Vous avez pu suivre cette rencontre de piètre niveau en direct sur notre forum et sur notre compte twitter : alors qu'ils menaient à la pause, les U17 se sont logiquement inclinés (3-2) à Nîmes.

Après un début de match équilibré mais brouillon et fermé entre des Nîmois jouant haut et des Stéphanois ayant beaucoup de mal à poser le jeu, Nathan Kasia s'est procuré la première occasion de la rencontre à la 17e mais la tête du défenseur central stéphanois est passée juste à côté.

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— Poteaux Carrés (@poteauxcarres) September 22, 2024

La minute suivante, les Crocos ont croqué une belle occase en tirant à côté. Suite à une combinaison entre Noham Aini et Daniel Epanya, le numéro 10 des Verts Rayan Aït Amer a inscrit à la 20e minute le premier but de la rencontre d'une frappe déviée. Les Gardois ont poussé pour égaliser mais Maël Massé a sorti deux parades décisives pour permettre à son équipe de regagner les vestiaires avec un court mais précieux avantage.

Trois minutes après la reprise, il a arrêté un penalty concédé par Nathan Kasia.

Peno pour Nîmes arrêté par Massé pic.twitter.com/CM2ak805Zb

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Las, l'imposant gardien stéphanois n'aura fait que retarder l'échéance. Abandonné par des coéquipiers aux abonnés absents pendant une petite demi-heure, il a encaissé un premier but à la 56e. Les Gardois ont pris l'avantage dès la 62e sur un nouveau penalty concédé par Nathan Kasia. Cette fois, Maël Massé a été pris à contrepied.

2-1 pour Nîmes, cette fois-ci Massé est pris à contre pied pic.twitter.com/4J0o193yoe

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2 minutes plus tard, les Crocodiles ont profité de l'incroyable passivité des Verts pour faire le break. Les Nîmois auraient pu enfoncer le clou sans deux nouveaux arrêts de Maël Massé. Sainté a attendu le dernier quart d'heure pour s'approcher de la surface de réparation nîmoise. Le capitaine Tom Teillol (toujours considéré comme un anonyme par la FFF) puis Noah Moulin ont été bloqués régulièrement par l'arrière-garde gardoise. A la 93e, Sonny Yvars a réduit le score sur une passe de Tom Teillol. Mais l'arbitre a sifflé la fin de la rencontre une minute plus tard.

La compo : Massé - Teillol, Bagelli, Kasia, Lengue - Charros, Yvars, Aït Amer (Thouilleux, 57') - Aini (Vibert, 66'), Epanya (Lengi, 75'), Moulin.

10e sur 14 équipes, l'ASSE devra impérativement se relancer samedi en Corse contre la faible Jeunesse Sportive Ajaccienne (lanterne rouge avec 0 point).

La réaction de David Le Moal :

"On a perdu ce match alors qu’on menait à la mi-temps. Je ne sais pas si ce 1-0 pour nous à la pause était mérité. Je trouve que l’on a été très pauvre dans la proposition du jeu. A force de proposer du jeu qui convient à l’adversaire, c’est-à-dire un jeu direct et qui engage beaucoup de duels, on a finalement été pris à notre propre piège. L’objectif, c’était d’avoir des sorties de balle, de ressortir court afin d pouvoir trouver des joueurs lancés. Mais on a fait du jeu direct. Je trouve qu’on s’en sort bien en menant à la mi-temps car l’adversaire a eu des situations. La seconde période, ça a été le trou pendant vingt minutes. On a été très bas, en manque de concentration sur des prises de joueur. On a défendu en reculant. On est resté sur un style de jeu qui convient à Nîmes, avec beaucoup de duels et beaucoup de jeu.

On n’a pas été très efficaces et surtout on n'a pas été très entreprenants. Au-delà du résultat, c’est cette pauvreté du contenu qui me déçoit. Et dans les duels, dans le rapport à l’adversaire, dans l’intensité, dans le jeu direct, on a été très défaillant par rapport à l’adversaire. On n’a pas su proposer autre chose alors que c’était le but. On n’a pas été suffisamment acteurs de ce match, on était vraiment passifs à certains moments. On a par moment fait preuve de suffisance. On va essayer de comprendre, on va analyser ça dans la semaine. Perdre, ça peut arriver, mais afficher une telle pauvreté dans le jeu et un tel manque d’engagement, c’est problématique. Il faudra montrer autre chose dès samedi prochain à Ajaccio."

Après le méritoire nul obtenu la semaine dernière à Annecy, les U16 de Kevin De Jesus recevaient cet après-midi l'Olympique de Valence, un adversaire dont c'était le premier match officiel de la saison, puisqu'il était exempt lors de la journée inaugurale. Pourquoi exempt ? Parce que DOMTAC a eu l'autorisation au dernier moment de participer à ce championnat régional, les U17 de ce club ayant été repêchés pour remplacer les Girondins de Bordeaux dans le championnat national. Neuf clubs disputent donc ce championnat régional U16, ce qui fait un exempt par journée. La semaine prochaine, ce sera au tour des Verts d'être exempts. Pour en revenir au match, disons qu'après avoir rapidement concédé l'ouverture du score, les Verts sont parvenus à égaliser pour obtenir un bon match nul (1-1).

Après une excellent entame, les Verts concédaient l'ouverture du score sur penalty dès la 8ème minute. La deuxième mi-temps a été équilibrée et les Verts parvenaient à égaliser par Melvin Bijot, sur une passe de Milan Toty.

La composition : Vial - Jolivet, Assoumani, NGindu, Marliac - Traoré (Bufferne, 60ème), Verhoeven (S.Fuleki, 60ème), Gary (Royet, 55ème)- Mansouri, Bijot, Toty.

La réaction de Kevin De Jesus : "Nous avons fait 20 premières minutes de très bonne qualité, avec du rythme, de l'engagement. Mais contre le cours du jeu, nous concédons un penalty. le problème, c'est qu'ensuite nous n'avons pas maintenu ce niveau de jeu. Il faudra à l'avenir, être capable de réitérer ce niveau de jeu et le conserver dans la durée. Après une deuxième mi-temps équilibrée, nous avons réussi à trouver la faille pour une égalisation logique."

Alors que les pros, les réservistes et les U17 se sont inclinés ce week-end, les U19 ont écrasé Rodez 6-1 à Aimé-Jacquet.

Les Verts, qui auraient pu ouvrir le score dès la 2e minute de jeu si Maysson Maïté n'avait pas transformé en oeuf de lump le caviar d'Ewan Hornech, ont concédé l'ouverture du score à la demi-heure de jeu sur un tir a priori anodin passé sous les gants du gardien Joseph Derache. Sainté a égalisé à la 42e minute sur un centre de Helmi Ben Tiba remisé par Nadir El Jamali pour la tête de Paul Eymard, qui avait déjà scoré cette semaine en équipe de France U17 contre l'Ouzbékistan (comme Djylian N'Guessan, qui a scoré hier avec la réserve). Les Ruthénois auraient pu toutefois virer en tête si le poteau n'avait pas sauvé les Verts.

3 minutes après la reprise, Helmi Ben Tiba (photo) a ponctué son débordement d'une frappe arrêtée par le gardien derrière la ligne de but, ce qui n'a pas échappé à l'arbitre assistant alors que le central n'avait rien vu. En renard des surfaces, Ewan Hornech a inscrit le but du break à l'heure de jeu en reprenant un tir contré de Yanis Mimoun faisant suite à un nouveau débordement de l'intenable Helmi Ben Tiba. Sonnés, les Ruthénois ont encaissé un 4e pion 3 minutes plus tard sur une frappe de Yanis Mimoun. Sur un centre en retrait de Nadil El Jamali, Hanni Guerroudj a corsé l'addition à la 87e. En bon capitaine, l'international U18 Luan Gadegbeku a parachevé le festival offensif stéphanois à la 90e.

La compo : Derache - Ben Rahem, Camara, Boukadida, Hornech (Grillot, 65') - Gadegbeku, Eymard (puis Tatuszka, 58'), El Jamali - Meité (Cheikh, 58'), Mimoun (Guerroudj, 65'), Ben Tiba.

La réaction de Frédéric Dugand :

"C’est un match qu’on s’est rendu facile par l’implication des joueurs, par le respect de l’organisation, la projection de nos joueurs. La stratégie qu’on avait mise en place a été appliquée vraiment à la lettre. Tout le mérite en revient aux garçons et je les félicite. J’ai trouvé des joueurs qui ont pris du plaisir à jouer ensemble. C’est bien pour l’équipe, c’est vraiment le côté positif de la journée. On a marqué pas mal de buts, on a réussi à concrétiser nos temps forts. Ça permet de faire jouer un peu tout le monde. On va dire qu’on a passé un bon dimanche ! Les Ruthénois ont ouvert le score alors qu’on faisait une première mi-temps solide, organisée. On est allé chercher nos adversaires très haut, on a mis beaucoup d’intensité pour récupérer le ballon et pour jouer.

Au-delà du score très large, c’est le contenu du match qui m’a plu. On a mis beaucoup de pression pour récupérer le ballon et l’utiliser aux mieux dans leur camp. On voulait être patient mais aussi être vertical. Un match peut basculer. Si le poteau des Ruthénois est rentrant et qu’ils reprennent l’avantage juste avant la mi-temps, ça change tout. Mais on a su prendre l’avantage très tôt en seconde période et ensuite on a pu dérouler. Notre jeu de position est intervenu, ça nous a ouvert des possibilités. Les Ruthénois étaient obligés de se découvrir pour tenter de revenir dans le match. La qualité des joueurs que l’on a nous a permis de marquer trois autres buts.

Les entrants sont bien rentrés, ils ont fait le taf, ils ont eu l'état d'esprit qu'il fallait. C'est très positif pour le collectif. C'est le succès de tout un groupe. C'est toujours plaisant en tant qu'entraîneur de voir que les garçons prennent du plaisir à jouer ensemble. Cette victoire valide le bon match nul qu'on avait fait à Nice. Là-bas, c'était un match serré, appliqué, métodique. Les gamins s'étaient dit "punaise, on a défendu." Ce point qu'on est allé chercher en faisaint 0-0 à Nice, on le valide en ayant cette fois marqué beaucoup de buts. C'est bien, parce que mine de rien, on vient de prendre 7 points en 3 matches. On va essayer d'enchaîner. Samedi prochain, on joue encore chez nous, contre Monaco, dès 13h00."

Dans l'équipe ruthénoise des U19 qui s'est fait largement battre (6-1), cet après-midi, par les jeunes de Frédéric Dugand, figurait un joueur pas inconnu de la formation stéphanoise, en la personne de Thym Gory Makengo.

Thym Gory Makengo (génération 2006) a fait une grande partie de sa formation à l'ASSE. Après l'école de foot, la préformation, il est entré au centre de formation en 2021. Lors de la saison 2021-2022, il avait participé à 22 rencontres du championnat U18R1 avec une équipe composée de U16, drivée par Kevin De Jesus. Cette équipe avait remporté le titre régional. A l'issue de cette saison, Thym Gory Makengo avait rejoint l'Olympique de Valence.

En juin 2016, avec les U10 de l'ASSE, il avait remporté le challenge Flavien, dédié à ce jeune footballeur du CSADN Saint-Étienne décédé en juillet 2008 dans un accident de bus qui l’emmenait au Stade de France. 

En 2013, avec les U13, il avait remporté le Festival Foot U13 Pitch, et s'était donc qualifié pour la phase nationale de Capbreton. 

Thym Gory Makengo a donc quitté l'ASSE en juin 2022. Il a joué deux saisons à l'Olympique de Valence avant donc de rebondir cette saison à Rodez. 

Pour leur deuxième match de Championnat, les U15 de Jean-Philippe Primard recevaient leurs homologues de Clermont Foot. Déjà, en milieu de semaine, ils avaient affronté, à Cournon, d'autres Auvergnats, ceux de la sélection U15 du district du Puy de Dôme, et, face à une belle opposition, ils l'avaient emporté 2-1 avec des réalisations de Lounes El Omari et de Ben Adam Kissoum (photo). Après la victoire le week-end dernier, chez les voisins d'Andrézieux, ils entendaient bien poursuivre sur leur lancée. Malheureusement, contre le cours du jeu, ils se sont inclinés sur le petit score de 1 à 0. 

En première mi-temps, les Verts ont fait preuve d'une belle maîtrise défensive, mais leur jeu collectif était trop approximatif pour concrétiser les occasions qu'ils se sont créées. Les Clermontois, eux, étaient plutôt timorés. Les Verts proposaient une meilleure prestation après le repos, mais leur seule errance défensive allait être sanctionnée. Une perte de balle, côté gauche, profitait à un adversaire qui dribblait trois joueurs et frappait victorieusement de l'entrée de la surface. (ASSE-Clermont : 0-1, 60ème). Les Verts ont ensuite joué leur va-tout pour égaliser, mais échouaient dans deux face-à-face dont un dans le temps additionnel que le gardien détournait. Ils s'étaient créé de belles occasions sans les concrétiser de sorte que le match se terminait sur cette heureuse victoire des Auvergnats. 

La composition : Dubanchet - Demassieux, Tiambo, Dubien, Combier (Gacem, 62ème) - Jacob (Reynoudt, 35ème), Kissoum, Thibaudat (Rogui, 40ème) - El Omari, Gacem (Brouillat, 40ème), Dani. 

La réaction de Jean-Philippe Primard :  "Le résultat est décevant. Nous avons été solides, bien organisés défensivement, nous avons concédé très peu d'occasions. Cependant, en première période, notre jeu collectif a manqué de fluidité, même si nous avons réussi à nous créer des occasions. Je dirais que le score de 0-0 à la mi-temps était plutôt logique. Par contre, nous avons fait une meilleure deuxième mi-temps dans le jeu. Mais notre solidité défensive a été prise en défaut sur une seule action, vers l'heure de jeu. Nous avons ensuite poussé pour revenir sans y parvenir malgré de très belles occasions. Sur l'ensemble du match je pense que la défaite est un peu dure. Nous avons tout fait pour arracher l'égalisation. Pour gagner il aurait sûrement fallu faire deux bonnes mi-temps."

Dans la dernière édition du quotidien Ouest-France, Benoît Costil conseille ODO et les Verts après leur branlée à Nice.

"Il vaut mieux prendre une fois 8-0 que huit fois 1-0. Ça fait mal, ça pique sur le moment, mais si le groupe est fort et soudé, s’entend bien… On peut organiser un repas d’équipe, une bonne petite tablée. On sort une petite bouteille de vin rouge et deux trois binouzes pour qui veut boire. On se remet les idées en place et le match suivant, on montre qu’on a la dalle, que c’était un accident et ça ne se reproduira plus. On a envie de vite reprendre l’entraînement, la compétition. Je ne pense pas que ce soit la solution de refaire de la vidéo pendant 1 h 30 après un match comme ça.

Il faut que le staff et les joueurs fassent attention aux mots choisis car la perte de confiance et le doute peuvent très vite arriver. Je leur conseille de se protéger des médias, réseaux sociaux, parce qu’ils vont être moqués. Il y a un sentiment de honte, d’humiliation, mais il faut l’accepter. Il faut se couper un peu du monde extérieur et se réfugier en équipe avec ses coéquipiers, sa famille. Ça peut aussi être un mal pour un bien et permettre, dans la difficulté, de fédérer un groupe.

J'ai connu ça. On en prend un, puis deux, le rythme ne se calme pas… On se dit : « Mais combien on va en prendre ? » Mais ça arrive que tout réussisse à l’adversaire, alors que nous, on est complètement à côté de nos pompes. À la 60e minute, t’as envie que le match s’arrête le plus vite possible. Il m’est arrivé d’aller voir l’arbitre à la fin et de lui dire : "Ça va, il y en a assez, c’est bon." Ou de parler à l’attaquant adverse au second degré - même si ce n’est pas évident - et de lui dire : "C’est bon, t’en as déjà mis deux, arrête de casser les burnes". Tu fissures un peu dans le cerveau."

Auteur d'un doublé avant-hier contre les Verts, Youssoufa Moukoko met en exergue les largesses de l'ASSE dans la dernière édition de Nice-Matin. "Les défenseurs stéphanois n'arrivaient pas à nous reprendre. On a eu beaucoup d'espaces, ça ne va pas arriver tout le temps. Quand c'est comme ça, tu dois avoir faim de buts !" Mohamed-Ali Cho, qui a mis le 3e but de cette rencontre, enfonce le clou dans le même quotidien. "On en a profité, on s'est amusé, mais on va vite se remettre au travail car mercredi on affronte la Real Sociedad en Europa League."

Ancien gardien stéphanois et actuel portier de Thonon Evian Grand Genève, Killian Le Roy est revenu pour nous ce dimanche sur sa victoire (4-2) contre la réserve stéphanoise.

"Après notre désillusion du week-end dernier en Coupe de France, on se devait de renouer avec la victoire. Se faire éliminer dès le 3^e tour par une équipe de district, ça fait mal à la tête. Notre victoire d’hier est méritée même si cette jeune équipe stéphanoise nous a donné du fil à retordre. Il y a de la qualité dans cette réserve de l’ASSE mais on voit qu’elle manque encore d’expérience. C’est normal, ce sont de jeunes joueurs. Les Verts nous ont mis en difficulté plusieurs fois mais je trouve qu’ils ont manqué d’efficacité dans les deux zones de vérité. On n’a pas eu pléthore d’occasions mais on a su se montrer très réalistes en première mi-temps et mettre un 4e but en fin de match.

Quand on a été en difficulté et qu’on a eu des temps faibles, on a su faire le dos rond. A part les 10 dernières minutes. J’avoue qu’on s’est fait un peu peur quand Sainté est revenu à 3-2. Heureusement derrière on a vite mis un 4^e but qui a scellé notre succès. L’ASSE n’a pas démérité, j’ai trouvé qu’un joueur stéphanois en particulier a été très intéressant, le numéro 7 [Meïvyn Agesilas, ndp2]. Cet excentré gauche a été très percutant, a provoqué tout le match. Il est tout le temps porté vers l’avant, joue beaucoup avec sa vitesse. Franchement, il était puissant et avait de la qualité dans le jeu aussi. Il a mis notre latéral un peu en difficulté. C’est beaucoup passé par son côté."

Reste à savoir si ce percutant ailier de 18 ans, sacré meilleur joueur du Tournoi européen U21 l'été dernier à Ploufragan, aura sa chance en équipe première, qui brille aussi bien par ses lacunes défensives que par ses faiblesses offensives...

Dans la dernière édition du Progrès, Laurent Mortel commente la laborieuse victoire de ses Amazones à Reims.

"Je suis satisfait de prendre ces 3 points, car on a globalement été en difficulté sur l’ensemble du match. Je n’ai pas reconnu mon équipe. On peut saluer notre capacité à faire face aux actions adverses et à rester en bloc, unis, ça nous servira tout au long de cette saison. On a procédé par contre-attaques et ce n’est pas la philosophie que je prône. On a été moche dans le jeu. L’essentiel, c’est la victoire, mais il y a beaucoup de choses à corriger. Le contenu est trop pauvre, notamment par rapport à ce qu’on a su faire pendant notre préparation estivale. A Nantes la semaine prochaine, on sait qu’on n’a pas le droit de rééditer ce genre de performance !"

Entraîneur des Champenoises, Mathieu Rufié a livré sa réaction à L'Union de Reims.

"On a fait ce que l'on voulait dans le jeu et on est vraiment punis sur deux actions. On a eu trou d'air de quelques minutes et on l'a payé cher. Le reste du match, je pense que l'on a eu la mainmise sur ce qu'il se passait sur le terrain. Nos adversaires ont été dans la gestion du tempo, par des changements ou des joueuses blessées. Quand tu es devant au score, ce sont des leviers qu'il faut savoir activer. C'est rageant, surtout pa rapport à l'application dans le jeu, de sortir de ce match avec zéro point. On a manqué d'efficacité dans les deux surfaces et ça nous coûte le match..."

Comme Dennis Appiah contre Le Havre, à l'instar de Lamine Fomba et Pierre Cornud à Brest, Benjamin Bouchouari a concédé un penalty avant-hier à Nice. L'ASSE est donc l'équipe de L1 qui a subi et encaissé le plus de penaltys cette saison.

Pas très l'aise dans cet exercice contrairement à sa doublure Brice Maubleu, Gautier Larsonneur n'en a pas arrêté depuis le retour des Verts dans l'élite. Après Abdoulaye Touré, Romain Del Castillo et Kenny Lala, c'est Pablo Rosario qui a ajusté Larso.

Romain Del Castillo avait souligné à Francis Le Blé que le natif de Saint-Renan partait toujours croisé. Le gardien stéphanois a cette fois plongé de l'autre côté... mais a été pris à contrepied par le milieu néelrandais des Aiglons.

Et 8-0! pic.twitter.com/Nz9yTcqH2M

— Pilou (@pilou_p2) September 20, 2024

La Pravda revient à son tour sur les réunions qui ont eu lieu hier au centre Robert Herbin après l'humiliante défaite des Verts à Nice. Extraits.

"Au sein du club, les réunions se sont succédé hier. Une d’abord entre les joueurs, le staff et la direction. « Des discussions franches, honnêtes, avec prise de responsabilité, remise en question et un objectif maintien qui n’est pas inabordable à date », nous a-t-on rétorqué au club, après le refus de la direction de s’exprimer publiquement.

Chaque joueur s’est exprimé devant le groupe, et tous ont assisté à un débriefing vidéo. Demain, le staff a décidé de réitérer une expérience qui avait porté ses fruits la saison dernière après la défaite à Dunkerque (0-1, le 3 février 2024). Les joueurs, là encore devant un montage vidéo, se retrouveront entre eux, sans le staff, pour faire leur autocritique.

L’autre réunion s’est déroulée sans les joueurs pour établir, là encore selon le club, des protocoles pour travailler plus efficacement.  A-t-il été question de l’avenir de Dall’Oglio, en première ligne depuis de nombreuses semaines? Comme martelé vendredi soir par les dirigeants, la question ne se poserait pas. À Nice, Dall’Oglio a été défendu, notamment par Loïc Perrin, le coordinateur sportif, qui a déclaré aux joueurs qu’ils avaient « de la chance d’avoir un tel entraîneur qui assume ses responsabilités »."

Revenant dans la dernière édition du Progrès sur l'humiliation des Verts à l'Allianz Riviera , Patrick Guillou se paye Loïc Perrin. Extraits.

"A Nice, une équipe de poussins a vite été débordée. Animation défensive inexistante, aucune occupation rationnelle des zones de jeu, déséquilibre tactique constant, aucune défense résiduelle à la perte. Incapables de réduire les espaces de jeu. Techniquement en deçà des Aiglons. Transpercée systématiquement dans le cœur du jeu. Amorphe et incapable de réagir mentalement à l’adversité.

Heureusement que le « Paolo Maldini stéphanois » a pris la parole dans le vestiaire pour pointer le déficit de compétitivité.. Le doigté et la pédagogie du coordinateur sportif vont regonfler le moral des troupes. En attendant, le mal de bide revient ainsi que le climat anxiogène. Le peuple Vert ne veut plus jamais revoir ce triste « SaintEightEtienne »".

Comme il l'explique sur le site du quotidien Ouest-France, le très classe Philippe Hinschberger, sans club depuis la liquidation judiciaire des Chamois Niortais, a envoyé ce samedi un message de soutien à l'actuel entraîneur des Verts.

"J’ai envoyé un petit texto à Olivier Dall’Oglio ce matin. Je lui ai dit : "Ne t’inquiète pas, le ridicule ne tue pas : j’en ai pris sept contre Monaco à domicile (0-7), on a fini avec la dernière défense mais on s’est maintenu." On a pris quelques petites branlées cette année-là. Celle contre Monaco a été très, très dure. Je me souviens de cette soirée, il a fallu traverser toute la salle des 450 partenaires et leur dire bonjour. Quand vous en avez pris sept à domicile, pff… 

Chacun prend conscience de l’ampleur du truc. Tu as un sentiment de honte. C’est humiliant, tout le monde se fout de ta gueule, t’es pris pour un con et ça fait parler. Quand tu regardes les images, tu te dis que ce n’est pas possible. Le gardien est sur tous les ballons et ne fait pas un arrêt… T’es dégoûté du foot et de tout ce qu’il y a autour, vexé le jour même, le lendemain, mais après il faut passer à autre chose. Une telle claque peut servir de déclencheur."

Comme le rapporte Le Progrès, des réunions ont eu lieu ce samedi au Centre Robert-Herbin suite à la défaite humiliante d'hier soir à Nice. Extraits.

"Plusieurs échanges se sont produits, en présence de Huss Fahmy, Jaeson Rosenfeld, Jean-François Soucasse, Samuel Rustem et Loïc Perrin. Direction, staff, joueurs… Tout le monde a pu s’exprimer franchement. Les dirigeants étaient en quête d’explications. Olivier Dall’Oglio aussi. Il les a cherchées à travers une séance vidéo durant laquelle il a montré les images de "la honte" aux joueurs, mais aussi au moment d’une réunion n’impliquant que le staff. Une remise en cause destinée à trouver de nouvelles solutions pour tirer le maximum de ce groupe. Kilmer veut faire corps avec toutes les composantes sportives. Très discrets en dehors des murs de L’Étrat, ils n’en sont pas moins proches de l’effectif et du staff à l’intérieur. Ils le seront aussi des supporters, lundi, puisqu’ils recevront de nouveaux les groupes."

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur la chaîne youtube du club haut-savoyard : battu 3-2 le week-end précédent par les modestes Verts d'Allinges (9e division) en Coupe de France, Thonon Evian Grand Genève a battu la réserve de l'ASSE 4-2 en début de soirée.

L'ancien U19 stéphanois Mohamed Maouche a ouvert le score d'un joli coup franc en pleine lucarne dès la 5e minute suite à une faute de Jebryl Sahraoui. Ultra-réalistes, les locaux ont fait le break à la 14e avant de tuer le match juste avant la mi-temps malgré la titularisation du numéro 10 serbe Igor Miladinovic (remplacé à l'heure de jeu) et de 8 autres jeunes pros.

Les Verts ont largement dominé la seconde période sans concrétiser jusqu'à ce que le jeune entrant Djylian N'Guessan (16 ans) trompe à la 82e minute l'ancien gardien stéphanois Killian Le Roy sur un centre d'Ayman Aiki, à nouveau passeur décisif à la 88e sur le but de Kenzo Kies. L'espoir d'une égalisation n'aura duré qu'une minute, Issiaka Touré ayant encaissé un 4e pion sur un pétard haut-savoyard.

Les Stéphanois, qui n'ont pris qu'un petit point après 4 journées, tenteront de lancer enfin leur saison dans deux semaines à la maison contre les vilains.

La compo : Touré - Nzuzi (Achour, 57'), Kinunga, Makhloufi - Dieye (Othman, 70'), Sahraoui (c), Cateland, Miladinovic (Miladinovic, 62'), Agesilas - Mayilla, Aiki.

La réaction de Razik Nedder :

"C’est dur ce soir… C’est un match qu’il faut voir pour l’analyser quand on voit le résultat on se dit qu’on est loin du compte alors que dans le contenu, ce n’est pas du tout le cas. On est lucide et il faut gagner les matchs, construire des joueurs avec la culture de la gagne. Bien jouer ça ne suffit pas, il faut être tranchant et décisif. On a un scénario catastrophique ,coup franc incroyable au bout de 5 minutes dans un match qu’on maîtrise. La 2ème fois qu’ils viennent chez nous, on prend un but incroyable de 30m. Et sur un contre on prend un 3eme but.

A 3-0 à la mi-temps, beaucoup d’équipes se seraient écroulées. On les a secoués à la mi-temps, l’ordre était que tout le monde relève la tête et qu’on fasse tout pour renverser le match. C’est ce qu’on était à deux doigts de faire. On a fait une grosse seconde à sens unique on revient à 3/2 et méritons d’égaliser. On se fait sanctionner sur leur seule frappe en seconde mi-temps sur une erreur individuelle.

On a rien pour nous, c’est difficile, on a eu le mérite de ne rien lâcher, de revenir dans ce match. On est pressé de pouvoir retrouver des joueurs clés comme Ndiaye, Fall, Othman ou encore Nguessan sur 90 minutes. Il a une efficacité qui nous aurait changé le match mais il est rentré de sélection hier et pas possible de lui donner plus de 30 minutes.  On est en crise de points, on ne va pas pouvoir donner du rythme indéfiniment on a déjà laisser trop de points. On va lancer notre saison dans le derby dans 15 jours, c’est le match parfait pour faire tourner ces scénarios de match défavorables."

Alors que les garçons nous ont fait honte hier à Nice, les filles ont démarré ce samedi leur saison par une victoire 2-1 à Reims. Sur un centre de Cindy Caputo, Amandine Pierre-Louis a ouvert le score à la 20e avant de déposer 2 minutes plus tard le ballon sur la tête de la recrue Lisa Martinez pour faire le break. Juste avant la mi-temps, les locales ont réduit le score. Les Rémoises ont dominé la seconde période mais les protégées de Laurent Mortel ont conservé leur avantage jusqu'au bout.

Au lendemain de l'humiliante défaite des Verts à Nice, Jean-Michel Larqué a exprimé sa colère et sa honte sur RMC.

"J’ai eu la chance la saison passée de suivre des matches de l’AS Saint-Etienne en Ligue 2, notamment contre des équipes dont 2 ne font même plus partie de la L2 tellement elles étaient faibles. J’avais vu un Saint-Etienne-Valenciennes que les Stéphanois auraient pu perdre si Larsonneur n’avait pas arrêté un penalty, et j’ai vu une victoire contre Concarneau 1-0 avec un but du défenseur central [Mickaël Nadé, ndp2].  Moi je suis stupéfait aujourd’hui par les désirs des supporters de dire « il faut vendre, il faut vendre. » Moi quand je vois que des clubs sont vendus à des fonds d’investissement ou des financiers…

Qu’est devenu le FC Sochaux, club historique ? Que sont devenus les Girondins de Bordeaux, club historique ?  On a craint le pire pour l’Olympique Lyonnais, le voisin et adversaire, depuis le passage à Textor. Je pense que les gens rêvent… Quand on a une équipe de Ligue 2 qui est montée à la force du poignet avec un soupçon de réussite lorsque le FC Metz a vité été réduit à 10, et que la cellule de recrutement qui avait prouvé ses limites l’an passé continue à œuvrer… Je n’ai rien, moi, contre les Perrin et Rustem qui sont les responsables. Je crois que ce sont les responsables car c’est tellement nébuleux qu’on en est pas sûr...

Honnêtement, je pense m’intéresser au football depuis 65 ans, peut-être même davantage. Sur le recrutement fait par l’ASSE cet été, je ne connaissais qu’un joueur, le défenseur central de Reims. [Yunis Abdelhamid, ndp2]. C’est un préretraité qui était aux abonnés absents hier. Il ne lui manquait qu’un képi et un bâton pour faire la circulation et dire aux attaquants de Nice : « Le but, c’est par là. » Il n’y a rien, c’est ahurissant.

Aujourd’hui, vous mettez une équipe de L2 comme mes amis de Bastia ou de Pau, ils ne vont pas prendre 6 buts à Nice en une mi-temps ! Il n’y a rien, il ne se passe rien ! Quand vous avez un président, qui est absent 30 jours sur 31 quand il y 31 jours et 29 jours sur 30 quand il y a 30 jours dans le mois... Ça ne peut pas marcher ! Ça ne peut pas marcher !!!

Moi j’ai honte. J’ose espérer que les joueurs, le staff et les dirigeants, ils ont aussi honte que moi. Je n’en suis pas sûr. Je suis actuellement sur les terrains pour voir les petits U13, on ne me parle que de ça. Qu’est-ce que vous voulez que je dise ? Je baisse la tête. J’ai honte. Ce n’est pas possible, ce n’est pas admissible, avec le budget de l’AS Saint-Etienne, que l’on se comporte comme ça.

L’an passé, je suis à Saint-Etienne avec toute l’équipe des Verts de 76 pour un match. On est sur le bord de touche pour rendre hommage à Georges Bereta, qui était capitaine avant moi à l’ASSE. Un seul joueur nous a salués. Un seul ! Les autres ils ignorent. Ce sont des mercenaires… Ce n’est pas possible de prendre 6 buts en une mi-temps ! Ou ils ont lâché le coach, ou ils sont sortis la veille, j’en sais rien. Mais en tout état de cause, ma colère est immense. Plus que de la colère, c’est la honte. J’ose espérer qu’ils ont honte."

Titulaire depuis le début de saison à son poste de piston gauche, Darling Bladi s'est imposé 2-1 hier au Mans avec le FBBP 01 lors de la 6e journée de National. Les Sarthois avaient pourtant ouvert le score grâce à une passe décisive de Lucas Calodat, titulaire aux côtés de Nathan Dekoké.

Beres Owusu n'a pas joué car QRM était exempt ce week-end dans ce bâtard championnat à 17 clubs. Jimmy Giraudon a marqué à la 85e minute contre son camp le but égalisateur de Villefranche à Orléans. Germain Sanou a encaissé l'unique but de la victoire de Boulogne sur le terrain du Paris 13 Atletico.

Lenny Montfort a réalisé une clean sheet lors de la victoire de Dijon à Nancy, toujours privé de Cazim Suljic (blessé). Entré en jeu à la 77e minute, Nassim Ouammou s'est imposé 1-0 avec Sochaux sur le terrain d'Aubagne, où Setigui Karamoko était titulaire.

Malgré l'entrée en jeu de Samy Baghdadi à la 72e, le FC Versailles a perdu à Nîmes où Brahim Doukansy a joué l'intégralité de la rencontre. Le FC Rouen d'Ahmad Allée a écrasé 4-0 à Diochon la Berrichonne de Châteauroux, privée de Tyrone Tormin.

Sans Karim Cissé, forfait sur blessure, le FC Annecy de Vincent Pajot a fait match nul (2-2) hier au Roudourou contre l'EAG d'Alpha Sissoko. Cette 5e journée de L2 a notamment été marquée par l'expulsion de Jean-Philippe Krasso, titulaire comme Timothée Kolodziejczak et passeur décisif à Furiani mais battu avec le Paris FC par le SC Bastia d'Anthony Maisonnial (non convoqué car seulement 3e dans la hiérarchie des gardiens).

S'il n'a pas été impliqué dans les 3 buts de la victoire (3-2) de son équipe contre Pau, Maxence Rivera a enchaîné une 5e titularisation avec Dunkerque. Entré en jeu dès le retour des vestiaires alors que le Red Star était déjà mené de 2 buts chez lui à la pause, Dylan Durivaux n'a pas pu empêcher le promu audonien de concéder une lourde défaite contre Laval (0-3).

Henri Saivet, remplacé après avoir raté un penalty égalisateur, a perdu sur le plus petit des scores avec le Clermont Foot à Amiens. Yann M'Vila a décroché son premier succès caennais (1-0) aux dépens de l'AC Ajaccio de Mathieu Chabert, qui aurait dû bénéficier d'un péno pour une main flagrante de Brahim Traoré. Le FC Martigues de Thierry Laurey a été écrasé au Vélodrome par le GF38 (0-4).

Auteur du 2e but de l'écrasante victoire des Aiglons contre les Verts heir soir en ouverture de la 5e journée de L1, l'ancien vilain Tanguy Ndombele a savouré en zone mixte le naufrage stéphanois. "En tant qu'ancien Lyonnais, gagner 8-0 contre Saint-Etienne, ça fait toujours plaisir. J'espère que les Lyonnais sont contents ! (rires)"

Comme le souligne Stats du Foot, Olivier Dall'Oglio a perdu 24 de ses 35 derniers matchs sur le banc en Ligue 1 (8 victoires, 3 nuls). Ce compte twitter souligne par ailleurs que l'ASSE (-14) compte la pire différence de buts après 5 journées de L1 depuis Troyes en 1955-1956 (-16).

"J’ai assez d’empathie pour me mettre à la place à la fois de mon collègue Olivier Dall’Oglio, que j’apprécie, du staff, des joueurs… Parce que voilà, il y a quelques mois j’en ai pris 6 à Arsenal avec mon équipe. Forcément, c’est des moments difficiles pour l’équipe adverse. Ce match restera gravé dans les mémoires. Des matches, des scores comme ça, ça n'arrive pas souvent voire jamais" a déclaré l'entraîneur Franck Haise hier au sortir de son écrasant succès contre les Verts.

Ben Old, qui a failli sauver l'honneur hier à Nice (son tir dévié par Bard a été repoussé par la barre), s'est confié à So Foot avant l'humiliation chez les Aiglons.

"Lorsque les contacts ont été établis avec mon agent, j’avoue avoir été surpris. Mais il n’y a évidemment eu aucune hésitation au moment d’accepter l’offre de Saint-Etienne. J’ai terminé mon passage à Wellington avec une petite blessure à la cheville. J’avais évidemment envie de participer aux JO, mais avec l’ASSE, on s’est dit qu’il était préférable de ne pas aggraver la blessure et de se focaliser sur une vraie prépa.

Le football est venu assez naturellement à moi. Mon père est supporter de Liverpool et c’est avec lui que j’ai commencé à aimer ce sport. Le golf, c’est venu des vacances que nous passions chez nos grands-parents. Ils avaient un bach (bungalow typiquement néo-zélandais) dans une station balnéaire près d’Auckland, et jouaient régulièrement au golf. Avec mon petit frère, on voulait les imiter et on s’est doucement pris au jeu.

À l’aube des années 2010, âgé d’à peine 7 ans, j'ai été enrôlé pour une tournée de golf aux USA. Toute ma famille m’a accompagné dans ce voyage assez fou. J’ai pu disputer des parties à Las Vegas, Pinehurst (Caroline du Nord) et San Diego. En Nouvelle-Zélande, on joue au football en hiver et au golf en été. C’est donc très pratique, je pouvais cumuler les deux sports, sans jamais être surchargé. Mes parents me laissaient aussi une grande liberté, sans jamais me mettre la moindre pression.

J’aime beaucoup Antoine Griezmann. Depuis son Euro 2016, où il a vraiment brillé, j’essaye de m’en inspirer. C’est un faiseur de jeu, un joueur qui brouille les pistes sur la ligne offensive, et c’est ce que j’essaye aussi de faire, en travaillant ma polyvalence. Les tournois de golf que j’ai disputés plus jeune m’ont appris à gérer la pression. Avoir pratiqué un sport individuel très jeune m’aide encore aujourd’hui à gérer les temps forts et faibles.

 C’est une fierté pour nous de voir que les joueurs qui composent notre sélection sont nés et formés en Nouvelle-Zélande. Que ce soit moi en Ligue 1, ou Libe en Serie A (Liberato Cacace, Empoli), nous avons une magnifique génération qui naît. Avec la Coupe du monde 2026 en ligne de mire."

"Il n'y a pas d'analyse, c'est une honte ce qu'on a fait. On doit avoir honte pour nous, pour nos supporters, pour tout le travail qu'on met en place. Faire ça, c'est inadmissible. Prendre huit buts, être inexistants dans l'état d'esprit et dans les duels. Je n'ai pas de mot... Maintenant, on a dix jours pour très bien travailler, on a un match à Nantes et un Championnat qui continue. On se tourne très vite sur le prochain match" a déclaré hier soir Léo Pétrot au micro de DAZN en quittant le pelouse de l'Allianz Riviera.

Le diffuseur propose une compilation des buts et un long résumé de cette humiliation :

Pour les masos qui veulent (re)voir le match dans son intégralité :

Battu mais pas abattu, Olivier Dall'Oglio s'est projeté sur le déplacement à Nantes après la grosse branlée prise à Nice.

"On a un sentiment de honte, on n'est pas fiers de ce qu'on a produit, moi le premier. On est ensemble, on sait que ça va être compliqué. On est passé à travers, on a oublié les bases. Le premier responsable reste moi, je pensais qu'on pouvait rééditer l'exploit contre Lille. Aujourd'hui, je comprends la réaction des supporters [ils ont quitté l'Allianz Rivera avant la mi-temps après le 6e but, ndp2], je m'en excuse auprès d'eux. Aujourd'hui, on n'a pas été à la hauteur. On sait que la saison sera difficile, on manque de beaucoup de choses. C'est un retour sur terre très rapide et brutal. On va travailler dès demain sur le match de Nantes et trouver des explications. Je vais me servir de ce match pour l'avenir."

Selon Le Progrès, les dirigeants stéphanois ont gourmandé les joueurs après l'humiliation subie chez les Aiglons.

"Comment se remettre d’un tel naufrage alors qu’un déplacement à Nantes se profile dans 10 jours ? Pour les dirigeants stéphanois, il n’y a pas de doute que ce sera avec Olivier Dall’Oglio sur le banc. Le technicien, lors de sa prise de paroles à la mi-temps, s’est mis dans la même barque que ses joueurs. Loïc Perrin, le directeur sportif, qui est intervenu à l’issue de la rencontre pour leur dire sa « honte », les a mis face à leurs responsabilités, les tançant sur le non respect des consignes, et leur niveau individuel plus que défaillant. Huss Fahmy, présent à Nice avec Jaeson Rosenfeld, leur a dit droit dans les yeux de ne jamais oublier cette soirée marquée au fer rouge. Sauront-ils s’en souvenir ?"

Vu que les Verts n'ont pas trop fait d'efforts ce soir, nous non plus. Si vous n'avez pas vu le match, réjouissez-vous. Et si vous l'avez vu, nul besoin de vous rappeler que les Verts ont concédé une 4e défaite en 5 matchs de L1. Nul besoin de vous lister les buteurs niçois qui en ont passé 8 (avec l'aide de Dylan Batubinsika) à Gautier Larsonneur.

Nul besoin de vous rappeler qu'au 21e siècle, jamais une équipe n'avait encaissé 6 buts en une mi-temps.

Nul besoin de préciser que l'ASSE n'avait plus encaissé 8 buts lors d'un match en compétition officielle depuis le 9-0 pris à Bordeaux le 25 novembre 1951.

Nul besoin de vous dire que le goal average des Verts est de -14 après seulement 5 journées.

Nul besoin de vous suggérer de bien regarder la conférence d'Olivier Dall'Oglio car ce pourrait être la dernière.

Nul besoin de vous dire que ça ne sent pas très bon, et que ce ne sera pas facile.

Ayant succédé cet été au vilain Bryan Bergougnoux sur le banc du Thonon Evian Grand Genève FC suite à la relégation des Hauts-Savoyards en N3, l'ancien défenseur central William Prunier évoque dans Le Dauphiné Libéré la réception de la réserve stéphanoise programmée ce samedi à 18h00 lors de la 4e journée de N3. Extraits.

"On a vite éliminé la déception de la Coupe de France, on y est obligé. Cela fait partie du jeu et on se remet dans le championnat, dans le quotidien et on avance sans regarder derrière. On aborde ce match contre l'ASSE comme les autres. On travaille sur l’adversaire et on a vu quelques vidéos. Saint-Etienne est en difficulté au niveau des résultats mais on est en début de saison, il ne fait pas juger.

C’est une très bonne équipe de réserve professionnelle, et c’est selon moi plus difficile à jouer en début de saison qu’en cours de championnat. J’en ai fait l’expérience. À Montpellier, mes joueurs s’entraînaient avec les pros. Quand une dizaine de joueurs participe aux stages de préparation avec l’effectif professionnel, ils sont prêts physiquement et techniquement dès le début de saison."

N'ayant pris qu'un petit point en trois journées cette saison, les Verts de Razik Nedder seraient bien inspirés d'imiter les Verts d'Allinges. Evoluant en 9e division, ce modeste club a battu 3-2 Thonon Evian Grand Genève FC le week-dernier en Coupe de France. On aura noté que c'est l'ancien gardien stéphanois Killian Le Roy qui a encaissé les 3 pions. Mais l'ancien protégé guingampais de Mickaël Dumas a gardé sa cage inviolée cette saison en N3.

Avant le match d'ouverture de la 5e journée de L1 qui opposera ce soir l'OGC Nice à l'ASSE, la Pravda met à l'honneur l'entrejeu stéphanois. Extraits.

"Issu d'une fratrie de quatre garçons footballeurs (dont un jumeau), Mathis Amougou (18 ans), doté de la qualité de passe laser de Yann M'vila et d'une grande maturité, s'inspire du jeu du Belge Kévin de Bruyne et de l'Anglais Jude Bellingham. Le Bayer Leverkusen se disait prêt à investir 14 M€ pour racheter les deux dernières années de contrat de ce milieu relayeur ou récupérateur, cet été. Mais Dall'Oglio s'y est opposé, pour en faire un joueur clé. 

Longiligne (1,89 m), Pierre Ekwah (22 ans) a tout de suite apporté son intensité dans la récupération, la qualité technique de son pied gauche dans la première relance et sa vision de jeu à un poste de sentinelle où il n'a pas été formé. Seules des blessures à répétition ont freiné la progression d'Aïmen Moueffek (185 jours et 25 matches ratés en trois ans). Dall'Oglio compte sur la hargne de ce droitier (23 ans, 1,79 m), qui s'inspire beaucoup du jeu des milieux box to box en Angleterre, pour arracher le maintien."

Deux semaines après nous avoir présenté son fils, Stéphane Stassin glisse quelques mots sur le nouvel avant-centre des Verts dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Petit, Lucas n’avait pas de doudou, il dormait avec sept ou huit ballons dans son lit. Tout petit, dès son premier match à Braine-le-Comte, je crois qu’ils gagnent 5-0 et qu’il met les 5 buts, je me suis dit “ah oui, il y a bien quelque chose”. À Anderlecht, on disait qu’on n’avait pas vu de jeune mettre autant de buts que Lucas depuis Lukaku. C’était 40 ou 50 buts par saison, alors que les attaquants des autres générations tournaient à 15 ou 20 buts. Et Lucas n’avait pas la domination physique de Lukaku. Épais comme un cure-dent, il marquait contre des adultes puisqu’il a ensuite été le meilleur buteur des U21 alors qu’il avait 16 ans puis de la réserve (D2) à 17 ans. Il a cette qualité innée, c’est incroyable, le ballon revient toujours sur lui."