Après avoir évolué une saison dans le Loir-et-Cher à Vineuil (DH), l'ancien U19 de l'ASSE Kouci Kara (20 ans) a signé l'été dernier un premier contrat pro de trois ans avec Bejaïa, club de D1 algérienne qu'Alain Michel a entraîné un an (janvier 2012-janvier 2013) et qu'Alain Geiger a coaché quatre mois (juin à septembre 2015). L'ex-milieu offensif de Jean-Philippe Primard nous a expliqué aujourd'hui qu'il enchaîne lui aussi les déconvenues dans ce club kabyle décidément très instable.

"Je m'entraîne toujours avec le groupe pro depuis mon arrivée, mais malheureusement je n'ai pas pu disputer de match officiel car mon TMS n'est pas passé. Mon dossier a été envoyé en retard le 2 septembre alors que le mercato finissait le 31 août. Depuis notre finale de Coupe d'Afrique perdue en novembre dernier contre le Tout Puissant Mazembe, il y a eu plein de problèmes au club, beaucoup de joueurs quittent Bejaïa. Je pense partir aussi car le club a des soucis financiers, on n'a pas été payé depuis trois mois. Cette situation n'est pas facile à vivre mais ça fait partie d'une carrière de footballeur. Il y a des hauts et des bas..."

La Ligue qu'on adule a dévoilé à la mi-saison son risible classement du championnat de France des tribunes, dominé par Guingamp (128 points) devant Rennes (118), Dijon (112), Nice (104) et les vilains (101). Avec 57 points, l'ASSE pointe seulement à la 16e place, ne devançant que Bastia (55), Metz (49), Toulouse (44) et Nantes (35).

5e ex aequo avec les banliseusards sur le critère "ambiance" derrière Nice, Guingamp, Angers et Dijon, Sainté n'est que 11e sur le critère de la "fidélité" basé sur le taux de remplissage du stade. Les Verts affichent un zéro pointé sur les deux autres critères ("engagement des supporters sur les réseaux sociaux", "animation des clubs et des supporters").

Angers Mag a mis hier à l'honneur Marty Sports, société basée à Saint-Clément-de-la-Place (Maine-et-Loire) qui a équipé Geoffroy-Guichard et tous les autres stades de l'Euro 2016. "On a toujours le cœur vert, maman peut-être encore plus que nous. Nous étions à Saint-Etienne lors de la finale de 1976" déclarent les frères jumeaux Stéphane et Laurent Martinez, qui dirigent cette PME familiale créée en 1979 par leur père Raymond, décédé il y a deux ans. Ouest-France nous apprend que ce dernier a été préparateur physique de l'ASSE.

Roland Romeyer évoque le cas de Jérémy Clément dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Les contrats sont faits pour être respectés. Ce n’est pas parce que Jérémy Clément et Benjamin Corgnet n’entrent plus dans les plans de l’entraîneur qu’ils sont mis à l’écart. Ils connaissaient les règles du jeu dès cet été mais ils ont décidé de rester ici. Je n’oublie pas ce qu’ils ont apporté au club; J’étais là, dans le vestiaire, le jour où Jérémy s’est gravement blessé. C’était terrible. J’en ai pleuré. Le club ne l’a pas laissé tomber durant sa longue convalescence. Prolonger son contrat a été une évidence. Jérémy a participé au renouveau de l’ASSE, à la victoire du club en finale de la Coupe de la Ligue. En signant une prolongation de contrat, nous lui avons exprimé notre reconnaissance. Jérémy ne partira pas en janvier, il attendra cet été."

Manchester United a terminé l'année 2016 à Old Trafford par un sixième succès consécutif, le cinquième d'affilée en Premier League. Alors que Middlesbrough a ouvert le score à la 67e minute, Anthony Martial a égalisé à la 85e. D'un coup de tête en pleine lucarne, Paul Pogba a donné la victoire aux Red Devils la minute suivante !

Revenu à trois petits points du troisième Manchester City, battu ce soir par Liverpool à Anfield, le prochain adversaire européen des Verts rejouera dès le lundi 2 janvier sur le terrain du West Ham de Dimitri Payet !

Idriss Saadi et Carl Medjani, font partie des 9 joueurs pré-selectionnés par George Leekens à ne finalement pas integrer le groupe des Fennecs qui participera à la CAN, au contraire de Faouzi Ghoulam.

Pour pallier la grave blessure de Yoann Andreu, Angers vient de recruter l'ancien latéral dijonnais Abdoulaye Bamba. Selon la dernière édition du Courrier de l'Ouest, le SCO tente également de s'attacher les services de Jonathan Bamba, lassé de couper les citrons à Saint-Trond.

Récent buteur contre le QSG en Ligue des Champions, l'attaquant de poche de Ludogorets Wanderson (1m67, 28 ans) est pisté par l'ASSE, comme l'a révélé hier France Football. Son agent a confirmé l'intérêt des Verts hier sur le site foot01. "Nous attendons une offre officielle de Saint-Etienne. L'intérêt est réel, mais les discussions poussées ne pourront débuter qu'avec une offre. Wanderson est intéressé pour rejoindre la France et apprécie le projet de l'ASSE."

Ayant joué à ses côtés lors de la saison 2014-2015, l'ancien Vert Alexandre Barthe, sur le point de résilier son contart avec le Grasshopper Zürich pour rebondir en L2 ou en Bulgarie, nous présente ce Brésilien qui a écumé les clubs de son pays (Nova Esperança, Iraty, Barueri, Oeste, Portuguesa) avant de tenter sa chance en Europe.

"C'est un garçon que j'apprécie tant d'un point de vue humain que footballistique. Dès le premier jour, on s'est super bien entendu. Techniquement il est vraiment très bon, vous l'avez vu en Ligue des Champions où il a délivré plusieurs passes décisives et marqué cinq buts cette saison dont un au Parc contre Paris. Wanderson sait faire la différence. C'est un garçon qui a un fort tempérament. Quand il est arrivé à Ludogorets, il ne jouait pas forcément, il était souvent remplaçant. Mais il s'est accroché et il a pu montrer toutes ses qualités. Il a eu ensuite l'opportunité de jouer beaucoup plus de matches.

J'ai vraiment vu son évolution car j'ai continué de regarder ses matches quand j'ai quitté Ludogorets en 2015. Il a un bagage technique très fort, ça peut être une bonne pioche pour les Verts. Ce serait bien qu'il aille à Sainté. C'est un milieu offensif ou un attaquant petit et très vif. Personnellement, en tant que défenseur, c'est le style de joueur qui me déplaît le plus. Je préfère devoir prendre des grand costauds que des petits techniques. Wanderson est chiant à jouer, tout le match il peut te poser des problèmes. Le ballon lui colle au pied, il est rapide. C'est un droitier qui a aussi un très bon pied gauche.

Quand il entre sur le terrain, Wanderson a la rage. J'aime sa détermination, sa combativité. Tu sens de suite qu'il a vraiment la niaque. Un joueur comme on les aime à Sainté, c'est aussi pour ça que me dis que ça peut coller. Pour regarder encore la Ligue 1 et l'ASSE, je pense qu'il pourrait apporter un plus à Sainté, qui est un peu à le peine offensivement cette saison. Il pourrait se fondre dans l'effectif stéphanois, d'autant plus qu'il est polyvalent. Il peut jouer sur les deux côtés, derrière l'attaquant, il a aussi dépanné en 6 ou en 8. Personnellement je l'aime particulièrement quand il joue à gauche et qu'il rentre sur son pied droit.

A mes yeux, il n'a pas vraiment de point faible. Bien sûr, il a un petit gabarit, forcément, ce n'est pas évident pour lui dans les duels aériens. Son jeu de tête n'est pas son point fort, mais il compense quand même un peu son déficit de taille par son timing. La seule réserve que je pourrais émettre, c'est qu'il n'a pas de compatriote actuellement à l'ASSE. Or les Brésiliens s'adaptent mieux à un club quand ils sont au moins deux. Les Verts sont bien placés pour le savoir avec le fameux duo d'attaque Alex-Aloisio."

Pas maladroit Wanderson, comme l'attestent ces deux compilations de ses années brésiliennes !

C'est la prophétie de son coach bastiais François Ciccolini sur le site corse Spiritu Turchinu.

"Allan a beaucoup de talent. Il ne faut pas qu’il oublie que le foot, ce n’est pas que l’entraînement. C’est aussi les soins, la récupération. Je pense qu’il ira très loin. Il peut déstabiliser tout le monde. Il ne faut pas trop le brider, c’est pour ça qu’on le laisse un peu en électron libre."

Joueur des cinq grands championnats européens ayant réussi le plus de dribbles depuis le début de saison (75), l'ancienne pépite des Verts doit encore travailler l'efficacité. Comme Nolan Roux, ASM n'a claqué que deux petits pions en championnat cette saison.

Approché en vain par Galette au printemps dernier, l'ancien directeur du centre de l'ASSE et actuel boss de la formation monégasque Bertrand Reuzeau explique à So Foot pourquoi il a emmené un responsable de la performance (Maxime Coulerot) dans ses valises quand il a rejoint le Rocher.

"Avec l’avènement des nouvelles technologies liées à l’évolution du football, on se rend compte qu’il n’y a pas que le terrain qui compte. Il y a aussi tout ce qui existe autour. La diététique, le travail individuel, le sommeil, le suivi médical... Tout ça, c’est intimement lié à la performance du joueur, qui ne se limite pas à la pelouse. Ces paramètres doivent être gérés et surveillés au quotidien.

Le jeune footballeur d’un centre de formation n’est pas le même aujourd’hui qu’il y a vingt ans. Par ricochet, la manière de travailler non plus. Les nouvelles technologies nous entourent, nous aident, et aident également le joueur, qui en est demandeur. Ils apprécient particulièrement avoir des retours vidéo, des retours statistiques. Ça leur parle. On est quasiment obligé de mettre ce genre d’outil, et il faut quelqu’un pour s’en occuper.

Ce poste de responsable de la performance est devenu incontournable. Au Paris-Saint-Germain, j’ai été amené à travailler avec de grands entraîneurs comme Carlon Ancelotti ou Laurent Blanc. On eu beaucoup de discussions là-dessus et on a pu se rendre compte que tous les grands clubs européens possédaient ce genre de profil. Monaco se devait donc de faire de même."

Pour rappel, Galette a un tel profil dans son staff en la personne de César Arghirudis, arrivé à l'ASSE lors de l'été 2013. Ce dernier avait décrit ses missions en février 2015 sur Contact Mercato et en avril 2016 lors de l'émission Club ASSE.

Fidèle lecteur de notre site partagant désormais son temps entre son service civique à Roannais Foot 42 et son travail de pion à mi-temps au collège des Étines, au Coteau, le jeune licencié en informatique communication Romain Patissier (21 ans) revient sur sa récente expérience à l'ASSE dans Le Progrès du jour.

"J’effectuais les présentations et les comptes-rendus sur le site officiel, qui étaient par la suite validés par le directeur de communication. Je dois reconnaître que ce stage à l’ASSE m’a beaucoup apporté, fait rencontrer des gens très intéressants, et j’ai surtout davantage appris lors de ce stage qu’en fac. Il a été l’élément déclencheur de ce qu’allait être ma voie.

Je suis encore très jeune, mais je veux tout apprendre, avancer et tout donner. Je suis arrivé au Roannais Foot 42 avec une valise remplie d’idées, mais s’il faut partir pour avancer, je partirai pour défendre mes idées. Je souhaite rester dans le milieu sportif et qui sait, si l’ASSE ou Roannais Foot 42 me proposent un poste intéressant, je suis preneur."

Selon l'Agence de presse sénégalaise, Cheikh Mbengue et Henri Saivet font partie des 23 Lions de la Teranga retenus pour disputer la Coupe d'Afrique des Nations au gabon. Ils joueront deux matches amicaux de préparation contre la Lybie (le 8 janvier) et le Congo (le 11 janvier) avant d'attaquer la compétition le 15 janvier contre la Tunisie de l'ancien entraîneur stéphanois Henryk Kasperczak. Ils joueront ensuite contre le Zimbabwe le 19 janvier avant de défier l'Algérie de Faouzi Goulam le 23 janvier.

Devenu steward à Anfield Road après avoir été longtemps abonné du Kop de la mythique enceinte des Reds, Alan Thomson se remémore dans la Pravda l'inoubliable quart de finale retour de la Coupe d'Europe des Clubs champions contre les Verts.

"Suite à la tragédie d'Hillsborough en 1989, les pouvoirs publics ont interdit les places debout dans les stades anglais. Depuis 1994, tous les spectateurs d'Anfield sont censés rester assis, même ceux du Kop. A chaque match, je dis aux gens de s'asseoir, et les plus âgés me répondent : "tu es mal placé pour nous dire ça."

C'est vrai que j'ai connu en tant que spectateur les grandes heures du kop, dans les années 1960 et 1970, quand il était composé d'une marée humaine qui commençait à chanter deux heures avant le coup d'envoi. J'ai vécu des matches incroyables, comme la victoire contre Saint-Etienne. Le lendemain, on pouvait facilement reconnaître à Liverpool ceux qui avaient assisté au match, car ils n'avaient plus de voix.

On lançait à tour de rôle des chansons qui étaient dans l'air du temps et tes voisins finissaient toujours par les reprendre. Par exemple, juste après la sortie de "La Vie des Bryan" des Monty Pythons en 1980, on chantait souvent "Always look on the bright side of life" quand on était mené. Le Kop était un endroit merveilleux, sans violence."

Assistante de direction à l'ASSE, Valérie Semblanet est à l'honneur aujourd'hui dans la Pravda.

C'est en envoyant une candidature spontanée au groupe Casino en 2005 qu'elle s'est retrouvée chez les Verts, qui recherchaient une secrétaire. "Je ne pourrais pas vous dire l'affiche de mon premier match au Chaudron. Emportée par le public, je n'ai regardé que les tribunes... Quelle expérience ! Quelle âme !"

Aujourd'hui assistante de direction auprès du président du directoire Roland Romeyer, cette ceinture noire de karaté est la plaque tournante du club. Elle y gère la partie administrative, quand sa collègue, Caroline Monchanin, s'occupe du sportif. Les soirs de match, elle gère le "salon des présidents" et le "salon club", qui peuvent accueillir jusqu'à 190 personnes.

"Ce qui me plaît aussi, c'est l'organisation de gros évènements comme la finale de la Coupe de la Ligue 2013 pour faire monter le peuple vert à Paris, les 80 ans de l'ASSE, l'inauguration du musée des Verts la même année ou les 40 ans de la finale de Coupe d'Europe à Glasgow au printemps dernier."

Les joueurs les plus marquants ? "Pascal Feindouno, très humain, et Bafé Gomis, qui n'oublie pas ses racines quand il revient. Je peux aussi citer Paul Baysse, mes jumeaux étaient dans la classe de son fils."

Comme Jessy Moulin, expulsé à Lorient, Léo Lacroix ratera le 32e de finale de Coupe de France contre Croix pour avoir mangé des biscottes contre Nancy, en Coupe de la Ligue puis en championnat. Cheikh Mbengue et Kévin Malcuit pourront jouer ce match programmé le dimanche 8 janvier à 17h00 mais ils seront suspendus pour la réception du SCO d'Angers en cas de carton jaune pris à Villeneuve d'Ascq.

.... le tableau complet des suspensions (depuis le début de saison) .... ici

quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

Merci au potonaute ozzy pour son ultime tableau de l'année 2016 !

Roland Romeyer soutient Christophe Galtier dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"En 2009, c’est moi qui ai eu l’idée de confier l’équipe à Christophe. Je me désavouerais en souhaitant son départ. C’est un excellent manager. Il a fait progresser l’équipe, lui a permis de remporter un trophée, l’a conduite en Coupe d’Europe. Il a déjà marqué l’histoire des Verts ! Ses explications au jeu très moyen, la répétition des matches, les blessures, c’est une réalité.

L’ASSE est avec Monaco le club qui a joué le plus de matches. Et nous n’avons ni l’effectif, ni les moyens de Monaco. Mais les blessures ne doivent pas être une excuse pour ceux qui ne répondent pas à nos attentes. En interne, Christophe ne se cache pas derrière les blessures ou l’enchaînement des matches. Il sait piquer ses joueurs, il les bouscule. Il est exigeant !

Son coup de gueule sur l'état du terrain ? Les joueurs se plaignent. L’UEFA aussi. Nous avons eu des discussions avec Saint-Etienne Métropole. Nous avons même évoqué la possibilité de remplacer la pelouse. À L’Etrat, nous avons acquis une expertise dans l’entretien des pelouses que nous pourrions transférer au stade si nous en étions propriétaires."

Le site officiel nous apprend que l'ASSE préparera son 32e de finale de Coupe de France contre Croix en Espagne, où la météo est beaucoup plus clémente que dans le Forez. Les Verts s'envoleront dès le 2 janvier, jour de la reprise de l'entraînement, pour effectuer un stage à Murcie, ville chère à l'ancien Vert Mickaël Gaffoor, auteur d'une excellente première moitié de saison avec Albacete, solide leader de son groupe en Série B (L2 espagnole).

Il avait évoqué ce projet dans Le Parisien en mars 2014 avant d'en remettre une couche en avril dernier dans la Pravda. Nanard réitère son souhait d'avoir des socios dans un entretien paru aujourd'hui sur le site Peuple-Vert. Extraits.

"Il faut se remettre en questions à tous les niveaux. Nice recrute mieux que nous, pourquoi ? Comment s’améliorer ? L’OL sort de meilleurs joueurs que nous de son centre pourquoi ? Comment devenir aussi efficace ? L’OL recrute en Rhône-Alpes et joue avec une majorité de joueurs issus de son centre. Pourquoi l’ASSE ne ferait pas aussi bien ? Monaco a joué 30 matchs comme l’ASSE : pourquoi ils ont beaucoup moins de blessés ? Comment sont-ils organisés au niveau médical ? Est ce que l’ASSE est au même niveau ? Au niveau billetterie,  il y a eu des soucis en ce qui concerne ASSE-Manchester United : notre marketing en charge du sujet à t-il été à la hauteur ? Comment sont organisés les autres clubs sur de grosses affiches ? L’OL a un investisseur chinois qui a mis 100 millions pour 20% du capital : L'ASSE doit-elle aller rechercher ce type d'investisseurs ?

Nous sommes derrière le PSG, Monaco, l’OL qui ont des budgets de plus de 200 millions. L’OM va revenir à un meilleur niveau si bien qu’alors que nous étions devant, ils vont être de sérieux concurrents. Nice est en très net progrès grâce à trois facteurs qui sont l’arrivée d investisseurs, la qualité de la formation à la barcelonaise et la qualité du recrutement et du jeu. L’ASSE doit donc mettre en place un plan d’actions et de développement comme Nice l’a fait mais nous pouvons avoir un avantage sur Nice en devenant propriétaire du stade. Mon rêve, c'est d'arriver à ce que comme au Bayern, à Dortmund ou Schalke 04, l’ASSE appartienne à plus de 100 000 socios. Ce serait la meilleure garantie de pérennité. Les Qataris peuvent quitter le PSG, les Russes peuvent quitter Monaco, les Américains peuvent quitter l’OM mais les supporters socios ne quittent jamais leur club."

Contrôleur à la STAS (Société des Transports de l'Agglomération Stéphanoise), Adrien Ponsard n'a rien oublié de ses vertes années, comme l'atteste son entretien paru aujourd'hui dans la Pravda. Extraits.

"J'ai vu mon destin basculer en 1998 un samedi après-midi, au détour d'un banal match d'avant-saison que je disputais avec Le Puy, alors en CFA2, contre les Verts. Je suis témoin de mariage à 14h00, je marque un but à Jérôme Alonzo à 16h00, on perd 2-1, je retourne faire la noce. Je découvre un message de Robert Nouzaret sur mon répondeur le lendemain, et le lundi je signe un contrat pro d'un an dans le club que je supporte depuis tout petit ! J'ai démissionné de mon emploi précaire à la bibliothèque du Puy et j'ai vu mon salaire mensuel passer de 1829 à 7622 brut euros mensuels en prolongeant de trois ans dès décembre.

Je rentre face à Guingamp au moment où Jean-Pierre Papin sort en me glissant un mot sympa. Une semaine après, je remplace Christophe Robert à Troyes. Il me tape dans la main en me disant : "tu vas marquer." Et j'égalise sur mon premier ballon. Le 4 septembre je suis titulaire dans le Chaudron et j'ouvre vite le score devant Niort. T'es personne, et d'un coup t'es sur une autre planète. Tout le monde scande ton nom, t'envie ou s'identifie à toi, le p'tits gars de Firminy. Quand cette notoriété te tombe soudain sur le coin de la figure, tu prends la grosse tête.

A mon arrivée à la STAS, il y a dix ans, je n'ai pas été spécialement bien accueilli. Au regard de mon passé de footballeur, mes collègues pensaient que j'avais été pistonné. Ce n'était pas le cas, j'ai passé tous les entretiens pour être embauché. Les gens me faisaient des queues de poisson pour me montrer des drapeaux des Verts ou poser dans la lunette arrière avec un maillot floqué à mon nom. Une mamie a traversé tout le bus pour me demander un autographe alors que je conduisais. Mais la solitude du chauffeur de bus m'a vite pesé. J'avais besoin de me retrouver dans une équipe, désormais je suis contrôleur.

L'argent que j'avais mis de côté est parti dans mon divorce. La plupart de mes anciens coéquipiers sont également obligés de travailler. L'autre jour, j'ai contrôlé le petit Fred Mendy, avec qui j'ai joué. Il m'a reconnu de suite et m'a demandé si la STAS embauchait. Quand je suis tombé sur Bayal à sa sortie du tramway en ville, je n'ai pas nourri de sentiment de frustration ou d'humiliation. Lui, il était en règle. Ce n'est pas comme Allan Saint-Maximin. Je l'ai verbalisé. Quant à Kurt Zouma, ça n'a pas été sans mal car il s'est montré arrogant. Si les gens viennent désormais plus vers moi pour m'insulter que parce qu'ils m'ont reconnu, je ne suis pas déçu de ma vie d'aujourd'hui. Car avant, j'ai vécu un conte de fées, une parenthèse enchantée."

Après avoir mis un terme à sa carrière de joueur en janvier dernier et passé quelques mois en tant qu'entraîneur des attaquants à Créteil aux côtés de Laurent Roussey, Frédéric Piquionne (38 ans) a intégré le staff technique des U17 du Paris FC selon la Pravda. Comme le rappelle le quotidien sportif, l'ancien esclave stéphanois connaît bien ce club de National pour y être resté trois ans pendant sa formation, de 1995 à 1998.

Roland Romeyer évoque le mercato hivernal dans la dernière édition du Progrès.

"Notre priorité, c’est de renforcer le secteur offensif. Nous n’avons que la 14e attaque de L1 et nos meilleurs attaquants figurent au 41e rang du classement des buteurs. Mais nous ne devons pas empiler les joueurs. Il y a un équilibre à trouver dans le vestiaire. Des joueurs peu utilisés sont susceptibles de nous quitter. Notre volonté, c’est de dénicher des joueurs dotés d’une bonne marge de progression pour qu’ils s’épanouissent à Saint-Etienne, aident le club à atteindre ses objectifs puis partent dans de plus grands clubs européens s’ils en ont l’opportunité."

Alors qu'il n'a disputé que 7 matches cette saison avec Bournemouth (le dernier datant du 22 octobre), Max Gradel fait partie - comme l'Angevin Nicolas Pépé - des 24 Eléphants qui participeront à la CAN au Gabon de Pierre-Emerick-Aubameyang. Ayant joué un match de plus que le petit poulet d'Abidjan, Ismaël Diomandé a été invité à rester à Caen.

C'est en ces termes que le site italien Stadio Sport présentait le 16e de finale de Ligue Europa entre les Verts et les Red Devils. Roro reprend la même formule aujourd'hui dans Le Progrès du jour.

"L’engouement est exceptionnel. Nous pourrions remplir deux Geoffroy-Guichard. Mais j’aurais préféré rencontrer Manchester un peu plus tard. ASSE-Manchester, c’est David contre Goliath. En notoriété, l'apport est difficile à mesurer même si ce match constitue une belle vitrine. Ce match pourrait générer 1,5 million d’euros de recettes billetterie et merchandising. Mais si nous comptions seulement sur cette recette pour recruter au mercato, cela voudrait dire que notre club est mal géré."

Déçu par les prestations des Verts contre les promus et mal classés, Roland Romeyer compte les recadrer dès la reprise, comme il l'explique dans un entretien paru aujourd'hui dans Le Progrès. Extraits.

"Quand nos joueurs ne donnent pas du plaisir au public, je suis triste et en colère. Le jeu, c’est aussi l’engagement, la détermination. On a le droit de rater une passe mais on n’a pas le droit de ne pas mouiller le maillot. Nous avons réussi de bons matches contre Monaco, à Lyon ou à Anderlecht et de moins bons face à des formations qui jouent le maintien. Pourquoi ? Leurs qualités techniques et humaines ne sont pas en cause, mais j’attendais plus de certaines recrues.

J’ai prévu de m’adresser aux joueurs le 2 janvier. Je souhaite leur rappeler leurs devoirs de joueurs de l’AS Saint-Etienne. Porter le maillot vert, un honneur. L’ASSE n’est pas devenue par hasard le premier club en France à ouvrir un musée. C’est un club mythique, historique, populaire, le plus aimé des Français. Leur attitude sur le terrain doit correspondre aux valeurs du club et de la ville. Le don de soi et l’engagement sont dans l’ADN d’un joueur de l’ASSE."

Dans une interview parue ce soir sur le site Peuple-Vert, Nanard prône le maintien du salary cap.

"L’ASSE a déjà par le passé versé des rémunérations mensuelles à 200 000 euros comme pour Ilan ou 300 000 euros pour Gomis ou encore 160 000 pour Sanogo. Pour quels résultats ? Moins bons que depuis que nous avons décidé du salary cap. Le salary cap a permis à l’ASSE d’être en moyenne sur les 5 dernières saisons dans le top 5 de Ligue 1. L’ASSE fait en fonction de ses moyens avec la volonté de salaires équitables entre ses joueurs et de fortes primes à la performance.

Si un joueur échappe à l’ASSE pour des raisons financières, c’est plutôt positif pour nous car cela veut dire qu’il viendrait chez nous non pas pour le projet sportif mais pour l’argent. L’ASSE est le seul club français qui chaque saison depuis 7 ans n’a jamais perdu d’argent ce qui est un exploit dans le football français. On peut considérer que ce serait mieux de perdre 10 millions par saison comme certains autres clubs français mais à terme c’est la faillite assurée.

Si les matches s'achevaient à la pause, les Verts auraient 15 points et seraient lanterne rouge ex aequo avec les Merlus, à 23 points des vilains co-leaders ! Si les matches démarraient en seconde période, l'ASSE, 6e avec 28 points, n'aurait qu'une toute petite longueur de retard sur le 5e banlieusard. 

On l'a dit, l'affluence à Geoffroy-Guichard est en baisse par rapport à la saison dernière, avec seulement le 11e taux de remplissage de Ligue 1 à mi-saison.

Mais s'il existe un classement encore moins favorable, c'est celui de l'affluence moyenne à l'extérieur. Si l'on considère les affluences dans les stades lors de la réception des Verts, la moyenne à mi-saison est de 16928 personnes soit la pire moyenne à l'extérieur après Montpellier (16784).

Et cela malgré des matchs dans 3 des 5 plus grands stades de L1 (Bordeaux, Paris, Lyon - il reste Lille et Marseille)

Il faut dire qu'entre les interdictions de déplacements, le spectacle proposé, les horaires des matchs, le Saint Etienne bashing des médias... les raisons ne manquent pas pour expliquer ce désamour du foot français pour les matchs des Verts.

Luiz Alberto ne se pose plus la question, il ne compte toujours pas raccrocher les crampons ! Selon le site brésilien Futebol Interior, l'ancien milieu défensif stéphanois a donné son accord mardi pour rejoindre ce club basé à Vila Velha. A 39 ans, l'ex-protégé de John Toshack jouera le Capixaba (championnat de l'Etat Espirito Santo).

Auteur de l'article "Le stade Geoffroy-Guichard de Saint-Etienne, un "monument" du sport local ?" paru en 2004 dans la revue Géocarrefour, Stéphane Merle était avant-hier l'invité de Maylis Besserie sur France Culture dans Les Nouvelles Vagues, consacrées cette semaine à l'exaltation. En ce jour de la Saint-Etienne, le géographe a évidemment parlé du peuple vert.

Merci aux potonautes hunchluc et pat11 de nous avoir avoir signalé cette émission, que nous vous invitons à (ré)écouter :

               

Nous avons classé les joueurs utilisés par Galette depuis le début de saison par temps de jeu (en minutes) toutes compétitions confondues. Malgré ses trois matches de suspension en Europa League et son forfait pour blessure lors des deux derniers match de L1, Stéphane Ruffier est largement premier. Apparu seulement à Bordeaux et à la fin du match aller contre Anderlecht, Benjamin Corgnet est bon dernier.

1. Ruffier : 2205 (1530 en L1+ 585 en Europa League +90 en Coupe de la Ligue)

2. Loïc Perrin : 1917 (1107+720+90)

3. Ole Selnaes : 1906 (1096+720+90)

4. Kévin Théophile-Catherine : 1830 (1110+720)

5. Kévin Monnet-Paquet : 1759 (1092+577+90)

6. Oussama Tannane : 1744 (1233+499+12)

7. Jordan Veretout : 1713 (1330+383)

8. Kévin Malcuit : 1525 (1075+450)

9. Florentin Pogba : 1449 (639+810)

10. Léo Lacroix : 1379 (1109+180+90)

11. Vincent Pajot : 1310 (964+346)

12. Nolan Roux : 1287 (791+496)

13. Henri Saivet : 1141 (681+397+63)

14. Cheikh Mbengue : 1127 (947+180)

15. Romain Hamouma : 1074 (616+423+35)

16. Robert Beric : 1067 (525+464+78)

17. Bryan Dabo : 897 (530+277+90)

18. Alexander Söderlund : 747 (592+128+27)

19. Pierre-Yves Polomat : 722 (182+450+90)

20. Fabien Lemoine : 627 (211+416)

21. Arnaud Nordin : 522 (373+94+55)

22. Jessy Moulin : 324 (9+315)

23. Ronaël Pierre-Gabriel : 308

24. Jérémy Clément : 260 (174+86)

25. Anthony Maisonnial : 168

26. Ben Karamoko : 150 (60+90)

27. Dylan Saint-Louis : 128 (83+45)

28. Benjamin Corgnet : 67 (63+4)