Directeur de la communication de l'ASSE, Philippe Lyonnet livre ses impressions sur Christophe Galtier dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Ce qui m’a impressionné, c’est sa faculté à prendre en compte l’environnement de ce club populaire et complexe. C’est cette dimension de manager plus que l’entraîneur lui-même. Il trouve toujours des ressorts pour renverser une situation difficile et le plus impressionnant, c’est la régularité de ses résultats. Garder l’écoute de ses joueurs pendant sept ans, ce n’est pas évident, il l’a eue. Christophe ne recherche pas l’opposition, il est dans le partage, mais il tranche, c’est un chef."

Misant sur une victoire du QSG à GG, les Canaris espèrent coiffer au poteau les Verts. "Pour nous, la septième place donnerait satisfaction et elle nous ferait dire qu'on a fait un travail magnifique" déclare dans la Pravda Sergio Conceiçao, arrivé sur le banc en décembre, quand Nantes était 19e. "On doit essayer d’aller la chercher. Je suis content de l'implication  de mes joueurs, ils sont sérieux. Je regarde ça et c'est un bon signe. Je suis toujours énervé par cette défaite à Lyon. Mais peut-être que si on gagne contre Guingamp, ça passera."

Dans la dernière édition du Progrès, le capitaine stéphanois rend hommage à son entraîneur. Extraits.

"Quand il a remplacé Alain Perrin, ce devait être un intérim au départ. Finalement, ce fut un long intérim. Adjoint, il était très proche des joueurs. Il avait ce rôle dans la peau. Quand il est passé entraîneur principal, il a su garder ces rapports, cette proximité avec ses joueurs. C’est ce qui a fait sa force et la nôtre par la même occasion. J’aime les entraîneurs qui sont proches des joueurs, qui leur demandent leur avis. L’échange, ça fait avancer les choses.

Lors de la saison 2012-2013, nous avions très mal démarré. Nous avions perdu contre Lille puis à Toulouse. On s’était tous remis en question et lui avait fait le premier pas. Il nous avait demandé notre avis sur l’ambiance de l’équipe, sur l’effectif, s’il fallait qu’il change des choses à l’entraînement. Et justement, on a changé deux ou trois petites choses, pas grand-chose en vérité et dans la foulée, on a fait une série de dix matches sans défaite. Echanger, il sait bien le faire.

Le coach a bien fait de me repositionner en défense centrale. Il me l'’a proposé et j’ai accepté car je savais que ça allait arriver un jour ou l’autre. Peut-être pas si tôt dans ma carrière mais ça devait arriver. Grâce à ça, j’ai connu un peu l’équipe de France. Il a bien senti le coup.

Je me doutais bien que son départ allait arriver un jour ou l’autre. C’est quelque chose auquel il a bien réfléchi. Il a amené le club là où il pouvait l’amener. On est parti d’assez bas. Petit à petit, on a franchi des paliers. Depuis quelques années, on stagne dans la bonne partie du classement. Il était peut-être arrivé au bout de ce qu’il pouvait faire avec nous."

Alors que son père a pris la plume pour écrire aux supporters des Verts dans le programme officiel du Sainté-QSG de demain (voir ci-dessous), le potonaute Galette89 est passé à la mi-journée sur notre forum pour adresser à notre grande communauté verte ce sympathique message :

"Merci à tous de votre soutien notamment dans les périodes délicates. Les hommes passent, l'institution et les supporters restent. L'un d'entre vous m'a dit un jour "vert un jour vert toujours"... Il ne sest pas trompé. À demain pour une belle fête. Bon anniversaire aux Greens. Nous vous suivrons toujours. À bientot ici ou ailleurs."

Merci pour ta fidélité à Poteaux Carrés et à très bientôt Jordan ! Tous nos voeux de réussite dans ta carrière d'entraîneur. Tu as aujourd'hui réussi à maintenir ton équipe, comme l'avait fait ton père lors de sa première saison sous nos vertes couleurs ;-)

Les U15 de Gilles Rodriguez se déplaçaient aujourd'hui à Saint-Priest, et, comme souvent face à ce bon club formateur, ils ne s'attendaient pas à une partie de plaisir, d'autant plus, qu'encore une fois, ils présentaient une équipe très jeune. Ils ont, malgré tout, réussi à obtenir un match nul et vierge (0-0).

Comme le confiait leur coach, Gilles Rodriguez, les Verts ont su ne pas perdre cette rencontre, mais ils n'ont pas su la gagner, ce qui a donné ce nul logique. Ils n'ont pratiquement pas concédé d'occasions mais ne s'en sont pas suffisamment créé pour pouvoir l'emporter, malgré un Mehdi Raymond (à gauche sur la photo), très actif face à un coriace vis-à-vis.

La composition : Abdallah - Trevez, Khoutri, Rolland, Compagnon - Fakili, Grillet (Mouad Ouroui 60ème), Mongelli - Ressicaud, Raymond, Mouad Ouroui (Moyo 40ème)

Les U17 régionaux de Razik Nedder pouvaient, dès aujourd'hui, conquérir le titre de Champion de Ligue Honneur contre leur dauphin, l'Olympique de Valence, qui, à la faveur d'un nul, pouvait, lui, valider la montée en Championnat National. Le résultat a été un match nul et vierge (0-0).

Certes, les Verts auraient préféré gagner, mais ils ont su assurer l'essentiel et ne pas gâcher leurs chances de conquérir ce titre convoité. Ce fut une rencontre fermée face à un adversaire costaud avec une charnière centrale qui n'a pas fait dans la dentelle, n'hésitant pas à balancer de longs ballons vers l'avant. Le 4-4-2 des Valentinois, très bas et bien organisé annihila les intentions stéphanoises. Les Verts se créèrent cependant quelques occasions de la tête par Azdine Bellakhdar et Marvin Tshibuabua, sur une frappe d'Azdine Bellakhdar claquée par le gardien, sur un tir aux 20 m de Victor Petit qui n'attrapait pas le cadre alors que les Valentinois n'eurent qu'une grosse occasion en fin de 1ère période, lorsque les Stéphanois se mirent en danger en voulant ressortir proprement un ballon. 

Ce match nul permet donc aux Drômois d'assurer leur montée et aux Verts de se rapprocher du titre qui leur tend les bras et qu'ils vont essayer de conquérir la semaine prochaine à la faveur de la réception de Bourg en Bresse.

La composition : Bajic - Durivaux, Tshibuabua, Leleux, Bardel (Gueton 30ème) - Petit, Kiran (Bernocolo 60ème), Aymar - Messili, Bellakhdar, Urie.

La réaction de Razik Nedder : "On souhaitait remporter ce match afin d'être champion aujourd'hui et on est un peu déçu du résultat. Les garçons ont fait beaucoup d'efforts et ont été irréprochables dans la débauche d'énergie. Mais, face à une équipe de Valence généreuse, bien organisée et qui a pris très peu de risques, nous avons eu du mal à trouver la solution. On a, par moments, manqué de justesse ou de talent afin d'être décisif. On s'accroche à notre place de leader et on fera tout pour être champion dimanche prochain à domicile. " 

Frustré par son manque de temps de jeu à Bournemouth cette saison (11 apparitions, aucune titularisation), Chicken Little s'est confié aujourd'hui à Foot Mercato. Extraits.

"J’ai confiance en mes qualités et je sais ce que je vaux. Je suis en pleine forme. Je devrais être titulaire à chaque match. Ma situation à Bournemouth est injuste. Il me restera trois ans de contrat après cette saison. Moi, je n’ai pas de pression. Je ne suis pas dans une situation où j’ai la pression. Bien au contraire. C’est sûr qu’il faudra faire un bilan en fin de saison et après faire des choix. S’il faut quitter Bournemouth, je partirais. Mais je ne partirais pas pour partir, c’est clair. Beaucoup de clubs se sont renseignés cet hiver. Je ne pense pas que c’était le moment idéal pour partir. A 29 ans, je n’ai pas l’âge de rester prendre tranquillement mon salaire, même si c’est bien d’être payé heureusement. Moi, j’ai envie de jouer c’est le plus important.

Revenir en France, c’est une possibilité bien sûr. Il faut un bon challenge, un bon projet. Tout est possible. C’est vrai que l’on dit qu’il ne faut jamais dire jamais, mais je ne pense pas que je jouerais à Lyon. Après avoir représenté Saint-Etienne comme je l’ai fait, je ne me vois pas jouer à l’OL. Je respecte Lyon, ils font du bon travail, mais je ne pourrais pas y jouer. Saint-Étienne, c’est une autre histoire. J’ai passé de très bons moments là-bas. Je garde ce club dans mon cœur. C’est un club particulier pour moi. Après, il ne faut pas retourner à Saint-Étienne pour retourner à Saint-Étienne. II faut que cela me permette de passer une nouvelle étape. Si le projet est intéressant, pourquoi pas. Mais pour l’instant, je ne pense pas que ce soit d’actualité."

L'équipe réserve s'est logiquement imposée contre Limonest en début de soirée dans la banlieue de la banlieue lors de l'avant-dernière journée de CFA2.

Mahdi Camara a ouvert le score dès la 5e de minute de jeu sur un pénalty obtenu par un excellent Arnaud Nordin, qui a inscrit le but du break à la 41e d'une frappe du droit après avoir éliminé trois adversaires. Ce dernier aurait même pu alourdir le score lors d'une seconde période bien gérée par les Verts, Anthony Maisonnial ayant rarement été inquiété.

La compo : Maisonnial - Gomis, Nadé, Landini, Pétrot - Souici, Camara, Chambost (Roussey, 72')- Rocha-Santos (Kashale, 79') - Adam (Mendy, 62'), Nordin.

La réaction de Laurent Batlles : "C'était un match assez engagé disputé sous la pluie. Je suis très fier de la prestation de mon équipe. Les garçons ont montré des valeurs techniques et ils ont été combatifs. Ils ont été récompensés, la victoire est logique. On a produit du jeu, on a fait de belles actions à une touche de balle, on a eu pas mal d'occasions. Nos joueurs ont fait preuve de maturité dans la gestion de la seconde période. C'est important dans un centre de formation de progresser dans ce domaine. Malheureusement la fin de saison arrive très bientôt mais c'est très intéressant de constater la progression de nos joueurs. On est encore en lice pour la deuxième place, il faudra battre Bastia lors de la dernière journée et compter sur un faux pas de Mende à Chamalières. L'objectif est de finir meilleur deuxième même, on verra ce qui se passera lors de la dernière journée."

Bernard Caïazzo évoque un nouveau cycle pour l'ASSE dans un entretien diffusé aujourd'hui sur Eurosport. Extraits.

"Nous avons reçu près de 50 candidatures à la succession de Christophe. J'ai un penchant pour les anciens de 1998 et 2006 à cause de leur immense expérience. Les supporters sont inquiets ? C'est normal et c'est très bien comme cela ! Nous avons un nouveau cycle à construire et il n'existe pas de réussite sans préoccupation. Cette inquiétude mobilise tous les secteurs du club : le recrutement, la formation, la post-formation, le marketing, la communication... Nous sommes en première ligne pour répondre aux attentes des supporters. On va entrer dans un cycle d'investissements beaucoup plus importants.

On était devant Bordeaux et Marseille. Mais tous ces clubs n'allaient pas dormir éternellement. A nous de trouver les parades pour leur repasser devant. On veut s'inspirer de ce qui se fait de mieux en Europe. Nous sommes allés rendre visite à la Real Sociedad, au Bayern Munich dernièrement pour avancer. Nous travaillons sur le dossier d'un nouvel investisseur. J'ai réussi à convaincre tout le monde à Saint-Etienne. Les choses changent et c'est, de toute façon, indispensable si on veut tenir la comparaison avec nos concurrents."

Lors de la 33e et avant-dernière journée, Pierre-Emerick Aubameyang a marqué cet après-midi à Augsbourg son 29e pion de la saison en Bundesliga. Mais Robert Lewandowski, auteur d'un doublé à Leipzig, est désormais seul en tête du classement des buteurs du championnat allemand avec 30 réalisations... PEA tentera de rattraper l'international polonais lors de la dernière journée, qui verra Dortmund accueillir le Werder le Bayern recevoir Fribourg.

Adrien Fleury, passeur décisif pour Alexandre Valbon.

Les Verts se sont imposés 1-0 ce midi à Nice en clôture du championnat U19.

Les Stéphanois ont réalisé une grosse entame de match et ont logiquement ouvert la marque. Sur un corner joué côté droit avec Adrien Fleury, Alexandre Valbon a éliminé un adversaire avant de délivrer une frappe enroulée qui a trouvé la lucarne opposée (0-1, 10ème). Les Verts ont ensuite obtenu plusieurs occasions de faire le break mais ont rejoint les vestiaires avec cet avantage minimal.

La deuxième période fut bien plus compliquée, les Niçois mettant la pression dès le retour des vestiaires et se procurant plusieurs opportunités de revenir à la marque. Faute d'avoir converti l'un des contres qu'ils se sont procurés dans le dernier quart d'heure, les Foréziens ont tremblé jusqu'à la dernière seconde mais ont finalement remporté une belle victoire de prestige.

Les troupes de Julien Sablé terminent troisièmes d'un très relevé groupe D.

La composition: Bouallak - Halaimia, Fofana, Saliba - Grange, Valbon, Fleury (cap.) (Djouahra, 70ème), Etchebar - Abi, Bengueddoudj (Sabayo, 80ème), Pesqué (Allaigre, 75ème)

La réaction de Julien Sablé: "C'est un très beau résultat à l'issue d'un très beau match durant lequel les détails ont tourné en notre faveur. On a fait une très grosse première période, l'une des meilleures de la saison. Les Niçois nous ont fait souffrir après la pause mais on a tenu avec beaucoup de courage et un peu de réussite. On a alterné séquences de haut niveau et moments plus difficiles mais on n'a rien lâché. Nous finissons troisièmes dans un championnat très relevé, c'est conforme à notre niveau."

Merci à Julien pour sa disponibilité durant cette saison.

Les U17 nationaux ont remporté à la mi-journée sur le terrain de Clermont Foot leur match de préparation du quart de finale de championnat de France contre Monaco programmé le dimanche 21 mai à 15h00 sur le Rocher.

Privé de 7 joueurs qui ont gagné dans le même temps à Nice 1-0 avec les U19 de Juju (but d'Alexandre Valbon), JPP a pu donner du temps de jeu à certains garçons qui revenaient de blessure et d'autres qui manquaient un peu de rythme. Dominateurs, les Verts se sont logiquement imposés 2-0. D'un bel enchaînement contrôle orienté - frappe du gauche au ras du poteau, le prometteur numéro 10 stéphanois Bilal Benkhedim a logiquement ouvert le score à la 18e minute. Le latéral gauche Morad Touit (photo) a inscrit le but du break un quart d'heure plus tard d'un tir en angle fermé.

Le onze de départ : Green - Mezaber, Gabard, Roubat, Touit - Moueffek, Mersel, Benkhedim - Tormin, Boutrif, Ménétrieux.

Sont entrés en jeu : Gago, Derkum, Zazi, Moussy, Pignol, Roudon.

Pour sa dernière à GG, Christophe Galtier a décidé de se rappeler au bon souvenir de ses meilleures années stéphanoises en rappelant Jérémy Clément, relégué en réserve depuis 7 mois et probable partant cet été, dans un groupe de 19 joueurs :

Ruffier, Moulin

Malcuit, Pierre-Gabriel, Théophile-Catherine, Perrin, Lacroix, Pogba, Maïga

Selnæs, Veretout, Lemoine, Saivet, Corgnet, Clément

Beric, Søderlund, Hamouma, Monnet-Paquet

Opta a publié aujourd'hui des statistiques pas très rassurantes avant le choc de demain soir à Geoffroy-Guichard...

Sainté n'a gagné que 18% de ses matches de Ligue 1 face au QSG (13/71), son plus mauvais pourcentage face à un adversaire actuel de l'élite.

L'ASSE n'a gagné qu'un seul de ses 16 derniers matches face à Paris en Ligue 1 (5 nuls, 10 défaites), c'était le 3 novembre 2012 (2-1). Il n'a d'ailleurs gagné aucun des 8 derniers (3 nuls, 5 défaites).

Le QSG  est invaincu lors de ses 14 derniers matches compétitifs face à Sainté en Ligue 1 (10 victoires, 4 nuls).

L'ASSE n'a gagné aucun de ses 7 derniers matches à domicile face à Paris en Ligue 1 (4 nuls, 3 défaites), sa dernière victoire remontant au 21 septembre 2008 (1-0, but de Mouhamadou Dabo).

Florentin Pogba, dont le père est décédé hier selon Conakry Time, explique à la Pravda pourquoi Ibra est "l'adversaire le plus insupportable" qu'il aie rencontré.

"Ibrahimovic est comme il est, je ne veux pas le critiquer. Mais les joueurs contre qui il joue, ils sont tous petits pour lui. Tous ! Il les prend comme des joueurs banals de Ligue 1. "Moi je suis le plus fort"... Il a eu des attitudes qui font que tu n'as même pas envie de lui parler."

"SFR va débourser 350 M€ annuels entre 2018 et 2021 pour diffuser les Coupe d'Europe. Pour les droits de la Ligue 1, c’est une bagarre entre SFR et Orange qui s’annonce" espère Bernard Caïazzo dans la Pravda du jour. "Quand SFR a pris l’Angleterre pour 115M€ par an contre 63M€ versés par Canal + précédemment, on savait très bien qu’ils avaient une stratégie offensive. L’UEFA les afait monter au cocotier. S’ils mènent la bataille pour la Ligue des champions, pourquoi ne la feraient-ils pas pour la Ligue 1? Les clubs français espèrent que pour la période 2020-2024, on dépasse le milliard d’euros par an."

"Surdoué, déroutant et énervant" dixit la Pravda, Allan Saint-Maximin continue de faire parler dans le quotidien sportif. Extraits.

Gérard Prêcheur (qui avait viré ASM de l'INF Clairefontaine) : "Ce n’était pas forcément un mauvais gamin, mais il avait franchement dérapé avec des actes de bizutage qui avaient été jugés inacceptables".

Kurtys Saint-Maximin (grand frère d'Allan) : "Allan en faisait moins que d’autres, mais ça tombait toujours sur lui. Petit, il était très turbulent : on ne pouvait pas le laisser seul dans une pièce avec des jouets sans les retrouver cassés. Mais en grandissant, il s’est créé une carapace et s'est calmé. S’il avait eu un autre style de jeu, il aurait eu moins de soucis. Un défenseur qui a 300 matches de Ligue 1 et à qui tu mets la misère à l’entraînement, si tu reviens vers lui après la séance et que tu lui fais une blague, c’est sûr qu’elle ne va pas le faire rire. Son passement de jambes sur Théophile-Catherine ? Les gens se disent : “Il veut juste narguer l’adversaire, mais quand il fait ça, c’est pour mobiliser un ou plusieurs défenseurs et créer des espaces. Quand on ne le comprend pas, on se dit qu’Allan est hautain. Ça a toujours été son problème."

Christophe Galtier : C’est le premier joueur mineur que l'ASSE a autorisé à vivre en dehors du camp d’entraînement. Son environnement familial a insisté fortement, donc lui et sa famille se sont exposés à ce qu’il soit livré à lui-même. Mais je ne l’ai jamais lâché. Je me souviens de discussions avec lui par téléphone ou par messages  jusque  tard dans la nuit quand il n’allait pas bien."

Benoît Tavenot (ancien  adjoint  de  François Ciccolini) : "Techniquement et physiquement, c'est un monstre. Il  peut faire des choses extraordinaires et, à côté de ça, ne pas remplir ses tâches défensives. Il est toujours un peu dans son monde. Est-ce qu’il  a  évolué dans l’application des consignes ? On va dire qu’il a encore du chemin à faire..."

Relayant une confidence de l'Ange Vert, Le Progrès assure que la short list du successeur de Galette ne compte plus que quatre noms dont Antoine Kombouaré, "mais il est sous contrat avec Guingamp" rappelle Roro. Selon le quotidien régional, "Laurent Blanc dont l’agent a été en contacts avec l’ASSE, est inaccessible, Thierry Henry est un pari qui ne sera pas tenté. Reste à regarder du côté de l’étranger et si le nom de Pioli, remercié par l’Inter a été avancé, ce sera forcément un francophone."

S'il ressent le besoin de souffler, Galette ne compte pas rester inactif trop longtemps, comme il l'a avoué hier lors d'une conférence de presse relayée aujourd'hui par Le Progrès.

"Si on avait pris plus de points, mes échanges avec mes présidents seraient restés secrets. Mais le club a besoin de préparer l’avenir et quand on cherche un entraîneur, ça se sait. Mais rien n’aurait filtré si on avait eu 58 points. Je ne regarde pas derrière, sinon, je serais mélancolique et très triste. Huit ans et demi dans le milieu professionnel, c’est beaucoup. Mon seul sentiment de fierté, c’est d’avoir passé tout ce temps ici.

Je ne prends jamais une décision importante, seul. Mon épouse va apprécier de me voir récupérer, parce que, à un certain moment, à force d’être pied au plancher, vous ne faites plus attention à rien, ni à vous-même. À vouloir rivaliser avec ceux qui ont de plus gros budgets, on tire sur la corde. Je ne dis pas que je vais m’arrêter six mois ou trois ans. Je sais qu’au bout de quinze jours, ça va me démanger."

La Berrichonne de Châteauroux a assuré sa montée en Ligue 2 ce soir grâce à sa victoire 2-0 sur le terrain de La Duchère. Après avoir délivré une passe décisive sur l'ouverture du score, l'ancien réserviste stéphanois Kamel Chergui a claqué son 4e pion de la saison en trompant l'ex-gardien des U19 nationaux Maxime Cassara lors de cette rencontre de l'avant-dernière journée du National.

Kévin Mirallas (29 ans) a prolongé aujourd'hui jusqu'en 2020 son contrat avec les Toffees.

"Everton est le meilleur club pour moi. C'est un contrat important pour moi et pour ma famille" se réjouit l'ancien attaquant stéphanois sur le site officiel de son club. "Ça fait cinq ans maintenant que je suis ici et je rêve de gagner un trophée. J'espère que nous allons attirer de grands joueurs pour jouer le top 4 la saison prochaine."

Auteur de 4 pions et 6 passes décisives cette saison en Premier League, le Diable Rouge a conscience que ses stats sont perfectibles. "Le manager et même mon entourage me répètent toujours que je dois être plus décisif, que je dois en faire plus, en faire plus, en faire plus. Je vais travailler dur pour y arriver."

Sur RMC, Galette a expliqué ce soir qu'une somme d'agacements l'a conduit à quitter Sainté.

"Je me suis agacé. J'ai été agacé par les coups du sort que nous avons eus cette saison. Agacé par le nombre de blessures, d’absents dans des matchs majeurs. Agacé de voir que dans nos séries de matchs, on ne pouvait pas compter sur la totalité de l’effectif. Agacé parce qu'on a eu beaucoup de coups du sort qui nous ont fait perdre des points en championnat et qu’ils allaient être durs à rattraper. Agacé par les critiques, mais je les ai acceptées.

Les critiques étaient quelques fois justifiées, quelques fois pas justifiées. On ne tenait pas compte de la concurrence, des coups du sort. On a fait des matchs où il manquait entre huit et neuf joueurs. L’effectif n’a jamais été au complet dans les séries de matchs importants. Tant bien que mal, on a eu un parcours très agréable, très performant, en Coupe d'Europe. Évidemment que les remarques et les critiques ont été des clignotants.

Gagner un trophée, j’avais ça en tête depuis longtemps parce que je trouvais ça aberrant que les Verts ne connaissent pas le Stade de France et qu’on attende autant d’années pour y aller. L’émotion que j’ai là, ça n’est pas l’émotion d’avoir fait en sorte qu’on amène le peuple vert à Paris, c’est simplement un retour de 20 ans en arrière. Sur des soirées en famille, sur ce que pouvaient représenter les Verts en France. C’est ce feedback, ce sont ces souvenirs qui ont fait que gamin, j’ai continué à regarder les Verts à la télé, avec mon père qui est parti cet été.

Mon avenir ? On verra bien. Je ne m’interdis rien. Je n’ai pas peur d’avoir une période d’inactivité. Je n’ai pas peur d’aller travailler à l’étranger, je ne m’interdis pas de travailler en France. On verra bien, mais rien ne se fera dans la précipitation."

Lors d'un entretien accordé à RTS et retranscrit par le potonaute GR33N, Dominique Rocheteau donne son avis sur Léo Lacroix.

"Léo, on l’avait supervisé souvent au club de Sion, donc on le connaissait bien quand on l’a fait venir à Saint-Etienne. Ça n'a pas été par hasard, ça s’est fait sur la durée. Donc on savait qui on faisait venir chez nous, avec ses qualités et ses défauts aussi, et puis sa jeunesse. Dès qu’il est arrivé, il s’est adapté rapidement. Au groupe parce que c’est un super mec, il s’est fondu dans le groupe, il a été très bien accueilli et ça s’est très bien passé. Et il a joué rapidement parce qu’à cette période-là…

En fait, il fait partie des quatre défenseurs centraux, avec Perrin, Pogba et Théophile-Catherine, et on a eu des blessés, donc il a eu sa chance, il a joué et il a été très bon. Cet hiver, à la reprise, il a eu ce virus qui l’a quand même bien ennuyé et il a eu une période compliquée, difficile. Depuis, il est bien revenu, pour l’instant il joue pas beaucoup, il joue un peu moins parce qu’il y a la concurrence. Mais pour nous, c’est l’avenir du club, avec toutes ses qualités, ça doit devenir même un patron de la défense."

Sur France Bleu, l'Ange Vert évoque la succession de Galette.

"Christophe Galtier va laisser une grande trace au club. Il fera partie des grands entraineurs de l'ASSE au même titre que Jean Snella, Robert Herbin et Albert Batteux. On ne le dit jamais assez mais il a réalisé des exploits. En étant le 7e ou 8e budget, finir dans le Top 5 pendant 4 ans, c'est fabuleux. Les gens ne se rendent peut-être pas compte. La page est tournée et il faut que le club choisisse un nouveau entraineur. Ce n'est pas simple, il ne faut pas se tromper. On s’aperçoit que Saint-Étienne attire puisque de nombreux entraineurs ont déposé leur candidature. Le club va faire son choix dans les prochains jours. On va repartir pour une autre belle aventure.

Je préfère ne pas parler de noms mais ce que je peux dire c'est qu'il n'y a pas énormément d'entraineurs qui peuvent venir à Saint-Étienne. Il faut un entraineur qui épouse les valeurs du club et de la ville. Il faut qu'il soit compétent bien sûr, qu'il ait une certaine expérience et qu'il soit solide mentalement. A Saint-Étienne il y aune pression populaire comme à Marseille. Il faut des résultats rapidement. Ce sera pas un choix facile. A Saint-Étienne comme dans tous les grands clubs, les saisons de transition ça n'existe pas. Il faut être tout de suite compétitif et faire la meilleure saison possible. Ne pas avoir de bons résultats, ici, ça n'est pas pensable !"

Alors que les petits Bleus avaient ouvert le score, l'Espagne a battu la France 3-1 ce vendredi en quart de finale de l'Euro U17 en Croatie. Titulaire comme lors des précédents matches de la compéition, le gardien des U19 stéphanois Nathan Crémillieux n'a rien pu faire sur les 3 pions qu'il a encaissés.

Pour sa dernière dans le Chaudron, Christophe Galtier a annoncé en conférence de presse les retours d'Alexander Soderlund et de Florentin Pogba, et "sûrement" celui de Benjamin Corgnet.

Interrogé sur son meilleur souvenir à l'ASSE, le futur ex-coach emblématique des Verts a surpris son monde en évoquant la victoire à Boulogne-sur-Mer du 5 mai 2010, synonyme de maintien. Que cela paraît loin !

Dans une interview accordée à la chaîne suisse RTS et retranscrite par le potonaute GR33N, Léo Lacroix se réjouit d'évoluer à Sainté.

"J'ai choisi Saint-Etienne parce que ça a été l’équipe qui s’est vraiment manifestée, au dernier moment. C’est une équipe qui joue l’Europa League depuis plusieurs années, il y a un public magnifique, ça respire le football ici, et je pense que pour progresser et continuer le travail, c’était le bon club, le bon choix. Moi je ne m’attendais pas vraiment à jouer tout de suite autant de matchs. Après c’est sûr, je ne suis pas venu pour regarder la Ligue 1 depuis le banc mais vraiment pour m’imposer gentiment. Et avec les blessures des uns et des autres, le coach m’a mis titulaire dès ma première convocation, à Paris. Ensuite, c’est vrai que ça a enchainé. J’étais vraiment content de ma première partie de saison, jusqu’en décembre.

C’était drôle parce que, mon dernier match à Sion, c’était contre Vaduz. Mon premier match ici c’était contre Paris ! Je me retrouvais contre des Cavani, Ben Arfa, Verratti tout à coup.  Mais c’est face à des joueurs comme ça qu’on progresse. On progresse tellement… Que ce soit contre Paris, Lyon, tous les weekends tu as des attaquants qui sont nettement plus forts que les attaquants qu’on trouve en Suisse, malgré que j’aie beaucoup progressé face à des Streller, Janko, Hoarau, c’est des joueurs qui m’ont fait beaucoup progresser, mais c’est sûr qu’ici ça demande beaucoup de concentration dans les duels, dans les relances, il y a moins d’espace. Le championnat français c’est quand même un championnat qui est très compliqué à jouer.

Malgré tous les investisseurs qu’il peut y avoir dans les autres clubs, je pense que Saint-Etienne a un effectif qui a beaucoup de qualités, qui a beaucoup de jeunes joueurs qui sont très talentueux, et je pense que dans le futur Saint-Etienne pourra quand même – malgré les investisseurs dans les autres clubs – jouer vraiment le haut du tableau. Quand on repense à notre championnat, on perd des points bêtement et aujourd’hui c’est ça qui nous coûte. Après, c’est sûr qu’il y a Paris, il y a les autres équipes, il ne faut pas les négliger. Mais je pense que Saint-Etienne peut se battre avec ces équipes là.

En Suisse, le pays est beaucoup plus petit que la France, malgré ça Sion c’est un public qui bouge beaucoup, qui fait beaucoup de bruit. Je l’ai notamment vu en finale en 2015 [ndlr : Coupe de Suisse face à Bâle gagnée 3-0] où vraiment j’ai été impressionné. Mais c’est sûr qu’ici à Saint-Etienne, le public c’est quelque chose d’incroyable… Je pense qu’un joueur qui a joué ici, après il ne peut pas jouer dans n’importe quel club, vu la pression qu’il y a, la pression du public, même s’ils sont derrière nous, mais quand tu rentres sur le terrain et tu vois ces deux virages, c’est vraiment quelque chose d’incroyable. Et le bruit qu’ils font surtout ! Vraiment, c’est quelque chose d’incroyable ici à Saint-Etienne.

Les critiques c’est normal, il y en aura toujours. Les gens sont exigeants, c’est leur club de cœur, ils veulent que ce soit parfait. Mais c’est pas toujours facile, nous on essaie tous les jours à l’entrainement de progresser, de mettre en place un style de jeu pour pouvoir le reproduire le weekend. Apres, c’est sûr que, des fois ça fonctionne, des fois ça fonctionne moins bien. Mais en tout cas, nous on se concentre sur ce qu’on doit faire. Quand on joue un derby, la pression quand même c’est quelque chose d’incroyable ! Ici, [ndlr : il pointe son doigt vers l’entrée de l’Etrat] toute l’entrée du centre d’entrainement, c’est rempli de personnes. Les chefs des supporters viennent à l’entrainement nous expliquer ce que c’est le derby… Ça c’est une grosse pression !

Galtier, c’est quelqu’un qui vient du Sud, il a un tempérament très fort, mais il sait ce qu’il veut, il sait nous amener dans sa direction, il sait nous motiver avant les matchs. Et je pense que la campagne qu’on fait en Europa League a été très bonne aussi. On prend Manchester United en 16^e de finale, on aurait aimé les prendre plus tard. C’est quelqu’un qui analyse beaucoup aussi les défauts des joueurs pour les faire progresser, qui donne toute sa confiance, mais il faut la lui rendre sur le terrain aussi. Quand j’ai eu ce moment difficile avec la maladie, il a été là pour me secouer, pour m’appuyer donc ça été important pour moi."

Si aucun Vert ne figure dans l'équipe type des fans de Ligue 1, on notera la présence de Neal Maupay dans celle de Ligue 2 aux côtés du Lensois Abdellah Zoubir, qui avait effectué un essai infructueux à l'ASSE lors de l'été 2012.

Auteur de 11 buts en 29 matchs cette saison, le joueur prêté par l'AS Saint Etienne devra se battre pour espérer faire monter le Stade Brestois, relégué à la 5e place mais seulement 1 point des 2e ex-aequo Amiens et Troyes.

Sous contrat jusqu'en 2019, l'international espoir ivoirien Habib Maïga se confie aujourd'hui dans Le Progrès. Extraits.

"J’ai fait de mon mieux pour rendre sa monnaie au coach. Ce n’était pas évident de mettre un jeune à un poste inconnu. Il n’est pas facile pour moi d’évoluer arrière gauche car je suis plutôt un milieu de terrain de formation. Le coach m’a demandé si je me sentais capable de dépanner ailleurs. J’ai tout de suite compris qu’il me faisait confiance. Je lui ai dit que j’étais son homme, que je répondrai présent, quel que soit le poste.

Jouer auprès d’un homme comme Loïc, ça ne fait que du bien. Rien que d’être près de lui, c’est rassurant. Il trouve les mots justes. Il est charismatique. C’est une personne que j’aime beaucoup. je progresse beaucoup auprès de ces gars qui ont un passé en Ligue 1, en Coupe d’Europe. Me retrouver sur la pelouse de Geoffroy-Guichard, je vis cela comme un rêve quand je vois d’où je viens. Quelle que soit la difficulté, je fais cela avec plaisir car j’ai la possibilité d’effacer toute la souffrance de ma famille."

Buteur lors des deux derniers matches de championnat, Vincent Pajot s'est blessé à la cuisse lors de l'entraînement d'hier matin selon Le Progrès du jour. Forfait pour la réception du QSG, le milieu de terrain risque de rater également les deux derniers matches de la saison à Monaco et à Nancy.