Garcia ne veut pas faire de cadeau à son copain ODO
16/05 20:08
Paris-Normandie rapporte les propos tenus aujourd'hui en conférence de presse par l'entraîneur de QRM Jean Louis Garcia à la veille de sa réception des Verts. Extraits.
"L’objectif, forcément, c’est de finir du mieux possible, de tenir notre rôle d’arbitre dans cette fin de championnat, de bien finir devant nos supporters. C’est aussi une question d’amour-propre. Il y a tout un tas de raisons qui font que l’on doit se montrer performant contre cette équipe de Saint-Etienne, l’une des meilleures de ce championnat. Le stade Diochon va être bien rempli, avec une majorité de supporters stéphanois, ce sont des matches très intéressants à disputer. Les joueurs ont tout intérêt à se montrer, que ce soit ceux qui seront encore dans le projet ou les autres. Tout le monde a intérêt à montrer le meilleur de soi-même. L’ASSE n’a pas à attendre quoi que ce soit de notre part. Eux, ils ont à faire leur boulot, qui consiste à battre le 19e du championnat pour se donner l’espoir de terminer deuxièmes. Ils savent très bien qu’ils doivent faire le job, il n’y a rien d’étonnant là-dedans, je pense que mon copain Olivier Dall’Oglio ne pense pas autrement.
Je trouve ça un petit peu regrettable… C’est la conséquence aussi de l’utilisation des cartons jaunes de la part des arbitres envers les entraîneurs, je trouve que c’est un peu trop facile. Je vais vivre le match d’une autre façon… En accord avec ma direction, je vais quitter QRM, ce sera la fin de ma mission avec le club. Je ne vais pas avoir la conscience pleinement tranquille puisqu’on n’a pas réussi à atteindre l’objectif maintien, même si j’ai donné, avec mon staff, plus que le maximum. Je n’ai pas l’énergie nécessaire et indispensable pour être au centre du projet de reconstruction de l’équipe. Je pense sincèrement que je vais passer à autre chose, que je vais arrêter ma carrière d’entraîneur. Le football m’a beaucoup donné, je lui ai beaucoup donné aussi j’espère, mais j’ai d’autres centres d’intérêt, ma famille, je joue au golf, au paddel, je veux retourner voir des matches de rugby. Je veux encore profiter de ce qu’il me reste à vivre pendant que je suis bien."
20 ans après Hognon, gagnons à Diochon !
16/05 19:41
Les Verts se rendront demain soir au stade Robert-Diochon où ils se sont imposés 10 fois (en 23 matches). Le dernier succès stéphanois dans cette enceinte quevillaise remonte au 20 mars 2004. Réduits à 10 dès la 25e minute suite à l'expulsion de Frédéric Mendy, les protégés de Frédéric Antonetti avaient battu 1-0 le FC Rouen de Jean-Guy Wallemme grâce à un penalty obtenu par Fabrice Jau et transformé par Vincent Hognon à la 92e minute.
Une ambiance de dingue à Angers
16/05 19:18
Le Courrier de l'Ouest nous apprend que la dernière séance d'entraînement du SCO avant sa réception de Dunkerque programmée demain soir "a attiré du monde". Rendez-vous compte, "une cinquantaine de supporters angevins" sont venus voir Loïs Diony & Co ce jeudi.
Bouanga voit double à Saint-Louis
16/05 17:53
Muet depuis la 10ème journée de MLS, mais auteur de 3 passes décisives lors de la 12ème, Denis Bouanga a marqué les deux buts de son équipe, le Los Angeles FC, lors du déplacement à Saint-Louis ce mercredi.
le doublé de Denis Bouanga en image #Gabon #MLS #STLvLAFC #LosAngeles pic.twitter.com/i5Zgsl1Jc0
— Joueurs Gabonais highlights 🇬🇦 (@JoueursGaboma) May 16, 2024
On notera que lors de cette victoire, les coéquipiers de l'ancien stéphanois Sergi Palencia ont pu compter (victoire finale 2-0) sur un excellent portier, Hugo Lloris, auteur d'un arrêt sur pénalty.
Après 13 journées, le futur club d'Olivier Giroud, est actuellement 3ème de la Conférence Ouest.
Antho frustré mais plein d'espoirs
16/05 17:48
En conférence de presse ce midi, le capitaine Antho Briançon a insisté sur l’importance du match de demain à QRM : « On ne fait pas un non-match contre Rodez, mais on a fait beaucoup d’erreurs techniques. Il y avait une belle équipe en face aussi. Ca ne s’est pas joué à grand-chose. Forcément on a été très déçus après le match. On avait les cartes en mains. Ça a été deux jours compliqués pour tout le monde dans les têtes. Mais il reste encore beaucoup d’espoir. Le coach a trouvé les bons mots. Il reste un match, on va se focaliser sur ça avant de penser aux barrages. Il faut que nous, on prépare bien notre match et qu’on gagne ce week-end. On peut avoir beaucoup de regrets si on prépare mal ce match en se disant que de toutes façons on va faire les barrages. Dunkerque est l’une des meilleures équipes de cette 2ème partie de saison, ils ne sont pas maintenus officiellement, je ne pense pas que ce soit une équipe qui veuille lâcher. Tout est possible.
On est fatigués, un peu usés, mais la fatigue, on l’oublie quand on sait ce qu’on peut avoir à la fin. On débriefe souvent nos stats, et elles sont très bonnes sur nos courses et nos courtes à haute intensité.
Peu importe le chemin qu’on va emprunter, j’y crois vraiment pour demain mais si ça passe par les barrages, on ira à fond, le groupe est mobilisé. On revient de tellement loin pour aller chercher cette place qu’il ne faut pas avoir de regrets. On va tout donner pour espérer que ce soit la dernière conférence de presse de l’année.
Le dernier groupe de la saison ?
16/05 17:08
Olivier Dall’Oglio a communiqué la liste des 18 joueurs convoqués pour le déplacement à Robert-Diochon demain soir (coup d'envoi à 20h45, à suivre sur beIN Sports 1).
Sans surprise, Thomas Monconduit et Gautier Larsonneur sont blessés et absents pour ce match. Lamine Fomba, non convoqué pour Rodez, fait son retour dans le groupe et Issiaka Touré sera la doubluré d'Etienne Greeen.
Parce que Dunkerque va embêter Angers pendant que les Verts iront l’emporter chez un adversaire déjà relégué, on veut croire que ce sera le dernier groupe de la saison et que celle-ci se terminera par une remontée directe de notre club au niveau supérieur.
Abi remet le maillot
16/05 16:49
Après des débuts prometteurs sous le maillot vert, Charles Abi, passé pro à 18 ans et buteur en ligue 1 à moins de 20 ans a peu peu disparu des radars.
L'ancien protégé de Claude Puel, 51 matchs et 4 buts en vert, est depuis le mercato d'hiver 2022 en Suisse, dans le club de Lausanne Ouchy, promu cette saison mais bon dernier de la Super League (D1 Suisse).
Après une seule apparition (12') en Aout dernier, celui qui avait remporté la coupe Gambardella 2019 avec 1 but en finale, retrouve depuis début mai les joies du terrain.
Il est en effet rentré en fin de rencontre lors des 3 derniers matchs de son équipe, pour un faible temps de jeu de 14 minutes.
C'est toujours mieux que son ancien coéquipier à Saint-Etienne (buteur lui aussi lors de la finale de Gambardella) Bilal Benkhedim, présent dans l'effectif de Lausanne Ouchy, mais qui n'a pas joué une seule minute en D1 Suisse.
Monfort parle de Montfort
16/05 15:59
Des nouvelles de notre éphémère portier (3 matchs en réserve et 8 en u19, saisons 2019-2021).
Arrivé comme 3ème gardien à Dijon (relégué en National cette saison), Lenny Montfort (22 ans) aura su saisir sa chance, en disputant 3 rencontres dans les rangs dijonnais, aux côtés d'un autre ancien joueur du centre de formation, Rayan Souici.
Suffisamment pour que le célèbre commentateur de France Télévisions, imparfait homonyme, Nelson Monfort de passage en Bourgogne, annonce la prolongation pour deux ans ans de l'ancien gardien vert.
𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐍𝐞𝐥𝐬𝐨𝐧 𝐯𝐚𝐥𝐢𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐥𝐨𝐧𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐋𝐞𝐧𝐧𝐲... 𝐌𝐨𝐧𝐭𝐟𝐨𝐫𝐭 🎙️🧤
— Dijon FCO (@DFCO_Officiel) May 15, 2024
De passage à Dijon, le célèbre commentateur a pris le micro pour une annonce importante😍
Plus d'infos 👉https://t.co/5pAWmInMPK#Lenny2026 pic.twitter.com/FHzi66LkzH
Que le SCO n'imite pas l'ESTAC de Lolo !
16/05 14:47
Il y a 3 ans, l'Estac était montée en Ligue 1 grâce à une victoire acquise à domicile contre Dunkerque. Laurent Batlles, entraîneur troyen à l'époque, explique à Ouest-France comment les Angevins devront aborder leur rencontre de demain soir contre ce même club.
"Dans l’approche, il faut travailler comme d’habitude, rester lucide. Les joueurs ont besoin d’entendre certaines choses, mais il faut veiller à ne pas aller dans la surmotivation. Ce jour-là, je suis resté sur quelque chose de simple, ne pas aller dans l’émotion, pour ne pas surjouer. Angers a montré cette saison qu’il savait s’y prendre pour gagner des matches. Il doit rester dans ce schéma."
Green day
16/05 13:49
Plus vu sur le pré depuis la défaite à Amiens (1-0) en décembre, Etienne Green sera titularisé demain sur la pelouse de QRM. C'est ce qu'a dévolilé il y a quelques minutes Olivier Dall'Oglio en conférence de presse : "Thomas Monconduit n’est pas opérationnel, tout comme Gautier Larsonneur qui a toujours cette douleur et reste en soins. Etienne Green sera dans les buts demain."
On se souvient que Larsonneur n'avait pas fait un dégagement long contre Rodez vendredi dernier.
Pour Green, il s'agira de sa 6ème titularisation cette saison, et on l'espère, de sa 2ème victoire.
Diochon sera vert
16/05 11:39
Comme le souligne aujourd'hui Paris-Normandie, le stade Robert-Diochon sera très vert demain soir.
"C’est bien connu : les Verts font déplacer les foules. Ce vendredi 17 mai 2024, à l’occasion de la dernière journée de Ligue 2, le match entre QRM et l’ASSE ne s’inscrira pas parmi les exceptions. Le stade Diochon sera majoritairement acquis à la cause de ce club historique du football français. Le parcage visiteur est déjà complet depuis le lundi 6 mai et, ce jeudi 16 mai, il restait environ 400 places en vente. La rencontre devrait ainsi se dérouler à guichets fermés."
Une vente à 25 millions d'euros ?
16/05 11:14
20 Minutes a publié aujourd'hui un article sur la vente imminente de l'ASSE. Extraits.
"La somme de cette cession avoisinerait les 25 millions d’euros. Elle a de quoi interroger, quand on connaît le prix de certains joueurs comme Kylian Mbappé, cédé par Monaco au PSG pour 180 millions, en 2017. Mais un club et un joueur ne sont pas comparables, rappelle Thierry Braillard [avocat et ancien secrétaire d'Etat chargé des sports, ndp2]. "Quand tu achètes un club, tu achètes les actions d’une société. Ce qui n’a rien à voir avec le coût d’un joueur, qui comprend le prix du transfert et du salaire. Dans le cas de Saint-Etienne, les 25 millions vont aller à Romeyer et Caïazzo. Mais une fois que tu as acheté le club, il faut le faire vivre."
L’économiste du sport, David Gluzmann, liste d’ailleurs les différences entre l’achat d’un club, et d’un joueur : "Quand tu achètes Mbappé tu n’as pas besoin de le renflouer de 10 à 15 millions par saison pendant 5, 6 ou 7 ans. Pour Saint-Etienne, il y a le prix d’achat plus tous les investissements dans les infrastructures, dans un éventuel plan social, dans les investissements pour rassurer la DNCG, pour avoir une équipe compétitive. C’est tout ça un club."
Il estime même les 25 millions évoqués dans la presse sont relativement hauts pour un club de Ligue 2. "Comment tu valorises un club ? C’est une à deux fois le chiffre d’affaires, qui était de 20 millions en fourchette basse pour l’ASSE. Tu prends aussi en compte les actifs immobiliers comme le stade ou le centre d’entrainement. Mais le club a aussi 30 millions de dettes incompressibles, qui restent à la charge de l’acheteur. Sans parler des créances de mutation", avance David Gluzman, pour qui le plus juste serait de l’ordre de l’euro symbolique.
"Il y a un surtout un énorme nettoyage à faire, la dette est de 134 % du CA. Et les actifs joueurs sont très faibles, il n’y a plus de joueurs formés au club comme William Saliba ou Wesley Fofana, qui avaient été vendus à des prix très importants", pointe l’économiste. Pour lui, le projet de rachat de l’ASSE, prix de vente et investissements futurs, approcherait les 100 millions d’euros.
La somme de 25 millions proposée par Kilmer Sports Ventures permettrait surtout de convaincre rapidement le duo Romeyer et Caïazzo de céder l’ASSE, alors que la vente du club est un serpent de mer depuis plusieurs années. Et surtout, la fin de saison arrive. « C’est la bonne période, les saisons se déroulent du 1er juillet au 30 juin. Ça permettrait aux nouveaux propriétaires de préparer la saison suivante, avec le mercato notamment. C’était le problème à Bordeaux, qui avait été vendu au cours de l’été, donc avec un début de mercato où le vendeur était toujours propriétaire, et l’acheteur pas encore », rappelle Thierry Braillard."
Rondeau optimiste mais lucide
16/05 10:54
Pierre Rondeau, professeur d’économie spécialisé dans l’économie du sport et du football a été interviewé hier par France Bleu sur l’hypothèse du rachat de Sainté par Kilmer Sports Ventures. Sans se mouiller, il a rappelé quelques évidences :
"Si on regarde leur CV, on peut constater qu'effectivement ils ont de l'expérience et notamment de l'expérience footballistique. On s'interroge toujours lorsque des investisseurs étrangers, qui sont en l'occurrence nord-américains, canadiens, viennent dans le football et viennent dans des sports qu'ils ne connaîtraient pas. On l'a vu avec des fonds d'investissement américains lorsqu'il étaient venus au PSG ou à Bordeaux, ils avaient quelque peu, comment dirais-je, clopé. Donc j'ai toujours une inquiétude à ce niveau-là. Mais là, l'expérience montre qu'eux, ils ont de la bouteille, ils ont les connaissances dans le domaine footballistique et on ne pourrait qu'être optimiste.
C'est bien d'avoir quelqu'un d'expérimenté et de confiance qui va prendre les rênes du club, s’il venait à être vendu. Maintenant, c'est un milliardaire qui est à la manœuvre. Ce ne sont pas des gens qui viennent donner gratuitement de l'argent. Ils veulent un retour sur investissement, ça reste des hommes d’affaires. Dans le football, si vous n’êtes pas un club immensément côté comme le Real Madrid, pour gagner de l'argent, c'est par le trading de joueurs. Ça peut fonctionner tout comme ça peut aussi être catastrophique, s’il n’y a plus aucune stabilité sportive, si vous bradez vos joueurs après une bonne moitié de saison.
La première étape est de remonter en Ligue 1 pour l'AS Saint-Étienne, ensuite d'y rester et de viser une qualification européenne pour garantir un business plan à l'équilibre. Les investisseurs étrangers dans le football, ils ne font pas dans les sentiments, Ils viennent ici pour avoir un retour sur investissement. Dès lors que ça ne marche pas, ils s’en vont."
Divine Faustine !
16/05 09:51
Très attachée à Sainté et fan d'un Dieu devenu DS, l'Amazone Faustine Bataillard (19 ans), qui a rejoint l'ASSE il y a 5 ans, s'est confiée au Dauphiné Libéré.
"On a fait une bonne saison, en obtenant le maintien, même si on a mal commencé avec de nombreuses défaites. On s’est bien reprises, on a su acquérir le maintien tôt pour pouvoir jouer plus libérées ensuite. Je ne sais pas s’il y a eu un déclic, mais le match à Bordeaux, où on est menées au bout de quinze minutes, et qu’on gagne 4-1 au final, nous a fait du bien.
Je n’ai pas eu trop de mal à me faire à ce nouveau poste en défense centrale et je m’y sens bien. C’est un poste qui nécessite de plus parler qu’au milieu de terrain, on doit commander car on a tout le jeu devant nous. Désormais, je ne me reverrais plus rejouer au milieu. Je ne sais pas si je ferai ma carrière à ce nouveau poste, mais je me vois bien jouer derrière.
Ninon Blanchard, l'une des joueuses emblématiques de l'effectif, Stéphanoise depuis 11 ans, ne sera plus là l'année prochaine. Si j'ai la sensation de reprendre le flambeau ? Pour l’instant, j’en suis très loin, et je ne sais pas si j’y arriverai un jour, mais pour l’instant non, je n’ai pas cette impression. J’aimerais que ce soit le cas, peu de personnes diraient non, car c’est un club incroyable. En devenir un symbole, ce serait extraordinaire.
Je veux continuer à progresser, à apprendre des autres filles qui ont plus d’expérience, et continuer à jouer en D1 le plus possible. A mon poste, forcément, Loïc Perrin est un modèle. C’est un peu comme Ninon, c’est une légende du club et ça fait toujours rêver. J’aime Sainté, et pour l’instant le club qui me fait rêver, c’est Sainté, et ce n’est pas sûr que ça change. Dans ma famille, on a toujours été supporters, et ça restera comme ça. Quand on est petite, on a tous le rêve de porter ce maillot, donc le porter, c’est quelque chose d’extraordinaire. Je serai encore là la saison prochaine. Et j’espère qu’on fera aussi bien, voire mieux."
Angers prêt à parader
16/05 06:58
"Une fête est prévue au stade Raymond Kopa vendredi à l’issue de cet ultime match de la saison, avec un feu d’artifice en bouquet final. Si la remontée du SCO en Ligue 1 est actée, il est question d’une parade des joueurs et du staff en ville, juchés sur un bus à impériale, comme il y a 9 ans" nous apprend Le Courrier de l'Ouest. "Pour conjurer le sort et ne pas donner le sentiment de vendre la peau de l’ours dunkerquois avant de l’avoir battu, la direction du club reste peu diserte sur le parcours et les à-côtés envisagés" ajoute ce quotidien régional.
Ciao Moreau ?
16/05 06:50
Selon la dernière édition du Progrès, les entraîneurs du centre de formation devraient se voir proposer une prolongation de contrat de courte durée hormis Patrick Moreau qui ne sera pas conservé.
Comme la saison dernière quand ils évoluaient sous les ordres de Jean-Luc Dogon, les U19 ont terminé leur championnat à une décevante 6e place, devancés notamment par les promus ruthénois et le club amateur phocéen du SC Air Bel.
Comme l'an passé les Stéphanois n'ont pas brillé en Gambardella, éliminés dès les 16èmes de finale par un club de niveau régional (Nancy, qui jouera en finale contre l'OM, club ayant fini premier du groupe de l'ASSE en championnat avec 13 points d'avance sur Sainté).
Reste à savoir si Frédéric Dugand récupérera les U19 la saison prochaine. Très apprécié en interne, ce formateur a terminé en tête de son groupe avec les U17, qui reçoivent Nantes ce dimanche en quart de finale.
Ils n'étaient pas très bons mais ils parlaient la langue
15/05 20:23
Journal le plus lu du Canada, The Globe and Mail évoque dans sa dernière édition la vente imminente de l'ASSE au milliardaire Larry Tanenbaum. Merci à notre fidèle potonaute Krees d'avoir déniché cet article dont voici quelques extraits.
"Maple Leaf Sports & Entertainment gagne beaucoup d’argent, mais manque de glamour. Si vous alliez au bar de Saint-Tropez et disiez à la personne à côté de vous que vous êtes propriétaire des Maple Leafs de Toronto, elle pourrait penser que vous travaillez dans le secteur forestier. Les Raptors pourraient faire davantage impression, mais pas récemment. Tout le reste dans la stable MLSE, oubliez ça ! Plus que pour faire des affaires, cela explique l'intérêt du directeur du MLSE, Larry Tanenbaum, pour l'AS Saint-Étienne.
Dernièrement, la Ligue 1 française est devenue un terrain d'essai pour des milliardaires ambitieux. Le genre de personnes qui aimeraient posséder un club en Angleterre, mais qui ne parviennent à convaincre personne de le leur vendre, ou un club en Italie, mais qui ne bercent pas d'illusions au point de croire que ce serait autre chose qu'un désastre. La L1 est une option en or. C'est gros, mais pas grand. Compétitif, mais pas acharné. C'est pour les gens qui ont gagné leur argent de manière ennuyeuse et qui souhaitent se transformer plus tard dans la haute société.
Tanenbaum ne connaît peut-être pas le pays, mais il en comprendra la culture. Saint-Étienne, cest les Maple Leafs du football français : ses jours extrêmement glorieux, c'était il y a bien longtemps. Depuis des décennies, Saint-Étienne est sous la direction tumultueuse d’une série d’hommes d’affaires français. Ils n'étaient pas très bons, mais ils parlaient la langue. Contrairement à ses partenaires du MLSE, Tanenbaum, 79 ans, est fan de ses clubs. Quand ils perdront, vous le verrez arpenter les couloirs d'un air maussade. Saint-Étienne donne à Tanenbaum une chance de devenir un véritable acteur mondial. Contrairement à la WNBA, il n’a rien à construire. C'est déjà construit."
Pas de PSE au CSE (2)
15/05 19:41
Le Progrès confirme que le CSE de l'ASSE s'est réuni ajourd'hui et qu'aucun Plan de Sauvetage de l'Emploi (PSE) n'était à l'ordre du jour.
"Mercredi matin, le CSE (Comité social et économique) du club s’est rassemblé à l’occasion d’une réunion extraordinaire. Cette rencontre a été intéressante. Un exposé attentivement écouté et "très bien fait" d’après des sources proches du club. Il se murmure même qu’officieusement, le nouvel attelage Iva Gazidis - Larry Tanenbaum serait déjà aux manettes. Il n’a pas été fait mention de plan social durant cette réunion.
Désormais, la suite est de finaliser certains détails entre les avocats des différentes parties, alors que le passage devant la DNCG est prévu dans quelques semaines. Un dossier toujours surveillé par François-Xavier Luce, le directeur général adjoint aux finances de l’ASSE, alors qu’un conseil de surveillance devra être convoqué pour entériner la vente. Pour l’heure, ce prochain rendez-vous est toujours fixé à début juin."
O Tanenbaum !
15/05 19:21
Comme nous l'a signalé le potonaute Batubenfica, le magazine Décideurs Magazine détaille le parcours du milliardaire Larry Tanenbaum, en passe de s'offrir l'ASSE avant de fêter l'été prochain ses 79 ans. Extraits.
"Dans la famille Tanenbaum, je voudrais premièrement le grand-père. Abraham quitte Parczew en Pologne pour Toronto en 1911, où il commence par récupérer la ferraille dans les quartiers industriels et résidentiels, aidé par son cheval et sa charrette. Rapidement il prospère, crée son entreprise de fabrication d’acier et devient le deuxième producteur de la ville. Son fils Max, le père de Larry, diversifie la société en fondant la York Steel Construction Ltd et en faisant l’acquisition de l’entreprise de construction Kilmer Van Nostrand (KVN).
Jeune prodige, Larry Tanenbaum rejoint l’entreprise familiale en tant que directeur général en 1968, dès l’obtention de son diplôme d’économie à l’Université de Cornell. Durant ses études, il fait déjà l’étalage de sa passion pour le sport en gérant l’équipe de hockey du campus, un avant-goût de l’avenir de sa carrière. En 1975 c’est la consécration, le jeune trentenaire est nommé président de KVN, ses plus grands succès industriels suivent rapidement. Pêle-mêle, la société gère la construction du système de transport en commun surélevé de Miami ou des métros de Caracas, Atlanta, Calgary et Toronto.En 1983, Max Tanenbaum décède. Se déchirant sur la gestion du patrimoine parental, la famille se retrouve en une de la presse à sensation. L’épisode marquera à jamais Larry Tanenbaum et l’incitera à protéger sa vie privée en limitant ses relations avec les médias, pour profiter de l’obscurité des coulisses.
Au cours des années 1990, une fois sa fortune constituée, le Torontois de la première heure renoue avec sa passion pour le sport. À la tête d’un groupe d’investisseurs, il tente d’acquérir une équipe de NBA pour l’installer dans sa ville natale. Premier échec, c’est un autre homme d’affaires qui fonde la franchise des Toronto Raptors. C’est finalement avec l’acquisition de 12,5 % des Maple Leafs, l’équipe de hockey sur glace de la ville et de son enceinte, que Larry marque son entrée dans le sport. Mais son premier fait d’armes a lieu en 1998 lorsqu’il est en première ligne de la création de Maple Leaf Sports & Entertainment (MLSE), un groupe qui concentre sous une seule entité l’équipe de hockey et les Raptors.
L’héritier ne fait pas officiellement partie de l’entente qui annonce cette nouvelle à la presse, évitant ainsi soigneusement de se retrouver sous le feu des projecteurs. Mais, en 2003, il devient président de cette organisation, qui compte aujourd’hui huit équipes, du e-sport au Toronto FC, membre de la MLS, la ligue de football nord-américaine. Réélu en septembre 2022 à la tête du conseil des propriétaires de franchise NBA, Larry Tanenbaum est un homme apprécié par ses pairs malgré la part de secret qu’il conserve. L’occasion pour Adam Silver, commissaire de la ligue de basket de confirmer que « son leadership, ses conseils et son soutien sont très appréciés, par moi mais également par mes collègues ».
Ce nouveau mandat confirme aussi les ambitions nourries par le Canadien, classé par Forbes en deuxième position des nouveaux milliardaires du sport en 2023. L’homme décrit par le média Toronto Life comme « la personnalité la plus influente du sport de la ville et l’architecte de sa domination athlétique », chercherait selon la presse à vendre 20 % de MLSE à un fonds de pension public canadien. Une manière de valoriser la structure à 8 milliards de dollars et ainsi d’asseoir à nouveau sa domination de seul géant sportif hors des frontières américaines."
Gazidis veut miser sur les jeunes (2)
15/05 18:12
En cette fin d'après-midi, Le Dauphiné Libéré a fait le point sur le processus de vente de l'ASSE. Extraits.
"Tout s’accélère. « C’est une question de semaines », glisse-t-on en interne. Le club devrait passer sous pavillon canadien d’ici fin mai, début juin. En interne, on insiste sur le souhait des actionnaires de ne pas céder le club à un fonds de pension ou d’investissement spéculatif. L’ASSE sous pavillon étranger, cela va faire drôle à bon nombre de supporters. Alors le fait que Kilmer Sports ne fasse pas de multipropriété devrait aider à faire passer la pilule.
Ivan Gazidis sera épaulé par Huss Fahmy, ancien directeur du football à Arsenal, et Jaeson Rosenfeld, analyste data. La tendance est à la conservation dans l’organigramme de Loïc Perrin, Jean-François Soucasse et Samuel Rustem. Le Comité social et économique s’est déroulé ce mercredi matin en présence de représentants de Kilmer Sports. L’ASSE a jusqu’à la fin juin pour passer devant la DNCG. Ivan Gazidis souhaite recruter des jeunes joueurs à fort potentiel encadrés par des cadres expérimentés."
Allez Dunkerque ! (2)
15/05 17:37
L'entraîneur dunkerquois Luis Castro s'est exprimé en conférence de presse avant de défier le SCO à Angers après-demain soir.
"On va faire le maximum pour gagner le match. Nous sommes professionneles, nous devons travailler jusqu'au bout. On va faire comme si on n’est pas maintenu vu qu’on ne l’est pas officiellement car les instances trancheront sur les incidents à Troyes après la fin du championnat, ce qui n’est pas normal. Faire rejouer un match après la dernière journée, ce serait très dangereux pour la France, pour le pays. Pour moi ce n’est pas possible mais ce n’est pas moi qui décide. Angers est une très bonne équipe, très verticale. C’est un match compliqué pour nous mais pour Angers aussi ! On sort d’un très bon match nul contre Caen, qui jouait aussi pour monter. On a gagné contre Saint-Etienne, contre Auxerre. Angers est une très bonne mais en 2024 nous sommes aussi une très grosse équipe de la Ligue 2."
Conscient de l'enjeu, Dujeux a un plan de jeu
15/05 17:07
Entraîneur d'une équipe angevine actuellement deuxième de L2 mais ayant encore des chances de se faire coiffer au poteau après-demain soir par les Verts, Alexandre Dujeux s'est exprimé ce mercredi en conférence avant d'accueillir Dunkerque.
"Bien évidemment, c'est un match important pour nous. On le sait. Gardons ce qu’on fait bien depuis le début de saison. On a des repères, un cadre de travail, un plan de jeu. C’est tout ça qui peut nous donner des chances de gagner. La journée de vendredi va être longue. Les joueurs ont, pour la plupart, l’habitude de gérer ces matches et ces moments. On leur fait confiance. Le match est vendredi à 20h45. Le risque est de le jouer avant. On se prépare et s’il faut avoir conscience de l’enjeu de ce match-là, il ne faut pas se tromper de moment.
Notre groupe est fort dans la résilience. Il a vécu un vrai traumatisme l’année dernière. Il y a un an, nous étions peut-être la pire équipe de Ligue 1 de l’histoire et, aujourd’hui, ces joueurs jouent la 2e place. On a été devant, on a eu des concurrents qui ont fait des séries fantastiques et on est encore dans le coup après 37 journées. Pour nous, c’est très beau et on a envie d’aller au bout maintenant.
On a un plan A, B et C. Le A, c’est la montée directe. Le B, c’est qu’on ne passe pas le premier match de barrages. Le C, c’est qu’on va tout au bout. On doit anticiper tout ça. Mais pour ce qui est du match, je n’ai qu’une équipe à battre en tête : c’est Dunkerque. La priorité, c’est de faire les choses dans l’ordre. Pour l’instant, il n’y a rien de fait. Mon idée directrice est de pouvoir valoriser notre saison : aller au bout de cette aventure humaine et sportive."
QRM est d'attaque
15/05 15:06
Si QRM, comme les Verts, a plombé sa saison en se ratant sur ses deux derniers matchs (défaite chez lui face à Dunkerque, puis à Valenciennes), il ne faudra pas les prendre à la légère.
Certes, avec 35pts, le 19ème du championnat est désormais à 10pts du premier non relégable, Dunkerque. Mais à y regarder de plus près on constate que l'équipe de Jean Louis Garcia n'a perdu que 14 fois cette saison (pas plus que Caen, par exemple), et qu'elle présente une différence de buts (-5) meilleure que celle de Laval (-6).
Plus précisément, c'est l'attaque rouennaise qui ne mérite pas de descendre : avec 49 buts, QRM a marqué 2 pions de plus .... que Sainté ! Briançon, Nadé and co devront se méfier notamment de Coulibaly et Soumano : l'ex-Nantais et l'ex-Lorientais ont marqué 11 buts chacun !
Pour se rassurer, précisons qu'avec 54 buts encaissés, QRM présente avec Pau la pire défense du championnat.
Son père nous a fait des misères
15/05 13:37
Il y a 64 ans jour pour jour, l'ASSE a connu la première grosse déception de son histoire lors d'une spectaculaire finale de Coupe de France perdue 4-2 après prolongation à Colombes contre Monaco alors que le capitaine stéphanois René Domingo avait donné l'avantage aux Verts à la 86e minute...
On aura noté que le premier et dernier buteur de cette rencontre est le père du "King Eric" sacré avant-hier meilleur entraîneur de la saison de Ligue 1 aux trophées de l'UNFP suite à ses remarquables performances avec le Stade Brestois. Comme l'a rappelé avec fierté le coach actuel de l'ex-capitaine stéphanois Mahdi Camara, Serge Roy (91 ans) est l'actuel doyen des Bleus.
Maçon ne s'est jamais senti aussi bien
15/05 11:54
Avant de défier QRM après-demain à Robert-Diochon, Yvann Maçon s'est confié sur le site officiel de la Ligue 2. Extraits.
"Depuis que je suis revenu, tout se passe bien. J’ai retrouvé la confiance que j’avais perdue et le niveau qui était le mien avant ma blessure. Je sens que tout le club est derrière moi, ce qui a joué pour beaucoup. Je ne m’étais jamais senti aussi à l’aise, sur et en dehors du terrain. Quand je suis revenu cet hiver, je me suis tout de suite senti comme à la maison.
Je ne me pose plus de questions, je suis sûr que ça va fonctionner. Par exemple, je ne prenais plus de risques sur mes sorties de balle et physiquement, je me sens de nouveau capable d’enchaîner offensivement et défensivement. Je suis revenu ici sûr de moi, sans doute sur mon niveau, notamment physique, car ça fait un moment que je n’ai plus eu de blessure. Tout ça m’a aidé à retrouver mon niveau, avec les bonnes performances collectives de l’équipe.
J’ai discuté avec les groupes de supporters car c’était important pour le club et moi de ne pas revenir dans un climat de tension. Il fallait apaiser les choses. C’était la première fois que je rencontrais les supporters pour qu’on s’explique après un petit souci qu’on avait eu avant que je parte en prêt. La discussion s’est très bien passée et je les en remercie. C’est aussi pour ça que ça marche bien pour moi aujourd’hui et je pense qu’ils ont vu que je faisais ce qu’il fallait pour me faire pardonner.
J’avais très envie de revenir, c’était la seule chose que j’avais en tête. La façon dont je suis parti ne m’avait pas plu. J’avais vraiment besoin de montrer ce que je vaux, ma vraie image. Des choses avaient été dites et ça avait sali mon image donc je voulais montrer à tout le monde mon vrai visage et c’est ce que je fais aujourd’hui. Le club a mis une préparatrice mentale à notre disposition et ça nous aide beaucoup. Il fallait vraiment que j’apprenne à gérer la frustration. J’ai appris à me canaliser grâce à des outils qu’on a mis en place et je continue à la voir.
Je sens que je dois aux supporters de remonter. Je me le dois également à moi-même. C’est important car la descente a été une grosse douleur. On n’en parle pas assez mais ça change une vie. Ça m’a énormément marqué. C’est vraiment important pour moi de ramener l’ASSE en Ligue 1, c’est quelque chose que je dois accomplir. Si c’est un sujet que j’aborde avec la préparatrice mentale ? Exactement, on se fixe des objectifs à atteindre. Et ramener le club en Ligue 1 est un des objectifs de tout le club car c’est là qu’il doit être.
Quand on a fait descendre le club, on devient les joueurs les plus détestés par la ville et par tout le monde. C’est normal, c’est humain. Mais c’est aussi une énorme déception pour nous, les joueurs, et ramener le club en Ligue 1 permettrait de remettre le club à sa place et de se racheter aux yeux de tout le monde.
On a créé un vrai collectif, une équipe. On s’entend tous bien, ce qui fait vraiment la différence. On ose se dire les choses sans que personne ne prenne la mouche. On travaille tous ensemble, ce qui nous a permis de trouver un équilibre défensif comme offensif. On a eu un déclic après notre défaite à Dunkerque. On a mis les choses au clair, on s’est remis au travail et derrière, on a réussi à enchaîner."
Monconduit forfait, Larso incertain
15/05 10:43
Le Progrès nous donne ce matin des nouvelles des numéros 7 et 30 de l'ASSE.
"Gautier Larsonneur a poussé hier les portes du Centre médical de Clairefontaine afin d’obtenir un autre avis concernant ses quadriceps. Si le Breton a pu tenir sa place contre Rodez, il est toujours gêné et n’est pas certain de garder la cage stéphanoise sur le terrain de Quevilly-Rouen, ce vendredi, à l’occasion de la 38e journée de Ligue 2. Thomas Monconduit, lui, ne sera pas du déplacement. Touché au niveau de la cuisse lors du dernier match, le milieu de terrain est forfait pour le déplacement en Normandie et très incertain en cas d’éventuels barrages."
La tiédeur angevine
15/05 09:14
Le stade Raymond-Kopa sera à guichets fermés seulement pour la seconde fois de la saison ce vendredi alors que cette enceinte compte 20 000 places de moins qu'un Chaudron qui a fait le plein 6 fois. Ouest-France souligne aujourd'hui le faible engouement qui règne en Anjou et qui tranche avec la ferveur verte. Extraits.
"Si le Sco retrouvera l'élite en cas de victoire contre Dunkerque, la ferveur peine à monter dans la ville. Malgré l’affluence au stade, les Angevins semblent indifférents. Au James Joyce, bar installé boulevard Carnot, le staff s’attend à "un vendredi soir comme un autre" , avance Corentin Lecomte, le directeur depuis décembre. Même son de cloche du côté du Wallaby’s, boulevard Foch. À 72 heures du coup d’envoi, "il n’y a pas d’engouement particulier". Aucune table n’a été réservée. Même chose au James Joyce.
Pour certains, le SCO n’attire plus. Ou en tout cas beaucoup moins qu’avant. À les écouter, il se serait même fait détrôner par les hockeyeurs des Ducs d’Angers tout en haut du classement des équipes préférées des Angevins. De son côté, la ville d’Angers la jouera sobre. Installé en 2015, l’écran géant restera cette année au placard. "On est en Ligue 2 et la météo ne nous aide pas", se défend Karine Engel, adjointe aux sports. Du côté des supporters, "c’est un match classique", estime un membre du Kop de la Butte.
S’il est heureux de voir le stade afficher complet, il ne constate pas le même engouement qu’en 2015. "En 2015, on avait oublié la L1 depuis longtemps. La saison était belle, on frôlait la montée depuis quelques années… Là, les gens se sont habitués au luxe. Il y a un peu un effet de mode. Les Angevins ont toujours un peu fonctionné comme ça. Ils viennent quand il y a de l’enjeu." Un sentiment partagé par le gérant du Matt Murphy’s : "Les Angevins sont davantage spectateurs."
Les courses du RAF ont épuisé l'ASSE
15/05 08:09
L'entraîneur ruthénois Didier Santini est revenu avant-hier dans La Dépêche du Midi sur le match nul de son équipe vendredi dernier à GG. Extraits.
"Nous avons passé toute la première mi-temps à regarder Saint-Etienne en étant contents d'être sur la pelouse de Geoffroy-Guichard. Les joueurs avaient en tête cette ambiance avant match. En première période, nous n'étions pas dans l'envie de gagner cette rencontre. Je l'ai dit vivement à la mi-temps car nous n'étions pas nous-mêmes sur le terrain. Il n'y avait pas de courses, pas de profondeur. On défendait bien sans être dans notre football.
Si nous ne mettons pas de folie dans nos matches, nous avons le niveau d'une équipe de seconde partie de classement. Nous ne sommes pas dans le Top 5 par hasard. Nous y sommes car nous avons proposé le football adéquat pour y parvenir tout au long de la saison. Le RAF n'est pas un petit club de Ligue 2 mais un grand club de ce championnat. Parfois, je sens que mes joueurs ont du mal à comprendre qu'ils ont changé de dimension cette saison.
Mes joueurs sont jeunes. Ils ont le droit de se montrer insouciants mais ils doivent aussi comprendre qu'ils possèdent des atouts pour gagner les matches s'ils se montrent au niveau de nos principes de jeu. En seconde mi-temps, dans le Chaudron, ils ont retrouvé ce qui fait notre force. On a su anticiper les déséqulibres défensifs de l'ASSE pour savoir à quel endroit les Stéphanois allaient perdre le ballon et comment nous allions l'utiliser ensuite.
Nos courses incessantes ont épuisé notre adversaire. Nous avons pu nous créer des occasions de but et faire douter les Stéphanois, le point qu'on a pris là-bas est amplement mérité. Quand on donne du rêve aux gens, il faut savoir aller au bout de ce rêve. A Geoffroy-Guichard, il y avait 500 supporters ruthénois. Malgré le bruit des 36 000 spectateurs, je les entendais nous porter et croire en nous. On doit jouer pour ces personnes."
L'Angers de Dujeux mangé par l'enjeu ?
15/05 07:33
Espérant assister après-demain à la montée de son ancien club, Stéphane Moulin a mis en garde les hommes d'Alexandre Dujeux hier sur Angers Télé.
"Le SCO a eu le mérite de renverser Annecy et la bonne nouvelle est arrivée de Saint-Etienne. Le but que les Verts encaissent, c’est le signe du destin quand même. Un défenseur contre la frappe et ça prend Larsonneur à contrepied. Ça fait partie du jeu, il faut croire en ces signes du destin et il faut applaudir des deux mains la réaction du SCO à Annecy, face à une équipe difficile à manœuvrer.
Le dernier match à la maison contre Pau, j’ai vu 20 premières minutes de très haut niveau, on a retrouvé une équipe qui joue à domicile avec une volonté de marcher d’entrée sur l’adversaire. En première partie de saison, quand ça marchait bien, souvent ils démarraient bien les rencontres, ils étaient souvent devant au score et ils concluaient en fin de match.
Ils ont retrouvé ça, il y a eu sans doute un déclic psychologique qui s’est fait. Il y a eu le repositionnement de Pierrick Capelle, un peu plus haut à la place d’Himad Abdelli qui lui est là pour orienter le jeu. Pierrick est un peu plus décisif ce qui n’a pas empêché Abdelli de marquer un but somptueux contre Pau. Tout a été remis dans le bon staff, c’est le travail du coach et de son staff.
Angers a retrouvé ce qui faisait sa force lors de la première partie de saison, reste maintenant à terminer le travail. Ces derniers mois, Sainté marchait fort, arrivait lancé au point de dépasser Angers. Le SCO est alors passé de chassé à chasseur. Le football est ainsi fait qu’on ne peut pas prédire grand-chose, notamment dans cette Ligue 2.
Après la défaite à Paris, Angers a su renverser la situation contre Troyes. Ce n’est pas le fruit du hasard si le SCO arrive à renverser des situations assez régulièrement. Ça a encore été le cas vendredi dernier à Annecy. Attention quand même de ne pas jouer trop avec le feu car parfois on a beau vouloir revenir, ce n’est pas toujours faisable.
Il faut aborder ce match contre Dunkerque avec sérénité, avec confiance, avec calme, avec lucidité. Le grand danger dans ces rencontres-là, c’est de jouer le match avant le match. Evidemment, ce match occupe l’esprit de chacun. Il faut se concentrer sur une seule chose : gagner le match. Dans un match de cet enjeu-là, la priorité est justement d’oublier cet enjeu, de ne penser qu’au jeu et à cet adversaire à battre.
Peut-être que même sans victoire, ils pourront monter. Aujourd’hui, personne ne peut dire ce qui va se passer. La seule chose à éviter, c’est de penser que c’est fini. Alexandre Dujeux a été très clair sur la question, il a dit que c’était génial de reprendre la deuxième place mais qu’il reste une journée. Il ne faut pas imaginer un seul instant que cette journée puisse être négative, qu’elle ne puisse pas les couronner. Il faut penser positif. Cette fois-ci c’est balle de match.
Les Angevins le savent et le staff encore mieux que moi : Dunkerque ne va pas être une proie facile parce que dans le cas où ça se déroulerait mal sur le plan administratif suite aux incidents du match Troyes-Valenciennes, ils ont encore besoin d’un point. Mais surtout ils sont dans les premiers du championnat sur l’année 2024, notamment grâce à leurs performances à l’extérieur. C’est pour ça qu’Alexandre Dujeux a dit très justement qu’il ne fallait pas célébrer avant la célébration finale.
Dunkerque est une équipe qui a beaucoup de qualités, qui a recruté beaucoup de joueurs à la trêve hivernale pour arriver à un collectif qui est compliqué à jouer. J’en veux pour preuve leur dernier résultat contre Caen. Contre cette équipe qui a de la qualité et qui se bat pour décrocher les barrages, Dunkerque a obtenu un très bon match nul. Vendredi, ce ne sera pas un match facile.
Inévitablement, compte tenu de la position du club, on ne peut pas attendre le résultat de Sainté à Quevilly. C’est exceptionnel ce qui s’est passé le week-end dernier. Pour tout dire, c’était presqu’inimaginable mais ils l’ont fait. Maintenant il n’y a plus qu’à signer en bas de la page. Le stade va être noir et blanc, plein à craquer. Il va y avoir une véritable ambiance de soir particulier. Et à Angers, on sait faire. Les supporters angevins ont prouvé qu’ils pouvaient pousser leur équipe vers les sommets."
Eymard et N'Guessan appelés face à la Lituanie
14/05 21:43
Récents vainqueurs du tournoi de Montaigu avec la sélection française U16, Paul Eymard et Djylian N'Guessan sont à nouveau convoqués par le sélectionneur Lionel Rouxel pour une double confrontation face à la Lituanie le mercredi 22 mai et le vendredi 24 mai.
Avant le départ pour Clairefontaine et ce rassemblement qui débute dimanche 19 mai, rappelons que Paul Eymard, blessé et absent lors du dernier match de championnat U17 (4-0 à Valence) est espéré par son entraineur, Frédéric Dugand, pour affronter le FC Nantes en quarts de finale des Play-offs de la catégorie (dimanche 19 mai, 15 heures).
Djylian N'Guessan purgera de son côté le 2ème des 3 matchs de suspension récoltés après son carton rouge en fin de rencontre face à Ajaccio (1-1).
On notera que 2 nantais font aussi partie de la sélection, 1 défenseur et 1 milieu de terrain.