Présent au golf de Reims le 30 mai dernier  pour l'évènement Green de Stars aux côtés d'autres anciens joueurs légendaires des Verts (Dominique Bathenay, Michel Platini, Laurent Blanc), Patrick Guillou rend hommage à Roro et ODO dans un entretien accordé à 90Football avant de glisser sans surprise un énième tacle au triumvirat Jean-François Soucasse - Loïc Perrin - Samuel Rustem.

"Cette montée est un énorme bonheur, c’est la fierté retrouvée du peuple vert dans des conditions dantesques. Grand coup de chapeau dans un premier à Olivier Dall’Oglio d’avoir réussi à remettre les têtes à l’endroit et surtout à Roland Romeyer d’avoir choisi Olivier Dall’Oglio dans des conditions difficiles alors que d’autres choisissaient ou auraient choisi d’autres entraîneurs. Dans les circonstances, on peut parler de miracle, c’est une certitude. Par rapport à la logique des choses, aux joueurs, au public, à Geoffroy-Guichard, ça aurait dû être une évidence, pas un chemin de croix. Je pense que Rodez, Pau, sans leur manquer de respect, auraient rêvé d’avoir ce budget-là. A noter aussi pour que cette réussite soit complète le mercato hivernal réussi par Olivier Dall’Oglio. Je ne suis pas certain que sans lui et son réseau, l’ASSE aurait été en L1.

Mes coups de cœur de la saison parmi les joueurs ? Par rapport aux arrêts miracles, il y a bien sûr Larsonneur. Dans des conditions extrêmement difficiles, avec une défense qui concédait énormément d’occasions, il a fait à chaque fois les arrêts qu’il fallait, les parades décisives. Je pense aussi à Irvin Cardona, qui dans certaines circonstances, je pense notamment au match face à Bordeaux, a tiré je ne dirais même pas une écharde, même pas une épingle du pied mais une bûche des orteils des dirigeants stéphanois. Mais il y a aussi Nadé qui a marqué des buts importants, il y a eu Mbuku qui a été décisif. Il y au eu Wadji qui marque à Metz alors que personne ne l’attendait. Il a été pendant 6 mois au frigo, entouré dans du coton et du chloroforme mais c’est lui qui marque le but de la montée.

A un moment donné, dans l’échiquier, dans le puzzle surtout, chacun a été une pièce très importante pour connaître l’échéance qu’on connaît maintenant. Mais pour la saison prochaine, il faudra incontestablement recruter. Recruter malin au niveau des cadres avec des joueurs qui connaissent la Ligue 1 mais aussi avec des joueurs qui ont faim. Compléter peut-être cet effectif par des joueurs issus du centre de formation, pour dans un premier temps comme l’a dit le nouveau président maintenir Saint-Etienne en Ligue 1. Au moment où on se parle, avec cet effectif-là, je pense que Saint-Etienne est dans le chapeau 4 avec Angers, Le Havre et Auxerre. Cet effectif-là, avec le football qu’il a produit, ne peut pas nous garantir le maintien la saison prochaine.

Ceux qui nous ont mis aujourd’hui dans cette situation-là sont fêtés comme des héros. C’est très bien, bravo, ils ont fait le job. Il ne faut pas avoir la mémoire trop sélective non plus… Ce qui est sûr, c’est que l’histoire qu’ils sont en train de nous raconter ne correspond pas à la réalité. Quand j’ai mis en avant Roland Romeyer et la forte prise de décision qu’il a eue d’imposer Olivier Dall’Oglio, il n’y a personne qui pourra me raconter le contraire, parce que je sais comment ça s’est passé. Ça peut paraître très présomptueux ce que je suis en train de dire car je n’étais pas à la table des négociations.

Mais ce qui s’est passé à Augsbourg pour recruter Cardona et Mbuku, le rôle essentiel qu’a eu l’agent aussi, la répartition des rôles des uns et des autres... Certains ont été écartés des négociations pour que ça aille au bout. Si jamais on réécrit l’histoire, je me permettrai de le rappeler. Je n’ai pas de grief principal. On pense que je suis aigri parce que j’écris une chronique avec une plume un peu plongée dans le vitriol et qu’aujourd’hui, parce que j’encense Olivier Dall’Oglio, je retourne ma veste. Ce n’est absolument pas ça.

Les principaux protagonistes, je leur ai dit ce que je pensais en face. Je n’ai aucun problème à rappeler les choix que les uns et les autres ont fait. Rappeler le choix des joueurs, rappeler aussi que ceux qui nous ont mis dans cette situation-là, ce n’est pas que Roland Romeyer et Bernard Caïazzo. Certains ont su surfer pour passer à travers les gouttes. Ils ont su faire une conférence mémorable contre Rodez il y a deux ans pour rester en poste. Ils ont su sacrifier Laurent Batlles pour lui rendre les honneurs lors de la dernière conférence de presse. Voilà ! Un peu plus de modestie et d’humilité du côté du triumvirat, Jean-François Soucasse, Loïc Perrin et Rustem."

Dans la dernière édition du Bien Public, Olivier Dall'Oglio savoure la montée et rend un nouvel hommage aux supporters stéphanois. Extraits.

"Notre public, c’est vraiment une force énorme à la maison. On a su faire comprendre que lorsqu’on jouait chez nous, il fallait se servir de cette énergie. Parfois, ça pouvait faire peur à certains, mais il fallait le voir comme quelque chose de très positif. Et ça a été bien pris. On a un soutien du public, même à l’extérieur. On était l’équipe à battre à chaque fois, mais on était accompagné par ces supporters qui donnent tout pour le club. C’est vraiment une passion qui va au-delà du football, c’est un projet de vie. Les gens sont heureux quand le club gagne, on sent que c’est au plus profond d’eux.

La joie à l’issue de la montée à Metz, c’est du jamais vu, c’est incroyable. Quand l’avion a atterri, on n’a pas pu bouger. Même les anciens Stéphanois nous ont dit qu’un cap avait été passé. Il y avait une telle attente… Les gens nous ont attendu trois, quatre heures à l’aéroport, il ne faisait pas beau, il était tard, mais ce n’était pas grave. On a vécu quelque chose d’extraordinaire. Il y a une telle satisfaction d’avoir vécu tout ça. Quand on est arrivé, personne n’y croyait. On nous disait que si on accrochait les barrages, on aurait fait une bonne saison.

Quand je suis arrivé, on m’a demandé si je regardais plus vers le haut ou vers le bas… Mais le fait d’arriver avec un regard neuf, d’avoir pu relancer certains joueurs qui étaient un peu sur le côté, de dire à certains d’exploiter leur potentiel, etc., les joueurs ont adhéré à ce discours, c’est la chance qu’on a eue. Tout a été fait en accéléré. On n’avait pas le temps, il fallait aller très vite, transformer les joueurs humainement au-delà des aspects technico-tactiques. J’ai beaucoup appris sur le côté humain.

La montée avec le DFCO en 2016, ça reste exceptionnel aussi. C’était mettre un club en valeur qui ne devrait pas être là et qui se retrouve en première division avec les grands. C’est une construction en fait. Et pour résumer Saint-Etienne, c’est une reconstruction. C’est un gros club, une dimension européenne sur les structures. C’était l’idée de remettre un club à sa place. Ce sont deux choses différentes mais ça reste des joies très intenses."

"Les Verts devaient au départ venir début août selon la volonté de Laurent Batlles. Quand Olivier Dall’Oglio est arrivé, il a souhaité plutôt venir lors de la semaine déjà réservée par Clermont, du 13 au 20 juillet. J’ai appelé Pascal Gastien, qui a accepté de décaler" explique dans Le Progrès Guillaume Chazot, propriétaire du Bel'O qui accueillera cet té les promus stéphanois.

Seul ancien joueur de l'ASSE sélectionné pour l'Euro 2024, William Saliba se confie dans la Pravda du jour. Extraits.

"J'ai commencé tôt à Sainté, les gens croyaient en moi. Quand Arsenal t'achète 30 M€ et que tu joues avec les U23, forcément ça te met une petite claque. Mais je n'ai pas lâché. J'ai accepté de venir à Nice. L'année à Marseille représente un très grand virage de ma carrière. On a fini deuxièmes et c'est là où les gens m'ont connu et où je suis arrivé en équipe de France. J'ai été bon dès les premiers matches. J'aimais le club et je pense qu'on aurait pu repartir avec un titre cette saison. J'avais un super lien avec le public. Grâce à cette saison, je suis revenu en force avec Arsenal. 

Enfant, je marquais beaucoup. J'étais 9 !  Maintenant, je ne marque plus beaucoup parce que je suis derrière. Le fait que je sois devenu défenseur, c'est presque un hasard d'ailleurs. Quand je suis allé à Montfermeil, il y a eu un tournoi de détection pour composer l'équipe de l'année suivante. J'avais déjà joué au milieu mais sur ce tournoi, il y avait beaucoup de milieux. L'éducateur me dit : "Donne-moi un autre poste où tu as joué.". Sur les 300 matches que j'avais joués, j'avais dû disputer 2 matches derrière (rires). Je lui ai dit : "Mets-moi derrière." Je me suis donné et il m'a dit : "C'est le poste où tu vas finir."

Depuis que j'ai commencé à Saint-Étienne, je ne panique pas trop, je suis quelqu'un de serein. Je n'ai pas trop peur de prendre des risques. Parfois, je fais des actions dans le match et je me dis que je suis fou. Je sais qu'il y a des zones où il ne faut pas trop rigoler. Il y a un équilibre à trouver. Entre un risque qui peut provoquer un danger sur ton but et une prise de risques qui peut créer des déséquilibres sur le but adverse.

Je pense que je suis dans le top 3 des défenseurs de Premier League. On a terminé meilleure défense. Je regarde beaucoup de matches. Je suis quelqu'un de humble mais l'année dernière, comme cette année, je suis dans le top 3 des meilleurs défenseurs. Il me reste du travail bien sûr pour aller encore plus haut : la concentration, être vraiment consistant toute la saison, avec peut-être un ou deux matches seulement dans l'année où je suis moins bien. Sur la concentration, c'est beaucoup mieux. Avant, je pouvais faire un top match et une petite action, je dormais un peu. Là, ce n'est plus le cas. Je reste toujours en alerte."

Lubomir Moravcik glisse un tacle à Jean-Michel Larqué dans La vie en Vert, seconde mi-temps, livre de Pascal Pacaly paru le mois dernier aux éditions du Joyeux Pendu.

"Ils ont cassé mon rêve ! Ils ont cassé mon rêve ! Quand on termine la saison 1992-1993, on a la meilleure défense, je dis bien la MEILLEURE défense ! Et qu’est-ce que le club fait ? Ils décident de vendre Sylvain Kastendeuch qui était pour moi le pivot de cette défense.  Et l’année suivante, c’est au tour de Jean-Pierre Cyprien ! Ils ont fait aussi partir André Laurent, ils l’ont fait démissionner ! Je ne comprends pas et je leur en veux énormément. J’étais, je crois, un joueur important et personne ne m’a demandé mon avis ce qui est une grosse erreur car sur le terrain nous serons toujours les premiers concernés ! Ils ont tout cassé ! Incompréhensible !"

Sur sa chaîne youtube, l'ASSE a diffusé hier soir une vidéo d'une heure et quart qui nous permet de revivre de l'intérieur la semaine de barrages des Verts. "Des émotions incroyables" pour reprendre la formule d'un Tardieu radieux en quittant la pelouse de Saint-Symphorien.

Coachés par l'inoxydable Jean-Philippe Primard, les jeunes Verts U15 (Génération 2009) ont fait honneur à la préformation stéphanoise, même s'ils ont été finalement devancés de deux petits points au classement par les vilains voisins. Ils ont longtemps occupé le fauteuil de leader acquis à la faveur d'une belle victoire à Valence (1-5), fauteuil qu'ils n'ont cédé qu'à l'antepénultième journée à l'occasion d'une défaite en banlieue.

Leur bête noire de cette saison aura été en fait le FC Villefranche Beaujolais contre lequel les Verts ont concédé deux défaites. Le bilan avec les vilains est, quant à lui équilibré, avec une victoire de part et d'autre. Avec 17 victoires, 1 nul et 4 défaites, 61 buts marqués pour 27 encaissés on peut considérer la saison des Verts satisfaisante, mais au-delà des chiffres bruts, certes importants, l'essentiel reste bien la formation et la progression de ces jeunes.  

On ne peut pas parler des U15 sans évoquer leur coach, Jean-Philippe Primard un exemple de fidélité à l'ASSE. Né le 20 octobre 1962 (le même jour que Laurent Paganelli) à Toulouse, il a fait ses premiers pas de footballeur au FC Lons Béarn (1972-1974), et suivant les mutations professionnelles de son père, il a ensuite opéré à l'AS Aix (1974-1975) puis à l'OM (1975-1980) avant d'arriver à l'ASSE un club qu'il n'a jamais quitté ! Il a joué 15 ans avec les pros, de 1980 à 1995, avant d'intégrer la préformation puis le centre de formation dont il sera même le directeur : U13, U15, U17, U18, CFA, U19. Depuis 2017, il s'est fixé sur la catégorie U15. Avec ses jeunes, il a conquis à deux reprises le titre régional en 2020 et en 2022, devançant les vilains de 16 points !

Joueurs utilisés : (T=titulaire, R=Remplaçant)
- Gardiens : Vial (11T), R.Fuleki (10T), Ramalho U14 (1T)
- Défenseurs : Lengi (18T, 3R), Bagelli (17T, 2R), Marliac (17T, 4R), Akil (15T, 4R), Jolivet (14T, 2R), Bufferne U14 (5T, 3R), Fayolle U14 (1R) 
- Milieux : Ngindu (17T, 2R), Thouilleux (16T, 5R), Castro (11T, 4R), Mansouri (8T, 1R), Shabani-Pont (7T, 10R), Guechir (7T, 8R), Lebrun (6T, 5R), Kissoum U14 (1R)
-Attaquants : S.Fuleki (17T), Piskor (15T, 3R), Bijot (15T), Royet (13T, 1R), Dani U14 (1T, 2R), Gacem U14 (3R), El Omari U14 (1R)

Buteurs : (61 buts)
S.Fuleki (22) , Bijot (12), Royet (7), Piskor (6), Bagelli, Mansouri (3), Castro, Guechir (2), Akil, Lebrun, N'Gindu, Lengi (1)

Damien Comolli, ancien Directeur sportif de l'ASSE de juin 2004 à juin 2005 et de novembre 2008 à 2010 ne vit pas que des jours roses dans la ville rose. Le quotidien La Dépêche du Midi relaie une info du Parisien et nous apprend aujourd'hui que l'actuel Président du Toulouse FC a été placé en garde à vue dans le cadre d'une affaire de faux agents de joueurs. 

 "Celle affaire concerne notamment John Valovic-Galtier, fils de Christophe Galtier et demi-frère de Jordan Galtier, l’adjoint de l’entraîneur du TFC Carles Martinez Novell.

Damien Comolli, lui-même ancien agent, a sciemment fait appel aux services de John Valovic Galtier, dans le but de faire signer Jordan Galtier au TFC."

"Neuf personnes ont été interpellées dans le cadre de cette affaire et Damien Comolli, interrogé par la police judiciaire, sera jugé au mois de juin."

"John Valovic-Galtier avait pour sa part déjà été placé en garde à vue en octobre dernier. L’origine de cette affaire, qui a donné lieu à l’ouverture par le parquet de Nice d’une enquête préliminaire pour "exercice illégal de l’activité d’agent sportif", était principalement l’arrivée d’Andy Delort à Nice en 2021, notamment orchestrée par John Valovic-Galtier, alors qu’il ne possède pas de licence d’agent de joueurs."

N'ayant guère apprécié la pique que le ramenard Nanard lui a lancé avant-hier dans la Pravda, Jean-Michel Aulas le tacle à son tour dans Le Progrès.

"J’entretiens d’excellentes relations avec Roland Romeyer. J’ai été le premier à le féliciter dimanche soir de la remontée de Saint-Etienne. Parce que Saint-Etienne en deuxième division, c’est un anachronisme pour le football français. Je suis ravi que Saint-Etienne remonte en Ligue 1, que l’on ait à nouveau des derbys, et que l’équipe qui arrive soit d’une très grande qualité au niveau du management. Je connais bien Ivan Gazidis, qui est un ami. Je l’ai dit à Roland Romeyer quand j’étais là-bas pour le France-Angleterre féminin, c’est quelqu’un de très bien que j’ai connu à Arsenal, puis après au Milan AC. Il était administrateur de l’association des clubs européens l’ECA, comme moi. Mais où ne participait évidemment pas Bernard Caïazzo."

La montée en Ligue 1 a permis à plusieurs joueurs de prolonger leur contrat à l'ASSE d'une année, souvent négociée en option lors de leur signature en L2.

Officiellement, le club affiche 5 prolongations : Gautier Larsonneur, Dylan Batubinsika, Lamine Fomba et Florian Tardieu sont prolongés jusqu'en 2026. Dylan Chambost voit son bail étendu jusqu'en 2025.

Sur les 40 contrats pro, 14 sont des recrues arrivées lors des 4 derniers mercatos (Chambost, Appiah, Batubinsika, Bouchouari, Briançon, Cafaro, Fomba, Larsonneur, Monconduit, Petrot, Tardieu, Wadji, Bentayg et Sissoko), les 26 autres étant soit formés au club, soit là avant la descente en L2.

Sur ces 14, il n'y aurait que 5 joueurs qui auraient négocié une option en cas de montée en L1 ? Eh bien non. Le club - par la voie de son service communication - indique que d'autres joueurs ont été prolongés par la victoire en barrages, mais refuse d'indiquer lesquels.

Sur le site off, le club a donné quelques infos sur le programme de reprise de nos Verts.

Les joueurs sont convoqués à l'Etrat le lundi 8 juillet. Dès le samedi 13 ils mettront le cap sur Le Chambon sur Lignon pour une semaine de prépa avant le premier match amical, au Puy, contre Clermont le 20 juillet (18h).

Pour les autres matchs amicaux, le club n'a pas officialisé les oppositions qui ont été dévoilées dans la presse ces derniers jours, contre Rodez et Montpellier.

Le championnat de L1 (on est en Ligue 1, on est en Ligue 1, on est, on est, on est en Ligue 1 !) reprend le week-end du 17 août.

Président d'Andrézieux, qui s'est maintenu dans la douleur en N2, l'ancien latéral stéphanois François Clerc fait le bilan de la saison des Faucons dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"On n’a pas gagné un match à domicile en deuxième partie de saison, c’est là où on a pêché. En N2, on doit être plus performant à la maison, alors qu’on est la troisième ou quatrième équipe à l’extérieur. On a souvent couru après le score à domicile. On va enchaîner une dixième saison en N2. Il y a des progrès à faire, mais il y a du positif à garder. On n’a rien lâché en marquant des buts dans les dernières minutes. Il y avait du caractère. On finit la saison usés.

On a une affluence qui fait partie de la moyenne haute en N2. Mais comme notre stade est grand, on n’a pas forcément cette sensation. C’est vrai qu’à l’Envol, il y a plus un public de spectateurs que de supporters. C’est pour cela qu’on essaie de dynamiser ça. Il faut avouer aussi qu’on était souvent en concurrence avec l’ASSE qui joue le samedi. On réfléchit à comment amener plus d’ambiance. On sait que le public ligérien est plutôt chaud, donc on aimerait que ça pousse un peu plus. Mais c’est aussi à nous d’emmener le public."

S'il n'aura joué que 10 matches de L1 cette saison avec Strasbourg, Saïdou Sow, qui fêtera ses 22 ans dans un mois, reste un taulier en sélection guinéenne. Capitaine de l'équipe qui s'est qualifiée pour les JO de Paris, l'ancien défenseur central stéphanois a joué hier soir l'intégralité du match que le Syli a gagné 2-1 chez les Fennecs lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Au stade Nelson Mandela, à Baraki (près d'Alger), le joueur formé à l'ASSE a maté Amine Gouiri et Yassine Benzia sous les yeux d'un autre ex-vilain, Karim Benzema.

La Pravda du jour évoque le prochain mercato estival. Extraits.

"Irvin Cardona n’a jamais caché son envie de rester et le retour très attendu des Verts en Ligue 1 constitue un argument de taille. Il ne dit pas au revoir, encore moins adieu, dans le message qu'il a publié mercredi sur Instagram. Une manière habile de laisser la porte entrouverte, tout en mettant la pression sur les nouveaux propriétaires de l’ASSE. Au regard de sa surface financière, Kilmer Sports Ventures a les moyens de racheter ses trois dernières années de contrat. Le site Transfermarkt estime sa valeur marchande actuelle à 1,8 M€.

Le Gardois se retrouve donc au cœur du cyle de réunions débuté hier, afin de préparer la saison prochaine. Mais il n’est pas le seul sujet abordé. Car le chantier de la reconstruction de l’effectif s’annonce immense. Problème: nombre des 26 joueurs de l’effectif actuel possèdent une clause prévoyant le rallongement de leur contrat d’un an, en cas de montée. Elle a donc été activée, mais très peu ont le niveau pour jouer en L1. Et comme tous disposent de jolis salaires, leurs dirigeants risquent de devoir sortir le chéquier pour les faire partir. Ce dégraissage aura donc un coût, qui impactera d’autant les capacités de recruter."

Le quotidien sportif évoque les possibles départs d'Etienne Green, Boubacar Fall, Léo Pétrot, Denis Appiah, Mahmoud Bentayg, Yvann Maçon, Anthony Briançon, Florian Tardieu, Thomas Monconduit, Lamine Fomba et Ibrahim Sissoko.

D'après la Pravda, l'ASSE souhaite recruter 1 latéral droit, 1 latéral gauche, 2 défenseurs centraux, 1 miieu défensif, 2 milieux relayeurs, 2 ailiers et 1 attaquant axial.

Lors du match nul arraché par la RDC sur le terrain du Sénégal ce soir lors des éliminatoires de la Coupe du Monde, Sébastien Lesabre a eu l'intelligence de laisser sur le banc Dylan Batubinsika, qui aura joué 300 minutes en 9 jours lors de ses 3 derniers matches de sa folle saison verte. Reste à savoir si le défenseur central stéphanois jouera ce dimanche à Kinshasa contre le Togo...

Auteur de 4 buts et 2 passes décisives en 21 matches (9 titularisations) joués en 5 mois sous le maillot vert, Nathanaël Mbuku a posté ce jeudi un message de remerciement sur son compte instagram.

"Merci pour l’amour et le soutien que vous m’avez donné. Je n’oublierai jamais la ferveur de Geoffroy-Guichard et les moments passés avec vous. Quel honneur d’avoir fait partie des vôtres durant cette épopée merveilleuse qui a vu cette institution du football retrouver sa seule et unique place en Ligue 1 ! Merci à l’ensemble des personnes qui œuvrent au quotidien au club, un immense merci également à ce groupe et au staff qui m’ont accueilli chaleureusement. Merci a notre coach et Loic de m’avoir donné la possibilité de faire partie de cette aventure. A jamais, le cœur vert 💚"

L'ASSE a compté dans les rangs de son équipe professionnelle Daniel Sanlaville (1971-1973), Jean-François Daniel (1981-1987), Daniel Sanchez (1983-1985), Daniel Cangini (1984-1985), Daniel Bilos (2006-2008), Danijel Aleksic (2012-2014).

Un autre Daniel va un jour peut-être rejoindre cette liste. En effet, Daniel Epenya Mbenda intégrera, cet été, le centre de formation de l'ASSE et, qui sait, signera peut-être son premier contrat professionnel chez les Verts. Cet attaquant rapide et puissant (génération 2008), recruté par le duo Hamdane Karouni et Mahamadou Gory, arrive de l'US Roissy-en-Brie Football où il opérait en U16 R3. Il avait rejoint ce club en 2022. 

Daniel Epenya Mbenda arrive à l'ASSE en même temps que d'utres recrues franciliennes de la génération 2009 : Mylan Toty (Senart-Moissy), Tidiane Vibert (US Torcy), Nathan Kasia Nkondo (RC Joinville), Mady Gary (US Grigny) et Abdou Traoré (FC Issy).

Directeur sportif du SCO, Laurent Boissier s'est confié au site Ma Ligue 2. Extraits.

"On avait fixé comme objectif d’essayer de remonter dans les 3 ans. C’était le challenge que nous avait demandé le propriétaire du club. On a réussi à le faire rapidement, en un an. On n’a recruté que 4 joueurs cet été. De ce que j’ai comme chiffres, c’est à peu près la moitié du recrutement des autres clubs de Ligue 2. C’était entre 8 et 10 joueurs dans chaque équipe. On n’a pas beaucoup bouleversé l’effectif. Il y avait des joueurs revanchards, comme Loïs Diony qui sortait de cette grosse blessure et qui est vite revenu à son meilleur niveau, c’est une bonne chose.

A la trêve, j'avais dit à mon président que la seule équipe qui pouvait nous empêcher de monter, c’était Saint-Étienne. Je suis content de ne pas m’être trompé. Mais je lui avais aussi dit que si l’ASSE nous rattrapait, c’est qu’on aurait vraiment fait une deuxième partie de saison très moyenne. Effectivement, on a fait 3 mois très moyens. Mais on n'a pas paniqué. On s'est dit qu’on allait y aller parce qu’on croyait en nous et qu’on savait que la fin de championnat pouvait nous être favorable. Sainté n’est passé devant nous qu’une fois sur deux journées, c’est tout. À la sortie, je trouve que c’est tout de même logique que nous y soyons en premier.

Quand on se bat contre un adversaire comme l’ASSE, on sait très bien qu’on est en difficulté. On n’a pas les mêmes armes au départ du championnat, on ne peut pas se permettre de faire des mercatos d’hiver aussi conséquents qu'eux. Je les félicite, parce qu’ils ont fait une superbe deuxième partie de championnat. Et je suis heureux qu’ils soient montés, parce que ça valorise encore plus notre performance. Aujourd’hui, on a fini devant cette équipe qui est allée éliminer une écurie de Ligue 1. Ça veut dire que le SCO a fait une saison merveilleuse. Je suis très content que trois équipes montent, je leur souhaite plein de réussite.

Maintenant on est conscient de la tâche qui nous attend, de l’ampleur de la difficulté. On y va avec beaucoup de confiance, d’envie. On est très lucide sur le fait qu’on va être le plus petit budget du championnat de Ligue 1 et que ce sera très difficile. Quand on a l’honneur, la chance et le privilège d’être dans les 18 clubs qui vont être acteurs de la Ligue 1, je pense que tout le reste, ce sont des futilités. Oui on sera le dernier budget, oui on sera la dernière masse salariale, mais ça ne me fait pas peur. Au contraire ça me motive."

Patrick Moreau n'étant pas conservé, Frédéric Dugand a été fort logiquement promu entraîneur des U19 comme il l'a annoncé sur son compte twitter. Selon Le Progrès, c'est David Le Moal qui lui succédera à la tête des U17. Né à Douarnenez (Finistère), celui qui fêtera ses 40 ans à la fin de l'été a déjà entraîné 5 ans des U19 Nationaux (4 saisons à Orléans et 1 saison à l'Amiens SC).

Coachés par Frédéric Dugand, qui avait en charge les U14 la saison précédente, les jeunes Verts (Génération 2007) ont fait honneur à la formation stéphanoise, en finissant 1^ers de leur groupe, pourtant relevé (Monaco 2^ème termine également dans le dernier carré).

Avec une seule défaite lors des 20 premières journées, les coéquipiers du capitaine Rayan Boukadida se sont vite installés à la première place, au bénéfice notamment de victoires spectaculaires en déplacement (7-1 à Saint-Priest et 7-1 à Lyon Duchère) ou à domicile (8-0 face à Nice).

Sur l’ensemble de la saison ils totalisent 14 victoires, 8 nuls, pour seulement 4 défaites.

Qualifiés pour les Play-offs de la catégorie, ils accèdent au dernier carré après avoir éliminé le FC Nantes, un habitué des phases finales (1-1, tab), avant de s’incliner à Amiens (0-2), auparavant tombeur de Valenciennes (4-0).

Joueurs utilisés : (en gras, joueurs nés en 2008)

Boukadida, Ben Rahem, Tatuszka (26/28), Ruiz, Depalle (24), Grillot (23), Houngbo-Civier (21), Ben Tiba, Prud’homme, Yvars (20), Dodote (19), Guerroudj, Camara, Lutin Zidee (18), El Jamali, Meité, Zerga, Eymard (15), N’Guessan (13), Gadegbeku (11), Mouton N (12), Colombet (5), Nativoha, Massé (3), Moulin (2), Poble, Aini, Teillol, Mnmoi (1)

Buteurs : 65 buts.

N’Guessan (17), Lutin Zidee (7), Ben Tiba, Prud’homme (6), Boukadida, El Jamali (5), Yvars (4), Depalle, Eymard (3), Ruiz, Guerroudj, Meite (2), Ben Rahem (1), CSC (2)

Classement final U17 groupe D, saison 2023-2024.

Fondateur de So Foot, Chérif Ghemmour s'est réjoui du retour de Sainté dans l'élite hier sur RFI.

"Il y a encore 3 mois, le club ne trouvait pas de repreneur, était dans la panade. La montée était par ailleurs compromise. Même moi, je n’y croyais plus. Finalement les Verts montent, le club est repris. C’est une grosse bouffée d’oxygène pour Saint-Etienne. La L1 a besoin de Saint-Etienne, une place forte. C’est du 40 000 spectateurs quasiment à chaque match. On a besoin de Saint-Etienne. Il va y avoir les derbys, les gros matches contre Marseille et Paris. Il va y avoir de grosses affiches à Sainté, une terre de foot. Le repreneur canadien est visiblement prêt à s’investir, à pérenniser le club. C’est miraculeux, c’est une bonne nouvelle. L’ASSE, c’est un club mythique. Heureusement que la L1 a récupéré Saint-Etienne cette année et Lens il y a 3 ans. Ce sont des clubs où il y a une vraie passion, des villes qui vivent pour leur club. Il y en a 3 comme ça en France : Saint-Etienne, Lens et Marseille. Il y a Auxerre qui remonte mais ce n’est pas la même chose."

"Les Stéphanois devraient reprendre l’entraînement lundi 8 juillet, quelques jours avant la fin de l’Euro 2024 en Allemagne (du 14 juin au 14 juillet)" selon la dernière édition de l'hebdomadaire Paysans de la Loire. "Avec quel effectif ? Alors que les nouveaux propriétaires ont annoncé le maintien Olivier Dall'Oglio au poste d’entraîneur, ils devraient le renforcer, mais les ressources à disposition dépendront du contrat des droits TV du championnat. Un dossier dont on attend toujours le dénouement. Pour l’heure, on ne connaît pas encore le(s) diffuseur(s) de la Ligue 1 version 2024-2025."

Dans sa grande parade médiatique autocélébrante, Bernard Caïazzo, invité par TL7 à s'exprimer sur son duo avec Roland Romeyer, n'oublie pas d'envoyer à l'EHPAD son ami de 20 ans :

«Vous avez déjà vu des gens qui passent 20 ans ensemble sans avoir des relations suffisamment bonnes pour passer 20 ans ? Nous sommes différents. C’est moi qui ai choisi Roland, il n’était pas là à la montée, il est venu après. J’ai vendu mes actions à Roland au prix où je les avais achetées en Ligue 2. Pourquoi ? Un parce que l’argent n’est pas mon moteur et deuxièmement j’ai vu quelque chose qui était très important pour moi c’est que je savais que Roland était un honnête homme. D’ailleurs je suis persuadé que dans les mauvais recrutements effectués à un moment donné, il y a des choses sur lesquelles il y a des gens qui n’ont pas été très honnêtes. J’en ai souvent discuté avec Roland, en lui disant « Roland tu es trop gentil ». A un moment donné le problème de l’AS Saint-Etienne c’est que Roland, dans les 3-4 dernières années, par l’âge il est devenu beaucoup trop gentil. Le Roland Romeyer que j’avais connu dans les années 2015, il aurait tapé sur la table, il aurait dit « Monsieur Puel, on va se voir en tête à tête, ça c’est pas possible. Non, non ça c’est ma décision, ça ne se passe pas comme ça. » Je trouve que Roland, au fil du temps, sa sensibilité, l’âge… je vais vous dire une chose, l’âge vous affaiblit sur le plan émotionnel. »

Ancien journaliste de la Pravda et actuel directeur à SOLAR Editions, Jean-Philippe Bouchard a commenté hier sur RFI la remontée de Sainté.

"Saint-Etienne est une terre de foot. En 2026, on fêtera les 50 ans de la fameuse finale de 1976 qui a placé Saint-Etienne au sommet et qui a un changé la façon de voir le foot, les mentalités. Ça a eu beaucoup d’impact. Ce qui est fou, c’est que ça ne s’arrête pas. Auparavant, il y avait eu Reims mais aujourd’hui Reims a disparu. Ce club vient de faire une belle saison en Ligue 1 mais il n’y a plus le même engouement autour de Reims. Saint-Etienne, ils ont joué à guichets fermés au moins 8 fois cette saison. C’est un endroit très particulier du foot en France. C’est logique que ça remonte en Ligue 1. Tout le mérite en revient aux joueurs d’abord mais aussi à l’entraîneur. Olivier Dall’Oglio, comme il l’a dit, était en mission. Il a réuni les éléments pour se mettre en mission à tous les niveaux du club. Il refuse le poste une première fois, finalement le board revient à la charge, lui augmente son salaire, et surtout il accepte une prime de montée. Tout son revenu, c’est sa prime de montée. C’est quand même un pari particulier."

Dans la Pravda du jour, Bernard Caïazzo se réjouit de la vente de l'ASSE. Extraits.

"Comment je suis parvenu à dénicher le nouveau propriétaire Larry Tanenbaum ? Ce sont eux qui ont démarché en Europe. Échaudés par Chelsea, dont le rachat nécessitait des montants colossaux sans garantie de réussite, ils ont interrogé Arsène Wenger sur le club au potentiel le plus intéressant. Il les a orientés vers l’AS Saint-Étienne.

Début janvier, je pars à Miami, où je passe la journée à discuter avec Larry Tanenbaum. Je lui explique qu’il est fait pour l’ASSE. Il me répond : “Écoute, je vais donner carte blanche à Ivan pour reprendre le dossier. Il faut qu’il soit le maître d’œuvre et toi, l’interface.” Je vais le voir à New York, fin février. Ivan me demande : “Quelle est l’importance de l’aspect financier pour les actionnaires ?” Je lui réponds : “Le plus important, c’est que vous conserviez la direction et tous les emplois.” Il me dit : “Si le club ne monte pas, financièrement, c’est une catastrophe. Donc, pour vous, l’offre ne va pas correspondre à vos attentes.” Je le lui ai redit : “Le montant pour les actionnaires n’est pas hors sujet, mais secondaire.

La DNCG a été très stricte et Ivan très brillant. Le rapport final de la DNCG est excellentissime. Vincent Labrune a également déjeuné avec Ivan, pour me faire plaisir. On peut me reprocher beaucoup de choses, mais la place et l’influence de l’ASSE étaient plus fortes quand je siégeais à la Ligue pendant quatre ans et présidais Première Ligue que celle de Lyon. Combien d’élections j’ai gagnées contre Jean-Michel Aulas. L’exemple, c’est celle de Labrune par 15 voix contre 10 à Michel Denisot, son candidat.

On a vendu au prix d’un club de L2, avec des bonus en fonction des résultats, comme une qualification en Coupe d’Europe, même dans cinq ans. Moi, j’ai racheté le club en 2003, sans garantie de passif. Quand j’y repense, j’ai été un fou, un clown, sans faire d’audit. Tout le monde a oublié, mais je me suis pris 5 M€ de passif derrière. Avoir réussi à faire venir une sommité comme Larry, c’est inespéré. J’ai réussi un strike, et pas en étant quatrième de L1. J’en tire une fierté. Soucasse, Perrin et Rustem ont ramené le club en L1. Pas moi. Ils ont fait leur job. J’ai fait le mien dans l’ombre."

Mathis Amougou et Ayman Aiki font partie des 29 joueurs convoqués par Bernard Diomède pour un stage de préparation à l'Euro U19. Deux rencontres amicales sont au programme les vendredi 5 et 12 juillet à Clairefontaine (adversaires à déterminer).

A l’issue du stage du préparation, 20 joueurs seront retenus pour la phase finale de l'Euro où les Bleuets affronteront dans le groupe B la Turquie (le 16 juillet), le Danemark (le 19 juillet) et l'Espagne (le 22 juillet).

L'Euro, qui se déroulera du lundi 15 au dimanche 28 juillet en Irlande du Nord, offrira 5 billets pour la Coupe du monde U20 de la FIFA 2025, prévue au Chili. 

Suite au craquage de très nombreux fumigènes par les Green Angels lors de la réception de Rodez du 10 mai dernier, la commission de discipline de la Ligue qu'on adule avait décidé il y a deux semaines de fermer le Kop Sud pour le premier match de la saison prochaine.

Suite à l'autre réception du RAF (le 24 mai dernier), le Kop Nord a écopé ce soir d'une fermeture d'un match avec sursis, les Magic Fans ayant utilisé des engins pyrotechniques et déployé une banderole insultant Loïs Diony lors de ce match de play-off.

Nul doute que la grosse commission, qui a par ailleurs sanctionné l'ASSE à verser une amende de 100 000 euros pour le craquage de ses ultras dans le parcage de Robert-Diochon, prononcera de nouvelles sanctions quand elle instruira la double confrontation contre Metz, marquée elle aussi par de nombreux craquages de fumis...

L'ASSE fera son retour dans l'élite le week-end du 16 au 18 août sans Yvann Maçon. Averti contre les Grenats à l'aller comme au retour, le sanguin latéral stéphanois avait déjà mangé bêtement une biscotte lors de l'avant-dernière journée de L2 contre Rodez.

Après avoir accueilli Rodez lors de l'avant-dernière journée de L2 et en play-off, l'ASSE recevra à nouveau le RAF cette fois-ci en match de préparation le 27 juillet à 18h00 à L'Etrat comme l'a annoncé ce soir le club aveyronnais.

Malgré ses blessures, Gautier Larsonneur est le joueur qui aura eu le plus de temps de jeu cette saison sous le maillot vert. Deux joueurs exemplaires issus du centre de formation et revenus il y a deux ans dans les bagages de Laurent Batlles complètent le podium.

1. Larsonneur : 3 270 minutes toutes compétions confondues
2. Pétrot : 2 879
3. Chambost : 2 799    
4. Appiah : 2 739 
5. Briançon : 2 546
6. Cafaro    : 2 677
7. Tardieu    : 2 522
8. Sissoko    : 2 430
9. Batubinsika : 2 314
10. Nadé : 2 301
11. Moueffek : 2 121
12. Bouchouari : 1 883
13. Maçon    : 1 665
14. Cardona : 1 647    
15. Monconduit : 1 453
16. Fomba    : 1 409
17. Mbuku    : 983
18. Charbonnier : 786
19. Diarra : 662
20. Bentayg : 582
21. Green : 540
22. Rivera : 533
23. Wadji : 503
24. Lobry : 400
25. Cissé : 199
26. Bladi : 191
27. Owusu, Djile : 180
29. Nkounkou, Dreyer : 90
31. Amougou : 86
32. Dieye : 79
33. Othman : 57
34. Sow : 45
35. Fall : 23    
36. Gauthier : 14