition à 5 contre 5 avec des joueurs en appuis sur les côtés est sérieuse et appliquée.Le groupe reste dans sa bulle et les supporters n’osent sans doute pas briser la quiétude ambiante. Pas d’encouragements ni applaudissements avant de se quitter. Tout ce beau monde a rendez-vous à Kopa ce soir."

Avant de recevoir ce soir l'AC Ajaccio d'Olivier Pantaloni, le milieu de terrain ruthénois Giovanni Haag revient aujourd'hui dans Centre Presse Aveyron sur le match nul de son équipe dans le Chaudron.

"Je savais que tout le monde allait répondre présent sur ce match, dans une magnifique ambiance. On aime bien ça. On a pris un bon point, même si je pense qu'on pouvait faire mieux, parce qu'on a eu les occasions pour gagner. Le groupe a fait ce qu'il fallait dans un contexte pas facile, ce qui donne encore plus de confiance. Aller chercher un point comme ça dans ce stade, avec cette atmosphère particulière, c'est très bien pour les têtes. Notre groupe est insouciant. On est très jeunes, peu de joueurs se posent des questions. A 1-1 à 5 minutes de la fin, on se projetait sans se méfier des contres stéphanois. C'est ce qui fait qu'on en est là aujourd'hui. Il faut rester sur cette lignée-là pour valider la saison et aller embêter les gros qui cherchent la montée en Ligue 1."

S'il conserve sa place dans le Top 5 et remporte dans la foulée le match de play-off du mardi 21 mai, le RAF pourrait retrouver l'ASSE dans le Chaudron vendredi prochain. Aux Verts d'éviter ce scénario en assurant leur montée en L2 dès ce soir !

Dans un papier paru dans Le Courrier de l'Ouest et consacré à la futur vente du SO Cholet (relégué en N2), l'économiste Luc Arrondel évoque celle de l'ASSE.

"La vente du club de Saint-Etienne va bientôt être actée. Son prix serait établi entre 30 et 40 millions d’euros.  Là, on parle d’un club avec une histoire, des infrastructures, des joueurs, une vraie ferveur et un vrai potentiel de développement. Tout ce que le SOC n'a pas actuellement. On peut dire qu’il y a un potentiel de développement quand même à Cholet pour un bâtisseur. Mais le prix risque de ne pas être élevé, c’est le cas pour beaucoup de clubs en National. C’est un championnat particulier, pro sans l’être vraiment…"

La Pravda du jour évoque à son tour la tiédeur angevine. Extraits.

"Alors que le club de l'Anjou joue sa montée en Ligue 1 vendredi soir face à Dunkerque, aucun signe en ville ne laisse à penser qu'une fête se prépare. Pas de ballons noir et blanc, pas d'affiches sur les vitrines des magasins, pas de drapeaux au niveau des bars de sport, et rien non plus Place du Ralliement, en plein coeur de ville. On est loin des ambiances auxerroise ou stéphanoise, et cela se traduit aussi au stade.

Le SCO, dans le wagon de tête depuis l'automne et pourtant vainqueur à 13 reprises à la maison, va réaliser vendredi soir son troisième guichets fermés seulement, après les venues des Verts et du voisin Laval. Pour la dernière réception, celle de Pau (2-1, le 3 mai), ils n'étaient que 10 278 dans une enceinte qui peut en accueillir 17 500, et on dénombrait une vingtaine de fans lors des entraînements cette semaine.

Si Angers remonte, pour quoi faire ? En attendant d'y voir plus clair, Kopa sera donc plein vendredi soir, porté par de vrais amoureux du SCO, notamment une petite bande d'irréductibles retraités toujours de la partie et qui vient d'élire Loïs Diony joueur de la saison. Les ultras, plus jeunes, prévoient eux une arrivée en cortège et en couleur. Tous espèrent secrètement un envahissement de terrain afin de communier, tandis que le club a prévu un dispositif de sécurité renforcé et d'éventuelles festivités en centre-ville."

Comme le rapporte Le Progrès, Olivier Dall'Oglio a évoqué en conférence de presse sa rencontre avec Ivan Gazidis, "le stratège" Huss Fahmy, "le geek" spécialisé dans la data Jaeson Rosenfeld et Stéphane Heitz (le bras droit du milliardaire canadien Larry Tanenbaum).

"J’ai été présenté. Échanger, c’est difficile car mon anglais est très mauvais (rires). Je pense qu’on a en face de nous des personnes très respectueuses du club, qui ont de très grandes ambitions. L’avenir du club, c’est primordial et ça se dessine plutôt bien."

Le quotidien régional précise que la délégation de Kilmer Sports Ventures quittera aujourd'hui le centre d’entraînement Robert-Herbin après y avoir passé trois jours. "L'avenir semble se construire, au moins dans un premier temps, avec Jean-François Soucasse, Loïc Perrin et Samuel Rustem, dont la méthodologie et le travail ont été appréciés par Ivan Gazidis."

Si de très nombreux supporters des Verts sont soulagés de voir Roland Romeyer sur le point de passer enfin la main, certains d'entre eux le regretteront, notamment parmi les Associés Supporters. C'est le cas de Stéphane Lhérault, président de la section du Cotentin, qui s'est confié à Ouest-France avant de prendre la route demain pour le stade Robert-Diochon dans l'espoir de voir Sainté monter en L1.

"Mon maillot Manufrance m’a été offert par mes parents quand j’ai commencé le foot à Granville à l’âge de 6 ans. Il m’est toujours resté car c’est comme ça que je suis devenu fan des Verts. J’ai aussi un maillot de Tavlaridis qui m’a été offert par le joueur à l’aéroport au Havre quand on est allé gagner là-bas. Je me suis mis à chanter dans l’aéroport, Tavla m’a dit « t’es vraiment un super supporter, je t’offre mon maillot. »

Mon écharpe Saint-Etienne-Manchester, c’est un super souvenir. On est parti de Coutances, ville du département de la Manche en Normandie. On est parti à quatre dont un copain qui tient un bar. Il a laissé le bar, on a roulé toute la journée, on est arrivé deux heures avant le match. On a assisté au match, on a perdu mais c’était un super match. Ça a crié, ça a hurlé de la 1^ère à la 95^e minute. On est reparti deux heures après le match et le lendemain, on allait au boulot.

J’ai également un maillot de Loïc Perrin dont j’étais un fervent supporter, un vrai fan. Il m’a été offert par le président Roland Romeyer lors d’un match à Saint-Etienne car je suis descendu et j’ai fait près de 900 km. On n’a jamais eu de président aussi proche des supporters, aussi gentil, aussi sympa. Je pense qu’on le regrettera mais bon, il a passé l’âge et il passe la main."

Mis à pied pour avoir séché l'entraînement le lendemain de la défaite de son équipe à Valenciennes, Balthazar Pierret n'a pas été convoqué pour la réception des Verts, comme le souligne Paris-Normandie.

Jean-Louis Garcia n'a pas fait de cadeau à celui qui a fêté hier ses 24 ans et qui rejoindra Lecce (Série A) l'été prochain alors qu'il était suivi par Sainté l'an dernier. Le milieu de terrain défensif et athlétique a claqué 5 pions cette saison, le premier d'entre eux au match aller dans le Chaudron. Laurent Batlles l'avait alors désigné comme le meilleur joueur de QRM.