La Pravda nous apprend sur son site que Nanard continue d'entretenir une relation avec Labrune, dont il avait chanté les louanges en août 2014 dans La Provence. Selon le quotidien sportif, l'ancien président de l'OM a l'intention de s'immiscer plus ou moins directement dans le futur recrutement de l'ASSE, ce qui aurait le don d'agacer en interne, surtout au sein de la cellule de recrutement qui vient d'être mise en place et renforcée au printemps.

"Vincent, c'est un pote avant tout. On va discuter sur tel ou tel joueur. S'il peut m'aider, comme n'importe qui et comme il aide son copain Féry, il le fera. Parce qu'il représente un avantage : il possède une très bonne connaissance du marché européen et il est bien avec tous les présidents de club" explique le président du conseil de surveillance de l'ASSE. "Mais Vincent n'a pas de fonction officielle au club, ni de contrat avec nous. Je crois qu'il va se lancer dans la production d'émissions TV et dans le conseil pour de gros clubs anglais."

Vous avez raté l'intervention de Galette à 19h45 sur RMC ? On vous l'a retranscrite !

"Je n'ai pas peur du vide et de l'avenir. Ma décision état mûrement réfléchie depuis longtemps. La seule crainte que j'avais, c'est que les choses ne se finissent pas trop bien.  Ça n'a pas été le cas, avec mes dirigeants les discussions te les échanges se sont bien passés, dans la courtoisie, le respect mutuel et aussi dans l'intérêt des parties. J'ai le sentiment, avec beaucoup d'humilité, du travail bien accompli.

Je sais à quoi ressemble notre dernière semaine, je l'ai en travers de la gorge. Est-ce que j'en suis responsable ? On est tous responsables mais je n'aurais jamais pu imaginer qu'elle puisse finir comme ça, même si on n'avait plus d'objectifs sportifs. On pouvait penser que les derniers matches étaient intéressants à jouer. Contre  Paris ça a été une grande désillusion, beaucoup de personnes ont fait passer leur intérêt personnel avant l'équipe. J'ai mis beaucoup d'énergie pour éviter de tomber dans la gestion d'un match où il n'y avait plus d'enjeu. J'ai essayé de trouver des ressorts, des motivations, mais je n'ai pas réussi.

Certains joueurs se sont mis en vacances volontairement, ils ont lâché. Je les garde pour moi, ils savent qui ils sont. Au bout d'une saison où on aura joué 53 matches et où on aura eu un parcours européen, on aura eu des difficultés mais aussi quelques satisfactions sur quelques matches. Je pense qu'on aurait pu finir un peu tous ensemble de la meilleure des manières mais ça n'a pas été le cas.

Saison après saison, on a progressé en termes de résultat et de classement. On a eu une période où notre jeu était assez intéressant. Mais on a perdu des joueurs majeurs, notamment sur le plan offensif. Ces joueurs, on ne les a hélas jamais remplacés. On a misé sur d'autres joueurs, on a eu un coup du sort avec Robert Beric qui a toujours du mal à revenir après ses deux opérations, les croisés et après  le nettoyage de l'articulation. L'accumulation des matches a fait qu'on a eu beaucoup de blessures. Pour être performant dans le jeu, il faut avoir de la fraîcheur et de la qualité.

Vu nos moyens, jouer 55 matches par saison, ça nous a été très préjudiciable en termes de jeu. La  première fois où on s'est qualifié pour la Coupe d'Europe après notre victoire en Coupe de la Ligue 2013, on jouait bien et on marquait beaucoup de buts, 60 ou 65 toutes compétitions confondues. La saison 2013-2014, on n'est pas rentré dans les poules de l'Europa League, c'est la saison où on a fait le plus de points, 69. On a fini quatrième. A partir du moment où on a commencé à rentrer dans les poules de l'Europa League, on a dû jouer 10, 12 ou 14 matches de plus dans la saison. Patatras, on a commencé à avoir de grosses difficultés dans le jeu. Nos meilleurs joueurs ont été vendus et je pense qu'on a failli dans le recrutement et j'en ai une part de responsabilité.

Le recrutement, ce n'est pas facile. Tu crois avoir fait un bon coup, un bon truc, et patatras ! Comme ça se répète, c'est qu'on n'était pas préparé. Le club n'était pas préparé, la structure du club n'était pas préparée à faire un recrutement à la fois pour être toujours compétitif dans notre championnat et en Europe. Comme Ceta Vigo, Sassuolo, Mayence ont eu une saison très difficile comme beaucoup de clubs européens. Nous c'est pareil, on n'est pas le Bayern, Dortmund, paris, Monaco, Lyon, la Juventus. On n'est pas ces grands clubs qui ont l'habitude de l'Europe et qui ont développé à l'intérieur même du club une structure qui permet d'éviter les erreurs. Quand tu fais une erreur dans le recrutement, il y a un effet immédiat sur la saison, mais aussi un problème sur l saison d'après, car le joueur est toujours là.

Le club en a pris conscience et j'espère honnêtement que ça va fonctionner. Le club a décidé de mettre des moyens humains en organisant et en mettant en place une structure avec des scouts, des gens dont c'est vraiment le métier, avec un responsable, David Wantier. J'ose espérer que cette structure-là permettra au club d'être plus performant dans ce secteur. Quand il a fallu prendre la direction sportive du club, je me rappelle avoir passé des journées de 8h00 à 23h00 au club en jouant une fois par semaine avec Stéphane Tessier et Dominique Rocheteau, à tout organiser, à faire les choses qu'on pouvait. Dès que l'entraîneur prépare 55 matches dans la saison et qu'il a des séries de 9 matches en 20 jours, comment voulez-vous que l'entraîneur puisse tout faire ? Moi je n'en suis pas capable.  Je ne peux pas gérer le quotidien, préparer mon équipe, gérer les blessures, les temps de jeu, l'adversaire et en plus aller dénicher et trouver des joueurs.

Je vais me faire opérer de la hanche, la date était fixée depuis un moment et n'a rien à voir avec mon départ de Saint-Etienne. Je vais pouvoir courir et refaire du sport. Je vais récupérer, prendre deux à trois semaines pour bien me remettre de l'opération. Je vais me détendre en famille, profiter de mes proches, et ensuite on verra bien. Je n'ai jamais déclaré que je prendrais une année sabbatique. Aujourd'hui je ne suis pas à la recherche d'un projet. Mais mon expérience stéphanoise est finie, je regarde devant, je regarde l'avenir. Je ne sais pas ce qui se présentera. Je ne vais pas dire que je suis ouvert à tout, ce n'est pas vrai. Trouver un projet plus intéressant que Saint-Etienne ? Crois-moi Duga, celui de Saint-Etienne il était vraiment intéressant Duga, crois moi !

Tout était très clair avec ma direction. On n'avait pas à tomber d'accord. Il n'y a pas eu l'ombre d'une discussion sur mon avenir où je voulais quelque chose en plus. Jamais ! Jamais le club ne m'a proposé quelque chose dont je n'étais pas d'accord. J'ai ressenti le besoin de dire stop. Je ne voulais pas faire l'année de trop et je ne voulais pas que le club parte dans une année de trop. J'ai entendu les remarques, j'ai dit que c'était peut-être le moment de dire qu'il faut qu'on s'arrête. Le club doit rebondir après une année moyenne, pas mauvaise. Jusqu'en janvier nous étions 5^e du championnat et qualifiés en 16^e de finale. Ça s'est dégradé pour X raisons. A la fin de la saison on est à la place qu'on mérite. Ceux qui sont au-dessus méritaient de l'être."

Le sélectionneur de l'équipe de France U19, Jean-Claude Giuntini, a annoncé une liste de vingt joueurs appelés à disputer le tournoi Maurice-Revello (le Festival international Espoirs), du 29 mai au 10 juin à Aubagne et Fos-sur-Mer. Anthony Maisonnial et Arnaud Nordin font partis de cette sélection et affronteront le Pays de Galles, le mardi 30 mai au stade de Lattre-de-Tassigny d’Aubagne (19h30), la Côte d’Ivoire, le vendredi 2 juin au stade Parsemain de Fos-sur-Mer (19h30), puis le Bahreïn, le lundi 5 juin (19h30) à Aubagne.

Comme le PSG, Nice et Auxerre, l'A.S. Saint-Etienne fait partie des clubs les mieux représentés dans cette liste avec 2 joueurs.

Si le temps est aux vacances et aux retours à la maison pour une grande partie de l'effectif, notre géant norvégien Alexander Söderlund a été convoqué à Oslo par le sélectionneur norvégien.

La Norvège y disputera en effet un match de qualification pour la Coupe du Monde 2018 face à la République Tchèque le 10 Juin, avant d'affronter son voisin suédois en amical le 13, toujours à Oslo.

Pour rappel, Ole Selnaes est toujours suspendu.

L'heure des bilans a donc sonné. Et à défaut de considérer que Galette a fait l'année de trop, le premier épisode de notre série sur le bilan de Sainté en championnat montre clairement que cette saison fut l'une des pires des Verts sous l'ère Galette.

Finissant 8èmes de la Ligue 1, les Verts ont innové puisqu'ils avaient sous Galtier déja tâté de la 4è place, de la 5è place (2 fois), de la 6è place, de la 7è place et de la 10è place si on considère les années où Galette a eu les commandes pendant 38 journées.

C'est donc le 6ème classement sur 7 des années Galette.

C'est également, avec 50pts le 6ème total sur 7 saisons pleines. Nous avions fait -à peine- pire en 2011, avec 49pts et notre 10ème place. Sinon nous n'avions jamais fait moins que 57pts (en 2012) et jamais mieux que 69pts (en 2014 et 2015).

Notre 8ème place masque un peu notre bilan très "ventre mou", qu'illustre bien le fait que le 6ème, Bordeaux a 9pts de plus mais le 10ème, Guingamp, a le même nombre de points que nous.

Nous gagnons donc malgré nos terribles 3 derniers matchs 2 places grâce à notre goal average !

Alors qu'il a caracolé en tête toute la saison au classement des meilleurs gardiens selon les notes de la Pravda, Stéphane Ruffier (5,94) s'incline sur le fil face à Cédric Carrasso (6), Kevin Trapp (5,83) complétant le podium. Juste derrière Paul Baysse (5,81) mais devant le meilleur vilain Lacazette (5,78), Loïc Perrin (5,80) est le 15e meilleur joueur de champ de la saison.

Seul nouveau joueur stéphanois ayant donné satisfaction cette saison, Jordan Veretout se confie aujourd'hui dans Le Progrès. Extraits.

"Je suis venu à Saint-Etienne pour jouer et prendre du plaisir. C’est une saison qui m’a beaucoup apporté. J’ai progressé dans tous les domaines. Mes nouveaux coéquipiers m’ont permis d’élever mon niveau de jeu. On peut toujours faire mieux mais dans l’ensemble, je pense avoir réalisé une bonne saison. La saison prochaine, franchement, je ne sais pas ce que je vais faire. Jusqu’à présent, j’étais focalisé sur la fin de saison. Je vais d’abord bien me reposer. On verra ensuite où j’irai. Il y a des discussions avec pas mal de monde. Pour le moment, il n’y a pas de choix précis. On verra bien ce qui se passera."

Robert Herbin revient sur la défaite des Verts à Nancy dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Ce match a reflété notre fin de saison. Durant les derniers mois, l’équipe s’est complètement désunie. À ce titre, le match retour contre Manchester m’a particulièrement marqué. Les Anglais n’étaient pas venus pour nous mettre un carton mais dès que nous avons encaissé le premier but, nous avons renoncé. Cette équipe stéphanoise a perdu son âme. Un ressort s’est cassé alors que le calendrier aurait pu nous permettre de glaner la 5e place. Nous n’étions plus mobilisés. Il n’y avait plus l’idée de servir le collectif. C’est à la fois gênant et préoccupant. Il va falloir récréer un climat où tout le monde parle le même langage. Ce sera le travail du nouvel entraîneur et des dirigeants. Il y a de la lessive à faire aussi au sein de l’effectif. Cette saison se termine mal. Il faut trouver des joueurs qui apportent de l’exigence."

L'ASM nous propose de revivre en images sa victoire contre l'ASSE hier à Louis-II en quart de finale du championnat de France.

Pour son dernier match sous les couleurs de Courtrai, Idriss Saadi, qui avait taclé Galette la veille dans La Gazette du Fennec, a marqué hier d'une panenka le but victorieux de son équipe sur le terrain de Mouscron. Toujours sous contrat avec Cardiff, l'ancien attaquant stéphanois aura claqué 16 pions cette saison en Belgique.

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum : quatre jours après les pros, les U17 stéphanois se sont inclinés cet après-midi sur la même pelouse et sur le même score face à Monaco en quart de finale du championnat de France.

Ayant aligné une équipe bien plus ofennsive que Galette, JPP a vu le virevoltant Tyrone Tormin obtenir un péno justifié à la 13e minute sur une action de grande classe côté droit. Mais le portier monégasque a arrêté le tir tapé plein axe à ras de terre par Zakaria Bengeuddoudg, un poil trop court vingt minutes plus tard sur un superbe centre de l'extérieur du droit du défenseur international William Saliba. Auteur d'une parade décisive à la 22e, Nathan Crémillieux a dû s'incliner à la 37e, le capitaine des Verts Matis Mezaber ayant fait un marquage un peu trop élastique sur cette action. Après que Bilal Benkhedim et Charles Abi ont tenté en vain d'égaliser, Nathan Crémillieux a sorti le grand jeu pour maintenir son équipe dans le match juste avant la mi-temps.

Sous les yeux de Bernard Caïazzo, Bernard David, Gérard Fernandez et Rafik Alaf, les Verts ont poussé pour revenir au score mais Kelian Mersel puis Bilal Benkehedim ont tiré au-dessus. Sur leur première occase de la seconde période, les Monégasques ont fait le break à l'heure de jeu d'une frappe puissante effleurée par Nathan Crémillieux. Sur un centre en retrait de Kelian Mersel, Tyrone Tormin a raté une belle occase en se prenant les pieds dans le tapis à la 67e. Un quart d'heure plus tard, Francis Menétrieux aurait pu obtenir un péno et dans la foulée le ballon frappé par Zakaria Bengueddoudg semblait avoir franchi la ligne. Auteur d'un nouvel arrêt décisif à la fin du temps réglementaire, Nathan Crémillieux a été sauvé par le poteau dans le temps additionnel.

La compo : Cremillieux - Fofana, Hakaimia, Saliba, Mezaber - Moueffek, Mersel (Ménétrieux, 76'), Benkhedim - Tormin (Touati, 76'), Bengueddoudj, Abi.

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Je suis déçu du résultat mais pas de la manière. On fait une bonne première mi-temps. le tournant du match, c'est évidemment le penalty raté. C'est dommage car je trouve qu'on était solide. On a eu pas mal de situations intéressantes, Monaco n'a eu qu'une ou deux occases. A mon sens on aurait mérité de mener 1-0 à la pause. Mais c'est eux qui ont ouvert le score, sur un centre qu'on aurait dû empêcher. Les 35 premières minutes de la seconde mi-temps, on a eu encore pas mal d'opportunités, notamment une juste avant le but du break monégasque. Je pense qu'on a largement fait jeu égal voire même un peu mieux qu'eux dans le jeu, mais Monaco a su être efficace. Nous on n'a pas réussi à cadrer nos frappes. Ce atch s'est joué à rien du tout. On a fait un bon match, il aurait fallu faire un excellent match pour battre cette équipe. Il nous a manqué un petit truc, l'efficacité offensive. Les dernières minutes du match, Monaco a eu des occasions parce que moralement, on était fracassé. On y croyait avant le match, on voulait aller au bout. Le bilan de la saison reste positif. On a bien progressé dans la qualité de jeu. Après sept ou huit matches moyens, on s'est vraiment amélioré dans le jeu. On a fait un gros match et après on a enchaîné. Sur la deuxième partie de saison, on a marqué beaucoup plus de buts. Aujourd'hui hélas l'efficacité nous a fait défaut. J'ai trouvé que mon équipe dégageait un bel état d'esprit cette saison. On retiendra notamment ce derby qu'on a gagné alors qu'on était mené à quelques minutes de la fin. Je trouve qu'il y a un beau potentiel joueurs dans cette génération 2000-2001."

Pour les U17 régionaux de Razik Nedder, c'était aujourd'hui le grand jour, le jour qui devait les consacrer champions de Ligue Honneur. Ils ont parfaitement répondu aux attentes des supporters en l'emportant aisément 3-0 sur Bourg en Bresse, validant ainsi leur titre.

Les poulains de Razik Nedder ont réalisé une belle prestation, notamment en seconde période, marquée par une bonne possession de balle, face à une intéressante équipe de Bourg, qui a essayé de sortir proprement le ballon, procédant par passes plutôt que par longs ballons. Mais la marche était trop haute pour les Bressans qui concédaient leur premier but à la demi-heure. A la suite d'une récupération haute, Azdine Bellakhdar décalait Samy Messili qui pénétrait dans la surface et ajustait le gardien. (1-0, 35ème). C'était le score au repos.

Le 2ème but impliquait les mêmes acteurs, mais dans un ordre inversé. Un superbe mouvement permettait aux Verts de sortir le ballon. Samy Messili était alerté entre les lignes, il décalait Azdine Bellakhdar qui fixait le gardien et marquait. (2-0, 65ème).

A quelques minutes de la fin du match, Halkan Kiran, d'une belle ouverture, trouvait Azdine Bellakhdar. Celui-ci, altruiste, décalait Hadrien Derkum qui marquait dans le but vide. (3-0, 80ème). Les Verts pouvaient être satisfaits : ils étaient champions devançant la solide équipe de Valence, mais ils n'oubliaient pas qu'il reste encore un match et quel match ! Le derby qui se déroulera dimanche prochain à 13 h. 

La composition : Bariol - Durivaux, Roubat, Chaigneau, Leleu - Petit, Gago (Bardel 50ème), Kiran - Messili (Derkum 65ème), Bellakhdar, Urie (Bernocolo 55ème).

La réaction de Razik Nedder : "On est heureux d'être champion sur une prestation comme celle de cet après-midi qui reflète un peu notre saison. On est allé chercher haut notre adversaire ce qui l'a embêté, on a su jouer juste dans l'utilisation du ballon. On fait notamment une grosse deuxième mi-temps. Techniquement, nous avons perdu peu de ballons dans la construction. C'est une réelle satisfaction d'être champion avant la fin du championnat. Il y a plusieurs raisons d'être satisfait dans cette saison : déjà, le fait d'avoir pu donner du temps de jeu à de nombreux joueurs. On n'a jamais joué 2 matchs consécutifs avec le même onze (36 joueurs utilisés) et, outre le titre et les victoires, les garçons ont été travailleurs. Ils ont eu cet objectif de se former et de progresser. Je les félicite pour ce titre qui est le fruit de leur travail."   

Pour les U15 de Gilles Rodriguez, c'était le derby retour. Les vilains avaient sûrement en travers de la gorge la défaite subie le 4 décembre dernier lors du match aller. Le score trop lourd de 5 à 1 concédé par les Verts ne reflète pas vraiment la physionomie du match comme le confiait le coach stéphanois : " C'est un score lourd, mais on a fait tellement de cadeaux à nos adversaires qu'il est difficile de rivaliser. On a eu beaucoup d'occasions que nous n'avons pas su concrétiser. Nous n'avons pas été déterminants dans les 2 surfaces. Dommage, car nous n'avons pas été dominés dans le jeu. " 

Les vilains ont pris le large dès la première période en marquant aux 17ème, 26ème et 30ème. Kenan Fakili réduisait l'écart d'une lointaine frappe à la 36ème, mais les voisins d'outre A47 reprenaient le large à la 37ème, atteignant la mi-temps sur le score de 4 à 1. Les Verts avaient l'occasion, sur pénalty, de revenir à 4 à 2, ce qui aurait pu changer le cours du match, mails ils manquaient le tir au but. Pire, ils encaissaient un 5ème but qui scellait le sort du match.

La composition : Abdallah - Trevez, Tshibuabua, Sow, Rolland - Fakili (Khoutri 55ème), L.Mouton, Rivera - Bonnemain (Hilaire 40ème), Messalti (Raymond 40ème), Mongelli (Bonnemain 56ème).

Dirigeant actuellement à Conakry une académie portant son nom, Titi Camara évoque brièvement ses vertes années dans la Pravda du jour.

"Le moment qui a changé ma carrière, c'est mon arrivée à Sainté. Un détonateur. J'ai rejoint le centre de formation en 1989 à l'âge de seize ans. J'avais été repéré à Ambert, un petit club du Puy-de-Dôme, par Bernard Bosquier, alors directeur sportif des Verts. Je m'étais retrouvé là-bas grâce à un ami de mon père, alors consul d'Uruguay à Conakry. J'étais hébergé dans la famille du principal du collège. Le joueur le plus fort avec lequel j'ai joué dans ma carrière, c'est Laurent Blanc. Pour sa vision, son calme, son charisme. On pouvait se permettre de perdre des ballons et il corrigeait derrière. C'était déjà Le Président, on devinait qu'il allait se diriger vers un métier de coach. J'ai évolué avec lui à Saint-Etienne puis à l'OM."

La Pravda du jour évoque la piste Fabio Celestini en rappelant que plusieurs autres entraîneurs sont dans les petits papiers des décideurs stéphanois. Extraits.

"Après avoir épluché le CV d'une cinquantaine de techniciens dans la semaine, les dirigeants stéphanois ont arrêté une première short-list. Elle comprend six noms, dont Fabio Celestini, Antoine Kombouaré, Paul Le Guen et Eric Roy. Roland Romeyer a également rencontré deux autres entraîneurs. Leurs noms seraient à rayer de la liste après un entretien non concluant. D'autres, au contraire, vont s'y ajouter. De nouveaux candidats seront auditionnés la semaine prochaine. Rendez-vous a été pris avec Eric Roy, mardi. Bernard Caïazzo l'a même déjà reçu dans ses bureaux parisiens il y a huit jours. La rencontre avec Paul Le Guen s'est elle déroulée en Principauté, en marge du match des Verts à Monaco. Le nom de l'ancien entraîneur de l'OL a été soufflé par David Venditelli, l'agent de Christophe Galtier.

Le lendemain, Saint-Etienne a rencontré Fabio Celestini. L'entraîneur de Lausanne-Sport bénéficie de soutiens en interne. Il est resté très ami avec Laurent Batlles depuis qu'ils ont joué ensemble à l'OM. Actuellement en charge de l'équipe réserve des Verts, Batlles, qui s'apprête à passer son DEPF, est disponible pour seconder son ami. Or, lors de son entretien avec les dirigeants stéphanois, Celestini a accepté de venir seul. Cela arrangerait le club car le staff de Galtier est encore là. Fabrice Grange et René Lobello demeurent sous contrat alors que Thierry Oleksiak se retrouvera libre au 30 juin. Après avoir payé une partie de sa dernière année de contrat à Galtier, Roland Romeyer n'a guère envie de dépenser de l'argent pour le licenciement de son staff. Antoine Kombouaré fait l'unanimité en interne mais le président guingampas a fermé la porte à son départ."

Dans la dernière édition du Progrès, Léo Lacroix évoque la piste Fabio Celestini.

"Je ne veux pas m’attarder sur le sujet mais j’espère avoir un entraîneur qui pourra nous apprendre plus, un nouveau style de jeu, à progresser car on a besoin de progresser. Je connais Fabio Celestini car c’était un bon joueur en Suisse, il a été international et a joué à Marseille. Ensuite, il a entraîné Malaga où il a fait de bonnes choses comme assistant et à Lausanne Sport, il a pris l’équipe cette année. C’est un coach qui veut que son équipe joue beaucoup au ballon, le ressorte proprement. C’est quelqu’un qui prend de l’expérience. On verra. Nos présidents ont suffisamment d’expérience pour savoir trouver la bonne personne pour diriger Saint-Étienne."

"Fabio Célestini, Paul Le Guen, Eric Roy ? Tous ces gens-là font partie d'une longue liste de postulants mais il n'y a pas à ce jour de short-list établie" affirme l'ASSE dans la dernière édition du Progrès.

Lors de sa dernière conférence de presse en tant qu'entraîneur stéphanois, Christophe Gatier a glissé après la défaite à Nancy un petit tacle aux joueurs qui l'ont lâché.

"C'était mon 361e match, je retiendrai cela et que cela. J'ai passé quasiment huit ans à la tête de l'équipe, huit années de bonheur. Avec une progression constante saison après saison, avec des moments de joie. Je n'ai pas envie de parler de cette dernière semaine. Elle ne me reste pas spécialement en travers de la gorge mais je ne peux pas croire que l'on ne va retenir, sur huit ans, que cette dernière semaine à trois matches, trois défaites. Zéro point avec beaucoup d'absents, de vrais blessés et des absents volontaires qui se sont mis en vacances. Je n'ai pas été dupe de leur comportement, je leur enverrai un texto demain."

Bafé Gomis a marqué ce soir de la tête contre Bastia l'unique but de la victoire de l'OM, qui valide ainsi sa qualification pour l'Europa League. Atteignant pour la première fois de sa carrière la barre des 20 pions, l'ancien attaquant stéphanois termine à la 4e place du classement des buteurs derrière le Parisien Cavani, le vilain Lacazette et le Colombien Falcao.

Pendant que Sainté encaissait un 3e but à Marcel Picot, Jonathan Bamba a marqué d'un plat du pied sous la barre le premier but de la victoire du SCO contre le MHSC. C'est le 3e pion claqué cette saison par le Bleuet des Verts, qui affrontera le QSG de Blaise Matuidi samedi prochain en finale de Coupe de France.

Les Verts ont ponctué ce soir leur saison par une pitoyable défaite sur le terrain de la lanterne rouge nancéienne. Pourtant privée de son meilleur buteur, la plus mauvaise attaque européenne a marqué trois buts à Stéphane Ruffier lors d'une rencontre marquée par la première apparition de Mickaël Nadé, titularisé sur le flanc gauche de la défense. La seule lueur de la soirée est venue d'Arnaud Nordin, auteur de son deuxième but de la saison mais hélas entouré de coéquipiers quasiment tous démobilisés. Claqué sous les yeux de Michel Platini, le pion du numéro 32 de l'ASSE n'a pas pu empêcher les Verts de concéder leur 12e défaite de la saison en L1, la 3e consécutive. Triste fin pour Christophe Galtier qui laisse le club à une correcte mais décevante 8e place, les Dogues ayant dévoré les Canaris...

Si cette victoire est hélas insuffisante pour monter en CFA, l'équipe réserve a ponctué sa saison par une belle et renversante victoire face à son homologue bastiaise (2-1).

Envoyé spécial au stade Aimé Jacquet de l'Etrat, le fidèle potoaute thomas99 a immortalisé les buts stéphanois inscrits par Mahdi Camara et Lamine Ghezali.

Dans l'émission de radio "C'est vous l'expert" diffusée hier par La Gazette du Fennec, Idriss Saadi est revenu brièvement sur ses vertes années.

"A l'ASSE, j'étais considéré comme l'un des grands espoirs du club. Franchement, cette étiquette n'était pas du tout trop lourde à porter. Ce qui s'est passé à Saint-Etienne ? Une personne qui décide ne comptait pas sur moi, tout simplement ! A partir du moment où tu es au club et que l'entrepreneur principal te dit : "Je ne compte pas sur toi", qu'est-ce que tu veux faire ? Je me suis posé énormément de questions. J'aime réfléchir sur ce qui ne va pas pour m'améliorer. Sinon on n'évolue pas. J'ai eu quoi comme chances réelles de montrer mes qualités ? Je n'ai pas eu l'opportunité d'enchaîner trois matches comme titulaire. On ne peut pas dire à un mec "t'as eu deux fois dix minutes, t'as rien montré !" A Sainté j'étais jeune, j'ai peut-être fait des erreurs que je ne commets plus maintenant, mais derrière je ne me sentais pas soutenu. L'entraîneur ne me faisait pas confiance.

Derrière, j'ai pu montrer mes qualités en Ligue 2. OK, ce n'est pas la Ligue 1, il faut un peu nuancer, mais ça reste un très bon niveau. Ça faisait six mois que je n'avais quasiment pas joué avant de signer à Clermont. Le coach ne comptait pas sur moi, à cette période-là je crois même que j'ai fait zéro banc. Alors que je manquais de temps de jeu, j'ai marqué 7 buts en quelques mois à Clermont. Il n'y a pas de hasard. La saison d'après j'ai fait une belle première moitié de saison avant de me faire les croisés. Quand tu as la confiance d'un coach, c'est de suite beaucoup plus facile. Après ça ne veut pas dire que tu vas réussir, mais la confiance joue beaucoup. Pour moi c'est un facteur très important. Si dès le départ je ne me sens pas voulu et que je réalise qu'on ne compte pas sur moi, si on ne me donne aucune chance quoi qu'il arrive, qu'est-ce que tu veux faire ? Cette saison on m'a fait confiance et j'ai marqué 15 buts en Ligue 1 belge."

Malgré son renversant succès final contre Bastia, la réserve de l'ASSE ne montera pas car elle ne fait pas partie des 4 meilleurs deuxièmes de CFA2 promus en CFA. Selon les savants calculs de Foot National, les heureux élus sont Limoges (club de Samy Houri), Furiani, Le Mans (club de Stephen Vincent) et Saint-Ouen (club du néo-Vert Victor Monteiro Soto-Maior).

Vous avez pu suivre ce match de la dernière journée de CFA2 en direct sur notre forum grâce au potonaute Benjis, envoyé spécial à l'Etrat. Menée au score à la pause, l'équipe réserve a battu son homologue bastiaise. Les protégés de Laurent Batlles finissent à la deuxième place, Mende ayant été accroché à Chamalières (1-1).

Sur un rush solitaire ponctué d'un tir croisé imparable pour Anthony Maisonnial, les visiteurs ont ouvert le score après un gros quart de jeu. Les Verts n'ont pas réussi à revenir avant la pause malgré plusieurs tentatives d'Adrian Adam et de Dylan Chambost. Centuré dans la surface, Hugo Roussey aurait dû bénéficier d'un péno à la 42e.

Les Verts ont ligiquement égalisé à la 52e sur un pénalty obtenu par Joris Mendy et transformé par Mahdi Camara. Lamine Ghezali a raté une grosse occasion à la 63e mais il s'est rattrapé deux minutes plus tard en inscrivant le but victorieux sur un centre d'Adrian Adam dévié par Hugo Roussey.

Malgré la sortie sur blessure d'Anthony Maisonnial, remplacé par Théo Vermot à la 86e, les Verts ont conservé ce court mais ô combien précieux succès, qui mériterait d'être synonyme de montée en CFA (les meilleurs deuxièmes étant promus).

La compo : Maisonnial (Vermot, 78') - Mendy (Kashale, 76'), Gomis, Landini, Pétrot - Souici (Ghezali, 28'), Camara, Allée, Chambost - Adam, Roussey.

Défait à la 88ème à Hambourg lors de la dernière journée de Bundesliga le Wolfsburg de Guilavogui (titulaire en milieu de terrain) finit le championnat à une triste 16è place synonyme de barrages.

Ce sera probablement contre l'Eintracht Braunschweiger, actuel 3ème de la Bundesliga 2 à 3pts de Hanovre 96.

Selon France Football, Antoine Kombouaré était bien en tête de liste pour succéder à Galette. Mais comme l'EAG ne veut pas le lâcher, l'ASSE s'est tournée vers un autre ancien entraîneur du QSG en la personne de Paul Le Guen, qui souhaiterait venir avec son staff. Prêt à venir seul, l'ancien coach des Aiglons Eric Roy figure comme Fabio Celestini sur la short liste de Roro d'après l'autoproclamée "bible du football".

Selon RMC, l'ancien milieu de l'ESTAC et de l'OM Fabio Celestini (41 ans) s'est rendu à l'ASSE avant-hier pour visiter les installations. A l'Etrat, il s'est entretenu avec Roro, l'Ange Vert et David Wantier. Ancien adjoint de Bernd Schuster à Malaga, cet ancien joueur de la Nati (35 sélections) entraîne depuis 2015 Lausanne Sport (promu et actuellement avant-dernier du championnat suisse). Il est présentement sous contrat jusqu'en 2019 avec cet ex-club de Laurent Roussey, Pascal Feindouno, Yoric Ravet, Matt Moussilou et Mohamed Maouche.

Ecarté par Galette depuis un mois, Oussama Tannane a également perdu sa place dans la tanière des Lions de l'Atlas. Alors qu'il a sélectionné de nombreux autres joueurs évoluant en France (Dirar, El Kaoutari, Belhanda, Boutaïb, Bammou), Hervé Renard a en effet décidé de se passer du numéro 10 des Verts pour affronter les Pays (le 31 mai en amical) et les Lions Indomptables du Cameroun (le 9 juin lors des éliminatoires de la CAN 2019).