Kemlin s'affiche, l'ASSE se fâche
19/06 23:03
Candidat aux élections législatives dans la première circonscription de la Loire, Xavier Kemlin a choisi dans le cadre de sa campagne de s'afficher à l’intérieur du Chaudron avec, en arrière-plan les logos de l’ASSE et de Saint-Etienne Métropole. Selon France Bleu, le club et le propriétaire du stade envisagent d'entamer des démarches juridiques pour faire retirer les affiches et les tracts. Mais l'arrière petit-fils de Geoffroy-Guichard explique à la radio qu'il ne compte pas les retirer.
"Matériellement je ne peux pas. Je n'avais même pas vu qu'il y avait marqué ASSE et Saint-Étienne Métropole. Et puis moi je suis très surpris de cette attitude à l'égard d'un descendant de Geoffroy-Guichard. J'ai sans doute beaucoup plus de légitimité que tous ces gens-là à ouvrir ma gueule. Quand il y a eu l'histoire des Lyonnais, il n'y a eu personne de la Métropole pour dire que c'était scandaleux que les Lyonnais chantent "emmenez-nous à Geoffroy-Guichard au pays des bâtards" ! C'est moi qui ai fait cracher Aulas au profit d'une association. Donc OK, au second tour s'il faut, je changerai d'affiches, mais là, c'est me tirer une balle derrière la tête et ça je ne suis pas du genre à l'accepter !"
Des Appelous chez nous
19/06 22:29
Ces Appelous vont arriver à l'ASSE : Ethan Laurenson, Rayan Diaf, Tom Feigenbrugel, Charly Desage, Manel Akkouche et Antoine Foray
Nombreux ont été les Appelous à intégrer la formation stéphanoise : dans le passé Anthony Losilla, l'inoxydable joueur du Vfl Bochum 1848, et plus récemment, Habib Koné (désormais à Andrézieux), Clément Moulineau, Kaïs Bendriss, Elias Herek, Alpha et Christ N'Gongar, Amine Chouchani ont débuté au FCO Firminy et sont ensuite passés à l'ASSE.
Cette intersaison verra également bon nombre d'Appelous rejoindre les Verts :
- Ethan Laurenson, Rayan Diaf, Tom Feigenbrugel : futurs U12
- Charly Desage : futur U13
- Manel Akkouche : future U15F,
- Antoine Foray : futur U16
Ce dernier, qui a pu bénéficier des conseils d'un ancien du centre de formation, Anthony Badel, devrait donc évoluer avec les U16 de Kevin De Jesus.
A noter que le staff des seniors du FCO Firminy a une forte coloration verte avec, outre Anthony Badel, Clément Peillon, Sylvain Pretin
Pantaloni bientôt Merlu ?
19/06 22:24
Selon Ouest-France, l'ancien milieu de terrain stéphanois et actuel entraîneur ajaccien Olivier Pantaloni (57 ans) est pressenti pour succéder à Régis Le Bris sur le banc des rélégués lorientais. Bruno Irles, Stéphane Le Mignan et Jocelyn Gourvennec sont également cités par le quotidien le plus diffusé de France.
Un homme et une flamme
19/06 18:49
C'était un secret de polichinelle mais France Bleu le sort du tiroir : Jean-Michel Larqué sera le dernier relayeur à porter la flamme à Sainté et allumera la vasque olympique surnommée le chaudron au pied du stade Geoffroy-Guichard ce samedi 22 juin vers 19h30.
Massons-nous à Massot !
19/06 18:33
L'Eveil de la Haute-Loire évoque le match amical que les Verts joueront contre le Clermont Foot le samedi 20 juillet à 18h00 au stade Massot (Le Puy-en-Velay)
"Contrairement à la campagne d'abonnement de l'ASSE qui a débuté ce mercredi matin, la billetterie n'est pas encore ouverte. Cette dernière se fera uniquement de façon matérialisée dans trois points de ventes : la Mie Câline (centre-ville au Puy-en-Velay), le magasin Darty (Vals-près-le-Puy) et à la boutique de l'ASSE à Saint-Étienne. Pour l'instant, la date exacte de l'ouverture de la billetterie n'est pas connue. Toutefois, 2 000 places en tribunes et 2 500 billets en pourtour seront mis en vente. Au niveau des tarifs, les tickets en tribune seront à 12 € et 8 € en pourtour."
Et Platoche embrasa le Chaudron
19/06 10:10
Dans une série sur le fabuleux Euro 84, la Pravda du jour revient sur le (non moins) fabuleux France-Yougoslavie (3-2) disputé il y a 40 ans à Sainté :
5 jours après avoir sonné creux pour Espagne-Roumanie (1-1 devant 17 012 personnes), Geoffroy-Guichard déborde de 45 789 spectateurs pour le dernier match de groupe des Bleus. « J’aimerais que l’équipe de France soit brillante » exhorte Michel Platini, l’ancien Vert (1979-1982) motivé à l’idée d’embraser un Chaudron où fument encore les cendres du barrage retour D1-D2 perdu un mois plus tôt face au RC Paris (0-2, 0-0 à l’aller) qui a précipité l’ASSE en D2 (…) Replacé un cran plus haut, Platini régale Geoffroy-Guichard d’un nouveau triplé : but du gauche (59è), tête plongeante (62è), et coup franc direct en feuille morte du droit (77è). Sur ce coup, il se montre roublard en déplaçant le ballon de deux bons mètres sur la gauche pour avoir un meilleur angle. « Il connaissait le moindre mètre carré de cette pelouse observe Yvon Le Roux, admiratif. Le talent a fait le reste ».
Le plastique, c'est fantastique !
19/06 08:09
Dans La vie en Vert, seconde mi-temps, livre de Pascal Pacaly paru le mois dernier aux éditions du Joyeux Pendu, un responsable des Green Angels parle des tifos du groupe ultra réputé pour être le meilleur et le plus inventif de France dans ce domaine.
"La saison 1999-2000, c’est vraiment une date importante dans l’historique du tifo. Avant, les feuilles étaient en papier et ça nous limitait pour plein de choses. Depuis cette époque, c’est du plastique et plastique… c’est fantastique ! Déjà, vis-à-vis de la peinture qui se nettoie plus facilement, tout comme la bière ! On peut aussi foutre du scotch transparent sans que ça déchire la feuille. Après, le plastique, c’est plus flashy et surtout on peut plus travailler sur les détails du dessin, et les couleurs. Je me souviens d’un tifo, c’était un immense Cochise, on avait pu user une dizaine de couleurs différentes. Véritablement, avec le plastique, on a pu créer des tifos plus ambitieux et en se prenant moins la tête.
Désormais on part d’une maquette dessinée sur PC puis on projette le tout sur un mur. Je dis "désormais" car au début c’était à main levée puis via des diapositives et enfin via vidéoprojecteur. Pour ce qui est du message que l’on va écrire dessus, tout dépend évidemment du contexte – si on joue le maintien, la montée, l’Europe – du club que l’on reçoit. Après, l’idée d’un texte, ça peut très bien venir de l’un des gars qui boit une bière au bar et qui dit : "Hey, pourquoi pas écrire ça, ça sonnerait bien ?!". Un tifo, c’est trois semaines à plusieurs mois de travail avec des gens qui donnent de leur temps pour le groupe et le club. Tout ça est fait de manière bénévole, pour Sainté."
Armand Fouillen passe l'arme à gauche
19/06 07:39
Comme le rapporte Le Télégramme, l'ancien attaquant stéphanois Armand Fouillen est décédé avant-hier à l'âge de 91 ans. Le natif de Lorient, qui a entraîné le Stade Brestois et dirigé son centre de formation, a marqué 4 buts sous le maillot vert lors de la saison de D1 1956-1957, qui s'est achevée par le premier sacre de l'histoire de l'ASSE.
Feu vert pour Lucas Roche
18/06 20:58
La page Facebook de Montluçon Football nous apprend que l'attaquant Lucas Roche (né le 27 mars 2009) rejoindra cet été les rangs du centre de formation de l'ASSE. Avant d'opérer pour le Montluçon Football, il avait été formé à l'AS Domérat.
Lors de sa saison U15, ce joueur endurant ( il a notamment remporté le cross de son école dans la catégorie poussins en novembre 2019, et plus tard celui de son collège dans la catégorie minimes en octobre 2022) a fréquemment joué avec les U16 R2. On peut penser qu'il devrait faire ses débuts en vert avec les U16 de Kevin De Jesus, à moins de passer directement avec les U17 nationaux de David Le Moal. Mais ceci est une autre histoire ! A lui de l'écrire !
Cette arrivée d'un joueur de Montluçon Football (anciennement Etoile Des Sports Montluçon) est l'occasion de rappeler le nom des joueurs ou entraîneurs qui ont évolué également à l'ASSE : Pascal Carrot (entraîneur), Eliott Gattier, Jérémy Mellot, Jonathan Pérot, Cyril Lécluse, Gérard Placide et Marcel Capelle
Toto Losilla compare Bochum à Sainté
18/06 19:26
Pur produit du centre de formation de l'ASSE et exemplaire capitaine de Bochum (maintenu en Bundesliga à l'issue d'un renversant barrage), l'inoxydable Anthony Losilla (38 ans) a accordé un intéressant entretien à Ouest-France. Extraits.
"A mon arrivée à Bochum, il n’y avait pas un francophone dans l’effectif. Je me débrouillais pas trop mal en allemand, mais j’ai été obligé de vraiment faire les efforts pour m’intégrer. C’est à partir de là que je me suis imprégné et que j’ai su apprécier la qualité de vie et la culture allemande. Sans prendre de cours, en me forçant à parler avec mes coéquipiers. Aujourd’hui, avec du recul, je pense que c’est primordial d’apprendre la langue quand on arrive dans un nouveau pays. C’est la première chose à faire pour s’intégrer dans un club.
Je suis passé du joueur qui ne parle pas la langue au capitaine d’une équipe allemande. Au début, c’était davantage par intermittence. Puis, ça doit faire six ans que c’est devenu régulier. Avec le temps, j’ai non seulement appris la langue, mais aussi la façon dont fonctionnait le club, son identité, ses valeurs, que j’essaie de transmettre sur le terrain. J’ai toujours eu cette fibre. Après, je ne suis pas le capitaine qui aboie et harangue. Je le fais quand c’est utile mais je pense surtout être un capitaine par l’exemple sur le terrain et à l’entraînement.
Bochum, c’est une ville de la Ruhr, une région historiquement minière. C’est un peu comme le Forez, ma région natale. Il y a beaucoup de similitudes dans la mentalité des gens : très ouverts, travailleurs, avec un goût prononcé de l’effort. C’est exactement les valeurs que le club veut transmettre. Mouiller le maillot signifie vraiment quelque chose ici. Un mot revient souvent ici : “Malocher”, que l’on pourrait traduire par « travailleur acharné ». Il colle vraiment à l’ADN du club. Ici, on est vraiment sur la Ruhr authentique.
Sincèrement, en France, on ne sent pas l’engouement qu’il y a ici, en Allemagne. En France, il y a bien sûr des exceptions, des clubs bien connus pour leur ambiance comme Saint-Etienne, mais la différence, c’est qu’ici, ça concerne tout le monde. Par exemple, dans la région, il y a un club de D4 allemande, l’Alemannia Aache, qui joue la montée cette saison devant 30 000 spectateurs par match. C’est un bon exemple de l’état d’esprit des Allemands. Peu importe le niveau du club qu’ils supportent, c’est le club de leur ville. C’est leur club. Ils vivent pour lui, et c’est assez fou à voir, même après douze ans.
Il y a quelques années, une réforme du football allemand donnait la possibilité à un investisseur étranger d’entrer dans le capital du club. Mais ici, comme ailleurs dans le pays, les fans sont très méfiants et opposés à ça. Ils ont peur que leur club perde leur identité. Ici, le football concerne l’ensemble de la famille. Dans chaque club, ou presque, il y a une tribune pour les enfants. Il y a une vraie volonté de transmission de génération en génération. On sent que les matches rythment le quotidien de personnes, qui attendent le week-end avec impatience. Le jour du match est entièrement consacré à celui-ci. On voit des familles aux abords du stade quatre heures avant. Ils mangent ensemble avant, ils y restent après.
À Bochum nous avons fait un très mauvais début de saison, l’année dernière. Les supporters sont restés fidèles toute la saison. Alors, ce qu’il y a aussi de différent, c’est que les clubs allemands entretiennent le contact avec leurs supporters. En tant que capitaine, j’ai beaucoup de rencontres avec nos fans, notamment nos ultras. Il y a de réels échanges entre leurs attentes et les nôtres, où on leur demande souvent patience et indulgence, en remettant le club dans son contexte. J’ai le sentiment qu’il y a davantage de dialogues entre joueurs et fans qu’en France.
Chaque jour, mes enfants, qui en sont à l’équivalent de l’école primaire et du collège, vont à l’école jusqu’à 13 h 30, maximum. Ils ont donc chaque après-midi de libre. Le but est de pouvoir allier la scolarité, le matin, avec les loisirs, comme le sport ou la musique, l’après-midi. Ça fait partie de l’éducation et c’est tellement appréciable de pouvoir voir ses enfants s’épanouir dans plusieurs domaines. Ça me paraît si logique, un enfant ne peut pas être concentré sur ses cours de 8 h à 16 h 30, comme c’est le cas en France. Le système allemand m’a fait comprendre que le système français est aberrant. Et, dans un sens, avec ma femme, ça nous oriente encore plus dans la volonté de rester en Allemagne après ma carrière. Mes enfants se sentent bien dans ce système, ma reconversion pour un poste d’entraîneur, ici à Bochum, est déjà dans les tuyaux."
La République tchèque est verte
18/06 19:12
Si William Saliba est le seul joueur ancien Vert à participer à l'Euro, deux membres du staff de la République tchèque (qui va affronter ce soir le Portugal) ont défendu eux aussi les couleurs de l'ASSE. Il s'agit du sélectionneur Yvan Hasek, coach de l'ASSE en 2006-2007, et du préparateur physique Nicolas Dyon. Préparateur physique du Borussia Mönchengladbach (Allemagne) depuis un an, ce dernier a été détaché auprès de la Reprezentace pour la compétition. Au départ, Hasek, le sélectionneur tchèque avait songé à un autre préparateur physique français, Michel Dufour, qu'il avait côtoyé à l'ASSE (2006-2007). Mais Dufour était disponible sauf si un autre de ses compagnons de route, Antoine Kombouaré, trouvait un club. Et Kombouaré a de nouveau signé à Nantes en mars. Nicolas Dyon, 46 ans, qui a notamment travaillé avec Frédéric Antonetti à Saint-Étienne, Nice et Rennes, a lui accepté cette mission temporaire.
Nicolas Dyon est né le 15 août 1977 à Saint-Rémy. De 1991 à 1996, il joue milieu de terrain à Louhans-Cuiseaux, des moins de 17 ans à la CFA2. En 1999, il intègre le centre de formation de l'ASSE en tant que préparateur physique transversal et entraîneur des moins de 13 ans. Parallèlement, il obtient le DESS "Performance motrice" à l'UFR Staps de Dijon. Durant l'été 2001, il dirige la préparation physique de l'équipe nationale du Qatar pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2002. En septembre 2001, il remplace au poste de préparateur physique Jean-Paul Ancian, démissionnaire comme Alain Michel. Après avoir effectué un excellent travail, il quitte l'ASSE en juin 2004, solidaire de Frédéric Antonetti dont le contrat n'avait pas été renouvelé.
Il retrouvera Anto en juin 2005 à l'OGC Nice dont il devient le préparateur physique jusqu'en juin 2009. Il suivra encore Frédéric Antonetti à Rennes de juin 2009 à juin 2013. Après une année sans club, il officiera de juin 2014 à septembre 2014 à Al Fujairah (EAU) avant de rebondir au Grasshopper Zurich de mars 2015 à mars 2017, puis au FC Lugano (Suisse) de juin 2017 à avril 2018. Il retourne au Grasshopper Zurich de juin 2019 à février 2020. Il revient à l'OGC Nice de décembre 2020 à juin 2021 avant d'arriver au Borussia Moenchengladbach en juillet 2023. Il est l'auteur d'une étude sur "Les blessures musculaires aux ischios jambier en football : méthode de prévention.".
Latéraux, à gauche toutes ?
18/06 16:53
Non il ne s'agit pas de consignes de vote de nos latéraux pour les échéances à venir, mais d'une analyse rapide des forces en présence à ce poste.
Après avoir évoqué la situation de nos défenseurs centraux, poursuivons avec nos latéraux.
Comme pour les centraux, le temps de jeu a été quasi monopolisé par 3 joueurs : Pétrot, Appiah et Maçon avec respectivement 33, 30 et 19 titularisations. Le décalage s’expliquant par l’arrivée de Maçon au mercato d’hiver. Au-delà de ces trois piliers de notre saison, Bentayg avec 2 titularisations (mais 21 entrées en jeu), sans s’imposer, a su se rendre utile.
Question expérience dans l’élite, comme nos 3 centraux, nos 3 latéraux ne sont pas puceaux : Appiah, 32 ans, a logiquement le plus beau CV : 67 titularisations avec Caen entre 2014 et 2016, puis 65 avec Nantes entre 2019 et 2022, avec au milieu un intermède à Anderlecht où il a été titulaire à 38 reprises en 2 saisons. En Belgique il s’est aussi construit une belle expérience européenne avec 14 titularisations en Ligue Europa et en Ligue des Champions, auxquelles il faut ajouter 2 titularisations en Ligue Europa avec Nantes en 2022.
A 27 ans, Pétrot est lui un Vert qui n’est plus vraiment un bleu, et il faut se rappeler qu’il a connu 21 fois les joies de la titularisation avec Lorient en Ligue 1 lors de la saison 2021-22.
Enfin, Maçon, à 25 ans, a des stats à peu près comparables avec 27 titularisations en Ligue 1 (qu’il est le seul à avoir connu en Vert avec Moueffek, Green et Nadé), réparties sur 3 saisons (sa grave blessure en 2020 l’ayant privé d’une saison 2020-21 complète alors qu’il semblait voué à s’installer dans la durée au poste de latéral droit après son très bon début de saison).
Si le renfort de Maçon a été le bienvenu à un poste où on était sans plan B derrière Appiah, on peut donc à la fois au vu de leur CV et de leur saison conclure qu’on a 3 latéraux dont la présence dans un groupe de Ligue 1 semble largement défendable, trois valeurs sûres. Comme titulaires ? Cela reste sans doute plus à démontrer y compris pour Appiah qui a perdu depuis Caen son statut de titulaire inamovible (à Nantes lors de ses trois saisons complètes, il a été titulaire 18, puis 16, puis 22 fois avant d’être prêté à Sainté à l’issue d’une phase aller où il avait été titulaire à 9 reprises).
Bentayg, tant par son profil offrant plus de garanties offensives que défensives, que par son faible temps de jeu cette saison représente à 24 ans plus un pari et il ne serait pas très surprenant de voir ODO réclamer du renfort sur le côté gauche de sa défense.
Le masque gênait trop Cafaro
18/06 16:07
Victime d'une fracture du nez avec déplacement de la cloison nasale le 27 avril contre Caen, Mathieu Cafaro explique à la Pravda pourquoi il n'aura pas porté longtemps le masque qu'on lui avait confectionné. Extraits.
"Je n'ai pas voulu me faire opérer pour ne pas manquer la fin de saison avec Saint-Étienne. Il restait trois matches et avec l'opération je devais manquer entre 10 et 15 jours. Je ne me suis pas encore fait opérer car il y a eu les barrages et je suis parti en vacances ensuite, mais je vais devoir le faire. En attendant, il y a des difficultés pour respirer, avec les narines qui sont régulièrement bouchées.
On m'a fait un masque en prenant les mesures via la 3D. C'était en carbone si mes souvenirs sont bons. Très rigide et qui résiste aux coups et aux ballons dans la figure. J'ai tenu un entraînement et 20 minutes en match. J'ai enlevé le masque au bout de 20 minutes parce que ça gênait trop ma vision.
Tu vois beaucoup moins bien avec donc c'est très gênant. Il n'y a pas trop de soucis avec la respiration à cause du masque, mais la vision est difficile. J'ai pris un risque à jouer sans masque, c'était au petit bonheur la chance si je reprenais un coup. Cette blessure fait vraiment mal. Il faut du temps quand même pour que la douleur disparaisse."
William serein bat les Autrichiens
18/06 07:07
Pour sa première titularisation dans une compétition majeure en équipe de France, William Saliba a maté les rugueux Autrichiens hier soir à Düsseldorf. Seul joueur passé par l'ASSE à disputer actuellement l'Euro, le défenseur central de 23 ans a remporté tous ses duels, réussi tous ses tacles et tous ses dribbles, 94% de ses passes et s'est par ailleurs distingué par ses 7 interceptions.
Le natif de Bondy a donné satisfaction à son sélectionneur Didier Deschamps, dont la Pravda relate les propos. "Si j’ai décidé de mettre William Saliba, c’est parce que je pense qu’il est plus apte qu’Ibou Konaté pour un tel match. Mais je ne veux perdre personne non plus, j’aurai besoin de tout le monde. Avec Dayot Upamecano, ils n'ont que 120 minutes en commun en équipe de France, ce n’est pas énorme, mais ils ont cette capacité à être très solides dans le un contre un. Même s’il y a des sorties de balle qu’on peut améliorer, ils ont dégagé beaucoup de force et de sérénité, il y avait besoin de ça face à un tel adversaire."
Dans le même quotidien sportif, Rudi Garcia souligne également la bonne prestation de notre William serein. "Il a apporté de la sérénité derrière. J’ai apprécié la lucidité française dans les sorties de balle, hormis une ou deux frayeurs de Hernandez. Saliba s’est intégré en première pour monter en puissance en seconde. C’est une victoire importante dans son intégration."
Mounier, le baiseur baisé (10)
18/06 06:46
Dans La vie en Vert, seconde mi-temps, livre de Pascal Pacaly paru le mois dernier aux éditions du Joyeux Pendu, un responsable des Magic Fans évoque le passage éclair d’Anthony Mounier à l’ASSE en janvier 2017.
"On a réussi à faire échouer ce transfert et on en est fiers ! On a eu des échanges avec les dirigeants à l’Etrat et on leur a fait comprendre qu’il était hors de question, mais vraiment hors de question que ce mec vienne chez nous ! On leur a expliqué qu’on était prêts à venir le secouer en plein match !"
Dernis redevient pailladin
18/06 06:42
Champion de France il y a 12 ans avec le MHSC, l'ancien milieu offensif stéphanois Geoffrey Dernis (43 ans), à la recherche d’un challenge depuis son départ de l’ES Pérols en fin de saison 2022-2023, va rebondir du coté de l’Atlas Paillade (R1) comme entraineur principal, selon le site Allez Paillade.
Anto, le dix vins chauve
17/06 17:48
Dans La vie en Vert, seconde mi-temps, livre de Pascal Pacaly paru le mois dernier aux éditions du Joyeux Pendu, des Green Angels se rémémorent le cadeau que leur a fait Anto.
"Frédéric Antonetti, c'est sans doute celui qu'on a le plus apprécié. Au début, c'était pas simple car un de ses premiers matches à Geoffroy-Guichard, c'était contre Le Havre et on avait sorti une banderole où il était écrit : "Un berger corse pour garder des chèvres", ce qui a amené des discussions avec lui. Mais après, le groupe était devenu très proche qvec lui ! A tel point qu'on avait fait une manif' pour le soutenir quand il a été viré. Pour dire quel genre d'homme c'était, quand il est parti, il nous a promis du vin corse. Trois mois après, on en recevait dix cartons ! Oui, dix !"
Lobry ne joue pas la prolongation
17/06 17:06
Malgré ses cadeaux faits aux Verts il y a un mois et demi au Roudourou, le numéro 22 de l'EAG Victor Lobry s'était vu proposer une prolongation de 3 ans par les dirigeants costarmoricains. D'après Le Télégramme, les deux parties ne sont pas parvenues à se mettre d’accord sur l’aspect financier. Reste à savoir où va rebondir l'ancien milieu de terrain stéphanois, qui a fêté hier ses 29 ans...
Panov, le flapi Russe
17/06 15:22
Ancien capitaine de Rémy Cabella à Krasnodar, le gardien Matvey Safonov (25 ans) s'est engagé pour 5 ans avec le QSG vendredi dernier. Comme le rappelle aujourd'hui le site officiel de la L1, 12 Russes ont déjà évolué en L1. Parmi eux, c'est Aleksandr Panov (48 ans) qui a joué le moins de matches (7) dans l'élite française. Pour rappel, celui qui avait mis un prometteur doublé contre l'Ajax en amical n'aura claqué qu'un pion (à Toulouse) en 16 matches officiels sous le maillot vert.
Au cours du long entretien qu'il nous avait accordé en février 2010, Alain Bompard avait évoqué les problèmes de cet attaquant.
"Panov, ça reste un mystère pour moi. On est allé le voir avec Gérard Soler et Robert Nouzaret. On était tous les trois impliqués. On l'a vu jouer deux fois à Saint-Petersbourg. C'était un garçon exceptionnel qui avait marqué deux buts avec la Russie contre les Bleus au Stade de France. A chaque fois que nous l'avions visionné, il avait fait preuve de performances authentiques. Il avait été épatant lors du match amical contre l'Ajax qu'on avait gagné 5-2. Tout le monde avait dit: "C'est Speedy Gonzalez, c'est fou, quel joueur !" Tout le monde était du même avis.
Un mois plus tard, je vais à l'entraînement, et je trouve ce garçon lent, trainaillant, les yeux rouges. Je m'inquiète. Je vais voir le médecin. Je lui dis : "Ecoute, est-ce que ce garçon ne boit pas un petit peu d'alcool, je trouve qu'il a changé dans son comportement, il est moins efficace. Est-ce que vous avez fait les prises de sang nécessaires ?" On me répond : "Ah ben non car il fallait signer vite le contrat !" J'ai donc demandé à ce qu'on les fasse et là on a découvert qu'il avait l'hépatite A et l'hépatite B..."
Larqué prône la neutralité
17/06 13:17
Alors que l'équipe de France de William Saliba défiera l'Autriche ce lundi à 21h00, Jean-Michel Larqué s'exprime dans le quotidien belge Le Soir.
"Le climat est en France est de plus en plus anxiogène. La politique occupe toute la tribune et on tente d’y faire monter les joueurs de l’Equipe de France. La FFF a eu, me semble-t-il, un coup de retard en attendant les sorties de Marcus Thuram et de Kylian Mbappé, porteur d’un message politique explicite, pour mettre un cadre au débat de l’expression des sportifs en période de rassemblement sous la banière tricolore.
La FFF aurait dû anticiper un mouvement qui se dirige inexorablement vers l’instrumentalisation de la parole des internationaux français. Avec une récupération immanquable de la part des deux camps et ce qui peut être dommageable, surtout lorsque cela provient des extrêmes, à gauche comme à droite. Lors des réveillons ou dans les dîners de mariage, la meilleure manière de foutre le bordel est de parler de religion ou de politique.
Même si l’heure est grave, je pense que chacun doit rester en face-à-face avec sa conscience politique et que ce n’est pas aux sportifs de s’impliquer dans le débat, surtout quand ils ne sont pas dans le cadre de leur vie privée comme c’est le cas lorsqu’ils portent les couleurs de leur fédération. Je comprends évidemment les bonnes intentions qui se cachent derrière le propos de Thuram et Mbappé, mais imaginez un jour qu’un athlète se serve de cette même tribune pour s’afficher exactement à l’opposé de cette opinion ? Il estimerait avoir parfaitement le droit de ses idées et on ferait comment dans ce cas-là ?
Personnellement, je reste donc favorable à une neutralité absolue pour éviter de fracturer un peu plus la société française qu’elle ne l’est. En revanche, l’appel au vote et à l’utilisation de celui-ci, lancé ces jours-ci par tous les joueurs passés en conférence de presse et confirmé par le communiqué de la Fédération, me convient tout à fait. Il constitue une piqûre de rappel concernant le devoir citoyen au cœur des institutions de la République. La neutralité du sportif de haut niveau, dans un contexte de sphère publique je précise, est la meilleure garantie de ne pas troubler davantage les esprits qu’ils ne le sont déjà."
Une charnière de Ligue 1 ?
17/06 12:36
Alors qu’aucune info ne filtre depuis le début du mercato Olivier Dall’Oglio avait cru bon, la montée acquise, de préciser qu’il faudra amener des renforts dans chaque ligne, ajoutant il faudra de la maîtrise, de l’expérience, de la solidité défensive. (Andy) Dès lors se pose la question de la capacité des joueurs nous ayant offert cette fin de saison de dingue à postuler pour faire partie du groupe en Ligue 1.
C’est notamment le cas de nos défenseurs centraux. Dans ce secteur la situation de départ est assez simple puisque seuls trois joueurs ont réellement contribué à faire de Sainté la meilleure défense du championnat : le capitaine Anthony Briançon, Dylan Batubinsika et Mickaël Nadé.
Ils se sont assez bien répartis les titularisations cette saison : 29 pour Briançon (12 après la trêve), 23 pour Batubinsika (10 après la trêve) et 25 pour Nadé (20 après la trêve).
Si on reprend les déclas d’ODO, le premier constat à faire est qu’aucun des 3 joueurs ne peut être considéré comme manquant d’expérience : Briançon a 29 ans et a 3 saisons de L1 au compteur avec Nîmes entre 2018 et 2021 (67 matchs). Pour Batu, s’il est à peine plus jeune (28 ans), il n’a pas encore connu la L1 mais a connu l’élite dans 3 pays différents : la Belgique avec le Royal Antwerp durant 4 saisons (73 matchs), le Portugal avec Famalicao (22 matchs), puis Israël avec le Maccabi Haïfa (25 matchs). Au-delà du championnat, Batu a joué 7 matchs de Ligue Europa avec Antwerp et 5 de Ligue des Champions avec Haïfa.
Enfin, Mickäel Nadé, s’il est le plus jeune vient quand même de fêter ses 25 ans. Son expérience dans l’élite est plus réduite et exclusivement verte, avec une première titularisation à 18 ans, et un total de 31 matchs joués en Ligue 1, quasiment toutes l’année de la descente.
Si on se réfère à la dynamique des derniers mois, Nadé est le pilier de la défense centrale, celui à qui ODO a le plus témoigné sa confiance. Mais il est en fin de contrat et si on peut supposer qu’ODO souhaite qu’il prolonge, le joueur, contrairement à Moueffek par exemple, n’a jamais clairement fait part de ses souhaits.
Batubinsika et Briançon ont eux alterné ces derniers mois aux côtés de Nadé, donnant objectivement autant l’un que l’autre satisfaction.
En résumé, par leur âge, leur expérience, mais également leurs performances cette saison, il semble assez naturel d’espérer voir les 3 joueurs rester en Ligue 1, la question étant de savoir si ODO veut malgré tout se renforcer à ce poste pour aborder la saison avec 4 titulaires potentiels (dans l’hypothèse d’une prolongation de Nadé).
Pour mémoire, Sainté est descendu il y a deux ans avec dans son groupe 5 défenseurs centraux : Kolo, Mangala, Moukoudi, Nadé et Sow.
Lubo travaille à Nitra
17/06 12:31
Avant le match qui opposera les Diables Rouges à son pays ce lundi à 18h00, Lubomir Moravick (59 ans) s'est confié à l'excellent quotidien belge Le Soir. Extraits.
"Je suis toujours conseiller municipal à Nitra (Slovaquie), ma ville natale. Mon domaine c’est le sport. J’essaye de donner un coup de main à tous les clubs et pas seulement en football. Par exemple, Nitra a une bonne équipe de hockey sur glace et on réfléchit à un nouveau stade pour cette équipe. Cela me plaît énormément de lancer des projets au niveau municipal.
J'ai affronté l’équipe nationale belge à 4 reprises lors des campagnes de qualification pour les Coupes du monde 1990 et 1994. La première confrontation me laisse une bonne impression parce que les deux pays se sont qualifiés pour le tournoi en Italie. Le second volet est un peu moins positif car la Roumanie et les Diables Rouges sont allés aux États-Unis, pas nous...
Sur un plan personnel, j’éprouve des regrets parce que j’avais 28 ans à l’époque, j’étais au sommet de ma forme avec l’expérience de la Ligue 1 à Saint-Etienne. Je pense que j’étais meilleur qu’à l’occasion de la précédente Coupe du monde mais hélas je n’ai pas pu participer à un second tournoi. Après l’indépendance, je jouais avec la Slovaquie et le niveau était moins bon. Je vieillissais et cela devenait plus compliqué de se qualifier.
Au Mondial 90, l’arbitre belge Marcel Van Langenhove, qui officiait alors comme juge de ligne, avait annulé pour hors-jeu l’égalisation de la Tchécoslovaquie. La politique existe dans le football. Celui qui dit le contraire est à côté de la plaque. Si on avait fait match nul ce soir-là, l’Italie aurait dû quitter Rome et déménager à Bari. On ne peut rien y faire : personne ne voulait nous voir jouer à Rome...
Il faut reconnaître aussi que nous étions dominés par l’Italie mais on a marqué un but parfaitement valable qui n’a pas été accordé. On a été un peu volé quand même. Mais bon, je n’en veux pas à cet arbitre. En quart, c’est un arbitre autrichien qui a accordé penalty aux Allemands et m’a exclu. C’est comme ça le football, les plus forts passent. C’est la vie, malheureusement..."
A cet âge-là, l'essentiel c'est de s'amuser !
17/06 08:14
Le Parisien revient sur le sacre des U12 stéphanois il y a 15 jours à la GIF CUP dans l'Essonne. Extraits.
"C’est le tournoi où il faut être", affirme Laurent Fournier qui vient de lancer son académie de perfectionnement pour les jeunes des catégories U11 à U13. "Mes joueurs n’avaient encore jamais eu la chance de se confronter à de grosses équipes. Et on le sait tous, tous les recruteurs de l’Île-de-France sont ici." Et pour cause, en 20 ans d’existence, la Gif Cup affiche un beau palmarès. En 2009, alors sous les couleurs de Rennes, un jeune garçon de 12 ans nommé Kylian Mbappé embrassait le trophée.
"Et ce n’est pas le seul", assure fièrement Philippe Renard qui, en plus d’organiser l’événement est le président du club OC Gif football. "Sept des joueurs qui s'apprêtent à jouer l'Euro avec l'équipe de France sont passés par ici." Kingsley Coman, Adrien Rabiot, Aurélien Tchouaméni, Ibrahima Konaté, Bradley Barcola et Ferland Mendy ont un jour tenté de gagner ce trophée. "Les enfants, n’oubliez pas, vous êtes d’abord là pour rêver', martèle Philippe Renard au micro.
Romain Hamouma, qui a porté 10 ans le maillot de l'ASSE, est venu encourager son fils Victor, qui joue lui aussi à Saint-Étienne [il est haut à gauche sur la photo ci-dessus, ndp2]. "Évidemment, il aimerait devenir professionnel. Mais à cet âge-là, on lui rappelle que l’essentiel c’est qu’il s’amuse. Même si son ambition aujourd’hui est de gagner les tournois, il faut qu’il garde le plaisir de jouer" souligne l'ancien attaquant stéphanois."
Les supporters des Verts affichent leurs couleurs en banlieue
17/06 07:45
Le Progrès met aujourd'hui à l'honneur les Associés Supporters de l'ASSE, en particulier ceux d'entre eux qui affichent leurs couleurs en banlieue. Extraits.
"Avant le Covid, ils revendiquaient 4 500 membres environ et 250 sections. Le Covid a rebattu les cartes pour les associations comme dans le monde du travail. "Nous avons perdu un bon tiers des effectifs parfois plus de 50 % selon les sections et il reste aujourd’hui les fidèles, le noyau dur" soilgne leur président Jean-Charles Schuler. "Les opportunistes reviennent néanmoins depuis trois mois où on a senti un nouvel attrait pour nos sections."
Jean-Charles Schuler a mis un point d’honneur à ce qu’il existe puis persiste une section des Associés supporters à Lyon. Cette section compte actuellement 39 membres (ils étaient 90 avant le Covid), mais sur l’embellie actuelle il espère atteindre la cinquantaine de membres d'ici à quelques mois. Ils font briller les couleurs dans la capitale des Gaules avec fierté et sont allés voter dimanche avec la tunique verte sur les épaules."
Beric ouvre le score mais perd encore
17/06 07:22
Robert Beric, qui fête aujourd'hui ses 33 ans, a marqué avant-hier son 4e but de la saison lors de la 15e journée de l'élite chinoise sur le terrain de Hanhzhou Lucheng. Malgré l'ouverture du score de l'ancien attaquant stéphanois (de la tête sur corner), Changchung Yatai a encore perdu (3-1) et rétrograde à la 13e place, à égalité de points avec l'avant-dernier (premier relégable).
Les U12 ont remporté la GIF CUP
16/06 19:57
Il y a deux semaines, pendant que l'équipe première s'apprêtait à retrouver l'élite, les U12 se sont illustrés en remportant la GIF CUP, prestigieux tournoi à Gif-sur-Yvette (Essonne) parrainé cette année par Laurent Fournier et auxquels ont pris part 40 équipes (dont 18 clubs pros et beaucoup de très bons clubs amateurs).
L'ASSE a remporté ses 4 matches de poule contre Annemasse (1-0), Nantes (2-0), Epinay (2-0) et Gif-sur-Yvette (2-0). En 8e de finale, Sainté a battu Strasbourg 1-0 grâce à un but de Nolhan Fernandes. En quart de finale, les Verts ont éliminé Bordeaux aux tirs au but après que Charly Davignon a arraché l'égalisation sur le fil.
A l'issue de deux matches nuls et vierges, les Verts se sont à nouveau imposés aux tirs au but contre Parme en demi-finale et contre l'OM en finale grâce aux parades de Manoa Frison sous les yeux de Romain Hamouma, venu encourager son fils Victor (milieu offensif). On aura noté que les petits vilains ont fini à une piètre 17e place, derrière des clubs franciliens comme Joinville, Massy, Orly et Orsay.
La réaction du coach stéphanois Corentin Mathevet :
"Nous avons réalisé une très belle performance en remportant le tournoi international de la GIF CUP 2024 avec notre génération 2012. Globalement, nous sommes satisfaits du contenu de jeu produit et des résultats obtenus sur l'ensemble du tournoi. Nous terminons le tournoi en étant invaincus avec un bilan de 5 victoires et 3 matchs nuls (9 buts marqués et 1 but encaissé), ce qui montre notre solidité et notre efficacité dans les deux surfaces durant tout le tournoi."
Bravo aux petits Verts qui ont fait honneur à nos couleurs !
En haut, de gauche à droite en haut :
Yves D’Angelo (Dirigeant) -Adam Benlahcene - Charly Davignon- Lenny Wojcik - Manoa Frison - Cooper Muller -Victor Hamouma - Corentin Mathevet (Entraîneur).
En bas, de gauche à droite :
Riad Moutae - Kenzo Uneau -Mohamed Ghanem- Kaïs Boukerma- Liam Bergougnoux - Nolhan Fernandes.
Gautier en a pleuré
16/06 17:42
Actuellement en rééducation à Clairefontaine pour soigner sa rupture du tendon de la cuisse, Gautier Larsonneur retrouvera l'Etrat après ses coéquipiers, attendus le 8 juillet pour la reprise. En attendant, le meilleur joueur stéphanois de la saison s'est confié au Progrès. Extraits.
Gautier Larsonneur était littéralement en pleurs quelques minutes après la montée de Saint-Etienne en Ligue 1 il y a une semaine. 🥺💚
— PFC (@PassionFootClub) June 8, 2024
(🎥 @ASSEofficiel) pic.twitter.com/rOViEFJVPJ
"Mes larmes dans le vestiaire après le match à Metz ? Elles traduisait tout ce que j’ai vécu cette année et surtout les dernières semaines qui ont été très difficiles. Je suis passé par toutes les émotions : une semaine, on était quasiment en Ligue 1, celle d’après plus du tout, ensuite je me suis blessé et je ne savais pas si j’allais pouvoir rejouer… J’ai bossé comme un fou quitte à me sacrifier pour rendre service à l’équipe. Tout cela est remonté à la fin du barrage retour.
Je vais regarder tous les matches dans les semaines à venir. Même si on n’en a pas pris beaucoup, je sais qu’il y a un ou deux buts qui auraient pu être évitables. Il y a toujours des axes à améliorer et je vais trouver des choses à corriger. Je suis extrêmement travailleur. L’objectif est de tirer tout le monde vers le haut et ça peut permettre, par exemple, de bonifier les séances de finition avec les attaquants.
Cette année et demi à l'ASSE m’a fait pousser des cheveux blancs. Ce club est aussi magnifique que fatigant. Quand je suis arrivé en janvier 2023, il y avait des canons à eaux et des CRS autour du stade. Il y a quelques semaines, ils étaient justes là pour cadrer les supporters qui fêtaient la montée. J’ai vécu un an et demi assez sensationnel. J’ai vraiment kiffé et j’espère que ça va durer encore longtemps."
Bouanga en leader à Orlando
16/06 07:29
Quatre jours après avoir scellé le succès du Gabon contre la Gambie lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, Denis Bouanga (29 ans) a été la nuit dernière le grand artisan du succès (3-1) du Los Angeles FC sur le terrain d'Orlando City. L'ex-numéro 20 de l'ASSE a en effet marqué deux buts et délivré une passe décisive.
Ça se corse pour Monconduit
16/06 07:05
Ayant joué 26 matches toutes compétitions confondues cette saison (seulement 16 en tant que titulaire), Thomas Monconduit (33 ans), sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2025, fait actuellement le GR20 selon la dernière édition du Progrès.
L'Ange vert au champ de Mélisey
15/06 21:16
Il y a 48 ans, l'Ange Vert descendait les Champs-Elysées, acclamé comme ses coéquipiers par une foule en délire. Ce samedi, comme le rapporte L'Est Républicain, Dominique Rocheteau était sur le champ de Mélisey, petite commune de la Haute-Saône dont le maire, gérant de pompes funèbres, n'est autre que Régis Pinot, le père de Thibault. Parrain d'un tournoi local de U13 et de U15, l'ancien attaquant stéphanois a encore pu mesurer sa popularité en dédicaçant de nombreux exemplaires de son excellent Foot sentimental paru le 19 octobre dernier aux éditions Le Cherche Midi.
"Même si j’ai joué sept ans à Paris, le club de Saint-Etienne et L’Ange vert me collent à la peau. J'ai pris un peu de recul avec le football professionnel, je préfère me concentrer sur le football amateur et les jeunes. Pour moi, c’est la base. Zidane, Mbappé, de grands joueurs sont passés par des petits clubs. C’est dommage qu’on délaisse maintenant le foot amateur, on devrait le mettre plus en valeur. Je regrette la disparition de nombreux clubs de village et salue le travail des bénévoles, les hommes de l’ombre. Ils font un travail extraordinaire" a déclaré l'ex-numéro 7 de l'ASSE.