Mickaël Nadé (photo) fait sa première apparition en L1 dans le groupe pro à l'occasion du déplacement à Monaco. Recruté en décembre 2013 en provenance de Sarcelles, ce très athlétique défenseur central de 18 ans a joué 7 matches de CFA2 cette saison. Déjà retenu dans le groupe qui avait affronté Croix en Coupe de France, il s'était notamment illustré en marquant sur un exploit personnel contre la réserve de Clermont le 21 janvier dernier.

Le groupe qui va devoir s'accrocher sur le Rocher : Ruffier, Moulin - Maïga, Théophile-Catherine, Lacroix, Pogba, Nadé, Pierre-Gabriel, Polomat - Clément, Veretout, Lemoine, Saivet, Rocha-Santos - Hamouma, Soderlund, Beric, Nordin.

Dans la dernière édition de L'Est Républicain, le défenseur nancéien Michaël Chrétien croit en un miracle samedi soir.

"Quand l’arbitre a sifflé la fin du match à Dijon, on a tous pensé qu’on était officiellement en L2. Mais lorsqu’on s’est retrouvé dans le vestiaire, le coach nous a dit qu’on avait encore une petite chance d’accrocher les barrages en battant Saint-Etienne samedi à Picot. Il faut y croire mais il faudrait également que Lorient chute à domicile devant Bordeaux et que Bastia s’incline à Marseille. Même un nul de Bastia suffirait pour doubler les Corses au goal-average si on gagne par deux buts d’écart face aux Verts."

C'est pas gagné, quand on sait que l'ASNL a la plus mauvaise attaque d'Europe (26 pions). "Si on se maintient, je rentre à pied en Uruguay" promet Pablo Correa dans le quotidien régional.

En conférence de presse, Galette a évoqué à la mi-journée le déplacement à Monaco. Extraits.

"Cette dernière défaite contre Paris me laisse d'ailleurs un goût amer. Pas pour moi mais pour le maillot, mes dirigeants et nos supporters qui méritaient une dernière avec une autre prestation. Mes joueurs ont été touchés, K.O. Monaco est champion, même s'il ne l'est pas encore mathématiquement. Il va falloir avoir un comportement très professionnel, j'ose espérer d'hommes. Car si on les regarde faire, si on se laisse glisser vers cette dernière semaine comme ce fut le cas dimanche dernier... Il faut finir avec dignité, fierté et honneur. Non pas pour une personne, mais pour le maillot, l'institution. On se doit donc de livrer un vrai match.

On ne va pas se le cacher : il peut y avoir du relâchement. J'ai alerté mes joueurs sur le fait où l'on est un des seuls matches en Europe mercredi. Qui plus est, avec une grande diffusion médiatique. Mes joueurs se doivent de faire un match de haut niveau pour ne pas être, non pas la risée, mais pour ne pas donner l'image d'un groupe qui a tout bafoué sur la dernière semaine. Loïc Perrin, Benjamin Corgnet, Kevin Malcuit, Kevin Monnet-Paquet, Vincent Pajot et Ole Selnæs sont forfait. Quand je vois le nombre d'absents, j'ose espérer que mes jeunes joueurs seront encadrés de la meilleure façon. Ce sera un beau baptême du feu pour eux."

Auteur de deux buts et sept passes décisives cette saison avec Amiens, le très actif milieu récupérateur Tanguy Ndombele (20 ans) est convoité par Sainté selon France Football, qui qualifie la piste de "sérieuse".

Entraîneur de Zulte Waregem, récent vainqueur de la Coupe de Belgique, Francky Dury est dans le viseur de l'ASSE selon le quotidien flamand Het Laatste Nieuws. Comme le rapporte le site belge Walfoot, ce coach expérimenté de 59 ans, qui n'a jamais quitté le plat pays, a déjà eu des contacts avec les dirigeants stéphanois. Grand spécialiste du football belge, le potonaute lethal nous avait présenté le parcours de ce coach le 13 mai dernier sur le forum.

L'entraîneur monégasque Leonardo Jardim évoque la réception des Verts dans la dernière édition de Nice-Matin. Extraits.

"Il nous manque un point pour être champion. Contre les Verts, on ne va pas changer notre façon de jouer. Je veux la même attitude et la même ambition. Quand on essaye de jouer un match nul, on est toujours plus proche de la défaite que de la victoire. Le plus important pour moi, c'est de bien préparer l'équipe, en laissant l'euphorie de côté. Nous devons continuer de faire notre travail sérieusement en restant concentrés. En face, il y aura une équipe de qualité, costaude. Dans le foot, rien n'est terminé avant la fin. Il peut se passer encore beaucoup de choses... Toutes les personnes qui m'ont envoyé des sms de félicitations attendent encore la réponse. C'est important pour moi de rester sérieux jusqu'au bout. 'est une question de respect pour le foot. C'est ma façon de voir la vie. Nous sommes des pros, et nous savons combien c'est difficile de remporter un titre. Cela fait onze mois que nous travaillons pour ça. Ce n'est pas le moment de lâcher !"

Alors que l'ASSE recherche un coach offensif faisant confiance aux jeunes, Le Progrès du jour évoquent les pistes menant à deux entraîneurs suisses rencontrés par les Verts en Europa League : Urs Fischer (FC Bâle) et Martin Schmidt (Mayence).

Dans la Pravda du jour, Bernard Caïazzo félicite le syndicat des joueurs co-présidé par l'ancien Vert Sylvain Kastendeuch.

"C’est une organisation extrêmement active et dynamique. Nos interlocuteurs à l’UNFP maîtrisent bien leurs dossiers. Mieux, parfois, que certains dirigeants de club. Ce ne sont pas des voyous. Ils ont une éthique. Bien entendu, ils négocient. Mais les discussions ne sont jamais fermées. On l’a vu quand on a fait la réforme de la gouvernance de la Ligue. Ils défendent les intérêts des joueurs, mais aussi ceux du foot français."

Très inquiet, Robert Herbin revient sur la déroute d'avant-hier soir dans Le Progrès du jour. Extraits.

"Ce 5-0 à domicile est difficile à digérer. Il était temps que le match se termine car nous aurions pu encaisser deux ou trois buts de plus. Il est temps aussi que la saison s’achève. Mais il reste deux matches à disputer ! C’est un match qui nous a rabaissés car nous avons manqué de détermination. Peu de joueurs ont tenté des choses. Avant la rencontre, il y a eu beaucoup d’amabilités et ça me gêne. J’étais très déçu à la fin du match. La saison se termine en jus de boudin. Cette équipe stéphanoise a souvent été déconcertante. L’avenir est inquiétant, je crains la catastrophe."

Selon la dernière édition du Progrès, Loïc Perrin et Kévin Malcuit rateront les deux derniers matches de la saison. Le premier a un problème au genou, le second a de nouveau des douleurs aux adducteurs.

Après Etienne, Bernard, Frédéric et Joris, un nouveau Mendy pourrait porter notre mythique maillot vert : Jules. Coéquipier de David Gigliotti à Marseille Consolat (National), ce défenseur polyvalent (latéral droit ou défenseur central) et athlétique (1m90, 75 kg) âgé de 22 ans est suivi de près par l'ASSE et le TFC selon la Pravda.

Alors que les pros puis les U17 vont visiter le Rocher cette semaine, Le Courrier de la Mayenne a eu la bonne idée d'interviewer Bertrand Reuzeau, approché en vain par Christophe Galtier il y a un an. Extraits.

"J'aime faire les choses à fond, alors j'ai voulu me spécialiser dans la formation des jeunes. Je n'ai pas voulu me disperser dans le monde pro. Je travaille dans la formation depuis plus de vingt ans, c'est devenu une passion. Après avoir été coach au centre de formation de Sochaux, je suis devenu directeur de centre de formation de l'ASSE. J'y suis resté trois ans. J'ai vu progresser des garçons comme Bafé Gomis ou encore Loïc Perrin. En 2003 je suis parti à Sedan avant de rejoindre le PSG en 2005. J'y suis resté jusqu'en 2016. 80 jeunes que j'ai formés au PSG jouent en Europe.

Paris est un grand club, et j'ai eu l'occasion de voyager, de découvrir d'autres centres de formation européens. Je suis allé à la Masia, le centre de formation de Barcelone, dans une école de foot au Mali ou encore à Doha au Qatar. J'arrivais à la fin d'un cycle à Paris, j'ai donc pris la tête de l'académie de Monaco. L'ASM a une vraie culture, un ADN dans la formation. A Monaco, on forme des jeunes qui jouent. Avec le centre de formation, je suis là pour préparer le futur du club. Jardim nous fait confiance. Il vient voir les jeunes, il en demande certains. C'est quelqu'un de très ouvert.

A Monaco, on vit une saison exceptionnelle. Outre l'équipe première, nos jeunes ont aussi d'excellents résultats. La réserve est en tête de son championnat, les U19 sont premiers de leur poule. Les U17 aussi, il recevront d'ailleurs mon ancien club Saint-Etienne ce dimanche en quart de finale. On travaille dans un climat serein. Et vu que chez nous les jeunes ont réellement leurs chances, nous sommes crédibles. J'ai un objectif à moyen, voire long terme, avec Monaco.  On repère beaucoup de joueurs ayant le potentiel pour devenir pro. Après, le talent ne suffit pas. Il leur faut du travail, un peu de chance pour ne pas se blesser, avoir un environnement serein."

Relégué en National malgré les efforts de Dylan Saint-Louis (27 matches, 6 buts), le Stade Lavallois va bientôt changer de président. Ancien consultant à l'ASSE (de 1976 à 1983) impliqué dans l'affaire de la caisse noir, Christian Duraincie a en effet confié à Ouest-France qu'il allait démissionner. "J’ai 68 ans, et c’était prévu dans un coin de ma tête. J’aurais juste souhaité ne pas le faire sur ces résultats."

A l'inverse, notre Roro, qui fêtera ses 72 ans en août prochain, ne compte pas passer la main, comme il l'a déclaré le 10 mai dernier sur TL7 . "J'en ai mieux fait que j'en ferai. Je suis en bonne santé, je suis heureux dans le club, j'essaye de faire le maximum pour donner le plus de bonheur possible à tous les supporters qui aiment l'ASSE. Je suis un homme, l'avenir je ne le connais pas. J'aime mon club. Tous ceux qui aiment l'ASSE peuvent compter sur moi, j'espère de faire le mieux possible."

Sous contrat avec Southampton jusqu'en 2019, Claude Puel s'est vu proposer la succession de Galette, mais l'ancien vilain refuse de quitter les Saints pour Sainté selon France Bleu, qui évoque la piste Sagnol-Guillou. Le tandem qui avait déraillé à Bordeaux va-t-il se remettre en selle à Sainté, capitale des nouveaux cycles ?

Au détour d'un article consacré aux Crocos nîmois (qui, bien qu'à trois points seulement du leader de L2, ne pointent qu'à la sixième place et devront espérer un heureux concours de circonstances pour attraper la montée), Midi Libre nous apprend que l'ASSE supervisait ce week-end Anthony Briançon, qui a claqué son 6e pion de la saison à l'ocassion de sa 33e titularisation.

Ancien recalé du centre de formation banlieusard, le jeune Nîmois (23 ans) compte 88 matches de L2 au compteur, disputés pour la plupart en défense centrale (auxquelles s'ajoutent quelques piges dans l'entrejeu). Rappelons que, à ce poste :

* KTC, Pogba et Karamoko sont tous trois en fin de contrat en 2018

* Cabaton en 2019

* Perrin et Lacroix en 2020

* Souici et Nadé, notamment, sont attendus à l'étage supérieur dans les années à venir.

Sur son blog, le supporter des Verts et journaliste de W9 Denis Balbir revient sur le départ de Galette. Extraits.

"Lassé par le ronronnement d'un club qui donne l'impression à des moments clés de naviguer sans capitaine à tort ou à raison, Christophe Galtier a reçu les hommages d'un vestiaire qui aurait dû être aussi reconnaissant sur le terrain au lieu d'être transparent volontairement ou non dans un match perdu honteusement contre Paris. Galtier me l'avait dit à Marseille avant que les Verts ne livrent encore une piètre prestation au Vélodrome. Sa décision semblait avoir été prise cet hiver quand l'ASSE, bien classée, refusa de dépenser un peu d'argent pour réussir un mercato hivernal par conséquent inexistant, laissant le coach dans une impression de devoir une fois de plus bricoler."

Alors que les supporters de l'ASM continuent d'accumuler les finales perdues, les supporters du Clermont Foot verront peut-être débarquer un joueur qui au final, s'est quand même bien perdu. Alors que le maintien en L2 vient d'être assuré, la bande à Corinne Diacre va tester jusqu'à mercredi Lynel Kitambala, qui n'a pas laissé de grands souvenirs dans le Forez.

Clermont pourrait ainsi devenir le 7è club de Lynel K. depuis 2011, et son départ de Lorient au faîte de sa gloire...

En match d'ouverture de la CAN U17, la Guinée de Gérard Bangoura a écrasé 5-1 le Gabon (pays hôte) hier après-midi. L'attaquant stéphanois est resté sur le banc, son sélectionneur n'ayant procédé qu'à un seul changement.  Le petit frère d'Augustin espère avoir du temps après-demain contre le Cameroun.

Le Progrès rapporte les propos tenus par Roland Romeyer aux associés supporters hier à GG avant la déroute contre le QSG. Extraits.

"Je déplore que la nouvelle mairie ne soit pas vendeuse du stade Geoffroy-Guichard. Avec l’ancienne municipalité, le club a pu acheter le centre de formation, puis investir 3,8 M€, permettant d’avoir un bel outil. L’ASSE est pénalisée par une pelouse en mauvais état et un système de vidéosurveillance défaillant. Saint-Etienne Métropole utilise la marque ASSE en louant le stade à une autre société le reste de la semaine....

Le club doit faire face chaque année à un déficit structurel de dix millions d’euros, et la saison prochaine, il n’y aura pas de Coupe d’Europe. On a la volonté de conserver les cadres, en prolongeant Ruffier et Perrin, et on veut s’appuyer sur le centre de formation. Grâce aux primes, des joueurs touchent plus de 200 000 euros par mois.

Cela reste difficile de lutter contre les nouveaux investisseurs, qui ne sont pas venus pour les clubs qu’ils ont achetés ou les beaux yeux de Jean-Pierre Rivère. À Saint-Etienne, c’est moins évident, et il ne faut pas oublier que la ville reste l’une des moins chères pour acheter une maison ou un appartement.

Le changement d'entraîneur ? J'aurais souhaité plus de discrétion de la part de Christophe Galtier. Le prochain coach des Verts devra parler français, et avoir une philosophie plus joueuse. La direction va déterminer cinq profils parmi les CV reçus."

Galette a commenté sa der à GG hier soir en conférence de presse. Extraits.

"La défaite est lourde. Cela fait plus de vingt ans que nous n’avions pas pris 5-0 à domicile. [ndp2 : les Verts s'étaient inclinés sur le même score le 19 novembre 1995 contre Auxerre]. J’aurais aimé, en toute franchise, et pas pour moi, mais pour les joueurs, nos supporters et les dirigeants, que le résultat ne soit pas celui-ci. Les joueurs sont sur les rotules. Cela ne gâche pas l’hommage que m’ont rendu le club, les quatre tribunes, mais je ne l’apprécie pas à sa juste valeur et c’est heureux. C’est respecter Geoffroy-Guichard. S’attarder sur le terrain, communier longuement, c’est difficile quand on prend un 5-0. Je pense qu’on a contribué pendant ces huit saisons à rendre les gens heureux, quelques fois malheureux et en colère mais fiers du maillot, de leurs couleurs

C’est le dernier match à Geoffroy-Guichard, pas un adieu, juste un au revoir. J’y reviendrai en tant que supporter, vivre l’ambiance des tribunes. Plus tard peut-être en tant qu’observateur. Je reverrai avec plaisir tous les gens avec lesquels j’ai collaboré. Ils vont me manquer. Il y a des moments difficiles dans la vie et c’est dans ces moments que j’ai compris ce qu’est ce club, ce maillot. Pour tous ces moments, je dis merci. Il y a eu des moments où vous avez envie de tout casser, mais d’autres de bonheur. Les valeurs des Verts, je les ai toujours respectées. Humilité et solidarité, c’est la marque de fabrique de Saint-Etienne. Ce n’est pas moi qui l’invente, mais tous les grands entraîneurs qui sont passés dans le club. Chaque fois qu’on en est sorti de ces valeurs, on a été en difficulté."

Alors que son équipe compte trois points d'avance sur le QSG et 17 buts de plus au goal-average, Leonardo Jardim ne se considère pas encore champion et maintient la pression sur ses joueurs avant la réception des Verts.

"Avant ce match contre Lille, il y avait besoin de quatre points. Maintenant, il y a besoin d'un point. On a donc besoin de continuer à travailler à fond et sérieusement. Mercredi, il faut marquer les points pour gagner le championnat. Paris a mis cinq buts et ne lâche pas. Je demande un dernier effort de travail et de concentration pour mercredi. Moi, je respecte le foot. Je ne suis pas ici pour rigoler. On a vu Barcelone marquer 3 buts en 3 minutes. il faut toujours respecter l'adversaire. Saint-Etienne, c'est toujours une grosse équipe. Elle va venir faire plus qu'un match de championnat. Ce ne sera pas une équipe démobilisée. Mais le plus important n'est pas de penser à l'adversaire, c'est de se concentrer sur nous-mêmes .Maintenant, il faut récupérer au plus vite pour faire un beau match et gagner le point qui nous manque pour ce titre."

Auteur de son 19e pion de la saison, Bafé Gomis a marqué ce soir le but égalisateur de l'OM à Bordeaux, qui conserve donc sa 5e place avant de défier le SC Bastia lors de la dernière journée.

Christophe Galtier n'a vraiment pas été gâté pour son dernier match à GG ! Surclassée par le QSG, sa triste équipe lui a offert sa plus lourde défaite à domicile : 0-5 ! L'addition aurait pu être bien plus lourde sans les nombreux arrêts décisifs de Stéphane Ruffier, qui n'a rien pu faire sur les doublés de Cavani et de Lucas ainsi que sur le pion de Drexler.

Devancés par les Canaris, qui ont écrasé Guingamp, les Verts rétrogradent à la 8e place, à égalité de points avec Rennes. Ils joueront mercredi à Monaco, sacré champion ce soir grâce à son écrasante victoire contre Lille.

Lors de la dernière journée du championnat néerlandais, Vitesse Arnhem a battu Roda 3-0 cet après-midi grâce à un doublé de Ricky Van Wolfswinkel. Fort de ses 20 pions, l'ancien attaquant stéphanois termine à la deuxième place au classement des buteurs, à une petite longueur de l'international danois de Feyenoord Nicolai Jorgensen.

Auteur d'un début de saison prometteur, Kévin Mayi a vu son compteur buts bloqué à 4 depuis le 10 décembre 2016. Antépénultième, son équipe NEC Nimègue devra donc disputer des barrages pour se maintenir dans l'élite des Pays-Bas.

L'OM a battu l'ASSE 3-1 ce dimanche après-midi à Marseille, Audrey Chaumette ayant sauvé l'honneur dans le temps additionnel. Les Vertes, qui n'ont gagné un match depuis le 11 janvier dernier, restent antépénultièmes et premières non relégables mais ne devancent plus les Bordelaises qu'au goal-average particulier. Les Amazones joueront donc leur maintien contre Guingamp lors de la dernière journée programmée à l'Etivallière le jeudi 25 mai à 15h00, sachant que leurs rivales girondines joueront dans le même temps à Charléty contre le QSG.

Prêté sans option d'achat à l'ASSE, Jordan Veretout fait partie des joueurs que le club anglais, seulement 13e de Championship, cherche à vendre cet été pour équilibrer ses comptes selon la dernière édition du Telegraph. Reste à savoir si Saité a les moyens financiers d'acheter l'ancien Canari, qui a claqué 4 pions et délivré 4 passes décisives cette saison en 40 matches disputés sous le maillot vert.

Sur le site de So Foot, Fabien Boudarène revient avec émotion sur les prestations de l'ancien duo Alex-Aloisio. Extraits.

"Le premier souvenir qui me vient, ce sont les retards ! On dit parfois des Brésiliens qu'ils n'aiment pas s'entraîner, eux étaient généreux même s'ils ne venaient pas tous les jours. Quand Aloísio jouait tout seul, c'était complètement différent. Et inversement. Mais les deux ensemble, c'étaient des machines de guerre. C'était vraiment un duo. Sur le terrain, ils faisaient tout l'un en fonction de l'autre. Alex a mis un peu plus de temps à s'intégrer. Il avait quelques kilos en trop et était plus introverti que José. Après sa fracassante entrée en jeu contre Nancy, il n'est plus sorti de l'équipe. Une fois que la machine a été lancée, même nous sur le terrain, on se disait : "Wow, qu'est-ce qu'ils nous font !" À l'époque, les clubs recrutaient beaucoup sur cassettes vidéo. Je me souviens d'un Brésilien, Flavio Cuca. Il a été recruté sur cassette, mais c'était pas le même en vrai. Gérard Soler et Robert Nouzaret nous avaient montré une vidéo d'Alex et José pour qu'on sache comment les utiliser. En voyant les buts qu'ils avaient marqués au Brésil, on avait été impressionnés.

Contre Marseille, Alex a mis un quadruplé. Le stade tremblait, on chantait avec les supporters, j'en ai des frissons rien que d'en parler. Et puis Montpellier, il y avait une tempête de neige et on gagne après un scénario de folie. C'était le vrai Geoffroy-Guichard, l'ambiance était extraordinaire ! José et Alex c'étaient des phénomènes, dans tous les sens du terme. Ils aimaient la fête. Moi qui suis stéphanois, j'ai passé des moments fantastiques grâce à cette équipe. C'est aussi grâce à Robert Nouzaret qui nous donnait une liberté totale. On était vingt-quatre gars soudés, épanouis, on sortait tous ensemble, jeunes et anciens. Forcément, sur le terrain, c'était énorme. Pour nous, les milieux, c'était facile. Si on était un peu en galère, on jouait long sur José. Et la profondeur, c'était pour Alex. José savait créer des espaces en gardant le ballon pour faire jouer les autres. Alex, c'était le petit Romário. À Sainté, une fois qu'on est l'idole, c'est à vie. Je vous garantis que si Alex ou José reviennent un jour sur la pelouse de Geoffroy-Guichard, ils auront un tonnerre d'applaudissements."

Dans la dernière édition du quotidien Sud-Ouest, Christophe Dugarry évoque son pire souvenir de joueur marseillais.

"Lors de la saison 1999-2000, on a perdu 5-1 à Saint-Etienne. Comme y avait déjà 4-0 à la pause, les supporters en colère avaient quitté le parcage dès la mi-temps. Le lendemain, ils sont venus à la Commanderie pour en découdre, ils nous ont saccagé les voitures. Quand quelques mois plus tard j’ai annoncé que je repartais à Bordeaux, on m’a cambriolé et volé une seule chose : ma réplique de la Coupe du monde."

Viré en janvier dernier de son poste d'entraîneur de Mulhouse, relégué hier en CFA2 malgré le pion victorieux de Nassim Ouammou contre Saint-Louis, l'ancien attaquant stéphanois Franck Priou revient sur ses vertes amours à l'occasion d'un entretien croisé avec sa fille Samantha (handballeuse en N2 à Bourg-de-Péage) paru dans Le Dauphiné Libéré.

"Je me suis lancé dans le foot très tardivement, à 13-14 ans avec comme fabuleux déclencheur l’épopée européenne des Verts de l’ASSE en 1975-1976. Une révélation ! Je me suis lancé dans le foot amateur, puis j’ai été repéré par l’OL. Une carrière pro commençait pour moi..."

Dans la dernière édition du Parisien, Loïc Perrin rend grâce à Christophe Galtier. Extraits.

"Une page va se tourner à Sainté avec le départ de Christophe Galtier. Ça me fait bizarre d’en parler… Il a réussi à ramener le club au premier plan. J’ai encore du mal à imaginer l’après, sans lui. L’ASSE lui doit beaucoup. Quand il était arrivé, il était adjoint d’Alain Perrin. Il a su rester proche des joueurs. Il m’a souvent demandé mon avis. Il avait besoin du ressenti des joueurs, il a aussi su parfois se remettre en question. C’est pour ça qu’il a été si performant.

Son départ, c'est un vrai saut dans l'inconnu pour l'ASSE.  On sait ce qu’on perd, pas ce qu’on va retrouver. On attend le nom du futur entraîneur. Tout ce qui a été fait par Christophe a été bien fait. Après, du changement, ça peut aussi apporter un regard différent au club. Je m’intéresse évidemment à sa succession. J’ai demandé à Dominique Rocheteau où ils en étaient. Mais pour l’instant, c’est encore trop tôt. Une fois que la saison sera terminée pour tout le monde, les dirigeants vont aller très vite, je pense.

J’attends de l’ambition, avec nos valeurs, avec nos moyens. Il ne faut pas se voiler la face, l’ambition vient avec les moyens, avec de l’investissement financier. Pour franchir un autre palier, il faut mettre d’autres moyens. Nice a quand même fait venir des gros joueurs. Dante, Balotelli, Belhanda. Ils ont pris des risques financiers, et ça a payé. Pour l’instant, je pense qu’on est au max. On est à notre place. Sur une saison, il peut arriver un miracle, mais sur la durée, ce n’est pas possible."